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analytique. Partie 1
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La distribution de l’information s’adapte aux progrès techno- Pour les informations bibliographiques, les bibliothèques phy-
logiques qui provoquent une diversité des supports de l’informa- siques (pour le moins publiques) demeureront nécessaires. Le pro-
tion. La bibliothèque physique originelle s’est doublée d’une blème ne se pose pas pour les données factuelles, qui sont
bibliothèque électronique. Jusqu’à l’apparition d’Internet, ces sup- intemporelles mais dont la précision de la valeur évolue avec les
ports ont eu un impact limité aux délais et aux aspects économi- progrès de leur mesure ou de leur détermination.
ques. En revanche, Internet a démultiplié les sources possibles, ce
qui permet d’accéder à des données rares que les sources tradition- Dans ces bibliothèques, on manipule des objets matériels de tous
nelles ne compilent pas. Cette richesse s’accompagne de nouveaux formats ce qui pose des problèmes d’archivage (volume, éditions suc-
problèmes à résoudre dans l’exploitation des informations. cessives, conservation…) pratique et économique (bibliothéconomie).
L’accès à l’information est réduit par :
2.1 Bibliothèque physique — le caractère linéaire du stockage imprimé : la localisation est
identifiée par une référence connue (revues secondaires, outils docu-
mentaires) ou dans des compilations par produit ou par propriété ;
Les bibliothèques physiques disposent d’informations très ancien-
nes, antérieures aux processus de stockage ou de production électroni- — la disponibilité limitée à un utilisateur unique (procédures de
que. Pour des raisons économiques la prise en compte de l’antériorité consultation, prête interbibliothèques, reproduction…) ;
des informations ne remontera guère au-delà de la moitié du XXe siècle. — la nécessité d’un déplacement en bibliothèque.
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Ces contraintes sont toutefois compensées par l’absence de problème — la disponibilité immédiate des mises à jour pour l’utilisateur
de sécurité (surveillance et trace de consultations ; falsification des don- (diffusion via serveur FTP pour l’Intranet) ;
nées) et par l’encadrement de personnels compétents pour guider
— les alertes automatiques de l’utilisateur sur des critères qu’il a
l’accès, voire l’évaluation. L’information acquise par une bibliothèque
sélectionnés (push de l’information) ;
demeure accessible par la propriété attachée au support, même après
rupture du contrat avec le producteur ou arrêt du service par celui-ci. — la navigation dans l’information et entre les informations d’un site
ou dispersées sur des sites (liens hypertextes incluant les adresses url).
Toutefois des contre-mesures techniques existent (firewall, site tam- activation spécifique du moteur du site
pon). Ces limites sont largement compensées par les atouts que sont : sollicité ;
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— des réponses : analyses linguistiques, centres techniques. En chimie analytique, même si leur importance
catégorisation, n’est pas aussi flagrante que dans d’autres domaines, les thèses et
les brevets ne doivent pas être négligés.
classification,
cartographie.
Leur description dépasse le cadre de cet article. 3.1 Publications en série
Les annuaires, les moteurs et métamoteurs, les portails sont gra-
tuits et d’utilisation libre.
Les journaux et périodiques se partagent de la façon suivante.
On y accède par leur adresse url. Les autres outils sont en général
● Revues spécialisées :
des produits commercialisés. Les types d’outil ont été décrits plutôt
que les outils eux-mêmes qui évoluent (du point de vue technologi- — en chimie analytique (toutes méthodes confondues) ;
que, comme du point de vue économique) très rapidement au fil des — dans une méthode ou une technique spécifiques (tous domaines
versions. Les performances sont suivies et comparées dans des d’application) ;
publications spécialisées (imprimées [17] [18] ou sur le Web [18]). — dans un domaine d’application défini :
. consacré à l’analytique,
. tous aspects dont l’analytique.
● Revues générales :
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Les articles présentant un état de l’art sur un sujet sont également Les éditeurs, pour la plupart, ont leur site Internet décrivant leurs
recherchés tant par les spécialistes (pour lesquels ils constituent des produits et services.
marqueurs de l’évolution) que par les non-spécialistes (qui les con-
Lorsqu’un ouvrage est identifié, on peut simplement souhaiter sa
sultent pour leur culture scientifique). Ils sont souvent mis en exer-
consultation en bibliothèque. Il faut alors se reporter aux inventaires
gue dans les revues secondaires. Certains périodiques se
des bibliothèques, au catalogue collectif national, au catalogue des
consacrent exclusivement à ce type d’articles (tableau 3).
ouvrages étrangers reçus en France : Bibliographie nationale fran-
çaise (Chadwyck Healey France), Wilson Book Review Digest
(Chadwyck Healey France), BNB British National Library Books in
3.2 Ouvrages print et Books out of print (Butterworth & Co Ltd), Directory of libra-
ries and information professional (American Librarian Associa-
tion)… interrogeables en ligne, sur CD-Rom et sur Internet soit par
des sites autonomes, soit par des sites portails.
