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ANNEE : 3éme
MODULE :MDS
GROUPE : 04
Thème
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T.P. Mecanique des sols .
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T.P. Mecanique des sols .
I. But de l’essai :
Détermination de la teneur en eau d’un sol, qui se définir par poids de l’eau
contenu dans le poids des vides etant négligeable.
II. Généralités :
1/ Définitions :
Pour les besoins du présent document, les définitions suivantes s’appliquent :
Teneur en eau pondérale d’un matériau (w) : rapport de la masse de l’eau
évaporée lors de l’étuvage (mw) sur la masse des grains solides (md), exprimé en
pourcentage :
W = mw / (md)
Teneur en eau naturelle (wnat) d’un matériau : Teneur en eau déterminée
lorsque les conditions de prélèvement sur site, de transport et de conservation de
l’échantillon n’ont entrainé aucune modification de celle- ci.
III. Appareillage :
Le matériel suivant est nécessaire :
- une étuve de dessiccation à une températuer réglable à (100 – 105ْ c).
- balances de portées maximale et minimale compatible avec les masses à
pesé et telles que les pesées sont effectuées avec une icertitude de 1/1000
de la messe de matériau.
- Des coupelles, des boites de pétri, des vases à peser ou des bacs en
matériau non altérable à l’humidité et à la chaleur.
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T.P. Mecanique des sols .
VI . Les résultats :
P1 P2 P3
211g 282g 274g
Donc la teneur en eau est :
ww = p2 – p3 = 282 – 274 = 8g
ws = p3 – p1 = 274 – 211 = 63g
w% = ( ww / ws ).100 = ( 8 / 63 ).100 = 12.69
w% = 12.69%
Alors la teneur en eau de ce sol est : 12.69%
Remarque :
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T.P. Mecanique des sols .
La température de séchage est de 105ْc (24h) sauf pour les sols salins et
organiques.
Dans ce cas, la température de séchage ne doit en aucun cas dépasser 60 ْc pour
éviter les hydrations des matieres organiques, ce cas là exige bien entendu une
prolongation de la durée de séchage (24h).
Si les essais a exécuter ne sont pas faits sur le champs, conserver l’échantillon
atmosphére saturée et au procéder au paraffinage de l’échantillon.
Si le temps de lonservation doit étre trop long, il est prodent de prendre la
teneur en eau dés l’arrivée du matériau au laboratoire. Une seconde mésure sera
opérée immédiatement avant les essai d’exécuter pour vérification.
Le poids volumique
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T.P. Mecanique des sols .
I. But de l’essai :
L’essai s’applique à la détermination de la masse volumique d’un échantillon
prélevé sur site dans le sol en place ou dans un remblai ou préparé en laboratoire
selon un défini.
II. Généralités :
1/ définition :
La masse volumique d’un sol ρ est le quotient de la masse (m) du sol par le
volume (v) qu’il ocupe ( y compris les vides qui contient).
ρ=m/v
2/ principe de la détermination de la masse volumique :
La masse de l’échantillon est obtenue par pesage et pour mesurer le volume,
deux méthodes son utilisables.
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T.P. Mecanique des sols .
I. But de l’essai :
L’essai détermine la masse volumique moyenne d’un échantillon, parfois
de nature différente.
La masse volumique d’un sol est utilisée pour connaitre l’indice des vides,
le degré de saturation et la porosité.
II. Généralités :
1/ Définitions :
La masse volumique des grains solides du sol (ρs) est le quontient de la masse
de ces grains solides (ms) par leur volume (vs).
ρ s = m s / vs
2/ Principe de la détermination de la masse volumique des grains
solides :
La masse des grains solides est obtenue par pesage. Le volume est mesuré au
pycnométre.
3/ Méthode de détermination de la masse volumique des grains
solides :
L’échantillon de sol est sèché à l’étuve puis pesé. Le volume des grains est
déduit par pesée à l’aide d’un pycnomètre en substituant de l’eau de masse
volumique connue aux particules solides.
III. Appareillage :
Le matériel suivant est nécessaire :
- Une balance dont les portées mi,imale et maximale sont compatibles avec
les masses à peser et telle que les pesées sont effectuées avec une
incertitude de ±1/1000 de la valeur mesurée.
