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Thierry WENDLING
Etudiants
Georgiana GHITA
Sophie KOESSLER
Gilles RUDOLF
Analyse des Dettes à long terme : augmentent de 3.4% en 2008 par rapport à 2007.
Comme mode de financement on observe que l’entreprise privilégie les capitaux propres (à
hauteur de 69% des capitaux permanents en 2008) par rapport aux dettes à long terme qui
sont à hauteur de 31% des capitaux permanents.
31%
CAPITAUX PROPRES
69%
DETTES LONG TERME
Pour pouvoir avoir une vision de la stratégie d’investissement de l’entreprise il faut analyser
l’évolution des emplois stables. Or dans la période étudiée, on observe une croissance des
emplois stables de 9% et ceci est surtout dû à la croissance des immobilisations corporelles
de 15%. On pourrait donc en déduire que le groupe TOTAL mène une politique active
d’investissement.
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1.1 Analyse statique et dynamique du FR
Analyse statique
Année 2007
Capitaux permanents : 77 869
- Actif immobilisé : 65 303
= Fonds de Roulement : 12 566
Le fond de roulement doit être au minimum positif, ce qui est le cas pour l’entreprise
TOTAL. Les capitaux permanents permettent de couvrir convenablement l’actif
immobilisé donc les investissements de l’entreprise sont correctement financés.
Année 2008
Capitaux permanents : 83 983
- Actif immobilisé : 71 252
= Fonds de Roulement : 12 731
Cette année encore, le fond de roulement est positif pour l’entreprise TOTAL. Les
capitaux permanents permettent de couvrir convenablement l’actif immobilisé donc
les investissements de l’entreprise sont correctement financés.
Analyse Dynamique
Le fond de roulement doit être le plus élevé possible dans le temps à condition que
l’endettement ne soit pas trop important.
Nous ne possédons pas d’éléments concernant les exercices antérieurs à 2007 afin
de pouvoir analyser l’évolution entre ces exercices.
Entre 2007 et 2008, le fond de roulement a connu une évolution positive de 1%. Le
fond de roulement passe alors de 12 566 en 2007 à 12 731 en 2008.
Cette quasi-stagnation (+1%) résulte du fait que tant les emplois stables comme les
ressources durables progressent quasiment à la même vitesse (respectivement +8%
RD et +9% ES).
Ceci pourrait démontrer le fait que le groupe TOTAL réalise des investissements sur
le long terme et se donne aussi des moyens sur le long terme pour les financer.
Le BFR représente l’excédent de l’actif circulant d’exploitation qui finance le passif circulant
d’exploitation.
La définition stratégique du BFR : l’excédent des stocks que l’entreprise souhaite vendre et
l’excédent des créances que l’entreprise veut encaisser qui doivent financer les échéances
fournisseurs et les dettes sociales.
Analyse statique
Année 2007
Actif circulant : 40 986
- Passif circulant : 30 989
= BFR : 9 997
Année 2008
Actif circulant : 34 550
- Passif circulant : 26 447
= BFR : 8 103
Analyse dynamique
En 2008, nous pouvons constater une évolution en baisse par rapport à 2007 de 19% (-
1 894) donnant un montant de BFR de 8 103. Cette baisse entre les deux exercices est
bénéfique, cela permet à l’entreprise d’avoir une trésorerie positive. Ainsi, la Trésorerie fait
une évolution fulgurante de 80% par rapport à l’exercice 2007.
La diminution du BRE s’explique du fait d’une baisse des stocks de 31% ainsi que la
diminution du poste « créances clients » de 20%. Par contre nous pouvons constater que le
poste « fournisseurs » a baissé aussi : - 19%.
19 129
18 183
15 287 14 815
13 851
9 621 2007
2008
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1.3 Analyse statique et dynamique de la Trésorerie
La Trésorerie se calcule par la différence entre le FR et BFR. La Trésorerie doit être la plus
élevée possible et une Trésorerie positive est un point fort pour une entreprise.
Analyse statique
Année 2007
FR : 12 566
- BFR : 9 997
= Trésorerie : 2 569
La Trésorerie est positive car le FR couvre le BFR de l’entreprise ce qui est un point
positif pour celle-ci.
Année 2008
FR : 12 731
- BFR : 8 103
= Trésorerie : 4 628
La Trésorerie est positive car le FR couvre le BFR de l’entreprise ce qui est un point
positif pour celle-ci.
