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Prof.

Thierry WENDLING

Etudiants
Georgiana GHITA
Sophie KOESSLER
Gilles RUDOLF

Master 1 Sciences du Management


I. Analyse de la solvabilité
1.1 Analyse statique et dynamique du FR
1.2 Analyse statique et dynamique du BFR
1.3 Analyse statique et dynamique de la Trésorerie
1.4 Conclusions concernant l’analyse de la solvabilité du Groupe TOTAL
II. Analyse de la Rentabilité (SIG)
2.1 Analyse statique et dynamique de la Produits des ventes
2.2 Analyse statique et dynamique de l’EBE
2.3 Analyse statique et dynamique du RE
2.4 Analyse statique et dynamique du RCI
2.5 Analyse statique et dynamique du RNC
2.6 Analyse statique et dynamique de la CAF
III. Analyse technique des ratios
3.1. Les ratios de la rentabilité et de la performance économique
3.1.1. Analyse de la Rentabilité économique
3.1.2. Analyse de la Rentabilité financière - ROE
3.1.3. Analyse de la Gestion
3.1.4. Analyse de la Capacité bénéficiaire
IV. Analyse de la structure financière
4.1. Les ratios d’endettement
4.1.1. Analyse de la Mesure d’endettement
4.1.2. Analyse de l’Appréciation endettement à terme
4.1.3. Analyse de la Capacité de remboursement
4.2. Les ratios d’équilibre financier
4.2.1. Analyse de l’autonomie financière
4.2.2. Analyse de la solvabilité
4.2.3. Analyse de la structure financière
4.2.4 Analyse de la Couverture de trésorerie
4.3. Les ratios de liquidité
4.3.1. Analyse de la liquidité générale
4.3.2. Analyse de la liquidité réduite
V. Bilan Stratégique Financier
5.1. Les forces et les faiblesses financières de TOTAL
5.2. Conclusion générale

Audit Financier – Groupe TOTAL Page 2


I. Analyse de la solvabilité

Analyse des Capitaux Propres


o Capital : le capital reste quasiment stable de 2007 à 2008, en légère baisse
de 1%
o Bénéfices / Réserves : augmentent de 9% en 2008 par rapport à 2007.
En global les capitaux propres augmentent de 10%

Analyse des Dettes à long terme : augmentent de 3.4% en 2008 par rapport à 2007.

Comme mode de financement on observe que l’entreprise privilégie les capitaux propres (à
hauteur de 69% des capitaux permanents en 2008) par rapport aux dettes à long terme qui
sont à hauteur de 31% des capitaux permanents.

Structure Capitaux Permanents 2008

31%

CAPITAUX PROPRES
69%
DETTES LONG TERME

Analyse des Investissements

Pour pouvoir avoir une vision de la stratégie d’investissement de l’entreprise il faut analyser
l’évolution des emplois stables. Or dans la période étudiée, on observe une croissance des
emplois stables de 9% et ceci est surtout dû à la croissance des immobilisations corporelles
de 15%. On pourrait donc en déduire que le groupe TOTAL mène une politique active
d’investissement.

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1.1 Analyse statique et dynamique du FR

Le Fond de roulement représente l’excédent de l’autofinancement et de l’endettement à long


terme ainsi que des fonds empruntés qui doivent financer les investissements.

Analyse statique

Année 2007
Capitaux permanents : 77 869
- Actif immobilisé : 65 303
= Fonds de Roulement : 12 566

 Le fond de roulement doit être au minimum positif, ce qui est le cas pour l’entreprise
TOTAL. Les capitaux permanents permettent de couvrir convenablement l’actif
immobilisé donc les investissements de l’entreprise sont correctement financés.

Année 2008
Capitaux permanents : 83 983
- Actif immobilisé : 71 252
= Fonds de Roulement : 12 731

 Cette année encore, le fond de roulement est positif pour l’entreprise TOTAL. Les
capitaux permanents permettent de couvrir convenablement l’actif immobilisé donc
les investissements de l’entreprise sont correctement financés.

