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Rapport de Synthèse de la conférence sur le thème de :

Grande évolution du droit des affaires en France et en Europe


23 Octobre 2018 à FSJES Casablanca

Professeur : *

*Azzedine BENSGHIR

Plan

Intr

Introduction :

Un constat : Le droit des affaires et en relation direct avec l’économie, son évolution
dépend de l’évolution de cette dernière.

Evolution de l’économie :

On est passé de l’économie Classique une économie digitale puis à l’économie


collaborative pour enfin passer (dans le futur) à la crypto-économie (passage d’une monnaie
traditionnel Liquide à une crypto-monnaie comme le Bitcoin ).

L’économie digitale :

 Le droit des affaires tant à devenir le droits de l’exploitation des données : en


se rend compte de plus en plus de l’importance des données comme étant
une richesse nouvelle ( par ce que on peut trouver des données qui peuvent
être monnayé c’est grave a ses données que apparu la GAFA (Google , Apple
, Facebook, Amazon) exploite un maximum et en font une source de richesse .
 Blockchain permet de stocker.
 Apparition de nouveaux acteurs comme Fintech ou Legaltec qui sont des
entreprises utilisent le potentiel de la nouvelle technologie pour proposer des
services innovant dans plusieurs secteurs comme le secteur bancaire et
assurance
 nouveaux acteurs qui apparaissent avec cette technologie comme par
exemple : l’agrégateur de compte (permettent de connaitre l’état de vos
comptes dans plusieurs banques par exemple vos dépenses …)
 Croissance rapide : intelligence artificielle, apparition de robot ( qui sont des
capteurs de données )
L’économie collaborative :

Economie qui a une dimension démocratique, humaine et qui a tendance à la


resocialisation, met en relation les particuliers entre eux comme par exemple
UBER ou encore AIRBNB.

On est plus dans une économie ou le profit domine on est plutôt sur une
économie de partage et d’entraide, réponse à certains excès de l’économie
contemporaine.

Définition par la finalité : c’est l’économie du partage qui permet au groupe et au


particulier de percevoir une rémunération à partir d’actif sous utilisé, partagé
comme des services (partagé sa voiture, son matériels …).

Cette économie collaborative vient comme une prise en compte par la


communauté des enjeux environnementaux, de devenir de la planète de moins
gaspiller , une volanté de lutter contre les géants qui sont apparu (GAFA) et
retrouvé des entreprise à des dimensions plus humaine , volanté de plus de moral
de plus d’éthique ce qui a donnée naissance depuis quelque année à la
responsabilité solidaire et environnementale ( RSE) : c’est un concept qui veut
que les entreprise ne doivent plus intéressé uniquement à leurs propre profit
mais se soucié un petit plus du devenir de la planète .

Notions de bien communs

La crypto-économie :

Crypto économie ou l’économie des actifs numériques :

Il y a deux aspects : d’abord la blockchain qui est une technologie de stockage de


données via des ordinateurs lié à un réseau pour avoir des bases de données
complétement partagée , sécuriséeset transparentes ;

Blakchain a trois grandes fonctions :

1- Une base de données fonction de registre ;


2- Technologie qui permet la création de valeur qu’on appelle les actifs
numériques ;
3- Technologie qui va permettre l’exécution automatisé de certaines
conventions.

La crypto-économie concerne cette 2ème fonction de la technologie de blackchain, qui peut


être à l’origine de deux créations de valeurs différentes :
*Aspect 1 : la monnaie bitcoin c’est la monnaie qui peut faire objet de spéculation ( passé
de 1 à 18 000 dollar) , il y a aujourd’hui des financement d’entreprises qui se font en crypo-
monnaie , c’est des appels de fonds en crypto-monnaie .

*Aspect 2 de l’actif numérique la création de jeton de token : achats de services par des
token , on parle de « tokenisation » de l’économe .

L’adaptation du droit des affaires :


Le droit des affaires a dû s’adapter à ses nouvelles formes d’économies et à leurs nouvelles
exigences.