Analyse dynamique
La Trésorerie doit être la plus élevée possible dans le temps. Entre 2007 et 2008, la
Trésorerie a connu une forte évolution positive avec une augmentation de 80%.
9 997
8 103
2007
4 628
2008
2 579
Points positifs
Entre ces deux exercices le FR s’est légèrement amélioré avec 1% d’augmentation alors que
le BFR a diminué de 19%. Ce qui conduit à une augmentation de la Trésorerie de 80%.
L’entreprise est donc solvable puisque sa Trésorerie est très largement positive et ce chaque
année.
Afin d’optimiser la Trésorerie, l’entreprise TOTAL devrait essayer de diminuer son BFR et /ou
augmenter son FR.
Par ailleurs, il est très difficile d’améliorer son FR (correspond à la stratégie long terme).
Donc pour y arriver il est plus facile d’optimiser la Trésorerie grâce au BFR (correspond à la
stratégie court terme) comme celui-ci relève de la stratégie commerciale et marketing.
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Pistes à explorer afin d’améliorer le BFR
Rééchelonner les dettes fournisseurs par la mise en place d’un service marketing
achat.
Continuer de diminuer les stocks (soit par le biais de la logistique ou par la création
d’une stratégie marketing).
Continuer à diminuer le délai de recouvrement des créances clients.
2008
2007
29 442 30 726 23 368 25 335
23 492 25 505
13 920 12 203
Analyse statique
Les Produits des ventes d’une entreprise doivent être les plus élevés possibles. Dans
notre cas les Produits des ventes de TOTAL nous paraissent importants.
Les PV d’une entreprise doivent être les plus élevés possibles. Dans notre cas les PV
de TOTAL nous paraissent d’autant plus importants qu’ils augmentent.
Analyse dynamique
Les Produits des ventes d’une entreprise doivent être le plus élevés possible dans le temps
(plus ils augmentent, mieux c’est).
Les Produits des ventes de TOTAL augmentent entre 2007 et 2008, l’entreprise vend donc
plus – le CA étant en progression de +13%. Mais cette augmentation est due aussi à la
baisse des droits d’accises de -10%.
C’est un point fort de l’entreprise car l’augmentation des Produits des ventes est une
condition nécessaire à la pérennité de celle-ci.
L’excédent brut d’exploitation – c’est une notion de gestion, il nous permet de visualiser si
l’entreprise maîtrise tous ses frais généraux y compris la masse salariale. C’est un élément
de rentabilité interne.
Par ailleurs, l’EBE est ce qui reste de la VA après règlement des impôts et taxes et des
charges de personnel. L’EBE est donc la ressource qu’obtient l’entreprise du seul fait de ses
opérations d’exploitation. En effet l’EBE est indépendant du mode de financement, des
modalité d’amortissement ou des produits et charges hors exploitation ; il ne dépend que des
opérations de production et de commercialisation, et de ce fait, constitue un bon critère de
la performance industrielle et commerciale de l’entreprise.
Analyse statique
L’EBE d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas, l’EBE de
TOTAL nous paraît important.
L’EBE d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas, l’EBE de
TOTAL nous paraît important, malgré sa baisse.
Analyse dynamique
L’EBE d’une entreprise doit être le plus élevé possible dans le temps, plus il augment mieux
c’est. Or, entre 2007 et 2008, l’EBE a diminué. Il passe de 30 726 à 29 442 soit une
diminution de 4,2 %.
L’EBE de l’entreprise TOTAL baisse entre 2007 et 2008. Cela est dû à l’augmentation des
charges liées aux Achats, à l’exploitation de l’entreprise et à l’exploration. En effet, la somme
de ces charges augmente de 23 % entre 2007 et 2008. Cette augmentation est donc plus
importante que l’augmentation des produits des ventes qui est de 17,2%, d’où un EBE en
baisse.
De plus, l’EBE en 2008 représente 16,4% du CA. C’est un point faible pour l’entreprise car
un EBE satisfaisant se situe aux alentours de 30% du CA.
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2.3 Analyse statique et dynamique du RE
Analyse statique
Le RE d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas, le RE de
TOTAL nous paraît important.
Le RE d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas, le RE de
TOTAL nous paraît important, malgré sa baisse.