- Un tamis à maille carrée de 2mm d’ouverture.
- Des éprouvettes de volume 250cm³ munis de bouchons.
- Une réserve d’eau distillée.
- Un échantillon (sable).
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T.P. Mecanique des sols .
Une prise d’essai d’environ 25g est prélevée sur le tamisat de l’échantillon de
le sol au tamis de 2mm, puis est placée dans une coupelle de masse conue (m).
L’ensemble est introduit dans une étuve dont le température est :
105ْc si les sols sont insensibles à la chaleur.
50ْc si les sols sont sensibles à la chaleur, La durée du séchage est alors
variable entre 1 et 8 jours.
Le séchage est terminé si la masse (ms) de l’échantillon ne varie par de plus de
2/1000 entre deux pesées effectuées, immédiatement après la sortie de l’étuve, à
au moins 4h d’intervalle.
Les agglomèrats de particules de la prise d’essai sont ensuite séparés au pilon
dans le mortier.
Le pycnomètre et son bouchon sont pesés (m1) après s’etre assuré qu’ils étaient
propres et secs.
V. Conduite de l’essai :
péser l’éprouvette vide (m1).
Remplir l’éprouvette avec un volume (V1) d’eau.
Peser un échantillon sec .et l’itroduire dans l’éprouvette en prenent
soin d’éliminer toutes les bulles d’air.
péser le pycnométre contient le sol (m2).
Le liquide monte dans l’éprouvette. Lire le niveau volume (V2).
péser l’éprouvette, du sol + l’eau (m3).
VI. Résultats :
m1 m2 V1 V2 m3
32.54g 61.28g 11.21cm³ 21.89cm³ 72.49g
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T.P. Mecanique des sols .
I. But de l’essai :
Le but cette opération de connaitre les paramétres physiques d’un sol saturé.
Les résultats :
W1 W2 W3
32.54g 61.28g 72.49g
On à G = 2.69
La teneur en eau ( W ) :
W = Ww / Ws .100
Ww = W3 – W2 = 72.49 – 61.28 = 11.21g
Ws = W2 - W1 = 61.28 – 32.54 = 28.74g
W = (11.21 /28.74).100 = 39%
La porosité ( n ) :
n = (Vv / V ).100 → n = (Vv / (Vs + Vv)).100
V = V s + Vv
Soit le sol saturé → Vw = Vv
γw = Ww / Vw → Vw = Ww / γw = 11.21 / 1 = 11.21cm³
G = γs / γw = 2.69 → γs = 2.69
γs = Ws / Vs → Vs = Ws / γs = 28.74 / 2.69 = 10.68cm³
n = (Vv / (Vs + Vv)).100 = (11.21 / (11.21 + 10.68)).100 = 51.21%
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m mp vi vf
103.4g 111.7g 500cm³ 550cm³
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Analyse granulométrique
I. But de l’essai :
L’analyse granulométrique permet de déter miner la grosseur et les
pourcentages pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant
l’échantillon. Elle s’applique à tous les granulats de dimention nominale
inférieure ou égale à 63mm, à l’exclusion des fillers.
A notre qu’il faut éviter la confusion entre la granulométrie qui s’intéresse à la
détermination de la dimension des grains et la granularité qui concerne la
distribution dimensionelle des graines d’un granulat.
III. définitions :
Pour les besoins du présent document, les définitions suivantes s’appliquent :
Prise d’essai : matériau soumis à l’essai.
Analyse granulométrique par tamisage : ensemble des opérations aboutissant
à la séparation selon leur grosseur des éléments constituant échantillon, en
employant des tamis à maille carrée afin d’obtenir une représentation de la
répartition de la masse des particules à l’état sec en fonction de leur dimention.
Dimension nominale d’ouverture d’un tamis d : dimension caractéristique le
la maille carrée de coté d.
Refus sur un tamis : partie du matériau retenu sur un tamis.
Tamisat ou passant : partie du matériau passant à travers les mailles d’un
tamis.
Classe granulométrique: ensemble des éléments dont les dimensions sont
comprises entre deux ouvertures d de tamis définissant un intervalle.
