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L'année sociologique
Année I u
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BIBLIOTHÈQUE
UE PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE
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L'ANNÉE [cS-
S0GIOLOGIQUE
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DIU1¡t:TION
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DURKHEIM
•EMILEl'rofessêuf'n la Faculté des Icllres de l'UniversiU1: do Paris.
AVKCU CCirXAUOHATlUN
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FÉLIX ÉDITEUK
ALCAN,
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LinRMIUKS ET(Jl'ILLALMIN
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SMïOLOGIQUE
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FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR
L'ANNÉE SOCIOLOGIQUE
PUBLIER SOU» LA DIRECTION DR
Ê. DURKHEIM
i. MÉMOIRESORIGINAUX
P. lliirelln. ilui/ie </ druit iiulwhluet.
R. llrrlK. – Contribution i'i uneHuile xur la rrprésen-
talion t-oUtcliw île la mort.
V, Bougie. – Sole sur le droit et tu natte en Inde,
Il. ANALYSE8
Des ti-uvuux du I" juillet IW05 au 30 juin 1906, Socio-
lot/ie gênémle, millième, mwah et juridique, crimi-
nelle, économique. Morphologie sociiue. – nivei-s.
PAKIS
FtfLIXALCAN,
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LIBRA1IUK8
FÉLIXALGAN
ETUUlULAliMIX
Itl'l'NIKri
SAIKT-UKRUAIN,
108,IIOULKVAHI) 108
1907
Ton»(Mu île traductionet do reproductionrfa-rv«>.
L'ANNÉESOCIOLOGIQUE
1905-1906
-1 Hp-r'1 '-
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PARTIE
λRËJÏIÈRE
MÉMOIRES
ORIGINAUX
surli;s
1. Lu présentiiii'iuoiiv«si«xlraltd'un ouvrant'rn |>ré|mrtiU<>ii
UUvjalionsduuile tivsancientirait romain.C'esldansc« livre qu'on
trouveraluniulurlcl et lesdiscussions d'ordropurementjuridiquequej'ai
cru pouvoirlaisserilu l'ôloIci.Voy.noUunmonl infru, |>.18,». l !' -f
ii. 2-3 p. 3i. n. i p.33,n. 2 l>.M. n. 1, ï ol ».
t. AnnéeSoàtiloijhtue, tu (!»0t/,f».J-MC
I- DtinKiifciM– Annéesociol., 1009-t'JOii. 1
8 L'ANKÉB l'JM-lMti
8OCIOLOUIUUK.
se posemêmepas
D'où cette antinomie commentla chosemagique,si elle
est chosesociale, peut-ellepasserpour prohibée?Cornaient
peut-elleêtre à la fois licite et illicite, religieuse et irré-
ligieuse? Noussommesamenés ainsi, soit à réviser notre
notionde ce qui est social, soit à réviser notre notion de
ce qui est magique,soit a recherchersi les faits nous four-
nissentune conciliationacceptableJs ces notions opposées.
Puisqueles deuxpremierspartis nousécliappeut,du moment
où nous teuonsles notions en cause pourscientifiquement
fixées,nous devonsnous tourner vers letroisième.
Or il me semblequ'on ne peut parvenir à une solution
plausiblequ'enexaminantavecsoinlesapplicationspratiques
de la magie. Uneactivité qui présente tous les caractères
d'une activité sociale, donc licite, ne peut devenir illicite
qu'indirectement,si elle est employéedansun intérêtanti-
social.Il faut faireintervenirici, commeen d'autresmatières
analogues1,la notiondu but poursuivi.Lamagiene se com-
prend pas pleinementsi on In sépare desréalisationsaux-
quelleselle tend. Il convient doued'analyserchacunedeces
réalisations,et de voir en quoi sa poursuiteest antisociale.
MM.Hubert et Mnussontévidemmentsongéà cette méthode;
rencontrant l'antinomiesignalée plus haut, qui gênait leur
démonstrationdu caractère social des faits magiques1,ils
ont senti qu'il fallait,pour la résoudre,tenircomptedes inté-
rêtsauxquels répondaientles rites magiques et ils ont noté3
que ces rites sont « pratiqués par des individus isolés du
groupe social, agissant dam leur intérêt propreou en celui
d'antres individus,et en leur nom ». Maisils n'ont pas déve-
loppédavantage leurs investigationsdans ce sens. Et sans
doute l'étude des systèmes magiquespris en eux-mêmesno
saurait fournir ici aucune preuve décisive,parce qu'elle no
donnepas do vuessuffisammentprécisessur leur adaptation
à desbesoinsdéfinis.Maison peut procéderautrement.
Onn'ignore pas,eneffet,que des pratiquesmagiquesontété
iisgociéesoriginairementà presquetoutesles techniques.Ger-
1.P.ex. dansla matKro«lesactesjui-Mit/ues
dontla canseestillicite
<mimmorale; dan*lamaliOrw de
<lutHtownemenlpoiiroiro; ilan»la ma-
tièredel'aùwtdudroit,otc.
2. Voy. p. et. p.88.
3.l'. ».
4 l/ANSKK SOK10I.OUiyi-B.«05-1900
élargies.Jo ne meflattepointd'improviseruneétudedétaillée
et complètede droit comparé,pour laquelle trop de maté'
riaux meinauqueut; maisj'espère dès maintenantjalonner
le terrain qui s'offre uux historiens du droit, leur proposer
certaines recherches,leur éviter certains obstacles, et los
convierà apporter aux sociologuesdes séries de résultats
vérifiéset éprouvés,tout prêts pour une synthèse.
11
III
a**£k AiltttltA 1a IIaIamm ètHAOiinA iu\ iiAiinl fi* nniiii «>> l.i.
vengeresse contre le voleur,avecune invocationpourque le
chevalrevienne1.
Lesrites magiquesdont IIvieutd'être questionn'ont qu'uu
but répressif,car ils sont purs et simples. Maison peut leur
assigner un but restitutif, en les affectantd'une modalité
dermeou condition).Lorsquele dommagepeutencorese répa-
rer, on ne lancele charmeque conditionuellement, do façon
à ce qu'il ne produiseeffetque si le voleurnerestituepas,ou
jusqu'àce qu'il restitae. Beaacaapàa defaùmesgrecquesou
lutinesue doiventatteindreque le voleurqui ne restitue pas
irto&iSi-m. i'/a:;xa iitoôtn. ti Si xa ftf|<inoôôii. nisi
(\i:>,
retttfuat*).Uuedefixioadresséeau deusNoden* pouvretrouver
un anneau volé signaleau dieu, commesuspect,un certain
Sonicianus que le dieu lui enlèvela sautéjusqu'àce qu'il
rapporte l'anneau au temple « Nollis| pdinittas militai-
tem, danecperferatusqnetemplumNoitentis»1. Dansle voisi-
nnged'Herniiiunstudt,en Transylvanie,la victimed'un vol
se procure une hostieconsacrée;elle la placesur ce qui peut
resterdel'objetvolé;puisellepique l'hostieuvecune aiguille,
eu prononçanttrois luis uneimprécationcooditionnelle contre
le voleur. Si ce dernierveut échapperau maléfice,et éviter
la mort, il faut qu'il rapporte ce qu'il a pris Chez les
Ossètes.le voléserenddans un endroitpublic,suspendà une
percheplantéeen terredeschats ou des chiens,et les perce
de bullesen prononçantles parolessuivantes:« Queces chuts
et ces chiens soientconsacrésaux défuuts de celui qui m'ii
volé, de même qu'aux défunts de celui qui, connaissantle
voleur, ue veut pas le faire connaître » Oubien encore le
volé,setenantprès d'unfumieroud'une charogne,dit à haute
voix « Que lesdéfuntsde celui qui m'a volé,ou qui cache
I. SidneyIliirlIaiKl,
11,p.87-88. Ileinitaie11,\>.7(1D'aprèsBezzenbergcr.
unLithuanien quidi'-couvn1 d'unvoleurvuaucimelK'iv,
la trace rlmisil
imotuinbo,enenlevélucroix.motla terrede l'empreinte dansIntrou,ut
ropluculitcroix.Levoleur tombamalade, et m maladie laUc'nonce.Ains.i
leritemagi(|uv serttoutu la foisà n!vi*lerle et&
coupable le punir.l,i:
moyeu d 'instruction
nose séparapas dola peine.
i. Audollunt.N>4,4, 5-7,p. 10-11 0 a, 1.S: 1.9;b. 1.3,p. l:i
I. N«
N*219.1.8-3:1.10-11. p.283;etc.