Analyse Dynamique

Le fond de roulement doit être le plus élevé possible dans le temps à condition que
l’endettement ne soit pas trop important.

 Nous ne possédons pas d’éléments concernant les exercices antérieurs à 2007 afin
de pouvoir analyser l’évolution entre ces exercices.
 Entre 2007 et 2008, le fond de roulement a connu une évolution positive de 1%. Le
fond de roulement passe alors de 12 566 en 2007 à 12 731 en 2008.
 Cette quasi-stagnation (+1%) résulte du fait que tant les emplois stables comme les
ressources durables progressent quasiment à la même vitesse (respectivement +8%
RD et +9% ES).
Ceci pourrait démontrer le fait que le groupe TOTAL réalise des investissements sur
le long terme et se donne aussi des moyens sur le long terme pour les financer.

Audit Financier – Groupe TOTAL Page 4


1.2 Analyse statique et dynamique du BFR

Le BFR représente l’excédent de l’actif circulant d’exploitation qui finance le passif circulant
d’exploitation.

La définition stratégique du BFR : l’excédent des stocks que l’entreprise souhaite vendre et
l’excédent des créances que l’entreprise veut encaisser qui doivent financer les échéances
fournisseurs et les dettes sociales.

Analyse statique

Année 2007
Actif circulant : 40 986
- Passif circulant : 30 989
= BFR : 9 997

 Contrairement au fond de roulement, le BFR doit être le moins élevé possible et


l’idéal est d’avoir un BFR négatif. En 2007, l’entreprise TOTAL avait un BFR positif de
9 997 ce qui ne l’a pas empêché de générer une trésorerie positive.

Année 2008
Actif circulant : 34 550
- Passif circulant : 26 447
= BFR : 8 103
Analyse dynamique

En 2008, nous pouvons constater une évolution en baisse par rapport à 2007 de 19% (-
1 894) donnant un montant de BFR de 8 103. Cette baisse entre les deux exercices est
bénéfique, cela permet à l’entreprise d’avoir une trésorerie positive. Ainsi, la Trésorerie fait
une évolution fulgurante de 80% par rapport à l’exercice 2007.

La diminution du BRE s’explique du fait d’une baisse des stocks de 31% ainsi que la
diminution du poste « créances clients » de 20%. Par contre nous pouvons constater que le
poste « fournisseurs » a baissé aussi : - 19%.

19 129
18 183

15 287 14 815
13 851

9 621 2007
2008

Stocks Clients Fournisseurs

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1.3 Analyse statique et dynamique de la Trésorerie

La Trésorerie se calcule par la différence entre le FR et BFR. La Trésorerie doit être la plus
élevée possible et une Trésorerie positive est un point fort pour une entreprise.

Analyse statique

Année 2007
FR : 12 566
- BFR : 9 997
= Trésorerie : 2 569

 La Trésorerie est positive car le FR couvre le BFR de l’entreprise ce qui est un point
positif pour celle-ci.

Année 2008
FR : 12 731
- BFR : 8 103
= Trésorerie : 4 628

 La Trésorerie est positive car le FR couvre le BFR de l’entreprise ce qui est un point
positif pour celle-ci.

Analyse dynamique

La Trésorerie doit être la plus élevée possible dans le temps. Entre 2007 et 2008, la
Trésorerie a connu une forte évolution positive avec une augmentation de 80%.

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1.4 Conclusions concernant l’analyse de la solvabilité du Groupe TOTAL

Evolution des grandes masses du Bilan


12 566 12 731

9 997
8 103

2007
4 628
2008
2 579

FR BFR Trésorerie Totale

Points positifs

 FR > 0, les investissements sont correctement financés


 Augmentation du FR entre 2007 et 2008
 BFR < FR
 Diminution du BFR entre 2007 et 2008
 Augmentation de la solvabilité de l’entreprise en deux ans
 L’entreprise est donc considérée comme solvable

Entre ces deux exercices le FR s’est légèrement amélioré avec 1% d’augmentation alors que
le BFR a diminué de 19%. Ce qui conduit à une augmentation de la Trésorerie de 80%.
L’entreprise est donc solvable puisque sa Trésorerie est très largement positive et ce chaque
année.

