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1. – OBJET DE LA NOTE
– Un poteau repose sur des appuis caractérisés par leur coefficient d’encastrement
élastique K (KA, KB) et leur coefficient de retenue élastique R, et assimilés à des res-
sorts de rotation et de translation (fig. 1).
P0
δ
0R1
0 KB 1
Pi
0
i
0 KA 1
Fig. 1
STA-CAL 1-00
– Les 3 ressorts introduits pour l’étude d’un poteau isolé (coefficients KA, KB , R ) sont la
représentation des liaisons d’extrémité que possède le poteau avec le reste de la
structure dont il fait partie.
– Calculer une longueur de flambement réduite ′k par la méthode des abaques de
Sahmel [1], permettant de vérifier un poteau avec plusieurs charges axiales comme
s’il était soumis sur toute sa longueur à l’effort normal maximum de compression.
– Donner une méthode de calcul de la longueur ′k dans le cas général d’encastrements
élastiques en tête et en pied (0 K 1) et de retenue élastique en tête (0 R 1),
pour des montants de portiques à section constante et dimensionnés dans le
domaine élastique.
– La longueur de flambement réduite ′k du poteau soumis à des charges P0, P1, P2, etc.
placées en différents points de cotes 0 , 1, 2, etc. sur son axe, est donnée grâce à
ν = νi par les abaques de Sahmel tels que :
′k = k
Σ νi Pi
–––––––––––
Σ Pi
k , avec : νi = f
i
,
–––
0
i = 0, 1, 2, etc.
– Les Règles CM.66/§ 13.401 donnent 7 cas particuliers de valeurs = k pour des
poteaux à extrémités articulées ou parfaitement encastrées, qui sont repris dans les
7 abaques de Sahmel à (fig. 2).
Pi
α= ––– , 3 valeurs 0,1/1,0/ pour α
P0
– La proximité de ces 3 courbes montre que le rapport des charges appliquées n’a que
très peu d’influence sur la valeur de νi , ce qui permet de généraliser à plusieurs
charges. On obtient pour toutes les charges la courbe enveloppe α = , qui place en
sécurité.
STA-CAL 1-00
2,2. – Abaques N°
1 à
7 de Sahmel
– En traçant les 7 abaques de Sahmel sur le même graphe (fig. 2), on remarque que les
abaques , , , pour les poteaux encastrés en tête, sont pratiquement les enve-
loppes respectives des abaques , , , pour les poteaux correspondants articu-
lés en tête, dans le calcul de ν.
ν
1,0
1 2 3 Abaques de Sahmel
P0
Pi
P0
P0
0,9 Pi
pour α = ––– =
6 7 3
Pi Pi P0 5
0,8
0 0 0
i i i 3
0,7
1
P0 P0 0,6 5
4 5 2
4
Pi Pi 0,5
n° νG
0 0 0,4
i i 1 0,54
1
2 0,32
0,3
3 3 0,57
P0 P0 6
6 7 4 0,39
0,2
Pi Pi 4 5 0,68
7
2 6 0,71
0,1
0 0 7 0,53
i i
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 i
–––
0
Fig. 2 – Abaques
1 à
7
1,0
0,8
α=
0,6
α = 1,0
α = 0,1
0,4
0,2
0
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 i
–––
0
STA-CAL 1-00
– Pour un poteau de longueur 0, soumis à des charges axiales P0, P1, P2, etc. appli-
quées à des distances 0, 1, 2, etc. de l’extrémité la plus chargée, on considère que :
• Les charges de compression agissant vers l’extrémité la plus chargée sont positives
(Pi 0).
• Les charges de traction agissant dans l’autre sens sont négatives (Pi 0).
4 0
Σ νi Pi = ν0 P0 + ν1 P1 + ν2 P2 + etc. (+ νG PG éventuellement)
Σ Pi = P0 + P1 + P2 + etc. (+ PG éventuellement) = réaction d’appui 0
– On en déduit le coefficient minoratif moyen νm :
2,4. – Remarque
Pi = Ni – Ni – 1
– On attire l’attention sur le fait que les abaques de Sahmel ne s’appliquent pas aux
barres partiellement tendues (tronçons avec des efforts de traction Ni 0).
