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Fascicule de devoirs

1ère année pour BTS


Conception de produits industriels
Année 2008 – 2009
tscpi1 Devoir n°1

I. Soit (E) l’équation différentielle x y’– y = 0 où y est une fonction numérique de la variable
réelle x, définie et dérivable sur ]0, +[.

1) Résoudre sur ]0, +[ l’équation différentielle (E).


2) Trouver la solution particulière f de (E) telle que f(1) = 4.

II. Soit l’équation différentielle (E) : xy’ + (x–3)y =0 où y est une fonction numérique de la
variable réelle x, définie et dérivable sur ]0, +[.
On se propose de trouver sur ]0, +[ la solution f de l’équation différentielle linéaire
(E) telle que f(1) = 1 .

3
1) On écrit pour 0<x, h(x)= 1– . Trouver sur ]0, +[ une primitive de h.
x
2) Résoudre sur ]0, +[ l’équation différentielle (E).
3) Déterminer la solution f de l’équation différentielle (E) prenant la valeur 1 pour x=1.

1 -2x
III. Soit (E) l’équation différentielle y’+2 y = e où y est une fonction numérique de la
3
variable réelle x, définie et dérivable sur ℝ.

1) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E0) : y’+ 2 y =0.


x
2) Dériver les 2 fonctions u et v définies par u(x)= et v(x) = e 2 x .
3
x 2 x
3) Soit h la fonction définie sur ℝ par h(x)= e . Vérifier si h est une solution de
3
l’équation différentielle (E).

Extraits de formulaire :
Dérivées et primitives

f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) ℝ α.tα–1 e αt (α ℂ) ℂ α. e αt


ln t 1/t

La notation porte sur la clarté, la précision et la qualité dans la rédaction.


tscpi1 Corrigé du devoir n°1

1 1
I 1) On écrit pour 0<x, r(x)= = – ( ) et R(x)= – ln x : R’(x)= r(x).
x x
Sur ]0, + ∞[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions x ↦ C e lnx = Cx où C est une
constante réelle.

2) Pour f solution de (E) sur ]0, +∞[ on écrit pour 0<x, f(x)= Cx où C est une constante réelle.
Alors f(1)= C×1=C et f(1)=4 pour C=4.
Finalement la fonction f cherchée est définie par f(x)= 4x pour 0< x.

1 3
II.1) On écrit pour 0 < x, H(x)= x – 3 ln x et ainsi : H’(x)= 1– 3 ( ) = 1– . On a bien :
x x
Pour 0<x, H’(x)=h(x) .

x 3 x 3 3
2) On écrit pour 0<x, r(x)=    1   h( x )
x x x x
R(x) = H(x) ; R’(x)=h(x)= r(x).
e-R(x) =e-H(x)= e-x+3 ln x=e-x e 3ln x = e-x x3

Sur ]0, +∞[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions x ↦ C e-x x3 où C est une constante
réelle.

3) Pour f solution de (E) sur ]0, +∞[ on écrit pour 0<x, f(x)= C e-x x3 où C est une constante
C
réelle. Alors f(1)= C  e -1 (1)3= et f(1)=1 pour C=e.
e

Finalement la fonction f cherchée est définie par f(x)= e e-x x3 pour 0< x.

III. 1) On écrit r(x)= 2/1 =2 et R(x)=2 x : R’(x)=r(x).


Les solutions de (E0) sont toutes les fonctions x ↦ Ce-2x où C est une constante réelle.

x 1
2) On doit remarquer que u(x)=  x et que -2x= (-2)x pour dire que :
3 3

x 2 x 1 x
3) À partir de l’égalité h(x)=  e , on obtient : h’(x)= × e-2 x + ×[-2e-2 x] soit
3 3 3
1 x 1 1
h’(x)= e 2 x  2 e 2 x , soit : h’(x)= e  2 x –2h(x) . Finalement h’(x)+2 h(x) = e  2 x pour tout
3 3 3 3
réel x.

On a bien prouvé que h est une solution de (E) sur ℝ.


Tscp 1 Devoir n°2

Partie A
4
On considère l’équation différentielle (E) : xy’ + y = dans laquelle y désigne une fonction
1  2x
inconnue de la variable réelle x, y’ sa fonction dérivée et x appartient à l’intervalle ]0,+[.

1) Déterminer la solution générale de l’équation différentielle (E0) : xy’ + y = 0.



Autrement dit k est la fonction numérique définie sur ]0,+ [ par k(x)=y(x)x ; k est en particulier
dérivable sur ]0, + [.
a) Calculer k’(x) en fonction de y’(x) et y(x) seulement.
b) Calculer la fonction k pour que y soit solution de (E).
c) Déterminer la solution générale de (E) sur ]0, +∞[.
4) Parmi les solutions de (E), préciser la solution y=f(x), vérifiant f(1)=0.

Partie B
1 –4x
Soit (E) l’équation différentielle y’+4 y = e où y est une fonction numérique de la variable réelle
5
x, définie et dérivable sur ℝ.
1) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E0) : y’+4 y =0.
x 1
2) Dériver les 2 fonctions u et v définies par u(x)=  ( ) x et v(x) = e –4x.
5 5
x –4x
3) Soit h la fonction définie sur ℝ par h(x)= e . Vérifier si h est une solution de (E).
5
1
4) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E) : y’+4 y = e–4x.
5
5) Trouver la solution f de (E) telle que f(0)= 2.

