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1. A PROPOS DU GUIDE 16
2. UN PEU DE PRATIQUE 26
3. FICHE DE JEUX/EXCERCISES 40
5. ANNEXES 68
Organisation internationale de Théâtre de l’Opprimé (OITO)
Déclaration de principes
Le théâtre est une activité pratique qui doit être vécu en première
personne sur sa propre peau.
Ce guide naît d’une réflexion d’expériences théâtrales réalisées
dans différents contextes et par différentes personnes. Il n’existe
pas d’écoles qui enseignent la réalisation d’ateliers de théâtre pour
l’enfance et la jeunesse en situation précaire. Un tel apprentissage ne
peut se réaliser qu’en le faisant.
Le théâtre est une pratique, l’apprentissage ne peut se faire que sur
le terrain.
Un guide sur le théâtre comme outil de travail social ne pourra jamais
être ni exhaustif ni complètement efficace.
Pour cette raison, on a choisi de renvoyer les lecteurs aux animateurs
des associations marocaines qui ont suivi une formation théâtrale
dans le cadre du projet « Appui aux initiatives de développement
humain local dans la ville de Casablanca dans le domaine de l’enfance
des rues »2. 1
Consultante dans
Ces animateurs représentent une référence importante au Maroc pour le cadre du projet «
Appui aux initiatives
les travailleurs sociaux qui veulent utiliser le théâtre dans leur travail de développement
humain local dans la
avec l’enfance et la jeunesse en situation précaire. Nous estimons en ville de Casablanca
effet que la mise en réseau des associations ainsi que l’accumulation dans le domaine de
l’enfance des rues»
et l’échange des expériences sont les seules manières de maîtriser ayant réalisé des
l’instrument « théâtre ». ateliers de théâtre
avec les enfants
Pendant la réalisation de ce projet, on a réalisé deux séminaires pris en charge
internationaux, un en Italie en 2008 et l’autre au Maroc en 2010, qui par l’association
marocaine Bayti.
ont vu la participation d’associations de plusieurs pays et l’échange de
2
leurs expériences de terrain. Vous trouverez
les contacts des
C’est là qu’on a pu remarquer que certaines de ces expériences vont personnes de
référence des
dans la même direction même si dans des lieux loins l’un de l’autre. associations à la fin
L’activité de formation pour la mise en place d’ateliers de théâtre ainsi de l’introduction.
que les échanges internationaux avec les acteurs associatifs nous ont
permis de dégager une réflexion sur comment utiliser le théâtre, non
pas comme un acte social mais plutôt comme une action pouvant
amener la personne à s’exprimer, à comprendre son propre vécu, à
travers la production d’un projet artistique ayant sa propre valeur
esthétique.
Le théâtre a une utilité sociale dans le sens qu’il pousse les gens à
parler « improviser sur des vécus et aller les dépasser, c’est-à-dire, les
comprendre », dit Imane.
Lors d’un atelier de théâtre que j’ai mené dans une école primaire au
Maroc autour du thème des « Migrations », j’ai vu que l’institution
souhaitait donner une morale par l’intermédiaire du spectacle théâtral,
dans ce cas précis il s’agissait de convaincre de ne pas migrer.
Que le théâtre doive donner un message constitue un malentendu qui
arrive souvent surtout lorsque le travail théâtral est utilisé avec des
enfants en situation précaire. Il ne me semble pas anodin de souligner
qu’il ne faut pas chercher à donner à tout prix une orientation
normative ou un usage politique par la mise en scène théâtrale.
Celle-ci n’est pas l’utilité sociale du théâtre. Imane nous l’explique
bien «Il faut oublier que le théâtre est fait pour passer des messages.
J’ai vu des enfants, jouer des textes, très militants, avec des messages
très hard. Non, le théâtre n’est pas un acte social ou militant, n’oubliez
pas que l’enfant ou l’adolescent, dit,’ je veux jouer, je veux faire du
théâtre’ donc au contraire quand on lui fait apprendre un texte qui
d’une manière ou d’une autre est porteur d’un message très militant,
il le joue mais ne le ressent pas…le théâtre est d’abord esthétique, en
faisant jouer les enfants dans des thématiques orientées, il n’auront
plus conscience de l’importance de certaines causes parce que c’est
toujours dans le message indirecte que l’enfant ou l’adolescent
apprend, réalise …».
- Moulud Khayran
Association A.B.E.T. , Association Beni Ayat pour l’enfance et les théâtre, - Beni Ayat
Tél:06 76061084
émail: moulud.khayran@gmail.com
- Rachid Barqane
Association ABAAD - Marrakech
Tél: 06 68516648
émail: abaadmarrakech@yahoo.fr
- Hamid Choukri
Association As-Salam - Salè
Tél: 0673896758
émail: hamidcorss@gmail.com
- Abdeljalil Bakkar
Association INITIATIVE URBAINE, Casablanca
Tèl: 0522605952
émail: initiative@menara.ma
Imane Zerouali
Association Arts Academy, Rabat
Tél: 05 37707323
Email: oumlina@yahoo.fr
Amine El Azadi
Formateur de théâtre, Casablanca
Email : nordsudart@yahoo.fr
Maurizio Braucci
Teatro stabile di Napoli
Email: maurizio.braucci@poste.it
1 A PROPOS DU GUIDE
OBJET ET PORTEE DU GUIDE
Ce guide vise à promouvoir l’utilisation du théâtre dans le travail
social notamment avec les enfants et les jeunes en situation précaire.