Les librairies spécialisées (ex. librairie Lavoisier, Eyrolles…) et les
éditeurs, quel que soit leur statut (privé, universitaire ou associatif)
publient des catalogues des ouvrages qu’ils éditent ou qu’ils diffu-
sent. Il suffit de déclarer son intérêt auprès de chacun pour les recevoir
(gratuitement) ainsi que leurs mises à jour (généralement trimestriel-
3.3 Publications encyclopédiques
les). Un grand nombre de ces catalogues sont également disponibles et compilations de données
à la consultation en ligne sur serveur, via le minitel en France et de
plus en plus via Internet. Ainsi l’American Chemical Society envoie à
ses membres et correspondants « News and best selling books » Les dictionnaires, encyclopédies, traités, handbooks… sont ras-
structuré en rubriques dont une consacrée à la chimie analytique. semblés dans cette catégorie dans laquelle il n’est pas toujours
facile de distinguer les éléments rédigés des données factuelles et
Les principaux éditeurs d’ouvrages en chimie analytique se
numériques. Elle se complète par les sources factuelles ([P 15, §1])
confondent avec les grands éditeurs scientifiques :
qui rassemblent les systèmes spécifiquement structurés en banque
— en France : Eyrolles, Technip, Dunod, Flammarion, J. Libbey de données. Avec le développement de la micro-informatique (envi-
Eurotext France, Lavoisier (Tech et Doc.) ; ronnement window, hypertexte) et des réseaux informatiques
— en Grande-Bretagne : Chapman and Hall, Pergamon Press, d’entreprise, les éditions imprimées traditionnelles sont désormais
Royal Society of Chemistry, Cambridge University Press, Clarendon, concurrencées par le CD-Rom particulièrement bien adapté (compa-
Oxford Press… cité et volume mémoire) à ce type de publication mêlant texte, gra-
— en Allemagne : Verlag Chemie VCH, Springer Verlag, phique et image et ne nécessitant pas de mises à jour très
Bertelsmann… fréquentes. La disponibilité en ligne sur serveur de banques de don-
— en Hollande : Elsevier, CID-TNO… nées, tend à disparaître au bénéfice de services Internet autonomes.
— aux États-Unis : Wiley, Mac Graw Hill, Van Nostrand Reinhold Le tableau 4, sans prétendre à l’exhaustivité, rassemble les princi-
Co, Academic Press, CRC Press, Kluwer, Lippincott… paux ouvrages.
(0)
Tableau 3 – Périodiques publiant l’état de l’art sur un sujet
3.4 Informations en texte intégral
Titre Éditeur
Advances in chromatography ............................ Marcel Dekker ■ Banques de données sur serveurs
Advances in enzymology.................................... Wiley
L’interrogation en ligne des périodiques scientifiques sur des ser-
Advances in IR and Raman Technology............ Wiley veurs de banque de données a constitué le premier moyen d’accès
en texte intégral. Toutefois, les informations textuelles sont seules
Advances in mass spectrometry........................ Pergamon Press
accessibles (y compris les données des tableaux et les notes). Les
Advances in radiation chemistry ....................... Wiley données graphiques ne peuvent être obtenues qu’à l’aide de com-
pléments technologiques. L’accès par Internet s’y substitue.
Analytical Chemistry (1)...................................... American
Chemical Society Sur les grands serveurs internationaux on trouve encore les
Analytical chemistry symposia series ............... Elsevier grandes encyclopédies précédemment citées (Wiley, Chapman &
Hall…), mais les CD-Rom pour une exploitation locale et les accès
Annual reports on NMR spectroscopy .............. Elsevier par Internet sont des solutions plus satisfaisantes.
Chemical reviews ................................................ American
Chemical Society ■ Sites Web des éditeurs et distributeurs
Chemical society reviews ................................... Royal Society L’accès aux textes contenus dans les périodiques est d’une très
of Chemistry grande efficacité pour l’utilisateur. La totalité de l’information tex-
tuelle et graphique est disponible dans une présentation strictement
Mass spectrometry reviews ............................... Wiley identique à la version imprimée (format pdf) ou dans une version
Physical reviews .................................................. American (format html) qui, par des liens hypertextes, permet :
Institute of — la navigation entre les informations, au sein d’un article ou
Physics entre différents textes ;
Review of scientific instruments ........................ American — l’ajout de commentaires ou de documents contextuels ;
Institute — l’accès aux résumés et aux textes intégraux des références
of Physics citées ;
Russian chemical review .................................... Académie des — l’activation de formules de calcul, avec substitution éventuelle
Sciences russe, des valeurs originales par des valeurs personnelles ;
RSC
— l’extrapolation ou l’interpolation de données sur des graphes
(1) Publie annuellement un état de l’art ou dans des tableaux de résultats…
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Les grands éditeurs scientifiques ont développé des sites qui moins en France, des logiciels d’exploitation et d’interprétation qui
regroupent leurs publications (ScienceDirect pour Elsevier http:// ne relèvent que du droit d’auteur (Agence pour la protection des
www.sciencedirect.com/, Synergy pour Blackwell http:// programmes APP).
www.blackwell.synergy.com), auxquelles on accède par des liens La Classification internationale des brevets (CIB) sert d’outil docu-
externes, par une recherche textuelle globale ou ciblée, par des aler- mentaire dans les fichiers des offices de propriété industrielle. C’est
tes automatiques sur des critères thématiques ou bibliographiques. dans la classe G que sont principalement, mais pas exclusivement,
Des coopérations se développent entre les éditeurs (consortium indexés les brevets concernant la chimie analytique :
CrossRef) pour que l’utilisateur navigue entre les sites sans avoir
l’obligation de s’identifier de multiples fois. — B01D : spectrographie ;
— C12Q : procédés de mesure, de recherche, d’analyse faisant
De nouveaux outils, dit conviviaux, apparaissent pour interfacer le intervenir des enzymes ou des micro-organismes ;
maximum de sources d’information en masquant leurs localisations — G01J : spectrophotométrie ;
diverses internes ou externes (LitLink de MDL, SFX de Ex-libris, Ovid
— G01K : quantité de chaleur (calorimétrie) ;
Linker de Ovid/Kluwer) en tentant de masquer les divers formats et
langages documentaires. — G01N : propriétés physico-chimiques des matériaux ;
— G01R : propriétés électriques et magnétiques des matériaux ;
Toutefois, très rapidement les sites Web supplanteront les autres — G01T : propriétés des radiations et rayons X ;
formes de diffusion, à l’exception des données pérennes telles les — G04F : chromatographie ;
encyclopédies dont les nécessités de mise à jour ne sont pas fré- — H01J : spectrométrie de masse.
