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Bruxelles
DÉCOUVERTE

(d) + (i) + (a) Les instruments de musique et le rythme de la chanson ; découvrir Bruxelles et les lieux cités.
Faire écouter sans donner le texte de la chanson.

• Ecoutez attentivement la musique. Repérez les instruments qu’on n’entend pas souvent (claquettes, grosses
caisses, grelots de chevaux, fanfare). A quoi associez-vous cette musique ?
Pour cette activité, consulter les illustrations des instruments de musique.

• Il y a un changement de rythme dans la musique. A quel moment ? Et pourquoi, d’après vous ?


(Faire des hypothèses)
(réponse : la musique ralentit à la fin, comme si la belle époque de Bruxelles était finie, comme si le film que déroulait
Brel devant nos yeux était en fin de bobine, vieux et usé).

• Que connaissez-vous de Bruxelles ?


• Repérez sur un plan de Bruxelles les différents lieux énoncés dans la chanson. Quel nom de lieu Brel a-t-il inventé ?
(réponse : la place Sainte-Justine; une place existante est rebaptisée de ce nom pour les 25 ans de la mort de Jacques
Brel).

Pour le plan, les photos et images de Bruxelles, voir les sites internet http:// www.bruxelles.irisnet.be et
http://www.tourisme.be : région Wallonie-Bruxelles.

COMPRÉHENSION

Lexique

(d) Classer des mots dans des catégories lexicales.

• Retrouvez dans la chanson les mots exprimant :

- les liens de parenté


- les métiers
- les noms de lieux
- les vêtements
- les moyens de locomotion
- le caractère
Ensuite, par petits groupes, enrichissez les listes à partir du vocabulaire que vous connaissez.
Expliquer les mots difficiles.

• D’après vous, dans quelle catégorie entrent les mots suivants : « crinoline », « gibus », « omnibus », « impériale » ?

(i) Expressions imagées liées aux sentiments et au caractère

Vous trouvez dans la chanson quelques expressions imagées qui désignent un état d’âme, un sentiment. Repérez-les :
« être gai comme le canal », « avoir le cœur dans les étoiles ».
Expliquez le sens de ces expressions.
Voici d’autres expressions imagées liées aux sentiments ou au caractère. Elles sont en deux morceaux.
A vous de trouver les morceaux qui vont ensemble.

Etre triste comme l’éclair


Etre gai comme Hérode
Etre méchant comme un pinson
Etre orgueilleux comme un pape
Etre bête comme Job
Etre sérieux comme une pie
Etre malheureux comme la mort / un lendemain de fête / un bonnet de nuit
Etre rapide comme une teigne
Etre vieux comme ses pieds
Etre bavard comme une pierre
Etre pauvre comme un paon

Expliquer certains mots qui peuvent être inconnus des apprenants, par exemple « teigne » ou « pinson ». Faire consta-
ter que les comparaisons se font souvent avec un animal et demander si les comparaisons sont similaires dans leur
langue.
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(a) Le contexte historique et la chronologie de la chanson


Quel est le sens des mots suivants ?

crinoline
gibus
omnibus
impériale
lampions
De quelle époque datent-ils ?
L’histoire racontée par Jacques Brel date de l’époque du « cinéma muet ». Il semblerait qu’il y ait quelques erreurs de chro-
nologie dans sa chanson. En vous aidant des informations trouvées sur Internet pour situer les différents éléments cités
plus haut, trouvez les erreurs de chronologie. NB : Le nom des lieux peut également vous aider.
Informations complémentaires :
Gibus et crinoline datent du XIXe siècle
Le cinéma muet a été popularisé au début du XXe siècle
Les impériales désignent la galerie, couverte ou non, sur certains véhicules publics et pouvant recevoir des voyageurs.
Il semblerait que les omnibus à impériale datent de la fin du XIXe siècle.

Grammaire

(d) L’indicatif imparfait


Toute l’histoire racontée dans la chanson se déroule dans le passé. Relevez les verbes qui expriment que l’action racontée
est au passé. Trouvez leur infinitif.
Comment s’appelle ce temps du passé ? Comment se forme-t-il ?
Décrivez les activités de la grand-mère et du grand-père en utilisant ce temps :

Il ………… Elle………… Ils ……….. etc.


Par deux, imaginez comment était leur vie avant et complétez la liste des activités de la grand-mère et du grand-père.
(i) L’indicatif plus-que-parfait
Quel est le temps utilisé principalement dans la chanson ?
Dans le deuxième couplet, l’auteur de la chanson utilise un autre temps. Lequel ? (Donnez les exemples). Pourquoi ?
Imaginez d’autres actions que le grand-père et la grand-mère ont pu faire « avant » les évènements racontés dans la chan-
son. Exemple : il avait fait son service militaire et avait rencontré sa belle un jour au bal du village, elle avait fait des études
et elle avait déjà eu l’occasion de rencontrer son futur mari lors d’une fête au village.
(a) L’expression du souhait
A la fin de chaque couplet, on trouve l’expression « on voudrait que ». Pourquoi utilise-t-on le conditionnel ici ?
Quel est le temps utilisé à la suite de cette expression ? Pourquoi ?
Trouvez d’autres expressions similaires qui se construisent de la même façon.
Exemples : on aimerait que, on souhaiterait que ….

