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CON ANEXO
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Liberté • Égaliió • Fraternizó
RÉPUBLIQUE FRAN AISE
AMBASSADE DE FRANCE
AU GEL!
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RECEPCIÓN SECRETARIA
MINISTERIO DE RtLAtIONSÍXTERIORES g
DIRECCION DEL CEREMONIAL Y PROTOCOLO
2 0 NOV 2019 . u-'-)
DIRECCIÓN GENERAL DE ASUNTOS OÍDIO Ds
MINISTERIO RR.EE.
cc : Dirección General de Asuntos Jurídicos
flfi P1171T.CH.I. .XTERIORES 1
Dirección Europa 1.)OrjUENI-OS
19 NOV 2019
,r,17:1111..P,Ft
Liberté • Égalité • Fraternité
RÉPUBLIQUE ERANEAISE
AMBASSADE DE FRANCE
AU CHILI
Ce dossier comprend :
0-$1.7j)
1771-ZüGuEF
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MINISTERE DES RE ITIO
DIRECTION DU CERE T DU PROTOCOLE
KIINISTFRE
DI- 1'1 l'itOPF El DE S
AFEADO S FTRANEEPRI S
L'intéressé est recherché aux fins de l'exercice de poursuites pénales au titre d'un mandat
d'arrét décerné le 17 janvier 2017 par Mme Marjolaine POINSARD, vice-président, doyen des
juges d'instruction prés le tribunal de grande instante de Besan9on, pour des faits d'homicide
volontaire avec préméditation et enlévement, détention ou séquestration.
Le Département vous serait reconnaissant de bien vouloir informer les autorités chiliennes
de ces éléments et leur remettre cette demande, en leur priant de bien vouloir préciser, lorsque
l'intéressé aura été remis, la durée de la détention subie au seul titre extraditionnel dans leur
pays..
Le Département vous saurait gré en outre de bien vouloir lui faire connaitre la suite que les
autorités chiliennes auront réservée á cette demande d'extradition.
Marc HALTEAU
Chef du pelle entraide judiciaire
D.A.C.G.
Librret • Égoiin' • Frn•rrnité
Cabinet du Directeur
RÉPUBLIQUE FRANCAISE
11 OCT. 2819
MINISTERF. DE LA JUSTICE COURRIER ARRIVÉE
Besancon, le
COUR D'APPEL DE BESANCON 1 1 OCT. 2019
J'ai l'honneur de vous transmettre une demande d'extradition apostillée en double original
(en version francaise et sa traduction en espagnole) á destination des autorités chiliennes, émise par
Monsieur MANTEAUX, procureur de la République prés le Tribunal de Grande Instance de Besancon
dans le cadre de l'information judiciaire suivie contre ZEPEDA CONTRERAS Nicolas Humberto du chef
d'assassinat sur la personne de Narumi KUROSAKI, accompagnée d'un DVD contenant la copie intégrale
du dossier et sa traduction en langue espagnolei et d'un CD rom contenant une vidéo publiée par Nicolas
ZEPEDA en version sous-titrée.
Marie ANTHOUARD
Substitut général
COUR D'APPEL
REPUBLIQUE FRANCAISE
1 COUR D'APPEL DE BESAWON
IBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE BESANCON
LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
ai l'honneur de solliciter des autorités judiciaires chiliennes, á l'appui des piéces jointes,
I'extradition du ressortissant chillen Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
1
La qualification juridique des faits :
Etienne MANTEAUX
Procureur de la République prés le tribunal de grande instance de Besarwon
1 rue Mégevand
25000 Besaneon
FRANCE
etienne.manteaux(újustice.fr
0033.3.81.61.61.16
Portable : 0033 6.85.03.65.42
La procédure :
La procédure a été initiée suite á un signalement, fait le 14 décembre 2016, par la direction
des relations internationales de l'université de Franche-Comté, qui a été informée par le Centre de
Linguistique Appliquée (CLA) de l'absence de Narumi KUROSAKI á ses cours depuis le 5
décembre 2016 au matin.
Ce signalement intervenait tardivement car Narumi KUROSAKI donnait des signes de vie
via les réseaux sociaux jusquau 12 décembre 2016. Par ailleurs, un personnel de la résidence
universitaire était rentré dans l'appartement de Narumi KUROSAKI le 10 décembre 2016. puis le
12 décembre 2016. le responsable sécurité avec deux amis de Narumi KUROSAKI, Shintaro
OBATA et Arthur DEL PICCOLO. Ce dernier précisait : « en general, c'est le bazar sur son bureau.
et lá. tout était rangé. La vaisselle, les affaires sur le bureau, l'ordinateur portable dans sa pochette »
(D25. D840).
Suite au signalement, une enquéte préliminaire était aussitót ouverte. et les policiers du
commissariat de police de Besaneon procédaient á l'ouverture de l'appartement de Narumi
KUROSAKI. située dans la résidence universitaire Rousseau. au premier étage. Ils effectuaient une
premiére visite de l'appartement le 15 décembre 2016.
Les premiers éléments d'enquéte laissant á penser qu'il ne s'agissait pas d'une disparition
volontaire. aussi, dés le 15 décembre 2016 aprés midi, l'enquéte en recherche des causes de la
disparition de Narumi KUROSAKI était confiée á la police judiciaire de Besaneon.
Le 16 décembre 2016, une information judiciaire était ouverte des chefs d'enlevement,
séquestration et assassinat de Narumi KUROSAKI (D272).
Toutes les hypothéses étaient examinées. mais tres vite, l'enquéte s'orientait vers Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS, son ex petit ami chilien, qui était la derniére personne vue avec
Narumi KUROSAKI le 4 décembre 2016 au soir.
2
Un mandat d'arrét était délivré le 23 décembre 2016 par Madame Marjolaine POINSARD,
Vice-président chargée de l'instruction prés le Tribunal de grande instance de Besanyon (en
applicatidn des articles 122, 123 et 131 et suivants du Code de procédure pénale).
Une diffusion internationale de ce mandat d'arrét était effectuée á la diligente d'Interpol.
L'information judiciaire s'est poursuivie jusqu'a ce jour. Suite au retour des actes
d'exécution au CHILI de la commission rogatoire internationale qui ont été réalisés au CHILI du 15
au 18 avril 2019, en presence de magistrats et enquéteurs franyais, il apparait désormais que tous les
actes utiles á la manifestation de la vérité ont été exécutés.
Le corps de Narumi KUROSAKI n'a, jusqu'ici, pas pu étre retrouvé malgré les intenses
recherches mises en ceuvre par les enquéteurs. Pour autant, les investigations ont mis en évidence
que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS a, avec préméditation, volontairement donné la
mort á Narumi KUROSAKI dans la résidence étudiante oil elle habitait á Besanyon, entre le 4
décembre 2016 á 23 heures et le 6 décembre 2016 á 5 heures.
Une copie des piéces essentielles de la procédure, traduite en langue espagnole, est jointe
cette demande sous format numérique (1 CD Rom)
La procédure sera prescrite dans un délai de 20 ans á compter du dernier acte d'enquéte
• accompli (article 7 du Code de procédure pénale).
3
I / La relation amoureuse de Narumi KUROSAKI et de Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS, puis la rupture :
Narumi KUROSAKI, née le 23 juillet 1995 á TOKYO, était une étudiante á l'université de
Tsukuba issue d'une famille modeste : ses parents sont séparés, et Narumi KUROSAKI vivait avéc
sa mére et ses deux soeurs. Sa mére cumule plusieurs emplois pour faire vivre sa famille (D2102)
Narumi KUROSAKI faisait la connaissance, en octobre 2014, de Nicolas Humberto
ZEPEDA CONTRERAS, citoyen chillen qui étudiait á l'université de Tsukuba les sciences de
l'administration des affaires. Une relation amoureuse stable se nouait entre Nicolas Humberto
ZEPEDA CONTRERAS et Narumi KUROSAKI á compter de février 2015.
Signe que cette relation dépassait une simple aventure amoureuse. Narumi KUROSAKI
séjournait quelques semaines au CHILI du 6 septembre au ler octobre 2015 et était présentée á la
famille de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS (D4931). Cela démontre fattachement que
Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS portait á sa petite amie.
► Dés le 28 aoüt, les échanges sont houleux : Narumi KUROSAKI lui reproche ce jour-lá « de lui
pourrir ses études á l'étranger », menaeant méme Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS
« d'aller á la police » (D3743).
4
triste de voir que tout ce qu'on a construit pourrait étre détruit par des mensonges » (3734). Naru-
mi KURQSAKI lui répondait qu'elle « ne pouvait accepter que tu m'appelles menteuse » (D3735).
1
► La conversation le 5 septembre se poursuivait, Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS exi-
geait. comme preuve d'amour, que Narumi KUROSAKI « efface les 3 mees de Line et Face-
book », ajoutant : « montre-moi seulement que tu es sérieuse, je veux voir ton engagement »
(D3731). II insistait de nouveau : « Tu décides de défendre 3 mecs que tu as rencontrés la semaine
derniére » (D3728). Puis il se montrait plus explicite : « Tu veux que je les contacte, leur envoyer
un message Facebook disant que tu es ma petite amie pour qu'ils arrétent de te courir aprés »
(D3727).
► Narumi KUROSAKI refusait d'exécuter les demandes pressantes de Nicolas Humberto ZEPE-
DA CONTRERAS, celui-ci devenait menacant : «je vais perdre ma patience Narumi », « tu t'es
comportée comme le diable en personne aujourd'hui », « tu m'as traité comme une poubelle »
(D3726).
► Narumi KUROSAKI acceptait de supprimer quelques contacts, mais Nicolas Humberto ZEPE-
DA CONTRERAS. surveillant son compte Facebook, lui précisait alors «je vois encore Arthur
▪ (DEL PICCOLO) », ce á quoi elle répondait : « je ne supprimerai jamais Rapha et Arthur plus
tard » (D3725). Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS lui disait alors : « je ne peux pas
croire que tu préférerais 3 amitiés dans Facebook que d'avoir une opportunité de te battre pour ton
amour », puis : « je ne peux pas croire en ce qui s'est passé, je ne sais pas comment je vais expli-
quer ca á mes parents » (D3724)
► Enfin, le 8 octobre, un échange violent mettait un terme á leur relation : Nicolas Humberto ZE-
PEDA CONTRERAS lui redisait qu'il l'aimait (« je t'aime tout simplement » (D3718), ce á quoi
Narumi KUROSAKI lui répondait : « je n'oublierai jamais que tu m'as mis enceinte », « tu ne te
sens jamais en responsabilité de ma grossesse, de mon enfant » (D3718).
► Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS lui disait : «je voulais étre avec toi, je voulais te
marier, je voulais avoir des petiots avec toi, une famille, une maison » (D3717). II ajoutait : « je ne
te disais pas toujours que tu devais vérifier ca ? ; parce que tu ne voulais jamais aller au docteur »
D3716) ; « tu te souviens, je voulais qu'on vérifie ca avant que tu ailles en FRANCE » : « Tu ne
peux pas le nier, j'ai ensayé plusieurs fois de t'emmener au docteur (D3715).
• > A ces propos, Narumi KUROSAKI rentrait dans une violente colére : « tu m'a juste mis en
cloque (enceinte) », « tu voulais seulement niquer (avoir des relations sexuelles) » (D3715). Nico-
las Humberto ZEPEDA CONTRERAS lui répondait : « tu es devenue enceinte paree qu'on a fait
Famour ensemble ». Narumi KUROSAKI lui demandait « s'il se sentait responsable ? », et Nico-
las Humberto ZEPEDA CONTRERAS lui répondait « qu'il ne niait jamais sa responsabilité »
(D37I5)
► Narumi KUROSAKI l'insultait alors (« vas te faire enculer, connard »), ajoutant : « j'ai vrai-
ment demandé argent á mi quand j'ai vraiment probléme dans mon utérus » (D3714) Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS lui répondait « je suis venu au JAPON et tu t'es échappée en
FRANCE », puis « c'est toi qui nous a cassé, pour des raisons égoTstes » (D3714). ajoutant :
« c'était responsable de sortir avec des mees ? », « d'aller prendre des yerres avec des mees »
(D3713).
5
•
Par ailleurs, on mesure dans ces échanges combien Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS tient á Narumi KUROSAKI, combien il est encore amoureux : il souhaite fon-
der une famille avec elle, et jusqu'a la séparation le 8 octobre, lui redit qu'il Faime.
Surtout, on découvre que, suite á ses rapports sexuels avec Nicolas Humberto ZE-
PEDA CONTRERAS, Narumi KUROSAKI a possiblement été enceinte. Elle lui reproche
manifestement de ne pas l'avoir soutenu financiérement á cette occasion.
Les investigations menées en France (auditions des proches, réquisitions á l'hópital de
Besancon et á la mutuelle étudiante de Narumi KUROSAKI), pour essayer de déterminer si elle
était effectivement enceinte en septembre 2016, n'ont pas permis de confirmen, ou d'infinner. cet
état de grossesse.
Narumi KUROSAKI ne parle pas, dans les conversations retrouvées sur son ordinateur,
de cet état de grossesse : il est probable qu'elle l'ait appris peu avant le 8 octobre 2016.
Narumi KUROSAKI a-t-elle subi un avortement ? On ne peut méme exclure qu'elle était
encore enceinte le 4 décembre 2016, un peu plus de 3 mois aprés son départ du JAPON.
Aprés le 8 octobre 2016, il n'a été retrouvé aucun échange via les réseaux sociaux
entre Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS et Narumi KUROSAKI. La rupture est dé-
finitive pour Narumi KUROSAKI.
Des investigations sur Internet permettaient par ailleurs de découvrir que Nicolas Hum-
berto ZEPEDA CONTRERAS était particuliérement actif sur les réseaux sociaux, utilisant régulié-
rement le pseudonyme Nicjock.
Des videos postées sur Dailymotion étaient ainsi découvertes. Les enquéteurs, via une ré-
quisition á Dailymotion, obtenaient qu'une vidéo effacée soit réactivée. Dans cette vidéo du 7
septembre 2016, Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS s'adresse directement á Narumi KU-
ROSAKI, seul face camera, commencant sa déclaration par : « Bonjour, á qui est en train de regar-
der pour Narumi ». II explique qu'elle a fait « de mauvaises choses » suite auxquelles elle devra
respecter « certaines conditions », dont certaines « seront applicables durant toute la durée de son
séjour en France ». 11 déclarait notamment : « méme si Narumi peut suivre ces conditions pour
deux semaines. deux semaines á partir de maintenant, on est mercredi, le sept. je laisserai les
conditions sans aucun ellét, avec effet immédiai á partir de ce moment-lá, done ce sera le 21 sep-
tembre » : et poursuivait : « si le 21 septembre, jusqu'au 21 septembre elle suit toldes les condi-
tions. je les abandonnerai sitnplement, paree que je ne veux pas vivre comme et je ne veux pas
qu'elle vive comtne 1.a non plus, mais en méme iemps, il faut qu'elle construise la conjiance et
elle doil payer un petit coup pour ce qu'elle a fait et assumer cela, assumer qu'elle ne peut pas
alter partout en faisant ce type d'erreurs avec une personne qui Palme.» (D2222 avec copie de
la vidéo, oú Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS s'exprime en anglais, traduite en francais
et en espagnol, jointe au présent).
Lá encore, cette vidéo, qui fait directement référence aux exigences de Nicolas Humberto
ZEPEDA CONTRERAS manifestées dés le 5 septembre, imposant á Narumi KUROSAKI de sup-
primer les comptes Facebook de ses relations masculines en FRANCE, témoignent de sa nature ja-
louse et possessive. Par ailleurs. la mise en scéne publique de ces menaces, le ton froid et détermi-
né employé, sont vraiment inquiétants. C'est pour cela que cette video sera effacée par la suite par
Nicolas ZEPEDA.
6
Les investigations des enquéteurs ont mis en évidence que Narumi KUROSAKI s'est trés
rapidement intégrée á Besainon. Elle fréquentait des étudiants japonais, mais aussi Arthur DEL
PICCOLO qui revenait de l'université de Tsukuba. Elle suivait des cours de danse. Aucune trace
d'un quelconque contentieux concernant Narumi KUROSAKI n'a été retrouvé, mis á part celui qui
l'opposait á Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
Entendu dés le 15 décembre 2016, Arthur DEL PICCOLO, étudiant en école d'ingé-
nieur en mécanique á Besanyon, expliquait avoir étudié une année au JAPON entre octobre 2015
et aoüt 2016 á l'université de TSUKUBA. II n'avait pas connu Narumi KUROSAKI au JAPON.
mais début septembre 2016, en fréquentant les étudiants japonais du fait de sa maitrise de leur
langue (D20, D57).
Arthur DEL PICCOLO savait que Narumi KUROSAKI avait un petit ami chillen qu'il
nommait « Nicolas ZEPEDA », précisant que la relation entre Narumi et ce dernier « allait trés
mal ». II expliquait que fin septembre 2016, Narumi KUROSAKI avait mis un terme á sa relation
avec Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS, et qu'elle avait alors débuté une relation amou-
reuse avec lui (D57).
II précisait que du 2 au 4 décembre 2016, Narumi KUROSAKI avait dormi avec lui dans
son appartement de la résidence universitaire (D57). Le 4 décembre á 23 heures, il la contactait via
l'application LINE, application trés utilisée, expliquait-il, par les japonais pour converser, pour lui
4/ demander « ce qu'elle faisait ». Elle lui répondait qu'elle devait lui parler, que cela ne concernait
pas leur relation amoureuse, mais « elle seule » (D58). Il se proposait de venir la retrouver pour
échanger, ce á quoi elle lui répondait qu'elle était fatiguée, et qu'il pouvait venir la voir le lende-
main (D58).
Le décalage est saisissant entre les affirmations spontanées de Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS et la réalité : étant possessif et amoureux, il ne pouvait que vivre trés
douloureusement cette rupture violente imposée par Narumi KUROSAKI. Sa colére n'a pu étre
que décuplée, quand il a découvert. via les réseaux sociaux, que ses craintes étaient justifiées : le
prénommé Arthur, dont il suivait le profil Facebook dés le 5 septembre 2016, et dont il exigeait
• que Narumi KUROSAKI s'éloigne, était devenu le petit ami de Narumi KUROSAKI á compter de
fin septembre — début octobre 2016.
Son impuissance, á essayer de renouer avec Narumi KUROSAKI, ou á la punir pour son
comportement, compte tenu de l'éloignement (il quitte le JAPON pour rejoindre le CHILI le 9
octobre), va le décider trés vite, aprés des soins dans une clinique de traitement du comportement
au CHILI, á se rendre en FRANCE.
Narumi KUROSAKI était vue au retour de son cours de danse le 04 décembre 2016
aprés á 16 heures.
Tout d'abord par Arthur DEL PICCOLO, qui expliquait « l'avoir croisée » vers 16
heures, au retour du cours de danse de son amie, prés de la résidence universitaire oú ils avaient
chacun leur appartement (D19).
7
Cette version était confirmée par Nicole POIRIE, qui affirmait avoir vu Narumi KURO-
SAKI á proximité de sa résidence le dimanche 4 décembre vers 16 heures 30, aprés sa répétition
de danse (D16).
Narumi KUROSAKI était vue pour la derniére fois en vie le 4 décembre 2016 entre
19 heures et 22 heures, en compagnie de Nicolas ZEPEDA CONTRERAS au restaurant « La
Table de Gustave » á Ornans. Ils ont été formellement reconnus tous les deux par les ser-
veurs, la carte bancaire débitée pour payer le repas était bien celle de Nicolas Humberto ZE-
PEDA CONTRERAS, et le téléphone portable et la balise GPS du véhicule loué par Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS bornent á Ornans ce soir-lá.