K=0 pour l’articulation en tête (rotation libre, t = ),
STA-CAL 1-00
I
• K est le rapport de la somme des rigidités des traverses fixées au nœud à la
–––
somme des rigidités de toutes les barres y compris le poteau fixées au nœud (fig. 4) :
It Im It 5
K= Σ r
t
–––
t
––––
m
+ Σ rt –––
t
,
avec :
rt = 1 si extrémité opposée de traverse partiellement encastrée,
δ
′t
I′t
H = β.δ t
B
It
m Im
Fig. 4
• R est relié à la constante élastique β du reste de la structure qui exerce une force de
retenue H = β . δ si la tête du poteau se déplace de δ par la formule :
β +
3EIm
R=β –––––––––
m
3
STA-CAL 1-00
– Au § 2.43 de l’article de Delesques [3], on définit 2 abaques (en remplaçant 1 par 0)
pour des poteaux retenus en tête, d’où on tire :
6 K
0,5
k
–––
0
1,0
P
0,55
0,60
0,65
0,9
0,7 0
δ
0,7 5
0R1
0,8 0
0,8 5
0,8
0,9 0
B
0,7
0,9
5
1,
00
0,6 1,
0 KB 1 0
5
1,
10
0,5 1,1
5
1,2
0
0,4 1,2
5
1,3
0 1,3 0
0,3 1,4 5
0
1,4
1,5 5
0,2
1,6
1,7
0,1 1,8
1,9
2
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 R
KA = 1
A
P k
K –––
δ 0
1,0
0, 7 0
0R1
0 ,7 5
0 ,80
0,9
0,8 5
0,9 0
B
0,9 5
1,0
1,1
0,8
1,2
0 KB 1
1,3
0,7
1,4
1,5
0,
0,6 0
8
1,6
1 ,7
0,5
1,8
0 0,
1,9 0
85
2,
0,4
2 ,2
0,3
2 ,4
0,9 0
2, ,8
6
2 3 ,0
0,2
3,
5 0,9 5
4
0,1 5
6
10 1,0
KA = 0 0
A 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 R
STA-CAL 1-00
– La longueur de flambement d’un poteau de portique à nœuds fixes est donnée sui-
vant les Règles CM.66/Add.80/§ 5.33.2 :
– Les formules (1) et (2) peuvent être respectivement remplacées par les formules (3) et
(4) données dans l’Eurocode 3/Partie 1.1/Annexe E [4] :
k
––– = 0,5 + 0,14 (η + η ) + 0,055 (η + η )2 (3)
0 A B A B
k
–––
0
=
1 – 0,2 (ηA + ηB) – 0,12 ηA ηB
––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
1 – 0,8 (ηA + ηB) + 0,60 ηA ηB
(4)
Im Im It
η=
––––
m
+ Σ r t′ ––– ,
––––
m t
où :
r t′ = 0,75
r t′ = n × 0,5
si extrémité opposée de traverse articulée,
It It
N.B. : Dans le cas où : Σ rt –––= Σ r t′ ––– , on a : K=1–η
t t
STA-CAL 1-00
• Les formules (1) à (4) de calcul de k prennent en compte tous les cas intermédiaires
pour le maintien en rotation (0 K 1, ou 1 η 0).
• Par contre, elles n’envisagent que 2 cas particuliers pour le maintien en translation :
celui des portiques à nœuds fixes (R = 1), et celui des portiques à nœuds librement
déplaçables (R = 0). La réalité se situe en fait entre ces 2 cas extrêmes.
3,4. – Remarque
– Pour éviter ce cas sans intérêt pratique (mécanisme de ruine), l’Additif 80/Règles
CM.66 limite la longueur de flambement à 4,02 fois la longueur d’épure pour les
poteaux biarticulés à nœuds déplaçables, en admettant des coefficients minimaux
KA = KB = 0,05 dans la formule (2). Ces valeurs 0,05 de K sont représentatives des
maintiens qui existent inévitablement, en raison des frottements, dans des articula-
tions réalisées pratiquement.
– Avec des options légèrement différentes, Delesques aboutissait à une valeur compa-
rable de k /0 = 4,10, avec KB = 0, R = 0,15 suivant l’abaque II.
– Dans le cadre de cette note, on adopte la valeur arrondie de 4, par souci de simplicité.
Cela permet de définir un 8e abaque de Sahmel appelé (1′) pour les nœuds dépla-
çables, qui est identique à l’abaque pour les nœuds fixes, mais dans lequel la lon-
gueur de flambement k = 1,0 . 0 est remplacée par : k = 4,0 . 0.