Sur le même ton ironique que Jacques Brel, complétez le portrait du narrateur de la chanson en continuant la liste des
souhaits émis à l’encontre de celui-ci.

Phonétique

(d) [i - ] : « il - elle » pour les étudiants arabophones


Pour bien distinguer [i] de [ ] : utiliser une intonation montante (phrase interrogative) pour le [i] et une intonation descen-
dante (la fin d’une phrase affirmative) pour favoriser le son [ ].
Faire dire les questions-réponses suivantes :

Tu habites à Lille ? Non, à Bruxelles.


Tu habites à Villers-la-Ville? Non, à Jemelle.
Tu habites à Deauville? Non, à Courcelles.
Tu habites à Libreville ? Non, à Colombey-les-Belles.
Tu habites à Belle-Ile ? Non, à Méribel.

Faire trouver d’autres noms de lieux terminés par [i] ou [ ]. On peut aussi jouer sur les oppositions du modèle :
« Il attendait la guerre / Elle attendait mon père. »
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Bruxelles
(i) [y - u] : « Bruxelles - Brouckère »
Recherchez dans la chanson tous les mots contenant le son [y] ou le son [u] (Bruxelles, bruxellait, omnibus, gibus, sur,
su, Justine / on voudrait, sous, Brouckère).
Faire observer la position de la langue pour Bruxelles (en avant, imaginer que le son sort par le front) et pour
Brouckère (reculer la langue, imaginer que le son sort par les pieds). Si l’apprenant a des difficultés pour prononcer
[y], l’entourer du son [s] et le placer à la fin d’une mélodie montante. Si l’apprenant a des difficultés pour prononcer
[u], le placer à la fin d’une mélodie descendante.

Imaginez que votre grand-père a rendez-vous avec votre grand-mère, mais il ne connait plus le nom de l’arrêt du bus,
il se souvient seulement que ce nom contient un [y]. Cherchez ce nom avec lui. Par groupe, désignez le grand-père
qui choisit secrètement un arrêt contenant le son [y]. Posez-lui des questions contenant au moins une fois le son [y]. Il
peut seulement répondre par oui ou par non. Le gagnant prend la place du grand-père.

(a) [e – ] : « impériale - grand-père » (relation son-graphie)


Recherchez dans la chanson tous les mots contenant le son [e] ou le son [ ], classez-les pour en déduire les règles or-
thographiques.

Rappel : l’espace entre la langue et le palais est plus grand pour [ ] ; pour aider à l’articulation de ce dernier, poser un
crayon sur la partie médiane de la langue ou faire chanter, car le chant est très favorable à la prononciation de ce son.

Trouvez le plus possible de mots qui contiennent [ ] et se prononcent de façon identique, mais qui ne s’écrivent pas
de la même façon : [s , l , m , p R, m R, v R, pR , …]

EXPRESSION ORALE

(d) Décrire une grande ville ou la capitale de son pays.


Par groupe, décrivez vos capitales (ou vos villes) respectives (lieux typiques, habitudes des gens)

1. Chacun établit une liste de 3 questions qu’il se pose s’il veut connaitre une ville.
2. Chacun lit sa liste et le professeur note au tableau les mots-clés.
3. Chacun s’inspire des questions évoquées pour présenter sa ville.
4. Après un petit temps de préparation, les élèves se mettent par petits groupes (de 4 ou 5).
Chacun présente sa ville aux autres.
5. Les autres écoutent et peuvent poser des questions après.

(i) Argumenter : vivre à la ville ou à la campagne ?


Débat par petits groupes (de 3 ou 4).
Des amis communs (un couple avec un jeune enfant) souhaitent s’installer pour un an en Belgique, afin d’obtenir un
diplôme complémentaire. Ils hésitent à s’installer à Bruxelles ou dans la banlieue. Discutez entre vous des arguments
pour et contre la vie en ville ou à la campagne. Faites une synthèse que vous devrez présenter à vos amis en visite
pour quelques jours afin de les aider à choisir leur lieu de résidence.
Chaque groupe présente sa synthèse en étant bien attentif à ne pas reprendre des arguments déjà cités par les
groupes précédents. Il faut donc veiller à avoir des arguments en nombre suffisant et à éviter les stéréotypes.

(a) Présenter un projet d’aménagement d’un quartier.


