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Module d’Hydrobromatologie, Dr

Introduction a l’hydrologie et à l’hydrogéologie

Introduction :

Définition de l’hydrologie :

L’hydrologie est la science de la terre qui s’intéresse au cycle de l’eau, c.-à-d. aux échanges entre
l’atmosphère , la surface terrestre et son sous –sol . au titre des échanges entre l’atmosphère et la surface
terrestre, l’hydrologie s’intéresse aux précipitations (pluie et neige) , à la transpiration des végétaux et à
l’évaporation directe de la couche terrestre superficielle.
L’hydrologie est une science multidisciplinaire qui emprunte beaucoup d’éléments aux autres domaines
pour son interprétation ou son usage tel que : la météorologie, l’hydrologie de surface et l’hydrogéologie.
-la météorologie ou climatologie occupe la première place dans l’étude du cycle de l’eau. C’est l’étude de
la variation des paramètres atmosphériques tels que la température, la pression, les vents, la nébulosité,
les précipitations … et surtout la prévision de cette variation.
-hydrologie de surface : s’intéresse aux écoulements dans le réseau hydrologique. En d’autres termes c’est
l’étude du ruissellement, les phénomènes d’érosion et les inondations …..
- l’hydrogéologie ou hydrologie souterraine porte les ressources du sous-sol, leur captage, leurs
protections et leurs renouvellements.

Objectifs de l’hydrologie médicale :

Elle se consacre principalement aux problèmes d’hygiène liés à l’utilisation de l’eau , en d’autres termes au
retentissement des eaux non potables sur la santé des êtres vivants que ce soit dans un contexte
biologique (microbiologie ou parasitologie ) par la recherche des germes a propagation hydrique MTH ,
ainsi qu’un contexte toxicologique vu la capacité de l’eau a transporter des éléments nocifs tel que : le Pb ,
les hydrocarbures ; ainsi qu’aux propriétés thérapeutiques des eaux thermales et minérales .

1- Eau dans la nature :


-omniprésente et indispensable au maintien de la vie , l’eau est l’un des composés chimiques les plus
essentiels de notre planète. L’absence d’eau entraine l’absence de toute vie.
-l’eau recouvre les ¾ de la surface de notre planète.
-elle représente en moyenne 60% du poids du corps humain avec 1/3 pour le compartiment extra
cellulaire et 2/3 pour le compartiment intra cellulaire.

1-1 répartition de l’eau à la surface :


L’eau à la surface du globe, sous ses 3 états liquide, solide et gazeux, a un volume considéré comme
fini d’environ 1.5 x 10 ^9 Km3 réparti en grandes masses très inégales :
*97.5% d’eau est salée
* 2.5% est douce dont : 1% est à la surface
21% dans les nappes
78% dans le glacier

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2- Les différents types d’eau :
2.1- Eaux atmosphériques :
-Proviennent des eaux de pluies
-elles contiennent :
-Des gaz dissous : N2 :16.3 mg/l, O2 = 9.15 mg/l, CO2 = 2.8 mg/l
-Des dérivés azotées (acides nitrique, nitreux et ammoniaques) : 1à3 mg/l
-Des polluants divers : gazeux, minéraux, radioactifs et organiques.
2.2- eaux superficielles :
Elles peuvent être alimentées par les eaux de pluies et les nappes souterraines. Elles forment alors
des ruisseaux, rivières, fleuves et glaciers.
Elles peuvent aussi être des réserves d’eaux superficielles reposants sur des formations étanches.
Elles forment alors étangs, lacs, barrages …
2.3- Eaux souterraines :
Elles proviennent des eaux superficielles qui ont percolé dans le sous-sol. Cette percolation qui va
dépendre de la perméabilité du terrain.

PERCOLATION :
Définition : Désigne l’écoulement plutôt vertical de l’eau dans le sol (milieu poreux non saturé) en
direction de la nappe phréatique, sous la seule influence de la gravité. Ce processus suit l’infiltration
et conditionne directement l’alimentation en eau des nappes souterraines.
3- CYCLE DE L’EAU :
Le cycle de l’eau ou cycle hydrologique ; régularité continue dans la nature par laquelle l’eau, en
changeant d’état, se déplace au dessus, à la surface et en dessous de la surface de la terre .En
d’autres termes c’est la façon dont l’eau, sous toutes ses formes, circule dans l’hydrosphère. Il
fournit l’eau nécessaire à l’assimilation du carbone et joue un rôle important dans l’apport et le
transport des substances nutritives. Par ailleurs, le cycle hydrologique par son lien avec le cycle
atmosphérique global contribue à maintenir des conditions de températures modérées et bénéfiques
à la surface de la terre.
Encore appelé « « le cycle hydrologique » » c’est un concept qui englobe les phénomènes du
mouvement et du renouvellement des eaux sur la terre.