Adrien LAURENT, étudiant résidant dans la chambre située face á celle de Narumi KU-
ROSAKI, sortait de sa chambre suite aux cris. Entendu par les enquéteurs. il expliquait que dans la
nuit du 4 au 5 décembre 2016 vers 03 heures 30, il avait entendu des cris de femme prove-
nant du couloir. II insistait sur le fait qu'il s'agissait de cris de souffrance. II n'avait pas locali-
sé d'oú provenaient les cris, et comme le calme était revenu, il s'était recouché (D73).
Les recherches sur la téléphonie des témoins permettaient de déterminer l'heure exacte
des cris entendus á savoir 03 heures 21 le 5 décembre 2016 (D2865).
II était retrouvé également trace de l'échanges de SMS entre des étudiants résidant au
méme étage nue Narumi KUROSAKI á ce moment-lá. Rachel HOPE. étudiante anglaise écrivait :
« on dirait que quelqu'un était en train de se faire assassiner » (D881. D883, D3800. D3802 et
traduction D3792).
On ne peut que regretter l'absence d'appel aux services de pollee par les étudiants suite á
ces cris. Mais Pan& rapide des cris a fini par rassurer les étudiants. Et personne n'a localisé la
8
chambre d'oú provenaient ces cris : méme s'ils avaient été appelés, les policiers n'auraient pu déter-
miner qui les avaient émis.
Mis á part les mails, et les messages envoyés depuis les comptes Facebook et Line de Na-
rumi KUROSAKI du 5 au 12 décembre 2016, sur lesquels nous reviendrons encuite, il n'a été re-
trouvé aucune trace de vie de Narumi KUROSAKI du 5 décembre 2016 á 3H21 jusqu'á ce jour
soit depuis 33 mois.
L'ordinateur portable de Narumi KUROSAKI ainsi que son agenda étaient également
saisis. II était constaté que sa carte de réduction SNCF, son manteau d'hiver (elle n'en n'avait qu'un
seul). et toutes ses chaussures étaient présentes.
De méme. il est exclu que l'auteur de la disparition de Narumi KUROSAKI était attiré
par l'argent de celle-ci dés lors que tous les objets de valeur et les 565 euros en numéraire qu'elle
détenait ont été retrouvés dans sa chambre.
Des empreintes digitales exploitables étaient retrouvées sur une tasse bleue se trouvant
dans la chambre de Narumi KUROSAKI. Elles étaient comparées avec les empreintes digitales de
Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS, remises par les autorités judiciaires chiliennes. Elles
correspondaient en tous points á celles de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
Par ailleurs, l'analyse génétique des prélévements effectués sur la tasse dans la chambre
de Narumi KUROSAKI supportant l'empreinte digitale de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRE-
RAS, permettait d'isoler un ADN masculin correspondant á un méme ADN masculin (appelé X4),
isolé également sur un couteau retrouvé dans la chambre, sur un tee-shirt, sur une bouteille d'eau,
sur un mur, sur le sol de la salle de bain, et sur le rebord du lavabo.
9
las Humberto ZEPEDA CONTRERAS n'a par ailleurs pas souhaité remettre un prélévement sup-
portant son ADN lors du déplacement des autorités judiciaires francaises au CHILI.
Dés lors que la présence de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS était mise en évi-
dence de facon certaine á Besancon dans la chambre de Narumi KUROSAKI, les enquéteurs s'at-
tachaient á déterminer son emploi du temps dans les jours qui précédaient et suivaient la dispari-
tion de Narumi KUROSAKI le 5 décembre 2016.
Le trajet aérien de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS était confirmé via le ser-
vice Interpol. II embarquait le 28 novembre 2016 de Santiago du Chili á destination de Madrid,
puis de Madrid jusqu'a Genéve, oú il débarquait le 29 novembre 2016.
Entendu á ce sujet, Arthur DEL PICCOLO dira que lors de ses relations sexuelles avec
Narumi KUROSAKI. que « par rapport á des expériences passées avec d'autres femmes, il était un
peu décu du manque d'expression de Narumi » (D2102).
10
Selon Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS, le 5 décembre au matin, Narumi KU-
ROSAKI lui avait demandé de partir. Il avait quitté la résidence universitaire par la sortie de se-
cours, qui se situait, précisait-t-il, « juste en face de la chambre » de Narumi KUROSAKI
(D1345).
II ajoutait qu'a l'extérieur, il avait « fait tomber son téléphone dans un buisson », qu'il
avait essayé en vain de retrouver. II concluait son écrit ainsi : « j'ai attendu que Narumi me
contacte, mais elle ne l'a jamais fait » (D1345).
Les autorités chiliennes fournissaient les relevés bancaires de Nicolas Humberto ZE-
PEDA CONTRERAS. L'exploitation de ses comptes bancaires permettait de relever différents
paiements á l'étranger intéressants l'enquéte (D4402 et D3809).
II était constaté que trois jours aprés son retour du JAPON au CHILE le 12 octobre 2016,
peu aprés sa rupture avec Narumi KUROSAKI, il effectuait un paiement pour étre suivi dans un
centre de thérapie du comportement á Santiago du Chili.
II était relevé par ailleurs plusieurs achats á Barcelone le 10 décembre 2016.
II utilisait ensuite sacarte bancaire á Genéve en SUISSE le 12 décembre 2016.
Afin de déterminer les raisons de son séjour en ESPAGNE avant son retour au CHILI. les
investigations diligentées sur commission rogatoire internationale permettaient d'établir que Nico-
las Humberto ZEPEDA CONTRERAS avait séjourné seul chez son cousin Juan Felipe RA-
MIREZ CONTRERAS á Barcelone du 7 au 12 décembre 2016 (D2906 et suivants, D3296 et
suivants).
Entendu le 24 janvier 2017, ce dernier expliquait avoir recu un appel téléphonique de Ni-
colas Humberto ZEPEDA CONTRERAS le 6 décembre 2016, qui lui expliquait étre venu en
Europe pour « assister á un congrés á Genéve en remplacement d'un professeur qui était
tombé malade » (D3296). Celui-ci terminé, il lui demandait s'il pouvait venir lui rendre visite
avant son retour au CHILI prévu le 12 décembre 2016. 11 arrivait chez lui le 7 décembre 2016 vers
21 heures (D3299) et passait donc cinq jours en compagnie de son cousin et de la femme de ce
dernier. Lors de son séjour, Juan Felipe RAMIREZ CONTRERAS expliquait avoir demandé á Ni-
colas Humberto ZEPEDA CONTRERAS s'il avait des nouvelles de Narumi KUROSAKI. Ce der-
nier répondait qu'il ne l'avait pas vue depuis le mois de septembre 2016 et qu'il était désor-
mais « trés amoureux d'une filie allemande » (D3294). II n'évoquait á aucun moment l'avoir
vue en France quelques jours plus tót.
Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS demandait á son cousin de ne pas palier
de sa venue en EUROPE, de ne rien publier á ce sujet sur Internet, justifiant sa demande par
• le fait qu'il « avait quelques problémes avec son pére » (D3295).
II remettait aux enquéteurs espagnol un couteau (D3294). Aprés exploitation, ce couteau
n'apportera aucun élément utile á l'enquéte.
Juan Felipe RAMIREZ CONTRERAS était réentendu le 31 janvier 2017, car son cousin
Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS l'avait contacté le 25 janvier 2017 via facebook
(conversations de 20 minutes puis d'une heure : D3297). Son cousin lui avait alors dit « que la fa-
mille devait s'entraider en ces moments compliques ». Juan Felipe RAMIREZ CONTRERAS di-
sait avoir entendu ces propos comme « des menaces voilées pour qu'il ne collabore que le strict né-
cessaire » avec les enquéteurs (D3298). Juan Felipe RAMIREZ CONTRERAS disait étre « fá-
che » que son cousin lui ait caché avoir revu Narumi KUROSAKI en décembre 2016 (D3297-
D3298).
Par ailleurs, Juan Felipe RAMIREZ CONTRERAS, qui est étudiant en médecine, rela-
tait un échange qu'il avait eu avec son cousin lors d'un repas le 10 décembre 2016. Nicolas Hum-
berto ZEPEDA CONTRERAS s'était montré intéressé par des thémes médicaux relatifs «á
la morí pas asphyxie », lui demandant ce qu'il fallait faire « quand on trouvait quelqu'un qui s'est
pendu », ou « pourquoi meurt une personne qui s'est pendue », « combien de temps met-elle pour
11
mourir ». « comment on savait, aprés une pendaison, si la personne était vivante ou morte ». 11
ajoutait qu'il avait été trés surpris que son cousin clóture cette échange en disant : « parfois lors-
qu'on dispose de beaucoup d'informations, c'est une grande responsabilité » (D3299, D3300).
Enfin Juan Felipe RAMIREZ CONTRERAS confiait aux enquéteurs sa surprise, quand,
lors d'une conversation, son cousin , aprés avoir parlé de Narumi KUROSAKI au présent, avait
parlé d'elle au passé, en disant : « Narumi aimait beaucoup la mer » (D3298).
Pour ce faire, les enquéteurs effectuaient des réquisitions afin de déterminer les achats ef-
fectués par Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS avec sa carte bancaire VISA Intemationale
en FRANCE. débités sur un compte bancaire ouvert á son nom á la « Banco de Chile ». Il était mis
en évidence les achats suivants :
► Le 30 novembre 2016.11 achetait une recharge SFR dans la boutique SFR de Dijon qui cor-
respondait á l'achat d'une carte SIM francaise dont la facture détaillée allait étre exploitée. Cette
recharge correspondait au numéro 06 18 36 48 21. Lors de la souscription, le client avait enregis-
tré le nom ZEPEDA Nicolas demeurant 21 rue Alsace Lorraine á LYON (1 er arrondissement),
adresse fantaisiste á laquelle Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS n'a jamais résidé.
► Le 01 décembre 2016, il payait l'autoroute entre Dijon (21) et Besancon (25) avec sa carte ban-
caire. mettant en évidence qu'il avait effectué un alter et retour entre ces deux villes. distantes de
100 kilometres.
► Le ler décembre 2016, il effectuait un achat au supermarché Carrefour de Dijon (21). Aprés vé-
rifications auprés des responsables du magasin Carrefour de DIJON-Toison d'Or, il apparaissait un
achat de 9,80 euros correspondait á un achat d'allumettes, d'un bidon de 5 litres de produits
inflammables WINFLAMM pour poéle á pétrole, et d'un pulvérisateur de détergent (eau de
javel) (D1776).
► Le 02 décembre 2016, il effectuait un paiement dans un magasin Intermarché á BESANCON
(25).
► Le 03 décembre 2016 midi, fl effectuait un paiement dans un restaurant rapide SUBWAY á Be-
sancon.
► Le 03 décembre 2016 á 16 heures 03 dans le magasin de vétements H&M du centre-ville de
Besancon. l'exploitation de la vidéosurveillance du magasin permettait d'identifier formelle-
ment le client comme étant Nicolas ZEPEDA CONTRERAS, qui venait d'acheter un blazer
bleu et une chemise blanche pour un montant de 79,98 euros.
► Le 03 décembre 2016 au soir, il payait sa chambre á l'hótel-restaurant « La Table de Gustave »
á ORNAN S.
► L'hótel-restaurant « La Table de Gustave » á ORNANS avait servi le 4 décembre 2016 entre
19 heures 12 et 21 heures 57 minutes Narumi KUROSAKI et Nicolas ZEPEDA CONTRERAS.
Ils étaient reconnus par les serveurs, et la carte bancaire débitée était bien celle de Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS, correspondant á son compte ouvert á la « Banco de Chile ».
Les vidéosurveillances de l'hótel-restaurant étaient exploitées, et, bien que de qualité mediocre.
elles permettaient de visualiser l'arrivée de Narumi KUROSAKI et Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS le 4 décembre 2016 vers 19heures. Les serveurs du restaurant et le visionnage de la
camera de vidéoprotection de l'hotel restaurant mettent en évidence qu'il porte la chemise et le bla-
zer achetés la veille.
12
► Le 6 décembre, il réglait un nouvel achat á 11H54 au centre commercial de la Toison d'Or á Di -
jou.
► Les autorités judiciaires chiliennes nous communiquaient des releves de compte complémen-
taires. en exécution de la commission rogatoire internationale exécutée en avril 2019, faisant appa-
raitre que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS avait payé avec sa carte bancaire un billet
de bus sur la compagnie FLIXBUS pour effectuer le trajet entre Dijon et Genéve le 7 décembre
2016 aprés midi. II n'achetait qu'un billet (D6112)
Les enquéteurs mettaient également en évidence que, avant son séjour en France, Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS avait loué un véhicule. En effet, les enquéteurs ayant détermi-
né que Narumi KUROSAKI et Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS avaient quitté en-
semble vers 22 heures le 4 décembre 2016 Phótel-restaurant « La Table de Gustave » á ORNANS.
ville distante de 25 kilométres de Besancon, ils recherchaient si, sur laxe routier entre Ornans et
Besancon. un véhicule n'aurait pas été verbalisé pour excés de vitesse. Aprés analyse des verbalisa-
tions automatiques, il était constaté un excés de vitesse le 04 décembre 2016 á 22 heures 34 á 5 ki-
e lométres de Besancon, commis par un véhicule Renault Mégane immatriculé EC-617-FP (excés
de vitesse- 82km/h au lieu de 70 km/h).
• Le véhicule étant equipé d'un GPS integré, son exploitation permettait de retracer les dé-
placements de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS par triangulation des relais télépho-
niques actionnés. Il était constaté que le 30 novembre 2016, Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS quittait Dijon aux alentours de 23 heures pour se rendre directement á Besan-
con, oú il était localisé sur le relais situé rue de l'Épitaphe (relais couvrant la résidence uni-
versitaire de Narumi KUROSAKI) le ler décembre 2016 á 00 heures 41. Son véhicule passait
la nuit á cet endroit.
Le ler décembre 2016, le véhicule était toujours localisé sur le méme relais jusqu'a 08
heures 43 oú il déclenchait une autre cellule, située 7 rue du Lycée á Besanlon (relai couvrant
l'adresse du Centre de Linguistique Appliquée oú étudiait Narumi KUROSAKI.)
Le méme jour il retournait á DIJON (21) á 12 heures puis se rendait dans le département
voisin du Jura.
A 06 heures 24, le véhicule était localisé au sud de Dole sur la commune de Choisey, puis
revenait sur la commune de Dole á 06 heures 31 jusqu'a 07 heures 44 (D1009 et suivantes).
11 est important de signaler que les relais téléphoniques de Rahon et de Dole sont les
mémes que ceux déclenchées le ler décembre 2016 lors de Taller-retour effectué entre Dijon et
Besaneon. L'autoroute reliant Dijon á Besaneon passe á 10 kilometres á l'ouest de Dole, alors que
les relais téléphoniques actionnés par le véhicule loué par Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRE-
RAS sont situés á Test de Dole : ce n'est pas en empruntant l'autoroute qu'il a pu actionner ces re-
lais téléphoniques, mais en empruntant le réseau routier secondaire. Ce secteur est composé de
vastes foréts et de cours d'eau. Ces foréts sont parcourues par de nombreux chemins carros-
sables.
Les employées de l'agence de location étaient auditionnées et confirmaient que Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS, qu'elles reconnaissaient formellement sur présentation photo-
graphiques avait restitué le véhicule le 7 décembre 2016 vers midi. Le véhicule était décrit
comme étant trés sale lorsqu'il avait été récupéré, et que de la terre se trouvait dans l'habitacle
cóté conducteur et en petite quantité dans le coffre, avec une hernie sur la roue arriére. Ils
précisaient avoir impression que ce véhicule avait été utilisé dans les bois (D999, D1001 et
D1003)
► D'une part, I'exploitation des relais téléphoniques actionnés par l'abonnement téléphonique de
Narumi KUROSAKI (n° 07.69.05.74.37) permettait d'établir qu'elle avait passé la journée du 4
décembre 2016 sur le secteur de Besaneon. A compter de 18 heures 28, son téléphone déclenchait
un relais situé á Chassagne-Saint-Denis (25), commune surplombant la commune d'Ornans. Son
téléphone restait actif sur ce relais téléphonique entre 19 heures 04 et 22 heures 12. Le téléphone
déclenchait ensuite les relais de la route du retour jusqu'a la résidence universitaire.
Ces données confirmaient exactement toutes les informations précédemment recueillies.
A compter du 05 décembre 2016, aprés les cris entendus par les étudiants, Narumi KUROSA-
KI n'émettait plus aucun appel téléphonique et les appels reyus étaient renvoyés directement
vers sa messagerie vocale.
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► D'autre part, par l'exploitation des appels passés en EUROPE avec le téléphone de Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS : les enquéteurs effectuaient des réquisitions afin de détermi-
ner les appels passés avec le smartphone de type iPhone utilisé par Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS. Le numéro 06 18 36 48 21, correspondant á l'achat d'une carte SIM, était identi-
fié, ainsi qu'un numéro correspondant á une ligne téléphonique espagnole (D2507).
Les appels passés et recus permettent de localiser Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS prés
de Genéve le 30 novembre 2016 jusqu'a 13 heures 50, puis qu'il se déplacait vers Dijon, étant á
Longvic, dans la banlieue de Dijon á 17 heures 56 (D2508).
Son téléphone était de nouveau actif le 7 décembre 2016 vers 18 heures 33 prés de Genéve, d'oú il
prenait un vol pour Barcelone afin de séjourner chez son cousin (D2508).
11 est flagrant de constater que, de sa prise de possession de son véhicule de location á Dijon
le 30 novembre 2016 au soir, á la restitution de ce véhicule le 7 novembre 2016, il n'a pas pas-
sé d'appel avec son smartphone, comme s'il voulait empécher sa localisation (D2507 á 2508)
Un autre témoin, Nadia OUAKED, étudiante algérienne logeant dans la méme résidence
universitaire que Narumi KUROSAKI, déclarait avoir vu un soir de décembre 2016, un jour de
semaine, vers 18 heures 30 - 19 heures, Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS, dans la
cuisine de la résidence, « assis, recroquevillé sur lui-méme contre le meuble de cuisine ». Elle
reconnaissait formellement Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS sur présentation
photographique (D891-892)
15
réglé le probléme dont elle lui avait parlé la veille », qu'elle le verrait le lendemain, qu'il ne devait
pas s'inquiéter (D58).
Le 5 décembre 2016 au soir, Arthur DEL PICCOLO, inquiet de ne pas avoir de nouvelle
de Narumi KUROSAKI, et aprés avoir appris qu'elle n'avait pas suivi ses cours au Centre de L'in-
guistique Appliquée durant la journée, alors que c'était une étudiante sérieuse. se rendait. avec des
amis de Narumi KUROSAKI. devant l'appartement de celle-ci vers 21H15. La porte étant fermée,
il restait dans le couloir de la résidence universitaire jusqu'a 23 heures. Avec un ami de Narumi
KUROSAKI, Arthur DEL PICCOLO décidait de contacter un responsable de la résidence univer-
sitaire pour pouvoir obtenir un double de la clé de la chambre de son amie. Alors qu'il commerwait
á expliquer la situation au veilleur de nuit, il recevait un mail de Narumi KUROSAKI, lui disant
« qu'ils ne devaient plus se parler, car il lui mettait trop de pression ; qu'elle avait passé la journée
avec un gars, qu'elle n'était pas dans son appartement mais en ville » (D58-59, D62). Suite á ces
mails, Arthur DEL PICCOLO, furieux de l'attitude et de la désinvolture de sa petite amie,
renoncait á faire ouvrir la porte de l'appartement de Narumi KUROSAKI.
Arthur DEL PICCOLO faisait part aux enquéteurs de sa complete incompréhension, car
selon lui, il avait quitté Narumi KUROSAKI le 4 décembre 2016 tres heureuse de leur relation,
ajoutant : « d'un seul coup, en un soir, tout a changé » (D59).
Le jeudi 8 décembre 2016, un nouveau message écrit émis de la ligue de Narumi KURO-
SAKI indiquait á Arthur DEL PICCOLO qu'elle refusait de le voir puis lui demandait de la laisser
tranquille. A partir de ce jour. Arthur DEL PICCOLO n'a plus jamais rean de message de sa petite
amie.