Analyse dynamique
Le RE d’une entreprise doit être le plus élevé possible dans le temps, plus il augment mieux
c’est. Or, entre 2007 et 2008, le RE a diminué. Il passe de 25 505 à 23 492 soit une
diminution de 7,9 %.
Cette baisse s’explique par l’action conjuguée de deux facteurs simultanés : la croissance
des autres charges (+20%) et la diminution des autres produits (-45%).
Il nous permettra donc de visualiser les opérations spéculatives (gain / perte de change ;
plus / moins-values placements) ainsi que les opérations non-spéculatives (intérêts sur
emprunts et agio sur les découverts). C’est également un élément de rentabilité interne.
Analyse statique
Le RCI d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas le RCI de
TOTAL nous paraît cohérent.
Le RCI d’une entreprise doit être le plus élevé possible dans le temps. Entre 2007 et 2008, le
RCI a connu une diminution de 7.8%.
Malgré une amélioration du résultat financier (+27%) qui passe de -170 à -124, le RCI suit la
tendance du RE et se dégrade de 7.8%
Le RNC est le bénéfice ou la perte de l’entreprise. L’Etat taxe par l’IS le bénéfice des
sociétés à hauteur de 33%. Le RNC permet de calculer l’agrégat final de la rentabilité
correspondant au « Cash-Flow ».
Le résultat de l’exercice représente le revenu qui revient aux associés. Le RNC est impacté
par le résultat exceptionnel. C’est un élément de rentabilité interne.
Analyse statique
Le RNC d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas le RNC
TOTAL nous semble cohérent au vue des informations mises à notre disposition.
Le RNC d’une entreprise doit être plus élevé possible. Nous pouvons constater une
belle progression entre les deux exercices de 14,1%.
Analyse dynamique
Le RNC d’une entreprise doit être plus élevé possible. Mais l’entreprise doit faire attention à
gérer son bénéfice pour ne pas payer trop d’impôts. Pour cela, l’entreprise peut
ponctuellement initier des charges pour diminuer ses impôts.
Dans le cas du groupe TOTAL, on peut analyser un résultat net consolidé qui est calculé à
partir du résultat courant avant impôt plus le résultat exceptionnel. Le RN consolidé diminue
de 19% en 2008 par rapport à 2007.
En effet le résultat net consolidé de l’entreprise suit la tendance générale et baisse de -19%.
Ce qui va permettre au groupe de dégager un résultat positif - c’est le résultat de ses filiales
qui va permettre d’améliorer ce résultat, et arriver à un résultat net ajusté de +14%.
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2.6 Analyse statique et dynamique de la CAF
Analyse statique
Le « Cash-flow » d’une entreprise doit être plus élevé possible. Lors de cet exercice
2007, le CF nous semble cohérent avec la taille et le secteur d’activité.
Le « Cash-flow » d’une entreprise doit être plus élevé possible. Lors de cet exercice
2008, le CF nous semble cohérent avec l’évolution de la structure.
Analyse dynamique
Le CF d’une entreprise doit être le plus élevé possible dans le temps. Entre 2007 et 2008,
nous avons pu constater une progression du CF de 11,6%. Le Cash-flow a augmenté entre
les deux exercices.
Par contre si on calculait le CF à partir du résultat net consolidé, on aurait eu une baisse du
CF de 12%.
2008 2007
Cette baisse est due à une détérioration du résultat d’exploitation -8%, et à une amélioration
du CA de 13%.
Ce résultat vient confirmer notre analyse des SIG : le groupe TOTAL gère très bien sa
croissance externe (CA), mais gère moins bien ses frais généraux, signe d’une
rentabilité interne moins satisfaisante.
Chez TOTAL ce ratio est en légère augmentation de 3.6% de 2007 à 2008, et passe de
23.2% à 24%.
Le ratio subit une dégradation à cause d’un effet de compensation : le CA augmente plus
vite que le CF : +17% contre +12%.
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Conclusions
Il permet d’analyser le risque financier. Ce ratio doit être le plus bas possible dans le temps.
Chez Total ce ratio augmente de 5.7% à 5.9%, alors qu’il devrait baisser.
Cette croissance pourrait signifier une augmentation du risque financier qui pourrait avoir
deux significations : soit l’entreprise est en difficulté soit l’entreprise fait des investissements.
Ce ratio conjugué avec l’augmentation des immobilisations de 12% nous fait penser plutôt à
une politique d’investissements.