– On se base sur la formule de Sahmel (5) donnant ′k à partir de k , et dont les valeurs
νi sont lues sur ses abaques. Elle se déduit du fait qu’une barre chargée par Σ νi Pi ,
de longueur de flambement k , et de charge critique d’Euler π2 EI/k2 peut supporter avec
la même sécurité une charge Σ Pi pour une longueur de flambement réduite ′k si on a :
Σ νi Pi Σ Pi
–––––––––––– = –––––––––––––,
π2 EI /k2 π2 EI /′k2
d’où :
′k = k
Σ
Σ
νi Pi
––––––––––
Pi
= k
νm ... (5)
STA-CAL 1-00
δ=0
Abaque
14
δ0
Abaque
1′
9
P0 P0
Pi KB = 0, KA = 0 KB = 0, KA = 0
R=1 Pi R = 0,15
0 0
i
i
′k = 0
νm ′k = 4 0
νm
8 18 9
P0 Abaque 15 P0 Abaque
Pi KB = 1, KA = 0 KB = 1, KA = 0
R=1 Pi R=0
0
0
i ′k = 0,7 0 ′k = 2 0
νm i νm
12 20 13
P0 Abaque P0 Abaque
16
Pi KB = 0, KA = 1 KB = 0, KA = 1
R=1 Pi R=0
0 0
i i
′k = 0,7 0
νm ′k = 2 0
νm
10 19 11
P0 Abaque P0 Abaque
17
Pi KB = 1, KA = 1 KB = 1, KA = 1
R=1 Pi R=0
0 0
i i
′k = 0,5 0
νm ′k = 0
νm
Σ νi Pi
Fig. 7 – Tableau d’abaques de Sahmel [1] disposés pour interpolations sur le coefficient νm = ––––––
Σ Pi
STA-CAL 1-00
– On peut procéder par interpolations linéaires entre les 8 abaques de Sahmel , (1′),
, , , , , disposés à cet effet dans le tableau (fig. 7) en fonction de k /0,
pour en déduire ′k .
– Par ailleurs, on définit 7 interpolations (14) à (20) sur le coefficient νm , entre les
valeurs R = 0 et R = 1 :
Remarque
STA-CAL 1-00
– Poteau soumis à un effort variable par tronçon, à nœuds déplaçables (fig. 8).
Im t 12 863 × 15,00
–––– = –––––––––––––––––––––––– = 1,187
––––
11
m It 7,00 × 23 200
KA = 1, R=0
It /t 1
KB = = –––––––––––––– = 0,457
–––––––––––––––––––
Im /m + It /t 1,187 + 1
P0 = 12 000 daN
B
IPE 400
P1 = 5 000 daN
(It = 23 200 cm4)
0 = m = 7 m
HEA 300
(Im = 12 863 cm4)
1 = 5 m
t = 15 m
Fig. 8
k
=
––––
0
4 + 3,5 KB
–––––––––––––––
1 + 6,5 KB
= 1,188
STA-CAL 1-00
1,188 – 1,0
Interpolation → νm = 0,96 – (0,96 – 0,86) × –––––––––––––––––– = 0,94
2,0 – 1,0
′k = k
νm = 1,188 × 7 ×
0,94 = 8,06 m (au lieu de 7,95 m dans [1]).
– Remarque 1
– Remarque 2
La méthode des abaques de Sahmel n’est pas applicable car 4 tronçons de mem-
brure sont soumis à des efforts négatifs de traction – 1 000 daN et – 100 daN. En effet,
un calcul ordinateur donne dans ce cas la valeur exacte ′k = 7,30 m, au lieu de
k′ = 0 m trouvée dans [1] par les abaques.
STA-CAL 1-00
i = 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
(+ 1000) (+ 1000) (+ 1000) (+ 1000) (+ 1000) (+ 1000) (+ 1000) (+ 1000) (+ 1000) (+ 1000)
Ni = – 1000 – 100 + 600 + 1100 + 1400 + 1400 + 1100 + 600 – 100 – 1000
daN
Pi = + 300 + 500 + 700 + 900 0
i = 2m 4m 6m 8m 10 m
i
––– = 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
0
νi = 0,06 0,16 0,37 0,65 1,0
0 = 5 × 2 m = 10 m
Σ Pi = + 2 400 daN (compression maximale au centre)
Σ νi Pi = + 18 + 80 + 259 + 585 + 0 = + 942 daN Abaque de Sahmel N°
→ ′k = 2 0
942/2 400 = 20 × 0,626 = 12,53 m 0i4
– Poteaux HEA 500 encastrés en pied, et reliés en tête par des traverses sans encastre-
ment.
