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La privatisation d'Aéroports de Paris, c'est non pour les pilotes de ligne

français. Leur principal syndicat, le SNPL, a fait savoir mercredi qu'il


s'opposait à cette privatisation et qu'il soutenait la procédure
de référendum d'initiative partagée (RIP) engagée depuis quelques tempspour
l'empêcher. "Le Syndicat national des pilotes de ligne
(SNPL France ALPA), après consultation de ses instances nationales, a
décidé de soutenir l'opposition au projet de privatisation d'ADP",
écrivent ses responsables dans un communiqué.
Le SNPL souhaite "apporter sa pierre au débat actuellement en cours sur
le bien fondé de cette privatisation, en soutenant la démarche de RIP,
actuellement en phase de recueil de signatures, jusqu'en mars 2020",
ajoutent-ils. Ils appellent par ailleurs "l'ensemble des pilotes de ligne
français à apporter leur soutien au recueil de signatures actuellement en
cours dans le cadre de la procédure" du RIP.
Déjà près de 500 000 soutiens au RIP
Selon eux, nombre de dispositions de la loi PACTE (plan d'action pour la
croissance et la transformation des entreprises), qui prévoit la
privatisation d'ADP, "sont de nature à porter préjudice à la compétitivité
du transport aérien français". Ils dénoncent ainsi la "privatisation d'un
monopole", l'"institutionnalisation du principe de double caisse", en
séparant les activités commerciales, très lucratives sur les plateformes
aéroportuaires, des activités strictement liées au trafic aérien, et le
principe de privatisation au travers de concessions de long terme, "à
l'image du modèle des autoroutes, préjudiciable au consommateur".
Lire aussi ADP : l'histoire mouvementée de la naissance du référendum
Faisant valoir que le transport aérien français est déjà l'un des plus taxés,
ce qui grève sa compétitivité, ils ajoutent que "l'absence, depuis des
années, de politique volontariste d'utilisation du transport aérien comme
d'un outil efficace de développement et du rayonnement économique
français, ne peut plus durer". Au 1er juillet, 480 300 soutiens au RIP
avaient été enregistrés sur le site du ministère de l'Intérieur, selon le Conseil
constitutionnel. Ses promoteurs doivent recueillir les signatures d'un
dixième des électeurs inscrits (soit 4,7 millions d'électeurs environ) pour
voir le succès de leur initiative.

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