quentes. Les atouts sont importants :
Toute information complémentaire peut être obtenue auprès de
— pas de stockage chez l’utilisateur ;
l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) : http://
— mises à jour fréquentes avec disponibilité immédiate ; www.inpi.fr/, de l’Office européen des brevets (OEB-EPO) : http://
— évolution dynamique des informations ; www.european-patent-office.org/ ou de l’Office mondial de la pro-
— interactivité entre les sources, priété intellectuelle (OMPI-WIPO) : http://www.wipo.org/.
mais les risques aussi : Les données de brevets sont accessibles en ligne dans les ban-
— dépendances à la politique et à la technologie de l’éditeur (aug- ques de données des offices (EPAT, FPAT, INPADOC…), dans la ban-
mentation des coûts des licences d’accès et encadrement des droits que de données bibliographiques World Patent Index (WPI) de
et des spécifications techniques) ; Derwent, ainsi que dans la plupart des banques de données de
— difficultés pour la datation des éléments exploités et pour la l’information scientifique et technique IST (type de documents pris
reconstitution de l’historique des évolutions (disparition des réfé- en compte). Les textes intégraux sont diffusés sous forme électro-
rences des données exploitées) ; nique sur CD-Rom (ESPACE de EPO et BREF de l’INPI) et sur les sites
— indisponibilité des informations après clôture de la souscrip- des offices.
tion (contrairement aux produits imprimés). Il existe des sites Par ailleurs, les brevets des sections B et C de la CIB présentent un
d’archives d’accès gratuit ou très économique mais leur pérennité intérêt documentaire pour l’analyste dans la mesure où les exemples
n’est pas garantie. illustrant les revendications sont accompagnés des propriétés
Les accès électroniques, dans un premier temps, ont été propo- physico-chimiques et spectroscopiques identifiant les substances.
sés en complément des abonnements aux formes imprimées.
D’une manière générale, aujourd’hui ils constituent une alternative.
Demain ils seront la règle. 3.7 Portails sur Internet
Par les sites annuaires, tel Yahoo ! http://www.yahoo.com, les
3.5 Chimie analytique dans les thèses adresses référencées ne sont pas sélectionnées sur des critères qua-
litatifs mais sur la déclaration du créateur par l’intermédiaire de
l’indexation de son site. Toutefois, la structure hiérarchique de
Les thèses représentent une part importante des publications des l’annuaire permet de considérer la partie dont le thème est pertinent
travaux universitaires. Ces travaux donnent souvent lieu à des comme un portail.
publications ou à des communications dans les congrès. Ainsi le classement de la branche chimie de Yahoo
Toutefois les données numériques en nombre ainsi que les résul- (Yahoo ! → Science → Chemistry) contient 44 catégories dont plu-
tats négatifs et les détails expérimentaux sont uniquement publiés sieurs concernent l’analytique : Chemical physics ; Physical
dans les thèses. Les revues secondaires signalent une sélection des chemistry ; Scientific constants ; spectroscopy ; Web directories
thèses (« Chemical abstracts », « Pascal »). Aux États-Unis, l’univer- dont Analytical chemistry ; chromatography…
sité d’Ann Arbor produit « Dissertation abstracts international » dont Les sites des sociétés savantes et des associations professionnelles
l’essentiel concerne les thèses américaines et canadiennes. En constituent des portails, toutefois les informations proposées sont
France, deux banques de données leur sont consacrées et le CNRS très orientées par les missions, les produits et services, l’organisation
projette la création d’un serveur spécialisé. Voir également le site de et la politique de chaque organisme. Plusieurs universités, notam-
l’Institut Pasteur http://www.pasteur.fr/infoscience. ment aux États-Unis et au Canada, ont développé des portails pour
la chimie (généraux ou spécialisés) (voir tableau 5).
L’intérêt des sites portails est de quatre ordres :
3.6 Chimie analytique dans les brevets — opérer un classement des informations ;
— sélectionner les meilleures adresses (pertinence et excellence
des informations diffusées) ;
Les phénomènes physiques et les propriétés sur lesquels sont — fournir des données dans les domaines très mal couverts par
fondées les techniques de la chimie analytique sont exclus du les sources classiques (banques de données) de l’information : cata-
champ de la brevetabilité. En revanche leur mise en œuvre dans un logues industriels, répertoires de compétences et annuaires de per-
appareillage ou leurs combinaisons non évidentes peuvent donner sonnes, annonces de réunions professionnelles…
lieu à des brevets d’invention. Toute la technologie associée (méca- — ouvrir des espaces d’échanges d’informations, de points de
nique, optique, électronique) entre également dans le champ de vue et d’expertises : newsgroups, forums de discussions… (par
l’invention. À ces titres, les documents de brevets sont des sources exemple, « Analytical chemistry » forum de ChemWeb (http://
d’information du spécialiste de l’analytique. Il n’en va pas ainsi, du www.chemweb.com).
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tenu de la masse de données disponible sur Internet. La comparai- Tableau 6 – Comparaison de quelques outils
son avec d’autres outils de recherche le démontre (tableau 6). de recherche sur Internet
Outil
de recherche Réponses obtenues
4. Sources secondaires sur Internet
Portail Une centaine d’adresses avec 1 500 à 2 000 liens
actifs évalués et classés
La chimie analytique a fait l’objet d’une prise en compte systéma- « Chimie analytique » constitue l’entrée supé-
rieure (exhaustive) de la hiérarchie des données
tique dans les fonds documentaires en chimie dès leur origine au décrites
milieu du XIXe siècle (Chemisches Zentralblatt, 1830). L’évolution de
son importance relative suit l’histoire de la discipline [5] jusqu’à Annuaire Une centaine d’adresses de sites sélectionnées
prendre son autonomie dans Analytical Abstracts ou des fonds très sur leur indexation et classées. L’activité des
spécialisés tel Mass Spectrometry Bulletin. Ainsi la quasi-totalité liens n’est pas nécessairement contrôlée
des produits documentaires de la chimie [8] [9] de la physique et des « Chimie analytique » constitue l’entrée supérieure
et (exhaustive) de la hiérarchie des sites répertoriés
sciences de la vie peut être sollicitée. Exemple : Yahoo ! décrit 1 350 000 sites recher-
chés par « analytical chemistry » (2005)
Moteur Des milliers d’adresses de liens sur lesquels
4.1 Royal Society of Chemistry de recherche apparaît l’expression « chimie analytique ». Au
mieux, un classement par catégories est utilisa-
ble pour la consultation des résultats. Tous les
aspects de la chimie analytique doivent être
La Royal Society of Chemistry (RSC) produit le fonds Analytical déclinés pour une interrogation exhaustive. De
Abstracts depuis 1954 dans sa version imprimée. Il est interrogeable plus, la validité des adresses et la pertinence des
en ligne sur différents serveurs : Data-Star (Anab), Dialog (305), sites sont à évaluer individuellement.