Pourcentage massique de refus : rapport, exprimé en pourcentage, de la masse
de matériau sec retenu par un tamis d’ouverture d, à la masse totale initiale de
matériau sec passant à travers le tamis de maille.
Pourcentage massique d’un tamisat : rapport, exprimé en pourcentage, de la
masse séche du passant à travers un tamis d’ouverture d, à la masse totale
initiale de matériau sec passant à travers le tamis de maille.
Le pourcentage massique de tamisat est désigné par : 100 – r .
Courbe granulométrique : représontation du pourcentage massique p des
différents tamisats en fonction de la dimension nominale d’ouverture des tamis.
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Module 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
s
Tamis 0.08 0.10 0.12 0.16 0.20 0.25 0.315 0.400 0.50 0.63 0.80
Module 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41
s
Tamis 1.00 1.25 1.60 2.00 2.50 3.15 4.00 5.00 6.3 8 10
Midules 42 43 44 45 46 47 48 49 50
Tamis 12.5 16 20 25 31.5 40 50 63 80
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5mm
2mm
1mm
0.5mm
0.315mm
0.1mm
0.08mm
fond étanche
figure.1
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V. Résultat de l’essai :
Après l’échantillonage la masse de ll’échantillonne est M = 1kg
Le résultat de l’analyse granulométrique est représenté sur le tableau suivant :
On a :
S = Rn + P = 991.5 + 7,5 = 999g
La perte = ((M – S ) / M).100 = ((1000 – 999) / 1000).100 = 0.1% < 2%
Alors le sésultat de tamisage est acceptable.
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On remarque que :
Le tamisat sur le tamis 80μ = 0.85% < 50% il s’agite d’un sol grenu.
Le tamisat sur le tamis 2mm = 80%
Le pourcentage des éléments compris entre 80μ et de 2mm est de
80 – 0.85 = 79.15% > 50% il s’agite d’un sol sable
De la courbe on a : D10 = 0.18 D30 = 0.35 D60 = 0.8
On à :
Le tamisat sur le tamis 80μ = 0.85% < 2% seul symbole
Cu = d60 / d10 = 4.44 → Cu < 6
Cc = d30² / d10 . d60
= Cu (d60 / d10)² = 0.85
→ Cc <1 et Cc >3
Alors on trouve que le sol est : sable mal gradué
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La gourbe correspodant à ce sable normal, est présentée sur la figure, sur lequel
ont été également portées les courbes des sables très fins et grossiers ainsi que
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1. But de l’essai :
les proproétés dynamiques de l’eau de gravité ou la facilité avec laquelle ce eau
est capable de s’infiltrer dans le sol est définie comme étant la perméabilité. elle
a une ifluence vitale sur les problèmes de fondations et certains ouvrages de
mécanique des sols tels que :
a. la stabilité des barages.
b. la stabilité des excavations ouvertes.
c. la stabilité des ouvrages en palplanches.
d. les caractéristiques de consolidation du sol.
e. la classification des sols et leurs propriétés.
les écoulements des eaux à travers les interstices d’un système de sol, sont
complexes et variés. ils ne permettent pas de tirer des conclusions et définir par
la suite des méthodes de calcul pour résoudre les problèmes pratiques posés. des
hypotèses sont alors nécessaires ; les écoulements sont supposés lents et leurs
chemins plus courts. ainsi, la codition d’écoulement laminaire est satisfaite.
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2. Méthode in-situ :
les résultats des essais de permeabilité au laboratoire ne représentent pas
réellement les conditions du terrain. ces appareils ne permettent pas de mesurer
la perméabilité horizontale.
les sols in-situ sont généralement stratifiés et la perméabilité horizontale est
plus élevée que la perméabilité verticale mésurée au laboratoire. la sructure du
sol est altérée lors de la préparation des échantions. ces derniers ont des
dimensions réduites et la perméabilité obtenue ne reflète pas la valeur moyenne
de la perméabilité d’une surface étendue. par conséquent les essais de
perméabilité in-situ sont très recommandés pour les consructions ou les forces
⌡d’écoulement et la dissipation de pression interstitielle jouent un role très
important.
