Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
Groupe SEGEPEC
Faissal CHAHROUR
1
I. Concepts de base et définitions ........................................................................................... 3
I-A. Qu'est-ce qu'un Projet ?.............................................................................................. 3
I-B. Gestion de projet Vs Management de projet :............................................................ 4
I-C. Le management par projet :........................................................................................ 5
I-D. L'environnement du projet : ....................................................................................... 6
I-E. Les contraintes du projet : délai, coûts et qualité ....................................................... 6
I-F. Phases du projet :........................................................................................................ 7
I-F/1. La conception (phase préparatoire) ........................................................................ 8
I-F/2. La planification (phase démarrage)........................................................................ 8
I-F/3. Réalisation.............................................................................................................. 9
I-F/4. Terminaison............................................................................................................ 9
II. Conduite professionnelle d’un projet : ........................................................................... 9
II-A. Conception ................................................................................................................. 9
II-A/1. Définir un changement et concevoir la solution..................................................... 9
II-A/2. Définir le périmètre et les objectifs du projet....................................................... 10
II-A/3. Évaluer les contraintes ......................................................................................... 10
II-A/4. Quelques livrables standards :.............................................................................. 11
II-B. Planification ............................................................................................................. 13
II-B/1. Liste des tâches et activités .................................................................................. 13
II-B/2. Evaluation des ressources : .................................................................................. 14
II-B/3. Classement des activités....................................................................................... 15
II-B/4. La gestion par le diagramme en réseau ................................................................ 16
II-B/5. Le diagramme de GANTT ................................................................................... 16
II-B/6. Les réseaux PERT ................................................................................................ 17
II-C. Réalisation et suivi ................................................................................................... 18
II-C/1. Les rapports d'avancement ................................................................................... 18
II-C/2. Gestion des changements ..................................................................................... 19
II-C/3. Gestion des risques projet .................................................................................... 19
II-D. Terminaison.............................................................................................................. 21
II-D/1. Impacts de la terminaison..................................................................................... 21
II-D/2. Processus de terminaison ..................................................................................... 21
II-D/3. Le rapport de fin de projet.................................................................................... 21
III. Le mode projet ............................................................................................................. 22
III-A. L’organisation par projet.......................................................................................... 23
III-B. Processus de transformation..................................................................................... 23
III-B/1. Responsabilisation progressive des acteurs...................................................... 24
III-B/2. Déploiement d’une direction de programme.................................................... 25
III-B/3. Référentiel de conduite des projets .................................................................. 27
IV. Management des équipes ............................................................................................. 28
IV-A. Un management hors hiérarchie............................................................................... 28
IV-B. Conduite du changement .......................................................................................... 29
IV-C. Dynamique d’équipe ................................................................................................ 29
V. Normes et standards ..................................................................................................... 31
V-A. PMI........................................................................................................................... 31
V-B. CMMI....................................................................................................................... 31
V-C. Prince 2..................................................................................................................... 33
V-D. La norme ISO 10006:2003....................................................................................... 33
2
I. Concepts de base et définitions
3
I-B. Gestion de projet Vs Management de projet :
L'accent est surtout mis sur les outils et les méthodes de structuration
d'un projet global en sous-projets emboîtés, de planification des tâches,
d'anticipation et de contrôle des ressources, des coûts et des délais. Selon
cette acceptation, la gestion de projet a pour objectif essentiel d'apporter
à la direction de projet des éléments pour prendre en temps voulu toutes
les décisions lui permettant de respecter les objectifs. C'est donc une
tâche principalement prévisionnelle, intégrant une compréhension
technique et contractuelle du projet.
Par distinction à la gestion projet qui, comme son nom l'indique, se limite
à la gestion appliquée au système qu'est le projet, la direction de projet
intègre l'ensemble des aspects stratégiques, politique, de définitions des
objectifs et des finalités.
• Un volet organisationnel.
• Un volet de pilotage.
4
précédemment que le management de projet intégrait la gestion de
projet. Ceci nous conduit à affirmer que le management de projet doit
intégrer la construction détaillée de la référence qui servira de base à la
gestion du projet. Cette référence sera construite avec les acteurs ou
parties prenantes.
5
9 La culture, c'est-à-dire les valeurs caractérisées en
particulier par l'importance que l'entreprise accorde au
projet.
9 L'organisation, c'est-à-dire les structures et les règles de
fonctionnement.
9 Les systèmes d'information qui permettent de piloter les
ressources.
