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Encaissements
: à 60 jours
: à 90 jours
: à 60 jours
: à 90 jours
Décaissements
Prévus (5)
(1) => Attention quand vous disposez d'un bilan la trésorerie "nette" est égale aux disponibilités (donc à l'actif)
moins les C.B et S.C.B qui correspondent à du découvert (donc au passif).
(2) => Sur ces lignes on doit reproduire ce qui apparaît dans le budget des encaissements du budget de trésorerie
avant l'équilibrage.
(3) => Sur ces lignes on retirera les effets que l'on peut escompter du mois où ils arrivent à échéance.
(4) => Sur cette ligne on inscrira le montant net de la remise (le mois où l'on a escompté les effets).
=> Valeur nominale – Intérêts et diverses commissions éventuellement.
(5) => Sur cette ligne on doit reproduire ce qui apparaît dans le budget des décaissements du budget de trésorerie
avant l'équilibrage.
(6) => Sur cette ligne on inscrira les frais sur découverts (ou sur facilités de caisse) les mois où ils sont retirés sur le
compte en banque !
(7) => La trésorerie de début février est bien égale à celle de fin janvier !
- 50 % comptant
- 30 % à 30 jours
- 20 % à 60 jours
Renseignements complémentaires.
Si un déficit de trésorerie apparaît à la fin d'un mois, l'entreprise choisira l'escompte en priorité puis le
découvert.
Le taux d'escompte est de 10 % et celui du découvert de 15 % (ne pas tenir compte de la commission de
plus fort découvert).
Question.
Équilibrer la trésorerie sur les six premiers mois de l'année N en respectant les modalités fournies ci-
dessus (Par hypothèse de travail, vous n'escompterez pas les effets à échéance postérieure au 30 juin).
Remarques préalables
Dans ce cas de figure le budget des ventes sera présenté légèrement différemment que dans le chapitre 1 de ce
module !
Lorsqu'il faut équilibrer les déficits de trésorerie avec l'escompte d'effets, il est donc nécessaire d'identifier les
différents effets en fonction de leur date d'échéance => Ceux dont l'échéance est à 30 jours et ceux dont l'échéance
est à 60 jours par exemple !
Bien entendu, le principe général reste exactement le même que pour un budget de trésorerie "classique". Il suffit
simplement de rajouter des lignes permettant d'identifier les effets.
Tout ce qui n'est pas réglé comptant est supposé l'être par effet, à la date d'échéance !
Février 200 000 39 200 239 200 - 119 600 71 760 47 840 - - -
Mars 220 000 43 120 263 120 - - 131 560 78 936 52 624 - -
Avril 250 000 49 000 299 000 - - - 149 500 89 700 59 800 -
Mai 280 000 54 880 334 880 - - - - 167 440 100 464 66 976
Total 1 260 000 246 960 1 506 960 89 700 173 420 239 200 276 276 309 764 255 944 162 656
Règlement comptant 89 700 119 600 131 560 149 500 167 440 95 680
Règlement par effets - 53 820 (a) 107 640 (c) 126 776 142 324 160 264
(b) => Sur les 53 820 € d'effets à recevoir fin février, la totalité est à 30 jours.
=> Ils sont donc escomptables en tout ou partie à fin janvier si nous en avions besoin.
=> Durée d'escompte de ces effets (s'ils sont escomptés fin janvier) => 30 jours !
(c) => En mars il n'y a que 107 640 € d'effets à recevoir (71 760 + 35 880)
(d) => Sur les 107 640 € d'effets à recevoir fin mars, 71 760 € sont à 30 jours.
=> Ils sont donc escomptables en tout ou partie à fin février si nous en avions besoin.
=> Durée d'escompte de ces effets (s'ils sont escomptés fin février) = 30 jours !
(e) => Sur les 107 640 € d'effets à recevoir en mars, 35 880 € sont à 60 jours.
Remarque.
Dans ce cas pratique, nous avons simplifié le problème !
En effet l'énoncé nous donne directement le montant des décaissements prévisionnels mensuels. Or bien entendu, il se
pourrait que l'énoncé soit plus long.
Vous pourriez avoir à élaborer entièrement le budget des décaissements (exactement comme dans le chapitre 1 de ce
module => Sous-budget des achats, des salaires, de T.V.A...).