Afin d’optimiser la Trésorerie, l’entreprise TOTAL devrait essayer de diminuer son BFR et /ou
augmenter son FR.

Par ailleurs, il est très difficile d’améliorer son FR (correspond à la stratégie long terme).

Donc pour y arriver il est plus facile d’optimiser la Trésorerie grâce au BFR (correspond à la
stratégie court terme) comme celui-ci relève de la stratégie commerciale et marketing.

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Pistes à explorer afin d’améliorer le BFR

 Rééchelonner les dettes fournisseurs par la mise en place d’un service marketing
achat.
 Continuer de diminuer les stocks (soit par le biais de la logistique ou par la création
d’une stratégie marketing).
 Continuer à diminuer le délai de recouvrement des créances clients.

II. Analyse de la Rentabilité (SIG)

Evolution des éléments du SIG


179 976
158 752

2008
2007
29 442 30 726 23 368 25 335
23 492 25 505
13 920 12 203

Chiffres EBE Résultat RCAI Résultat net


d'affaires exploitation

2.1 Analyse statique et dynamique de la Produits des ventes

L’agrégat de rentabilité « Produits des ventes » nous permet de visualiser comment


l’entreprise évolue au niveau de son activité. C’est un élément de rentabilité externe.

Analyse statique

Année 2007 - Produits des ventes : 136 824

 Les Produits des ventes d’une entreprise doivent être les plus élevés possibles. Dans
notre cas les Produits des ventes de TOTAL nous paraissent importants.

Année 2008 - Produits des ventes : 160 331

 Les PV d’une entreprise doivent être les plus élevés possibles. Dans notre cas les PV
de TOTAL nous paraissent d’autant plus importants qu’ils augmentent.

Analyse dynamique

Les Produits des ventes d’une entreprise doivent être le plus élevés possible dans le temps
(plus ils augmentent, mieux c’est).

Audit Financier – Groupe TOTAL Page 8


 Entre 2007 et 2008, les Produits des ventes ont connu une forte augmentation. Ils
passent de 136 824 à 160 331 soit une augmentation de 17,2 %.

Les Produits des ventes de TOTAL augmentent entre 2007 et 2008, l’entreprise vend donc
plus – le CA étant en progression de +13%. Mais cette augmentation est due aussi à la
baisse des droits d’accises de -10%.

C’est un point fort de l’entreprise car l’augmentation des Produits des ventes est une
condition nécessaire à la pérennité de celle-ci.

2.2 Analyse statique et dynamique de l’EBE

L’excédent brut d’exploitation – c’est une notion de gestion, il nous permet de visualiser si
l’entreprise maîtrise tous ses frais généraux y compris la masse salariale. C’est un élément
de rentabilité interne.

Par ailleurs, l’EBE est ce qui reste de la VA après règlement des impôts et taxes et des
charges de personnel. L’EBE est donc la ressource qu’obtient l’entreprise du seul fait de ses
opérations d’exploitation. En effet l’EBE est indépendant du mode de financement, des
modalité d’amortissement ou des produits et charges hors exploitation ; il ne dépend que des
opérations de production et de commercialisation, et de ce fait, constitue un bon critère de
la performance industrielle et commerciale de l’entreprise.

Analyse statique

Année 2007 - EBE : 30 726

 L’EBE d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas, l’EBE de
TOTAL nous paraît important.

Année 2008 - EBE : 29 442

 L’EBE d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas, l’EBE de
TOTAL nous paraît important, malgré sa baisse.