Ce guide s’appuie sur des expériences pratiques : premièrement des
activités réalisées dans le cadre du projet «Appui aux initiatives de
développement humain local dans la ville de Casablanca dans le
domaine de l’enfance des rues » à savoir des formations théâtrales
destinées aux travailleurs sociaux de plusieurs associations marocaines
ainsi que des ateliers de théâtre menés avec des enfants en précarité.
Ensuite, grâce à des séminaires réalisés dans le cadre du projet, nous
avons eu l’occasion de rencontrer et de connaître d’autres pratiques
avec les personnes avec qui nous avons partagé des réflexions.
Finalement, nous nous référons également à la pratique du Théâtre
de l’Opprimé. Avec ce guide nous n’avons la prétention ni d’être
exhaustifs ni de fournir des recettes.
Nous visons simplement à ouvrir des portes, suggérer des propositions
ainsi que des inspirations que tout travailleur social pourra utiliser
dans son propre travail avec les enfants et les jeunes.
> Acteur
Pourquoi pas? Nous ne parlons pas de l’adulte qui joue pour montrer,
mais de celui qui s’exprime avec les enfants pour les aider, les soutenir,
les mettre en valeur, et tout simplement par plaisir
1 - A PROPOS DU GUIDE 23
2 UN PEU DE PRATIQUE
2.1 LES GRANDES ÉTAPES D’UN PROJET D’ATELIER DE THÉÂTRE
Qu’est ce qu’un atelier de théâtre?
Le théâtre dans le milieu scolaire et éducatif ou associatif veut très
souvent dire spectacle de fin d’année seulement.
Mais auparavant il s’agissait pour l’animateur de mettre en place un
travail de préparation.
Une fois ce travail réalisé, il est logique de céder à son envie et à
celle
des enfants: travailler un spectacle qui concrétise cette recherche
préparatoire.
Période 1
Initiation et sensibilisation
B] Le contenu
Autour de l’espace :
> Découvrir l’espace scénique.
> Se déplacer individuellement et collectivement.
> Maîtriser les entrées et les sorties dans un espace scénique.
> Travailler sur le découpage scénique – volume/espace.
Autour du corps :
> S’exprimer sans parler : geste, grimace, espace, son…..
> Mettre son corps au service du personnage, de son aspect physique
et de son caractère et son comportement à l’interprétation.
> Avoir des réactions corporelles dans le geste, l’attitude, le déplacement
et surtout dans l’expression du visage- regard- grimace.
> Ecoute et maîtrise de son corps
(interprétation, présence, espace…)
Autour de l’interprétation:
> Exprimer des sentiments différents.
> Utiliser l’espace de jeu comme outil d’expression.
> Utiliser l’espace comme outil d’expression, exprimer des sentiments,
des attitudes, des situations vécues…
> Sensibiliser les enfants au jeu de personnage.
> Donner la vie au personnage dans le discours et sur scène.
> Se diriger vers l’interprétation.
> Utiliser l’objet comme un élément d’interprétation.
> Jouer devant, avec et pour: l’acteur et son personnage, l’acteur et
ses partenaires, l’acteur et le public.
> Amener les élèves à maintenir des rôles dans des situations de jeu.
Autres domaines :
> Apprendre à se concentrer.
> Développer la conscience d’une situation de jeu.
> Exprimer des idées qui contribuent au progrès du personnage et de
la situation jouée.
> Faire la différence entre le monde réel et imaginaire.
Période 2
Montage de la création
Période 3
Présentation du spectacle
Public cible :
Age :
Effectif par Sexe | Féminins Masculin Effectif :
Intervention :
Nom de la structure :
Lieu :
Durée : Date de l’intervention :
Intervenant :
Objectif de la séance :
Déroulement de la séance :
Evaluation de la séance :
2 - UN PEU DE PRATIQUE 29
2.1.a FICHE D’ÉVALUATION D’UNE SÉANCE DE THÉÂTRE
Séance n° :
Date de la séance :
Durée de la séance :
Effectif du groupe :
Lieu :
Intervenant
Objectif de la séance :
Nom :
Prénom :
Retard :
Absence :
Observation :
Motivation :
Concentration :
Implication des consignes :
Création individuelle et collective :
A la fin de la séance
Observation de l’animateur :
Le cadre du projet
Le Contexte :
Objectif du projet :
La cible :
Age :
Effectif :
Durée de projet :
Lieu :
Moyen pour la réalisation de projet :
Moyen Humain :
Moyen matériel :
Moyen financier :
Moyen technique :
Les étapes de projet :
Evaluation quantitative :
Evaluation qualitative :
Bilan et perspective :
2.2.a LE CERCLE
Nous proposons de commencer l’activité toujours en se disposant en
cercle: le cercle est une figure démocratique qui permet à tout le
monde d’avoir une vision globale du groupe. Dans le cercle il n’y a
pas de position dominante ou subalterne. En cercle on peut discuter:
par exemple, au début d’un atelier on peut utiliser le cercle pour se
présenter et même à la fin de la séance on retourne dans le cercle pour
faire le débriefing. Mais gardez le cercle en tant que façon collective
d’être dans l’espace même dans le cas des jeux/exercices. Il y a, en
fait, des jeux/exercices qui exigent, pour leur réalisation, d’être en
cercle, surtout dans le cas des jeux de connaissance, d’intégration du
groupe, de confiance ainsi que d’attention.