plusieurs méthodes pour mesurer la perméabilité in-situ sont disponibles
actuellement. la meilleure mesure est par l’essai de pompage (formule dupuit)
qui est plus largement utilisée. l’essai consiste à pomper de l’eau jusqu’à
l’obtention d’un régime permanent. le débit Q et la perte de charge sont alors
constants et reliés à la peméabilité du milieu par les équations A et B. pour une
nappe libre :
A- Q = k.2π.r.h.dh/dr
dr/r = (2π.k/Q).h.dh
⌡dr/r = (2π.k/Q).⌡h.dh
k = (Q.⌡dr/r)/(2π.k⌡h.dh)
k = (2,3.Q.log(r2/r1))/π(h2²/ h1²)
dans le cas de la méthode du puit artesian (nappe captive) FIG.1, le débit d’eau
et le coefficient de perméabilité sont donnés par les formules suivantes :
B- Q = k.2π.r.D.dh/dr
dr/r = (2π.k.D/Q).dh
⌡dr/r = (2π.k.D/Q).⌡h.dh
k = (Q.⌡dr/r)/(2π.D⌡h.dh)
k = (2,3.Q.log(r2/r1))/2π.D(h2/ h1)
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3. Méthode au laboratoire :
deux méthodes qui sont des applications directes de la loi de DARCY sont
largement utilisées en laboratoire :
mesure sous charge constante pour les sols très perméables (les graviers et
les sables).
mesure sous charge variable pour les sols peu perméables (les limons et les
argiles).
a) perméamètre à charge constante :
l’échantillon de sol, d’une densité appropriée, est placé dens une cellule
étanche de section transversale A et de longueur L. les deux extrémités de
l’échantillon sont reliées à deux tubes par l’intermédiaire de pierres poreuses.
un écoulement d’eau vertical, sous une charge constante est maintenu à travers
le sol. la perte de charge h et la quantité d’eau Q qui passe pendant un temps
donné t sont mesurés. ce qui permet de calculer le gradient hydraulique i et le
coefficient de perméabilité :
k = Q.L / A.h
une série de tests doit etre effectué, chaque test a un taux d’écoulement
diffèrent. avant de commencer l’essai, une succion est appliquée à
l’échantillon de sol afin de s’assurer que le degré de saturation avoisine les
100%.
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Essai oedométrique
I- Introduction
Dans ce TP nous allons étudier un phénomène très répandu qui se produit au
niveau des sol destinés a accueillir des ouvrages divers donc soumis a des
charges importantes et se phénomène se manifeste par une compressibilité et des
tassement au niveau de ce sol .
et il s’avère que le comportement d’un sol soumis des charges n’est pas si
simple.
Si un sol constituait un milieu homogène isotrope et parfaitement élastique, il
n’y aurait pas de problèmes et on appliquerait la loi de l’élasticité. Hélas tel
n’est pas le cas, le sol est un milieu dont les compositions sont hétérogènes et de
caractéristique mal connu et finalement difficile a maîtriser. Dans le soucis de
trouver des solutions, des recherches ont été menées par certains spécialiste
notamment TERZAGHI. Grâce a ces principes bien des méthodes sont nées de
nouveau appareils d’analyse et d’essais ont vu le jour.
Lorsqu’un sol est soumis à une charge, ses particules adoptent une structure
plus compacte. Cette capacité qu’ont les sols d’être comprimés dépend de leur
nature et de leur porosité. Comme la conception des fondations vise à éviter les
tassements excessifs susceptibles de nuire à la stabilité et à l’efficacité des
ouvrages, nous nous intéressons à quelque méthodes d’évaluation du tassement.
Dans les sols pulvérulents, le tassement est évalué à l’aide de méthodes
empiriques basées sur des essais de terrain ; dans les sols cohérents, ce sont
plutôt les résultats de l’essai de consolidation, un essai en laboratoire, qui
servent à évaluer le tassement.