Analyse dynamique

L’EBE d’une entreprise doit être le plus élevé possible dans le temps, plus il augment mieux
c’est. Or, entre 2007 et 2008, l’EBE a diminué. Il passe de 30 726 à 29 442 soit une
diminution de 4,2 %.

L’EBE de l’entreprise TOTAL baisse entre 2007 et 2008. Cela est dû à l’augmentation des
charges liées aux Achats, à l’exploitation de l’entreprise et à l’exploration. En effet, la somme
de ces charges augmente de 23 % entre 2007 et 2008. Cette augmentation est donc plus
importante que l’augmentation des produits des ventes qui est de 17,2%, d’où un EBE en
baisse.

De plus, l’EBE en 2008 représente 16,4% du CA. C’est un point faible pour l’entreprise car
un EBE satisfaisant se situe aux alentours de 30% du CA.

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2.3 Analyse statique et dynamique du RE

Le résultat d’exploitation obtenu après déduction des amortissements et des provisions


d’exploitation représente la ressource nette dégagée par la totalité des opérations
d’exploitation. C’est un élément de rentabilité interne.

Analyse statique

Année 2007 - RE : 25 505

 Le RE d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas, le RE de
TOTAL nous paraît important.

Année 2008 - RE : 23 492

 Le RE d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas, le RE de
TOTAL nous paraît important, malgré sa baisse.

Analyse dynamique

Le RE d’une entreprise doit être le plus élevé possible dans le temps, plus il augment mieux
c’est. Or, entre 2007 et 2008, le RE a diminué. Il passe de 25 505 à 23 492 soit une
diminution de 7,9 %.

Cette baisse s’explique par l’action conjuguée de deux facteurs simultanés : la croissance
des autres charges (+20%) et la diminution des autres produits (-45%).

2.4 Analyse statique et dynamique du RCI

Le résultat courant avant impôt mesure la performance économique et financière de


l’entreprise.

Il nous permettra donc de visualiser les opérations spéculatives (gain / perte de change ;
plus / moins-values placements) ainsi que les opérations non-spéculatives (intérêts sur
emprunts et agio sur les découverts). C’est également un élément de rentabilité interne.

Analyse statique

Année 2007 - RCI : 25 335

 Le RCI d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas le RCI de
TOTAL nous paraît cohérent.

Année 2008 - RCI : 23 368

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Analyse dynamique

Le RCI d’une entreprise doit être le plus élevé possible dans le temps. Entre 2007 et 2008, le
RCI a connu une diminution de 7.8%.

Malgré une amélioration du résultat financier (+27%) qui passe de -170 à -124, le RCI suit la
tendance du RE et se dégrade de 7.8%

2.5 Analyse statique et dynamique du RNC

Le RNC est le bénéfice ou la perte de l’entreprise. L’Etat taxe par l’IS le bénéfice des
sociétés à hauteur de 33%. Le RNC permet de calculer l’agrégat final de la rentabilité
correspondant au « Cash-Flow ».

Le résultat de l’exercice représente le revenu qui revient aux associés. Le RNC est impacté
par le résultat exceptionnel. C’est un élément de rentabilité interne.

Analyse statique

Année 2007 - RNC : 12 203

 Le RNC d’une entreprise doit être le plus élevé possible. Dans notre cas le RNC
TOTAL nous semble cohérent au vue des informations mises à notre disposition.

Année 2008 - RNC : 13 920

 Le RNC d’une entreprise doit être plus élevé possible. Nous pouvons constater une
belle progression entre les deux exercices de 14,1%.

Analyse dynamique

Le RNC d’une entreprise doit être plus élevé possible. Mais l’entreprise doit faire attention à
gérer son bénéfice pour ne pas payer trop d’impôts. Pour cela, l’entreprise peut
ponctuellement initier des charges pour diminuer ses impôts.