2.2.c LA PRECISION
2.3 LE DEBRIEFING
Le débriefing est la mise au point collective entre personnes qui ont
participé à la même action, qui ont vécu la même situation.
Il s’agit d’une évaluation finale d’une activité. Pendant les activités
on fait l’expérience directe. Après on est spectateur, on est en état de
voir du dehors le déroulement d’une activité et nous même en tant
qu’acteur.
Pendant les activités on apprend en faisant; après les activités, avec le
débriefing, on apprend en réfléchissant sur ce qui s’est passé.
Le débriefing est une technique pour partager l’expérience.
On peut démarrer le débriefing soit après chaque exercice soit à
la fin de la séance. Cela dépend de l’importance que le conducteur
de l’atelier accorde au cas par cas à la réflexion sur une situation
concrète.
De toute façon, même si on ne veut pas discuter de quelque chose
en particulier, il convient de demander aux participants à propos du
travail et ce à la fin de chaque séance, s’ils veulent exprimer quoique
se soit, s’ils ont des questions à poser, s’ils ont des doutes, des
incertitudes, etc.
- Démystifier le trac:
Parlez-en avant. Définissez-le, parlez de vos expériences passées,
expliquer que se tromper peut arriver à n’importe qui et qu’il est
important de rester solidaire.
- Les saluts font partie du spectacle et il ne faut pas les négliger.
Préparez-les, répétez-les!
- Les applaudissements sont importants pour les enfants, ils sont une
récompense et sont valorisants pour tous!
2 - UN PEU DE PRATIQUE 37
3
EXERCICES
FICHE DE JEUX/EXERCISES
Description
En cercle, tous debout.
Un volontaire commence: il fait un petit pas vers le milieu du cercle
et il se présente en disant son prénom et en proposant un geste; le
prénom et le geste doivent être simultanés.
Le prénom doit être prononcé à haute voix et le geste doit être clair
et précis de manière que tous puissent le répéter le plus fidèlement
possible.
Les autres doivent répéter le nom et exécuter le geste proposé par leur
copain en chœur, à l’unisson, avec le même rythme et en essayant de
garder la même qualité du geste. Le jeu termine quand tout le monde
s’est présenté.
Variation
Après que tout le monde ait dit son prénom en lui associant un geste,
un volontaire part au milieu du cercle. Une personne à la fois se dirige
vers celui qui est au milieu. Celui-ci doit répéter le prénom et le geste
de la personne qui s’approche. Il ne faut pas donner un ordre aux
personnes qui s’approchent.
Il faut « sentir » son propre moment pour s’approcher. Le rythme des
personnes qui s’approchent peut augmenter ou diminuer.
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Description
En cercle, tous debout.
Celui qui commence lance une balle et dit son prénom. Il est
important de regarder dans les yeux la personne à qui on s’adresse
avant de lui lancer la balle, de façon à ne pas l’avoir au dépourvu
et de ne pas faire tomber la balle.
Variation 1
On lance la balle en disant le prénom de la personne à laquelle on est
en train de la lancer.
Variation 2
Un participant lance la balle à une personne en disant le prénom d’une troisième
personne qui est dans le cercle. Celui qui reçoit la balle doit la lancer tout de suite à la
personne nommée par le premier. En même temps, il doit dire le prénom d’une quatrième
personne qui est dans le cercle à laquelle la troisième lancera la balle et ainsi de suite.
Description
En cercle, tous debout. Le corps parfaitement vertical.
Sans plier le dos, sans tendre le cou et sans soulever les pieds, on commence à s’incliner
vers le centre du cercle, vers l’extérieur, vers la droite et vers la gauche.
Quand tous ceux qui sont en cercle ont expérimenté et exploré ce mouvement dans les
différentes directions, on demande à un volontaire d’aller au milieu du cercle, fermer
les yeux et faire la même chose, mais cette fois-ci, il se laisse tomber.
Tous les autres doivent resserrer le cercle et soutenir la personne qui
est au milieu avec leurs mains, en lui permettant de s’incliner encore
vers le sol un peu plus et ensuite ils doivent le redresser vers le centre,
où il ne restera pas, en tombant dans une autre direction.
À la fin, si on veut, on peut le faire tourner dans le cercle au lieu de le
redresser vers le milieu.
Variation
Deux personnes, une devant l’autre et une troisième entre les deux. La
personne qui est au milieu des deux autres a les pieds bien plantés au
sol et il se laisse tomber en avant et en
arrière. On peut toujours varier le rythme.