Solde début de mois (A) 52 000 - 37 700 - 72 683 - 248 843 - 192 207 - 162 443
Encaissements (B) 89 700 173 420 239 200 276 276 309 764 255 944
Disponible (C) = A + B 141 700 135 720 166 517 27 793 117 557 93 501
Décaissements (D) 179 400 208 403 415 000 220 000 280 000 175 000
Solde fin de mois (D) = C – D - 37 700 - 72 683 - 248 843 - 192 207 - 162 443 - 81 499
Bien voir que cette étape sert uniquement à mettre en évidence les fins de mois où la trésorerie sera
éventuellement en déficit.
Toutes ces informations sont issues de la synthèse du budget de trésorerie avant équilibrage !
Les autres cellules ne peuvent pas être "remplies" lors de cette étape.
Il vient :
: à 90 jours - - - - - -
- Effets escomptés
: à 30 jours
: à 60 jours
: à 90 jours
+ Agios/ découvert
Ensuite se poser la question suivante : Existe-t-il des effets que je pourrai escompter fin janvier ?
Pourquoi ?
Tout simplement car ils sont à 30 jours fin mars => Fin janvier nous ne les avons pas encore dans notre portefeuille
d'effets par définition !
Étant en déficit de – 37 700 €, nous allons escompter en priorité les effets dont l'échéance est la plus proche (pour
diminuer le coût de l'escompte).
Il est inutile d'escompter les 53 820 € d'effets car nous ne sommes en déficit que de 37 700 €.
Donc nous allons escompter 40 000 € d'effets car l'énoncé précise que nous ne pouvons escompter
que par tranches de 10 000 €.
Attention.
Ceci n'est qu'un test !
Donc inutile d'escompter plus de 40 000 € puisque la remise nette est supérieure à 37 700 €.
Bien voir que dans ce cas, nous avons "couvert" en totalité le déficit de trésorerie du mois de janvier
=> Pas de frais sur découvert proprement dit supplémentaire !
Nous pouvons maintenant revenir au tableau de la 3ème étape et le compléter avec la solution que nous
avons retenue pour le mois de janvier.
Il vient :
- Effets escomptés
: à 30 jours - 40 000
: à 60 jours
Attention.
Bien voir qu'à partir du mois de février nous n'utilisons plus la synthèse du budget de trésorerie avant équilibrage (cf
2ème étape) !
=> Des modifications ont été apportées en janvier et nous devons en tenir compte pour les mois suivants !
=> Existe-t-il des effets que nous pourrions escompter fin février ?
=> 71 760 € d'effets qui arrivent à échéance fin mars (donc 30 jours d'escompte à fin février)
=> 35 880 € d'effets qui arrivent à échéance fin mars (donc 30 jours d'escompte à fin février)
=> Rappelons qu'il s'agit d'effets à 60 jours
=> Donc on en dispose depuis fin janvier, mais fin janvier on ne les a pas utilisés !
=> 47 840 € d'effets qui arrivent à échéance fin avril (donc 60 jours d'escompte à fin février) !
Étant en déficit de – 73 016 €, nous allons escompter en priorité les effets dont l'échéance est la plus
proche (pour diminuer le coût de l'escompte).
Conséquence.
Nous allons escompter 70 000 € d'effets (sur les 71 760) + 10 000 € d'effets (sur les 35 880)
Remarque.
Nous pouvons faire la somme des deux types d'effets à escompter car à fin février ils sont tous les deux à 30 jours.
Bien voir que dans ce cas, nous avons "couvert" en totalité le déficit de trésorerie du mois de février
=> Pas de frais sur découvert supplémentaire !
Nous pouvons maintenant revenir au tableau précédent et procéder aux changements que nous venons
de décider
Encaissements
Prévus au comptant 89 700 119 600 131 560 149 500 167 440 95 680
- Effets escomptés
: à 30 jours - 40 000 - 70 000
- 10 000
: à 60 jours
+ Agios/ découvert - -
=> 6 317 + 131 560 + 71 760 + 35 880 – 70 000 – 10 000 – 415 000 = - 249 483 €
=> Existe-t-il des effets que nous pourrions escompter fin mars ?
47 840 € d'effets qui arrivent à échéance fin avril (donc 30 jours d'escompte à fin mars)
=> Rappelons qu'il s'agit d'effets à 60 jours
=> Donc on en dispose depuis fin février, mais fin février on ne les a pas utilisés !
52 624 € d'effets qui arrivent à échéance fin mai (donc 60 jours d'escompte à fin mars) !