Extraits de formulaire
Dérivées et primitives

f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) ℝ α.tα–1 e αt (α ℂ) ℂ α. e αt


ln t
1/t

u'
Opérations (ln u ) '  ; (e u )'  u ' e u
u

La notation porte sur la clarté, la précision et la qualité dans la rédaction.


Tscp1 Corrigé du devoir n°2

Partie A Pour 0<x, 0<2x et 0<1<1+2x.

1) On écrit pour 0<x, r(x)=1/x et R(x)=lnx : R’(x)=r(x) et e-lnx=eln(1/x)=1/x.


Alors sur ]0,+[, toutes les solutions de (E0) sont toute les fonctions x↦c(1/x)=c/x où c est une
constante réelle.

H’ (x) = h(x) .

3) a) Dérivons ici la fonction k à partir du produit k(x)= y(x) × x :


Pour 0<x, k’(x) =y’(x)x + y(x)×1 soit xy’(x)+y(x)=k’(x) pour 0<x.
3) b) et c) Les propriétés {…} suivantes sont équivalentes :
{y est solution de (E) sur ]0,+[} ; {xy’(x) + y(x)= 4/(1+2x) pour 0<x} ; {k’(x)= h(x) pour 0<x} ;
{k est une des primitives sur ]0,+[ de la fonction h} ; {k(x)= H(x) +c = 2.ln(1+2x) +c pour 0<x} ;
2. ln(1  2 x)  c
{y(x)= pour 0<x} . c désigne ici une constante réelle .
x
2. ln(1  2 x)  c
Finalement sur ]0,+[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions x↦ où
x
c est une constante réelle.
2. ln(1  2 x)  c
4) Pour f solution de (E) sur ]0,+[, on écrit pour 0<x, f(x)= où c est une constante
x
réelle. Alors f(1)=(2ln3+c)/1=2ln3+c ; f(1)=0 pour c= -2ln2. Donc :
2. ln(1  2 x)  2 ln 3 2
La fonction f cherchée est définie par : f(x)=  (ln(1  2 x)  ln 3) soit :
x x
2 1  2x 2
f(x)= ln  ln(1 / 3  2 x / 3) pour 0<x.
x 3 x

Partie B
I. 1) On écrit r(x)= 4/1 = 4 et R(x)=4 x : R’(x)=r(x).
Les solutions de (E0) sont toutes les fonctions x ↦ Ce-4x où C est une constante réelle.
x 1 1
2) Avec u(x)=  ( ) x et v(x) = e –4x, on a u’(x)= et v’(x) = -4 e –4x
5 5 5
3) À partir de l’égalité h(x)=u(x)×v(x), on obtient h’(x)= u’(x)v(x) + u(x)v’(x).
x –4x
À partir de l’égalité h(x)= ×e on obtient : h’(x)=(1/5)e–4 x + (x/5)[-4e-4 x] soit
5
1 x 1
h’(x)= e 4 x  4 e 4 x , soit : h’(x)= e 4 x –4h(x) .
5 5 5
1 4 x
Finalement h’(x)+4 h(x) = e pour tout réel x.
5
On a bien prouvé que h est une solution de (E) sur ℝ.
4) (E0) étant l’équation homogène associée à (E), à la solution particulière h de (E) on ajoute toutes les
solutions de (E0) pour obtenir toutes les solutions de (E). Il s’agit de toutes les fonctions
x –4x
x↦ e + Ce-4x où C est une constante réelle.
5
x –4x
5) Pour f solution de (E), on écrit f(x)= e + Ce-4x où C est une constante réelle.
5
f(0) = 0×e0 + C×e0 = C×1 = C ; f(0) = 2 pour C= 2.
x –4x
Finalement f(x)= e + 2 e-4x .
5
Tscpi1 Devoir surveillé n°3

1ère partie (8 points)


dx
On considère l’équation différentielle (E) : +2x= 0,7+t où x est une fonction numérique
dt
dx
de la variable réelle t, définie et dérivable sur [0, +[, est la fonction dérivée de x.
dt
dx
1) Résoudre sur [0, +[ l’équation différentielle (E0) : +2x=0.
dt
2) Soit a et b 2 réels constants et φ la fonction numérique définie sur [0, +[ par l’égalité :
φ(t)=at+b..
a) Calculer en fonction de a, b et t, φ’(t)+2φ(t).
b) Calculer a et b pour que φ soit une solution particulière de (E) sur [0, +[.
3) Résoudre sur [0, +[, l’équation différentielle (E).
4) Déterminer la solution particulière f de (E) telle que : f(0)= 1.

2ème partie (8 points)


On considère la fonction numérique f définie par : f(t)= 0,5t +0,1+ 0,9e-2t pour 0 t.
 
(C) est la représentation graphique de f dans un repère orthonormé R=(O, i , j ) du plan où
l’unité de longueur vaut 5 cm.
1) Calculer la limite de f en +. Calculer la fonction dérivée de f.
2) Etudier soigneusement le signe de f ’(t) en fonction de t, donner le tableau de variation de f
sur [0, +[.
3) Trouver l’équation de (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0.
4) Prouver que (C) admet une asymptote (D) dont on déterminera une équation. Déterminer
la position de (C) par rapport à (D).
5) Tracer (T), (D) et (C).

3ème partie (4 points)


Remplir et rendre le document-réponse joint au sujet.

Extraits de formulaire :
Dérivées et primitives

f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) α.tα–1 e αt (α ℂ) α. e αt

Limites usuelles (à utiliser dans la 2ème partie) : lim et = 0 et lim et = +.


t   t  
Nom : Document-réponse à rendre
tscp1

(C) est le trigonométrique associé au repère ℛ = ( ) du plan, il est gradué de manière habituelle.
(D) est la droite d’équation x=1 ; elle est graduée.