En contact avec la famille de Narumi KUROSAKI, Arthur DEL PICCOLO indiquait que
les proches de son amie au JAPON avaient reeu le 10 décembre 2016 un message de celle-ci, en
japonais, via la messagerie Line, indiquant qu'elle partait seule au LUXEMBOURG la semaine du
12 décembre 2016.
Arthur DEL PICCOLO parlait par ailleurs, le 15 décembre 2016 d'un professeur bisontin
partí enseigner á l'université de Tsukuba au JAPON, Jérémie BRIDE, qui connaissait bien Na-
rumi KUROSAKI et Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS, et qui, selon lui, « était le
premier á penser que cela (la disparition de Narumi KUROSAKI), pouvait venir de Nicolas
(ZEPEDA) » (D59).
Jérémie BRIDE, entendu par vicio conférence le 12 janvier 2017, contirmait avoir
connu Narumi KUROSAKI et Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS lorsqu'ils étaient tour
deux étudiants á l'université de Tsukuba. Il précisait que Narumi KUROSAKI bénéficiait d'une
bourse de l'Etat japonais pour poursuivre ses études en FRANCE, et que ces bourses « étaient ré-
servées á l'elite intellectuelle du pays, aux eleves les plus brillants ». II la décrivait comme étant
« dynamique, intelligente, autonome » (D 1671-1672).
Il était informé de la relation amoureuse entre Narumi KUROSAKI et Nicolas Humberto
ZEPEDA CONTRERAS, parlant d'une « relation intime bouleversée, avec des disputes » (D1673)
avant son départ en FRANCE.
16
1
Dés qu'il avait été informé de la disparition de Narumi KUROSAKI, « il avait pensé á
son ex petit ami Nicolas ZEPEDA ». Depuis le JAPON, il l'avait alors contacté via Facebook le 14
décembre 2016. Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS lui répondait « qu'il n'avait pas
de nouvelles récentes de Narumi » (DI675). Par ailleurs, il lui confiait que Narumi KUROSAKI
était violente á son égard : « en tant qu'homme, cela me géne de te le dire, mais Narumi me ta-
pait ». Enfin, au sujet de la disparition de Narumi KUROSAKI, il expliquait « que c'était déjá arri-
vé au cours d'un voyage avec elle, suite á une dispute qu'elle s'éloigne, qu'elle disparaisse sans dire
oil elle allait » (D1675).
SouNonneux, Jérémie BRIDE rappelait Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS le
15 décembre, pour s'assurer qu'il était bien au CHILI, ce que Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS lui démontrait via son smartphone, en conversant avec des passants dans une rue de
Santiago du Chili (D1675). Il dira qu'il « était trés loin d'imaginer que Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS ait pu venir á Besarwon ».
Enfin, Jérémie BRIDE, aprés avoir contacté les parents de Narumi KUROSAKI, expli-
quait que ceux-ci avaient rey.) « des messages bizarres », que « la tournure linguistique de ces
messages ne ressemblait pas aux messages habituels de Narumi » (D1674). Il ajoutait que Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS avait pris des cours en japonais, mais « qu'il ne la maitrisait
Lors d'une autre audition le 17 décembre 2016, Arthur DEL PICCOLO expliquait en-
core que Narumi KUROSAKI lui avait parlé de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS
comme quelqu'un de trés possessif, trés intelligent, qui voulait tout savoir, ajoutant que selon elle.
« il était fou dans sa tete, il n'était pas d'accord avec leur rupture » et « qu'il voulait venir en
FRANCE pour essayer de la raisonner » (D841).
D'autres messages étaient reQus les 11 et 12 décembre 2016 par la famille de Narumi KU-
ROSAKI via les applications Messenger et Line.
17
Narumi », qu'il ne voulait pas « que les gens de Tsukuba puissent avoir accés á des données
concernant Narumi » (D5175).
Enfin, le 12 janvier 2017, elle découvrait, via un ami commun, Rafael CISNEROS, cher-
cheur en robotique á l'université de Tsukuba, qu'il avait relu un message de Nicolas Humberto
ZEPEDA CONTRERAS oú apparaissait « la photo de Narumi avec un homme qu'elle ne
connaissait pas », accompagné de deux phrases « totalement identiques aux phrases traduites
pour Nicolas » (D5174) (« J'ai un nouveau petit ami ! », et « Je pars toute seule »). Elle précisait
s'étre alors demandée si « sa traduction navait pas été utilisée par Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS pour dissimuler la disparition de Narumi et pour commettre une acte de mesquine-
rie envers la famille de cette demiére qui s'inquiétait » (D5174). Elle se disait « profondément
blessée » d'avoir été utilisée par Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS pour faire du mal á la
famille de Narumi » (D5176).
A compter du 13 décembre 2016, plus aucun message n'est envoyé depuis la ligue té-
léphonique oú les cometes de Narumi KUROSAKI sur les réseaux sociaux.
II faut remarquer que cette date du 13 décembre 2016 correspond á la date d'arri-
N ée au CHILI de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
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5-2/ Par l'utilisation du numéro de sa carte bancaire
II était constaté par ailleurs que le compte bancaire japonais de Narumi KUROSAKI
avait été utilisé pour effectuer des achats aprés sa disparition, par l'utilisation de son numéro de
carte bancaire, á savoir :
► Le 06 décembre 2016: Un paiement sur le site GO EURO BERLIN d'un montant de 34 euros.
II a été déterminé que cela correspondait á l'achat d'un billet SNCF au nom de Na-
rumi KUROSAKI pour un aller simple á LYON, réalisé sur Internet. Les enquéteurs détermi-
naient que l'adresse IP de connexion depuis laquelle la commande avait été passée était attribuée
au centre commercial de la Toison d'Or á DIJON qui correspondait exactement au lieu oú se
trouvait Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS le 06 décembre 2016 á l'heure de la
commande, comme cela est démontré par un achat fait avec sa carte bancaire á 11 heures 54
(voir 4-2/) (D2250).
L'achat portait sur un billet de train au départ de BESANCON le 6 décembre 2016 á 13
heures 03 pour une arrivée á LYON á 15 heures 39.
Le wagon et la place exacte réservée au nom de Narumi KUROSAKI était détermi-
nés, les passagers des places voisines étaient identifiés, aucun d'entre eux ne se souvenait
avoir voyagé aux-cótés de Narumi KUROSAKI.
► Le 08 décembre 2016: un paiement Paypal Express d'un montant de 1524 Yen d'un application
informatique VPN express, pour brouiller la localisation de l'adresse IP.
Les recherches sur ce compte GMAIL permettaient tout d'abord de constater que le ca-
lendrier Google lié au compte de Narumi KUROSAKI était synchronisé sur l'heure de San-
tiago du Chili. La synchronisation de ce type d'application s'effectue le plus souvent automati-
quement en liaison avec l'adresse IP de Connexion, cette information permettait donc d'envisager
que la derniére synchronisation du compte avait eu lieu á Santiago.
11 était constaté que l'ensemble des mails recus avant le 3 décembre 2016 étaient marqués
comme lus. Sur les jours suivants, seuls quelques messages avaient été ouverts entre le 4 décembre
et le 8 décembre 2016. Il s'agissait de messages ayant un lien direct avec l'enquéte (D1831).
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II apparaissait qu'un des mails ouverts correspondait á l'achat d'un abonnement d'une
application VPN Express en date du 8 décembre permettant de modifier ou masquer les
adresses IP de connexion. L'utilisation de cette application permettait donc de modifier 12 lieu de
connexion et ainsi de brouiller les pistes. Cet abonnement correspondait au paiement Paypal relevé
sur le compte bancaire japonais de Narumi KUROSAKI (voir 5-2/) (D1832),
Il était constaté que, depuis le 08 décembre 2016, avant chaque connexion relevée sur
1' historique de connexion du compte de Narumi KUROSAKI, l'application VPN était lancée afin
de masquer son IP. Il était important de préciser que Narumi KUROSAKI n'avait aucune
connaissance de base en informatique et ne s'y intéressait pas.
► Procéder dans le centre de thérapie du comportement á Santiago dans lequel Nicolas Humberto
ZEPEDA CONTRERAS est suivi, mais également dans tout autre établissement dans leguel il
aurait pu suivre une thérapie passée et actuelle, á l'audition du personnel soignant afin de connaitre
les raisons et la fréquence de ce suivi, et procéder á la saisie de son dossier médical, en vue de sa
remise, immédiate ou ultérieure, aux autorités judiciaires franeaises. Au nom du respect du secret
médical, cet acte n'était pas diligente
>Proceder á un prélévement salivaire sur Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS, aux fins
d'identification génétique, et de comparaison avec le profil masculin obtenu lors des expertises
génétiques réalisées dans le cadre de la procédure, et autoriser la remise de ce prélévement aux
autorités judiciaires franeaises. Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS s'opposait á la
real isation de ce prélévement.
► Procéder á une perquisition (fouille) dans tous les domiciles de Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS au CHILI, son appartement La Pastora n°181- Apt 10, Las Condes (CHILI), mais
également tous les lieux qu'il serait susceptible d'habiter, ainsi que ses parents, afin d'y rechercher
des elements de preuve en rapport avec les faits, ou en rapport direct ou indirect avec Narumi
KUROSAKI. et le cas échéant de les saisir. Une perquisition était effectuée au domicile de Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS á Las Condes, des piéces étaient saisies, notamment des
justifícatifs de son suivi au centre de thérapie du comportement á Santiago du Chili.
► Lors de l'exécution de la commission rogatoire internationale, il nous était précisé par les
autorités judiciaires chiliennes qu'elles n'envisageaient pas de solliciter la dénonciation des faits et
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la transmission de la procédure aux autorités judiciaires francaises pour juger Nicolas Humberto
ZEPEDA CONTRERAS au CHILI.
VII / Synthése des éléments á charge reposant sur Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRE-
RAS, justifiant sa mise en examen pour l'assassinat de Narumi KUROSAKI et son renvoi de-
vant la cour d'assises du Doubs
7-1/ Possessif, Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS n'a pas supporté la rup-
ture imposée par Narumi KUROSAKI
Bien qu'il affirme dans sa déclaration spontanée que sa rupture avec Narumi KUROSA-
KI « n'a pas été difficile », les investigations réalisées démontrent le contraire :
► Ses échanges avec Narumi KUROSAKI retrouvés, tant sur Fordinateur de celle-ci, que sur
l'application Dailymotion, mettent en évidence son caractére possessif et jaloux ainsi que l'atta-
chement qu'il avait pour Narumi KUROSAKI.
► Du fait de son caractére et de l'humiliation qu'il n'a pas manqué de ressentir en constatant que
Narumi KUROSAKI avait noué une relation amoureuse avec Arthur DEL PICCOLO, au moment
Mi elle le quittait, Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS ne pouvait qu'étre dans une terrible
colére. Cette colére a dú étre augmentée face á son impossibilité á échanger avec Narumi KURO-
SAKI, pour essayer de la reconquérir, du fait de son éloignement.
► De retour au CHILI le 9 octobre 2016, il prend rendez-vous dans une clinique du comportement
le 12 octobre.
► A distance, impuissant, il ne pouvait qu'assister au bonheur de Narumi KUROSAKI avec Ar-
thur DEL PICCOLO en consultant les réseaux sociaux.
► Et la violence des critiques de Narumi KUROSAKI á l'égard de Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS du fait de sa réaction á annonce de sa grossesse était difficile á accepter.
► Le courrier que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS envoie au professeur Jérémie
BRIDE le 4 novembre 2016 ne dupe personne, quand il écrit : « Et aussi, je sors avec une filie déjá
depuis un mois, alors ca va super bien » ; il veut sauver la face, mais la violence avec laquelle Na-
rumi KUROSAKI met fin á leur relation le 8 octobre 2016, alors qu'il lui redit qu'il 'Jaime. ne rend
pas crédible ses affirmations.
► Son amie Megumi SUGIHARA le confirmera en livrant que « malgré ses propos affirmant
qu'ils s'étaient séparés, il ne pouvait pas oublier Madame KUROSAKI ».
Dans sa déclaration spontanée, Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS va affirmer qu'il est
venu en EUROPE « pour aller dans des universités pour poursuivre ses études post-universi-
taires ». Et pour expliquer finalement sa venue á Besancon, il va évoquer un message de Narumi
KUROSAKI recu le 29 novembre.
Ces explications sont totalement mensongéres puisqu'avant son départ le 28 novembre, dés le 17
novembre, il a réservé depuis le CHILI un véhicule de location á Dijon á compter du 30 novembre.
Arrivé le 29 novembre á Genéve, il va se rendre á Dijon le 30 novembre pour prendre possession
du véhicule : dés le départ, sa venue en FRANCE est justifiée exclusivement par son désir de ren-
contrer Narumi KUROSAKI, pour la reconquérir ou se venger, car il n'a pas supporté qu'elle mette
un tenme á leur relation et qu'elle ait désormais pour petit ami Arthur DEL PICCOLO.
II affirme á son cousin qu'il est venu en Europe pour un séminaire ; il a été démontré qu'il n'en
n'est rien.
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Aprés avoir restitué la voiture de location le 7 décembre 2016, il ne reprend pas plus ses préten-
dues démarches universitaires, il va rejoindre son cousin á Barcelone jusqu'a son retour au CHILI.
► Aussitót aprés avoir pris possession du véhicule de location á Dijon, va á Besanyon, oú son
véhicule est localisé prés de la résidence universitaire de Narumi KUROSAKI le ler décembre á
partir de 00 heures 41. Le ler décembre 2016, á partir de 8 heures 43, son véhicule est á proximité
du Centre de Linguistique Appliquée (CLA) oú étudie Narumi KUROSAKI. II passe la nuit á
épier Narumi KUROSAKI, la suit quand elle se rend au CLA le matin. Cela démontre sa jalousie
mal ad ive.
► Le 2 décembre, il est surpris á 18 heures puis á 20 heures se dissimulant dans la résidence uni-
versitaire par Rachel ROBERTS, pour épier Narumi KUROSAKI. Pour éviter d'étre de nouveau
aperyu dans la résidence universitaire, il sera contraint ensuite de dormir á 116tel á Ornans. II sera
vu également se cachant dans la résidence universitaire Rousseau á la méme période, par Nadia
OUAKED.
► Au travers des achats qu'il va réaliser avec sa carte bancaire, on sait qu'il est á Besanyon le 02
décembre 2016 (achat au magasin Intermarché). le 03 décembre 2016 á midi, (au restaurant rapide
SUBWAY), et le 03 décembre 2016 á 16 heures 03 dans le magasin de vétement H&M. II est
présent dans la ville, il rode autour de Narumi KUROSAKI.
► II est présent devant la résidence universitaire le 4 décembre á 16 heures 30, au retour de Naru-
mi KUROSAKI de son cours de danse, pour l'inviter á diner á Ornans. Ce n'est pas un hasard, il
l'attendait.
► Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS n'avait aucun motif de se rendre dans les zones fo-
restiéres isolées et non touristiques qu'il a parcouru avec son véhicule le 1 er décembre 2016 durant
la journée. Or c'est exactement dans ces mémes zones que son véhicule de location se trouvera le 6
décembre au matin, alors qu'il fait encore nuit (le jour se léve aprés 8 heures á Besanyon á cette pé-
riode de Uannée).
Ce ne peut étre un hasard que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS soit revenu le 6 dé-
cembre sur ce méme secteur.
► Ce secteur forestier et agricole, éloigné de toute habitation, est ideal pour faire disparaitre un
corps, en dissimulant le corps de Narumi KUROSAKI, qui était de petite taille, dans la grosse va-
lise de voyage qui a disparu de la chambre de celle-ci, puis en enfouissant cette valise dans le sol.
► Cela signifie que dés le ler décembre 2016. Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS est dé-
terminé á tuer Narumi KUROSAKI.
7-5/ II acquiert des objets utiles pour nettoyer la scéne de crime et faire dispa-
raitre un corps
► Cene affirmation est directement confirmée par l'achat, le ler décembre 2016, au supermarché
Carrefour de Dijon d'allumettes, d'un bidon de 5 tares de produits inflammables WIN-
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FLAMM pour poéle á pétrole, et d'un pulvérisateur de détergent (eau de javel). Un touriste
de passage en FRANCE ne peut avoir besoin de ces objets.
► Ces ácitats sont en lien direct avec la rétlexion qu'il méne, dés ce moment-lá, pour se débarras-
ser du corps de Narumi KUROSAKI aprés l'avoir tuée.
7-6/ Le 4 décembre 2016, il est la derniére personne présente avec Narumi KURO-
SAKI alors qu'elle est encore en vie
► Aprés avoir croisé Arthur DEL PICCOLO le 4 décembre 2016 vers 16 heures á la sortie de son
cours de danse, elle rencontre Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS á 16 heures 30, qui l'at-
tendait devant sa résidence universitaire. En procédure, se trouvent de nombreux éléments précis
qui permettent de reconstituer leur soirée : ils partent á Ornans avec la voiture de location de Nico-
las Humberto ZEPEDA CONTRERAS ; ils arrivent á 19 heures á l'hótel-restaurant « La Table de
Gustave » á ORNANS, oú un repas leur est servi entre 19 heures 12 et 21 heures 57 minutes.
► Dans sa déposition spontanée, Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS parle de la nuit pas-
sée avec Narumi KUROSAKI comme d'une nuit oú ils auront des relations sexuelles passionnées.
Narumi KUROSAKI poussant « des gémissements de plaisirs ».
► Outre Arthur DEL PICCOLO, Narumi KUROSAKI avait plusieurs amis et relations á Besan-
con. Personne ne Pa revue aprés le 4 décembre 2016 á 16 heures 30. Aprés le restaurant á Or-
nans le 4 décembre au soir, Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS est la derniére per-
sonne avec laquelle Narumi KUROSAKI a été vue vivante. II prétend avoir quitté la résidence
universitaire le 5 décembre au matin. Or ce lundi 5 décembre au matin Narumi KUROSAKI ne
s'est pas présentée á ses cours au CLA, alors que c'était une étudiante sérieuse et assidue.
► Shintaro OBATA, Adrien LAURENT et d'autres étudiants logés dans la résidence universitaire
au méme étage que Narumi KUROSAKI, ont entendu, dans la nuit du 04 au 05 décembre 2016
aux alentours de 03 heures 21 des cris de femme provenant du couloir. Ces cris seront qualifiés,
« de cris de souffrance », de « cris de terreur », ou de « cris d'angoisse, de douleur ».
Ils ont entendu également un bruit sourd qui pouvait correspondre au choc d'une personne contre
un meuble ou mur.
Puis trés vite aprés, ils ont évoqué un « silence terrifiant les empéchant de se rendormir ».
► La briéveté de cette scéne ne leur a malheureusement pas permis d'identifier qui avait émis ces
cris.
23
PEDA CONTRERAS, il ne correspond nullement á la réalité : aucun étudiant n'a entendu « des gé-
missements de plaisir », ils parlent de cris qui évoquent une scéne de « film d'horreur ». il n'y a
aucune confusion possible.
► Rachel HOPE, écrivait á 3 heures 21 : « on dirait que quelqu'un était en train de se faire as-
sassiner ». C'était conforme á la réalité !
► Que s'est-il passé exactement dans la chambre de Narumi KUROSAKI á 3 heures 21, seul Ni-
colas Humberto ZEPEDA CONTRERAS le sait.
A 3 heures 21. conformément á son projet déjá réfléchi le ler décembre 2016, il étouffe, étrangle
et/ou frappe Narumi KUROSAKI. II n'utilise pas d'arme pour tuer Narumi KUROSAKI, l'absence
d'épanchement de sang en témoigne.
La briéveté des cris de souffrance et de peur émis par Narumi KUROSAKI met en évidence qu'il
l'étrangle avec force. la téte de Narumi KUROSAKI tape le mur de sa chambre, elle perd rapide-
ment connaissance, et meurt dans les minutes qui suivent.
