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Le Grand Siècle : histoire et culture

« Grand Siècle » est le nom qui désigne en France le XVII siècle. C’est un siècle très riche d’un
point de vue politique mais aussi d’un point de vue culturel.

Histoire : Richelieu, ministre et vrai chef de l’état


Le royaume de France est faible au début du VII siècle (le roi Louis XIII a 9 ans et sa mère est
influencée par son conseilleur) ; au contraire, la noblesse est forte et il y a aussi des désordres
causés par les huguenots.
La situation commence à changer quand le pouvoir est exercé par le roi Louis XIII (1617) et son
principal ministre, le cardinal Richelieu (1624). Richelieu est le vrai protagoniste de l’absolutisme
français et il est l’homme qui gouverne la France. Il combatte la noblesse d’épée avec la noblesse de
robe, une nouvelle classe sociale constituée des hauts fonctionnaires bourgeois ; ils ont la confiance
de Richelieu. Richelieu veut quitter le pouvoir aux nobles parce qu’ils sont trop puissants.
Richelieu veut aussi quitter pouvoir aux huguenots : il détruits toutes les places fortes, aussi la
Rochelle. Avec l’Edit de Nîmes, les Huguenots ont liberté de culte mais ils ne peuvent pas contrôler
les places fortes.

Le Roi Soleil
En 1642 Richelieu meurt et, un an plus tard, le roi aussi meurt. Le successeur de Richelieu est le
cardinal Mazzarin et le nouveau roi est Louis XIV, mais il est trop jeune pour gouverner. Louis XIV
prend le pouvoir à la mort de Mazarin en 1661.
Louis XIV, ou « Roi Soleil » dit « l’état c’est moi » parce qu’il a tout le pouvoir dans ses mains. Il
fait construire le palais de Versailles ; c’est une cage dorée pour les nobles, parce qu’ils vivent dans
le luxe et ils ne s’intéressent plus à la politique.
Le premier ministre est Colbert, qui remplit les casses de l’état.
Pour garder l’unité religieuse, le roi Soleil choisit le catholicisme. Le roi ne veut pas la présence des
Huguenots et des Jansénistes. Dans l’Edit de Fontainebleau, Louis dit qu’il n’y a plus d’Huguenots
en France ; donc, les Huguenots doivent s’enfuir vers autres pays.
Le roi meurt en 1715.

Le XVII siècle c’est très important pour la culture aussi. En effet, est le siècle de la philosophie
(Descartes et Pascal) et du théâtre (Corneille, Racine et Molière).

[La tragédie classique se déroule autour de 3 unités qui lui donnent la vraisemblance :
1. Unité de temps : l’histoire ne doit pas excéder un jour ;
2. Unité de lieu : on doit choisir un lieu bourgeoise pour la comédie et une salle de palais pour
la tragédie ;
3. Unité d’action : il y a seulement une histoire.]
René Descartes (1596-1650)
Descartes nait à La Haye (rebaptisée Descartes dans le XX siècle) en 1596. Il est un philosophe,
mathématicien e physicien. Son éducation est prise en charge par le Jésuites, qui lui enseignent la
physique et la mathématique. Il étudie à Poitiers, mais il va à Paris et il commence à voyager pour
l’Europe (il va en Allemagne, en Hollande et en Danemark).
Il écrit en français, non en latin parce qu’il veut être accessible à tous ; il écrit beaucoup de traités.
Il meurt en 1650 en Stockholm.
Les œuvres les plus importants sont :

Discours de la Méthode (1637)


Le titre complet est Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans
les sciences. C’est la première grande œuvre scientifique et philosophique écrite en français et non
en latin. Descartes jette les bases d’une révolution intellectuelle parce qu’il croit indispensable
douter de chaque connaissance accepté communément ; le seul principe sur lequel n’est pas possible
douter c’est la pensée. En effet, pour penser, il y doit être en sujet pensant. Donc, le sujet pensant
doit exister pour pouvoir penser et donc la formule « je pense, donc je suis » représente le premier
critère de connaissance que l’homme possède. C’est une vérité absolue.

Méditations métaphysiques (1641)


Descartes reprend les arguments du Discours sur la Méthode. On doit douter de toutes les choses
qui ne sont pas absolument certaines, comme le corps et l’existence du monde.
Si l’homme doute, c’est parce qu’il est imparfait ; si l’homme est imparfait, il doit exister un être
parfait, c’est-à-dire Dieu.

Descartes a été une personne très important pas seulement pour l’histoire de France ; en effet, a été
créé un adjective de sn nom : « cartésien », qui signifie « quelqu’un avec un esprit rational. Il est
aussi l’auteur de la célèbre expression « je pense, donc je suis » ; Il est le fondateur du rationalisme
moderne.
Blaise Pascal (1623-1662)
Blaise Pascal nait en 1623. A’ 18 ans il réalise la « Pascaline », l’ancêtre de la machine à calculer. Il
est janséniste mais, après de la mort de son père, il commence à fréquenter les salons.
En 1654il décide se retirer à Port-Royal, où il écrit Les Provinciales. Ici, il attaque les jésuites et son
œuvre est condamnée et mise à l’index.
Il meurt en 1662.

[Jansénistes VS Jésuites
Les Jansénistes pensent que l’homme est condamné au mal à cause de sa nature mauvaise ; les
œuvres ne sont pas utiles, on peut se sauver avec la grâce de Dieu ; ils croient, donc, en la
prédestination. Par contre, les Jésuites pensent que l’homme peut se sauver grâce à ses mérites
propres.
Le symbole des Janséniste est le monastère de Port-Royal. Ils sont condamnés par le pape, Mazarin
et Louis XIV. Mais ils sont soutenus par Pascal qui, dans Les Provinciales, critique les jésuites.]