3.4 L’ESPACE
3.4.a LE RADEAU
But/description
Il s’agit pour les enfants de marcher dans l’espace théâtral, ensemble,
en occupant tout l’espace et sans se toucher et sans se parler.
La marche doit être régulière et à chaque instant, l’animateur peut
arrêter l’exercice pour vérifier la bonne occupation de l’espace. Le
plateau est équilibré quand tout l’espace est occupé. Il faut s’entraîner
à ça. Pour ce faire, il faut donner aux enfants une consigne précise
: remplir les espaces vides. Ceci implique forcement d’être attentif à
l’espace qui nous entoure parce qu’afin de remplir les espaces vides
il faut les voir.
3.4.b BONJOUR
Tous les participants marchent sur le plateau en faisant attention à
l’équilibre du plateau. Après avoir entendu les consignes, on les exerce
avec nos regards.
3 - FICHE DE JEUX/EXCERCISES 41
- 1ère rencontre se fait main à main (en regardant la main du
partenaire)
- 2ème rencontre se fait avec le regard de la main jusqu’à la rencontre
des yeux du partenaire.
- 3ème rencontre se fait de la main > les regards >2 tapes de main
sur le bras du participant.
- 4éme rencontre se fait de la main > les regards > 2 tapes de main
sur le bras du participant > on se dit «bonjour»
- On essaie de se souvenir de nos partenaires par ordre.
Description
Marcher dans la salle normalement en faisant attention à ne pas
toucher les autres, en changeant toujours de direction, et en essayant
de remplir toujours les espaces vides. On peut aider les participants en
leur donnant une image: l’espace où on marche n’est pas un sol mais
un radeau, donc si on est tous dans le même coté, le radeau va couler
à pic. Comme sur un radeau, aussi sur scène il faut trouver l’équilibre.
Après cette petite introduction, on peut commencer à proposer des
variations de la manière de marcher. Le conducteur propose ces
variations tandis que les participants sont en train de marcher, sans
leur donner le temps de réfléchir, car c’est le corps qui doit s’activer
de manière non logique et non rationnelle.
Variation 1
Les vitesses
Le conducteur dit des numéros, à chaque numéro correspond une vitesse:
0 = ralenti;
1 = marcher normalement;
2 = marcher rapidement;
3 = courir.
Variation 2
Les qualités du sol
Le conducteur de l’atelier peut inventer des qualités sur l’instant en
utilisant sa propre imagination et en cherchant des variantes qui
contraignent les participants à utiliser des muscles que d’habitude ils
n’utilisent pas. Voilà quelques exemples: le sol brûle; il est glissant;
il est collant; on traverse un fleuve en sautant de pierre en pierre, on
marche sur des clous...
Variation 3
Les animaux
On bouge comme le singe, le kangourou, le serpent, le chameau, la
grenouille...
Variation 4
Différents points d’appui des pieds
Marcher sur les pointes, sur les talons, sur la partie interne du pied, la
partie externe, un pied sur la pointe et l’autre sur le talon, etc…
Description
On reprend de la variation 1 (les vitesses) de l’exercice des allures
et on ajoute le mot «STOP». Lorsque le conducteur prononce le mot
«STOP», tout le monde doit s’arrêter sans changer de position, comme
3 - FICHE DE JEUX/EXCERCISES 43
si on était en train de regarder un film et on appui sur le bouton
«Stop».
Il faut s’arrêter immédiatement, sans avoir le temps de réfléchir.
Au mot «STOP» on devient des statues, on est comme dans le musée
des cires. Le conducteur de l’atelier peut aussi marcher dans la salle
autour des statues pour garantir qu’elles soient vraiment immobiles.
Il peut chercher à les faire rire par exemple. Il peut demander à
quelqu’un de le faire.
Variation 1
Relation
Au signal du conducteur (le mot stop), les statues doivent être deux
par deux. La relation doit être claire, c’est-à-dire qu’elle doit raconter
quelque chose à celui qui la regarde. Par exemple on en voit deux
qui veulent se frapper, deux qui sont tombés amoureux, deux amis,
quelqu’un qui offre une fleur à quelqu’un d’autre etc. Dès qu’on a une
relation claire et précise, on peut demander de dire une phrase que ce
personnage, dans cette situation pourrait prononcer, et il peut ainsi
naître une scène et une histoire.
Variation 2
Création de situations
Le conducteur ne dit plus «STOP», mais il donne une situation.
Par exemple: AU MARCHÉ! Tout le monde s’arrête dans une position
qui raconte à celui qui regarde qu’on est au marché. Cette fois-ci
c’est le groupe entier qui doit être en relation, en créant une image
collective. À partir de cette image, on peut demander de faire parler
les personnages qu‘ils auront créés à partir des positions.
Et une scène improvisée peut ainsi démarrer.