2. Autres contraintes, celles dues aux clients. Le client peut imposer une
contrainte externe « fixe ». Elle est souvent contractuelle, et correspond à
un délai qui s'impose. Elle est généralement moins forte que la
précédente, car elle ne correspond pas au fait que, si elle n'est pas
respectée, le projet n'a plus de sens. Elle est cependant très forte de par
son caractère contractuel, et elle est souvent assortie d'une pénalité de
retard.
6
1. Le projet est soumis à un impératif de rentabilité.
On compare ce qu'il rapporte et ce qu'il coûte, et si la marge dégagée
pour l'essentiel le justifie. Dans ce cas, il est clair que la contrainte de
coûts sera très forte, et qu'un dérapage dans le budget devra donner lieu
à une décision. On s'attachera à établir le budget le plus fiable possible, et
à prévoir des points de contrôle précis.
7
Un projet se décompose de manière générique en quatre étapes qui
correspondent au cycle de vie du projet :
- La Conception
- La Planification
- La Réalisation
- La Terminaison
Ces quatre étapes du projet que l'on appellera des phases seront plus ou
moins longues, plus ou moins chevauchantes et avec des modalités de
passage différentes selon la nature du projet.
8
I-F/3. Réalisation
Une fois le projet lancé, il faut évaluer l'impact des difficultés rencontrées.
Un suivi efficace est indispensable afin d'anticiper les problèmes et les
changements.
Durant cette phase, il faut établir des rapports réguliers concernant les
progrès enregistrés, organiser des réunions entre les membres de l'équipe
et identifier les grandes étapes d'avancement.
I-F/4. Terminaison
C'est au cours de cette phase finale que l'on va tirer les leçons du projet :
on dresse ici le bilan du projet, étape qui permettra de tirer tous les
enseignements qui pourront resservir par la suite.
II-A. Conception
II-A/1. Définir un changement et concevoir la solution
Il est essentiel d'avoir une idée précise de ce que le projet apportera. À
l'aide des membres de l’équipe, il faut établir une synthèse globale
décrivant la vision du projet à long terme. Lors de la définition des
objectifs d'un projet, on s'aperçoit fréquemment qu'il est :
S’assurer que tout le monde sait exactement ce qu'un projet est censé
apporter. Pour ce faire, proposer une synthèse de ses objectifs. Etablir un
document qui explicite le but et le déroulement du projet. Pour que cette
synthèse soit suffisamment claire, elle doit apporter une réponse précise à
la question « qu'allons-nous changer, pourquoi, comment ? ».
9
Pour définir une vision, réfléchir à ce qui serait idéal ? On part
généralement d'une feuille blanche et on demande à l'équipe de décrire ce
que, idéalement, le projet apporterait comme changement. Éviter de se
laisser emprisonner par la situation actuelle. Il faut rester réaliste, sans
pour autant brider l’imagination.
S’assurer dès maintenant que le projet mérite d'être mené à son terme et
encourager les collaborateurs à faire part de tous leurs doutes pour
vérifier que le projet est viable. Enfin, on doit s’assurer que tout le monde
s'accorde sur les actions à entreprendre.
Il est peu probable que tous les objectifs soient d'égale importance pour
une entreprise. Aussi, est-il judicieux d’attribuer à chacun d'eux un degré
de priorité. La distinction entre les objectifs décisifs et les moins
importants sera ainsi aisée à opérer.
10
afin de définir les solutions les plus efficaces. En d'autres termes, il
convient de procéder ainsi :
- Evaluer précisément le temps nécessaire.
- Analyser les ressources dont le projet a besoin et vérifier leur
disponibilité.
- Envisagez d'utiliser les ressources existantes.
- Identifier toutes les contraintes extérieures.
- Une fois les contraintes définies, décider si le projet sera lancé ou non.
11
4. Rédaction du cahier des charges fonctionnel : le contenu du cahier des
charges fonctionnelles s'articule autour des quatre paragraphes suivants :
a. La présentation générale du problème.
b. L'énoncé fonctionnel du besoin.
c. L'appel à variantes.
d. Le cadre de réponse.
D'autre part, une fois le projet réalisé, ceci permet de comparer les
résultats réels du projet aux objectifs initiaux, de détecter les éventuelles
dérives et d'en tirer les enseignements.
12
II-B. Planification
II-B/1. Liste des tâches et activités
Une fois les objectifs et contraintes identifiés, on peut passer à la
planification du projet avec plus en détails en listant toutes les activités
requises pour atteindre les objectifs.