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1- L’évaporation :
Elle est du a l’action de l’énergie solaire.
Ce phénomène a lieu surtout dans les mers, les océans à cause de leur grande surface, mais aussi
les lacs, les marécages …. Qui participent aussi à l’émission de la vapeur d’eau dans l’atmosphère.
L’évapotranspiration englobe l’évaporation et la transpiration des plantes.
2- La condensation :

La vapeur d’eau provenant de l’évaporation et de l’évapotranspiration s’élève dans es airs .soit elle
subsiste à l’état gazeux soit selon la température, la pression et le degré de saturation de l’air tend à
subir une condensation.

Elle se condense en particules très fines sous forme de brouillard ou en minuscules cristaux
constituants les nuages lesquels restent en suspension dans l’air

3- Les précipitations :
Sont dénommées précipitations toutes les eaux météoriques qui tombent sur la surface de la
terre, tant sous forme liquide (bruine, pluie, averse) que sous forme solide (neige, grésil, grêle) et
les précipitations déposées ou occultes (rosée, givre) elles sont provoquées par un changement
de température et de pression.
*Devenir des précipitations :
-1/4 ruisselle à la surface du sol sans y pénétrer
-50% s’évapore immédiatement
-1/4 pénètre dans le sol grâce aux vides qui s’y trouvent.

4- Notion d’hydrologie :

Les eaux en provenance des océans par vaporisation, puis condensation qui ne se sont pas ré-évaporées et
qui ne sont pas retournées à la mer par ruissellement, s’infiltrent dans le sol et le sous sol et s’y
accumulent. Ce sont celles qui offrent le plus d’importance en hydrogéologie car ce sont elles qui sont
effectivement utilisées par l’homme pour divers usages ; pour consommation, l’industrie, l’arrosage des
terres ….

A / Structure interne de la terre :

- La planète terre est constituée d’une couche gazeuse ou atmosphère suivie d’une enveloppe
liquide ou hydrosphère puis d’une couche solide ou lithosphère, elle comprend :
- L’écorce terrestre proprement dite nommée « SIAL » (silicium et aluminium)
- Une couche visqueuse ou pyrosphère ou SIMA (silicium et magnésium) dans laquelle s’alimentent
les volcans
- Le noyau central solide et élastique ou barysphère ou NIFE (fer et nickel), c’est dans cette zone que
d’une part se forment toutes sortes de substances (l’eau, H2, CO2 …)

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B / Définition du sol :

- Le sol représente la couche superficielle, de la croute terrestre, résultant de la transformation de la


roche mère enrichie par des apports organiques .on différencie le sol de a croute terrestre par la
présence de vie, car au niveau du sol on peut trouver des micro-organismes représentant la matière
organique vivante.
a) Composition du sol :
- Elle conditionne la fertilité du sol, elle exerce une influence considérable non seulement sur la
pénétration de l’eau dans le sol et le sous sol et aussi sur la qualité des eaux sous jacentes.

C / Propriétés du sol :

- La nature et la composition du sol (qui conditionnent sa fertilité) exècrent une influence sur la
pénétration de l’eau d’une part et sur la qualité des eaux souterraines d’autres part.
- Les sols, dont la structure colloïde sont liée à la présence de substance minérales telles que les
argiles et de composants organiques, sont le siège d’une série de transformation physicochimiques
telles que :
 Les réactions d’oxydation et de réduction des substances organiques, des sels de fer et de
manganèse.
 Les réactions biochimiques des protides, des glucides et des lipides provenant des animaux et
végétaux et conduisent à la formation de l’humus.