(D)

(C)

(-1)

1°) Placer sur (C) les graduations 0, , 2, /2 et -/2.

2°) En n’utilisant que des constructions géométriques et en faisant apparaître les traits de construction,
placer sur les supports géométriques convenables, les positions des graduations =Arc cos (-0,8),
= Arc sin(-0,8) et = Arc tan (-0,8).

3°) Tracer la droite d’équation x=y. Quel rôle semble jouer cette droite pour les positions des
graduations  et  ?
Tscpi1 Corrigé du devoir surveillé n°3
1ère partie
1) On écrit pour 0 t, r(t)=2 et R(t)=2t : R’(t)=r(t). Ainsi sur [0, +[, les solutions de (E0)
sont toutes les fonctions t↦C.e-2t où C est une constante réelle.
2) a) Pour 0 t, φ’(t)=a et φ’(t)+2 φ(t) = a+ 2(at+b)= a+2b+2at .
2) b) Les propositions (…) suivantes sont équivalentes : (φ est solution de (E) sur [0, +[),
(φ’(t)+2 φ(t)= 0,7+t pour 0 t), (a+2b+2at= 0,7+ 1.t pour 0 t).
On est ramené à la recherche de a et b vérifiant un des systèmes d’égalités équivalents
suivants : { 2a=1 et a+2b= 0,7}, {a=0,5 et 0,5+2b=0,7}, {a=0,5 et 2b= 0,2},
{a=0,5 et b= 0,1}.
Désormais on écrit pour 0 t, φ(t)= 0,5t+0,1 : φ est une solution particulière de (E) sur
[0, +[.
3) A la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) sur I : Sur [0, +[, toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions
t↦ 0,5t+0,1+Ce-2t où C est une constante réelle.
4) f étant une solution particulière de (E), on écrit pour 0 t, f(t)=0,5t+0,1+Ce-2t avec C
constante réelle ; f(0)= 0,50+0,1+Ce0= 0,1+C et f(0)=1 pour C=1–0,1=0,9. Finalement :
f(t)=0,5t+0,1+0,9e-2t pour 0 t.

2ème partie
1) lim ex = 0 et lim -2t= - donnent lim e-2t=0 d’où lim 0,9e-2t=0.
x   t   t   t  
-2t
D’autre part lim (0,5t+0,1)=+ et f(t)= (0,5t+0,1)+0,9e d’où lim f(t)=+.
t   t  
-2t -2t
Pour 0 t, f’(t)=0,5+0+0,9-2e , soit f’(t) = 0,5 –1,8e . Ainsi f’(0)= 0,5–1,8= -1,3.
2) ∗ Les propositions suivantes (…), écrites pour 0 t, sont équivalentes :
( 0<f’(t)=0,5–1,8e-2t), (1,8.e-2t< 0,5), (e-2t<0,5/1,8 = 1/3,6), (e-2t < ln(1/3,6) ), ( -2t<-ln(3,6)),
(0,5ln(3,6)<t).
Pour la suite on note t₀ = 0,5. ln(3,6).
∗ On vient de vérifier qu’avec 0 t : 0< f’(t) pour t₀<t. De la même façon :
f’(t)< 0 pour t<t₀et f’(t)= 0 pour t=t₀.On peut donc donner le tableau suivant de variation de f
où le signe de f’(t) vient d’être justifié :
t 0 t₀ +
f’(t) -1,3 – 0 +
f(t) 1 f(t₀) +

3) f’(0)= -1,3 est le coefficient directeur de (T). (T) passe par le point de coordonnées 0 et
f(0)=1 : 1 est l’ordonnée à l’origine de (T).
De cette manière (T) a pour équation y= -1,3t+1.
4) L’écriture f(t)= (0,5t+0,1)+0,9e-2t ,valable pour 0 t, avec lim 0,9e-2t=0 prouve
t  

automatiquement que la droite (D) d’équation x= 0,5t+0,1 est asymptote à (C).


De plus 0< e-2t d’où 0< 0,9e-2t pour 0 t : C’est la preuve que (C) est au-dessus de (D).
5) Représentation graphique

(C)

f(t0)

(D)
(T)

t0

3ème partie

Voir page suivante : Les graduations de (C) sont portées en rouge.

Les positions des graduations et  semblent symétriques par rapport à la droite verte
d’équation y=x,
(D)

/2 1



(C)

(-0,8)
2

(-0,8)  (-0,8)

3/2 ( –(-1)
Tscp1 Devoir surveillé n°3
ère
1 partie
dx
On considère l’équation différentielle (E) : +2x= 0,7+t où x est une fonction numérique de
dt
dx
la variable réelle t, définie et dérivable sur [0, +[, est la fonction dérivée de x.
dt
dx
1) Résoudre sur [0, +[ l’équation différentielle (E0) : +2x=0.
dt
2) Soit φ la fonction numérique définie sur [0, +[ par l’égalité : φ(t)= 0,5t +0,1. Vérifier si
 est solution de l’équation différentielle (E) sur [ 0, +[.
3) Résoudre sur [0, +[, l’équation différentielle (E).
4) a) Déterminer la solution particulière f de (E) telle que : f(0)= 1.
1
b) Calculer l’intégrale I= 0 f (t ) dt
2ème partie
(S)