► Les questions que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS va pposer á son cousin á
Barcelone , qui sont centrées autour de la mort par par asphyxie, sont trés évocatrices de la fa-
con dont il vient de donner la mort á Narumi KUROSAKI.
► Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS n'est pas un tueur professionnel. On l'imagine sidé-
ré par l'acte qu'il vient de commettre, bien qu'il ait prémédité l'homicide de Narumi KUROSAKI.
Par ailleurs. il tenait á Narumi KUROSAKI pour avoir fait le voyage du CHILI pour la FRANCE
uniquement pour la rencontrer.
Cette sidération. cette peur, explique pourquoi il va rester dans l'appartement de Narumi KURO-
SAKI avec le corps de Narumi KUROSAKI jusqu'au mardi 6 décembre á 4 heures 23.
11 prétend qu'il a quitté Narumi KUROSAKI le 5 décembre 2016 au matin, c'est faux : ce n'est qu'a
4H23 le 6 décembre que sa voiture de location est de nouveau en mouvement.
► La couverture de lit qui est un des seuls objets qui a disparu de la chambre de Narumi KURO-
SAKI, va permettre á Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS d'emballer le corps de la défunte
pour le charger dans son véhicule avant de le faire disparaitre. II emprunte la porte de secours peu
avant 4 heures 23, non surveillée par les caméras, la porte de l'appartement de Narumi KUROSA-
KI étant située á proximité immédiate. Personne ne le yerra.
► Le corps de Narumi KUROSAKI sera acheminé dans le secteur isolé de Dole-Rahon, dans le
département du Jura, oú le véhicule de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS se trouve le 6
décembre de 5 heures 55 á 7 heures 44
► II restituera le véhicule le 7 décembre 2016, plein de boue, témoignant du fait qu'il est alié avec
un véhicule dans des chemins forestiers.
► Le 5 décembre 2019 á partir de 21 heures. Arthur DEL PICCOLO et des proches de Narumi
KUROSAKI. inquiets de n'avoir plus de nouvelles de celle-ci alors qu'elle n'a pas suivi ses cours
au CLA, se rassemblent devant sa chambre. A 23 heures. toujours sans nouvelle de Narumi KU-
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ROSAKI, ils font appel au veilleur de nuit pour ouvrir la porte de l'appartement de celle-ci. Si la
porte avait été ouverte, ils auraient trouvé Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS et le corps
de Narumis KUROSAKI. Paniqué á l'idée que Ion découvre qu'il vient de tuer Narumi KUROSA-
KI. Njceias Humberto ZEPEDA CONTRERAS envoie aussitót un message á Arthur DEL PICCO-
LO : elle n'est pas dans sa chambre, elle est avec un autre homme.
► Toute une série de messages va étre envoyée depuis les profils Line et Facebook de Narumi
KUROSAKI á compter du 5 décembre á 11 heures, á Arthur DEL PICCOLO, á la famille de Naru-
mi KUROSAKI et á ses proches.
Nous disposons de plusieurs elements pour affirmer que c'est Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS qui a émis ces messages :
Des messages envoyés en langue japonaise ont été envoyés aux proches de Narumi KUROSAKI,
langue que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS ne maitrise pas parfaitement. Megumi SU-
GIHARA, et surtout Rina SAKAMAKI ont constaté, au mot prés, que les messages qu'elles
avaient traduits avaient été envoyés depuis les comptes de Narumi KUROSAKI, aussitót
aprés la traduction effectuée. C'est la preuve que c'est lui qui a artificiellement fait croire que
Narumi KUROSAKI était toujours en vie.
• ► Les derniers messages envoyés depuis les comptes de Narumi KUROSAKI datent du 12
décembre 2016. Cela correspond au moment oú Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS
quitte l'Europe pour rejoindre Santiago du Chili. Dés son arrivée au CHILI, plus aucun mes-
sage ne sera envoyé depuis les comptes de Narumi KUROSAKI.
► Par ailleurs, le 06 décembre 2016, un billet de train Besaneon - Lyon est acheté avec le numero
de carte bancaire de Narumi KUROSAKI pour 34 euros. Cet achat a été réalisé par internet via une
adresse IP de connexion attribuée au centre commercial de la Toison d'Or á Dijon á une heure oú
Ion sait que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS se trouvait dans cette méme galerie com-
merciale, pour y avoir réalisé un achat á 11 heures 54. Narumi KUROSAKI, qui n'avait pas le per-
mis de conduire, n'avait strictement aucun motif de se trouver dans cette galerie commerciale de
Dijon, ce d'autant qu'elle était censée réserver un billet de train au départ de Besaneon.
On sait par ailleurs, qu'elle n'a jamais occupé la place réservée dans ce train.
Cette apparence de vie que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS va créer va se révéler trés
efficace pour éviter qu'il ne soit inquieté durant son séjour en Europe : il évite que le veilleur de
• nuit pénétre dans l'appartement de Narumi KUROSAKI le 5 décembre 2016 au soir. Et il va retar-
der le déclenchement d'une enquéte jusqu'a son départ pour le CHILI. II arrive dans son pays le 13
décembre, le signalement de la disparition suspecte de Narumi KUROSAKI ne sera fait á la police
franeaise que le 14 décembre 2016...
Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS a menti á son cousin, Juan Felipe RAMIREZ
CONTRERAS, en affirmant qu'il n'avait pas revu Narumi KUROSAKI lors de son séjour en
FRANCE. Pour quelle raison, si á la lecture de sa déposition spontanée, elle était heureuse de le
retrouver, et qu'ils ont eu un rapport sexuel ensemble ?
Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS a également menti á Jérémie BRIDE, en lui disant
qu'il n'avait eu aucun contact avec Narumi KUROSAKI.
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7-11/ Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS veut dissimuler qu'il a demandé
des traductions compromettantes aux étudiantes japonaises
Megumi SUGIHARA, et Rina SAKAMAKI ont expliqué comment, le 15 décembre 2016, Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS leur a demandé de garder le silente sur ses demandes de tra-
duction, et au-delá. leur a demandé d'effacer les traces de leurs échanges via Internet, allant jusqu'á
exiger qu'une capture d'écran lui soit envoyée.
Pour justitier sa demande, Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS dira de faeon explicite á
Mégumi SUGIHARA qu'il ne voulait pas étre « soupconné de la disparition de Narumi KUROSA-
KI pour la seule raison qu'il 'était son ex-petit ami ».
Il faut souligner que ces témoins sont des proches de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS :
ses amies japonaises, ainsi que son cousin. Cela cela donne d'autant plus de force á leurs déposi -
tions. qui, á la lumiére du dossier s'avérent accablantes.
7-12/ Narumi KUROSAKI n'a pas été enlevée comme le pense sa famille
S'accrochant á l'espoir que Narumi KUROSAKI est encore en vie, la famille de celle-ci l'imagine
séquestrée au CHILI. Mais 33 mois aprés la disparition de Narumi KUROSAKI, aucune trace de
vie de celle-ci n'a été constatée depuis le 12 décembre 2016, date des derniers SMS envoyés á sa
famille et ses proches depuis ses comptes Line et Messenger.
On sait que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS, aprés avoir quitté Besaneon le 6 dé-
cembre 2016. puis restitué la voiture de location le 7 décembre, a pris seul un bus pour rejoindre
Genéve avant de prendre un avion pour Barcelone. Narumi KUROSAKI n'était pas présente chez
le cousin de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS durant son séjour du 7 au 12 décembre
2016. Et Narumi KUROSAKI ne figurait pas sur le vol IBERIA du 12 décembre 2016 qui a permis
á Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS de rejoindre le CHILI.
11 s'est presenté sans convocation des policiers chiliens, a préparé un écrit qu'il a remis aux
policiers. II n'a donc subi aucune pression, qui aurait pu influencer ses réponses.
Depuis son retour au CHILI le 13 décembre, via Internet et les réseaux sociaux, Nicolas Humberto
ZEPEDA CONTRERAS a pu accéder aux commentaires faits par les journalistes et les proches de
Narumi KUROSAKI suite á la disparition de celle-ci. Dans sa déclaration spontanée du 30
décembre 2016. il a voulu répondre aux questions qui commeneaient á se poser : les cris entendus
par les étudiants ? C'était des gémissements de plaisir de Narumi KUROSAKI. Pourquoi est-il
venu á Besaneon ? car le 29 novembre. Narumi KUROSAKI lui a envoyé un message.
Tous les mensonges de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS démontrés par l'enquéte
apparaissent aujourd'hui, á la lumiére des investigations, comme autant d'aveux de culpabilité.
Le corps de Narumi KUROSAKI n'a pas été retrouvé. Mais cela ne doit pas faire obstacle au
jugement de Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS pour assassinat, dés lors que Ion
dispose désormais, á la lumiére de cette enquéte, de suffisamment d'éléments de preuve pour se
26
convaincre que ce dernier a assassiné Narumi KUROSAKI.
Le Procureur de la République
Etienne MANTEAUX
27
APOSTILLE
(Convention de la Haye du 05 Octobre 1961)
CHO
1. République Franlaise
Attesté
S. á Besanlon 6. le 07 Octobre 2019
M. ANTHOUARD
Substitut Général
Tengo el honor de solicitar de las autoridades judiciales chilenas, en base a los documentos
adjuntos, la extradición del ciudadano chileno Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
1 Sonia F-"RUDHAN1
Traclucteur expert 2:és la
Cour d'Appel (tic Besanon
franal:z:-espagnol
La calificación jurídica de los hechos :
Étienne MANTEAUX
Fiscal de la República ante el tribunal de gran instancia de Besancon
1 me Mégevand
25000 Besancon
FRANCE
etienne.manteaux ustice.fr
0033.3.81.61.61.16
Celular : 0033 6.85.03.65.42
El procedimiento :
El procedimiento se inició a raíz de un señalamiento, hecho el 14 de diciembre de 2016, por la
dirección de relaciones internacionales de la universidad de Franche-Comté, la cual fue informada por el
Centre de Linguistique Appliquée (CLA) de la ausencia de Narumi KUROSAKI a sus cursos desde el 5
de diciembre de 2016 en la mañana.
Dicho señalamiento intervenía tardíamente pues Narumi KUROSAKI daba signos de vida
mediante las redes sociales hasta el 12 de diciembre de 2016. Por otra parte, un empleado de la
residencia universitaria había entrado en el apartamento de Narumi KUROSAKI el 10 de diciembre, y
luego el 12 de diciembre de 2016, el responsable de la seguridad con dos amigos de Narumi
KUROSAKI, Shintaro OBATA y Arthur DEL PICCOLO. Este último precisaba : « en general, hay un
gran desorden en su escritorio, y ahí, todo estaba ordenado. La vajilla, las cosas en el escritorio, la
computadora portátil en su bolsa» (D25, D840).
Seguidamente al señalamiento, una encuesta preliminar era abierta de inmediato, y los agentes de
la comisaría de policía de Besancon procedían a la apertura del apartamento de Narumi KUROSAKI,
situado en la residencia universitaria Rousseau, en el primer piso. Efectuaban una primera visita del
apartamento el 15 de diciembre de 2016.
Los primeros elementos de la investigación dejaban pensar que no se trataba de una desaparición
voluntaria, así pues, desde el 15 de diciembre de 2016 por la tarde, la investigación para encontrar las
causas de la desaparición de Narumi KUROSAKI era confiada a la policía judicial de Besancon.
El 16 de diciembre de 2016, una información judicial era abierta por cargos de rapto, secuestro y
asesinato de Narumi KUROSAKI (D272).
Todas las hipótesis eran examinadas, pero muy pronto, la encuesta se orientaba hacia Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS, su ex pareja chileno, quien era la última persona vista con Narumi
KUROSAKI el 4 de diciembre de 2016 en la noche.
Sonip PRUDHAM
2 Trr.-..ducteur expp:11 rrés
Ce'ir d'A.ppei cE-2 6.3s3ngon
frarigais-espagnoi
Una orden de arresto era emitida el 23 de diciembre de 2016 por la Señora Marjolaine
POINSARD, vicepresidente encargada de la instrucción ante el Tribunal de gran instancia de Besangon
(en aplicación de los artículos 122, 123 y 131 y siguientes del Código procesal penal).
Una difusión internacional de dicha orden de arresto era efectuada por diligencia de Interpol.
La información judicial se ha proseguido hasta la fecha. Como consecuencia de la devolución de
las actas de ejecución en CHILE de la comisión rogatoria internacional que se realizaron en CHILE del
15 al 18 de abril de 2019, en presencia de magistrados e investigadores franceses, queda evidenciado
desde ahora que todas las diligencias útiles a la manifestación de la verdad han sido ejecutadas.
Hasta aquí, el cuerpo de Narumi KUROSAKI no ha sido encontrado a pesar de las intensas
búsquedas realizadas por los investigadores. Sin embargo, las investigaciones han puesto en evidencia
que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS dio muerte a Narumi KUROSAKI, con premeditación,
voluntariamente, en la residencia estudiantil en donde ella vivía en Besangon, entre el 4 de diciembre de
2016 a las 23 horas y el 6 de diciembre a las 5 horas.
A fines de permitir el juicio de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS ante el tribunal de lo
411 criminal del Doubs con sede en Besangon en el marco de un debate contradictorio, se solicita la
extradición de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
Si la solicitud d'extradición de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS es aceptada, el
mismo tendrá acceso a la totalidad del procedimiento y podrá solicitar la realización, antes de la
audiencia, en el interés de los derechos de la defensa, de actos útiles a la manifestación de la verdad.
En ausencia de convención internacional firmada entre FRANCIA y CHILE que reglamenten el
derecho de la extradición, la presente solicitud de extradición se basa en el principio de cortesía
internacional y será examinada en aplicación del derecho chileno de la extradición.
Una copia de los documentos esenciales del procedimiento, traducida en lengua española, es
adjunta a esta solicitud en forma digital (1 CDROM)/
3 Sonia PRI/DHA.:1Ni;
Traducteur
Cour d'Appel
fran9ais-espagnol
1 / La relación amorosa de Narumi KUROSAKI y de Nicolás_ Humberto ZEPEDA CONTRERAS,
y su ruptura :
Narumi KUROSAKI, nacida el 23 de julio de 1995 en TOKYO, era una estudiante de la
universidad de Tsukuba proveniente de una familia modesta: sus padres estaban separados y Narumi
KUROSAKI vivía con su madre y sus dos hermanas. Su madre cumula varios empleos para mantener a
su familia (D2102).
Narumi KUROSAKI conoció, en octubre del 2014, a Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS, ciudadano chileno que estudiaba en la universidad de Tsukuba las Ciencias de
administración de negocios. Se iniciaba una relación amorosa estable entre Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS y Narumi KUROSAKI a partir de febrero de 2015.
En la carta que él depositó en la policía chilena el 30 de diciembre de 2016, Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS escribía : « yo estaba en pareja con Narumi durante 19 meses y 16 días,
desde el sábado 21 de febrero de 2015 hasta el 6 de octubre de 2016 » (D1344). Él había vuelto a su
40 universidad en CHILE desde mayo de 2015 hasta inicios de abril de 2016, y volvía a JAPÓN a partir del
12 de abril de 2016 para buscar trabajo allí. Explicaba « no haber encontrado trabajo que le gustara en
JAPÓN », y volvía a CHILE el 9 de octubre de 2016 (D1344).
Signo de que esta relación iba más allá que una simple aventura amorosa, Narumi KUROSAKI
estuvo algunas semanas en CHILE desde el 6 de septiembre hasta el I' de octubre de 2015 y era
presentada a la familia de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS (D4931) Eso demuestra el cariño
que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS le tenía a su pareja.
Narumi KUROSAKI salía de JAPÓN el 25 de agosto de 2016 y se instalaba en Besancon el 26
de agosto de 2016 con el fin de continuar un curso universitario en el Centro de Lingüística Aplicada
(CLA) de Besancon (D4937). Fue solo después de su salida de JAPÓN que decidió ponerle término a su
relación sentimental con Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
La ira de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS luego de esa ruptura unilateral de Narumi
KUROSAKI, iba a ser exacerbada por el hecho de que ella, en los corrientes de septiembre de 2016,
conocía a un ciudadano francés, Arthur DEL PICCOLO, con quien iniciaba una relación de amistad
primero, luego amorosa. Narumi KUROSAKI al publicar en las redes sociales fotos y comentarios que
daban testimonio de esa nueva relación amorosa, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS fue
informado rápidamente a pesar de la distancia.
Esa cólera, ese resentimiento de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS con relación a
Narumi KUROSAKI. se expresaban concretamente en sus intercambios en las redes sociales.
Así, la explotación de las conversaciones entre Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS y
Narumi KUROSAKI, sacadas de la computadora de ella luego de su incautación en su habitación de
estudiante, permitía hallar rastro de intensos conflictos entre ellos. Así pues, se intercambiaban 981
mensajes entre Narumi KUROSAKI y Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS desde el 28 de
agosto hasta el 8 de octubre de 2016, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS estando en
JAPÓN, Narumi Kurosaki estando ya en Francia (D3713 a D3744) :
r Ya desde el 28 de agosto, los intercambios son tumultuosos : Narumi KUROSAKI le reprocha ese
día « que le amargaba sus estudios en el extranjero », llegando a amenazar a Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS « con ir a la policía » (D3743).
Sonia PRILJOHANI
4 Traductezir expeit cp±.,s la
Cour d'Appe.i c EC-J..3"1:::CM
fran9ais--e'spagboi
El 5 de septiembre, intercambiaban 646 mensajes entre las 16 horas 04 y las 20 horas 13; Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS le reprochaba que lo había « destruido todo », « con sus
mentiras », añadiendo : « haces de mí un idiota porque no estoy en FRANCIA » (D3737), y « es
muy triste ver que todo lo que hemos construido podría ser destruido por unas mentiras » (3734).
Narumi KUROSAKI contestaba que « no podía aceptar que me trates de mentirosa» (D3735).
Narumi KUROSAKI se negaba a ejecutar las exigencias acuciantes de Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS, éste se hacía amenazador : « voy a perder la paciencia Narumi », « te has
comportado como el diablo en persona hoy », « me has tratado como un basurero » (D3726).
Narumi KUROSAKI aceptaba suprimir algunos contactos, pero Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS, vigilando su cuenta de Facebook, le precisaba entonces « todavía veo a Arthur (DEL
PICCOLO) », a lo que ella respondía : « nunca suprimiré a Rapha y Arthur, más tarde » (D3725).
Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS le decía entonces : « no puedo creer que preferiría a 3
amistades en Facebook que tener una oportunidad de luchar por tu amor », luego : « no puedo creer
lo que ha pasado, no sé cómo le voy a explicar eso a mis padres » (D3724).
Por fin, el 8 de octubre, un intercambio violento ponía término a la relación : Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS le volvía a decir que la amaba (« te amo simplemente » (D3718)), a lo que
Narumi KUROSAKI le respondía : « jamás olvidaré que me embarazaste », « tú nunca te sientes
responsable de mi embarazo, de mi hijo » (D3718).
Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS le decía : « yo quería estar contigo, quería casarme
contigo, quería tener hijos contigo, una familia, una casa » (D3717). Añadía : « ¿yo no te decía
siempre que debías verificar eso? ; porque tú nunca querías ir al doctor » (D3716) ; « recuerda, yo
quería que verificáramos eso antes de que te fueras a FRANCIA » ; « No lo puedes negar, varias
veces quise llevarte al doctor» (D3715).
Ante estas palabras, Narumi KUROSAKI entraba en violenta ira : « tú sólo me preñaste », « tú sólo
querías follar (tener relaciones sexuales) » (D3715), Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS le
contestaba : « quedaste embarazada porque hicimos el amor juntos ». Narumi KUROSAKI le
preguntaba « si se sentía responsable » y Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS le respondía
« que nunca negaba su responsabilidad » (D3715)
Narumi KUROSAKI lo insultaba entonces (« vete a que te den por culo, mamón ») añadiendo :
« acaso te pedí dinero a ti cuando tengo verdaderamente problema en mi útero » (D3714) ; Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS le contestaba « vine a JAPÓN y tú te escapaste a Francia », y
entonces « fuiste tú que nos destruiste, por razones egoístas » (D3714), añadiendo : « ¿era
responsable salir con unos tipos? », « ir a tomar tragos con unos tipos » (D3713).
Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS concluía ese largo intercambio el 8 de octubre con : « te
amo Narumi, siempre te he amado » (D37I3), a lo que Narumi KUROSAKI respondía « Vete a
que te den por el culo, espero de verdad que tengas un problema con tu pinga » (D3713).
5
Sonia PRLIDHAM
Traducteur eapert prás la
COLIF d'Appel de 13‘asancon
El estudio de las conversaciones pone primero en evidencia el carácter enfermizamente celoso
y, posesivo de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS. Ya desde el 5 de septiembre, una semana
después de la llegada de Narumi KUROSAKI a Francia, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS
está exigiendo que ella no frecuente a ciertos estudiantes, le impone bloquear a personas en su cuenta de
Facebook, no dudando en mostrarse amenazador.
Por otro lado, se mide en esos intercambios cuánto contaba Narumi Kurosaki para Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS, cuán enamorado estaba aún : desea fundar una familia con
ella, y hasta la separación el 8 de octubre, le vuelve a decir que la ama.
Sobre todo, se descubre que, luego de sus relaciones sexuales con Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS, Narumi Kurosaki estuvo posiblemente embarazada. Ella le reprocha no
haberla apoyado financieramente en esa oportunidad.
Las investigaciones llevadas a cabo en Francia (toma de declaración de amistades,
requerimientos en el hospital de Besangon y en la mutualidad estudiantil de Narumi KUROSAKI) para
intentar determinar si estaba efectivamente embarazada en septiembre de 2016, no han permitido
confirmar o desmentir ese estado de embarazo.
Narumi KUROSAKI no habla, en las conversaciones encontradas en su computadora, de ese
e estado de embarazo : es probable que se haya enterado poco antes del 8 de octubre de 2016.
Narumi KUROSAKI, se habría sometido a un aborto? No se puede excluir que estuviera aún
embarazada el 4 de diciembre de 2016, un poco más de 3 meses después de su salida de JAPÓN.
Después del 8 de octubre de 2016, no se encontró ningún intercambio mediante las redes
sociales entre Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS y Narumi KUROSAKI. La ruptura es
definitiva para Narumi KUROSAKI.
Investigaciones en intemet permitían por otra parte descubrir que Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS era particularmente activo en las redes sociales, utilizando regularmente el pseudónimo
Nicjock.
Así pues, se descubrían vídeos colgados en Dailymotion. Los investigadores, por medio de
requerimiento a Dailymotion, obtenían que un vídeo borrado fuese reactivado. En ese vídeo del 7 de
septiembre de 2016, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS se dirige directamente a Narumi
KUROSAKI, solo frente a la cámara, empezaba su declaración con : « Buenos día, a quien está
mirando por Narumi ». Explica que ella ha hecho « cosas malas » por las cuales deberá respetar
« ciertas condiciones », de las cuales algunas « serán aplicables durante todo el tiempo de su estancia
en Francia ». Declaraba particularmente « aunque Narumi puede seguir esas condiciones por dos
semanas, dos semanas a partir de ahora, estamos a miércoles siete, yo dejaré las condiciones sin ningún
efecto, con efecto inmediato a partir de ese momento, o sea que será el 21 de septiembre » ; y
continuaba : « si el 21 de septiembre, hasta el 21 de septiembre ella sigue todas las condiciones, yo las
abandonaré simplemente, porque yo no quiero vivir así y no quiero que ella viva así tampoco, pero al
mismo tiempo, ella tiene que construir la confianza y debe pagar un poco por lo que ha hecho y
asumir eso, asumir que no puede ir por ahí cometiendo ese tipo de errores con una persona que la
ama. » (D2222 con copia del vídeo en el que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS se expresa en
inglés, traducida en francés y en español, adjunta a la presente).
Aquí nuevamente, este vídeo que hace referencia a las exigencias de Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS manifestadas ya desde el 5 de septiembre, imponiendo a Narumi KUROSAKI que
suprimiese las cuentas Facebook de sus relaciones masculinas en FRANCIA, es un testimonio de su
naturaleza celosa y posesiva. Por otra parte, la puesta en escena pública de sus amenazas, el tono frío y
determinado empleado, son realmente preocupantes. Es por ello que ese vídeo fue borrado después por
Nicolás ZEPEDA.
6
Sonia PRUDHAN1
TrElducteur exper-t nrés
Cour d'Appel Bi,sanoDri
('
frarnais-espacinc)1
Las investigaciones de los agentes han puesto en evidencia que Narumi KUROSAKI se había
integrado rápidamente en Besancon. Frecuentaba estudiantes japoneses, pero también a Arthur DEL
PICCOLO que volvía de la universidad de Tsukuba. Ella tomaba cursos de danza. No se encontró la más
mínima señal de conflicto concerniente a Narumi KUROSAKI, exceptuando el que la oponía a Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
Oído desde el 15 de diciembre de 2016, Arthur DEL PICCOLO, estudiante en la escuela de
ingenieros en mecánica de Besancon, explicaba haber estudiado un año en JAPÓN entre octubre de 2015
y agosto de 2016 en la universidad de TSUKUBA. No había conocido a Narumi KUROSAKI en
JAPÓN, sino a inicios de septiembre de 2016, juntándose con los estudiantes japoneses debido a su
dominio del idioma (D20, D57).
Arthur DEL PICCOLO sabía que Narumi KUROSAKI tenía un novio chileno que él llamaba
« Nicolás ZEPEDA », precisando que la relación entre Narumi y éste último « andaba muy mal ».
Explicaba que a fines de septiembre de 2016, Narumi KUROSAKI había puesto término a su relación
con Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS y que había iniciado una relación amorosa con él (D57).
Precisaba que del 2 al 4 de diciembre de 2016, Narumi KUROSAKI había dormido con él en su
apartamento de la residencia universitaria (D57). El 4 de diciembre a las 23 horas, él la contactaba por
medio de la aplicación LINE, aplicación muy utilizada, explicaba, por los japoneses para conversar, para
preguntarle « lo que estaba haciendo ». Ella le contestaba que tenía que hablarle, que eso no concernía su
relación amorosa sino « a ella sola » (D58). Él propuso venir a verla para hablar, a lo que ella contestaba
que estaba cansada y que podía venir a verla al día siguiente (D58).
En la carta que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS depositó en la policía chilena el
30 de diciembre de 2016 (D1344), éste explicaba que la salida de Narumi KUROSAKI hacia Besancon
a fines de agosto de 2016 había creado « una situación incómoda » en el seno de su pareja y que « habían
roto ». Hablaba « de una ruptura de común acuerdo », precisando que « la ruptura no había sido
dificil ».
El desfase entre las afirmaciones espontáneas de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS y la
realidad es pasmosa : al ser posesivo y estar enamorado, solo podía vivir dolorosamente esa ruptura
violenta impuesta por Narumi KUROSAKI. Su ira solo pudo multiplicarse cuando descubrió, por medio
de las redes sociales, que sus temores eran justificados : el tal Arthur cuyo perfil venía siguiendo desde el
5 de septiembre de 2016 y del cual él estaba exigiéndole a Narumi KUROSAKI que se alejara, se había
convertido en la nueva pareja de Narumi KUROSAKI desde fines de septiembre - inicios de octubre de
2016.
Su impotencia a tratar de reanudar con Narumi KUROSAKI o a castigarla por su
comportamiento, considerando la distancia (él sale de JAPÓN para irse a CHILE el 9 de octubre), lo va a
decidir muy pronto, luego de unos cuidados en una clínica de tratamiento del comportamiento en
CHILE, viajar a FRANCIA.
7 Sonia
Tridur.1.eur expt2r: yrés la
Cour d Appel coe -;sanco n
frana:s-e-sru¿nol
Esta versión era corroborada por Nicole POIRIE quien afirmaba haber visto a Narumi
KUROSAKI en las inmediaciones de su residencia el domingo 4 de diciembre hacia las 16 horas 30,
después de su ensayo de danza (D16).
La explotación de la vídeo vigilancia de la residencia universitaria Rousseau permitía visualizar
la llegada de Narumi KUROSAKI a su edificio el 04 de diciembre de 2016 a las 16 horas 25. La calidad
mediocre de los vídeos no permitía sin embargo identificar a las personas que se encontraban a
proximidad.
Narumi KUROSAKI era vista en vida por última vez el 4 de diciembre de 2016 entre las 19
horas y las 22 horas, en compañía de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS en el restaurante
« La Table de Gustave » en Ornans. Ambos fueron formalmente reconocidos por los camareros, la
tarjeta bancaria cargada para el pago de la comida era precisamente la de Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS y el teléfono celular y la baliza GPS del vehículo alquilado por Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS acotan en Ornans esa noche.
El 5 de diciembre de 2016 en la mañana, Narumi KUROSAKI no se presentaba a sus cursos en el
CLA, a pesar de ser una estudiante muy asidua.
El 16 de diciembre de 2016, Shintaro OBATA, estudiante alojado en la residencia universitaria en
el mismo piso que Narumi KUROSAKI, era oído por los investigadores. Afirmaba haber oído gritos y
ruidos sordos en la noche del 04 al 05 de diciembre de 2016 alrededor de las 03 horas de la
madrugada (D24).
Adrien LAURENT, estudiante residente en la habitación situada frente a la de Narumi
KUROSAKI, salía de su habitación a consecuencia de los gritos. Oído por los investigadores, explicaba
que en la noche del 4 al 5 de diciembre de 2016 hacia las 03 horas 30, había escuchado gritos de
mujer provenientes del pasillo. Insistía en que se trataba de gritos de sufrimiento. No había
localizado de dónde provenían los gritos y como había vuelto la calma, él se había vuelto a acostar
(D73).
Del conjunto de audiciones de estudiantes presentes en la noche del 4 al 5 de diciembre, se
destacaba que unos quince de entre ellos habían oído gritos y ruidos sordos en el edificio Rousseau
hacia las 03 horas 20. El descriptivo de los gritos escuchados era similar para cada estudiante : se
trataba de varios gritos de tipo femenino que representaban terror, angustia y dolor. Los testigos de
los gritos se había despertado por la violencia de éstos y por el ruido sordo que podía corresponder
al choque de una persona contra un mueble o una pared (D2642 a D2657).
Aparte de Adrien LAURENT, ningún estudiante había salido de su habitación. Estaban tan
aterrados que no se habían atrevido a salir de su habitación, contentándose de enviar mensajes a sus
amigos estudiantes para saber si habían oído lo mismo. Todos describían una escena de « película de
terror » en la cual los gritos se terminaban con un largo estertor y seguido de un silencio aterrador
que les quitó el sueño ».
Las investigaciones en la telefonía de los testigos permitían precisar la hora exacta de los gritos
escuchados es decir 03 horas 21 del 5 de diciembre de 2016 (2865).
Se hallaba igualmente la huella de los intercambios de SMS entre estudiantes que residían en el
mismo piso que Narumi KUROSAKI en ese momento. Rachel HOPE, estudiante inglesa escribía : « se
diría que estaban asesinando a alguien » (D881, D883, D3800, D3802 y traducción D3792).
Solo se puede lamentar la ausencia de llamada a los servicios de policía por los estudiantes luego
de esos gritos. Pero el cese rápido de los gritos acabó tranquilizando a los estudiantes. Y nadie localizó la
Esas constataciones permitían excluir que Narumi KUROSAKI hubiese dejado Besancon
voluntariamente, en pleno invierno, sin abrigo, sin medio de pago. Por otra parte, su mejor amigo
japonés, Hiroki ISHISUKA, de paso por FRANCIA en el marco de un circuito turístico por EUROPA,
había tomado cita con Narumi KUROSAKI para visitarla en Besangon el 7 de diciembre de 2016. Ella le
hubiera avisado para anular ese encuentro si hubiese decidido dejar Besancon precipitadamente.
Además. tenía otros viajes en proyecto, en particular para ir a esquiar con Arthur DEL PICCOLO
durante las vacaciones de Navidad 2016.
I NdT : Tarjeta que permite viajar en tren a precios económicos para los estudiantes y otros suscriptores.
9 Sonia PRIJOHAIM
r(9,ciucteur experi nrít la
Cour cl'Appei F',,sariocir:
Humberto ZEPEDA CONTRERAS no quiso entregar una muestra con su ADN durante el
desplazamiento de las autoridades judiciales francesas a CHILE.
10 Sonia PRI1011Aafl
Traclucteur expETf•
Cour d'Apped B.•:,s2ricori
fraringis-nsngri • )1
. ,r1(
Según Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS, el 5 de diciembre en la mañana, Narumi
KUROSAKI le había pedido que se fuera. Él había salido de la residencia universitaria por la salida de
servicio que se encontraba, precisaba, « justo frente a la habitación» de Narumi KUROSAKI (D1345).
Añadía que al exterior, había « dejado caer su teléfono en un arbusto », que había intentado
encontrarlo en vano. Concluía así su escrito : « esperé que Narumi me contactara pero nunca lo
hizo» (D1345).
Las autoridades chilenas suministraban los estados de cuenta bancarios de Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS. La explotación de sus cuentas bancarias permitía recoger diferentes pagos en
el extranjero en relación con la investigación (D4402 y D3809).
Se observaba que tres días después de su vuelta de JAPÓN a CHILE, el 12 de octubre 2016, poco
después de su ruptura con Narumi KUROSAKI, efectuaba un pago para ser atendido en un centro de
terapia del comportamiento en Santiago de Chile.
Se observaban por otro lado varias compras en Barcelona el 10 de diciembre de 2016.
Utilizaba más adelante su tarjeta bancaria en Ginebra SUIZA el 12 de diciembre de 2016.
Con vistas a determinar las razones de su estancia en ESPAÑA antes de su vuelta a CHILE, las
investigaciones tramitadas por comisión rogatoria internacional permitían comprobar que Nicolás
• Humberto ZEPEDA CONTRERAS había estado solo en casa de su primo Juan Felipe RAMÍREZ
CONTRERAS en Barcelona del 7 al 12 de diciembre de 2016 (D2906 y siguientes, D3296 y
siguientes).
Oído el 24 de enero de 2017, este último explicaba haber recibido una llamada telefónica de
Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS el 6 de diciembre de 2016, explicándole haber venido a
Europa para « asistir a un congreso en Ginebra en reemplazo de un profesor que se había
enfermado » (D3296). Una vez terminado, le preguntaba si podía venir a visitarlo antes de su vuelta a
CHILE prevista para el 12 de diciembre de 2016. Llegaba a su casa el 7 de diciembre de 2016 hacia las
21 horas (D3299) y pasaba pues cinco días en compañía de su primo y de la esposa de éste. Durante su
estancia, Juan Felipe RAMÍREZ CONTRERAS explicaba haber preguntado a Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS si tenía noticias de Narumi KUROSAKI. Éste último le contestaba que no la
había vuelto a ver desde el mes de septiembre de 2016 y que ahora « estaba muy enamorado de
una chica alemana » (D3294). En ningún momento evocó haberla visto en Francia unos días antes.
Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS le pedía a su primo que no hablara de su viaje a
EUROPA, que no publican nada sobre el tema en internet, justificando su solicitud por el hecho
4 0 de que « tenía algunos problemas con su padre » (D3295).
Entregaba a los investigadores españoles una navaja (D3294). Después de explotación, esa
navaja no arrojará ningún elemento útil a la investigación.
Juan Felipe RAMÍREZ CONTRERAS volvió a ser oído el 31 de enero de 2017 pues su primo
Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS lo había contactado el 25 de enero de 2017 por Facebook
(conversaciones de 20 minutos y de una hora : D3297). Su primo le había dicho en ese momento « que
la familia debía prestarse ayuda mutua en esos momentos complicados ». Juan Felipe RAMÍREZ
CONTRERAS decía haber oído esas palabras como « amenazas veladas para que él no colaboran más
de lo estricto necesario » con los investigadores (D3298). Juan Felipe RAMÍREZ CONTRERAS decía
estar « enojado » de que su primo le hubiera escondido que había vuelto a ver a Narumi KUROSAKI en
diciembre de 2016 (D3297 - D3298).
Por otra parte, Juan Felipe RAMÍREZ CONTRERAS, que es estudiante en medicina, relataba un
intercambio que había tenido con su primo durante una comida el 10 de diciembre de 2016. Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS se había mostrado interesado por los temas médicos relativos
« a muerte por asfixia », preguntándole lo que había que hacer « cuando alguien se había ahorcado », o
« por qué muere una persona que se ha ahorcado », cuanto tiempo dura para morir », « cómo se sabía,
11 n'o P R. U D 11 Alti
t...) E.,:swil;:on
después de una horca, si la persona estaba viva o muerta ». Añadía que había quedado muy sorprendido
d9 que su primo terminara ese intercambio diciendo : « a veces cuando uno dispone de mucha
información es una gran responsabilidad » (D3299, D3300).
Por fin, Juan Felipe RAMÍREZ CONTRERAS confiaba a los investigadores su sorpresa, cuando
durante una conversación, su primo, luego de haber hablado de Narurni KUROSAKI en presente, había
hablado de ella en pasado diciendo : «A Narumi le gustaba mucho el mar » (D3298).
De Barcelona, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS acudía a Ginebra el 12 de diciembre,
para volver a tomar su vuelo hacia Santiago de Chile vía Madrid.
Sona PRUDHAM
12 ichicteur oxpci nre,is la
Cour d'Apee' ce 13•.:senwn
fran9ais-espagnel
El 6 de diciembre, volvía a pagar otra nueva compra a las 11:54 horas en el centro comercial de la
Toison d'Or en Dijon.
Las autoridades judiciales chilenas nos comunicaban estados de cuenta complementarios en ejecución
de la comisión rogatoria internacional realizada en abril de 2019, que dejan ver que Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS había pagado con su tarjeta bancaria un ticket de bus en la compañía FLIXBUS
para efectuar el trayecto entre Dijon y Ginebra el 7 de diciembre 2016 en la tarde. Sólo compraba un
pasaje (D6112).
Los investigadores ponían igualmente en evidencia que antes de su estancia en Francia, Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS había alquilado un vehículo. En efecto, los investigadores después
de haber determinado que Narumi KUROSAKI y Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS había
dejado juntos hacia las 22 horas el 4 de diciembre de 2016 el hotel restaurante « La Table de Gustave »
en ORNANS, ciudad distante de 25 kilómetros de Besancon, se ponían a buscar si, en ese eje de
e carretera entre Omans y Besancon, algún vehículo hubiera sido multado por exceso de velocidad. Luego
de analizar las actas de multas automáticas, se constataba un exceso de velocidad el 04 de diciembre de
2016 a las 22 horas 34 a 5 kilómetros de Besancon, cometido por un vehículo Renault Mégane
matriculado EC-617-FP (exceso de velocidad - 82 km/h en lugar de 70 km/h).
La sociedad de alquiler RENT A CAR propietaria del vehículo multado precisaba haber alquilado
ese vehículo a Nicolas HUMBERTO, de nacionalidad chilena, con domicilio en La Pastora 181, Las
Condes, dirección mail nzepedeen.uchile.11 y que había alquilado ese vehículo por el período del
30 de noviembre al 07 de diciembre de 2016 en la agencia de alquiler situada en la Estación de Dijon
(D975).
La reserva del alquiler de ese vehículo había sido efectuada Dor Internet ya desde el 17 de
noviembre de 2016, a nombre de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS cuando éste se
encontraba aún en CHILE, por un monto de 236,73 euros. Una fianza de 250 euros había sido pagada
por medio de su tarjeta bancaria, en su cuenta bancaria del « Banco de Chile » (D977).
Interrogadas, las empleadas de la agencia de alquiler de Dijon indicaban que el vehículo había
recorrido 776 kilómetros en 8 días.