Il y a l’apparition de nouveaux acteurs sont apparu comme les plateformes, il faut donnée
des statuts à ses acteurs nouveaux et puis parallèlement introduire de nouvelles règles qui
traduisent un petit peu ses aspirations nouvelles.

Evolution du droits des affaires par ce que les clivages traditionnelle vont s’estomper,
(commerçants / non commerçants , professionnel/ consommateur) par ce que chacun de
nous peut se transformer du jour au lendemain de consommateur a un professionnel ;

Le droit français, droit Européen des affaires tient compte de ses évolutions, unifications pas
réelle , l’uniformisation est plus apparente en droit bancaire et droit financier par ce que
c’est des activités transfrontière par contre sur la crypto monnaie il y a pas une unification ;

Apparition du droit mou qui apparut dans le droit internationale, dt la gouvernance,


progressivement un droit mou devient un droit dur et devient des vrais texte de droit
comme ce qui s’est passé avec RSE.

Comment le droit européen et français a pu prendre en compte ses nouveaux aspects ?

Deux points importants :

 La prise en compte des avancés technologique


 La prise en compte de l’exigence de plus d’éthiques dans les affaires

« Dans la loi pacte loi Macron ( pas encore voté ) il y a cette prise en compte »

En présence de cette nouvelle technologie il y a deux aspects qui sont étroitemet liée :

Il faut d’abord donné un statut à de nouveaux acteurs et puis envisagé la régulations de leurs
activité .

Recherche de statut :
la nécessité d’un statut vient de fait qu’il y a des nouveaux acteurs qui se développe et qui
profitent du vide juridique et passe à travers toute la législation contraignante qui a pu se
développer pour les autres .

deux options : soit en applique a ses nouveaux acteurs des dispositions qui existe déjà , soit
on s’aperçoit qu’ils ne rentrent pas dans le cadre actuel et leurs applique de nouvelles
dispositions ;

Deux exemples :

Exemple 1 : Imposé des règles qui existent déjà

Les plateformes : on les a défini à l’article L. 111-7 du Code de la consommation entendu


comme "toute personne physique ou morale proposant, à titre professionnel, de manière
rémunérée ou non, un service de communication au public en ligne reposant sur :
1° Le classement ou le référencement, au moyen d'algorithmes informatiques, de contenus,
de biens ou de services proposés ou mis en ligne par des tiers ;
2° Ou la mise en relation de plusieurs parties en vue de la vente d'un bien, de la fourniture
d'un service ou de l'échange ou du partage d'un contenu, d'un bien ou d'un service»

 On donc soumis ces plateformes à des règles existantes par exemple en matière
financière on va appliquer le régime du blanchiment d’argent.

Exemple 2 : imposé de nouvelles règles, crée un statut nouveau

Pour le financement participatif (permettre à des particuliers d’investir dans des entreprises,
un projet est proposé sur une plateforme et toute personne intéressé peut y souscrire)

Pour protéger les personnes qui investissent on a créé un statut particulier dans le code
monétaire et financier.

Dans la loi pacte par exemple ; il y a un nouveau statut qui se crée pour les plateformes de
change.

Les exigences de la technologie /les conséquence de l’évolution technologique :

 l’intelligence artificielle : deux thèses : est-ce qu’on doit donner la personnalité


juridique aux robots ou pas ?

 Développer des nouveaux principes qui sont adaptés à ses nouveaux services.

 Les Données qui sont au cœur de l’activité économique :


Débat sur le droit des personnes à monétisé eux-mêmes leurs données ? Ou est-ce que les données
doivent rester gratuites ?
La France est pionné dans le monde dans le domaine des données : dernièrement un règlement
sur la protection des données personnelles.