14 t 54 t 40 t 14 t 14 t 14 t
B
6,5 m
A
P0 = 34 t
P1 = 20 t
0 = 6,5 m
1 = 3,25 m
Fig. 10
STA-CAL 1-00
0 /0 = 1 → ν0 = 1 0 /0 = 1 → ν0 = 1
1,365 – 0,7
Interpolation → νm = 0,79 – (0,79 – 0,72) × ––––––––––––––––– = 0,76
2,0 – 0,7
′k = k
νm = 1,365 × 6,5 ×
0,76 = 7,73 m = 1,190 0
5,4. – Exemple 4.2 [3] : portique articulé au sol raidi par un cadre
– Portique avec 2 poteaux latéraux IPE 300 et 2 poteaux centraux HEA 220 articulés en
pied, et reliés en tête par 3 traverses IPE 300 encastrées et en pied par 1 traverse IPE
300 encastrée sur les poteaux centraux.
18 t 23 t 23 t 16 t
P0 = 8 t
IPE 300 IPE 300
B
B
6m
A P1 = 10 t
8m 5m 8m
1 = 3,6 m
A
Fig. 11
STA-CAL 1-00
k 3 – 1,6 KB
––––– = = 0,900
–––––––––––––––– → nœuds fixes.
0 3 – KB
k
–––––
0
=
1,6 + 2,4 KB
–––––––––––––––––– = 2,476
KB
→ nœuds librement déplaçables.
15
– Interpolation N° (8) entre abaques N° et pour charges P0 , P1 :
0,900 – 0,7
Interpolation → νm = 0,86 – (0,86 – 0,75) × ––––––––––––––––– = 0,79
1,0 – 0,7
2,476 – 2,0
Interpolation → νm = 0,95 – (0,95 – 0,75) × ––––––––––––––––– = 0,90
4,0 – 2,0
1,828 – 0,900
νm = 0,79 – (0,79 – 0,90) × = 0,85
––––––––––––––––––––––
2,476 – 0,900
′k = k
νm = 1,828 × 6,0 ×
0,85 = 10,11 m = 1,685 0
STA-CAL 1-00
16 B
P0 = 0
IPE 400
P1 = 25 000 daN
0 = m = 8,9 m
1 = 6,4 m
P2 = 45 000 daN
2 = 2,5 m
HEB 550
(Im = 13 6 690 cm4)
A
t = 10,7 m
Fig. 12
KA = 0, R = 1, rt = 1
It /t 1
KB = ––––––––––––––––––– = = 0,123
––––––––––––––––
Im /m + It /t 7,105 + 1
k 3 – 1,6 KB
= ––––––––––––––––– = 0,974
––––
0 3 – KB
Im /m 7,105
ηB = –––––––––––––––––––––––– = –––––––––––––––––––––– = 0,934
Im /m + 0,5 It /t 7,105 + 0,5
k
= 0,5 + 0,14 (ηA + ηB) + 0,055 (ηA + ηB)2 = 0,976 0,974
––––
0
STA-CAL 1-00
0,974 – 0,7
Interpolation → νm = 0,72 – (0,72 – 0,54) × = 0,56
––––––––––––––––––
1,0 – 0,7
′k = k
νm = 0,974 × 8,9 ×
0,56 = 6,46 m = 0,726 0
P0 = 60 000 daN
B
IPE 400
P1 = 25 000 daN
0 = 8,9 m
1 = 6,4 m
P2 = 45 000 daN
2 = 2,5 m
HEB 550
A
t = 10,7 m
Fig. 13
STA-CAL 1-00
Im t
–––– = 7,105
––––
m It
KA = 0, R = 0, rt = 1
It /t 1
KB = = –––––––––––––––– = 0,123
–––––––––––––––––––
Im /m + It /t 7,105 + 1
Im /m 7,105
ηB = –––––––––––––––––––––––– = –––––––––––––––––––––– = 0,826
Im /m + 1,5 It /t 7,105 + 1,5
k
0
=
––––
1 – 0,2 (ηA + ηB) – 0,12 ηA ηB
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– = 3,913 3,925
1 – 0,8 (ηA + ηB) + 0,60 ηA ηB
νm = Σ νi Pi / Σ Pi = 0,75 νm = Σ νi Pi / Σ Pi = 0,84
3,913 – 2,0
Interpolation → νm = 0,84 – (0,84 – 0,75) × ––––––––––––––––– = 0,75
4,0 – 2,0
′k = k
νm = 3,913 × 8,9 ×
0,75 = 30,24 m = 3,398 0
STA-CAL 1-00
P′0 = 0
P0 = 60 000 daN
19
B
IPE 400
′0 = k
P1 = 25 000 daN
0 = m = 8,9 m
1 = 6,4 m
P2 = 45 000 daN
2 = 2,5 m
HEB 550
A
t = 10,7 m
Fig. 14
Im t
–––– = 7,105
––––
m It
KA = 1, KB = 0,123, R=0
k 1,6 + 2,4 (KA + KB) + 1,1 KA KB
–––– = = 1,569
––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
0 KA + KB + 5,5 KA KB
ηA = 0, ηB = 0,826
k
––––