O i | X
G

Un solide (S) se trouve au repos sur une surface horizontale jusqu’à l’instant t=0. A partir de
l’instant t=0, on le soumet à une force horizontale constante et le solide (S) se déplace suivant
un mouvement rectiligne en étant soumis à une force de frottement proportionnelle à sa

vitesse. Le centre de gravité G de (S) se déplace sur l’axe (O, i ) (voir le schéma ci-dessus) et
on établit à partir de la relation fondamentale de la dynamique que la vitesse v du point G est
une fonction numérique définie et dérivable sur [0, +[, solution de l’équation différentielle
dV
(E) : 5 + 2V= 9.
dt
dV
1) Résoudre sur [0, +[ l’équation différentielle (F) : 5 + 2 V=0.
dt
2) Chercher une fonction constante, solution de (E) sur [0,+[.
3) Résoudre (E) sur [0,+[ .
4) Sachant v(0)=0 calculer v(t) pour 0 t.

5) Soit pour 0t, x(t) l’abscisse du point du point G sur l’axe (O, i ). x est une fonction définie
dx
et dérivable sur [0, +[ telle que (t)=v(t) pour 0 t.
dt
Sachant que lorsque t=0 le point G se trouve en O calculer, en fonction de t, x(t).

Extraits de formulaire :
Dérivées et primitives
f(t) f’(t) f(t) f’(t)

tα (αℝ) α.tα–1 e αt (α ℂ) α. e αt


tscp1 Corrigé du devoir surveillé n°3
1ère partie
1) On écrit pour 0 t, r(t)=2 et R(t)=2t : R’(t)=r(t). Ainsi sur [0, +[, les solutions de (E0)
sont toutes les fonctions t↦C.e-2t où C est une constante réelle.
2) On a pour 0≤ t, ’(t)= 0,5 et ’(t)+2t= 0,5 + 2(0,5t+0,1)=0,5+t +0,2. D’où :
’(t)+2t=0,7+t pour 0≤t.
On a prouvé que φ est une solution particulière de (E) sur [0, +[.
3) A la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) sur I : Sur [0, +[, toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions
t↦ 0,5t+0,1+Ce-2t où C est une constante réelle.
4) a) f étant une solution particulière de (E), on écrit pour 0 t, f(t)=0,5t+0,1+Ce-2t avec C
constante réelle ; f(0)= 0,50+0,1+Ce0= 0,1+C et f(0)=1 pour C=1–0,1=0,9. Finalement :
f(t)=0,5t+0,1+0,9e-2t pour 0 t.
b) On remarque que f(t) = 0,25 (2t) + 0,1 – 0,45 (-2e-2t) pour 0≤ t ; par définition des
intégrales I = [0,25 t 2 + 0,1t – 0,45 e-2t] 10 soit I = 0,25 + 0,1 – 0,45 e-2 – ( -0,45 e0) où e0 = 1.
Comme 0,45 +0,25 + 0,1 = 0,8 , il ne reste que : I = 0,8 – 0,45 e-2 .

2ème partie
1) On écrit pour 0 t, r(t)=2/5=0,4 et R(t)=0,4.t : R’(t)=r(t).
Les solutions sur [0, +[ de l’équation différentielle (F) sont toutes les fonctions
t↦ C.e-0,4.t avec C constante réelle.

2) Pour fonction constante sur [0 ; +[, on écrit avec k réel constant, pour 0≤ t, (t)=k et
’(t)= 0 : 5 ’(t) + 2(t) = 2k.
n’est solution de (E) sur [0 ; +[ que si 2k = 9 soit que si k = 4,5.

Pour la suite on écrit pour 0≤ t, (t) = 4,5 : est une solution particulière de (E) sur [0 ; +[.

3) À la solution particulière  de (E) , on ajoute toutes les solutions de (F) (l’équation


différentielle homogène associée à (E)) pour obtenir toutes les solutions de (E).

Finalement sur [0,+[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions t↦ 4,5+ C. e-0,4.t où C est
une constante réelle.
4) v étant une solution de l’équation : (E) on écrit pour 0 t, v(t)= 4,5 + C. e-0,4.t et
v(0)= 4,5 + C. e0= 4,5+ C ; v(0)= 0 pour C= -4,5.
Finalement : Pour 0 t, v(t)= 4,5 –4,5. e-0,4.t= 4,5.(1–e-0,4.t).
4,5
5) Pour 0 t, x’(t)=v(t)=4,5 + (-0,4 e-0,4t)=4,5+ 11,25(-0,4 e-0,4t ) d’où en passant aux
0,4
primitives : x(t)=4,5.t +11,25 e-0,4t+c pour 0 t, où c est une constante réelle. Alors
x(0)= 4,50+11,251+c= 11,25+c et x(0)=0 pour c= –11,25. Ainsi pour 0t,
x(t)= 4,5.t–11,25+11,25 e-0,4t.
tscp 1 Devoir surveillé n°5
La qualité de la rédaction où on justifie clairement et précisément les calculs intervient pour
une part importante dans l’appréciation des copies.

Une machine à compacter est constituée d’un bloc d’acier appelé marteau ; ce marteau se
déplace le long d’une tige placée verticalement.
L’étude physique montre que la vitesse v (exprimée en mètres par seconde) est une fonction
du temps t (exprimé en secondes), solution de l’équation différentielle (E) :
dy
+3 y = 9 +3 e-3t où y est une fonction de la variable réelle t avec 0 t.
dt
On admet que v(0)= 0.
Partie A
dy
1) Résoudre sur [0, +[, (E0) : +3 y = 0.
dt
2) Avec a et b réels constants, on écrit φ(t)= a +b t.e-3t pour 0 t.
a) Calculer ’(t) en fonction de a, b et t.
b) Calculer ’(t) + 3(t) en fonction de a, b et t.
c) Calculer a et b pour que soit une solution particulière de (E).
3) Résoudre (E).
4) En déduire la fonction v définie dans l’introduction.