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3- comportement des sols à grains fins : Puisque les sol à grains fins
(argiles) sont peu perméables, l’eau se trouvant dans leurs vides est expulsée
très lentement lorsqu’un réaménagement des particules fait suite à
l’augmentation des contraintes. La compression de ces sols, ou réduction de
leur volume, évolue avec le temps : c’est ce qu’on appelle un tassement de
consolidation. Sous une charge, il se produit parfois un tassement immédiat
de l’argile ainsi qu’un gonflement du sol autour de la surface chargée. Ce
phénomène, qu’on appelle communément « effet du coussin de caoutchouc »,
est une déformation élastique due à la plasticité et à la cohésion de l’argile. Ce
n’est en rien une consolidation, car le sol reprend sa forme initiale si on
enlève la charge après une courte période.
La vitesse de consolidation est proportionnelle à la perméabilité du sol ; le
temps de consolidation augmente quand la perméabilité diminue. Ainsi, les
tassements dans les argiles très peu perméables peuvent se poursuivre pendant
des mois, voire des années, après l’application d’une surcharge.
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T.P. Mecanique des sols .
log
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T.P. Mecanique des sols .
E h 1+e
(1+e/Cc).
donc on aura : E=
log(1+/)
* les figures ci-dessous indiquent l’allure des courbes oedométriques pour trois
types de sols différents : sable, argile et vase.
e e e
logσ
log σ log σ
a) sable b) argile c) vase
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7- But de l’assai :
La méthode d’essai est choisie pour les terrains qui pourraient être saturés lors
de fortes pluies, on se place ainsi dans les conditions les plus défavorables du
point de vue de la déformabilité des sols sous des surcharges ponctuelles ou
permanentes .
- La compressibilité est un phénomène de diminution de volume. Cela dépend
des contraintes effectives dues aux surcharges à différentes profondeurs.
Ainsi, l’essai oedométrique permet d’évaluer l’amplitude des tassements des
ouvrages ainsi que leurs évolutions dans le temps. Le but de l’essai étant de
déterminer quelque caractéristiques du sol, à savoir :
- la pression de consolidation σc’
- le coefficient de compression Cc
- le module oedométrique E’
- le coefficient de gonflement Cg
1- Description de l’apareillage :
-le moule oedométrique ou moule de consolidation
différentes variantes dans la conception du moule oedométrique , mais qui
répondent toutes au principe défini dans le paragraphe précédant , et représenté
sur la coupe schématisé si suivant.
Couvercle
Pierre poreuse
Eprouvette
30 Pierre poreuse
T.P. Mecanique des sols .
L’éprouvette est retenu latéralement par une paroi lisse indéformable . Elle
est comprise entre deux pierres poreuses ou entre deux disques en métal
fritté , avec possibilité pour l’eau de circuler .
L’effort de compression s’exerce verticalement sur l’éprouvette par
l’intermédiaire d’un couvercle ou d’un piston rigide qui répartit l’effort .
Les déformations de l’éprouvette sont lues sur un comparateurs .
Moule de Terzaghi:
Il comprend essentiellement :
Un piston creux coulissant, sans jeu ni frottement , dans un cylindre de 70
mm de diamètre intérieur.
Une goupille pouvant bloquer l’ensemble piston cylindre suivant deux
positions telles que le logement destiné à l’éprouvette d’essai ait une hauteur
de 12-24 mm
Une base comprenant un conduit d’évacuation d’eau et dans laquelle se visse
le collier de serrage du cylindre.
une rondelle en caoutchouc assurant une parfaite étanchéité de l’ensemble
cylindre base .
deux pierres poreuses bien encastrées jusqu’à affleurement , l’une dans la
base du moule l’autre dans le piston creux .
deux broches de visage pour le collier de serrage .
Avec un tel moule oedométrique les dimensions de l’éprouvette d’essai sont
de 7 cm pour le diamètre , de 1,9 cm pour la hauteur. Les charges sont
transmises à l’éprouvette par l’intermédiaire du piston et les déplacements du
piston par rapport au cylindre fixe , la lecture sur un comparateur nous donne
la déformation. Le drainage vertical est assuré , l’eau s’écoulant librement
entre le conduit d’évacuation , la pierre poreuse inférieure , l’éprouvette
d’essai et la pierre poreuse supérieure , la partie inférieure perforée du piston
et les trous de goupille .