Commencer par faire une séance de réflexion vue d'établir une liste de
tâches. À ce stade, ne pas considérer l'ordre dans lequel les différentes
tâches doivent intervenir. Cet examen fera l'objet d'une étape ultérieure.
Ainsi, il est possible qu'une tâche ne puisse pas commencer avant qu'une
autre soit achevée. Certains types de tâches marquent le démarrage du
projet, elles permettront de définir le périmètre et les objectifs du projet.
De la même manière, une série de tâches doit accompagner la fin du
projet, elles comprennent la vérification finale des indicateurs de
performance et permettent d'établir les résultats définitifs du projet. Enfin,
par exemple, la plupart des projets nécessitent une série de tâches
relevant de la communication.
13
d'une part la visibilité et la maîtrise qu'il souhaite obtenir des délais et des
coûts, et, d'autre part, le degré de complexité de l'activité d'estimation.
Dans ce compromis il sera influencé par les informations qu'il peut obtenir
pour le projet. À quoi bon descendre trop finement dans la décomposition
des tâches si l'on n'a pas les moyens d'enregistrer les coûts et les temps
passés par les personnes qui travaillent sur ses tâches ? Si la tâche dure
trois jours et que le recueil des temps passés se fait toutes les semaines,
le chef de projet disposera de peu de liberté de manœuvre.
Le chef de projet doit se demander qui doit être impliqué dans chacune
des activités et pour combien de temps. Cette évaluation est établie en
temps de travail réel. Si un collaborateur suit le projet pendant dix jours,
mais que son temps de travail quotidien n'est que de 30 minutes, sa
participation au projet ne sera que de 5 heures.
14
évaluation globale des dépenses réalisée en amont réduit aussi le risque
de devoir recourir à des fonds supplémentaires.
L'estimation des coûts est une opération délicate qui mérite rigueur et
précision : l'examen des détails permettra de vérifier que le budget alloué
pourra financer toutes les activités. Plus on saura entrer dans le détail des
dépenses avant de lancer le projet, plus on aura des chances d'éviter les
problèmes durant sa mise en oeuvre. L'équipe pourra ainsi se concentrer
sur les objectifs à atteindre, plutôt que perdre son temps à clarifier des
points qui auront été mal planifiés.
Une fois la liste des activités requises complétée, il faut étudier la manière
dont elles interfèrent entre elles. On décide alors des activités qui doivent
être entreprises immédiatement, lesquelles doivent être accomplies avant
de passer aux autres et passez ainsi en revue toutes les activités.
Certaines seront le fruit de l'association de plusieurs autres activités. Par
exemple, l'équipe devra probablement avoir accompli plusieurs tâches
avant de faire une présentation aux personnes impliquées. À cet égard,
les réunions d'évaluation constitueront des étapes importantes du
processus.
15
II-B/4. La gestion par le diagramme en réseau
Un diagramme en réseau mettant en évidence les relations entre les
activités, en montrant leur imbrication, pourra vous être d'un grand
secours. Ce diagramme peut être simple ou très complexe, en fonction du
nombre d'activités et de leurs interconnexions.
Des logiciels existent sur le marché, qui font que nul n'est plus obligé de
tracer à la main des graphes d'ordonnancement des tâches appelés
diagramme de GANTT ou des cheminements PERT. Il est cependant
nécessaire de s'y astreindre, tant au moment de la préparation et de la
planification du projet qu'au stade de son suivi.
16
Ce diagramme sera utile pour le planning en amont, pour mettre en
évidence les différents échéanciers sur des projets complexes et pour
déterminer, lors des mises à jour, les progrès ou les retards par rapport
au planning initial.
17
retardées (elles disposent d'une marge de liberté) sans perturber le délai
accordé au projet. La méthode PERT propose une réflexion en quatre
temps :
18
II-C/2. Gestion des changements
Le changement est inévitable au cours de l'évolution de votre projet.
Aussi, la flexibilité est-elle indispensable. Que les clients modifient leur
demande ou que les dirigeants changent la dimension du projet, l’équipe
projet doit être capables de négocier ce changement est d'adapter son
plan. Il conviendra tout d'abord de comprendre le changement pour
ensuite en évaluer l'impact.
On peut rapidement caractériser les risques d'un projet, soit par leur
nature, soit par leur origine.