3.5. a A E I O U
But/description
Il s’agit pour les enfants de marcher dans l’espace théâtral, ensemble,
en occupant tout l’espace et sans se toucher ni se parler. Ensuite, les
participants gonflent leurs cages thoraciques afin de rejeter l’air en
prononçant une voyelle de façon relâchée, tout en contrôlant son
débit lorsqu’il n’y a plus d’air le participant s’arrête tout comme une
voiture qui n’aurait plus d’essence.
Description
On met des papiers de journal sur le sol. C’est le radeau. Une partie
du groupe monte sur le radeau et reste debout. Les autres sont les
requins (le requin peut être un seul ou plusieurs): ils commencent à
tourner autour du radeau.
Leur but est celui de trouver des solutions pour enlever le journal sous
les pieds de ceux qui sont sur le radeau.
Le but des navigants consiste à ne pas se faire arracher le papier de
journal. Celui qui n’a plus de journal sous les pieds, sort du jeu.
Le jeu continue jusqu’à ce que tous les papiers de journal soient
arrachés et qu’il n’ait a plus de personnes sur le radeau.
Description
On forme deux équipes composées de nombre impair de membres,
en ligne, placées une devant l’autre; celui qui se trouve au milieu de
la ligne est le leader. Le premier leader doit faire un pas et en même
temps exécuter un mouvement rythmique accompagné par un son
rythmique, six fois de suite.
Il avancera donc six fois et à chaque pas il y aura le mouvement et le
son correspondant (toujours le même).
La première fois, il exécute le mouvement et prononce le son sans
bouger pour les laisser comprendre à ses camarades, qui vont faire le
premier pas avec lui, en répétant le mouvement et le son.
Ils avanceront donc de six pas. Les adversaires doivent reculer d’autant
3 - FICHE DE JEUX/EXCERCISES 47
de places. Dès que la première ligne a fait les six pas, le leader de
l’autre équipe (c’est-à-dire celui qui est au milieu de la ligne de l’autre
équipe), fait la même chose.
Lorsqu’on arrive à la fin des six pas, le membre placé à l’extrême droite
de la ligne se déplace vers la place à l’extrême gauche de celle-ci en
passant par derrière. Il prend la place de celui qui était à l’extrême
gauche de la ligne et tous les autres membres glissent d’une place
vers la droite. Ainsi, celui qui est au centre de la ligne devient le
nouveau leader qui exécutera son geste et son son après que le leader
de l’équipe adverse exécute un autre mouvement accompagné d’un
autre son, et qui avance avec son équipe de six pas, en obligeant
l’autre équipe à reculer de six pas encore. On continue ainsi jusqu’au
moment où tous les membres de l’équipe soient élus leaders au moins
une fois.
Description
Un acteur va au milieu du cercle et imagine être une pièce d’un
engrenage d’une machine.
Il commence à exécuter avec son propre corps un mouvement
mécanique, rythmique, en émettant aussi un son qui accompagne le
mouvement.
Les autres observent en cercle. Un volontaire avance et il ajoute
une autre pièce (son propre corps), à cet engrenage, avec un autre
mouvement et un autre son.
Les pièces de l’engrenage doivent être toutes liées entre elles, c’est
un seul engrenage qui ne peut pas fonctionner si les pièces ne sont
pas reliées.
Une troisième personne avance et il devient un autre engrenage de
la machine et ainsi de suite de manière à ce que tous les participants
s’intègrent à cette machine, qui est unique mais constituée de parties
multiples et synchronisées.
Lorsque tous sont devenus un engrenage de la machine, le conducteur
demande au premier d’accélérer son propre rythme; tous les autres
doivent suivre la modification, car la machine est un ensemble.
Lorsqu’on arrive à la limite de la vitesse possible, le conducteur
demande au premier de ralentir, jusqu’au moment où toutes les
personnes (toutes les pièces) s’arrêtent lentement et simultanément.
3.9 LE MIROIR
But
Développer la relation à deux. Stimuler la précision et le sens de
l’autre. Exploration physique et sensorielle.
Description
Repartis en deux lignes, l’une en face à l’autre, chacun regarde dans
les yeux la personne en face de lui.
Ceux de la ligne A, sont les sujets, ceux de la ligne B sont les images
des premiers.
Chaque sujet commence une série de mouvements et d’expressions
du visage que celui de la ligne B doit reproduire fidèlement en faisant
attention au moindre détail.
Tout se passe comme si le sujet se regarde dans le miroir.
Le sujet n’est pas l’ennemi de sa propre image: il ne s’agit pas
d’une compétition; il ne s’agit pas de faire des mouvements rapides
impossibles à exécuter, mais au contraire il s’agit de trouver une
synchronisation parfaite des mouvements, pour que l’image puisse
reproduire le plus fidèlement possible les gestes du sujet.
Les mouvements doivent être exacts et synchronisés au point qu’on
ne doive plus être capable de faire la distinction entre celui qui dirige
le mouvement et celui qui le reproduit.
Ensuite, on échange les rôles: celui qui était sujet devient image
3 - FICHE DE JEUX/EXCERCISES 49
et vice-versa. Cet échange doit s’effectuer sans casser ni la continuité
ni la précision.
L’idéal serait de continuer le mouvement interrompu dans le moment
de l’échange, en le prolongeant de manière cohérente sans aucune
rupture.