Questel-Orbit (Anab), STN (Analbstr) et sur CD-Rom avec une anté- Exemple : Google identifie plus de 1 500 000 sites
riorité remontant à 1980. Le site Internet de la RSC http:// recherchés par « analytical chemistry » (2005)
www.rsc.org donne également accès pour les souscripteurs de la
forme imprimée. Analytical Abstracts constitue un ensemble de
références d’articles extraits de plus de 1 000 sources primaires
internationales comprenant 300 journaux spécialisés en 20 langues
4.2 Chemical Abstracts Service
[7] (cf annexe), livres, comptes-rendus de conférences, rapports,
normes… 1 300 nouveaux articles sont signalés chaque mois avec
un délai inférieur à six mois par rapport à la publication originale. Chemical Abstracts Service (CAS) est un département autonome
Des résumés en anglais sont disponibles depuis 1984. de l’American Chemical Society (ACS), créé en 1907 pour indexer et
signaler la littérature mondiale en chimie dans le fonds Chemical
La chimie analytique est traitée sous tous ses aspects : Abstracts (CA). Depuis les années 1950, CA est devenu l’un des plus
— théorie, méthodologie des techniques analytiques, instrumen- importants fonds documentaires de l’information scientifique et tech-
tation et automatisation ; nique. CA est interrogeable en ligne avec une antériorité remontant à
1967 sur les principaux serveurs internationaux : Data-Star, Dialog,
— substances inorganiques, substances organiques, biochimiques ;
Questel-Orbit, STN… (ce dernier offrant en exclusivité l’accès aux
— applications pharmaceutiques, agroalimentaires, environne- résumés). Ces serveurs sont accessibles par Transpac et par Internet
mentales… dans leurs versions pour professionnels (STN on the Web par exem-
Les produits sont identifiables par le numéro de registre de CAS ple http://www.cas.org/stn.html http://www.fiz-karlsruhe.de) ou pour
(RN) ; un classement détaillé permet de distinguer : utilisateur final (STNEasy par exemple http://stneasy.cas.org). Plus de
15 millions de références sont ainsi disponibles dans le fichier biblio-
— l’analyse (produit qui est recherché) et son identification quali-
graphique. Sur STN, le fichier CA Old couvre la période 1907-1966
tative (detection), sa détermination quantitative (determination), sa
mais avec des possibilités de recherche limitées. Les fichiers biblio-
séparation ;
graphiques sont associés à un fichier dictionnaire « Registry File »
— le milieu de détection (matrix) ; (Data star, Thomson Dialog) ou à un fichier des structures (STN,
— les concepts de techniques, réactifs, domaines d’étude et Questel) décrivant plus de 22 millions de substances répertoriées par
d’appareillage. CAS. À chaque substance est associé un numéro de registre (RN) uni-
La RSC publie d’autres fonds documentaires ou compilations de que qui est devenu son identifiant universel.
données utiles à l’analyste : Les articles de la chimie y sont répartis en 80 sections décrites
— Mass Spectrometry Bulletin (imprimé, disquettes, en ligne) ; dans le « Subject Coverage » [10] dont quatre sont dédiées à la chi-
mie analytique :
— The Eight Peak Index (imprimé) ;
— Laboratory Hazard Bulletin ; — section 9 : Biochemical methods
— section 64 : Pharmaceutical analysis
— Chemical Hazards in Industry (imprimé, en ligne, sur le Web,
CD-Rom) ; — section 79 : Inorganic analytical chemistry
— section 80 : Organic analytical chemistry
— Chemical Safety Data Sheets ;
— Agrochemical Handbook ; Ces deux dernières sont organisées en 8 sous-sections :
— Pesticide Database : 500 composés utilisés en principe actif 0- reviews
des pesticides (interrogeables par plus de 25 000 appellations) de 1- general
25 pays européens (imprimé, disquettes, en ligne, CD-Rom) ; 2- apparatus
— Nutrient Database (imprimés, disquettes) ; 3- reagents
— Current Biotechnology Abstracts et Chemical Engineering and 4- separation
Biotechnology Abstracts (imprimé, en ligne) ; 5- detection
— des monographies réservées en priorité aux membres de sa 6- determination
division analytique. 7- other
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Mais en fait, dans la plupart des sections, une sous-section lui est Il existe également un Social Sciences Citation Index, un Art &
réservée, ou bien elle est explicitement citée dans la définition de la Humanities Citation Index et un Computer Sciences and Mathema-
section. tics Citation Index (ce dernier peut présenter un intérêt, notamment
pour les aspects théoriques et informatiques). Un complément est
À partir de son fonds documentaire, CA diffuse des profils théma-
apporté au Science Citation Index par le « Journal Citation Reports ».
tiques de mises à jour bihebdomadaires des données bibliographi-
ques, CASELECTS et CAS BIOTECH UPDATE. De nombreux sujets ■ Index to Scientific Book Contents : présente et indexe le contenu
d’essence analytique sont proposés : Analytical electrochemistry ; des chapitres des livres.