19
générateurs de risques pour le projet et pouvant conduire à sa remise en
cause ou au non-respect de ces objectifs. La gestion des risques d'un
projet ne doit pas se limiter uniquement à une simple analyse qualitative,
c'est-à-dire à un recensement plus ou moins exhaustif des risques
potentiels pour le projet. Cette analyse qualitative doit s'appuyer
également sur une analyse quantitative pour mieux appréhender et
estimer leur impact sur les coûts, les délais, et la qualité du projet.
Une fois les risques évalués, il convient ensuite de les hiérarchiser, c'est-
à-dire de fournir un ordre de grandeur permettant de distinguer les
risques acceptables des risques non acceptables pour le projet. L'intérêt
pour le responsable de projet est de ne pas traiter tous les risques de
manière homogène et de déterminer le niveau d'attention à porter à
chacun d'entre eux, afin d'en minimiser les effets.
20
2. Les risques acceptables (graves mais peu probables, ou probables mais
peu graves) dont l'occurrence ne remet pas en cause fondamentalement
les objectifs du projet, mais qui doive néanmoins faire l'objet d'une
attention toute particulière.
II-D. Terminaison
21
En terme de contenu, le rapport de fin de projet doit répertorier ce qui a
bien fonctionné, ce qui a mal fonctionné, comment a été obtenu le résultat
du projet et comment le projet a été géré. La forme de ce rapport est
moins importante que son contenu.
22
III-A. L’organisation par projet
Mettre en place une organisation par projet c'est :
- Rompre en partie avec le fonctionnement pyramidal et passer de la
verticalité à la transversalité.
- C'est décloisonner les métiers.
- C'est fonctionné avec une dose de flou et d'ambiguïté.
- C'est penser le management autrement pour trouver de nouveaux
repères.
Si vous devez mettre en place une organisation par projet, vous pouvez
faciliter ce changement en exploitant quelques-unes des idées suivantes :
6. Enfin, ne perdons pas de vue que quel que soit le mode d'organisation
adopté, le fonctionnement par projet « redistribue les cartes » au sein de
l'entreprise.
23
Le processus de transformation du mode de management doit s’appuyer
sur une démarche progressive en agissant selon trois dimensions ou
leviers d’actions qui sont définis dans ce qui suit : responsabilisation des
acteurs projets, mise en place de programmes pour la gestion des
portefeuilles de projets et définition d’un référentiel de gestion des
projets.
24
Le management par projet : Plus le projet est singulier et novateur,
plus les acteurs projet doivent interagir entre eux et avec d’autres
parties prenantes internes ou externes à l’entreprise. La tutelle du
projet libère les ressources nécessaires, soutient le projet et prend
les décisions en rapport avec la stratégie de l’entreprise.
25
Et enfin, fournir de l’information sur les risques majeurs associés
aux projets gérés.
) Fonction délégation :
Disposer d’un pool de chefs de projets avec une expertise adéquate, ce
qui permet de débuter un projet rapidement sans perturber une entité en
lui prenant des ressources indispensables pour le bon fonctionnement
opérationnel.
) Fonction support :
Prise en charge de différentes tâches répétitives comme la mise à jour des
plannings projet, des feuilles de temps et des actions, l’archivage et
l’historisation des projets...
26
grands jalons à respecter. La fonction coordination permet d’anticiper les
points d’enclenchement entre les différents projets et d’avoir une vision à
long terme dans le cadre de la conduite des différents projets ou
programmes.
27
globale et générale des activités des acteurs projets. Nous proposons dans
ce qui suit une démarche pour définir un référentiel propre à notre
groupe :
Manager un projet, c'est mobiliser sur un même objectif et pour une durée
déterminée des hommes et des ressources consacrés habituellement à
d'autres activités. L'efficacité du « management par projet » suppose la
mise en place d'une organisation spécifique, au niveau de l'entreprise,
pour favoriser la réalisation des projets tout en assurant la pérennité de
l'entreprise.
28
Enfin, il s'agit de transformer une simple addition d'experts, au départ, en
une véritable équipe.
29
1. Le projet incite le contributeur à faire évoluer ses normes et à prendre
en compte les impératifs spécifiques du projet et les contraintes des
autres métiers.
2. Le contributeur est amené alors à explorer des voies nouvelles et à
proposer des solutions innovantes.
3. Il n'est plus seulement l'applicateur de techniques ayant fait leurs
preuves mais un « créatif » qui utilise sa compétence pour résoudre des
problèmes en apportant des réponses valides techniquement pour
l'ensemble de l'équipe projet.