Description
Une personne met sa main à quelques centimètres de distance du visage
d’une autre personne, qui devient donc comme magnétisée par cette
main. Il faut garder toujours la même distance entre le visage et la main.
Le front en correspondance des doigts, le menton en correspondance
du poignet. L’hypnotiseur commence à bouger la main dans toutes les
directions, de haut en bas, à droite et à gauche, devant et en arrière, la
main verticale au sol, horizontale, en diagonale etc.
Son partenaire doit tout faire pour garder toujours la même distance. La
main de l’hypnotiseur ne doit jamais faire des mouvements trop rapides
qui ne peuvent pas être suivis, et il ne doit pas s’arrêter non plus. Le
mouvement doit être toujours continu mais avec un rythme varié.
L’hypnotiseur doit obliger son partenaire à prendre toutes les positions
ridicules, grotesques, inconfortables.
Son partenaire doit tout faire pour garder toujours la même distance. La
main de l’hypnotiseur ne doit jamais faire des mouvements trop rapides
qui ne peuvent pas être suivis, et il ne doit pas s’arrêter non plus.
Variation
L’exercice peut être fait avec les prénoms pour faire connaissance
ou bien dans un exercice d’improvisation avec un début de phrase
complétée au fur et à mesure
3.12 L’IMPROVISATION
Lorsque les enfants maîtrisent les exercices préparatoires, il est
possible de passer à des situations d’improvisation plus complexes.
Il peut être intéressant de commencer par des situations que les
enfants connaissent tous et qu’ils peuvent facilement parodier: la
traditionnelle réunion parents/professeurs, la négociation avec les
parents pour la sortie du samedi.
> Ensuite, les situations peuvent varier à l’infini:
> Coincés dans un ascenseur.
> Un couple se sépare.
> Essayer d’échapper à une contravention.
> Ecrire une lettre d’amour à haute voix.
> Des clochards qui mendient.
> Une consultation chez le médecin.
> Un voyage en auto-stop.
> Le pied coincé dans une bouche d’égout.
> Un fou rire
>…
4 LE THÉÂTRE DE L’OPPRIMÉ:
ORIGINES, DÉVELOPPEMENT
«Tout le monde peut faire du théâtre... même les acteurs... on peut
faire du théâtre partout... mêmes dans les théâtres»
Augusto Boal
Le modèle
Le jolly demande à un premier volontaire d’illustrer le thème proposé par
le groupe. Il est nécessaire que la personne qui sculpte l’image procède
très rapidement, de manière qu’elle ne soit pas tentée de penser en
mots (langage verbale) et après de traduire les mots en images (langage
visuel). L’acteur doit penser en images.
S’il ne le fait pas, les images sont pauvres, comme une traduction qui
appauvrit le texte l’original. Tout doit être pensé en images.
Quand le modèle est terminé, on interroge le groupe qui peut refuser
complètement l’image (on détruit donc le modèle), qui peut être
d’accord avec le modèle (on le garde) ou qui peut être partiellement
d’accord. Dans ce dernier cas, le jolly consulte le groupe et enlève de
l’image ce que le groupe considère inutile ou insignifiant. A chaque
moment, il faut consulter le groupe, qui est le constructeur d’une image
collective du thème.
La dynamisation du modèle
Dans cette technique la dynamisation du modèle doit se passer en
trois temps, au signal du jolly :
> Première dynamisation
Exécuter un mouvement rythmique, contenu dans l’image. Par
exemple un homme qui mange: une image statique qui nous donne
des informations.
Mais il y a mille modes de manger. Dans cette étape de la dynamisation,
l’image doit manger selon un rythme qui amènera des informations
supplémentaires par rapport à l’image statique: il mange vite ou
lentement? Avidement ou en dégustant?
Le modèle
On procède de la même manière du modèle précédent, afin de construire
4 - LE THEATRE DE L’OPPRIME : ORIGINES ET DEVELOPPEMENT 61
un modèle qui peut être accepté par le groupe entier (ou presque). Ce
modèle doit forcément avoir comme thème une oppression proposée
par le groupe. Par conséquent, il sera un modèle réel d’oppression.
Ensuite, on demande au groupe de construire tout de suite un modèle
idéal, c’est-à-dire un modèle où il n’y a plus d’oppression et où on arrive
à un équilibre plausible, non oppressif pour tous les personnages.
Ensuite, on revient à l’image réelle, à l’image de l’oppression et on
procède à sa dynamisation.
La dynamisation du modèle
Le jolly précise que tout participant peut donner son propre avis sur
tous les modes de passer de l’image réelle (oppressive) à celle idéale
(non oppressive). Tout participant fait comme un sculpteur et modifie
tout ce qu’il juge nécessaire pour transformer la réalité et éliminer les
oppressions.
Une personne à la fois. Les autres participants doivent seulement
donner leur propre avis, dire s’ils considèrent chaque solution réalisable
ou magique, mais sans jamais utiliser les mots, car la discussion doit
se développer à travers les modifications des images. Après que
tous ceux qui le désiraient montre les deux images de transition (en
révélant ainsi ce qu’ils pensent, leur idéologie, leurs espoirs), il faut
procéder à la vérification pratique du contenu des débats.