3.Cf.formules analogues damlesinscription» Murkul,
sépalcrali!» Veier
dienaaeiiannlen Sepuleralntutleu lier
{Fettg. tlettingtr Juristen-Fukullal
farJk«rin<imi),p. 103.J'ui purapprocher £i>s f unimlcs
,luluclausulu
urbitmriadel'action arbitraireronmiae. Tablettes p. 60-51.
ino.iy«e*,
4.C.l. t. VU,n*140:Audollonl. N<100,p. tfiO-160.
b.Sidncyllartland. Il,p. 101.
10 IfMIS-tBO»
I-'aSSÉKSOCIOLUUlyUK.
In
le h. Juin- mnniMml Intil
voleur,mangent tout onln
cela1I »» Caàf>nniiirnUnna
Cetconjurationsm causentau
coupableun tel effroiqu'ellesle décidentsouventà fairecon-
naîtrela vérité1.Au Congo,le rite magiqueusitéen pareil
casconsisteeuunesérie de danses,effectuée»enprésenced'un
féliche,et accompagnéesde sommationsau voleur inconnu
d'avoir à restituer eu un lieu et dans un délai fixés9.Ces
exemplespourraientd'ailleursêtre multipliés3.
L'emploide ces rites magiques,qui serventà la fois do
moyensd'iuformatiou,de répression,et de restitutionau cas
de vol,a laissédes tracesdanscertainesinstitutionsd'ordre
juridique.Onpeut citer encesensles perquisitionssolennelles
pourroi que consacrentbeaucoupde législations.Cesperqui-
sitionssur lesquellesnous possédonsd'assezabondantsren
seignements{?<Ap* grecque; (ptaestiolance licioqueromaine;
cestigiiminatioet visitedomiciliairede la loi salique pour-
suitesanaloguesdes droits slave,celtique,hébraïque,etc'.i
tiennentune place intermédiaireentre le rite magiquepro-
prementdit et le rite juridique.Elles fonctionnentcomme
une procédureprivée, et même extrajudiciaire,accomplie
par levolélui-même,avecun matérielet un costumeminu-
tieusementrégléspar la traditionCelte procédurecomprend
i. Kovalowsky,Couluniecontemporaine
el loiancimne,p. 431.
2.l'nsl,Aftikanische II,p.4t)7;voy.aussi11,p. 139(Ucl-
Juriiprudtnt,
Wiuimus'.
3. Vun (ic'nni'p, Tabou el lofémiumeù Madagascar, p. 493,3, ciU1.comme
tiynnl étudié les churtiies contre lo vol. J. l'uarsu, l.epro. and l.epers in
Ûudaaasear. Antanarivo Annual ami Madagascar Magasine. XXII (18981,
li. loti i'l s<|i| que je n'ai pu consulte»! <
t. Juim.> homoà ivnvoyor auxniféit'mte.s rilijospur(iriinm.Oeulsclir
Rechtxulleithamer', Il,|>.ll'9-20l;l'ont,Kthn.Jiirisprudrnz, II.p.418cl
.'8I-585DeolaniOil. /.«justicedansh»eoutumex primitives. Nouv.lie».
Ilixl.de Droit,Mil (1880), p. 381cl ,s,|.|. llrlssuud. Manuel,II.p.)20icl
5t|t|. (iirard,Manuel',p. 403,3;Glolz, Solidarité; p. 20t.n«2-8.Cf.lo
ril»nmfjiiiuu cmployùiluii*l'Imlepour retrouver les objetsperdus,
V.Henry, l.a magiedans l'Inde l'.IOl.
aulii/iie, p. 74et sqq.
5. Mal--rielet roslumedontla signfttcation magique pllurrait
parfois:n
Ainsipourle liciumetla lanx(Inla porquisition
iliMiionlivr. romain». Le
valufuisiiitsa porquisition nu.diwnlcertains textes,velud'un licium.
ilisentd'autres textes.Surlunuditérituelle danslesétalsreligieux excep-
tionnels, noluinment dansl'inspirulion divinatoire ou proplitHiquc,voy.
Jastrow, Journalof Ilieameriean oriental nociely,1901, 1,p.îi et si|i|.
Illuu,Dosaltjtuliiche Zaaberwese», 1898, p. 4SI p. 162; H ubert,V«M«-
r/io,p. iiilS,il.-11.Lelicium,sorlode caleçon rituelomployé par les
prcUres iScrv. sur Yerg../Un., X II,
1 20;cf. servait
Usaqbéiiraï<|uc) égale-
mentdanslescérémonies magiques (Vungerow, Defurtoconceplo extegx
XIITahularum, Heidclberg. 1815, au
p. 9). Quant platd'argile {taux
petiti*e'estl'instrument essentielde la libationon peutle comparer
Il. IIUVKMS. HAlilKKTI>HOIÏ
INDIVIMJM. 17
~.n~.lrww
deux parties. ~Iuw.
L'une, .IU l'I_I-
qui paratt fondamentale, et la plus
ancienne, est In conjurationdes traces laissées par l'objet volé
ou pur le voleur. Kilo s'opère parfois avec le concours d'un
chercheur de pistes, à la fois pAtre, chasseur, liomme-méde-
<;ini«,sorcier, la» lrnc.fi»,nous l'avons dAja remarqué, sont
syinpiithiquemeut liées àl'êtrequi les il laissées'. On envoûte
le voleur sur ses traces, comme on charme le gibier sur sa
piste*. Le caractère magique de l'inspection et lie la conjura-
tion des traces se révèle clairement dans les formes les plus
frustes do cette procédure. J'emprunte l'exemple"suivant »
l'ost rapportant,d'après Krapf et Harris, les moyens qu'on
emploie dans le Choa (Abyssinie méridionale) pour retrouver
les voleurs. Levoies'adresse au lAmulU (preneur de voleurs),
qui part en campagne, assisté d'un esclave mis en état de
fureur divinatrice par l'administration d'une drogue tippro-
priée. L'esclave, furieux, rampe sur les mains et les genoux.
comme une hâte il va flairant de-cidelà, tenu en laisse par le
Lubasrlii,et poursuit sa quête de porte en porte1. 11se décide
enfin à entrer dans une maison, dont le propriétaire cou-
pable ou non est traité comme voleur, et supporte toute
ht responsabilité du vol. De pareilles pratiques n'ont point du
tout à cette étape du développement, le caractère de moyens
d'instruction qu'elles ont pu prendre par la suite. Un certain
nombre de législations dénient même touleactiouau volé qui
a perdu la piste du voleur, quand bien môme il pourrait
prouver autrement lu culpabilité d'une pcrsonnedélerniinée5. e.
l.ii secondepartie do la perquisition comprend une titite
iliwiii'iliuirr, qui n'a pas du être admise sans résistance, à en
juger par l'accumulation des expédients mis en couvrepour la
excrciitit ses maléfices sur une chose qui est en relations avec
le voleur ou l'objet volé i traces; restes de l'objet .volé; har-
nais du cheval dérobé, etc.). A fortiori le rite s'exereerait-il
sur l'objet volé lui-même le volé attachera uu muuvais sort
a cet objet, qui désormais contagionueru quicouque y lou-
chera. Ainsi les skaldes islandais racontaient que le nain
Andvnri, spolié par le Dieu Loki, avait ensorcelé le trésor
volé le posséderait le paierait do sa vie « Cet
quiconque
nr – que posséda (instr, à deux frères – causera lu mort
– du huit princes il sera la perte; tie mes trésors– nul
n'aura prolit'! » On sait que ce motif a été repris et déve-
loppé par llichard Wagner dans l'Anneau du Kibekmg tu
malédiction lancée par Alberich sur le liheintjohl volé cons-
titue l'un des deux thèmes juridico-magiques', desquels dé-
XII Tnlift» pourrait liiuu nïliv <|u'un doublet il«-lu (lisposiliuii rapporté»
par la lui At'tntti.