Un ratio moyen doit être supérieur à 1.Chez Total l’indicateur est supérieur à 1, et augmente
de 6.4%.
Cet indicateur montre que l’entreprise peut éventuellement financer ses investissements
sans avoir recours à l’endettement.
Un ratio moyen qui doit être supérieur à 25% (par an). La capacité d’autofinancement de
Total doit financer au moins un quart des dettes à long terme.
Chez Total ce ratio est de 70% en 2007 et de 75% en 2008, avec une variation de +8.03%.
Ceci montre que Total a les moyens de rembourser rapidement ses emprunts.
Les ratios d’endettement de l’entreprise Total sont performants donc l’entreprise gère
convenablement son endettement.
Cette croissance est due à une forte croissance des capitaux propres de 10% de 2007 à
2008, alors que le passif total augmente plus lentement, seulement de 4%.
Ce ratio permet de répondre à la question : « Puis-je emprunter ? ». Un bon ratio doit être
supérieur à 50%.
TOTAL possède un bon ratio, puisqu’il est supérieur à 50%. Il s’améliore légèrement de 2%
en 2008 grâce à la croissance plus rapide des capitaux propres face aux capitaux
permanents.
Ce ratio permet d’affiner l’analyse du Fond de Roulement. Un bon ratio doit être supérieur à
1.
Chez TOTAL ce ratio s’élève à 1.19 en 2007 et à 1.18 en 2008, donc, même si supérieur à
1, il faut rester vigilent puisqu’il est en légère baisse de 1%.
Il faudrait tenir compte du fait que les emplois stables (+9.1%) augmentent plus rapidement
que les ressources durable (+7.9%), ce qui pourrait être le signe d’un investissement.
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4.2.4 Analyse de la Couverture de trésorerie
Pour le Groupe TOTAL cet indicateur est de 1.25 en 2007 et de 1.57 en 2008, en
progression de 25%. Ceci est dû notamment au fait que le FR augmente légèrement de 1%
alors que le BFR baisse de 19%.
Conclusions
Ce ratio doit être supérieur à 1, ce qui signifie que l’entreprise peut financer l’intégralité de
ses dettes à court terme.
On observe que le Groupe TOTAL a une marge de manouvre assez large, ayant un ratio de
1.35 en 2007 et de 1.37 en 2008, en progression de 1.3%.
Ce ratio permet d’affiner l’analyse de la liquidité générale, et est imposée en général par les
banques.
En 2007 le ratio de la liquidité réduite était de 0.96 pour TOTAL, donc elle n’arrivait pas à
couvrir les dettes à court terme. Mais la tendance s’inverse en 2008, le ratio étant de 1.09,
en progression de 13%. Cette amélioration est due à une baisse des stocks de 31%.
Conclusions
Si en 2007 l’entreprise n’arrivait pas à financer ses dettes à CT sans faire appel à ses
stocks, en 2008 la situation change.
Les Forces :
Les faiblesses :
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5.2. Conclusion générale
En général le groupe TOTAL est rentable et solvable, on observe une amélioration de son
FR et de sa Trésorerie ainsi qu’une baisse de son BFR.
De plus l’entreprise est rentable malgré la baisse de l’EBE, du RE et du RCI, puisque grâce
à ses filiales son résultat net ajusté augmente de + 14% et le CF +12%.
En analysant les SIG on se rend compte que l’entreprise privilégie la croissance externe :
une croissance des produits des ventes de + 17%, alors que la rentabilité interne (EBE, RC,
RCI) baisse respectivement de 4%, 7.9% et 7.8%.
On peut observer que, par ensemble, les ratios de rentabilité et de performance économique
subissent une dégradation en 2008 par rapport à 2007.
On pourrait en déduire que le groupe TOTAL se focalise plus sur sa rentabilité externe
(croissance CA + 17%), que sur sa rentabilité interne (baisse de l’EBE, résultat exploitation).
Ceci pourrait être le signe d’une phase d’expansion de l’activité.
L’ensemble des ratios sont bons, cependant nous pouvons constater une augmentation de la
mesure de l’endettement (+3%) ainsi que du ratio de la structure financière (-1.1%), ce qui
pourrait être le signe d’un investissement qui conduit à l’augmentation de la dette.
En même temps TOTAL améliore ses liquidités générales et réduites et peut rembourser
sans difficulté ses emprunts et dettes à court terme.