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Les instruments d’une bonne

gouvernance fiscale au Maroc

Professeure : Dr. Fatima MERI


Par : KASSIMI Zouhair
Introduction :

L’existence et le fonctionnement normal de tous les Etats dépendent de


ressources financières disponibles en quantité suffisante. Certains pays
disposent de ressources naturelles et entreprises dont l’exploitation peut
permettre de dégager des inputs financiers. Autres, généralement Les
pays en développement (PED), dépendent largement des ressources
fiscales et de l’endettement, c’est le cas de Maroc. Aussi, La
soutenabilité de finance publique de ces derniers, leur souveraineté, et la
confiance des prêteurs dépendent du degré de gouvernance fiscale
pratiqué. D’où on pose les questions suivantes : qu'est-ce que la bonne
gouvernance ? et quels sont ses instruments en matière fiscale ?
L’article est structuré de la manière suivante : une première partie dédiée
à une délimitation conceptuelle du terme gouvernance, une deuxième
à la détermination des instruments ou ingrédients d’une bonne/mauvaise
gouvernance.

I-Définition :
On entend par gouvernance l'ensemble des mesures, règles, organes
de décision, d'information et de surveillance qui permettent d'assurer
le bon fonctionnement et le contrôle d'un Etat, d'une institution ou d'une
organisation qu'elle soit publique ou privée, régionale, nationale ou
internationale. Elle repose sur quatre principes fondamentaux :
 la responsabilité,
 la transparence,
 l'Etat de droit,
 la participation.
Selon le PNUD la gouvernance est définit comme « l’exercice de
l’autorité politique économique et administrative pour gérer à tous les
niveaux les affaires d’un pays. Elle comprend les processus, les
mécanismes et les institutions au moyen desquels les citoyens et les divers
groupes articulent leurs intérêts, exercent leur droit, assument leurs
obligations et négocient leurs différents »

II- A- Les ingrédients de la bonne gouvernance fiscale :


Ils sont multiples suite à la multiplicité de définitions proposée par chaque auteurs
et entités. M. Mohamed HARAKAT, dans son ouvrage GOUVERNANCE ET
CONTENTIEUX FISCAL (Le cas du Maroc), a cité les suivants :
- La vision stratégique (du Collecte à l’affectation) ,
- La participation (contribuables et bénéficiaires),
- Le respect de la légalité (la légitimité pour un consentement à l’impôt),
- La transparence (devenu comme obligation vis-à-vis des contribuables et
bailleurs de fonds)
-L’efficacité et l’efficience,
-La responsabilité,
-La capacité de s’adapter,
-L’orientation vers le consensus,
-L’équité.

II- B- Les indicateurs d’une mauvaise gouvernance fiscale :

Même auteur signal les suivants :


- Réduction des investissements publics (corruption, détournements,
obstacle au développement privé).
- Accès limité aux services publics par les démunis.
- Services publics déficients (la diminution de la qualité des services en
éducation, santé, justice pour les pauvres, crée un retard
socioéconomique).
- Mauvaise gestion des affaires publiques.
- Faiblesse des procédures démocratiques.
- Faible niveau de responsabilisation politique.
- Manque ou faible encadrement ou complexité pour l'obtention des
droits de propriété.
- Instabilité politique et violence.
- Corruption.
Bibliographie :
 Harakat M. « Gouvernance, gestion publique et corruption ». Al
maarif Al jadida . Rabat : Al maarif al jadida; 2006
 « GOUVERNANCE ET CONTENTIEUX FISCAL Harakat M.
 Toupie.
 Ibidem.

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