Atomic spectroscopy ; Automated chemical analysis ; Catalytic &
kinetic analysis ; Carbon & heteroatom NMR ; Chemical ■ Index to Scientific & Technical Proceedings : rapporte les contri-
instrumentation – analysis, detection and meters in chemistry – ; butions individuelles extraites de comptes-rendus de congrès ; en
Drug analysis in biological fluids and tissues ; Electron and Auger ligne depuis 1978.
spectroscopy ; Electron spin resonance ; Enzyme assays ; Food and ■ Index to Scientific Reviews : signale des articles de mise au point
feed analysis ; Forensic chemistry ; Gas chromatography ; Gel per- (« reviews ») de 200 revues spécialisées et sélectionnés individuelle-
meation chromatography ; High performance liquid ment de 3 000 journaux scientifiques.
chromatography ; Infrared spectroscopy – organic aspects, physico-
chemical aspects – ; Inorganic analytical chemistry ; Ion ■ Focus On : les sujets sélectionnés sont traités de manière inter-
chromatography ; Mass spectrometry ; Organic analytical disciplinaire (diffusion sur CD-Rom et Internet).
chemistry ; Organic spectrometry ; Paper and thin layer À l’aide de ses produits documentaires, l’ISI fournit également
chromatography ; Pesticides analysis ; Pharmaceutical analysis ; des profils thématiques de mises à jour bibliographiques, Research
Proton magnetic resonance ; Raman spectroscopy ; Solid state Alert dans tous les domaines. Certains sujets concernent la chimie
NMR ; Spectrochemical analysis ; Surface analysis ; Thermal analytique.
analysis ; Trace element analysis ; Ultraviolet & visible
spectroscopy ; X-Ray analysis & spectroscopy ; Biosensors. Toutes les informations et certains produits sont disponibles sur
les sites web de l’ISI : http://www.isinet.com/ et http://isik-
Les produits et services de CAS sont décrits sur son site http:// nowledge.com/.
www.cas.org.
L’Institute for Scientific Information (Thomson-ISI) http://www. Historiquement, l’Allemagne est le pays inventeur des fonds
isinet.com, basé à Philadelphie, couvre 250 disciplines des sciences documentaires en chimie avec « Chemisches Zentralblatt », com-
exactes, des sciences humaines et sociales, des arts et humanités. mencé en 1830 et qui a trouvé son terme en 1978. La production des
La chimie analytique est prise en compte dans chacune des publica- banques de données en Allemagne est répartie entre la Société chi-
tions de l’ISI : mique allemande (DECHEMA), le Centre d’information en chimie FIZ
Chemie (Fachinformationszentrum für Chemie http://www.fiz-
■ Index Chemicus : signale les articles des 100 journaux les plus chemie.de/), des instituts spécialisés (Beilstein, Gmelin, DKI…) et
significatifs de la chimie organique (diffusion : banque de données à des industriels (BASF).
exploitation locale, CD-Rom).
■ Handbook of Organic Chemistry, plus connu sous l’appellation de
■ Current Chemical Reactions : références extraites de 350 jour- Beilstein : a été institué en 1881 par Friedrich Konrad Beilstein. C’est
naux de chimie organique présentant les réactions avec des caracté- une encyclopédie monographique sur les produits (plus de
ristiques analytiques (propriétés physicochimiques et spectrales) 7,5 millions de substances) qui rassemble des données critiquées
des composés (diffusion : banque de données à exploitation locale, (jusqu’à 400 types) associées à leurs références bibliographiques
Internet, CD-Rom). originales. Pour chaque produit, identifié par un numéro de registre,
Beilstein et son RN de CAS (quand il existe), diverses rubriques sont
■ Current Contents, organisé par discipline et titres de journaux : disponibles :
les articles sont signalés, avec un minimum de délai, par leur titre et
— identité ;
leurs auteurs, par un résumé d’auteur dans 50 % des cas (diffusion
— occurrence naturelle et extraction ;
hebdomadaire : disquette et bande magnétiques, en banque de
— préparation et purification (de laboratoire, industrielle) ;
données en ligne ; diffusion sur CD-Rom par domaine et cumul
— propriétés physico-chimiques (thermodynamiques, thermo-
périodique, Internet). Les Current Contents sont répartis en
chimiques, électriques, magnétiques, électrochimiques, mécani-
domaine :
ques, optiques, spectrales, de transport) ;
— Life Sciences (1 370 titres de revues primaires) ; — réactivité chimique ;
— Agriculture, Biology and Environmental Sciences — identification et procédures analytiques ;
(1 040 titres) ; — sécurité.
— Physical Chemical and Earth Sciences (800 titres) ; L’architecture logique et systématique de l’encyclopédie est due à
— Engineering, Technology and Applied Sciences (800 titres) ; P. Jacobson et B. Prayer en 1907 [11] [12]. Constituée à l’origine par
— Social and Behavioral Sciences (1 300 titres) ; l’institut Beilstein, initialement publiée en allemand, elle est éditée
en anglais depuis le 5e supplément notamment sous la forme de
— Arts and Humanities (1 100 titres).
banque de données. Elle est interrogeable en ligne, par les structures
■ Science Citation Index : donne accès aux données bibliogra- et les données sur les serveurs Dialog et STN.
phiques et aux références bibliographiques citées dans les articles L’encyclopédie est complétée depuis 1990 par des mises à jour qui
sélectionnés dans 3 700 sources primaires des sciences exactes contiennent « Beilstein current facts in chemistry », publié en
(Science Citation Index) : Biomedical engineering ; Biotechnology ; anglais : données les plus récentes, avec leurs citations bibliographi-
Chemistry ; Material Sciences ; Neurosciences (diffusion : DVD, ban- ques extraites de 120 journaux essentiels. Ces mises à jour sont dif-
que de données en ligne – SciSearch –). C’est un produit documen- fusées sur CD-Rom et intégrées à la banque de données par Beilstein
taire mis à contribution dans les études scientométriques. Chemical Data and Software GmbH.