Étant en déficit de – 249 483 €, nous allons escompter en priorité les effets dont l'échéance est la plus
proche (pour diminuer le coût de l'escompte).
Conséquence.
Nous allons escompter :
=> 70 000 d'effets (sur les 78 936) + 40 000 d'effets (sur les 47 840) + 50 000 (sur les 52 624)
Remise nette = [110 000 – (110 000 * 0,10 * 30/360)] + [50 000 – (50 000 * 0,10 * 60/360)]
Remise nette = (110 000 – 917) + (50 000 – 833) = 158 250 €
=> Nous aurons encore un déficit (découvert) dont nous devrons supporter le coût.
=> Montant du découvert après escompte = 249 483 – 158 250 = 91 233 €
ATTENTION.
Dans cet exemple, l'énoncé dit que les agios sur découvert sont prélevés à la fin de chaque mois !
Dans la réalité pour connaître exactement le montant des agios sur découvert d'un mois, la banque utilise une échelle
d'intérêts (cf chapitre 4 – Section 4).
Pour cela il nous faudrait connaître exactement le montant de la trésorerie jour après jour.
Conséquence.
Nous allons être dans l'obligation de simplifier les calculs.
- La 1ère consiste à considérer que le découvert apparaissant en fin de mois est resté le même tout au long du
mois (Bien entendu ceci est purement théorique) !
Le problème c'est que les énoncés sont rarement précis quant à la méthode à utiliser. Si c'est le cas => Donner les
deux possibilités et choisissez la plus rapide à mettre en œuvre !
Il vient :
Remarque.
Bien voir qu'il s'agit ici d'une simplification.
En réalité il n'y a pas eu de découvert de 91 233 € pendant 30 jours puisque, début mars, la trésorerie était de
+ 6 317 €.
Nous pouvons maintenant revenir au tableau précédent et procéder aux changements que nous venons
de décider
- Effets escomptés
: à 30 jours - 40 000 - 70 000 - 70 000
- 10 000 - 40 000
: à 60 jours - 50 000
Décaissements
Prévus 179 400 208 403 415 000 220 000 280 000 175 000
=> - 92 373 + 149 500 + 78 936 + 47 840 – 70 000 – 40 000 – 220 000 = - 146 097 €
=> Existe-t-il des effets que nous pourrions escompter fin avril ?
59 800 € d'effets qui arrivent à échéance fin juin (donc 60 jours d'escompte à fin avril) !
Bien voir que les 52 264 € d'effets qui arrivent à échéance fin mai ne peuvent plus être escomptés car ils
l'ont déjà été fin mars !
Conséquence.
Nous allons escompter => 80 000 € d'effets (sur les 89 700) + 50 000 € (sur les 59 800)
Remise nette = [80 000 – (80 000 * 0,10 * 30/360)] + [50 000 – (50 000 * 0,10 * 60/360)]
Bien voir que dans ce cas, nous n'avons pas "couvert" en totalité le déficit de trésorerie du mois d'avril
avant escompte qui est de – 146 097 €
- Effets escomptés
: à 30 jours - 40 000 - 70 000 - 70 000 - 80 000
- 10 000 - 40 000
: à 60 jours - 50 000 - 50 000
Total encaissements (B) 129 367 212 753 317 450 294 776
Décaissements
Prévus 179 400 208 403 415 000 220 000 280 000 175 000
Total décaissements (C) 179 400 208 403 416 140 222 220
=> - 17 817 + 167 440 + 89 700 + 52 624 – 80 000 – 50 000 – 280 000 = - 118 053 €
=> Existe-t-il des effets que nous pourrions escompter fin mai ?
- 100 464 € d'effets qui arrivent à échéance fin juin (donc 30 jours d'escompte à fin mai)
Bien voir que les 59 800 € d'effets qui arrivent à échéance fin juin ne peuvent plus être escomptés car ils
l'ont déjà été fin avril !
Conséquence.