D / Pénétration de l’eau dans le sol :

1- Condition de pénétration :
₋ Pour que l’eau pénètre dans le sol il faut que le terrain rencontré ne soit pas imperméable par
conséquent il sera possible de suivre le mouvement de l’eau dans le sous sol où plusieurs phénomènes
physiques et mécaniques interviennent.
₋ La perméabilité est donc la propriété que possède une couche de terrain de laisser passer l’eau .cette
perméabilité sera d’autant plus grande que la totalité des espaces lacunaires et des cavités d’un terrain
sera plus considérable.
₋ Une partie de cette eau va être adsorbée par les grains à leurs surface et va mouiller la roche par
capillarité cette eau est appelée « eau d’imbibition ou eau de rétention spécifique » qu’on ne peut pas
enlever par drainage.
2- Perméabilité en grand et en petit :
a- Perméabilité en petit :
₋ C’est la perméabilité que possèdent certaines roches, telles que les sables, de laisser passer l’eau à
travers de multiples petits canicules où l’écoulement se fait lentement et régulièrement.
₋ La principale propriété que possède un terrain perméable en petit c’est le fort pouvoir filtrant c’est –à-
dire la possibilité de retenir les plus petites particules solides existant en suspension dans l’eau.
₋ Ces particules pouvant être constituées soit par des petits grains de diverses roches, soit par des débris
végétaux et qui sont entrainées lors du ruissèlement superficiel.
b- Perméabilité en grand :
₋ Contrairement à la perméabilité en petit ou l’eau traverse de multiples petits canicules, la perméabilité
en grand sera une perméabilité ou l’eau traversera des terrains constitués par des roches présentant de
larges fissures.
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₋ La circulation souterraine de l’eau sera très intense et son cheminement se fera d’une façon
désordonnée. Ce qui explique l’absence du pouvoir filtrant des terrains perméables en grand du fait que
le système par capillarité soit relativement peu sensible.
₋ Les roches perméables en grand sont : Roches épuratives (granites) Roches sédimentaires (calcaire).
₋ Dans les terrains perméables en grand, les fissurations seront d’autant plus grandes que l’écoulement
des eaux sera beaucoup plus intense. En outre l’absence du pouvoir filtrant conduit a une eau de
mauvaise qualité.

E / Phénomènes modifiants la composition de l’eau :

₋ C’est au cours de son séjour dans les couches plus au moins profondes que l’eau exerce son pouvoir
dissolvant et se dé-neutralise.
₋ Il faut noter que l’eau provenant de la surface renferme de l’O2 et du CO2.
₋ Plusieurs phénomènes se manifestent :
a- Action de l’anhydride carbonique CO2 :
₋ Le phénomène le plus marquant du chimisme carbonique des eaux sous terraines est l’action
solubilisant du CO2 entrainée par les précipitations
₋ Ce phénomène a lieu sur les roches calco-magnésiennes : le carbonate de calcium et le carbonate de
magnésium insolubles dans l’eau seront par la suite solubilisés
CO2 + CaCO3 +H2O  Ca(HCO3)2
MgCO3 +H2O + CO2  Mg(HCO3 )2
b- L’oxydoréduction :
₋ Les eaux acides, celles contenant l’anhydride carbonique et celles rendues acides par certaines
matières organiques, exercent une action solubilisante vis-à-vis du fer.
₋ En présence d’oxygène, le fer ferreux passe à l’état ferrique soluble.
₋ Il y a aussi le pouvoir réducteur qui se réalise grâce à des bactéries dénitrifiâtes.
c- Dissolution des ions :
₋ Il y a dissolution pure et simple des chlorures, des sulfates, des nitrates, des nitrites de sodium, nitrites
de potassium, des nitrites de calcium et des nitrates de magnésium.
₋ Cette dissolution aura pour conséquence un appauvrissement de la lithosphère en minéraux qui
enrichissent les eaux qui les traversent
d- Adsorption :
₋ Il y a adsorption sur les matériaux colloïdaux, c'est-à-dire sur l’humus et l’argile.
₋ La capacité d’adsorption est plus au moins importante vis-à-vis de l’eau elle-même, des composés
organiques, des cations et des anions.
₋ La rétention des bactéries est aussi tributaire de ce phénomène (attraction capillaire).
₋ C’est surtout dans le sol, riche en constituant colloïdaux où se produit ce phénomène
e- Echange d’ions :
₋ L’argiles contenant une certaine proportion de calcaire lorsqu’elle est en contact avec l’eau contenant
des sels ammoniacaux, fixe les ions ammonium et en même temps libère les ions calcium en sol.
₋ De même le K+ fourni à la terre sous d’engrais agricoles déplace le Ca 2+ du sol :

[Argile-Ca]++ + 2 K+ + 2 Cl - [Argile K2++] + Ca 2+ + 2 Cl –

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5- Etude des eaux souterraines:

A/Définition :

₋ L’eau souterraine désigne toutes les eaux se trouvent sous la surface du sol dans la zone de saturation
et en contact direct avec le sol ou le sous-sol.
₋ Elle existe sous trois formes :
1- L’eau de constitution :
₋ C’est l’eau qui rentre dans la structure cristalline des minéraux (exemple : gypse CaSO4, 2H2O).
2- L’eau de rétention :
₋ L’eau d’adsorption (liée) ; les molécules d’eau dipolaires sont attirés par des effets de surface sur des
ensembles ionisés (comme les argiles) en couche fine. L’eau d’adsorption n’est pas chassée par
centrifugation.
₋ L’eau d’adhésion (pelliculaire). L’eau retenue à la surface des grains par attraction électrique moins
forte que dans l’adsorption, elle peut se déplacer.
₋ L’eau capillaire : elle se trouve dans les pores, c’est l’eau d’adsorption (l’eau recherchée par les racines).
3- L’eau libre :
₋ C’est l’eau de gravité, l’eau disponible pour les nappes phréatiques et les aquifères ‘et qui est donc
disponible et exploitable, par un forage ou un puits.

B/Circulation et accumulation des eaux souterraines :

₋ Cette circulation et accumulation des eaux souterraines va dépendre de la perméabilité des terrains
rencontrés.
₋ Les eaux souterraines étant considérées comme des eaux ayant atteints une certaine profondeur ne
subiront pas les phénomènes du sol et les phénomènes atmosphériques.
₋ Le devenir de ces eaux souterraines, c’est qu’elles vont constituées des nappes aquifères formées, au
dessus d’une couche de terrain imperméable.
₋ Différents types de nappes :
 La nappe libre :
₋ Elle dite libre lorsque son niveau peut varier sans être bloquer par une couche imperméable.
 La nappe phréatique :
₋ C’est la nappe que l’en rencontre à faible profondeur et qui alimente traditionnellement les puits et les
sources en eau potable. C’est la nappe la plus exposée à la pollution en provenance de la surface.
 La nappe alluviale :
₋ Ce sont des nappes qui circulent dans les sédiments des rivières. Une nappe alluviale est le plus souvent
la nappe d’accompagnement d’un cours d’eau, avec lequel elle communique jusqu’à rencontrer une
barrière géologique imperméable.
 La nappe captive :
₋ Une nappe est dite captive si elle surmontée par une formation peu perméable ou imperméable.
₋ Ne communiquant pas avec la surface, ces nappes sont difficilement rechargées. Elles représentent une
ressource en eau particulière, moins importantes sur le long terme que les nappes phréatiques, mais
souvent mieux protégées des pollutions.
₋ Lorsque la charge hydraulique est supérieure à la cote du sol, l’eau remonte jusqu’à la surface en cas de
forage, on parle de puits artésiens (ou nappes artésiennes).

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6-Hydrologie urbaine :

₋ Elle constitue un « sous-cycle » de l’eau lié à l’activité humaine : production et distribution de l’eau
potable, collecte et épuration des eaux usées et pluviales.

A/Définition de l’eau potable :

₋ Une eau potable est une eau qui doit pouvoir être bue toute la vie sans risque pour la santé. Elle doit
répondre à un certain nombre de critères bien définis.

B/Définition des eaux de source :

₋ Les eaux dites « de source » sont des eaux naturellement propres à la consommation humaine ; on
parle alors d’eau potable. Les seuls traitements qu’il est permis de leur appliquer sont l’aération, la
décantation et la filtration. Les eaux naturellement gazeuses, qui contiennent du gaz carbonique
dissous, peuvent également être re gazéifiées avant d’être embouteillées.
 Les eaux minérales :
₋ Les eaux minérales naturelles, elles sont des eaux « non potables » dans le sens ou elles possèdent des
propriétés particulières, elles sont des teneurs en minéraux et en oligo-éléments qui peuvent leur
donner des vertus thérapeutiques.
 Les eaux brutes :
₋ Ces eaux brutes constituent des ressources en eau avant traitement de potabilisation.
₋ Ce sont donc ces eaux qui vont subir un ensemble de traitements pour les rendre potable.