i. Oeil., .Y. Alt.. XVII, 7 « Qti'id sulmiplnm eiil, lûus roi aetumu «iw-
turila* i-sto. » Ma., 11. Il, IV. 4. U .1 yu,,d mitent ilfeil lesc Atiiii», ut res
l'uiiivu non usui:a|iiiilur. niai in iiotestateui ejus, ctti subrepta t'si, reverlti-
lur. » Cf. R. WuKiivr. Hheinqut-1 iiimimmetlc Sckriflen'. t. V, p. W4-23S"
« Ki'in Prulivr ««II | si-Iiht si– It ftvu'u | kiMiumiGHivkUtlii'ii Im-lif | avin
liclttor (ilaiu: | wr ilin Ijvsilicl. | donselirc .Snrpo, | uml wvrilin nk-lil Iml.
iingi- iIit -Neiil l)luii> Wu^Ikt liût'ilm sviii lli<tr, | ilocli iIdii Wiir-
Kit «iuhVr ilmi zii | Di-'iii Tuili- vurfallvn. | frss'lu «IciiViAiihhdie Kurclil:
m hmft'vr l<)l>t.{ sIctIi' i>i-IwIi/.imiiI daliin. | .k's Hinv'- llt-rt- 1 uls îles
HingfS Knotlit | bix in meiner llantt | ilen gvvaulitcu u-inler iih Imite »
i. Sur le jet it'unu pmrro pi>ur pivvcuir kii liili'rrmnpie une iisuciipio».
i'ii droil romain i.-t en droit iuhIm!, viiy. Viol. Cliuuvin. l.e Stoptlitaur.
HmW.île t'Ar-ml. royale île IMi/ir/tie. XXIII ,\mi-, p. ï'J-i7; l.c jet des
/lierres au /tileriuiiije tir /.« Mecque. Ami. île l'.irutl. nn/ale tl'arcliêol. de
Belgique. t>- s.r.. t. IV .ia»3|, p. i7J-3u«; >r. Uiiullû. /.(•* lu* de pierre*
sacrées el quelque* pratiques annetes daim le sud du Mann; Aljji-r. 1U03.
\'oy. aussi S'uliiuy llartluml. Il, p. 203-i11. Dans rum-ii'ii droit romain,
d'après Chvnm (lie orat., III, in. IIU), du iiitorniuipnit une usuvapiou en
brisant uni' bagnelle (mtrculuiu ilefrinyemtoi. Cf. l>i<j., X LUI. Si. fr. '20
S i il'iiuk Uremitr. Jurisprudeutiae unteliaitriaiiae qiiue siiiiersiiiit, I. 18'JG,
|i. !J (i't Ici) cilulioiiAi. Onpnil eompiiri'i" colle l'urnii' iVuxiir/ialio aux rilvs
l'têcrutoirus accompli* par la rupture d'uni- liii^ut-'itu. Voy. infru. |i. 31,
11.i.
I Ut jet d'un rnUlou iurltix lupiUi) est puut-^lrc In l'nrnii' lu ]i!u.s an-
l'ivnnc tVuigt. XII Tafetii, il. p. 630) par luquullo un pnipiillairu uil pu
proloDlor l'nnlii! lVdilii-<ili«n <l'uiu- vonntrnctiun ni>nYv)li>(nyii-Wv nnri nun-
tiatiu,. Oiij., k, i\. IV. l, U. l'ciut- I» iniiynu ùgi- pjiiii:iiiii|Uc. vny. Uiiiiini.
Heiilxvlia U. A. l, pii'.i-ï:il W rf. Ir lilo «eniiatiiijtii- du ji-ldu murli'iui,
•|ui servait do siinclion nu dmil du proprii-té lOriiiiin. II. A. 1.p. 7H
«t g<|i|.i,«l 4lui se iviln'wût l»'«t-Mrp ait ji"l d'uno |iiotn>
(Ijriium l, 1, p. 9h. Adde (irimin I.p. yô-Sfi. Pour le ciirurli-ro cxtcratuiiv
ilu jfl <l«s pierres. voy. infrn, p. 33. n. 3-V
4. On pourrait im'iitiomier iri Iin iricanlulioiis diriRccs contre lus; sur.
cier.-i ruli-an «l'infauls li-s mirants |Ui lucurcnt 011 lias tige pussunl on
»'. HUVKM». – UMHH KT IHHMT IADIVIOVKL i\
IV
1. Ji' range le iiiiii|ue «U1paroli* ilu débitent- i|ui nVxwutu pus »nii
«ljli(-aliuii parmi li-s ili-IU.-».car on sait •|ut.' 1» cuiivvnllon primitive n'u
pa», tiuiunii.- lelli-, du «.iiii'tidii ivslilutirc ellu n'eulraliii'iiue îles réactions
liûnalud. >'ou« uvuns liéjà pu assimiler ù un vol le refus <le n^IHuer tm
dêprtt ou tliieoimiHxl.it Isupi-a, p. ii, n. li. Mde lMivslc. KtiulniVhislwre
ilu ilnil, 1H8V,|i. 79: Si.
2. Fontritir, Tô 'Yp.vi:i irsîtov, p. 85: Purilri/et, Mtn., ji. M).
3. The Imrnsof Manu, tr. Bftlitor. 1886, VIII, «9.
4. Voy. surtout |'o*t, Ethnol. luvispniilenz. Il. p. 581-iUi: Ualtloi. /.m
h-oh clerc* el le chat. Mt'twtine, IV 1888).p. 5-11 Nlno Taniassla, Olmmu
in Cti-maniaein lii-ecia. Hiv. xcienlif. rlel ilirilto, frivr. 1SW7. "U: 8ti>in<
p.
mulz, (Ui anlichi scoiifiiuri giuriilici coiilro i tlebilovi. Hic. ilal. ili soeioln-
»«'«, U (189»!, fuse. 1 (ilol/, Solidarité, p IX: p. OUet si|<j.
0. I/iiileriirùtaUiin .|ua HlciiimcU tUnme du ttlitlrim {op. cit., p. 14 i-l
^I'l ne iliirùiv pas C'iiii|iI.-(i;iii(Mil,et i|tiol qu'il ilisv \>. Ï6;. de o'Ilc i|ui-
j uduplu ici. Mi-iiimuU voit dans te clhtlnm unu fimiii: du mkitte /xir /<•«-
ijeunce le r rvanoivr*l>lac pour devenir funtomo. lurv«, spuclru, et t<mr
monter plus «Ilicacument son dûbiluur. – Mais il «si bien ût-idunt <|iie
retlc yi-n»!eaiu:i;(luutrc-loiiil.e, ijui ne se Irailuit pas par des
re|>ivsailli'S
inatûrii'lk'j, ne pvul s'assiniili-r la vmiluble vcn^cani'u du sung; clli-
n'agit (juc CKiuine un rite tna^i<|uc. sur l'esprit rie celui qu'elle viso et
de i-euï 'lui l'en Ionien! Suscilur les nmliros des iiwils cuittn- le» vivants
Ml rlinso csscnlicllfinviil utaftiqw Olulinrl. V« Mania, p. 151! Hubert at
l>. 11UVKI.IS.
– MAOIK
KTUH0IT
INDIVIDU
Kl. ail
– souvent
suicide, précédé d'imprécations et de malédic-
tions', –apparaît comme un des moyeu* les plu» forts donl
l'un dispose pour déchaîner le malheur coulre un adversaire
impuni1. 1.