0
= 1 – 0,2 ηB
––––––––––––––––
1 – 0,8 ηB
= 1,569 → k = 1,569 × 8,9 = 13,96 m
STA-CAL 1-00
1,569 – 1,0
Interpolation → νm = 0,71 – (0,71 – 0,60) × ––––––––––––––––– = 0,65
2,0 – 1,0
′k = k
νm = 1,569 × 8,9 ×
0,65 = 11,26 m = 1,265 0
– Remarque 1
Le calcul de ′k par la méthode de Delesques [1] aurait donné, d’après l’abaque avec
k = ′0 = 13,96 m et P 0′ = 0 :
Σ νi Pi = ν0′ P0′ + 0,79 × 60 000 + 0,52 × 25 000 + 0,12 × 45 000 = 65 800 daN
– Remarque 2
Ce résultat est inexact car on devrait dans ce cas obtenir ′k = k d’après les formules (2)
et (4).
STA-CAL 1-00
P0 = 60 000 daN
IPE 400
B
(It = 23 130 cm4)
P1 = 25 000 daN
0 = m = 8,9 m
P2 = 45 000 daN
21
2 = 2,5 m
Fig. 15
It /t 1
KB = = ––––––––––––––– = 0,123
––––––––––––––––––
Im /m + It /t 7,105 +1
k
1,6 + 2,4 (KA + KB) + 1,1 KA KB
––––= = 2,937
––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
0 KA + KB + 5,5 KA KB
r t′ = 1,5 pour It en double courbure
STA-CAL 1-00
Im /m 6,617
ηA = = –––––––––––––––––––– = 0,898
––––––––––––––––––––––––––––
Im /m + 0,75 I t′ /′t 6,617 + 0,75
Im /m 7,105
ηB = = –––––––––––––––––– = 0,826
–––––––––––––––––––––––––
Im /m + 1,5 It /t 7,105 + 1,5
k
1 – 0,8 (η
1 – 0,2 (ηA + ηB) – 0,12 ηA ηB
=
–––– = 2,928 2,937
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
0 A + ηB) + 0,60 ηA ηB
22
– Interpolation N° (13) entre interpolations N° (9) et (11) pour P0 , P1, P2 :
2,928 – 1,569
νm = 0,65 – (0,65 – 0,75) × = 0,71
–––––––––––––––––––––––
3,913 – 1,569
′k = k
νm = 2,928 × 8,9 ×
0,71 = 21,96 m = 2,467 0
7. – CONCLUSION
– La méthode par interpolations linéaires décrite dans cette note propose de généra-
liser l’emploi des abaques de Sahmel [1], pour calculer la longueur de flambement
réduite ′k k d’un poteau de portique partiellement encastré en tête et en pied et
partiellement retenu en tête, soumis à une charge de compression variable sur sa
hauteur 0.
– Elle permet d’écrire ′k = k dans le cas d’un poteau uniquement chargé en tête avec P0
(k = longueur de flambement des Règles CM.66), ce qui n’est pas le cas de la
méthode de Delesques [1].
– Pour simplifier la méthode tout en plaçant en sécurité, on a montré qu’on peut sup-
primer les interpolations simples N° (8) à (11) en remplaçant les extrémités de poteau
partiellement encastrées par des extrémités parfaitement encastrées dans le calcul
du coefficient νi des abaques de Sahmel.
– On peut également prendre en compte des charges négatives Pi à condition que tous
les tronçons restent en compression avec des efforts positifs Ni .
π2 EI
Nk = ,
–––––––––
k′ 2
STA-CAL 1-00
8. – RÉFÉRENCES
[1] Delesques R. – « Flambement des barres dont l’effort normal varie sur la longueur.
Exemples d’application aux entraits comprimés », Rubrique du praticien, Revue
CTICM N° 4 (1972).
[4] Eurocode 3, Partie 1.1, Annexe E : « Longueur de flambement d’un élément com-
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primé » (Norme P 22.311.E).