Partie B
Pour la suite on admet que la fonction v est définie par v(t)=3+3(t–1).e-3t. On note C la
 
représentation graphique de v dans le repère (O, i , j ).
1) a) Trouver deux réels et tels que v(t) = 3 + ( 1/e3t) + (3t / e3t).
b) À partir des limites de référence calculer la limite de v en +∞.
2) Vérifier, en présentant les calculs, si v’(t)=3(4–3t)e-3t.
3) En déduire les variations de v. Pour quelle valeur t₀ de t, la vitesse v est elle
maximale ? Quelle est la valeur maximale prise par v ?

Partie C

T étant un réel positif ou nul, la distance parcourue par le marteau entre l’instant de départ
T
(t=0) et l’instant t=T est D = 0
v(t ) dt où v(t)=3–3(1–t)e-3t .
1) En faisant une intégration par parties calculer en fonction de T, l’intégrale
T
I=   3(1–t)e-3tdt.
0
2) En déduire l’expression de D en fonction de T.

Extraits de formulaire :
b b
Intégration par parties : 
a
u(t )v' (t )dt  [u(t )v(t )]ba   u' (t )v(t )dt
a
f(t) f’(t)
e αt
(α ℂ) α. e αt

Opération sur les dérivées : (uv)’ = u’v + uv’


tscp1 Corrigé du devoir surveillé n° 5
Partie A
1) On écrit pour 0 t, r(t)=3 et R(t)=3t : R’(t)=3. Alors sur [0, +[, les solutions de (E₀) sont
toutes les fonctions t↦Ce-3t où C est une constante réelle.
2) a) On tient compte que a et b sont des constantes et on dérive le produit t×e–3t .
Pour 0 t, φ’(t)=0+b(1.e-3t+t[-3e-3t]) d’où : ’(t) = -3 bt.e-3t+ be-3t
b) On a aussi pour 0≤ t, 3φ(t)= 3 bt.e-3t+ 3a
Par addition : φ’(t)+3φ(t)= 3a+be-3t pour 0 t .

c)  est une solution de (E) lorsque pour 0≤t, φ’(t)+3φ(t)= 9+ 3e-3t. C’est-à-dire est
solution de (E) lorsque a et b vérifient les systèmes d’égalités équivalents suivants : {3a=9 et
b=3},{a=3 et b=3}.
Pour la suite on écrit pour 0≤ t, (t)=3+3te-3t . est une solution particulière de (E) sur [0,
+[.
4) A la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) : Sur [0, +[, toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions
t↦3+3t.e-3t+C.e-3t où C est une constante réelle.
5) v étant une solution de (E) sur [0,+[, on a : Pour 0 t, v(t)= 3+3t.e-3t+C.e-3t où C est une
constante réelle, v(0)=3+Ce0= 3+C alors v(0)=0 pour C=-3. Finalement pour 0 t,
v(t)=3+3t.e-3t–3e-3t= 3+3(t–1).e-3t.

Partie B
1) a) Pour 0≤ t, v(t) = 3+ 3t e-3t –3 e-3t d’où v(t)= 3 –3 (1/e3t) + (3t/e3t) .
La question est résolue avec –3 et 

2) Pour 0 t, v(t) = 3 + 3(t–1}×e–3t d’où v’(t) = 0 + 3[1×e -3t + (t–1)×-3e-3t] = 3e -3t[1–3(t–1)] .


Cela donne : Pour 0 t, v’(t)=3e-3t(4–3t) et v’(0)= 3e04= 12.

3) Comme 0< e-3t, v’(t) est du signe de 4–3t ( qui s’annule et change de signe pour t= 4/3)et
on a le tableau de variation suivant :

t 0 4/3 + v(4/3)=3+3(4/3–1).e-4 = 3+3(1/3)e-4=3+e-4.


4–3t + 0 – D’après ce tableau la vitesse v est maximale
v’(t) 12 + 0 – pour t=4/3 et la valeur maximale prise par v
v(t) 0 v(4/3) 3 est v(4/3)= 3+e-4.

Partie C
1) On écrit : u(t)=1–t u’(t)=-1 où u et w sont dérivables et continues
-3t
w’(t)=-3e w(t)=e-3t u’(t)w(t)=-e-3t sur ℝ alors :

T 1 T
I=   3(1  t )e 3t dt= [(1–t).e-3t] T0    e-3t dt=[(1–t).e-3t] T0 
T

3 0
 3e-3t dt d’où :
0 0

I=(1–T).e-3T –1.e0 –[e-3t] T0 /3=e-3T–T.e-3T–e0–( e-3T–e0)/3=-Te-3T+(1–1/3)e-3T–e0(1–1/3) où e0=1


et 1–1/3=2/3 alors I=-Te-3T+2e-3T/3–2/3.
T
 1 dt=[t]
T
2) 0 =T–0=T et par linéarité du calcul des intégrales on obtient les égalités
0
suivantes:
T T T T T
3T+I=3  1 dt+   3 (1–t)e-2t dt=  3 dt+   3 (1–t)e-3tdt =  (3 –3(1–t)e-3t) dt = D, et
0 0 0 0 0
D=3T+I donne D= 3T–Te-2T+2e-2T/3–2/3.
tscpi 1 Devoir surveillé n°6
La qualité de la rédaction où on justifie clairement et précisément les calculs intervient pour une part
importante dans l’appréciation des copies.