Ainsi le rite niiigi(|iie remplace une vengeance, qui ne pou-
Viiit «Vxercer. On n'arrive pas toujours d'ailleurs il séparer,
dans lit vengeance, l'intervention inagiijue de l'intervention
matérielle, tant «Iles sont intimement unies. Tel est le cas
pour la curieuse coutume de Yilltipitrinja, observée par
MM. Spencer et Gllleu dans te centre de l'Australie. Lu femme
qui, pour venger son mari, part en campagne, la nuit, tenaut
dans la main droite un bulou magique (Chuvinijti), dans lu
gauche uue massue ornementée, parvient-elle ii tuer son
t'iiuemi par le choc matériel de l'arme, ou par Telle t magique
>tnt*W*ÀA a% in\â\HÊitn
transformée et adoucie t qui ue Imid
tend i.l.tn .A .I1»1.A.U._ l_
plusqu'il déshonorer lo
débiteur insolvable. (1fallait mentionner en premier lieucox
clauses imprécatoires explicites, et les clauses dérivées, parce
(lue ce sont celles qui nous frappent le plus, et que nous con-
naissons le mieux. Elles s'imposent,d'abord û notre attention.
Mais il n'y a pas lieu d'y insister davantage, car elles ne sout
ni les plus importantes, ni probablement les plus anciennes.
VIt
nuliim de tiuittriit duim le très ancien tirait romain iKxtr. dos Mélanges
.t/i/ili-loii', l'J03, /Mixiiii. iintiiiniiH'iil ]i. 80-M SI-Sj, >)t>iin'-ini.'lu poésie
siiliri<|uc lin* hi's nriKincs île ci'rluini's fonni'S d'incantations miJKiqiirs
D'Arlmi» île Jubaiuvilli', Kludessur le Senekia Moi: Sont: Itn. Ilisl. (If
lirait. V(IKtCI).|>. îii, i).:t-j Couru de littérature cetlit/ ne.I, |>.ti.Wot m\i\
VII, ji. 3Ï!>. Lf faiJHMivt/iicl au cluinl ili's ICskimos cl des Tasmaiiii-iis.
i|iii sert A Imurlit'r i'i'rt;iiiii)< conlcstaliuiis (Slftiiiiielz. Sliiila'n sur ersltit
Kalu-iiMitiig der Strafe, 11, |>. 6!t-i) i'.st-il, i-iiiiiiih> on !<• dit parfois, un
illiul il iiijutvs, ou bien fst-ci' un ilutrl ilviuuli'dicliiuis; Cf. lu Mufileliiiru
les anciens Ambos (.Sli;innii'l/. Il, |>. ï(><el li.'s iloiis insultants ijut*s'ailws-
si-nl, avant île coiulitittro. les (,'iiurriitis primitils.
1 Do uii'ine lu rluuso |ii:rniL-((aut au civanciur rl'hisuller sun ili'-liilvur
|iar di'it di'ssins cl pointures \iim pielume cniitumetiume) s'«\|)li(|uc miiiiim1
la suiviMiiici.1d'une pral!<|uc mngh|in'. On sait ipiels liiuis ci« .synifiaMiii-
innitiiiue unissi'iil lui Iiuiiiiik' il »i>itinmgi'. cr. Siilnor llaitlanil, II, |i. ï<,
lluhvrl, V' Maijiu, p. t.IS.
2. S,-i«|l. l'/nmhfcxet,uml SchnUlmft iu logo, liluhus, LXXIX. p. :iO»<-l
*<\< Korali.'Wiky, Cmiluiiie ouii/pnyiomiiic et lui ancienne. \t. III «t s.|.|
3. Tliéviiiii, Conlrïl'itliowi à l't'lutlt du il roi I germanique. Soin-. /((!.
Ilixl. le Droit. IV (I8OT),p. li; Sclirû<li-r, l.ehrlwch*, p. m, ». Vil:
liritinn. IteuMie H. A' 1. p. SOU-SIU;840; elr.
30 I.'a.NNKK tDCIOLOlilgl'K. l'JOù-IW
réel dégi'nm1; ou Lien que les arrhes jouent lerrtle d'un paye (Brissaud,
Manuel, p. i.')98,n. 5-8);.ou mémo qu'elles n'ont aucune fonctionobliga-
toiro (Ik'nsli'r, fiittlitationen,I, p. 80-83!.Je un pub qu'imli(|ucr ici
l'Iiv-
pothi>Mqui im>puralt la plus vraisemblable.Il fiiudruitmontrer comment
le denier IiDieu(Hottespfeniwjdu droit gerniltniqiii-,mcrmnrnlumet slips
du droit rumuih.Cf. Franken,DaxfraiisOsisclie l'fandrecht hn MitMatler,
I, 18iU, p. 01. n. i; Ituvelin. Stipulation.ati/iaet sacramentum,p. Sî cl
sqq.). qui n'est ori(<inain'iiK'nlquo la pK-cede tuoiinaiosacriiiôi-Alu divi-
nlliSconuiie «uniulio d'un sfi-nu'nl,u pu se traiislorincr en une avance
faite par l'une des parties a l'autre, pourfournirun moyen A» preuveou
un moyen de d>sdit comment la remisedo celle prestation, qui avait un
caractère religieux dans le sermentafilrinatolrc, a servi, dans le serment
promiasoiro,ù symboliserla malédiction&laquelle se soumettait la partie
quil'elTectuait commentenfin tes arrhesse sont plus ou moins complète-
ment Départesdu serment pour prendrela valeur d'un mode indépendant
de contracter, d'une sortede contrat réel ou formel.
1. Esmein, p. OSet sqq.; Brissaud.il/anuc/,p. )400-U0i.
2. Souffert,Zur llcscliiettte(1erahligatorisdun VeHrûye,1881 Pollocket
Muitland. The histunj of theenglixlilaw btfoee tlte limeof Edward 1 II
4898. p. 190et si|i|.
3. Micbcliit.Orii/iim du droit français, p. KO,»S. Grimm. Deutschefi.
A • Il, p. 540 V. Ilenry, Mugit,p. 227. 4 Kohlor, Reclitsvergleichemle
Studien, p. Î37 (Candiotes) SéWllot,Le folklore de France, 1, 1:104,
p. 315et si|i|. Chauvin,l.e jet des pierres au pèlerinage de la Mecque,
p. SÏO(Jet du pierres accompagnantuneexécration} p. ÏT8 (Serment« par
lu pierru de telle tribu ») p. 281(J«l do pierres marquant lu réprobation
qu'on «prouvepour un criminel), etc. CL supra, p. 20, n. 3-3.
4. V" LapidentSilicem (VA. Jlûller, p. Ht; éd. Thewrewk de l'onor
p. 82). l'olyu., Ut, Si. Danx,Sair. Schuh, p. 13et sqq.
6. Michelsuii.Veberdie festuea notala und die germanischeTi-aililiont-
symbolitt, I8&8 Ileuslor, Instittttionen,I, p. 78et sqq. Contra Ilomeyer
//<!«*und Uofmarken,«870,p. 833 et sq«|. Cf. l'incau. les vieux chant*
Scandinaves,J, 1898,p. $2ut »qq.
E. Dk-RKinsni.Année soclol., itlOô-1906. 3
34 i.'anski; hk:ioi.oi)1i)ui;. llJuô-l9OlJ
VU
VIII
J
Je viens de constater que l'intervention magique la plus
nettement se rencontre dans la matière des délit»
prirvx et dans celle des roHreniions. Puisque je ne m'occu-
pais, jusqu'ici, que de collectionner et de classer des faits, je
pouvais considérer les deux notions du Mil faire et de lu
coHrriitioH'" connue sulHsammcnlclaires. 11 convient main-
tenant, pour parvenir à une formule explicative, de définir
ces deux catégories de faits générateurs de droits, el, sur
tout, d'examiner la nature des rapports juridiques qui eu
naissent.
Le délit priré peut se définir, semble-til, par cette idée qu'il
procède essentiellement d'une réaction de fimlicidu contre un
fait d'autrui qui l'atteint1. Parlà il s'oppose au délit publie.
J. V.suni'r.litiligctieVitlIttjtistte.lifiein.Mu.seiiiii,
LVl(1301), p. |.»8;lluvv.
lin,la notion<leïiiiiuriadansle 1resancientlroil raimiiii,)>.;syet sijq.
2. lluvrlin.Inittria,p. 81.
3. Je |iui'k>ici iiili'iilionnollomonl
de couvent ion,et nondt<contrat,pour
no pas enierlier-onl'usion «p i.-iTot.
dan»li-silroilsforiuulisti;.<,
U-molcon-
trai il>;»!gne |i-rili' riiilif,Mtuirf,
»tnonl'arcunllie vciluiUvs.