Dans le cas du groupe TOTAL, on peut analyser un résultat net consolidé qui est calculé à
partir du résultat courant avant impôt plus le résultat exceptionnel. Le RN consolidé diminue
de 19% en 2008 par rapport à 2007.

Cependant le résultat net ajusté s’améliore de 14% sur la période concernée.

En effet le résultat net consolidé de l’entreprise suit la tendance générale et baisse de -19%.
Ce qui va permettre au groupe de dégager un résultat positif - c’est le résultat de ses filiales
qui va permettre d’améliorer ce résultat, et arriver à un résultat net ajusté de +14%.

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2.6 Analyse statique et dynamique de la CAF

La capacité d’autofinancement correspond au « Cash-Flow » (CF) de l’entreprise, son


bénéfice financier et donc son bénéfice réel.

Analyse statique

Année 2007 - CF : 17 628

 Le « Cash-flow » d’une entreprise doit être plus élevé possible. Lors de cet exercice
2007, le CF nous semble cohérent avec la taille et le secteur d’activité.

Année 2008 - CF : 19 675

 Le « Cash-flow » d’une entreprise doit être plus élevé possible. Lors de cet exercice
2008, le CF nous semble cohérent avec l’évolution de la structure.

Analyse dynamique

Le CF d’une entreprise doit être le plus élevé possible dans le temps. Entre 2007 et 2008,
nous avons pu constater une progression du CF de 11,6%. Le Cash-flow a augmenté entre
les deux exercices.

Par contre si on calculait le CF à partir du résultat net consolidé, on aurait eu une baisse du
CF de 12%.

Evolution du Cash Flow


19 675

17 628 Cash Flow

2008 2007

Audit Financier – Groupe TOTAL Page 12


III. Analyse technique des ratios

On sait maintenant que l’entreprise est solvable et rentable. L’analyse interprétative va


permettre d’affiner à la fois la solvabilité et la rentabilité.

3.1. Les ratios de la rentabilité et de la performance économique

3.1.1. Analyse de la Rentabilité économique


Ce ratio doit être le plus élevé dans le temps, un bon ratio est compris entre 10% - 20%.

En 2007 la rentabilité économique se situait à 18.6% et passe à 14.6% en 2008, ce qui


traduit une baisse de -21.5%.

Cette baisse est due à une détérioration du résultat d’exploitation -8%, et à une amélioration
du CA de 13%.

Ce résultat vient confirmer notre analyse des SIG : le groupe TOTAL gère très bien sa
croissance externe (CA), mais gère moins bien ses frais généraux, signe d’une
rentabilité interne moins satisfaisante.

3.1.2. Analyse de la Rentabilité financière - ROE


Ce ratio doit être le plus élevé possible dans le temps.

Chez TOTAL ce ratio est en légère augmentation de 3.6% de 2007 à 2008, et passe de
23.2% à 24%.

Cette croissance est due à une amélioration du résultat net de 14%.

3.1.3. Analyse de la Gestion


Ce ratio doit être le plus élevé dans le temps. Il permet d’identifier la capacité d’une
entreprise à dégager des profits.

Le ratio de gestion baisse de 18.3% de 2007 à 2008.

Cette baisse est due à la dégradation de l’EBE qui baisse de 4% et à l’augmentation du CA


de 13%.

3.1.4. Analyse de la Capacité bénéficiaire


Ce ratio se dégrade de 4.75% en 2008 par rapport à 2007. Le cash flow représente 10% du
CA ce qui est satisfaisant.

Le ratio subit une dégradation à cause d’un effet de compensation : le CA augmente plus
vite que le CF : +17% contre +12%.

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 Conclusions

Ratio 2007 2008 Variation


Rentabilité économique 0,19 0,15 -21,5%
Rentabilité financière 0,23 0,24 3,4%
Gestion 0,22 0,18 -18,3%
Capacité bénéficiaire 0,13 0,12 -4,7%

On peut observer que, par ensemble, les ratios de rentabilité et de performance


économique subissent une dégradation en 2008 par rapport à 2007.
On pourrait en déduire que le groupe TOTAL se focalise plus sur sa rentabilité externe
(croissance CA + 17%), que sur sa rentabilité interne (baisse de l’EBE, résultat
exploitation). Ceci pourrait être le signe d’une phase d’expansion de l’activité.