Partie A
Au cours d’une réaction chimique, on assiste à la production d’un corps A.
La vitesse v de production du corps A est une fonction du temps t (exprimé en secondes), solution de
l’équation différentielle (E) :
dy dy
+4 y = 4 + e-4t où y est une fonction de la variable réelle t avec 0 t, est la fonction dérivée
dt dt
de y.
On admet que v(0)= 0.

a) Étude d’une fonction


Pour la suite on admet que la fonction v est définie par v(t)=1+(t–1).e-4t. On note C la représentation
 
graphique de v dans le repère (O, i , j ).
1) On a les deux limites de référence : lim (1/ex)=0= lim (x/ex) . Comme lim 4t = +, en
x   x   t  
4t 4t
faisant x=4t, on obtient lim [1/e ]=0= lim [4t/e ] .
t   t  
a) Montrer que l’on peut écrire v(t)= 1 +  (4t/e4t ) + ( 1/e4t ) où et  sont deux réels
constants que l’on calculera.
b) Que donne lim v(t) ? Qu’en déduit-on pour le tracé de C ?
t  
2) Vérifier, en présentant les calculs, si v’(t)= e-4t(5–4t).
3) En déduire les variations de v. Pour quelle valeur t₀ de t, la vitesse v est elle maximale ?
Quelle est la valeur maximale prise par v ?

b) Calcul d’intégrales
T étant un réel positif ou nul, la quantité de corps A produite entre l’instant de départ (t=0) et l’instant
T
t=T est D = 0
v(t ) dt où v(t)=1–(1–t)e-4t .
1) En faisant une intégration par parties calculer en fonction de T, l’intégrale
T
I= 
0
 4(1–t)e-4tdt.
2) En déduire l’expression de D en fonction de T.

Partie B
On écrit f(x) = cos (5x) . sin (2x)

Extraits de formulaire :
b b
 u(t )v' (t )dt  [u(t )v(t )]   u' (t )v(t )dt
b
Intégration par parties : a
a a

f(t) f’(t)
e αt (α ℂ) α. e αt ℂ
cos t – sin t
sin t cos t
tscpi1 Corrigé du devoir surveillé n° 6
Partie A
1
1)a) e-4t= 1/e4t alors pour 0 t, v(t)=1+ (t–1)/e4t=1+ t/e4t–1/e4t= 1+ (4t/e4t)–(1/e 4t) .
4
Autrement dit =1/4 et 
1
b) lim (1/e4t)=0= lim (4t/e4t) donne : lim v(t)= 1+ 0–0 soit lim v(t)=1 .
t   t   t   4 t  

C admet une asymptote horizontale d’équation y=1.


2) Pour 0 t, v’(t)= 0+1.e -4t+(t–1)[-4e-4t]= e-4t[1–4(t–1)] d’où v’(t)=(1–4t+4)e-4t soit :
Pour 0 t, v’(t)=e-4t(5–4t) et v’(0)= e05= 5.
3) Comme 0< e-4t, v’(t) est du signe de 5–4t et on a le tableau de variation suivant :

t 0 5/4 + v(5/4)=1+(5/4–1).e-5 = 1+(1/4)e-5=1+(1/4)e-5.


v’(t) 5 + 0 – D’après ce tableau la vitesse v est maximale
v(t) 0 v(5/4) 1 pour t= 5/4 et la valeur maximale prise par v
est v(5/4)= 1+(1/4)e-5.

b) Calcul d’intégrales
1) On écrit : u(t)=1–t u’(t)=-1 où u et w sont dérivables et continues
-4t
w’(t)=-4e w(t)=e-4t u’(t)w(t)=-e-4t sur ℝ alors :

T 1 T
I=   4(1  t )e 4t dt= [(1–t).e-4t] T0    e-4t dt=[(1–t).e-4t] T0 
T

0 0 4 0
 4e-4t dt d’où :

I=(1–T).e –1.e –[e ] 0 /4=e –T.e –e –( e –e )/4=-Te +(1–1/4)e-4T–e0(1–1/4) où e0=1


-4T 0 -4t T -4T -4T 0 -4T 0 -4T

et 1–1/4=3/4 alors I=-Te-4T+3e-4T/4–3/4.


T
 1 dt=[t]
T
2) 0 =T–0=T et par linéarité du calcul des intégrales on obtient les égalités
0
suivantes:
1 1 T
T+ I=  1 dt+   4(1–t)e-4t dt=  1 dt+   (1–t)e-3tdt =
T T T T

4 0 4 0 0 0 
0
(1 –(1–t)e-3t) dt = D, et
1
D=T+ I donne D= T–Te-4T/4+3e-4T/16–3/16 .
4

Partie B
tscpi 1 Devoir surveillé n°7
La qualité de la rédaction où on justifie clairement et précisément les calculs intervient pour une part
importante dans l’appréciation des copies.