Au signal du jolly, tous les personnages de l’image bougent.
A chaque fois que le jolly tape dans les mains, chaque personnage
(chaque acteur de l’image) a le droit de faire un geste soit pour se
libérer (pour ceux qui jouent le rôle des opprimés) soit pour mieux
opprimer (pour ceux qui jouent le rôle des oppresseurs).
Ces gestes doivent être fait en accord aux personnages et pas aux
personnes qui les interprètent. Après avoir tapé dans les mains
plusieurs fois - et donc après plusieurs mouvements- le jolly suggère
aux personnages de continuer leur mouvements au ralenti et à chaque
fois qu’il tape dans les mains (il tape dans les mains avec un rythme
beaucoup plus lent), ils doivent regarder autour d’eux pour se mettre
en rapport avec les autres.
Le mouvement s’arrête lorsque toutes les possibilités de libération
sont étudiées visuellement; lorsque l’image rejoint un dégré de
stase quasi total, lorsque tout conflit est résolu dans un sens ou un
autre, avec un happy ou un unhappy ending.
Préambule
1. Le but principal du Théâtre de l’Opprimé est d’humaniser
l’humanité.
2. Le Théâtre de l’Opprimé est un système d’Exercices, de
Jeux et de Techniques basé sur le Théâtre Essentiel, construit pour
aider des hommes et des femmes à développer ce qu’ils ont déjà à
l’intérieur d’eux-mêmes : le Théâtre.
C’est le Théâtre Essentiel.
3. Tout être humain est théâtre !
4. Le théâtre est défini par l’existence simultanée -dans le
même espace et contexte- des acteurs et des spectateurs.
Tout être humain est capable de voir la situation et de se voir soi-
même en situation.
5. Le Théâtre Essentiel est composé de trois éléments: le
Théâtre Subjectif, le Théâtre Objectif et le Langage Théâtral.
6. Tout être humain est capable de jouer des rôles: pour
survivre, nous devons nécessairement produire des actions et observer
ces actions et leurs effets dans notre environnement. Être humain
c’est être théâtre: la coexistence de l’acteur et du spectateur dans le
même individu.
C’est le Théâtre subjectif.
7. Quand des êtres humains se limitent à l’observation d’un
objet, d’un espace ou d’une personne, renonçant momentanément à
leur capacité et à leur besoin d’agir, leur énergie et leur désir d’agir
sont transférés
sur cet espace, personne ou objet, créant un espace à l’intérieur de
l’espace. C’est le Théâtre Objectif.
8. Tous les êtres humains utilisent, dans leurs vies
quotidiennes, le même langage que les acteurs utilisent sur scène: leur
voix, leur corps, leurs mouvements et leurs expressions; ils traduisent
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leurs émotions et désirs dans le Langage Théâtral. Le Théâtre de
l’Opprimé
9. Le Théâtre de l’Opprimé offre à tous les moyens esthétiques
d’analyser leur passé dans le présent et en conséquence, d’inventer
leur futur, sans l’attendre.
Le Théâtre de l’Opprimé aide les êtres humains à retrouver un langage
qu’ils possèdent déjà nous apprenons à vivre en société en jouant au
théâtre.
Nous apprenons à sentir en sentant; à penser en pensant; à agir en
agissant. Le Théâtre de l’Opprimé est une répétition pour la réalité.
10. Les opprimés sont les individus ou groupes qui, à cause
de la société, de la culture, de la politique, de l’économie, du rapport
entre les race ou entre les sexes, ou de toute autre manière, sont
privés de leur droit au Dialogue ou, empêchés d’exercer leurs droits.
11. Le dialogue est défini comme la capacité d’échanger
librement
des points de vue, en tant que personne ou en tant que groupe, de
participer à la société en égal, de respecter les différences et d’être
respecté.
12. Le Théâtre de l’Opprimé se base sur le principe que toutes
les relations humaines devraient être de nature dialogique: entre les
hommes et les femmes, les races, à l’intérieur des familles, des groupes
et des nations, le dialogue devrait prévaloir.
En réalité, tous les dialogues ont la tendance à se transformer en
monologue, qui crée la relation opprimé - oppresseur. À partir de
cette constatation, le principe essentiel du Théâtre de l’Opprimé est
d’aider à restaurer le dialogue entre les êtres humains.
Principes et objectifs
13. Le Théâtre de l’Opprimé est un mouvement mondial
d’esthétique non violent qui cherche la paix, pas la passivité.
14. Le Théâtre de l’Opprimé essaye d’engager les individus
dans un effort humaniste dont l’essence est exprimée par son nom
même: théâtre de, par et pour l’opprimé. Un système qui rend les
personnes capables d’agir dans la fiction du théâtre afin qu’ils
deviennent les protagonistes, les
sujets agissants, de leurs propres vies.
15. Le Théâtre de l’Opprimé n’est ni une idéologie, ni un
parti.
Il n’est pas dogmatique et est respectueux de toutes les cultures.
