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Sujet avec solution particulière affine d’une équation différentielle

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Partie A
On considère l'équation différentielle (E) : y' – 2 y = 4 x où y désigne une fonction de la
variable x définie et dérivable sur l'ensemble des nombres réels ℝ et y ' sa dérivée.

1) Soit l'équation différentielle ( E') : y' –2 y = 0.


Résoudre l'équation différentielle ( E').

2) Déterminer les réels a et b tels que la fonction g, définie pour tout x réel par g(x) = a x + b,
soit une solution particulière de l'équation (E).

3) a) Résoudre l'équation différentielle (E).

b) Déterminer la fonction f, solution sur ℝ de l'équation différentielle (E) satisfaisant la


condition : f (0) = 0.

Partie B
Soit la fonction f , définie pour tout x réel par f (x) = e 2x – 2 x – 1.
1) a) Déterminer la limite de f en –.
b) Déterminer la limite de f en + (on pourra mettre 2x en facteur dans l'expression de f(x)).
2) Soit f’ la fonction dérivée de f. Calculer f’(x) .
En déduire les variations de la fonction f sur ℝ et le signe de f’(x) suivant les valeurs du réel x.

Partie C  
On note (C) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthogonal (O, i , j )
d'unités graphiques 2 cm sur l'axe des abscisses et 1 cm sur l'axe des ordonnées.

1) Montrer que la droite (D) d'équation y = – 2 x – 1 est asymptote à la courbe (C) au


voisinage de –. Quelle est la position de (C) par rapport à (D) ?
2) Construire la courbe (C) et la droite (D).
3) On considère l'aire A du domaine plan délimité par la courbe (C),1'axe des abscisses et les
droites d'équations x = 0 et x = 1.
Calculer la valeur exacte de A en cm2 , puis en donner l'approximation décimale arrondie au
centième.

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Limites à utiliser dans la partie B

et
lim e t    , lim e t  0 et lim  
t  t  t  t
Corrigé du problème
Partie A
1) On écrit r(x)= -2 et R(x)= -2x ; R’(x)=r(x). Les solutions de (E’) sont toutes les fonctions
x ↦ Ce2x où C est une constante réelle.

2) Avec a et b réels constants, g(x)= ax+b et g’(x)= a : g’(x)–2g(x)= a – 2ax–2b soit


g’(x)–2g(x)= –2ax+a –2b .
g est une solution de (E) dans le cas où g’(x) – 2 g(x) = 4x. Ainsi pour que g soit une solution
de (E), on est ramené à la recherche de a et b vérifiant les systèmes d’égalités équivalents :
{-2a=4 et a –2b=0}, {a=-2 et -2–2b = 0}, {a=-2 et b = -2/2=-1}.

Finalement on écrit g(x)= -2x–1 et g est une solution de (E). .

3)a) À la solution particulière g de (E) on ajoute toutes les solutions de (E’), l’équation
homogène associée à (E) pour obtenir toutes les solutions de (E).
Il s’agit de toutes les fonctions x ↦ Ce2x –2x–1 où C est une constante réelle.

3)b) Pour f solution de (E), on écrit : f(x)= Ce2x –2x–1 où C est une constante réelle et
f(0)= C×1–0–1=C–1 ; f(0)=0 pour C=1.
Finalement : f(x)= e2x –2x–1 .

Partie B : f est la fonction trouvée à la partie Aet f(0)=0.

1)a) lim e t  0 et lim 2 x    donnent lim e 2 x  0 ; d' autre part lim (2 x  1)    alors par
t  x  x  x

addition : lim f ( x)    .
x 

e2x 1
1)b) Pour x≠ 0, f(x)= 2x( 1 ).
2x 2x
et e2x 1
lim   et lim 2 x    donnent lim  . Comme lim (1  )   1  0  1 ,
t  t x  x  2 x x  2x
2x
e 1
par addition on a lim (  1  ) =+. Par multiplication par 2x, on obtient :
x  2 x 2x
lim f ( x)    .
x 

2) On a f’(x)= 2e2x–2= 2(e2x–1). Ainsi f’(0)= 2(1–1)=0.


∗ Pour 0<x, 0<2x et 1=e0<e2x d’où 0< e2x–1 soit 0<f’(x).
∗ Pour x<0, 2x<0 et e2x< e0=1 d’où e2x–1<0 soit f’(x)<0.
On obtient ainsi le tableau de variation suivant :
x – 0 +
f’(x) – 0 +

f(x) + 0 +

Ainsi : f(0)=0 est la plus petite valeur prise par f et 0<f(x) pour x≠ 0.
Partie C
1) On utilise l’égalité f(x)= –2x–1 + e2x :
∗ lim e 2 x  0 prouve que la droite (D) d’équation y= –2x–1 est asymptote à (C) au voisinage
x 

de –.
∗ 0< e2x pour tout réel x prouve que (C) est au-dessus de (D).

2) Représentation graphique du problème

Au point d’abscisse 0 de (C) la tangente est horizontale puisque f’(0)=0.

(C)

(D)

 
3) L’aire en cm² du rectangle construit à partir de (O, i , j ) vaut 1×2=2 ; ainsi
1 1 1
A=2  f ( x) dx   2 f ( x) dx   (2e
2x
 2(2 x)  2) dx  [e 2 x  2 x 2  2 x]10 soit :
0 0 0

A=e2–2–2 – (e0–0–0) où e0=1 d’où A=e2–5 ≈ 2,39 .

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