IV. Analyse de la structure financière

4.1. Les ratios d’endettement

4.1.1. Analyse de la Mesure d’endettement

Il permet d’analyser le risque financier. Ce ratio doit être le plus bas possible dans le temps.
Chez Total ce ratio augmente de 5.7% à 5.9%, alors qu’il devrait baisser.

Cette croissance pourrait signifier une augmentation du risque financier qui pourrait avoir
deux significations : soit l’entreprise est en difficulté soit l’entreprise fait des investissements.

Ce ratio conjugué avec l’augmentation des immobilisations de 12% nous fait penser plutôt à
une politique d’investissements.

4.1.2. Analyse de l’Appréciation endettement à terme

Un ratio moyen doit être supérieur à 1.Chez Total l’indicateur est supérieur à 1, et augmente
de 6.4%.

Cet indicateur montre que l’entreprise peut éventuellement financer ses investissements
sans avoir recours à l’endettement.

Ce ratio confirme la crédibilité de l’entreprise vis-à-vis des créanciers.

4.1.3. Analyse de la Capacité de remboursement

Un ratio moyen qui doit être supérieur à 25% (par an). La capacité d’autofinancement de
Total doit financer au moins un quart des dettes à long terme.

Chez Total ce ratio est de 70% en 2007 et de 75% en 2008, avec une variation de +8.03%.
Ceci montre que Total a les moyens de rembourser rapidement ses emprunts.

Audit Financier – Groupe TOTAL Page 14


 Conclusions

Ratio 2007 2008 Variation


Mesure endettement 0,57 0,59 3,1%
Appréciation
endettement à terme 2,08 2,21 6,4%
Capacité remboursement 0,70 0,76 8,0%

Les ratios d’endettement de l’entreprise Total sont performants donc l’entreprise gère
convenablement son endettement.

4.2. Les ratios d’équilibre financier

4.2.1. Analyse de l’autonomie financière

Un bon ratio est compris entre 33% et 66%.

Ce ratio se situe au niveau de 44% en 2007 et de 49% en 2008 chez TOTAL. En


progression de 10%, on peut déduire la volonté de TOTAL à devenir plus indépendant
financièrement vis-à-vis de ses créanciers.

Cette croissance est due à une forte croissance des capitaux propres de 10% de 2007 à
2008, alors que le passif total augmente plus lentement, seulement de 4%.

4.2.2. Analyse de la solvabilité

Ce ratio permet de répondre à la question : « Puis-je emprunter ? ». Un bon ratio doit être
supérieur à 50%.

TOTAL possède un bon ratio, puisqu’il est supérieur à 50%. Il s’améliore légèrement de 2%
en 2008 grâce à la croissance plus rapide des capitaux propres face aux capitaux
permanents.

4.2.3. Analyse de la structure financière

Ce ratio permet d’affiner l’analyse du Fond de Roulement. Un bon ratio doit être supérieur à
1.

Chez TOTAL ce ratio s’élève à 1.19 en 2007 et à 1.18 en 2008, donc, même si supérieur à
1, il faut rester vigilent puisqu’il est en légère baisse de 1%.

Il faudrait tenir compte du fait que les emplois stables (+9.1%) augmentent plus rapidement
que les ressources durable (+7.9%), ce qui pourrait être le signe d’un investissement.

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4.2.4 Analyse de la Couverture de trésorerie

Ce ratio permet d’affiner l’analyse de la trésorerie. Il doit être supérieur à 1.

Pour le Groupe TOTAL cet indicateur est de 1.25 en 2007 et de 1.57 en 2008, en
progression de 25%. Ceci est dû notamment au fait que le FR augmente légèrement de 1%
alors que le BFR baisse de 19%.