Nous allons escompter => 100 000 € d'effets (sur les 100 464 €)
Bien voir que dans ce cas, nous n'avons pas "couvert" en totalité le déficit de trésorerie du mois de mai
avant escompte qui est de – 118 053 €
Il vient :
Solde début de mois (A) 52 000 1 967 6 317 - 92 373 - 17 817 - 19 122
Encaissements
Prévus au comptant 89 700 119 600 131 560 149 500 167 440 95 680
- Effets escomptés
: à 30 jours - 40 000 - 70 000 - 70 000 - 80 000 - 100 000
- 10 000 - 40 000
: à 60 jours - 50 000 - 50 000
+ Remise nette d'effets + 39 667 + 79 333 + 158 250 + 128 500 + 99 167
Total encaissements (B) 129 367 212 753 317 450 294 776 278 931
Décaissements
Prévus 179 400 208 403 415 000 220 000 280 000 175 000
Total décaissements (C) 179 400 208 403 416 140 222 220 280 236
=> - 19 122 + 95 680 + 100 464 + 59 800 – 100 000 – 50 000 – 175 000 = - 88 178 €
=> Existe-t-il des effets que nous pourrions escompter fin juin ?
Attention.
L'énoncé précise de na pas tenir compte des effets à échéance postérieure à fin juin => Donc nous allons simplement
tenir compte du découvert !
Il vient :
Solde début de mois (A) 52 000 1 967 6 317 - 92 373 - 17 817 - 19 122
Encaissements
Prévus au comptant 89 700 119 600 131 560 149 500 167 440 95 680
- Effets escomptés
: à 30 jours - 40 000 - 70 000 - 70 000 - 80 000 - 100 000
- 10 000 - 40 000
: à 60 jours - 50 000 - 50 000
+ Remise nette d'effets + 39 667 + 79 333 + 158 250 + 128 500 + 99 167 -
Total encaissements (B) 129 367 212 753 317 450 294 776 278 931 105 944
Décaissements
Prévus 179 400 208 403 415 000 220 000 280 000 175 000
Total décaissements (C) 179 400 208 403 416 140 222 220 280 236 176 102
Remarque.
Il existe un moyen pour vérifier si nous avons été cohérents.
La trésorerie de fin juin, après avoir utilisé toutes les possibilités d'escompte et après avoir intégré le coût du
découvert est de => – 89 280 €.
Or ce montant doit être égal à la trésorerie de fin juin hors équilibrage (cf synthèse du budget de trésorerie) – Frais
d'escompte sur les 6 mois – Agios sur découvert sur les 6 mois.
Vérification.
=> - 89 280 = - 81 499 – 1 102 – 236 – 220 – 1 140 – 833 – 1 500 – 1 750 – 667 – 333
D'autre part bien voir que si nous n'avions pas escompté certains effets, le coût pour l'entreprise aurait
été encore plus élevé.
=> - 81 499 – [(37 700 + 72 683 + 248 483 + 192 207 + 162 443 + 81 499) * 0,15 * 30/360]
Soit
Contrôle de gestion
Le plan de trésorerie - Principe - Application N° 1 2
Application N° 1 9
Application N° 1.................................................................................10
Le plan de trésorerie - Principe - Application N° 1 3
trésorerie
plan de trésorerie
Exemple 1
• Si un déficit de trésorerie apparaît l'entreprise le comblera en utilisant en priorité
l'escompte PUIS le découvert => Ici pas d'ambiguïté.
On équilibrera le déficit en escomptant au maximum les effets à disposition de l'entreprise.
Si la remise nette d'effets n'est pas suffisante, on utilisera le découvert dont les agios
seront retirés sur le compte de l'entreprise à une date précisée obligatoirement dans
l'énoncé (fin de mois suivant l'apparition du déficit ou fin de trimestre..).
Exemple 2
• Si un déficit de trésorerie apparaît l'entreprise le comblera en utilisant le
découvert uniquement=> Ici pas d'ambiguïté.
Toutefois bien voir que cette solution peut être demandée par l'énoncé alors que
l'entreprise possède des effets qu'elle pourrait éventuellement escompter => Il faut
respecter l'énoncé.
Exemple 3
• Si un déficit de trésorerie apparaît l'entreprise le comblera en utilisant en 1er le
versement par les actionnaires de liquidités en comptes courants (dans la
limite de 500 000 € par exemple), puis l'escompte puis le découvert => Ceci
revient à peu près au 1er exemple ci-dessus.
Exemple 4
• Si un déficit de trésorerie apparaît l'entreprise le comblera en choisissant la
solution la plus économique entre l'escompte et le découvert => Ici c'est le cas
le plus long à résoudre car il suppose de tester plusieurs cas de figure !
Le plan de trésorerie - Principe - Application N° 1 7
trésorerie
Le plan de trésorerie - Principe - Application N° 1 9
Application N° 1
Le plan de trésorerie - Principe - Application N° 1 10
Application N° 1
Le plan de trésorerie - Principe - Application N° 1 11
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