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Une version électronique exploitée directement par l’utilisateur 4.6 Chimie analytique dans les fonds
final, CrossFire, permet les recherches réactionnelles avec les liens
aux propriétés et à la bibliographie (LitLink). Une description com- de la physique
plète est disponible sur le site Web http://www.beilstein.com/. Le site
ChemWeb propose sur Internet un accès gratuit, après identification,
aux résumés des articles http://chemweb.com/datases/beilstein. C’est l’aspect théorique et les fondements méthodologiques qui
sont pris en compte dans les fonds documentaires de la physique :
■ Gmelin Handbook of Inorganic and Organometallic Chemistry :
à été institué par Leopold Gmelin en 1817. Il est produit par le Gme- ■ INSPEC de l’Institution of Electrical Engineers (IEE) et Inspec Inc :
lin Institut für anorganische Chemie et la Max Plank Society for the plus de 8 millions de références depuis 1969, correspond à « Physics
Advance of Science. Il contient les structures et les données sur les Abstracts », « Electrical and Electronics Abstracts » et « Computer
composés inorganiques et organométalliques (plus de un million) and Control Abstracts ». Il est interrogeable sur Internet http://
publiées dans la littérature internationale entre 1817 et 1975. Les www.iee.org, sur les principaux serveurs et sur CD-Rom.
données sont critiquées. Une addition de données (non critiquées)
couvre la période 1975-1997. Les substances sont identifiées par un
■ SPIN de l’American Institute of Physics, depuis 1975, interrogeable
numéro interne (Gmelin registry) et le RN de CAS. Le Gmelin est
sur Dialog.
interrogeable en ligne sur STN http://www.stn-international.de/ et
http://www.stn-international.de/stndatabasesdatabases/onlin_db.
html et sous l’application CrossFire.
Toutes les informations sont disponibles sur le site Web du 4.7 Chimie analytique dans les fonds
producteur http://www.beilstein.com.
de la métallurgie
■ Cheminform, constitué par FIZ Chemie GmbH, la Société chimi-
que allemande et BASF, est un fonds documentaire sur les réac-
tions, interrogeable en ligne sur STN (ChemInformRX) ou exploité La chimie analytique des métaux et alliages est traitée aussi bien
en local (sous ISIS Base de MDL http://www.mdli.com). La banque dans les fonds de la chimie que dans ceux de la métallurgie :
contient près de 100 000 références décrivant près de 500 000 réac-
tions mono-étapes et plus de 250 000 réactions multi-étapes. Tou-
■ Metals Abstracts créé par le Material Information ASM Interna-
tes les informations sont disponibles sur le site Web du producteur
tional de l’American Society for Metals et la Metal Society anglaise,
http://www.fiz-chemie.de.
est produit par Cambridge Scientific Abstracts. Il contient plus d’un
■ Chemreact, produit par InfoChem GmbH en collaboration avec million de références bibliographiques extraites de 1 600 périodi-
All Union Institute of Scientific and Technical Information de l’Aca- ques depuis 1966. La banque de données en ligne, METADEX
démie des sciences de Moscou (VINITI) et Zentrale Informationsve- regroupe les publications Metals Abstracts, Alloys Index, Steel Sup-
rarbeitung Chemie ZIC de Berlin, signale près de 400 000 réactions plement et Steel Alert. Elle est interrogeable sur les serveurs inter-
décrites dans la littérature entre 1974 et 1991. Consulter le site nationaux et sur CD-Rom.
http://www.infochem.de.
■ ASM Material Database (ASMData anciennement MDF), produit
■ Dechema Database (Deutsche Gesellschaft für chemische Technik par l’ASM, contient 70 000 références depuis 1982 sur les propriétés
und Biotechnologie eV) signale en allemand la littérature chimique des métaux et alliages http://www.asminternational.org.
dont la chimie analytique (Dechema Database) ; des données ther-
mochimiques (Detherm) ; des données sur l’ingénierie et les bio- ■ SDIM (System for Documentation and Information in Metallurgy),
technologies (CEABA) et les équipements, fabricants et exposants produit par FIZ Werkstoff, contient des références bibliographiques
(Dequip). Toutes les informations sont disponibles sur le site Web du depuis 1979 interrogeables sur FIZ Technik http://www.fiz-technik.de/.
producteur http://www.dechema.de.
■ Deutsches Kunststoff Institut (DKI), en collaboration avec FIZ
Chemie, produit Kunststoff-Kautschuk-Fasern (KKF), interrogeable
sur FIZ Technik et STN, qui couvre tous les aspects des polymères 4.8 Chimie analytique dans les fonds
(propriétés physico-chimiques, analytiques, environnementales…) : biomédicaux
350 000 références depuis 1973. Toutes les informations sont dispo-
nibles sur le site Web du producteur http://dki-online.de.