 Conclusions

Ratio 2007 2008 Variation


Autonomie financière 0,45 0,49 10,1%
Solvabilité 0,68 0,69 2,2%
Structure financière 1,19 1,18 -1,1%
Couverture trésorerie 1,26 1,57 25,0%

En conclusion on peut observer que le Groupe TOTAL préfère améliorer sa capacité


d’autofinancement par l’intermède des capitaux propres (+10%) que par l’intermède de la
dette LT (+3%) ce qui lui permet d’atteindre un équilibre financier assez convenable.

4.3. Les ratios de liquidité

4.3.1. Analyse de la liquidité générale

Ce ratio doit être supérieur à 1, ce qui signifie que l’entreprise peut financer l’intégralité de
ses dettes à court terme.

On observe que le Groupe TOTAL a une marge de manouvre assez large, ayant un ratio de
1.35 en 2007 et de 1.37 en 2008, en progression de 1.3%.

4.3.2. Analyse de la liquidité réduite

Ce ratio permet d’affiner l’analyse de la liquidité générale, et est imposée en général par les
banques.

En 2007 le ratio de la liquidité réduite était de 0.96 pour TOTAL, donc elle n’arrivait pas à
couvrir les dettes à court terme. Mais la tendance s’inverse en 2008, le ratio étant de 1.09,
en progression de 13%. Cette amélioration est due à une baisse des stocks de 31%.

 Conclusions

Ratio 2007 2008 Variation


Liquidité générale 1,35 1,37 1,3%
Liquidité réduite 0,97 1,09 13,0%

Si en 2007 l’entreprise n’arrivait pas à financer ses dettes à CT sans faire appel à ses
stocks, en 2008 la situation change.

Audit Financier – Groupe TOTAL Page 16


V. Bilan Stratégique Financier

5.1. Les forces et les faiblesses financières de TOTAL

Les Forces :

Slovabilité Rentabilité Structure financière

• FR +1% • CA +17% • bonne capacité de


• BFR -19% • RNC +14% remboursement
•T +79% • CAF +12% • bonne crédibilité
vis à vis des
créanciers
• bonne autonomie
financière
• solvabilité correcte
• les CP couvrent A
immo
• bonne liquidité

Les faiblesses :

Rentabilité Structure Financière

• EBE -4% • augmentation risque financier


• RE -7.9% • augmentation plus rapide des
• RCI -7.8% ES / RD

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5.2. Conclusion générale

En général le groupe TOTAL est rentable et solvable, on observe une amélioration de son
FR et de sa Trésorerie ainsi qu’une baisse de son BFR.

De plus l’entreprise est rentable malgré la baisse de l’EBE, du RE et du RCI, puisque grâce
à ses filiales son résultat net ajusté augmente de + 14% et le CF +12%.

En analysant les SIG on se rend compte que l’entreprise privilégie la croissance externe :
une croissance des produits des ventes de + 17%, alors que la rentabilité interne (EBE, RC,
RCI) baisse respectivement de 4%, 7.9% et 7.8%.

On peut observer que, par ensemble, les ratios de rentabilité et de performance économique
subissent une dégradation en 2008 par rapport à 2007.

On pourrait en déduire que le groupe TOTAL se focalise plus sur sa rentabilité externe
(croissance CA + 17%), que sur sa rentabilité interne (baisse de l’EBE, résultat exploitation).
Ceci pourrait être le signe d’une phase d’expansion de l’activité.

L’ensemble des ratios sont bons, cependant nous pouvons constater une augmentation de la
mesure de l’endettement (+3%) ainsi que du ratio de la structure financière (-1.1%), ce qui
pourrait être le signe d’un investissement qui conduit à l’augmentation de la dette.

En même temps TOTAL améliore ses liquidités générales et réduites et peut rembourser
sans difficulté ses emprunts et dettes à court terme.

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