Partie A
La vitesse v d’un solide A est une fonction v du temps t (exprimé en secondes) définie par
 
v(t)=2 +(3t–2).e–3t pour 0 ≤ t . On note C la représentation graphique de v dans le repère (O, i , j ).
1) On a les deux limites de référence : lim (1/ex)=0= lim (x/ex) . Comme lim 3t = +, en
x   x   t  
3t 3t
faisant x=3t, on obtient lim [1/e ]=0= lim [3t/e ] .
t   t  
a) Montrer que l’on peut écrire v(t)= 2 +  (3t/e3t ) + ( 1/e3t ) où et  sont deux réels
constants que l’on calculera.
b) Que donne lim v(t) ? Qu’en déduit-on pour le tracé de C ?
t  
2) Calculer en justifiant la fonction dérivée de v.
3) Étudier en fonction de t le signe de v’(t).
4) En déduire les variations de v. Pour quelle valeur t₀ de t, la vitesse v est elle maximale ?
Quelle est la valeur maximale prise par v ?
Partie B
On écrit f(x) = sin (7x) . cos (3x)

Partie C
1. Résoudre dans ℂ l'équation du second degré d'inconnue r suivante :
(Eℂ) r2+3r +3=0
2. En déduire la solution générale de l'équation différentielle du second ordre suivante :
d 2x dx
(E0) 2
3 + 3x = 0
dt dt
d 2x dx
On rappelle que 2
est la dérivée seconde de la fonction numérique x et que est la
dt dt
dérivée de cette fonction x.
3. Trouver la solution particulière x0 de (E0) telle que x0(0) = 2 et x0’(0) = –3.

Extraits de formulaire :
f(t) f ’(t)
e (α ℂ)
αt
α. e αt ℂ
cos t – sin t
sin t cos t

Equations Solution sur un intervalle I


ax”+bx’+cx=0 Si  0, f(t)= e  e r2t ...où r1 et r2 sont les racines de l’équation
r1t

équation caractéristique : caractéristique.


ar2+br+c=0 Si =0, f(t)=(t+)ert...où r est la racine double de l’équation
de discriminant  caractéristique.
Si  < 0, f(t)=[cos(t)+sin(t)]et ...où r1=iet r2=–i sont les
racines complexes conjuguées de l’équation caractéristique.
tscp1 Corrigé du devoir n°7

Partie A

La question est résolue avec = 1 et  = –2.

Le tableau de signe de v’(t) en fonction de t est donné à la question suivante en même temps que les
variations de v sur [0 ; +∞[.

4) v(1) = 2 + (3–2)×e–3 = 2+ e–3.


Comme e0 = 1, on obtient v(0) = 2 + (-2)×1= 0 et v’(0) = 9×1×1=9 ; en connaissant le signe de 1–t en
fonction de t, on obtient le tableau de variation suivant :
Attention v n’est définie que sur [0 ; +∞[ ! On indique les valeurs exactes obtenues !

t 0 1 +∞
v’(t) 9 + 0 –
v 2+ e–3
0 2

D’après ce tableau, la vitesse v est maximale pour t = 1et la valeur maximale prise par v est donnée par
v(1) = 2+ e–3.

Partie B
Partie C
2

1. = 32–4×1×3=9–12= -3 ; = i
2
3  (i 3 ) 2 . Les racines r et r sont données par :
1 2

3i 3 3 3i 3 3
r1=  1,5  i et r2=  1,5  i .
2 1 2 2 1 2

2. On a résolu l’équation caractéristique associée à l’équation différentielle (E0).


Il en résulte que toutes les solutions sur [0, +[ de (E0) sont toute les fonctions
3 3
t ↦e-1,5t(cos(t )+ µ sin(t )) où et µ sont 2 réels constants.
2 2

3. Pour x solution de (E) sur [0, + [, on peut écrire, avec et µ 2 réels constants, pour 0 t,

3 3
x(t)= e-1,5t(cos(t )+ µ sin(t ))
2 2
On dérive un produit !
3 3 3 3 3 3
x’(t)= –1,5e-1,5t(cos(t )+ µ sin(t )) + e-1,5t(- sin(t )+µ cos(t ))
2 2 2 2 2 2
e0=1=cos 0 et sin 0 = 0 donnent alors x(0)= 1(1+µ0)=  et

3 3 3
x’(0)= -1,51(1+µ0)+1(- 0 + µ 1)= -1,5 + µ
2 2 2
Les systèmes d’égalités suivant sont équivalents à x(0)=2 et x’(0)= -3 :

3 3 3
{ =2 et -1,5 + µ = -3}, {=2 et -1,52 + µ = -3}, {=2 et µ = 0}, {=2 et µ=0}.
2 2 2

Finalement on obtient avec =2 et µ=0 :

 3 
x0 (t) = 2e–1,5t cos  
 2 t  pour 0 t .
 
Nom : Prénom :
Problème
Annexe à rendre avec la copie On considère un système mécanique formé d’un plateau soutenu par un amortisseur. Il est
représenté par le schéma ci- contre de l’annexe.
On note z la cote du centre de gravité du plateau. On suppose que z est une fonction de la
variable réelle t, définie et deux fois dérivable sur un intervalle de ℝ, où t représente le
z G Plateau temps exprimé en seconde.
L’étude de ce système mécanique permet de considérer que la fonction z est solution de
l’équation différentielle (E) : 10z’’+9z’+ 2z=6.
Partie A
1°) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle 10z’’+9z’+ 2z =0 .
2°) Chercher une solution particulière constante de l’équation (E) et en déduire la
Amortisseurs solution générale de (E).
1 3°) Donner la solution g de (E) qui vérifie les conditions g(0)= 6 et g’(0)= –1,4 .
Partie B
On suppose pour la suite du problème que z(t)=f(t), où f est la fonction définie sur
0 l’intervalle [0 ; +[ par f(t)= 2e– 0,5t+ e–0,4t+3.
1°) Etudier les variations de f.
2°) Déterminer la limite de f(t) quand t tend vers +.
3°) Déduire des 2 questions précédentes l’évolution de la cote du point G en fonction du
z temps t.
 