- Le bâti de consolidation
comprenant essentiellement un levier qui permet de transmettre les charges, le
bâti de consolidation doit être rigide et doit appliquer les charges suivant l’axe
du piston . Ces exigences étant satisfaites, il admet de nombreuse s variantes
de forme et de gabarit .
- Les poids
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T.P. Mecanique des sols .
les poids nécessaires pour l’obtention des charges successives d’un essai
complet constituent une série , chaque bâti de consolidation doit avoir sa
série complète.
Ce sont des disques plats fendus , permettant leur centrage et leur
superposition sur le plateau de charge du bras de levier, pour nous les poids
se constituent de :
0,25 – 0,5 – 1 – 2 – 4 ( bar ).
2- Mode opératoire :
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T.P. Mecanique des sols .
Remarque :
L’essai proprement dit consiste a soumettre l’échantillon à la série de charges et
mesurer le tassement de l’échantillon au cours du temps sous chacune de ces
charges et chacune d’elles sera maintenue 24h, mais dans notre cas, lorsqu’on
placera les charges, on attendra que l’échantillon commence à terminé de tasser
et commence à gonfler pour qu’on puisse noter le tassement, tout de suite après
on place une autre charge.
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T.P. Mecanique des sols .
- Paramètres d’identification
densité des grains solides γs = 2,7 g / cm3
densité du sol γh = W / V = 2,147 g / cm3
poids volumique humide γd = γh / ( 1 + ωmoy ) = 1,891 g / cm3
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T.P. Mecanique des sols .
σo’ = γd . h
h=9m
Cc = 0.0432
Cg = 0.00699 0.007
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T.P. Mecanique des sols .
Palier 1
E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 0,25 ] / [log ( 1 + ( 0,25 / 0,012) ) .(0.0432)] =7,16
bar
Palier 2
E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 0,5 ] / [log ( 1 + ( 0,5 / 0,012) ) .(0.0432)] = 41,21bar
Palier 3
E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 0,25 ] / [log ( 1 + ( 0,25 / 0,012) ) .(0.0432)] =
104,47bar
Palier 4
E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 0,25 ] / [log ( 1 + ( 0,25 / 0,012) ) .(0.0432)] =
229,81bar
Palier 5
E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 2 ] / [log ( 1 + (2 / 0,012) ) .(0.0432)] = 476,59bar
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T.P. Mecanique des sols .
III- Conclusion
Apres avoir effectué cet essai appelé essai de compressibilité à l’oedomètre
on peut dire qu’il a pour objet essentiel d’étudier la consolidation d’un
échantillon de sol soumis à des charges verticales, drainé suivant cette
direction et maintenus latéralement par une paroi rigide.
Et ainsi determiner la nature du sol qui est dans notre cas une argile molle
Il permet de suivre la consolidation au cours du temps, de déterminer d’autre
propriétés caractéristiques du sol en place tel que le coefficient de
consolidation noté Cv, et de déterminer les relations entre les charges et les
déformations obtenues sous ces charges après consolidation. Pratiquement cet
essai nous permet de prévoir l’importance et la durée des tassements sous une
charge donnée.
A remarquer aussi dans ce TP, la temps de chargement extrêmement limité, vu
son caractère pédagogique ce qui influe sur la précision des résultats car le
comparateur ne s’arrete pas en vérité a une valeur précise mais il continue de
tourner pendant une période allant jusqu’à 3 semaines , donc dans notre cas,
on ne peux se permettre d’en tirer des conclusions définitives sur notre sol,
ces résultats très peu ou pas du tout représentatif du milieu et par conséquent
peut créer une mauvaise interprétation, comme c’est d’ailleurs le cas dans
notre TP, et qui pourrait avoir des répercussions très grave sur le choix
technique de la solution à retenir ainsi que sur le plan financier .
CONCLUSION GENERAL :
Essai triaxial
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T.P. Mecanique des sols .
1-Introduction :
La complexité du comportement du sol entraîne une particularisation des
théories de la mécanique des milieux continus.
Ainsi la courbe intrinsèque qui a la formule :
Pour la plupart des matériaux, est remplacée dans le cas des sols par la relation,
cette loi définie la limite entre le comportement élastique et plastique du sol.