Les Provinciales (1656) : sont composés de 18 lettres où Pascal défends les jansénistes. Les
premières lettres sont des dialogues pleins d’ironie, les autres sont des répliques aux calomnies des
jésuites.

Les Pensées (1669) : ils sont des notes éparses et des fragments qui étaient sans ordre, mais les
érudits les ont remis en ordre. C’est une apologie de la religion chrétienne. La religion chrétienne
est très important pour lui.
Dans Les Pensées on trouve le cœur de la philosophie de Pascal : le pari. Dans ce pensée, Pascal
veut encourager un sceptique à croire en Dieu, parce qu’il n’a rien à perdre. C’est mieux croire en
Dieu, parce que, si on a raison, on gagne l’éternité ; si on n’a pas raison, on a eu une vie heureuse en
pensant au salut.
Pierre Corneille (1606-1684)
Corneille nait à Rouen en 1606. Il étudie chez les Jésuites et puis il étudie loi.
Richelieu
Il meurt à Paris en 1684.
Corneille est connu surtout pour ses tragédies. Médée (1635) est la première tragédie qu’il écrit.
En 1637 il publie la tragicomédie Le Cid en s’inspirant ò une pièce espagnole de Guillén de Castro ;
les thèmes principaux sont : affirmation de soi et la force héroïque des protagonistes. Le
protagoniste est Rodrigo, qui aime Ximena. Mais il doit tuer le père de Ximena pour l’honneur
parce qu’il a offensé son père. L’ héro doit choisir entre l’amour et le devoir. Le thème principal
c’est l’honneur. Corneille est accusé de plagiat de l’œuvre de de Castro.
En 1640 il publie Horace, inspirée à l’histoire romaine. Horace est l’ héro parfait : il est en quête de
la gloire et il est loyal à sa patrie. Le thème principal c’est le patriotisme.
En 1642 il publie Cinna ; il s’inspire encore à l’histoire romaine, puisque Cinna organise un
complot contre Auguste, mais l’empereur lui pardonne. Le thème principal c’est la générosité.
En 1643, Corneille publie Polyeucte. Le protagoniste sacrifie l’amour de sa femme pour obtenir la
sainteté. Le thème central c’est la sainteté.
Puis, il publie une trilogie de tragédies très violentes et avec des personnages cruels : Rodogune
(1645), Théodore (1645) et Héraclius (1647).
Au centre de son théâtre il y a la gloire, la liberté de l’homme et le choix difficile de son destin.
Jean Racine (1639-1699)
Jean Racine nait à La Ferté-Milon. Ses parents meurent quand il n’est qu’un enfant. Il reçoit une
éducation humanistique à Port-Royal (chez les Jansénistes) et il étudie les dramaturges grecs. Il
écrit ses pièces de 1667 à 1677 connait Molière et il devient, en 1677, historien de Louis XIV.
Il meurt à Port-Royal en 1699.
Les tragédies les plus importants sont : Andromaque (1667), Bérénice (1670), Mithridate (1673) et
Iphigénie (1674). C’est évident l’influence de la culture grecque.

La structure des pièces est très simple. Il n’y a pas un endroit et la scène se déroule dans un espace
fermé qui symbolise la prison intérieure des personnages. Au centre il y a le conflit intérieur des
héros, qui n’agissent pas. Ils parlent de leur doleur et des leurs doutes.
Le théâtre de Racine est en opposition avec le théâtre de Corneille. Il s’inspire surtout à Euripide, en
prenant le pessimisme et da faiblesse des hommes ; les hommes ne choisissent pas, au contraire des
héros de Corneille. L’amour est un sentiment dévastateur qui se lie avec la jalousie, la haine et les
relations de famille.
Jean-Baptiste Poquelin ou Molière (1622-1673)
Il nait à Paris en 1622. Le jeune Molière étudie chez les Jésuites dans le Collège de Clermont et
puis, il étudie loi.
Il s’intéresse au théâtre tout de suite. Il fonde une troupe de théâtre avec autres acteurs et il prend le
pseudonyme de Molière.
Molière a beaucoup de succès et sa troupe devient la troupe du roi.
En 1673, pendant la représentation du Malade Imaginaire (sa dernière comédie), Molière se sent
mal sur le plateau et il meurt quelque heure plus tard.

Dans ses comédies, Molière représente des types humanes ; les personnages sont comme
marionnettes, bien qu’ils sont représentés avec réalisme. Molière parle surtout de la bourgeoisie et il
fait une satire
Représente la société de son temps avec ses vices et ses défauts.

L’école des femmes (1662)


C’est presque une autobiographie. C’est l’histoire d’un homme qui épouse une jeune fille. Molière
est accusé d’avoir épousé une fille trop jeune mais, en réalité, ses accusateurs sont seulement jaloux
de son succès.

L’avare (1668)
Molière s’est inspiré à Plauto et à la comédie italienne. Le protagoniste est Harpagon et il est riche
et avare. Il est contraire au projet amoureux de sa fille mais il y a une joyeuse fin.

Le bourgeois gentilhomme (1670)


C’est une comédie ballet (il y a de la musique). Molière fait une satire d’un bourgeois qui est
devenu riche (c’est un « nouveau riche ») et maintenant il veut sembler un noble. Il veut épouser sa
fille avec un noble, mais elle épouse un homme qui prétend d’être noble.

Le malade imaginaire (1673)


C’est la dernière pièce de Molière. Un père s’oppose au mariage de sa fille. En effet, il veut qu’elle
épouse un médecin parce qu’il est malade. On peut voir la satire de la médecine.

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