4. Ji- nv puis utiliserici les diiliiiilions
courantesdu dûlilpi-ivû, qui ne
relOvuntpas euflUaininunl lu caraclùvindividuel<lnlu réactiondont il
procède.Cf.pourtantSaleilles, Étudeiturla théorieijàiérulede l'obligation
d'aprèsh premierprojettleCodecivilpourl'empireallemand. £' éd.,1901,
p. 358 «Ledûliti>ûniilt5tanl caraclûrisuparuneviolaliun liel'ordropublic.
l'autreîle délitcivil)aucontrairesupposantviolationd'unintétrl «rivû. à
C. III.-VKf.IN.JUAlilK tT UllOlïISUIVIlilKl. 39
On sait 1. 1-
qu'on nommedélit publie, – M. Durklielm Ta forte-
ment démontra' •-• tout aelo qui froisse des états forts et
définis de la conscience collective ». Tel est, par exemple, do
nos jours et daus nus sociétés, le meurtre; il constitue tiu
délit public parce que tau» les individus
itornumxl»réproi».
vent. Le caractère social de la réaction coutre le. délit public
enlnitiie certaines conséquencesearnlérisliqucs In société
poursuit elleniénie lo cottjMiljlehi stuci^t<>uppliquc elle même
le cliiithnciit, et, s'il y a lieu, en profite. – Le
délit privé, au
contraire, dérive d'une réaction imtiritluclh'. J'entends d'ail-
leurs pur là, fuute d'un mot plusclnir, la réaction d'un
groupe
différencié une famille par exemple) aussi bien que la réac-
tion d'un homme isolé. Lo délit privé est l'acte qui froisse un
étal fort et défini de la conscience individuelle, et contre
lequel, par suite, l'individu seul réagit. J'emprunte un
exemple à l'ancien droit romain, l'n homnio coupe un mem-
bre ù un autre homme. Dans la civilisation romaine
primitive,
on regarde ce fuit comme une nflnire privée. La conscience
collective ne réagit pas, ou léiigit très faiblement; la justice
sociale, s'il en est une, n'intervient pas. Maisla conscience do
la victime (et peut être dugroupe différencié auquel
elleappar
tieul, clan ou famille) réagit, et lu victime se venge, aidée de
ses proches. Cette vengeance privée, ces représailles, sans
règles et sans limites, n'ont aucun caractère juridiques. Mais
un jour vient où, dans l'intérèl de la paix publique, la cons-
cience sociale réagit plus fortement contre les faits
suscep-
tibles de la troubler; une contrainte sociale, d'abord
diffuse,
puis organisée, s'exerce pour modérer les recours à la violence,
e mpécherla vengeancede dépasser l'offense, assurer des satis-
factions à lu victime même si elle est physiquement la
plus
faible1,puis pour interdire la vengeance, et imposer des tran-
IX
A UNEÉTUDE
CONTRIBUTION
sur u
LAPÉHIODK
IXllSKMBMAIltK
1.CI',t'ii |>arlii;ulk'r
.Nicuwi'iiliuis,
o;j.cit.. p.|G2.
2.ATimor-Uut,Ricilvl.Ilestuiktn kroesharige nitseittuwcltenSelebes
m l'apiut. ji. M5-Bù Timor, Fortes,.1 nitlurali.fi s nanileriii'js in llie
HantentArchipclago, p. 434 surles Toumbululi du la Miimhassa, cf. Rio-
ciel.Aile tlelii-auclie.bel ttem Toumbnlultutamm, in liilern. An-h.
Bllt>to;V\U,p. )i«.S.
:i. CIh-zlesOloNgailju.il n'y a enterrement«jucsi l'on prévoitqu'un
lormili'liiis'Ocuulora avantlus socomlus ubsi'queii:lo cercueil,s'il éluil
vK'i>au-dessusdu sol.ris^uoraitdotomber,ce nul est cunsidi-rù cunimo
un <-v.;ii.'ij«ciit
funestepour lufuuiillo.Au-dessus deta tombe-on construit
uni!|)«til«liultu lïrabowiiky,Tiu-ah,p. IHÎ.– CIiimIci OloMaitnjan,
ni la règlelorsqu'unne fçardupasle cadavredansla mal-
lV'iitoriviiH'nt
sun Trump, Siliuiii/ p. 46.
4. llalewijn.in Grabowsky, Tiwah.p. 182.
!i. U'ûrterbtnh,au motTivah.
0. S;il. Mullar,
op.cil., p. 4tt2.
T.llurdeland,ibid.
8.ATimor,d'aprù*Forbes(op.cit.,p.434),ledélaiest parfoisd'un siècle
entier(pourdoschefsimportants);l'obligation de célébrerlos funérailles
« transmetalorsdupèreen Dis,avecl'Iiârilag».
II. IIKIITZ. I.A t)KI'HliSBNTATIllN
CDIJ.KCïIVK
UKl.\ MUHT53
1. Riltcr.In Votli, op. cit.. Il, p. 270. – Pour qu« la comparaison entra
cm Diiydksdo l'Ouest et les OloMawijiinsoit plus complote, nous devons
ajouter que clio*cm derniers, pi-ii'Ianlles quarante-neuf jours qui pr<5c*-
dent I 'étrangecén-mnniequ'on a vue, les plu* proches paronU du mort
doivent nitngor, au lioude riz, du « djeliit » les grains on sont petits, do
couleur brune, ont une odeur utsez (lêiaijréabh, et fort mauvais goût
(Truinp,ih'ul., p. 47 et p, 44i.Ladotait que nous soulignons,rapprocha du
rito du 49»jour. autorise-t-il4 ponser que le « djelaTu d.'Srivoraios du
Silning «si l« substitut (U|)n>.s la clluto de l'usag s unciaii)du ri/, intpcôgnu
tl» suljstanei!cadavérique.Imposéaux Dayaksoedduntaut? – Cette hvpo-
tlii'tsun'est d'ailleurs pas indispensablea noire intcrpnitalion le « devoir a
dont il oit question dans le passage citù ci-dessus et au.|uol les paronU
nu doivent pas manquer, c'était do no pas laisser s'accumuler les inaliores
dans le pot, et d'on prendre leur part. Le rite est devenu ulti'rleuremoiU
unll formalitéarbitraire. – Dans certainesIles de l'archipel de Timor-laut,
les indigènessu fruttenl lucorps avec les liquides provenant du cadavre
du leurs prochesparents ou des chefe; Riedol,Sluiktn kntshariue rassen,
p. a«8.
S. Par exemplele corps de l'enfant pendant un certain temps après lu
naissance,ou de la femmependant la menstruation.
3, CL Nlouwonhnis,op. cil., p. 89 il donne comme motif le désir
d' « apaiserlos mauvaisesprits qui pourraient s'emparerdu codavro» dans
le cas des chefs, il mentionneen outre diverges amulettes protectrices.
(De même lors do certaines cérémomosrelatives a la grossessa ou & la
II. IIKIITK. – LA HKPnKSRNTATION OK LA MOUT 57
COI.LKCT1VB
HB^«*«ri d^Ab
*_>
4A.A.&
^B^tf«UL
Hi._>_h litL^>^fcA>1^_>h. *>.».aJmd.aBLj.1^1
I nII
compagnie au mort pendant cette phase redoutable, do « voil-
ier » à ses côtés en faisant fréquemment retentir les gongs
pour tenir à distance les esprits malius1. Ainsi le cadavre,
frappé d'une infirmité spéciale»,est uu objet do sollicitude, en
mémo temps que de crainte, pour les survivants.
li) l.'âme son séjour temporaire sur la terre. – De môme
que le corps n'est pas conduit de suite il sa « dernière
demeure », démente l'âme n'arrive pas aussitôt après la mortt
ù su destination délinitivo. Il faut d'abord qu'elle accomplisse
une sorte de stage, pendant lequel elle reste sur terre, dans
le voisinage du cadavre, errant dans la forât ou fréquentantt
lus lieux qu'elle a habités do son vivant c'est seulement au
terme do cette période, lors des secondes obsèques, qu'elle
pourra, grâce à une cérémonie spéciale, pénétrer daus le pays
des morts. Telle est du moins la forme la plus simple que
présente cette croyance
Mlis les représentations qui ont trait au sort do l'ùrne
sont par nature vagues et flottantes il ne faut pas chercher
à leur imposer des contours trop définis. En fait, l'opinion la
plus répandue chez les Olo Ngadju'est plus complexe au
ux. pour tes Duyaksdu l'intérieur, Low, in Rutli. t. 1, p. 817 puur l'Ilo
de Ituti, Giuiflaml,Die Intel Unie,in ililltil. il. geogr. (lesethih. tu leiui,
Vlll, p. lU8et lluijiiitirinK.Xetlenen gewoonlen. in Tijihekr. v. Seileri.