Plusieurs types d’appareils sont habituellement utilisés pour les essais de
cisaillement, parmi eux on a l’appareil à compression triaxial qui est n
maniement plus difficile que la boite de casagrande, mais il présente de
nombreux avantages.
L’appareil triaxial est aujourd’hui l’élément fondamental de tout laboratoire de
mécanique des sols.
Dans notre T.P on se base sur l’essai de « u.u » qui nous donne :
- La courbe intrinsèque.
- L’angle de frottement interne.
- La cohésion.
2- Définitions :
Essai triaxial :
L'essai de compression tri axiale permet de mieux accéder aux propriétés
mécaniques des matériaux, car il affecte l'état de contraintes in situ. Cet type
d'essai permet de contrôler et de mesurer la pression interstitielle, d'appliquer
une gamme de pression de confinement (isotrope ou anisotrope) pour consolider
initialement l'échantillon à un état prédéfini. Les différents types d'essai
réalisables sont :
essai UU (Unconsolidated-undrained) : essai non consolidé non drainé
effectué sur matériau saturé ou non
essai CU (Consolidated-undrained) : essai consolidé non drainé sur matériau
saturé ou non
essai CU+u (Consolidated-undrained) : essai consolidé non drainé sur
matériau saturé avec mesure de la pression interstitielle
essai CD (Consolidated-drained) : essai consolidé drainé sur matériau saturé
Essai drainé :
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T.P. Mecanique des sols .
Cisaillement :
Les sols se comportent lorsque la valeur de la contrainte de cisaillement
dépasse une certaine valeur en fonction de la contrainte normale. La rupture
se déclare par une déformation continue au même temps croit avec les
contraintes. La courbe intrinsèque étudiée la résistance au cisaillement.
Après la consolidation, l'échantillon est ensuite cisaillé à une vitesse de
chargement constante. Le cisaillement d'une éprouvette de remblai consiste à lui
imposer une variation du déviateur (1 - 3) jusqu'à la rupture suivant un plan
quelconque.
3-Description de l'essai :
(Vutukuri et.al, 1974 ; Paterson, 1978).
L’essai de compression triaxiale consiste à soumettre une éprouvette
cylindrique à un champ de contrainte uniforme qui une pression hydraulique 3
appliquée par l’intermédiaire d’un fluide remplissant, la cellule et une contrainte
axiale ou déviateur (1 - 3) appliquée par l'intermédiaire d’un piston. Dans un
essai, l'éprouvette est soumise à un champ de contraintes isotropes jusqu'à une
valeur donnée. On maintient ensuite à niveau constant la pression hydraulique
représentée par 2 et 3, on augmente progressivement la contrainte axiale 1 ou
le déviateur (1 - 3 ) jusqu'à la rupture de l’éprouvette. Les essais peuvent être
effectués à différentes pressions de confinement. Dans l’essai de compression
triaxiale avec cycles de chargement-déchargement-rechargement, l'éprouvette
est soumise à des sollicitations. A différents niveaux de la contrainte axiale
déviatorique (1, 2 et 3 sur la figure 3.1.1), on a la déchargée jusqu'à l'état
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T.P. Mecanique des sols .
4- But de l’essai :
La détermination de la courbe intrinsèque du sol étudie a fin de calculer la
résistance au cisaillement sous une contrainte normale et de déduire les
caractéristiques mécaniques (angle de frottement interne) et C (cohésion).
5- Principe de l’essai :
L'essai de compression triaxiale est effectué à l'aide d'une cellule triaxiale en
acier inoxydable. Le dispositif doit permettre la mesure de la quantité de fluide
drainé afin de contrôler la variation volumétrique, et peut également être équipé
d'un capteur de pression pour mesurer la pression interstitielle. L'éprouvette est
recouverte d'une membrane imperméable avant d'être montée dans la cellule
triaxiale. Une fois l'éprouvette montée, la cellule est remplie du liquide de
confinement (de l'eau ou de l'huile hydraulique). Ce dispositif est ensuite placé
entre les deux plateaux de la presse et branché à l'air afin de consolider
l'échantillon à la pression de confinement souhaitée. Lorsque la variation
volumétrique de l'échantillon est stable, l'échantillon a été consolidé et on
applique une charge déviatorique au piston de la cellule triaxiale pour cisailler
l'éprouvette jusqu'à la rupture (Figure 1b). La Figure 3 représente des courbes
d'essais de compression triaxiale d'un remblai cimenté en pâte à deux
confinements différents.