El vehículo, al estar equipado con un GPS integrado, su explotación permitía trazar los
desplazamientos de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS por triangulación de las antenas
telefónicas activadas. Se constataba que el 30 de noviembre de 2016, Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS salía de Dijon hacia las 23 horas para llegar directamente a Besaneon, donde se le
localizaba en la antena relevo situada en la calle de l'Épitaphe (antena que cubre la residencia
universitaria de Narumi KUROSAKI) el 1ro de diciembre de 2016 a las 00 horas 41. Su vehículo
pasaba la noche en ese lugar.
El Ira de diciembre de 2016, el vehículo seguía localizado por la misma antena hasta las 08 horas
43 en que activaba otra celda situada 7 rue du Lycée en Besanyon (antena que cubre la dirección del
Centre de Linguistique Appliquée donde estudiaba Narumi KUROSAKI).
El mismo día volvía a DIJON (21) a las 12 horas y luego se desplazaba al departamento vecino
del JURA.
Sonia PRUDE-NiVI
13 Tum:lw:leur expea prés la
Cour r. ,ppelde Besa.,nc;on
franyals-espagnel
La explotación del GPS del vehículo ponía igualmente en evidencia que Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS había pasado la noche del 2 al 3 de diciembre de 2016 en el hotel restaurante
« La Table de Gustave » en ORNANS.
Entre el 4 de diciembre a las 23 horas y el 6 de diciembre a las 4 horas 23, se ponía en evidencia
que el vehículo de alquiler se mantenía sin movimiento, estacionado en Besancon a proximidad de la
residencia univeristaria de Besancon donde residía Narumi KUROSAKI.
El vehículo no volvía a ponerse en marcha hasta el 6 de diciembre en la madrugada, a las 4 horas
23, ya que activaba la antena de Dole en el departamento del Jura (ciudad distante de 50
kilómetros de Besancon), a las 05 horas 55 y luego a las 06 horas 18.
A las 06 horas 24, el vehículo se localizaba al sur de Dole en la comuna de Choisey para volver
hacia la comuna de Dole a las 06 horas 31 hasta las 07 horas 44 (D1009 y siguientes).
La antena activada siguiente se situaba en Dijon a las 10 horas 27 el 6 de diciembre de 2016.
Cabe señalar que las antenas telefónicas de Rahon y de Dote son las mismas que se activaron
el 1ro de diciembre de 2016 al momento del viaje de ida y vuelta efectuado entre Dijon y Besancon. La
autopista que va de Dijon a Besancon pasa a 10 kilómetros al oeste de Dole, cuando las antenas
410 telefónicas activadas por el vehículo alquilado por Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS están
situadas al este de Dole : no es tomando la autopista que pudo accionar esos relevos telefónicos, sino
tomando la red de carreteras secundaria. Ese sector está compuesto por grandes bosques y corrientes
de agua. Esos bosques están recorridos por numerosos caminos forestales transitables.
Las empleadas de la agencia de alquiler eran oídas en declaración y confirmaban que Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS, que ellas reconocían formalmente al hacerles la presentación
fotográfica, había devuelto el vehículo el 7 de diciembre de 2016 hacia el mediodía. El describían el
vehículo como estando muy sucio cuando fue devuelto y que había tierra en el habitáculo del lado
del conductor y una pequeña cantidad en el maletero, con una hernia en la rueda trasera.
Precisaban haber tenido la impresión de que ese vehículo había sido utilizado en los bosques (D999,
D1001 y D1003)
Por una parte, la explotación de las antenas de relevo telefónicos activados por el contrato telefónico
de Narumi KUROSAKI (n° 07.69.05.74.37) permitían establecer que ella había pasado el día del 4 de
diciembre de 2016 en el sector de Besangon. A partir de las 18 horas 28, su teléfono activaba el relevo
situado en Chassagne-Saint-Denis (25), comuna en las alturas de Ornans. Su teléfono se mantenía
activo en este mismo relevo telefónico entre las 19 horas 04 y las 22 horas 12. El teléfono activaba luego
los relevos de la carretera de vuelta hasta la residencia universitaria.
Esos datos confirmaban exactamente todas las informaciones recogidas anteriormente.
Cotejando los horarios de geolocalización del teléfono de Narumi KUROSAKI y del vehículo alquilado
por Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS, se confirmaba que ambos habían entrado en la
residencia universitaria donde residía Narumi KUROSAKI el 04 de diciembre a las 22 horas 58.
La mala calidad de la video vigilancia nocturna no permitía visualizar los movimientos nocturnos a
proximidad de la residencia.
14 Sonia PRLifillAiVi
prés la
d',4Qpel de Besonc;on
ffanc,:sis-espagnol
A partir, del 05 de diciembre de 2016, después de los gritos escuchados por los estudiantes, Narumi
KUROSAKI ya no emitía ninguna llamada telefónica y las Ramadas recibidas eran reenviadas
directamente hacia su buzón de voz.
Por otra parte, por la explotación de las llamadas pasadas en EUROPA con el teléfono de Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS : los investigadores efectuaban el requerimiento con el fm de
verificar las llamadas pasadas con el smartphone de tipo iPhone utilizado por Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS. El número 06 18 36 48 21 correspondiente a la tarjeta SIM, era identificado,
así como un número correspondiente a una línea telefónica española (D2507).
Las llamadas realizadas y recibidas permiten localizar a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS
cerca de GINEBRA el 30 de noviembre de 2016 hasta las 13 horas 50, luego se desplazaba hacia Dijon,
encontrándose en Longvic, en las inmediaciones de Dijon a las 17 horas 56 (D2508).
Su teléfono estaba de nuevo activo el 7 de diciembre de 2016 hacia las 18 horas 33 cerca de Ginebra, de
donde tomaba un vuelo para Barcelona con el fin de pasar un tiempo en casa de su primo (D2508)
Es flagrante constatar que, desde la toma de posesión de su vehículo de alquiler en Dijon el 30 de
le noviembre de 2016 en la noche, hasta la restitución de dicho vehículo el 7 de noviembre de 2016,
no pasó ninguna llamada con su smartphone, como si quisiera impedir ser localizado (D2507 a 2508)
Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS no conocía a nadie en FRANCIA, es normal que los
investigadores no hayan encontrado a ningún testigo que hubiera tenido algún intercambio con él durante
su estancia en Francia del 30 de noviembre 2016 al 7 de diciembre 2016, fuera de los profesionales con
los cuales hizo las compras o el alquiler de un vehículo y de dos estudiantes que lo sorprendieron en la
residencia universitaria Rousseau.
En efecto, una testigo era oída el 9 de enero de 2017, Rachel ROBERTS, estudiante británica
alojada en la misma residencia universitaria que Narumi KUROSAKI.
Ella explicaba haberse encontrado dos veces en la residencia, el 2 de diciembre de 2016, hacia las
18 horas en un pasillo, y luego a las 20 horas en la cocina, a un hombre que medía un poco más de 1
metro 70, « de piel bronceada, cabello negro » que se escondía a su vista.
Al penetrar en la cocina a las 20 horas, ella se asustó porque él estaba escondido detrás de la
puerta de la cocina. Se había ido rápidamente. Le había hablado brevemente en inglés, con un acento que
ella calificaba « de americano ». Ella identificaba a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS a la
presentación de su foto, declarando : « soy formal, es él, absolutamente » (D2651).
Otra testigo, Nadia OUAKED, estudiante argelina alojada en la misma residencia que Narumi
KUROSAKI, declaraba haber visto una noche de diciembre de 2016, un día de semana, hacia las 18
horas 30 - 19 horas, a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS, en la cocina de la residencia,
« sentado, acurrucado contra el mueble de la cocina ». Ella reconocía formalmente a Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS a la presentación fotográfica (D891 - 892).
1..21-1A5/1
1-):.és la
15 • 93S2n9on
espagnol
V / La simulación de la existencia de Narmni KUROSAKI a partir del S de diciembre de 2016
jinniva F-,RUDHAM
16 r axpP.1-1. prás la
de Easanl2on
intelectual del país, a los estudiantes más brillantes ». Él la describía como « dinámica, inteligente,
autónoma» (D1671-1672).
Él estaba informado de la relación amorosa entre Narumi KUROSAKI y Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS, hablando de una « relación íntima perturbada con disputas » (D1673) antes de
su viaje a FRANCIA.
En cuanto había sido informado de la desaparición de Narumi KUROSAKI « él había pensado en
su ex novio Nicolás ZEPEDA ». Desde JAPÓN, él había entonces tomado contacto con él por Facebook
el 14 de diciembre de 2016. Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS le contestaba « que no tenía
noticias recientes de Narumi » (D1675). Además, éste le confiaba que Narumi KUROSAKI era
violenta con él : « como hombre me incomoda decírtelo pero Narumi me golpeaba ». Al fm, en cuanto a
la desaparición de Narumi KUROSAKI, explicaba « que eso ya había sucedido durante un viaje con ella,
luego de una disputa, que ella se alejara, que desapareciera sin decir adonde iba» (D1675).
Receloso, Jérémie BRIDE volvía a llamar a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS el 15 de
diciembre, para asegurarse de que era en CHILE que estaba, lo que Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS le demostraba vía su smartphone, conversando con transeúntes en una calle de Santiago
de Chile (D1675). Dirá que « estaba muy lejos de imaginar que Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS hubiera podido venir a Besancon ».
• Por fin, Jérémie BRIDE, luego de haber contactado a los padres de Narumi KUROSAKI,
explicaba que ellos habían recibido « unos mensajes extraños », que « los giros lingüísticos de esos
mensajes no se parecían a los mensajes habituales de Narumi » (D1674). Añadía que Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS había tomado cursos en japonés pero que « no lo dominaba lo suficiente para
conversar en japonés con Narumi al oral » (D1676).
Jérémie BRIDE hacía llegar también a los investigadores, una carta de Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS que había recibido el 4 de noviembre de 2016, en la cual éste presentaba sus
excusas por su salida brutal de JAPÓN, precisando : « Y también, estoy saliendo con una chica
desde hace ya un mes, así que todo está super bien » (D1665).
En una declaración el 17 de diciembre de 2016, Arthur DEL PICCOLO explicaba también que
Narumi KUROSAKI le había hablado de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS como de alguien
muy posesivo, muy inteligente que quería saberlo todo, añadiendo que según ella, « estaba loco en su
cabeza y que no estaba de acuerdo con su ruptura » y « que quería venir a FRANCIA para intentar
hacerla entrar en razón » (D841).
Otros mensajes eran recibidos los 11 y 12 de diciembre de 2016 por la familia de Narumi
KUROSAKI mediante las aplicaciones Messenger y Line.
Sonia
Trradurdeur expeo
17 Cour dA.ppel de
frain,ais-esparzric:
Tratándose de la frase no 1, Rina SAKAMAKI había quedado sorprendida de que la la expresión
de frase perteneciera « al estilo femenino » puesto que habla de un novio en masculino (D5173).
El 15 de diciembre de 2016, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS tomaba contacto con
Rina SAKAMAKI pidiéndole « que suprimiera sus mensajes, y le enviaba una foto de su pantalla donde
aparecía el historial de sus conversaciones suprimidas (D5174, D5175). Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS justificaba esa solicitud con su deseo « de ya no tener más nada que ver con Narumi »,
que no quería que la gente de Tsukuba pudieran tener acceso a datos concernientes a Narumi » (D5175).
Por fin, el 12 de enero de 2017, ella descubría, por medio de un amigo común, Rafael
CISNEROS, investigador en robótica en la universidad de Tsukuba, que él había recibido un mensaje
de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS donde aparecía « la foto de Narumi con un hombre
que ella no conocía », acompañada de dos frases totalmente idénticas a las frases traducida para
Nicolás » (D5174) (« Tengo un nuevo novio! » y « Me voy sola »). Precisaba que entonces ella se
preguntó si « su traducción no había sido utilizada por Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS para
disimular la desaparición de Narumi y para cometer un acto de mezquindad con relación a la familia que
estaba preocupada » (D5174). Se declaraba « profundamente herida » de haber sido utilizada por Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS para hacerle daño a la familia de Narumi » (D5176).
En el marco de la cooperación penal internacional, los investigadores japoneses escuchaban
igualmente el 18 de marzo de 2017 a Megumi SUGIHARA, estudiante japonesa que estuvo en CHILE
desde septiembre de 2015. Ella dirá, con relación a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS : « me
atendió muy bien en CHILE », « yo lo veía muy a menudo » (D5155 y D5156). Ella lo describía como
alguien « muy agradable, sociable y orgulloso », ella hablaba con él en inglés y en español (D5156).
Se había enterado, en el otoño de 2016, de que « Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS y la
señora KUROSAKI se habían separado ». Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS le confiaba en
particular que él « había dejado a Narumi por motivo de disputas, Narumi me golpea fácilmente cada vez
que tenemos una pequeña disputa » (D5157). Añadía que después de su separación Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS « evocaba a menudo a la Señora KUROSAKI diciendo horrores de ella », por
lo que ella pensaba que « a pesar de sus palabras afirmando que se habían separado, él no podía
olvidar a la Señora KUROSAKI » (D5158).
Mégumi SUGIHARA explicaba que a solicitud de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS,
en fecha que ella tenía dificultad para precisar, « después de que Nicolás volviera a CHILE » (es decir
después del 9 de octubre de 2016), ella había traducido en japonés frases como « Tomo el tren para irme
de viaje, entonces no puedo usar el Wifi » (D5163).
El 15 de diciembre de 2016, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS la volvía a contactar
para que borrara sus intercambios consecutivos a las solicitudes de traducción (D5159), justificando su
solicitud por el hecho de que no quería que « se sospechan de él por la desaparición de Narumi
KUROSAKI por el único motivo de que yo era su ex novio », añadiendo : « no estoy nada preocupado
por ella, de seguro se está divirtiendo con otro hombre y ya volverá a aparecer pronto » (D5I61).
Mégumi SUGIHARA añadía que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS le había
confiado : « como FRANCIA es parte de la UNIÓN EUROPEA, no se necesita pasaporte para
circular entre los diferentes países, entonces nunca se sabrá adonde se fue el criminal » (D5162).
A partir del 13 de diciembre de 2016, ya ningún otro mensaje es enviado desde la línea
telefónica o las cuentas de Narumi KUROSAKI en las redes sociales.
Hay que notar que esa fecha del 13 de diciembre de 2016 corresponde a la fecha de llegada
a CHILE de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
Sonia ri-1.UD1-1A7I
18 Traduldeur expgd. ac, la
C,. ,r d'Appel üe BAsancon
17Cin9ais-espasnol
Los padres de Narumi KUROSAKI se persuadían de que Narumi KUROSAKI seguía viva
y de pie estaba secuestrada en CHILE por Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS (D4926,
D5120). Su madre viajaba a CHILE pero no encontraba ningún rastro de vida de su hija.
El 08 de diciembre de 2016: un pago Paypal Express por un monto de 1524 Yenes por una aplicación
informática VPN express, para interferir la localización de la dirección IP.
•
Besancon.
El 06 de diciembre de 2016 en el día, la dirección IP de conexión era localizada en Roissy, en
FRANCIA (IP por defecto automática), el 09 de diciembre de 2016, ésta se localizaba en JAPÓN, el 10
de diciembre en Madrid, el 11 de diciembre de nuevo en JAPÓN y en GRAN BRETAÑA algunas horas
más tarde. El 13 de diciembre de 2016, en Santiago de Chile y el 15 de diciembre de 2016 en Tokyo.
Esos movimientos incoherentes llevaban a los investigadores a interrogarse. Lograban entonces
conectarse directamente a la cuenta de Google de Narumi KUROSAKI.
Entonces se constataron numerosos elementos que permitían corroborar la toma de control de la
cuenta por Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS.
Las investigaciones sobre la cuenta GMAIL permitían ante todo constatar que el calendario
Google ligado a la cuenta de Narumi KUROSAKI estaba sincronizado con la hora de Santiago de
Chile. La sincronización de ese tipo de aplicación se efectúa generalmente de manera automática en
relación con la dirección IP de conexión, esta información permitía considerar que la última
sincronización de la cuenta había tenido lugar en Santiago.
19 PRLID
COLIF d'Appel ce
frarnals-espaylc
Se constataba que el conjunto de los emails recibidos antes del 3 de diciembre de 2016 estaban
marcados como leídos. En los días siguientes, solo algunos mensajes habían sido abiertos entre el 4 de
diciembre y el 8 de diciembre de 2016. Se trataba de mensaje con relación directa a la investigación
(D1831).
Se ponía en evidencia que uno de los emails abiertos correspondía a la compra de una
suscripción de una aplicación VPN Express con fecha del 8 de diciembre que permitía modificar o
disimular las direcciones IP de conexión. La utilización de esa aplicación permitía pues modificar el
lugar de conexión y así tergiversar las pistas. Dicha suscripción correspondía al pago Pavpal detectado
en la cuenta bancaria japonesa de Narumi KUROSAKI (ver 5-2/) (D1832).
Otro email marcado como leído correspondía al conjunto de conversaciones que habían tenido
lugar entre Arthur DEL PICCOLO y Narumi KUROSAKI después del 5 de diciembre de 2016.
Se confirmaba que desde el 08 de diciembre de 2016, antes de cada conexión detectada en el
registro de conexiones de la cuenta de Narumi KUROSAKI, la aplicación VPN era lanzada con el fin
de disimular su IP. Era importante precisar que Narumi KUROSAKI no tenía ningún conocimiento de
base informática y eso no le interesaba.
Los magistrados instructores solicitaban a las autoridades chilenas que procedieran a las acciones
siguientes :
Proceder a la audición, en vista de la imputación de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS. Éste
invocaba su derecho a silencio y se negaba a responder a todas las preguntas realizadas por el
magistrado chileno.
Proceder a la audición del padre, la madre y las hermanas de Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS, oírlos en calidad de testigos sobre la personalidad de Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS, sobre lo que sabían de su relación con Narumi KUROSAKI, y sobre su estancia en
Europa del 30 de noviembre de 2016 al 12 de diciembre de 2016. En su calidad de familiares del
imputado, ellos también se negaban a contestar las preguntas realizadas por el magistrado chileno.
Proceder en el centro de terapia del comportamiento de Santiago en el cual Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS era atendido, pero también en todo otro establecimiento en el cual hubiera
podido seguir una terapia pasada o actual, a la audición del personal de salud con el fin de saber las
razones y la frecuencia de esas atenciones y proceder a la incautación del expediente médico, en vista
de su entrega, inmediata o ulterior, a las autoridades judiciales francesas. En nombre del respeto del
secreto médico esta diligencia no fue ejecutada.
Proceder a una toma de muestra salivar de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS a fines de
identificación genética y de comparación con el perfil masculino obtenido con los peritajes genéticos
realizados en el marco del procedimiento y autorizar la entrega de esa muestra a las autoridades
judiciales francesas. Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS se oponía a la realización de esa
toma de muestra.
Proceder a una medida de entrada (y registro) en todos los domicilios de Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS en CHILE, su apartamento La Pastora n° 181 - Dpt 10, Las Condes (CHILE), pero
igualmente todos los lugares en los que él podría habitar, así como sus padres, con el fin de buscar
allí, elementos de prueba con relación a los hechos, o en relación directa o indirecta con Narumi
KUROSAKI, y en su caso, incautarlos. Una entrada y registro era efectuada en el domicilio de
Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS en las Condes, algunos objetos fueron incautados, en
20 P ri 11 ^M
ur
32.s..art9on
ilTan ;ls-espagnol
particular unos justificativos de su tratamiento en el centro de terapia del comportamiento en Santiago
de Chile.
Durante la ejecución de la comisión rogatoria internacional, las autoridades judiciales chilenas nos
precisaron que ellas no consideraban solicitar a las autoridades judiciales francesas la denuncia de los
hechos y la transmisión del procedimiento para juzgar a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS
en CHILE.