Trois types d’informations analytiques sont recherchés
généralement :
4.5 Fonds documentaires
d’origine française — les méthodes d’identification, de détection et de dosage
dans les études pharmacologiques, pharmacodynamiques et
pharmacocinétiques ;
Il n’y a pas, en France, de fonds documentaire spécialisé dans le
signalement de la littérature en chimie analytique. Une rubrique — les dosages biologiques, dans les tissus, organes et fluides
spécialisée peut être consacrée, plus ou moins régulièrement, aux biologiques, in vitro ou in vivo ;
principaux articles, ouvrages et brevets dans les revues profession- — les méthodes d’analyse de la médecine légale.
nelles. Pour suivre l’actualité, il faut se reporter aux catalogues des
éditeurs et aux banques de données multidisciplinaires, telles Tous les fonds documentaires du domaine peuvent être mis à
PASCAL et CEDOCAR (cf. § 4.9). En revanche, les ouvrages contribution :
«Techniques de l’Ingénieur », notamment par le traité « Analyse chi-
mique et Caractérisation » mais également par des chapitres spécia- ■ Medline de la National Library of Medicine qui répertorie les
lisés dans chacun des autres traités, constituent une source références bibliographiques de la littérature biomédicale mondiale
encyclopédique et factuelle actualisée sur l’ensemble des tech- depuis 1966, est interrogeable sur les serveurs internationaux, sur
niques analytiques et de leurs applications. Les sites des sociétés CD-Rom, et gratuitement par Internet à partir de différents sites por-
savantes sont également consultables à titre de portail d’accès à tails spécialisés ou directement (PubMed) sur le site de la NLM
l’information. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi.
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SOURCES D’INFORMATION EN CHIMIE ANALYTIQUE. PARTIE 1 __________________________________________________________________________________
Code pays
■ Biological Abstracts – BIOSIS – de Bioscience Information
Service, qui a répertorié plus de 12 millions de références Allemagne DE
bibliographiques depuis 1969. BIOSIS est interrogeable sur les Canada CA
serveurs internationaux, sur CD-Rom et sur le Web http://www.
biosis.org/. France FR
Grande-Bretagne GB
■ Life Science Collection de Cambridge Science Abstracts (USA)
Japon JP
qui répertorie les références bibliographiques dans 20 domaines
des sciences de la vie depuis 1978. La banque de données corres- Italie IT
pondante est interrogeable sur les serveurs internationaux et sur Pays-Bas NL
CD-Rom. Les données sont réparties en sous-fichiers correspondant
aux publications imprimées de CSA (domaines). Des données analy- Pologne PL
tiques peuvent être trouvées dans chacun, notamment dans Chemo- République tchèque CS
receptor Abstracts.
Suède SE
■ International Pharmaceutical Abstracts – IPA – produit par Ameri- Suisse CH
can Society of Health-System Phamacists depuis 1970, interrogeable
sur les serveurs internationaux et sur CD-Rom.
La chimie analytique recourt aux données factuelles afin d’identi-
■ Forensic Science Database, du Central Research Establishment, fier ou de repérer une substance par la valeur d’une propriété, ou
qui rassemble les références issues de nombreuses sources, dont d’un faisceau de propriétés. Il faut donc disposer pour chaque
250 journaux internationaux, interrogeable sur Data Star. méthode des données caractéristiques. Les problèmes d’unités, de
précision et de qualité attachés à la valeur doivent être examinés
avec attention. En effet, avec l’avènement de la micro-informatique
professionnelle, le développement des banques de données factuel-
4.9 Chimie analytique dans les fonds les a pris une allure exponentielle. Face à la nécessité de contrôler la
qualité et de limiter les redondances, les institutions nationales tutri-
multidisciplinaires de l’information ces de l’information scientifique et technique ont été conduites à
scientifique et technique provoquer l’établissement de réseaux de spécialistes sous l’égide
des sociétés savantes, des associations professionnelles et des cen-
tres techniques spécialisés. La problématique de l’information fac-
tuelle et des compléments sur l’accès aux données sont exposés
La multidisciplinarité de ces sources conduit à prendre en compte
dans [K 30]. La consultation d’Internet, notamment des portails spé-
tous les aspects de la chimie tant du point de vue chimie pure que du cialisés en chimie et chimie analytique, permet de démultiplier
point de vue des diverses applications. De nombreux fonds l’accès aux sources de données.
documentaires sont interrogeables.
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Elles sont également intégrées dans les systèmes d’exploitation des ■ Autres spectroscopies
appareillages. Toutes les banques ne couvrent pas également les
différentes méthodes spectroscopiques. Les collections de données sur les autres méthodes existent mais
elles sont réservées à l’usage et à l’échange entre spécialistes
■ Données cristallographiques, spectrométrie X, gamma et (tableau 11).
particulaires
La littérature signale de très nombreux systèmes d’information en
Les banques associent des données spectroscopiques de diffrac-
spectrométrie d’émission électronique, de diffraction électronique,
tion des rayonnements électromagnétiques (X, gamma) et parti-
en résonance de spin électronique, en spectroscopie
culaires (neutrons, protons, électrons) avec les caractéristiques
photoélectronique – ESCA –, en fluorescence et phosphorescence,
cristallines du réseau et de la maille. Les principales sources sont
en rétrodiffusion ionique, en ellipsométie, en spectrométrie Raman,
données dans le tableau 7.
Auger, Mössbauer, en EXAFS, en résonance quadrupolaire
■ Spectrométrie de masse nucléaire RQM, en spectrométrie radiofréquence ou micro-ondes…
Les systèmes d’information permettent de rechercher les données Des laboratoires et des centres spécialisés, publics ou privés, sont
sur tout ou partie du spectre, sur un pic (position m/e, intensité max/ en mesure d’effectuer pour des tiers l’interrogation de ces sources.
min) et sur les fragments neutres (tableau 8). La recherche sur Internet permet d’identifier les nouvelles sources
■ Spectrométries UV et IR (cf. portails de chimie analytique), voire d’y accéder.
Les données UV et IR sont souvent associées dans les collections
de données spectrales. Elles sont assemblées par les services
d’information spécialisés et dans les banques de données sur ser-
veur. Les principales sources sont données dans le tableau 9. 5.3 Données de chromatographie
■ Résonance magnétique nucléaire
Les données collectées en résonance magnétique nucléaire Il n’y a pas de banque de données d’accès international pour cette
concernent essentiellement la RMN du C13, quelques-unes la RMN technique. Cependant de nombreuses collections de données ont
du proton. Les fichiers sur les RMN des autres éléments sont plus été rassemblées et informatisées et peuvent être interrogées auprès
rares (tableau 10). de leur producteur (tableau 12).