La ville ou la bourgade où vous vivez compte faire des travaux d’aménagement et créer un tout nouveau quartier en
périphérie. La population est consultée pour donner son avis sur les améliorations à apporter au centre existant et
pour émettre des suggestions pour la création du nouveau quartier. A ce stade, aucune limite de budget n’est donnée.
Toutes les idées (réalisables) sont les bienvenues. Vous devez présenter le projet aux autorités municipales. Celles-ci
devront voter pour choisir le meilleur projet.
Par groupe de quatre, établissez un projet cohérent qui permette de convaincre les autorités de la ville.
Après la présentation, un porte-parole de chaque groupe est désigné pour faire partie du conseil municipal qui élit,
après concertation, le meilleur projet.
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EXPRESSION ÉCRITE

(d) Exposer (texte descriptif).


Sur le mode de la chanson de Brel, écrivez un petit texte (au présent) dans lequel vous faites le portrait de la capitale de
votre pays ou celui de votre ville.
C’est le temps où Paris …
Pour la mise en train, faire écouter la chanson de Jacques Dutronc « Paris s’éveille ».

(i) Exposer (texte descriptif).


Vous envoyez une lettre à des amis installés à l’étranger dans laquelle vous décrivez la ville où vous vivez.
(a) Faire des hypothèses.
Sur le mode de la chanson de Brel, écrivez un texte dans lequel vous faites le portrait de la capitale de votre pays ou celui
de votre ville, telle que vous la rêvez (utilisez le conditionnel).
« Ce serait le temps où… »

POUR ALLER PLUS LOIN

• Bruxelles est la ville où Jacques Brel a passé son enfance et pourtant « quand il se décide à chanter Bruxelles, il n’évoque
pas la ville où il vécut, mais la belle époque de ses grands-parents […] Ce n’est pas Bruxelles qui bruxelle ; c’est mille-
neuf-cent qui met le nez à une fenêtre faussement bruxelloise » (P. Vandromme, 1998, pp. 89-90).

Montrez en quoi la vision de Bruxelles donnée dans la chanson n’est pas très personnelle (élément de réponse : les
quelques allusions à Bruxelles font qu’on a l’impression que l’histoire se passe à Bruxelles, mais ça pourrait tout aussi bien
se passer dans une autre ville de Belgique ou de France).
Comparez la chanson de Brel (qui ne parle pas vraiment de Bruxelles) à celle de Dick Annegarn.
• Brel dit: « Si je n’ai pas songé à la ville de mon enfance, c’est sans doute, parce que je ne l’aimais pas assez, ou bien
qu’elle n’avait rien à dire » (cité par P. Vandromme, 1988, p. 90).
Est-ce que la ville ou le village où vous avez passé votre enfance a / a eu quelque chose à vous dire ? Y a-t-il des lieux dans
la ville ou le village de votre enfance qui ont joué un rôle important dans votre vie ?

SUR LE MÊME THÈME

Une chanson : Bruxelles (Dick Annegarn) ; sur le thème de la ville : Bouc bel air (Louis Chedid), Toulouse (Claude
Nougaro).
Un extrait littéraire : « Bruxelles I – Simples fresques » et « Bruxelles II – Chevaux de bois » dans Romance sans paroles
(Paul Verlaine, Gallimard, 2001, « La bibliothèque Gallimard ») ; « Boulevard du régent » dans Vers nouveaux et chansons
(Œuvres complètes, Arthur Rimbaud, Gallimard, 1992, « Bibliothèque de La Pléiade »).
Un extrait cinématographique : Madame Bovary (Claude Chabrol), 1990 (pour les costumes d’époque)
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Bruxelles
Paroles et musique : Jacques Brel / Gérard Jouannest
(1962 © Pouchenel)

C’était au temps où Bruxelles rêvait


C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles chantait
C’était au temps où Bruxelles bruxellait

Place de Brouckère on voyait des vitrines


Avec des hommes des femmes en crinoline
Place de Brouckère on voyait l’omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l’impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il était militaire
Elle était fonctionnaire
Il pensait pas elle pensait rien
Et on voudrait que je sois malin

C’était au temps où Bruxelles chantait


C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps où Bruxelles bruxellait

Sur les pavés de la place Sainte-Catherine


Dansaient les hommes les femmes en crinoline
Sur les pavés dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l’impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il avait su y faire
Elle l’avait laissé faire
Ils l’avaient donc fait tous les deux
Et on voudrait que je sois sérieux

C’était au temps où Bruxelles rêvait


C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles dansait
C’était au temps où Bruxelles bruxellait

Sous les lampions de la place Sainte-Justine


Chantaient les hommes les femmes en crinoline
Sous les lampions dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l’impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il attendait la guerre
Elle attendait mon père
Ils étaient gais comme le canal
Et on voudrait que j’aie le moral

C’était au temps où Bruxelles rêvait


C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles chantait
C’était au temps où Bruxelles bruxellait.

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