Six fonctions de base doivent être assumées dans l'équipe, tout au long
du déroulement du projet :
1. Une fonction d'organisation, qui vise à proposer, aux autres, des
méthodes de travail pour atteindre un objectif fixé.
2. Une fonction d'information, qui vise à transmettre les informations
nécessaires à l'atteinte de l'objectif.
3. Une fonction de production, qui vise à réaliser les tâches programmées.
4. Une fonction de contrôle, qui vise à s'assurer de la qualité de la tâche
effectuée par rapport aux besoins du projet.
5. Une fonction d'animation régulation, qui vise à s'assurer de la
mobilisation des contributeurs sur l'objectif à atteindre.
6. Une fonction de décision, qui vise à arbitrer les désaccords et à faire
face aux aléas pour garantir l'atteinte des objectifs.
Manager une équipe hors hiérarchie, cela consiste donc en grande partie à
responsabiliser les membres de l'équipe autour de ces fonctions, en les
répartissant par rapport aux compétences et rôles de chaque contributeur
tout au long du projet. Une répartition efficace des fonctions entre le
responsable du projet et les contributeurs se fait donc en fonction des
compétences et impose un contenu clair du rôle de chacun.
30
V. Normes et standards
V-A. PMI
Le Project Management Institute, fondé en 1969, est une association
professionnelle à but non lucratif qui propose des méthodes de Gestion de
projet. Son siège est à Philadelphie en Pennsylvanie (États-Unis), elle
compte plus de 200 000 membres répartis dans 125 pays. Elle publie des
standards relatifs à la gestion de projet et est en charge de la certification
des processus de gestion de projet.
Les 44 processus peuvent être alors être placés sous forme de matrice
dans les domaines de connaissance pour chaque phase du projet. Comme
tout processus, on peut lui associer des données d'entrée et des données
de sortie. Les processus s'enchaînent donc tout au long du projet.
V-B. CMMI
CMMI, « Capability Maturity Model & Integration », est un modèle de
référence. Il s’agit d’un ensemble structuré de bonnes pratiques, destiné à
appréhender, évaluer et améliorer les activités des entreprises
d'ingénierie. CMMI a été développé par le Software Engineering Institute
de l'université Carnegie Mellon, initialement pour appréhender et mesurer
la qualité des services rendus par les fournisseurs de logiciels informatique
du Département de la Défense US (DoD). Il est maintenant largement
employé par les entreprises d'ingénierie informatique, les DSI et les
industriels pour évaluer et améliorer leurs propres processus de
développement de produits.
31
Dans l'approche étagée (il existe une approche dite "continue"), les
bonnes pratiques préconisées par le modèle (version 1.2) sont
rassemblées en 22 domaines de processus eux-mêmes regroupés en 5
niveaux de maturité. Les domaines de processus rattachés à un niveau de
maturité M ne peuvent être stabilisés et efficaces que si les domaines de
processus des niveaux inférieurs sont déjà stabilisés et efficaces (principe
d'empilement). Les 5 niveaux sont :
32
optimisation constante afin d'anticiper les évolutions prévues (besoins
clients, nouvelles technologies...).
V-C. Prince 2
PRINCE2 (PRojects IN Controlled Environments) est une méthode de
gestion et de certification de projet structurée qui se focalise sur trois
points : l'organisation, la gestion et le contrôle du projet.
La démarche PRINCE 2 retient huit processus définis par des clés d'entrée
et de sortie, des objectifs à atteindre et des activités à réaliser. Chaque
processus est désigné par une abréviation :
33
s'assurer que leur organisation applique effectivement les pratiques
retenues dans la norme ISO 9000.
34
2. Elaborer le contenu du projet et sa maîtrise c'est-à-dire consigner par
écrit les caractéristiques du produit dans des termes mesurables et en
assurer la maîtrise.
Processus relatifs aux coûts : Ces processus visent à prévoir et à gérer les
coûts du projet et à faire en sorte que le projet soit réalisé dans les limites
du budget alloué. Il s'agit de :
35
Processus relatifs au personnel : Ce sont les processus qui déterminent la
qualité et le succès du projet. Les processus relatifs au personnel doivent
viser à créer un environnement au sein duquel les personnes peuvent
contribuer de manière effective et efficace au projet. Ces processus sont :
36
3. L'élaboration de la réponse aux risques : élaborer des plans en vue de
faire face aux risques.
37