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Des données factuelles peuvent aussi se trouver dans les sources La banque de données GENESEQ de Thomson Derwent Informa-
bibliographiques : tion Ltd recense les acides nucléiques (d’au moins 10 bases) et les
— INIS de l’International Atomic Energy Agency (Au) produit en séquences de protéines (d’au moins 41 aminoacides) publiés dans
coopération internationale par les principales agences gouverne- les brevets de 40 offices nationaux et internationaux depuis 1981
mentales de l’énergie atomique et nucléaire ; pour constituer un fonds original (données non reprises dans les
— Nuclear Science Abstracts, produit par l’US Department Of banques publiques) de plus de 550 000 acides nucléiques et plus de
Energy (DOE) d’Oak Ridge (USA). 200 000 séquences de protéines.
Les sites Web de nombreux laboratoires publics à travers le
monde sont accessibles via Internet et contiennent des données
d’accès plus ou moins réservés.
5.7 Données sur les micro-organismes
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5.8 Données d’environnement, de toxicité Pour les données de mesures dans l’environnement, les banques
de données (accesibles par l’Internet) sont destinées au grand public
et de sécurité et de peu d’intérêt pour le spécialiste de l’analyse. En revanche,
l’accès des banques de mesures est généralement réservé aux
membres des réseaux de surveillance.
De très nombreuses sources documentaires sont apparues en
quelques années dans le domaine de la toxicité et de l’environne-
ment. Chaque monographie comprend les données physico-
chimiques nécessaires à l’évaluation des risques, ainsi que les 5.9 Données sur les matériaux
informations caractéristiques pour l’analyse et l’identification des
substances. La chimie légale nécessite également des méthodes et Les données factuelles se trouvent aussi bien dans les banques
des données spécifiquement adaptées. Enfin, les réseaux de mesure factuelles que dans les banques bibliographiques. L’interrogation se
de surveillance de l’environnement établissent des banques de don- fera prioritairement dans les banques du premier type qui
nées de leurs mesures afin de disposer d’une mémoire des événe- contiennent des données homogènes et souvent évaluées. Une
ments suffisante pour réaliser des modélisations de qualité réponse incomplète ou non satisfaisante conduira à solliciter les
(tableau 17). sources bibliographiques (tableau 18).
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CINÉTIQUE
Chemical kinetics databank for combustion NIST (USA) Réactions
chemistry de combustion
CHEMKIN (Chemical kinetics code package) Sandio Laboratory de Livermore (USA) Réactions gazeuses
Gas kinetics databank NIST (USA)
Kinetics constants for radical reactions Tables Landolt Börstein Réactions radicalaires en milieu liquide
in fluid et Radical reaction rates in liquids de Springer Verlag (DE)
Kinetics databank for radical mechanism ECAM (FR) Craquage
reactions des hydrocarbures
Kinetics parameters of electrode reactions Université Tohoku Sendai (JP)
RATES Université Notre-Dame (USA) Processus radicalaires en milieu aqueux
SOLVEX Warren Spring Laboratory (GB) Cinétique d’extraction des solvants
RÉACTIONS CHIMIQUES
CASREACT Chemical Abstracts Service (USA) Sur STN
CHEMINFORM FIZ Chemie (DE) Sur STN
CHEMREACT InfoChem GmbH (DE) Sur STN
Methods in Organic Synthesis Royal Society of Chemistry (GB)
Theilheimer/Journal of synthetic Derwent (GB)
method = CRDS
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Acid Rain Bowker A & I Public. (USA) Analyse, contrôle et monitorage des polluants
atmosphériques
Air toxics report Business Publisher Inc (USA) Clean air act and national emission standards
for hazardous air pollutants, inclus dans les PTS
Newsletter de Predicasts
Air water pollution report Business Publisher Inc (USA) Eau et pluies acides
AQUALINE Cambridge Scientific Abstracts (USA) Tous les aspects de l’eau et données factuelles
Aquatics science and fisheries abstracts FAO Tous les aspects de l’eau et données factuelles
Asbestos and lead abatement report Business Publisher Inc (USA) Sous forme de lettre (newsletter) en texte intégral,
inclus dans l’ensemble des PTS Newsletter
de Predicasts
CASR (Chemical activity status report) US Environmental Protection Agency Références depuis 1985 sur 8 000 substances
CSNB (Chemical safety newsbase) Royal Society of Chemistry (GB) Données bibliographiques et factuelles
CESARS (Chemical evaluation search Michigan State Department of Natural Données et programmes de calcul
and retrieval system) Resources (USA)
CHEMINFO-INFOCHIM, produit par le Centre canadien pour la sécurité Hygiène et sécurité du travail
et l’hygiène industrielle
CHRIS, Chemical hazard response US Coast Guard Données sur environ 1 500 composés
information system
Drug detection reports Pace Publication (USA) Données de test et d’analyse depuis 1972
EMFORENSIC Elsevier Science Publication (NL) Tous les aspects de la médecine légale
ECDIN Joint Research Center de la CEE à Ispra (IT) Compilation des données de sécurité sur les produits
fabriqués ou diffusés dans la CEE depuis 1972
FORS (Forensic Science Database) Great Britain Office for Forensic Science Références de médecine légale depuis 1976
de Reading
HSDB, Hazardous substances databank National Library of Medecine NLM (USA) 150 éléments de données sur 5 000 produits, dont
les méthodes d’analyse
NGWIC industry standards National Groundwater Information center, Critères, normes et procédures d’analyse de l’eau
Ohio (USA)
RTECS (Registry of toxic effects of chemical National Institute for Occupational Safety
substances) and Health NIOSH (USA)
TSCA/CHEMLIST, regulated chemical Chemical Abstracts Service (USA) Inclut les données de l’inventaire européen EINECS
listing
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