VII / Síntesis de los elementos a careo contra Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS. que
justifican su imputación nor el asesinato de Narumi KUROSAKI v su remisión ante el tribunal de
lo criminal del Doubs
21 Sonia PRUDI-ltd'il
Traducteur e.ar t
Cour d'Appei ;13:ai
franyja:s-espar,:a:1
había soportado que ella pusiera término a sus relaciones y que ahora tuviera por novio a Arthur DEL
PICCOLO.
Lé afirma a su primo que vino a Europa por un seminario ; se ha demostrado que todo es falso.
Después de devolver el auto de alquiler el 7 de diciembre de 2016, no vuelve para nada a sus supuestas
diligencias universitarias, va a encontrarse con su primo en Barcelona hasta su retomo a CHILE.
[i Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS no tenía ningún motivo para desplazarse a las zonas
forestales aisladas y no turísticas que recorrió con su vehículo el 1ro de diciembre de 2016 durante el
día. Ahora bien, es exactamente en esas mismas zonas que su vehículo de alquiler se va a encontrar el 6
e de diciembre por la madrugada, cuando aún es de noche (el sol sale después de la 8 horas en Besancon
en ese período del año).
No puede ser una casualidad que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS haya vuelto el 6 de
diciembre por ese mismo sector.
`r, Ese sector forestal y agrícola, alejado de toda habitación, es ideal para hacer desaparecer un cuerpo,
disimulando el cuerpo de Narumi KUROSAKI, quien era de baja estatura, en la gran maleta de viaje que
desapareció de la habitación de ella, y enterrando esa maleta en el suelo.
-Eso significa que desde el 1ro de diciembre de 2016, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS está
decidido a matar a Narumi KUROSAKI.
22 Sonia PRI.101-1Aii
-rn.:.fucteur
C CiAPPel c.:Q(1
frangas-ez,pairr:-,i
7-5/ Adquiere objetos útiles para limpiar la escena del crimen y hacer desaparecer un
cuerpo
Después de haberse cruzado con Arthur DEL PICCOLO el 4 de diciembre hacia las 16 horas a la
salida de su curso de danza, ella se encuentra con Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS a las 16
horas 30, que la estaba esperando delante de su residencia universitaria. En el procedimiento se
encuentran numerosos elementos precisos que permiten reconstituir su velada : salen hacia Omans en el
41 vehículo de alquiler de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS; llegan a las 19 horas al hotel
restaurante « La Table de Gustave » en ORNANS donde se les sirve comida entre las 19 horas 12 y las
21 horas 57 minutos.
Al volante de su auto, a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS se le levanta una multa
automática el 04 de diciembre de 2016 a las 22 horas 34 a 5 kilómetros de Besancon.
Entran en la residencia universitaria Rousseau a las 22 horas 58.
En su declaración espontánea, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS habla de la noche pasada
con Narumi KUROSAKI como una noche en que tuvieron relaciones sexuales apasionadas, Narumi
KUROSAKI dando « gemidos de placer ».
Además de Arthur DEL PICCOLO, Narumi KUROSAKI tenía varias amistades y relaciones en
Besancon. Nadie la ha vuelto a ver después del 4 de diciembre de 2016 a las 16 horas 30. Después del
restaurante en Ornans el 4 de diciembre en la noche, Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS
est la última persona con la cual Narumi KUROSAKI fue vista viva. Él pretende haber dejado la
• residencia universitaria el 5 de diciembre por la mañana. Ahora bien, ese lunes 5 de diciembre por la
mañana Narumi KUROSAKI no se presentó a sus cursos en el CLA, siendo ella una estudiante seria y
asidua.
La brevedad de la escena no les permitió, desdichadamente, identificar quién había dado esos gritos.
La frazada de la cama que es uno de los pocos objetos que han desaparecido de la habitación de
Narumi KUROSAKI, va a permitir a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS envolver el cuerpo de
la difunta para cargarla en su vehículo antes de hacerla desaparecer. Toma la puerta de emergencia poco
antes de las 4 horas 23, sin vigilancia por las cámaras, ya que la puerta del apartamento de Narumi
KUROSAKI está situada a proximidad inmediata. Nadie lo vió.
Devolverá el vehículo el 7 de diciembre de 2016, lleno de lodo, lo que prueba el hecho de que fue con
el vehículo por caminos forestales.
24
Tr2Íluc.. eur
C,our d'App,h1:Je
fraricgls•-espaqnol
7-9/ Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS simula la vida de Narumi KUROSAKI
bEl 5 de diciembre de 2019 a partir de las 21 horas, Arthur DEL PICCOLO y unos amigos de Narumi
KUROSAKI, preocupados de no tener noticias de ella y puesto que no había ido a sus clases en el CLA,
se reúnen delante de la habitación. A las 23 horas, aún sin noticias de Narumi KUROSAKI, llaman al
vigilante nocturno para abrir la puerta del apartamento de ella. Si la puerta hubiera sido abierta, habrían
encontrado a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS y el cuerpo de Narumi KUROSAKI. Ganado
por el pánico ante la idea de que se descubra que acaba de matar a Narumi KUROSAKI, Nicolás
Humberto ZEPEDA CONTRERAS envía de inmediato un mensaje a Arthur DEL PICCOLO : ella no
está en su habitación, está con otro hombre.
Toda una serie de mensajes va a ser enviada desde los perfiles Line y Facebook de Narumi
KUROSAKI a partir del 5 de diciembre a las 11 horas, a Arthur DEL PICCOLO, a la familia de Narumi
KUROSAKI y a sus amistades.
Disponemos de varios elementos para afirmar que es Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS
quien envió esos mensaje :
Unos mensajes fueron enviados a amistades de Narumi KUROSAKI, enviados en lengua japonesa
411 lengua que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS no domina perfectamente. Megumi
SUGIHARA, y sobre todo Rina SAKAMAKI comprobaron, palabra por palabra, que los mensajes
que ellas habían traducido habían sido enviados desde las cuentas de Narumi Kurosaki,
inmediatamente después de que la traducción fuera efectuada. Es la prueba de que es él quien hacía
creer artificialmente que Narumi KUROSAKI seguía en vida.
Los últimos mensajes enviados desde las cuentas de Narumi KUROSAKI datan del 12 de
diciembre de 2016. Eso corresponde al momento en que Nicolás Humberto ZEPEDA
CONTRERAS deja Europa para volver a Santiago de Chile. Desde su llegada a CHILE, no ha
habido ningún otro mensaje enviado desde las cuentas de Narumi KUROSAKI.
Además, el 06 de diciembre de 2016, un ticket de tren Besancon - Lyon es comprado con el número
de tarjeta bancaria de Narumi KUROSAKI por 34 euros. Esa compra fue realizada por internet mediante
una dirección IP de conexión atribuida al centro comercial de la Toison d'Or en Dijon a una hora en que
sabemos que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS se encontraba en esa misma galería comercial,
por haber realizado una compra a las 11 horas 54. Narumi KUROSAKI, que no tenía licencia de
• conducir, no tenía estrictamente ningún motivo para encontrarse en esa galería comercial de Dijon, eso
añadido a que ella estaba supuestamente reservando un pasaje de tren con salida de Besancon.
Se sabe además que ella nunca ocupó el puesto reservado en ese tren.
Esa apariencia de vida que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS va a crear va a revelarse muy
eficaz para evitar que fuera molestado durante su estancia en Europa : evita que el vigilante nocturno
penetre en el apartamento de Narumi KUROSAKI el 5 de diciembre de 2016 en la noche. Y va a retrasar
el inicio de la investigación hasta su salida para CHILE. Llega a su país el 13 de diciembre, el
señalamiento de desaparición sospechosa de Narumi KUROSAKI no será hecho a la policía francesa
hasta el 14 de diciembre de 2016...
25
;as la
arcos
espar,sol
FRANCIA. ¿Por qué razón, si a la lectura de su declaración espontánea, ella estaba dichosa de volverlo a
ver y que habían tenido una relación sexual juntos?
Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS también le mintió a Jérémie BRIDE, diciéndole que no
había tenido ningún contacto con Narumi KUROSAKI.
7-11/ Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS quiere disimular que él pidió traducciones
comprometedoras a las estudiantes japonesas
Aferrados a la esperanza de que Narumi KUROSAKI aún estuviera en vida, la familia de ella la imagina
secuestrada en CHILE. Pero 33 meses después de la desaparición de Narumi KUROSAKI, no se ha
constatado ninguna señal de vida de ella desde el 12 de diciembre de 2016, fecha de los últimos SMS
enviados a su familia y a sus allegados desde las cuentas Line y Messenger.
Se sabe que Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS, después de haber dejado Besaneon el 6 de
diciembre de 2016, y luego de haber restituido el auto de alquiler el 7 de diciembre, tomó solo un bus
para volver a Ginebra antes de tomar un avión para Barcelona. Narumi KUROSAKI no estaba presente
en casa del primo de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS durante su estancia del 7 al 12 de
diciembre de 2016. Y Narumi KUROSAKI no figuraba en el vuelo de IBERIA del 12 de diciembre de
110 2016 que permitió a Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS volver a CHILE.
7-13/ Si Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS es inocente, ¿por qué habría mentido
tanto en su declaración espontánea?
Se presentó sin convocación de los policías chilenos, preparó un escrito que entregó a los policías. No
tuvo pues, ninguna presión que hubiera podido influenciar sus respuestas.
Desde su vuelta a CHILE el 13 de diciembre, por Internet y las redes sociales, Nicolás Humberto
ZEPEDA CONTRERAS pudo acceder a los comentarios hechos por periodistas o familiares de Narumi
KUROSAKI luego de la desaparición de ella. En su declaración espontánea del 30 de diciembre de
2016, quiso contestar a las interrogantes que empezaban a plantearse : ¿los gritos oídos por los
estudiantes? Eran gemidos de placer de Narumi KUROSAKI. ¿Por qué vino a Besaneon? porque el 29
de noviembre, Narumi KUROSAKI le envió un mensaje.
Todas las mentiras de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS demostradas por la investigación se
revelan hoy, a la luz de las investigaciones, como tantas confesiones de culpabilidad.
******
26 Sonia PRI_ e_
TI- orlo:yr:cuí
Cour cil.,,ppci
franr;:als-espio.lol
El cuerpo de Narumi KUROSAKI no ha sido encontrado. Pero eso no debe ser un obstáculo al
juicio de Nicolás Humberto ZEPEDA CONTRERAS por asesinato, a partir del momento en que
disponemos desde ya, a la luz de la investigación, de suficientes elementos de prueba para convencemos
de que él asesinó a Narumi KUROSAKI.
El F. cedí& la R
ÍI
Etienne MANTEA
Sonla R.LIDHARti
27 I píes la
C .1 Je
a
APOSTILLE
(Convention de la Huye du 05 Octobre 1961)
CHILE
I. République frarnal,e
Atteste
25. a Besancon 6. le 07 Octobre 10/9
M. ANTHOUARD
Substitut Général
21 119
MINISTÉRE DE LA IDSTICE
COURRIER F".•
Besancon, le
COUR D'APPEL DE BESANCON 17 OCT. 2019
• JFP/GF
OBJET : Demande d'extradition á destination du CHILI — Dossier d'information suivi contre Nicolas
Humberto ZEPEDA CONTRERAS du chef d'assassinat
N/REF : B 3232 — 2016/01150 — affaire suivie par monsieur PARIETTI, substituí général
V/REF : S 2018000147 — affaire suivie par Johanna SCHAPIRO
e pro ureur g al
Jean-Fra sois AR
Substitut g
COUR D'APPEL
REPUBLIQUE FRANCAISE
COUR D'APPEL DE BESANON
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE BESANCON
LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUEr— •
Secrétdnál des cl
A
1 6 011: /019
MADAME LE GARDE DES SCEAUX COUR D'APPEL
BESANC.nt4
MINISTRE DE LA JUSTICE
D1RECTION DES AFFAIRES CRIMINELLES ET DES GRÁCES
BUREAU DE L'ENTRAIDE PÉNALE INTERNATIONALE
Ce mandat d'arrét et la demande d'arrestation sont toujours actifs. Le mandat d'arrét a fait
l'objet d'une diffusion intemationale via interpol.
y
ltienne MANtE.
1
COUR D'APPEL DE BESANCON
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE BESAN9DN
MANDAT D'ARRÉT
REPUBLIQUE FRANCAISE - AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Le 17 janvier 2017 ,
Nous, Marjolaine POINSARD, Vice-président, doyen des juges d'instruction prés le Tribunal de Grande Instance
de Besancon, agissant en co-saisine avec Céline BOZZONI, Juge d'instruction,
Vu les articles 122, 123, 124, 131, 133, 134, 141-2 du code de procédure pénale ;
Vu la procédure suivie contre : X pouvant etre :
Dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016, Narumi KUROSAKI, étudiante japonaise, disparaissalt dans
des conditions particuliérement inquiétantes de sa résidence á BESANCON.
Plus personne n'avait de contact physique avec Narumi KUROSAKI á compter de cette date.
Cependant, sa famille et son petit-ami en France étaient destinataires de messages semblant provenir
Le 15 décembre 2016, l'Université signalait la disparition de la jeune femme. Le petit ami frangais
de Narumi KUROSAKI, Arthur DEL PICCOLO, indiquait aux services de police frangais que pour diverses
raisons, les messages envoyés ne semblaient pas provenir de Narumi KUROSAKI, mais d'une personne
se faisant passer pour elle.
Arthur DEL PICCOLO, qui était en lien avec la famille de Narumi KUROSAKI au Japon, expliquait
qu'ils avaient des soupgons sur l'implication de l'ex petit-ami de Narumi KUROSAKI, Nicolas Humberto
ZEPEDA CONTRERAS, qu'ils décrivaient comme trés envahissant et possessif.
II avait acheté le 1er décembre 2016 du produit détergeant, du combustible liquide, une boite
d'allumette, et avait essayé d'acheter pour 300 € d'essence.
II avait été vu dans la résidence étudiante á BESANCON (France) dans les jours précédents le 4
décembre 2016.
II était au restaurant avec Narumi KUROSAKI le 4 décembre 2016 á ORNANS (FRANCE) au cours
• de la soirée, et ils étaient retournés tous les deux vers BESANCON vers 22 heures 30-23 heures.
Vers 2 heures 15, le 5 décembre 2016, des étudiants entendaient des cris puis des hurlements
effrayants dans la résidence.
Le véhicule loué par Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS restait situé au niveau de la
résidence étudiante jusqu'au 7 décembre 2016 vers 4 heures.
Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS avait ensuite rendu le véhicule de location á Dijon le 7
décembre 2016, puis avait repris le 12 décembre 2016 un vol á Genéve en Suisse, á destination de Madrid
puis de Santiago du Chili. Les premiers éléments confirmaient qu'il n'était pas accompagné de Narumi
KUROSAKI.
L'information judiciaire, initialement ouverte des chefs d'enlévement et séquestration, était étendue
aux faits d'assassinat.
•
A ce jour, les trés nombreuses investigations entreprises n'ont pas permis de découvrir le cadavre
de Narumi KUROSAKI.
En conséquence,
Mandons et ordonnons á tous officiers ou agents de police judiciaire et á tous agents de la force publique, en se
conformant á la loi, de rechercher et de conduire devant Nous la personne susvisée ;
Enjoignons au directeur de la maison d'arrét du lieu d'arrestation de la recevoir et de la détenir en état de
mandat d'arrét jusqu'a ce qu'il en soit autrement ordonné ;
Requérons tout dépositaire de la force publique auquel le présent mandat sera exhibé de préter main-forte pour
son exécution en cas de besoin ;
En foi de quoi le présent mandat a été signé par Nous et scellé de notre sceau
N° Fiscalía: 16351000081
N° Instrucción: JICABJI117000001
Identificación justicia: 1656274931P
Proceso: criminal
ORDEN DE ARRESTO
REPÚBLICA FRANCESA - EN NOMBRE DEL PUEBLO FRANCÉS
17 de enero de 2017,
Nosotras, Marjolaine POINSARD, Vice-presidente, decana de los jueces de instrucción, en el Tribunal de Gran
Instancia de Besangon, actuando conjuntamente con Céline Bozzoni Juez de instrucción.
Vistos los artículos 122, 123, 124, 131, 133, 134, 141-2 del código procesal penal;
Vista la información seguida contra: X pudiendo ser:
ZEPEDA CONTRERAS Nicolas Humberto
nacido el 11 de diciembre de 1990 en CHILE
con domicilio en: La Pastora N° 181 apt. 10, LA CONDES CHILE
Y habiendo vivido anteriormente en CHILE
Susceptible de acudir a :
Sexe: M
Nacionalidad: chilena
Ya nadie más tenía contacto físico con Narumi KUROSAKI, a partir de esa fecha. Sin embargo, su familia y
su novio en Francia eran destinatarios de mensajes que parecían emanar de ella hasta el 12 de diciembre de
2016.
Arthur DEL PICCOLO, que estaba en relación con la familia de Narumi KUROSAKI en Japón, explicaba que
tenían sospechas en cuanto a la implicación del ex novio de Narumi KUROSAKI, Nicolas Humberto ZEPEDA
CONTRERAS que describían como muy acosador y posesivo.
Las diferentes investigaciones emprendidas confirmaban que Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS se
encontraba efectivamente en Francia desde el 30 de noviembre de 2016 y hasta el 7 décembre 2016.
Había comprado, el 1 de diciembre de 2016, producto detergente, combustible líquido, una caja de fósforos
y había intentado comprar por la suma de 300 euros de gasolina.
Se le había visto en la Residencia estudiantil en Besancon (Francia) en los días anteriores al 4 de diciembre
de 2016.
Estaba en un restaurante con Narumi KUROSAKI, durante la velada del 4 de diciembre de 2016 en Ornans
(FRANCIA), y habían vuelto, ambos, en dirección de Besangon, hacia las 22:30 / 23:00 hora.
Hacia las 2 horas y quince minutos, el 5 de diciembre de 2016, algunos estudiantes escuchaban gritos
seguidos de alaridos espantosos en la residencia.
El vehículo alquilado por Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS, seguía estacionado al nivel de la
• Residencia estudiantil hasta el 7 de diciembre de 2016 hacia las 04:00 horas.
Nicolas Humberto ZEPEDA CONTRERAS había devuelto el vehículo de alquiler en DIJON el 7 de diciembre
de 2016, y después, el 12 de diciembre de 2016, había tomado un vuelo en Ginebra en Suiza, con destino a
Madrid y luego a Santiago de Chile. Los primeros elementos confirmaban que no iba en compañía de Narumi
KUROSAKI.
La información judicial, inicialmente abierta por los cargos de rapto y secuestro, era ampliada a lo hechos de
asesinato.
A la fecha de hoy, las muy numerosas investigaciones emprendidas no han permitido descubrir el cadáver
de Narumi KUROSAKI.
Por consiguiente,
Mandamos y ordenamos a todos los oficiales o agentes de policía judicial y a todos los agentes de la fuerza
pública, conformándose a la ley, que busquen y conduzcan ante nosotros a la persona arriba mencionada;
Intimamos a los directores de las Cárceles del lugar de arresto de recibirla y detenerla en estado de
mandato de arresto hasta nueva orden.
Requerimos a todo depositario de la fuerza pública a quien el presente mandato sea presentado para que
preste su ayuda para su ejecución en caso de necesidad.
En fe de lo cual el presente mandato fue firmado por nosotros y sellado con nuestro sello.
Página 2 /2
Fiscalía N° 16351000081 - N° instrucción : JICABJI1 17000001
MANDATO DE ARRESTO DE ZEPEDA CONTRERAS Nicolas Humberto
COUR D'APPEL DEBESANCON
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE BESANCON
J'ai l'honneur de solliciter formellement des autorités chiliennes á l'appui des piéces
jointes, l'arrestation provisoire de ZEPEDA CONTRERAS Nicolas Humberto, localisé á Las
• Conde (Chili).