Il y a maintenant un certain nombre de principes essentiels à la protection des données :

 Principe de finalité : les données doivent être traitées dans un but précis ;
 Principe de proportionnalité : traité que les données nécessaire a ce traitement.
 Principe de conservation limitée des données
 Principe de sécurité des données
 Principe de confidentialité
Sa se traduit également par des droits qui sont reconnu aux personnes sur leurs données :
 Le droit à l’information
 Droit à l’opposition à l’utilisation de ses données
 Droit à l’effacement de ses données
 Droit d’accès aux données
 Droit de rectification des données
 Droit à l’oubli

Les entreprises qui exploitent ses données sont soumises à des principes :

Principe d’accountability : ensemble de données pratiques destinées à améliorer la


protection de données , toutes les mesures prises par l’entreprise pour protéger ses
données .
C’est-à-dire que les entreprises aujourd’hui ont le devoir de protéger les données , ils
doivent désigner un responsable des données , par ce que ses entreprises sont soumises au
contrôle de la CNIL .

Aujourd’hui en matière bancaire on a le phénomène de « Open Banking » , c’est le droit à un


agrégateur de compte qui va autorisé une banque tierce à avoir la communication de vos
informations ( la sécurité qui était dans la banque traditionnel entre le banquier et son client
peut être perdu) , c’est pour cela qu’on a soumis ses agrégateur de compte à des contraintes
( il faut être sûr de votre consentement et être sûr de ce qui va être faire de ses données ).

Il y a aussi le profilage :
On va utiliser vos données pour dresser votre profil et en condition de votre profil on va
dégager votre coût d’assurance, on va dégager votre crédit …. C’est pour ça il a fallu limiter
ce profilage.

D’où la nécessité d’un droit qui va permettre de gérer toutes ses nouveautés .

Quel statut pour les crypto actif ?

Grand débat sur la crypto monnaie : est-ce que le Bitcoin est une monnaie ou pas ?
Distinction entre la monnaie à cours légal (France c’est l’euro), mais est ce qu’on peut
concevoir une monnaie autre que celle qui a le cours légal ? Est-ce qu’on peut imaginer une
monnaie qui ne soit pas une prérogative régalienne qui ne soit pas liée à l’Etat ou une
banque centrale ?
Selon la conception qu’on de la monnaie, on peut très bien l’accepter comme tel ou bien lui
crée un statut spécial et c’est exactement ce qui va se passé c’est-à-dire que comme pour la
monnaie électronique, un chapitre appart va être crée pour la crypto-monnaie sans assimilé
complétement le Bitcoin à la monnaie.

2ème facteur d’évolution : prise en compte de l’éthique des affaires

Cette exigence d’éthique à toujours existé mais a connu une évolution avec ce mouvement
de RSE , qui a d’abord été développer par les écologistes et puis les entreprises commençait
à souscrire à des grands principes universelle , on été dans du droit mou qui s’est
progressivement devenu plus contraignant ( dans la loi PACTE par exemple)

Dans cette Prise en compte de l’éthique, on peut distinguer deux évolutions :

*Exigences d’intégrité et de justice ; prend plusieurs formes ( Droit commerciale classique


était un droit de profit , on a voulu équilibré ) ( Limité la rémunération des dirigeants avec
une certaine transparence ) ( Devoir de vigilance des société mères sur leurs filiales : pour le
respect des droits de l’homme …)( Droit de la régulation des marchés financés qui va
sanctionné tout ce qui est «abus de marché » « manipulations de marche »)
*Prise en compte de la RSE proprement dit , (la loi PACTE prévoit de redéfinir la société en
intégrant «en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son
activité » apparition aussi de la notion de « raison d’être » )

L’intérêt pour un juriste marocain :

 Le droit français un modèle pour le droit marocain, surtout que le Maroc a des
ambitions de développés ces concepts ( de RSE) ;
 L’économie est mondiale : les problématique sont les mêmes ;
 Economie Digitale très développé au Maroc ;
 La prise en compte de l’éthique et RSE sont des enjeux mondiaux, la protection de
l’environnement est un enjeux mondiale .

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