Imlië, VI. p. 363 *<(.; la période il'atlentu est seulement plus courte
dou/oot neufjours dans les deux cas cités.
1. Tromp, Silion; p. 47 il s'a «il des nwrtsdont lu cailuvn; esl gardé
dans la maison; pour les autres. l'obligationest moins stricto. Cf. il
Kooinbn Buss, Bijdr. lot de kennh van tant. en voilevan Soemba, in
Vtrhandl. v. h. Baluv.Uen.v. Kunslen Welemcli.,XXXVI,p. M.
S. tV-rliam.op. cil., p. 209-11)lo malin un trouve parfoisdes traces du
son passageaupivs dos provisions do riz.
3. PorlHis,op. cil., p. 43$et 447 cet interrègne penl durer fort long-
temps(trente ans ou plus»a cause des grands frais impliquéspar la fête.
4. Aussi le Oayak. avant do mourir, supplie-til ses parents de ne pas
trop tarder a célébrerleTiwah Grabowsky,Tiw/i, p. 188.
6. Gmbowsky.iiiU., p. 18*; cf. pour les Tagalcs des Philippines, Blu-
mentritt, Dtr AlmeniuUwt. in MiUeit.il. k. k. Geogr.Gesclhclt. Wien,
XXV,p. 168-8.
Il. IIBinZ. LA RKPRlSsBNTATION
COUKCTIVKDR LA MOUT 61
t. l'erliam,loe.eil..
ï. llar.l«land,Wôrlerb.,p. 308.
3.Itludulmusujet des Toumlmluh), AlléGeknluche, p. 107 cf. sur les
– icides
Kayans,Kulli,t. H.p. »«. Hn'esl pus'incslion ûmo»t|«ii. pour
ne
uni-raisonou pour une autru, parviendront jamais à la paixet u la
sécuritédel'au-delà.
4. 11nou»paraitvain devouloiriltScider lequeldecesdeuxmobilesest
«primitifd c'cstullequestionmalposéoqui no peut «Irenisolunqu'ar-
bitrairement.
5. Cf.Kiedel,op. cil., p. 100-7 lospnilrestoumlmluli ont lecaraetèr»
à lu foisde psychopoinpes cliussoui*
et d'exorcistes d'usurils pendantles
neufjoursqui suiventla cuniwonlc duconvoide lime dansle paysdes
morts,ilsoxiîcuUînt uiiodansede guerrepour lui faire pour lau cas où
ellene se «croitpas encore«SloignM, afinijuVIlone iwiennopas tour-
mentersesparents.
«2 l'aNNÉK
sociot,O0Kfi'K.
JUOS-IWOO
toutes sortes do soins envers lui, non seulement ils sont en
butte Ii In malveillance et parfois aux attaques de l'lime
tourmentée; mais ils sout en outre assujettis A tout un
ensemble de proliibitiousqui constituent lodeuil'. Lu mort en
effet eu {nippant l'individu lui a imprime un caractère nou-
veau sou corps, qui auparavant (sauf en certains cas anor-
maux; était dans le domaine commun, eu sort tout d'un
coup on ne peut plus le toucher sans danger, il est fin objet
d'horreur et d 'effroi. Or, on sait à quel point les propriétés
religieuses ou magiques des choses présentent pour les « pri-
mitifs»uncuraelere contagieux: le «nuageimpur»*, qui selon
les Olo Ngitdju environne le mort, souille tout ce qtt'il vient a
atteindre, c'est-à-dire non seulement les gens et les choses
qui out subi le couUict matériel du cadavre, mais aussi tout
ce qui, dans la conscieuce des survivants, est intimement uni
à l'image du défunt Ses meubles ue pourront plus servir Il
des usages prolunes; il faut les détruire ou les consacrer au
mort, ou du moins leur faire perdre par des rites appropriés
la vertu nocive qu'ils ont contractée. De même les arbres
fruitiers du mort, les cours d'eau où il péchait sont l'objet
d'un tabou rigoureux les fruits et les poissous, si on les
recueille, servirait exclusivement de provisions pour la
grande fête funéraire3. Pendant un temps plus ou moins long
la maison mortuaire est impure; et la rivière au bord de
laquelle elle se trouve frappée d'interdit1.
1. Cf. Swan, The X.-H". t.'vatt, p. 70-1 Yattuw. op. cil., p. l«0; Preuss,
op. cit., p. ISO. Cliut les Kgyptwns, lu niumilitution ti'iiilih* avuir élii
d'abord s|i<ii)li(iit-«* lus promit' arlilicivls ont été introduits ulliirieuro-
ment: Musimro, Histoire (incirime des peuples de l'Orient ctami/ue, t. 1,
p. 112. p. lHi.
2. De même i|ii'u Timor lu mùrc pen<laut lis i|uutre mois qui suivent
t'ttci'uueliemenl doit rosier imm<il>il<'auprès d'un feu continu; la chaleur
et lu fumée «uni censées remettre son cor|i* en Otat cf. Sal..Millier, up,
cit., p. 27j.
3. Lm Kurimi exlraicnt i|tiohiuvfois les intestins du i:oi|).s afin quu la
«iiissiocation su fusse plus vile lluwitt. Salive Ifiies o/ S. K. Austral., p.iij!>
c'est lit un» (les i>|>ératiouj |iréliiiilnuireb du rcuiliauniuineiit. Dans e«r-
liiiii'is Iles iiiOluiiésieniios, ou iiccélèie la dissipation des chairs vu répan-
dant il prul'usiun de l'euu sur \c l'iidurrc cf. ))ank>, in Journ. Aiitltr.
Inst,, XXI. p. 3Si: Codrin|toii, oji. cit., p. m.
i. (X Jlowilt (sur le» L'n^lii du Qut'uii.sluml), up. cil., p. 1(17; sur les
l'ajunis, îiiil. Mulli'f, oj>. vil., i>. ï" tiuud.s\vaanl. l>e l'apwira'x caixl. Hee.t-
uinhhai, p. 71 s< l'insi'h, Se-u-tiuiiiea, p. HO,vie. sur l'-s Nifiritieiis,
Bosinall. Voijage de Uniiiée, p. îî'J b>| Koth, lieniit, le. 42: sur les Fjurt,
Dennett, Suies on the Folk-lure uf the t'joct. \t. ïî si[.: sur les Malgaches,
liuiliain, Itocumentssur l'histoire. tfc Madagascar, \>. ISti Uranclidier, in
liecue d'Elhnoyraphie, Y, p. ili, îîî pouf les faits uinérieains, cf. l'rouss,
op. cil., p. 1S7 si|
ii. Coin mit relui (|u'un prati(|u:iil à Tahiti; cf. lluwkeswoudi, op. cit.,
p. S3u, Kllis, ibiil.. p. SOU,401; Cuisent, lov. cil.; Tu ruer. Samoa, p. 145,
ïtS; – cf. sur les Wuxiimlu, Uvetë. Three t/eam In tarage Africu,\>. IIB: sur
les Aiitiinkitrana, (ir»ndidier, ibiil., p. âti sur les Ainos île Sukhalin.
l'reuss, op. cil., p. 19U la veuve d'un chof devait pendant un an, ju*|u'<i
l'enterrement, protéger suit cadavre de la putréluction, cela sous pciuo
d'être misc û mort.