C/Notion de bilan hydrique :

₋ Représente la différence entre le débit d’eau entrant et le débit d’eau sortant d’un volume donné au
cours d’une période déterminée et est égale à la variation du volume d’eau emmagasiné au cours de la
dite période :
E = I-O + OU - DS
 E : évaporation en mm ou m3
 I : volume entrant mm ou m3
 O : volume sortant mm ou m3
 DS : variation de stockage mm ou m3

D/La climatologie et la météorologie :

1. La climatologie :
₋ C’est l’étude scientifique de l’ensemble des phénomènes atmosphériques caractéristiques d’une région,
et moyennée sur plusieurs décennies. Elle permet la détermination des climats. En se basant sur
l’analyse statistique des variables météorologiques de chaque jour sur une longue période.

2. La météorologie :
₋ Se différencie de la climatologie par les durées envisagées dans l’étude de l’état atmosphérique. Elle se
définie par l’étude de la variation des paramètres atmosphériques à court délai, d’une région précise et
surtout la prévision de cette variation.

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3. Relation entre l’hydrologie et la climatologie :
₋ La climatologie à un profond impact sur l’hydrologie car elle permet :
 Prévision des variables climatiques (Précipitation/humidité).
 Prévision des variations des réserves en eau d’une région.
 Prévention des situations à risque.
₋ Le rôle de l’hydrologie dans le climat est aussi important car l’eau est le principal élément qui maintien
la stabilité de la température de la terre.

4. La pluviométrie :
₋ La pluie constitue la principale forme de précipitation du cycle de l’eau. C’est une eau météorique qui
tombe des nuages vers le sol sous forme liquide.
₋ Le diamètre de ces gouttes varie entre 0.5 et 5 et 6 mm. Elle est provoquée par un changement de
température ou de pression.

E/Situation hydrologique en Algérie :

1. Ressource hydraulique en Algérie :


₋ Le territoire algérien couvre une superficie de prés de 2.4 millions de km2 (90% est un désert ou les
précipitations sont quasi-nulles).
₋ Ce territoire est subdivisé en 5 régions hydrographiques :
 Constantinois-Seybouse-Mellegue.
 Algérois-Hodna-Soummam.
 Oranie-Chott-Chergui.
 Cheliff-Zahrez.
 Sahara.
₋ Les ressources en eau ne sont pas réparties équitablement, que ce soit au niveau de leur répartition
géographique, de leur quantité ou de leur nature (Eaux de surface ou souterraines).
₋ Les potentialités globales en eau sont évaluées à 19.4 milliards de m3/an.

a. Ressources en eaux souterraines :


₋ Les ressources en eau souterraine contenues dans les nappes du Nord du pays (ressources
renouvelables) sont estimées à près de 2 milliards de m3/an.
₋ Le sud du pays se caractérise par l’existence de ressources en eau souterraine considérables provenant
des nappes Continentales Intercalaires CI et du Complexe Terminal CT. Les réserves d’eau y sont très
importantes et sont de l’ordre de 60 milliards de m3. La particularité de cette ressource est qu’elle n’est
pas renouvelable.
b. Ressources en eaux de surfaces :
₋ Provenant des précipitations annuelles, elles sont estimées à 12.4 milliards de m 3 (Qui pour la plupart va
se déverser dans la mer méditerranéenne).
₋ La répartition des écoulements superficiels est hétérogène à travers le territoire algérien.
₋ Le nord qui représente 7% de la superficie reçoit 92% de précipitation.
₋ Cette hétérogénéité s’observe également d’est en ouest dans le tell, les bassins du centre et de l’est
reçoivent 80% de l’apport annuel.

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2. Barrages d’eau en Algérie :
₋ L’Algérie dispose actuellement de 65 barrages pour une capacité de stockage de près de 7 milliards m 3.
₋ Parmi les grands barrages nationaux :
 Béni-Haroun.
 Taqsebt.
 Béni Bahdel.
 Sidi M’Hamed Benaouda.
 Djerf…(Je n’arrive pas à le déchiffrer).

3. Mobilisation des eaux saumâtres :


₋ Le volume d’eaux mobilisées actuellement est estimé à 510 hm3/an dont 160 hm3/an sont en
exploitation pour satisfaire l’alimentation en eau potable.
₋ 12 stations sont en exploitation dans les wilayas de : Tlemcen, Oran, Tizi Ouzou, Bejaïa, Illizi, Biskra,
Ouargla, Médéa et Ain Defla.
₋ La production d’eau potable est de 24.2 hm3/an.
₋ 35 stations sont en phase d’étude et de travaux.

Bon courage

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