4°) On note (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O, i , j ) du plan.
Justifier l’existence d’une asymptote à la courbe (C) quand t tend vers + ; en donner une
équation. Tracer cette asymptote sur le graphique de l’annexe.
Partie C
1°) Déterminer une primitive de la fonction h, définie pour tout t de l’intervalle [0, +[,
par h(t)= 2e–0,5t+ e–0,4t.
6

(C)
2°) a) Calculer  ( f (t )  3) dt .
0
b) Interpréter géométriquement ce résultat en utilisant le graphique de l’annexe.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------
Extrait de formulaire
Equations Solution sur un intervalle I
ax”+bx’+cx=0 Si  0, f(t)= e  e 2 ...où r1 et r2 sont les racines de
r1t rt
équation l’équation caractéristique.
caractéristique : Si =0, f(t)=(t+)ert...où r est la racine double de l’équation
2
ar +br+c=0 caractéristique.
de discriminant  Si  < 0, f(t)=[cos(t)+sin(t)]et ...où r =iet r =–i
1 2

t sont les racines complexes conjuguées de l’équation


caractéristique.
Corrigé du problème D’après les questions précédentes, on en tire le tableau de variation suivant :
Partie A t 0 +
1° On résout d’abord l’équation caractéristique d’inconnue r, 10r2 + 9r + 2 = 0. f(t) 6 3
9²–4×10×2=1= 1². Les racines r1 et r2 sont données par la cote du point G
9  1 8 4 9  1 10 1 En particulier 3<f(t) pour tout réel t positif ou nul.
r1 =     0,4 et r2 =     0,5 . Ce sont 2 réels 4°) lim f(t) = 3 . C’est la preuve que la droite (D) d’équation z =3 est asymptote à (C) au
2  10 2  10 10 2  10 2  10 2 t  
distincts.
voisinage de +.
Sur ℝ les solutions de l’équation différentielle (E0) : 10 z’’+ 9z’ + 2z = 0 sont toutes les
fonctions t ↦  e -0,4t +µ e-0,5t où et µ sont 2 réels constants. Partie C
(E0) est l’équation différentielle linéaire homogène associée à (E). 1°) Pour 0≤t, h(t)= -4[-0,5e-0,5t] –2,5[-0,4e-0,4t]. Soit alors pour 0≤ t, H(t)=-4 e-0,5t – 2,5 e-0,4t.
On a H’(t)=h(t) pour 0≤ t.
6 6
2°) ∗ Pour  fonction constante sur ℝ, on écrit, avec c réel constant : Pour tout réel t,
(t)=c, '(t)= 0 et ’’(t)=0 alors 10 ’’(t)+ 9’(t) +2 t)=2 c.
2°)a)  ( f (t )  3) dt  
0 0
h(t ) dt  H (6)  H (0) = -4e-3–2,5e-2,4 –[-4–2,5] d’où :

 n’est solution de (E) que dans le cas où 2c =6 soit c=3 . 6


 ( f (t )  3) dt  6,5–2,5e
-2,4
–4e-3. b) Cette intégrale donne l’aire de la surface hachurée
Désormais on écrit pour tout réel t, (t)= 3 et  est une solution particulière à (E). 0

∗ À la solution particulière  de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour obtenir limitée par la courbe (C), la droite (D) et les deux droites d’équation t=0 et t=6.
toutes les solutions de (E) :
Il s’agit de toutes les fonctions t ↦ 3 +  e -0,4t +µ e-0,5t où et µ sont 2 réels constants.
z
3°) g étant une solution de (E) , on écrit pour tout réel t,
g(t)= 3 +  e -0,4t +µ e-0,5t où et µ sont 2 réels constants, alors
g’(t)= 0– 0,4e -0,4t –0,5 µe-0,5t
Comme e0=1, on obtient : g(0)=3+ µ et g’(0)= –0,4 –0,5µ et les systèmes d’égalités
suivants sont équivalents à g(0)= 6 et g’(0)= -1,4 :
{µ =3 et –0,4 –0,5µ = -1,4}, avec l’opération sur les lignes L1 + 2L2 → L2 :
{µ =3 et 0,2 =0,2}, { µ =3 et  =1}, {=1 et 1+ µ=3}, {=1 et µ= 2}.
Finalement la fonction g cherchée est définie par : g(t)= 3 + e -0,4t + 2 e-0,5t.

Partie B
1°) Pour 0≤ t, f’(t)= -0,4e-0,4t +2×-0,5e-0,5t = -0,4e-0,4t – e-0,5t.
On a pour 0≤ t, 0<e- 0,4t et 0<e-0,5t d’où-0,4e-0,4t<0 et -e-0,5t<0 alors -0,4e-0,4t – e-0,5t <0 soit :
f’(t)<0 .
d’où f est strictement décroissante sur [0, +[. (D)

2°) On a :
lim e u  0 et lim (-0,5t )   et lim (0,4t )    d' où lim e  0,5t  0  lim e 0, 4t
u  t  t  t  t 
d’ où lim f (t )  2×0+0+3=3 .
t 
t
3°) Pour tout réel t positif ou nul f(t) donne la cote du point G à l’instant t ; de plus f(t)=g(t)
où g est la fonction trouvée à la partie A.On a aussi f(0)=g(0)=6 et f’(0)= g’(0)= -1,4.  
L’unité des aires est celle du carré construit à partir du le repère (O, i , j ) .

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