C’est une méthode d’analyse et un moyen de développer des sociétés
plus heureuses.
À cause de sa nature démocratique et humaniste, il est amplement
utilisé à travers le monde, dans tous les champs sociaux, tels que:
l’éducation, la culture, les arts, la politique, le travail social, la
psychothérapie, ainsi que dans les programmes d’alphabétisation.
En annexe de cette Déclaration de Principes, quelques projets
exemplaires sont listés pour illustrer la nature et l’étendue de son
utilisation.
16. Le Théâtre de l’Opprimé est de nos jours utilisé dans
environ la moitié des pays du monde (la liste est présentée dans les
annexes), comme un outil pour faire des découvertes sur soi-même
et sur l’Autre, pour clarifier et exprimer nos désirs; un outil pour
changer les circonstances qui produisent le malheur et la douleur
et pour promouvoir tout ce qui apporte la paix; pour respecter les
différences entre les individus et les groupes et pour inclure tous les
êtres humains dans le Dialogue; et finalement pour la réalisation de la
justice économique et sociale, qui est le fondement de la démocratie
véritable. En résumé, l’objectif général du Théâtre de l’Opprimé est le
développement des Droits de l’Homme essentiels.
SOURCE: www.theatreoftheoppressed.org
BIBLIOGRAPHIE ESENTIELE EN
LANGUE FRANÇAISE SUR LE
THÉÂTRE DE L’OPPRIMÉ
BOAL Augusto (2007), Théâtre de l’opprimé. Paris. La Découverte.
www.theatredelopprime.fr
Le site web du TDO à Paris. Il y a des renseignements sur leurs
spectacles mais aussi sur leurs stages et formations.
www.ctoatala.org
Le site web du “Center for Theatre of the Oppressed and Applied
Theatre Arts of Los Angeles”.
www.giolli.it
Site web du centre de recherche sur le TDO et sur la conscientisation
Italie.
www.formaat.org
Site du groupe hollandais Formaat qui publique une newsletter chaque
mois sur le TDO dans le monde entier, donne des informations sur les
activités d’autres groupes, spectacles, etc.; (textes en hollandais et
anglais).
www.mandalaforchange.com
Site du Mandala Center de Marc Weimblatt, innovateur du TDO. (En
anglais). Fondé en 1999, le Mandala Center est une organisation
d’éducation multidisciplinaire dédiée au dialogue communautaire, la
justice sociale et la transformation de la société.
www.peacetroupe.org
Peacetroupe est une organisation qui vise à la diffusion et à la
promotion de la connaissance pour l’intégration des arts dans les
domaines de l’éducation à la paix et au conflit, le changement non-
violent, le travail social, l’éducation, les performances. Ils offrent des
programmes de collaboration avec artistes, éducateurs, entreprises,
activistes, chercheurs, parents et etc.
www.desik.free.fr/ATB /
Site web du Groupe Atelier Théâtre Burkinabé situé en Burkina Faso
qui s’occupe de théâtre et développement; vieux groupe de théâtre
populaire qui était au Festival International du TDO à Paris, dans le
1991 (textes en français).
www.injep.fr
Site web de l’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire
en France qui s’occupe de TDO aussi.
www.headlinestheatre.com
Fondé en 1981 à Vancouver et dirigé par David Diamond, Headlines
Theatre utilise «Theatre for Living» dont l’inspiration vienne du TDO
de Augusto Boal afin d’aider les personnes à raconter ses propres
histoires.
www.arcencieltheatre.apinc.org
Arc en Ciel Théâtre, dirigé par Yves Guerre et René Badache, promeut
et développe la méthode du théâtre forum institutionnel comme outil
d’éducation populaire.
Vous trouverez une interview à l’adresse:
www.injep.fr/IMG/pdf/InterviewACT-2.pdf
www.ptoweb.org
Site de la Conférence sur Paolo Freire et Augusto Boal, Pedagogy &
Theatre of the Oppressed (textes en anglais), organisée chaque année
par l’Université de Omaha (USA). Il y a beaucoup d’informations utiles
et surtout beaucoup de références dans le web.
High Performance
The Drama Review - http://www.mitpressjournals.org/loi/dram Research
in Drama Education. The Journal of Applied Theatre and Performance.
SITE WEB ET REVUES SPÉCIALISÉES 73
Arrevuoto_i masnadieri
Ce guide a été conçu et réalisé à partir de l’expérience menée dans le
cadre du projet «Appui aux initiatives de développement humain local
dans la ville de Casablanca dans le domaine de l’enfance de la rue»
Contrat : ONG- PVD/2006/118-842 cofinance par l’Union Européenne,
et mis en œuvre par l’ONG CISS (Cooperazione Internazionale Sud
Sud) en partenariat avec l’association Bayti.
Il s’agit d’un petit guide qui peut être utilisé comme support à la
réalisation d’activités théâtrale en maintenant en vigueur l’objectif
de rapprocher les jeunes et les enfants de telles activités et de
proposer des actions éducatives innovantes à travers le théâtre
comme outil pédagogique.
Arrevuoto_i masnadieri