II. MEUT*. – U Wîl>Bl!SKNTATH)<(
criURCTIVg I)K LA MORT 09
rçues, li"t ossements étaient enfermés dans une sorte du statue portant 1»
musqué du mui't <vl!i--eiétait gardée et honorée, pendant unit période, do
quatre ans; pais avait lieu une seconde crémation ù lit suite de laquelle les
restes étaient enterras ce rite ilmil était censé coïncider avec l'accès de
l'Ami! il sa «k'iiK'uivdélinilivi; cl. Sutiaxun, Histoire générale des choses de
la Souvelle-Ksfiaijue, li: /!• p. 221sq., Kd. Scier. (JesammleAblmiullunijen,
II, p. 678 su-, |i. 7*0 Z.Nuttull, Coite* Sutlnlt \feabodij Muséum, )8l)2), p. 85
stj., p. 81 si| Clit'z loi TolkntiiH de l'Or^uon, les ossemenlj cnli.'inés sont
remis à la veuve <|ui dult les purlur avec elle pendant toute la durée de
son duuil («nviron trois unsj la délivrance de la veuve a lieu en même
temps une l'on dépose les os dans un monument funéraire. Ross Cox, in
Yuitow, oji. cit., p. 1U n\. do ineine chez les Takliull liale, (.' N.K.rplo>:
Exjieit. (UiOi, Il. '203; vS, sur les Huucouyennes, Crevuux, Voyages dans
l' Amériquedu Sud, p. 120-1.
t. Celte homologie al plus manifeste encore die* les Tuilus: car ceux-
ci désignent expressément sous le nom de « premières obsèques » la crû-
million du cailuvre pour lu distinguer dus « secondes ol;sèi|uei », célébrées
au bout d'un délai plu* ou moins long, i{Uiconsistent dans une nouvelle
crémation des reliques i.-tdans l'enterrement linal des cendres. Murant l'in-
tervalle qui sépare les doit* cérémonies, les reliques cnveloppéos d'un man-
(eau sont traitées cotnin.' le serait le cadavre lui-même |ull»s portent lo
rafaie nomj, l'Ain» ne peut encure se rendre au pays des morts et est
tenue pour malveillante, les proches parents sont iinpuri et tahoués. La
période intermédiaire dure au moins un mois. i|ueli|uefuis plus d'un an.
Comme on le voit, ces croyances et cei pratiques concordent rigoureuse-
ment avoc le type normal.' Cf. Hivers, The Tudas, p. 337, p. 301 s<ji|
p. 378 s.| p. 403, p. 0)1, p. 701.
2. Comme c'est le cas par exemple chez les Tlinkil, cf. Krause, Tlinkit
liu/ianer, p. îîî sq., îi".
3. Dans les tribus australiennes de la région de Marlborough nou»
voyons la crémation pratiquée à coté do t'enterrement provisoire ot do
l'exposition sur une estrade cite est mise sur le inèiiiu plan que ces autres
modes cf. Hovvilt, dji. cit., |>. 470.
fl. HBB17. LA HKPUKSUNTATION
OOI.I.ECT1VK
PB I.A MORT 7J
iiu'iih1 phénomène si> présente sous uni1 autre forme elle/ des tribus uigri-
tiennes il-1 Libéria le cadaviv d'un rui n'esl enterrû délinitivi'im>iit <]u«
lors ilo la imirl île su» sum'ssour pendant luut W ivyn<>de celui-ci, t|Ui
colnnili> avifir la duriSe de la sépulture provlsulre, lex-i'ui « n'uni |»as con-
sidéré «uni nu- réill«tnent mort >. Il surveille su» successeur cl 1 assiste dans
ses lonclloiis. Ainsi un roi iiVst véiituulcmeul tituluin- de sa diarjte que
pendant la période comprise entre sa mort et cvlle. de son successeur de
son vivant il n'eveiralt qu'une sorte du régence de fait; cf. lliillikofor,
in lut- Areli. Hlhn.. I, |>. 31, K3-I. Mes traot'sdu iiu'nio
usage subsistent au
Bénin l'uvî'iit'iiient du nouveau roi ne iieut avoir lieu ijue
>|uuml lu ninrt
de i'aui-ii'ii i'sl uiiiisoiniutV1: nour «Vu us<urer on vit inttMTuKt'r les servi.
teursiiuiuiit été enseveli* vivants aveu lui tant qu'ils pcuvi-nt rêpomlre
que n le roi (!*l très iimttiili! », un Apporte île la nourriture, lu ville est en
ili'Uil; ijuand le silem-e s'est fait, wrs le i* ou 5* jour, on pro«>di>&l'intro-
nisationilu successeur; llulli, flfm,i, p. 43; cf. Na&au, i'elkliism, p. J20-I.
1. I/i'Xiiteni-i- d'une période il'unarrliie i-l d'une turle du sntunmle,
apivs
la mort des cln.-fs ou île leurs parents, «si un iiliénoitiènc régulier dans
eerininei sociétés. A Fiji, les tribus l'uj.-ttes font
irruption .lu mslacapitule
et s'y livrant ïi tous Wn'xebs sans nincuutrur du n'^btaïK-i': Yisuii.in Jour».
Authf.lnU.. X. p. liv:ileiiieiiii!ilu»ii l'urdiipel des
Ciiroliniw, cf. Kulmrv,
in Urvj. Mit. U. Etkuol. Ableil. d. Koni'jl. Mus. Berlin, l,
p. 7 et Ktlmogr.
tteitnUje, p. 7u, n. 1, Mt citez les Maoris. Uolensu, On l/ie JUatri race»
p. m, mi.l Dumunt dUrville, Uitl. u*it. d. Voyage». Il, p. US lu famille
du clu.-l mort .-st il<<|muiltûvdu sei victuailles et liions mobiliers; notons
que h mt'iiii- r,n-tion so produit i:liai|UC fois qu'un tabou a été violé la
mort tlnehef ust uji vi-rilalilH sacril^gu dont son
enluuragi! doit porter la
peiiii-: 1rs |jriKiiudaKi-.s••uujiih. parles ùliun^rs suiil une i-xpiution néces-
saire. – .SuïII. Sandwich, les gens sont en protonune véritable furii!
ijui porto un nom spécial pn-sijur tous les actes considérés normalement
«Minuie climinels .sonl alors commis l'inretnlie.
pillas», invurtre, etc.). et
les r»iuiui!s sont tenues de n
prostituerpnl)lii|iiL-nii'iil Kllis, l'otynes. /te.
sratehu. IV. p. IT", 181, Coiuphull. A voyagt round Iht u-orltl,
p. U3; cf. sur
les lies Maiiani'S, Le «iobi.ni, Histoire des i. Mariants
ilTuO;, p. «S et xur lus
ili'S UuuliiiM-,Ciuenl, Voyage ni/.r Gambie?, sur les Belsileo, Sliaw,
p. 118;
toc. cit. *nr les ïmrlil, Dii-lvrle. op. cil.,
p. K7 sur les Waidali, Bosmon,
louage ,le Guinée J1703-. p. 3uOsij. < aussitôt i|uo lu mort du roi est
publique, rlincun vole son prochain i> qui mieux mii!ux. sans tjue personne
ail le droit de le punir, comme si la
justice mourait uv«c le roi »: les bri-
gandages ccsHiit dis la proclamation du successeur.
