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Résumé de l'éditeur
dack Kane vient de publier sa 1ère trilogie Partis Trop Tôt, Trop
Loin.
L'exil est une belle histoire écrite à l'heure des changements culturels et
socio-économiques que la nouvelle génération d'immigrés africains
traverse.
Le mot d'AVA
Un livre à l'humour typiquement africain et dans lequel tout immigré africain (surtout celui vivant au Canada) se
reconnaîtra dès les premières lignes.
On entame ce livre avec l'impression d'être celui qui tient la plume et qui au fil des pages, la laisse raconter notre vie
d'immigré dans les moindres détails. Intégration et identité culturelle sont les deux principaux aspects auxquels fait face
tout immigrant en pays d'accueil et dont l'auteur nous brosse un tableau impeccable.
À travers ce livre, on prend conscience des bienfaits et des inconvénients de l'immigration estudiantine. Elle nous fait
prendre conscience du fait que celle-ci requière un minimum de préparation psychologique afin de permettre une
adaptation adéquate. Par ailleurs, elle nous fait réaliser qu'en partant ''trop tôt'', on revient au pays natal avec une
pseudo-liberté d'expression et des habitudes qui ne sont pas nécessairement compatibles avec celles de nos
compatriotes restés sur place.
On referme le livre avec une satisfaction et un soulagement particuliers, ceux d'avoir enfin trouvé des réponses aux
interrogations qui nous hantaient depuis le jour on l'on a foulé le sol de cette terre inconnue...
« Ce n’est pas fini, les gars, du calme. Vendredi. Première heure de cours : « Je vais donc comme promis vous rendre
vos chefs-d’oeuvre, si on peut appeler ces preuves de la léthargie de vos esprits des chefs-d’oeuvre. Surtout ces gens
qui ont traité le sujet sur la conscience, on écrit, comme ça, sans savoir de quoi l’on parle ni si ce que l’on dit est vrai.
Toi ta copie là, elle ne va plus m’énerver, tiens... Mais vraiment ces travaux, quand je pense qu’il s’agit d’une
Terminale C, d’une série scientifique ! Mais aucune logique, aucun raisonnement cohérent de l’esprit. Les notes en
Mathématiques ne doivent pas être bonnes... Déjà quand je vois ces corps flasques, je me demande même si dans ces
têtes là dorment des consciences. Mais vous aussi, il faut que l’esprit saigne ! Regardez-moi cette copie là, aucune
profondeur, aucune référence philosophique. C’est bien écrit, le français est bon, mais vraiment sans plus... Une
parenthèse, j’ai perdu un livre. Vous ne l’auriez pas vu par hasard ?... Je ne le retrouve plus. Je ne sais si on me l’a
volé mais en tout cas, celui qui l’a pris, je vous assure qu’il en aura besoin longtemps. Il fera son Bac pendant sept ans
et à la septième année, il comprendra sa douleur. Je ne suis pas sévère pour rien. » »
Latyr qui est le moins chevronné de la bande est épaté par le langage sans ménagement du prof :
« Comment est-ce qu’il dit déjà… « Il faut que l’esprit saigne », mais d’où est-ce qu’il sort ce genre de truc ?!
– Gars, lui seul sait, attends, ce n’est toujours pas fini. Toujours vendredi. Deuxième heure de cours : « Le Discours de
la méthode est l’oeuvre que vous devez présenter à l’examen oral de philosophie. Nous allons donc l’aborder. Mais
avant cela, qui l’a lu ? Ceci n’est d’ailleurs pas une question qui attend une réponse inconnue mais une confirmation,
car je me doute bien que personne ne l’a intégralement lu. Bon qui l’a touché ? (deux doigts se lèvent); qui l’a vu ?
(trois doigts); qui l’a aperçu ? (un doigt); qui ne sait pas encore de quel livre nous parlons ? (quatorze doigts). Bon, je
vous salue. » Et il se casse comme ça, sans que l’heure soit terminé ! »
2 e extrait du roman
2e extrait du roman
« Appuyée sur le bord de la seule et large fenêtre du petit appartement, Marième observe le paysage d’une blancheur
cristalline qui s’offre à elle. Il fait beau dehors. Au milieu d’un ciel bleu sans un seul nuage, le soleil, énorme dans cette
région du monde, fait scintiller la neige et
leur mariage éblouit la vue. La première fois qu’elle vit ce soleil nordique en se levant le matin, elle crut que malgré la
neige, il devait faire bien bon à l’extérieur. Dans sa joie, elle ne s’était pas demandé pourquoi s’il faisait si bon, la neige
ne fondait pas même un tout petit peu ! En réalité, ce jour là, la température avoisinait les moins vingt-cinq degrés
Celsius. Aujourd’hui, il doit faire tout aussi froid. Mais l’appartement est bien chauffé. D’ailleurs en se mettant face aux
rayons du soleil qui traversent le double vitrage de la fenêtre, elle arrive à les sentir. Ses yeux sont fermés et elle se
remémore avec nostalgie des moments passés au bord de l’océan sur la presqu’île dakaroise. En
se concentrant fort, elle peut sentir sur son visage la tiédeur de la brise, reconnaître l’odeur du sable mouillé après la
pluie, savourer le parfum des épices pendant la cuisson des repas que recouvre ensuite le parfum de l’encens
concocté avec art par sa mère. Elle ouvre les yeux. Le paysage n’a pas changé. Les arbres n’ont toujours que leur
tronc et leurs branches. Ils sont bruns, les maisons et les immeubles autour sont bruns et la neige recouvre de blanc
tout ce qui se trouve au niveau du sol. Brun et blanc, les deux tons d’hiver du Québec, ce même Québec qui sait porter
comme aucune autre région au monde la myriade de couleurs de sa belle saison d’automne. »
Où se le procurer?
Vous pourrez l'obtenir en le commandant en ligne sur les sites suivants:
- Éditions Phoenix
- Amazon
- Au Canada (Montréal)
En vous rendant à la librairie Coop Uqam de l'université du Québec à Montréal
Local J-M205, Pavillon Judith-Jasmin
405, rue Sainte-Catherine Est
Montréal, Québec
H2L 2C4
- Au Sénégal (Dakar)
En vous rendant à la librairie Athéna
33, Rue Jules Ferry
B. P 488. Dakar
Tél : + 00 221 33 .823.89.80.
Source :
http://www.avamag.com