1800
3 = 800 kPa
1600
Déviateur ( - 3) (kPa)
1400
1200
1000
3 = 600 kPa
800
600
400
200
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Déformation (%)
- Exemple de courbes d'essais de compression triaxiale d'un remblai cimenté en pâte
-
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T.P. Mecanique des sols .
f c n tan
(1)
Avec c la cohésion, n la contrainte normale et l'angle de frottement interne.
Excepté le cas où l'angle de frottement est nul, le déviateur à la rupture est tel
que (1 - 3)f > 2f. le
n ta n
c+
Essai de = Droite p-q
compression uniaxiale
2
ca
3 3 1 3 1 1 1
Contrainte normal
c
f c n tan
COURBE INTRINSEQUE
- Représentation du critère de Mohr-Coulomb -
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T.P. Mecanique des sols .
q
3 3
3
on a : 1 = 3 + q
à partir la courbe intrinsèque, on peut déterminer directement les caractéristiques
mécaniques du sol ( c et ) .
piston
Cellule
membrane
échantillon
Pierre
poreuse
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T.P. Mecanique des sols .
6- Mode opératoire :
1-préparation et saturation de l’échantillon :
l’échantillon a une forme cylindrique de dimensions suivantes :
- la hauteur h = 73mm
- un diamètre D = 35mm
ce échantillon doit être saturer car c’est le cas le plus défavorable. Pour cela on
fait circuler de l’eau dans l’éprouvette en utilisant une contre pression.
la vérification de la saturation est établis par la relation ou B est le coefficient de
BISHOP .
u : pression interstitielle.
3 : Pression hydrostatique appliquée autour de l’échantillon.
On revêtis l’échantillon d’une gaine en caoutchouc et on met en place à ces
deux extrémités libres les pièces de pied et de tête prévue à cet effet.
Pour cela on va prendre le moule d’habillage, placer la gaine à l’intérieur et la
retrouver sur les extrémités du moule.
En faisant le vide entre le moule et la gaine, on plaque celle-ci contre la paroi
intérieure du moule et on peut ainsi enfiler très facilement l’échantillon à
l’intérieur. Ensuite il faut positionner les deux embasses et les assujettir sur la
gaine avec deux élastiques.
7- Résultats et commentaires :
-Voici les définitions utiles à notre calcul :
FB : force brute FA = K . LA
LA : lecture anneau.
K = 0.63
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T.P. Mecanique des sols .
1 - 3 = FN / SM 1 = 3 + FN / SM
Cu = 1,1 bars
= 18,43
8-Conclusion :
Les dispositifs du triaxial assurent une meilleure uniformité du tenseur des
contraintes dans l’échantillon.
Le matériau peut être sollicité suivant des chemins de contraintes complexes, il
est possible donc de contrôler d’une manière très précise l’évolution de la
contrainte axiale et celle de la contrainte latérale, ce qui rendent l’utilisation de
l’appareil plus facile.
Les résultats concernent le cisaillement de notre sol
Grâce à ce TP on a pu voir comment déterminer les caractéristiques intrinsèques
d’un sol (soient sa cohésion non drainé Cu {en bars} et son angle de
frottement degré d’un échantillon de sol à l’aide de l’appareil de
cisaillement(Appareille triaxial ). Ces deux paramètres (Cu, qui sont
nécessaires à connaître avant toute la réalisation d’un ouvrage. Comme, la
connaissance des caractéristiques intrinsèques d’un sol nous permettrent :
- De faire une approche sur sa nature (il est plus précis que l’essai de
casagrand)
- De déterminer sa capacité portante (stabilité des fondations)
Comme on peut dire que dans notre cas, le sol dont les caractéristiques
(C=1,1 bars et
Comme on sais que le plans de cisaillement est imposé dans l’essai
de casagrand par contre le triaxial on l’observe après le cisaillement de
l’échantillon (inconnu) . Donc il est préférable et recommandé d’utiliser le
triaxial.
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