I —Identité de la personne :
II — Les faits :
HI — Les qualifications :
.ENLEVENIENT ET SEQUESTRATION
Faits prévus par les articles 224-1 al. 1 du Code pénal et réprimés par les articles 224-1 al. 1, 224-9 et
224-10 du Code pénal
IV — La procédure :
V —Prescription
La procédure sera prescrite dans un délai de 10 ans á compter du dernier acte
d'enquéte (article 7 du Code de procédure pénale).
Christian MO
Procureur
CORTE DE APELACIÓN DE BESANÓON
TRIBUNAL DE GRAN INSTANCIA DE BESANQON
1- Identidad de la persona:
.ASESINATO
Hechos previstos por los artículos 221-3 apartado 1, 221-1, 132-72 del Código penal y
reprimidos por los artículos 221- 3 ap. 1, 221-8, 221-9, 221-9-1, 221-11 del Código penal
.RAPTO Y SECUESTRO
Hechos previstos por los artículos 224-1 ap. 1 del Código penal y reprimidos por los
artículos 224-1, 224-9 y 224-10 del Código penal.
IV - El procedimiento
- estado de adelanto del procedimiento: Procedimiento que fue objeto de una información
judicial por requisitoria introductiva con fecha del 16 de diciembre de 2016;
V - Prescripción
El procedimiento será prescrito en un plazo de 10 años a partir del último acto de encuesta
(artículo 7 del Código de procedimiento penal).
En caso de arresto preventivo, una solicitud de extradición será transmitida a las autoridades
chilenas en el plazo de dos meses en aplicación del derecho nacional chileno en materia de
extradición.
Hecho en la fiscalía el 18 de enero de 2017
p/ EL PROCURADOR DE LA REPÚBLICA
Christian MOLÉ
Procurador de la República adjunto
[firma ilegible y sello del Procurador de la República]
Anide 221-1
Le falt de donner volontairement la mort á autrul constitue un meurtre. II est punl de trente ans de réclusion
crIminelle
https://www.legifrance.gouvidaffichCode.dojsessionid=EC2257F418EABC7A85EF... 02/01/2017
Code pénal - Article 221-3 I Legifrance Page 1 sur 1
Article 221-3
Modifié par LOI na2011-525 du 17 mal 2011 - art. 149
Le meurtre commls avec préméditation ou guet-apens wnstitue un assassinat. II est puni de la rédusion
criminelle á perpétulté.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif á la période de sáreté sont applicables á l'infraction
prévue par le présent article. Toutefols, iorsque la victime est un mineur de quinze ans et que PassassInat est
précédé ou accompagné d'un viol, de tortures ou d'actes de barbarie ou lorsque l'assassinat a été commis sur
un magistrat, un fonctionnaire de la police nationale, un mIlitaire de la gendarmerie, un membre du
personnel de l'administratlon pénitentialre ou toute autre personne dépositaire de l'autorlté publique, á
l'occasion de l'exerdce ou en raison de ses fonctlons, la cour d'assises peut, par décision spéciale, solt porter
la période de súreté jusqu'á trente ans, solt, si elle prononce la rédusion criminelle á perpétulté, dédder
qu'aucune des mesures énumérées á l'article 132-23 ne pourra étre accordée au condamné ; en cas de
commutation de la peine, et sauf sl le décret de gráce en dispose autrement, la période de süreté est alors
égale á la durée de la peine résultant de la mesure de gráce.
https://www.legifrance.gouv.filaffichCodeArtiele.do?idArtiele=LEGIART100002404... 02/0112017
Code pénaliLegifraistee Page 1 sur 2
Aaticle 221-8
Modiflé par LOI n°2012-304 du 6 mars 2012 - art. 20
Modulé par LOI n°2012-304 du 6 mars 2012 - art. 7
I. - Les personnes physiques coupables des Infractions prévues au présent chapitre encourent également les
peines complémentaires suivantes
1° L'Interdiction, suivant les modalítés prévues par l'article 131-27, solt d'exercer une fonction publique ou
d'exercer l'activité professlonnelle ou soclale dans l'exercice ou á l'occasion de l'exercice de laquelle
rinfraction a été commIse, soit, pour les crlmes prévus par les articles 221-1, 221-2, 221-3, 221-4 et 221-5,
d'exercer une professIon commerciale ou Industrielle, de didger, d'admInIstrer, de gérer ou de contrOler á un
titre quelconque, dlrectement ou Indirectement, pour son propre compte ou pour le compte d'autrui, une
entreprise commerclale ou Industrielle ou une société commerciale. Ces InterdIctIons d'exercice peuvent étre
prononcées cumulativement ;
2° L'interdlction de détenir ou de poder, pour une durée de dnq ans au plus, une arme soumlse á
autorlsation ;
3° La suspension, pour une durée de din ans au plus, du permis de condutre, cette suspension pouvant étre
limitée á la conduite en dehors de l'activité professlonnelle ; dans les cas prévus par l'article 221-6-1, la
suspension ne peut pas étre assortie du sursis, mime partlellement, et ne peut pas étre Ilmitée á la conduite
en dehors de l'activité professionnelle •i dans les cas prévus par les 1° á 6° et le dernier alinea de PartIcle 221
-6-1, la durée de cette suspension est de dix ans au plus ;
4° L'annulation du permis de conduire avec Interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permls
pendant dnq ans au plus ;
4° bis L'obllgation cflaccomplir un stage de sensIbIlisatIon aux dangers de l'usage de produits stupéflants,
selon les modalités flxées á l'artide 131-35-1 ;
5° La confiscation d'une ou de plusleurs armes dont le condamné est proprlétalre ou dont II a la libre
disposition ;
6° Le retralt du permls de chasser avec Interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permls pendant
cinq ans au plus ;
7° Dans les cas prévus par Particie 221-6-1, l'interdiction de conduire certains véhlcules terrestres á moteur,
y compris ceux pour la conduite desquels le permis de condulre n'est pas exigé, pour une durée de cinq ans
au plus ;
8° Dans les cas prévus par l'anide 221-6-1, robligation d'accomplir, á ses frals, un stage de senslbilisatlon á
la sécurité routiére ;
9° Dans les cas prévus par l'article 221-6-1, l'Immobilisation, pendant une durée d'un an au plus, du véhicule
dont le condamné s'est semi pour commettre l'infraction, s'il en est le propriétaire ;
10° Dans les cas prévus par l'artide 221-6-1, la confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour
commettre l'infraction, s'il en est le propriétaire ;
La confiscation du véhicule est obligatoire dans les cas prévus par les 4° et demier alinea de l'artIde 221-6-1
alnsi que, dans les cas prévus par les 2°, 3° et 5° du méme article, en cas de récidlve ou sl la personne a
déjá été définitivement condamnée pour un des délits prévus par les articles L. 221-2, L 224-16, L. 234-1, I...
234-8, L. 235-1, L. 235-3 ou L. 413-1 du code de la route ou pour la contravention mentionnée á ce méme
artIcle L. 413-1. La juridiction peut toutefols ne pas prononcer cette peine, par une décislon spécialement
mothrée.
11° Dans les cas prévus par les 2° et dernier alinea de l'artide 221-6-1, Pinterdiction, pendant une durée de
dnq ans au plus, de condulre un véhlcule qui ne solt pas équlpé par un professionnel agréé ou par
constructlon d'un dlsposltif d'anti-démarrage par éthylotest électronlque, homologué dans les conditions
prévues á l'article L. 234-17 du code de la route. Lorsque cette Interdiction est prononcée en méme temps
que la peine d'annulation 311 de suspension du permis de conduire, elle s'applique, pour la durée flxée par la
juridIction, á l'issue de l'exécutIon de cette peine.
Toute condamnation pour les délits prévus par les 1° á 6° et le dernler alinea de l'article 221-6-1 donne lieu
de plein drolt á l'annulatlon du permis de condulre avec Interdiction de solliciter un nouveau permis pendant
dix ans au plus. En cas de récIdIve, la durée de l'interdiction est portee de pleln drolt á dlx ans et le tribunal
peut, par décislon spécialement motivée, prévolr que cette interdiction est définitive.
https://www.legifiunee.gouv.fr/affichCode.dojsessionid=EC2257F418BABC7A85hki... 02/01/2017
Code pénal 1 Legifrance Page 1 sur 1
Article 132-72
Modiflé par Lo] n°2004-204 du 9 mars 2004 - art. 12 JORE 10 mars 2004
La préméditation est le dessein formé avant ractIon de commettre un crime ou un délit determiné.
haps://wwwiegifrance.gouv.fr/affichCode.dojsessionid=EC2257F418EABC7A85EF... 02/01/2017
Cacle pénal 1Legifrance Page 1 sur 1
Article 224-1
Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la lol, d'arréter, d'enlever, de detenlr
ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle.
Les deux premiers alineas de l'article 132-23 relatif á la période de sfireté sont applicables á cette infraction.
Toutefols, si la personne détenue ou séquestrée est libérée volontalrement avant le septitme Jour accompll
depuis celui de son appréhenslon, la peine est de cinc' ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende,
sauf dans les cas prévus par l'anide 224-2.
hUps://www.legifrance.gouv.fr/afficheode.dojsessionid=EC2257F418EABC7A85EF... 02/01/2017
Code penal 1 Legifrance Page 1 sur 1
Article 224-9
Modiflé par LO! n°2013-711 du 5 aoút 2013 - art. 3
I. - Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent les peines
complémentaires sulvantes .
1° L'Interdiction, sulvant les modalités prévues par l'anide 131-26, des droits civiques, civlls et de famille ;
2° L'interdiction, sulvant les modalités prévues par l'article 131-27, soit d'exercer une roncean publique ou
d'exercer l'activlté professionnelle ou soclale dans l'exercice ou á Poccasion de l'exercice de laquelle
l'infraction a été commise, solt, pour les crlmes prévus par le premier alinea de l'artide 224-1, l'anide 224-2,
le premier allnéa des articles 224-3 et 224-4 et les articles 224-5, 224-5-2, 224-6 et 224-7, d'exercer une
profession commerdale ou Industrlelle, de diriger, d'administrer, de gérer ou de contr8ler á un titre
quelconque, dlrectement ou lndlrectement, pour son propre compte ou pour le compte d'autrui, une
entreprise commerclale ou industeelle ou une sodété commerdale. Ces lnterdictions d'exercice peuvent étre
prononcées cumulativement ;
3° (Abrogé) ;
4° S'il siega des crimes vises aux sections 1 et 1 bis du présent chapitre, l'obligation d'accomplir un stage de
responsabilité parentale, selon les modalités fixées á l'artide 131-35-1.
II. - En cas de condamnation pour les infractIons prévues au présent chapitre, le prononcé de la peine
complémentaire d'lnterdiction de détenir ou de porter, pour une durée de dix ans au plus, une arme soumise
á autorlsatIon est obilgatoire.
Toutefols, la juridlction peut, par une décislon spécialement motIvée lorsque la condamnation est prononcée
par une jurldiction correctionnelle, décider de ne pes prononcer cette peine, en considération des
circonstances de l'infractlon et de la personnailté de son auteur.
Article 224-10
Modlflé par LOI n°2013-711 du 5 asna 2013 - art. 3
https://www.legifrance.gouv.fr/afffehCode.dojsessionid—EC2257F418EABC7A85EF... 02/01/2017
Artículo 221-1
Constituye homicidio el hecho de dar voluntariamente muerte a otro. Será castigado con treinta
años de reclusión criminal.
Artículo 221-3
Modificado por la Ley n° 2011-525 del 17 de mayo de 2011 —Art. 149
El homicidio cometido con premeditación o con emboscada constituye un asesinato. Será castigado
con reclusión criminal a perpetuidad.
Los dos primeros párrafos del artículo 132-23 relativo al periodo de seguridad serán aplicables a la
infracción prevista en el presente artículo. No obstante, cuando la víctima sea menor de quince años
y el asesinato vaya precedido o acompañado de violación, de torturas o de actos de barbarie, o
cuando la víctima del asesinato sea un magistrado, un funcionario de la Policía Nacional, un militar
de la Gendarmería, un miembro del personal de la Administración Penitenciaria o cualquier otra
persona depositaria de la autoridad pública, durante el ejercicio de su función o por causa de su
función, la Cour d'assises podrá, por resolución especial, o bien extender el periodo de seguridad
hasta treinta años, o bien, si impusiera reclusión criminal a perpetuidad, decidir que no se aplique al
condenado ninguna de las medidas contempladas en el artículo 132-23; en caso de conmutación de
la pena, y salvo si el decreto de indulto dispusiere lo contrario, el periodo de seguridad será igual a
la duración de la pena resultante de la medida de indulto.
Artículo 221-8
Modificado por la ley n° 2012-304 del 6 de marzo de 2012 —Art. 20
Modificado por la ley n° 2012-304 del 6 de marzo de 2012 —Art. 7
I. Las personas físicas culpables de las infracciones previstas en el presente capítulo incurrirán
igualmente en las penas accesorias siguientes:
1° La prohibición, conforme a lo previsto en el artículo 131-27, sea de ejercer una función pública o
de ejercer la actividad profesional o social en cuyo ejercicio o con ocasión de la cual se haya
cometido la infracción, sea, para los crímenes previstos en los artículos 221-1, 221-2, 221-3, 221-4
y 221-5, de ejercer una profesión comercial o industrial, de dirigir, administrar o controlar en
cualquier concepto que fuere, directa o indirectamente, por su propia cuenta o por cuenta ajena, una
empresa comercial o industrial o una sociedad comercial. Esas prohibiciones de ejercicio pueden ser
dictadas acumulativamente;
3° La suspensión, por un periodo de hasta cinco años, del permiso de conducir, pudiendo limitarse
dicha suspensión a la conducción realizada al margen de la actividad profesional; en los casos
previstos por el artículo 221-6-1 la suspensión del permiso no podrá verse acompañada de una
exención de pena, incluso parcial, y no podrá quedar limitada a la conducción al margen de la
actividad profesional; en los casos previstos por los números 1° a 6° y el último párrafo del artículo
221-6-1, la duración de esta suspensión será de hasta diez años.
4° bis. La obligación de seguir un curso de sensibilización a los peligros representados por el uso de
productos estupefacientes conforme a lo previsto en el artículo 131-35-1;
5° El comiso de una o varias armas de las que el condenado sea propietario o de las que tenga libre
disposición;
6° La retirada de la licencia de caza con prohibición de solicitar la emisión de una nueva licencia
hasta por cinco años.
7° En los casos previstos por el artículo 221-6-1, la prohibición de conducir ciertos vehículos
terrestres de motor, incluidos aquellos para cuya conducción no se exige permiso de conducción,
hasta por cinco años;
8° En los casos previstos por el artículo 221-6-1 la obligación de seguir, a su cargo, un curso de
sensibilización y reeducación vial;
9° En los casos previstos por el artículo 221-6-1, la inmovilización, hasta por un año, del vehículo
del que se haya servido el condenado para cometer la infracción, si es su propietario;
10° En los casos previstos por el artículo 221--6-1, el comiso del vehículo del que el condenado se
haya servido para cometer la infracción, si es su propietario.
El comiso del vehículo es obliga4to en los casos previstos por el 4° y último párrafo di artículo
221-6-1 así como, en los casos. Previstos por los números 2°, 3° y 5° del mismo artículo', en caso de
reicidencia o si la persona ya ha sido condenada por uno de los delitos previstos por los artículos
L.221-2, L.224-16, L.234-1, L.234-8, L.235-1, L.235-3 o L.413-1 del Código de la Circulación o
por la contravención mencionada en el mismo artículo L.413-1. No obstante la Jurisdicción puede
dictar esta pena mediante Resolución especialmente motivada.
11° En los casos previstos por el 2° y último párrafo del artículo 221-6, la prohibición, por una
duración de hasta cinco años, de conducir un vehículo no equipado, por un profesional certificado o
de fábrica, de un dispositivo anti-arranque por ethylotest electrónico homologado en las condiciones
previstas por el artículo L.234-17 del Código de la Circulación. Cuando esta prohibición se dicta al
mismo tiempo que la pena de anulación o de suspensión del permiso de conducir, su aplicación
comienza, por la duración fijada por el Tribunal, al término de la ejecución de esta pena.
Toda condena por los delitos previstos por los números 1° a 6° y el último párrafo del artículo 221-
6-1 dará lugar de pleno derecho a la anulación del permiso de conducción con prohibición de
solicitar un nuevo permiso hasta por diez años. En caso de reincidencia, la duración de la
prohibición se elevará de pleno derecho a diez años y el tribunal podrá, mediante decisión
especialmente motivada, prever que esta prohibición sea definitiva.
I•
Artículo 132-72
Modificado por la Ley N° 2004-204 del 9 de marzo de 2004 —Art. 12 Diario Oficial del Estado del
10 de maro de 2004
El hecho de detener, raptar, retener o secuestrar a una persona, sin que medie orden de las
autoridades constituidas y fuera de los casos previstos por la ley, será castigado con veinte años de
reclusión criminal.
Los dos primeros párrafos del artículo 132-23 relativo al periodo de seguridad serán aplicables a
esta infracción.
No obstante, si la persona detenida o secuestrada fuera liberada voluntariamente antes del séptimo
día cumplido desde su detención, la pena será de cinco años de prisión y multa de 75.000 euros,
salvo en los casos previstos en el artículo 224-2.
Sección 3: Penas complementarias aplicables a las personas físicas
Artículo 224-9
Modificado por la Ley n° 2013-711 del 5 de agosto de 2013 —Art. 3
I. Las personas jurídicas culpables de las infracciones previstas en el presente capítulo incurrirán en
las penas accesorias siguientes:
2° La prohibición, conforme a lo previsto en el artículo 131-27, sea de ejercer una función pública o
la actividad profesional o social en cuyo ejercicio o con ocasión de la cual se haya cometido la
infracción; sea, para los crímenes previstos en el primer acápite del artículo 224-1, el artículo 224-2,
el primer acápite de los artículos 224-3 y 224-4 y los artículos 224-5, 224-5-2, 224-6 y 224-7, de
ejercer una profesión comercial o industrial, de dirigir, administrar o controlar en cualquier
concepto que fuere, directa o indirectamente, por su propia cuenta o por cuenta ajena, una empresa
comercial o industrial o una sociedad comercial. Esas prohibiciones de ejercicio pueden ser dictadas
acumulativamente.
3° (abrogado).
4° Si se trata de los crímenes descritos en las secciones 1 y 1 bis del presente capítulo, la obligación
de seguir un curso de responsabilidad parental según las modalidades fijadas por el artículo 131-35-
1.
1171.1 condena por la-S—infracciones previstas en el presente capítulo conlleva obligatoriamente como
pena accesoria la prohibición de tenencia o de porte, por un periodo de hasta diez años de un arma
sujeta a autorización.
Artículo 224-10
Modificado por la Ley n° 2013-711 del 5 de agosto de 2013 —Art. 3
Las personas físicas culpables de los crímenes previstos en las secciones 1 y 1 bis del presente
capítulo pueden ser condenadas igualmente_ a un_seguimiento socio-judicial según las modalidades
fijadas por los artículos 131-36-1 a 131-36-13.
SANTIAGO,
A tal efecto, cúmpleme remitir a US. la Nota citada en la referencia y sus documentos
anexos, antecedentes en que se fundamenta dicha petición, debidamente apostillados y traducidos al
español. Se acompaña, asimismo, un sobre que contiene un DVD y un CD — ROM.
Agradeceré a US. tenga a bien disponer las medidas que estime pertinentes para la
tramitación de esta solicitud, en conformidad con los principios generales del Derecho Internacional
sobre la materia y disposiciones legales aplicables en la especie.
Saluda a US.,
ANA DURNEY
bajadora
Directora General de Asuntos Jurídicos
DISTRIBUCION:
I.- EXCMA. CORTE SUPREMA DE JUSTICIA, con anexo
2.- RR.EE. (ARCHIGRAL)
3.- RR.EE. (SUBSEC), info
4.- FISCALIA NACIONAL DEL MINISTERIO PUBLICO (UCIEX), info
5.- RR.EE. (DIGEJUR), archivo