11.IIKItU. 1.ABKI>BIS!iE.NTAT10.N
COLLRCTIVK
DKI.AMOBT 81
chefest seutomeut
cneiesi seulement mnlnria'.
malade1. APlîi Inanopainet
A Fiji, le secret est >m«ia«^.«i
gardé pendant
une période (lui varie do quatre à dix jours; les
puis lorsque
sujets, qui commencent à se douter de quelque chose et qui
suut impatients de pouvoir légitimement piller et détruire,
viennent demander si le chef est mort, on leur
répond que
< soi» corps est à l'houre qu'il est. » Les visiteurs,
décomposé
ili'Viis. n'ont plus qu'il s'en aller ils sont venus trop tard et
ont laisse passer l'occasion. L'idée qui intervient ici, ajoute
auteur qui rapporte ces faits, c'est que tant que lu
décoin po-
*itiou n'est pas censée être suffisamment avancée, on n'eu a
pas vraiment fini avec le défunt et sou autorité ne peut être
transmise à son successeur la main du mort ue peut
plus
tenir le sceptre, mais elle n'a pas encore lâché priser Ou doit
attendre que le roi soit mort entièrement avant de pouvoir
n ier Vive le roi }
S'il faut du temps pour que la mort s'achève, les énergies
mauvaises qu'elle met en œuvre n'épuiseront pas leur effet en
un instaut présentes au sein de In communauté des vivants,
elles menacent d'y faire de nouvelles victimes. Sans doute des
rites déterminés peuvent jusqu'à un certain point atténuer
l'impureté dangereuse du cadavre' il n'en reste pas moins
I'' foyer permanent d'une infection contagieuse. De la sépul-
ture provisoire émane une iniluence mauvaise' qui fait que
II
I..V CÉRÉMOSIK
FINALE
Mais il ne part pas sans qu'où lui ait fait des adieux solennels
i>t sans qu'on ait entouré de tout l'éclat possible tes derniers
»/ <!(.. j.. !li-C Mir |i-< n|o Mnuujiiu Tr-.tiip. Ili/tlr. l. tl. T. vu l'A c
.\rrl. lmt.. :,Y. v.. ,11. 111. l:. ~d ¡SUI'1. 'l'lllIdjUIlf.lJ; 1'111' Il'11'11,1"1"
». $UU p,,uH ai-ch. «le l'.mur-Laul, Kulir. V^age* uf (/,“ /“,
Jîi ,| nu Mumort ,,u,| sm. jui les dl,lu v. îiî,
l-orbes, J)n;lllK.rei v,.rlunvi
dus,|U,|Uoiilin .1.•••art, le iiiulii-ur de sa pi-rsoniw. Noiuns .m.. ct,M
..vilains pt'iiples. qui no cutift-rv«ut du
point reli.|Ui-i..in s,, borne au»«i
"b',V1|ll<-S<k:"1Mi!iv<-7 ,a taisu»'hh-f les '•l''< <l«morts <lan< «n«
«T.,lh7
wpultmv rollcvtive c|. B.U-1. Sluik a, knriharigt ,-««<«.
,». Mî, 302.
k la l"1'1"»»'1. <'t l'eiha.ii, iii L. Rolli, I,
'«t!* 'Vi"1''
|i. -II.- Il s ;1Ka1,ii-ii ici ,|un ouït- <s aiieeirt' du moins <le vertains
an<tr..s: iimis si la nTénionii- ilualc .-t
.iiisn.-ptil.lc de ilovi-nir uin-i l«
lioml de d,-|>arl «luti cuit, v||i; »,» pus necssuireuifiit un caractiTi- cultuel.
U-, »e«in.lM ..hs.-nura Initonéiuîmi. n.r .litr.n-nt
>m»jmr leur fondion ne
ijo-.lim.-mil.<.cllos ii'nut pus pour ol.j.-t «l'adorer ou do propitk-r des ùmw
.livmi»iM. L,. lait .juVIIm su.it ei-Uhrivi
loiifilMiups «,,»« lu mult ““ doit
pas fur,) illtti.,0,1 une nelion c-ulluello se r.-p.l.- ind.-linim«iit il .orlains
inlervall. tandis que la feto <Iu i.mrt nu entrain termine une sM- de
l>ralii|in's.
î. 01'. plus hattl. p. 91, u. i. a NfcolHir loxl.uii.i.tl.in .• l-.in>idér.e
nimiii.' uim .,|«?rali.in les .lanii.-ii-uw.
app^lanl «le» pr.-Cim.i.»ii«et dos
punlualions sp,;nal.-s .-f. Solomon, ,,p. cil., p. ara. Ik.us U-sud dt l'Ile de
.Nias, on imp.,«ut c«tle Ucl». it un in.iivi.lu Uunl un s'était
ciiijhiiô par
Il IIKIIT/. L.V «KWIÉSHNTATIOX COLI.KCTIVB IIK l,.l MORT W
..ili'iicv, puis on lui coupait la li'tc <ji»i élail juiulouux resk-s ttu luurl
IihiiIi.-Ik.mi. in Tijihelti: v. Snlerl. liul. 1I8S81.p. ISO). Les utileuii rtVeuU,
ii i/iiilii'ul'u'i- M<iiligliiiii\ |t.i viu'iyio a .Viiiv. p. 28Ui. n'uni lion «h^i'ivû <lo
• iiil'hiMc »n ilunno un luurl liiuiK-iliatciiienl lu ."cpulturo ilùlinitiu-.
I. ><<ni i>i>*pur i'Xi'iii|i!c II"' Ulu. Miuuijiin cf. tirabowstiv, in Atuiund
'^Si). |>. 171.l/aiii'iouiK' l'ouluiiioiii.1 s'vst inuiuloiiucijuif cliu/losiiveiiiins
tu Mlmng.
. Ci. plus haut |>. 91, n. !i.
Kniijt, u/>.cil., p. 3S. – La rite doIci destruction île la niaixin » Hi-ui-
i 'Uih'j ilu mort lui'j 1I11lu cr-ivnioniu liniilv sv ivix-niitt'u iitiss-i tlutts l'/lt*
'1 *-ii'iiil).i. ronùUitiviMiii'iit ;ivoc tu i:It'iUti'i<iliMinitivi- de In tuuiln' i)\ii
ii«'|iii.-là 14'ariiil tl'li; (|Ui; nnnivi'i-li.' il'uiii' pi'iiu de Imflie ilt-s'iVIn'-e: cf.
llci-s.tK YrrlntuM. r. h. llatae. Util. r. K. nu U' XXXVI, p. bti-S. – Clu'ï
li - uluNtiuiiju iniV'iiii'iiics. i|iii'li|iu-l'uis. un lie pruc-ùilv|ws ù IWhuiimUon
i'- ii~k-s ulors. (uul pu ivi'iSuiil <!•'>l'ormuks iiiniin|jiit'i' mi (itimli; sur
1 1luiiiliuuni' li^'i' lin IkiiiiIihu liicn s<-iiljïtée c'est si^ne pour l'àiim i|ii'ello
l'iiil l'uln-r 1I11110 la ville îles morts lirabow.iky, Ttuah, p. t!M cf. uns.si
Iti.l.'l. <>/>.cit.. p. ÏM (.-m-les imli^i-iifs de Lunnp Sei-mala). – l).ni> le
'>' i-i AhIu.«r.imle lélo l'uin-rnire «les Dayaks Maiiliines, il n'y a pas en
t'iiirral île seeuiiiji-!i ulisèijucà il i-sl seulciiit'iil i|ue.iliiiu il' un iin>liuiiient
11i.njili' fi-i- l'.lovt;en ivi'tains ias sin- lu liiiuln.1,en inêiiii1 (i(ti|>.s iju'un
y .îinwltr du la nu«rrituv«; Li»)j Koth, t. 1, j>. ïOi-5, ïO8-«, S».
90 i/asnisr i905-l900
socioLoanji-K.
car la
car la route
route au! niftun
mené Anna
dttns t'uutp»
l'autre mnn^a ™t “““!«
qui monde est semée de pertta
de toutes l'attires
l, et t'amo ne parviendra pas au terme de
son voyages! 1!lIe n'est pus conduite et protégée par quelque
puissant psychopompe, comme le Temjton Téton des 010
Ngadju 1. Aflu d'assurer à l'âme cette assistance
iudispon-
sable, des prêtres et prêtresses,
convoqués plat- la famille du
mort. recitent eu s'uccompuguant du tambour de lalrgues
incantations
Il leur faut
d'abord aller par delà les
nuages inviter les
esprits 6-le.tes A descendre sur terre où les âmes fesattett.
dent a dociles, ils arrivent et, sur la prière des parents des
morts, se mettent est devoir de charger leur bateau ils y
fout entrer Mon seulement les an<es des morts. mais aussi
celles des animaux iiiiiiioIÉ-9 pour lit fi%te et de tous les tré-
sors qui y out été exposes. Au sou des tambours et des
coups de feu, le navire, conduit par Tempon 1'01011, corn-
menco sa course A mesure
rapide". que le denoument du
drame approche, t émotion devient plus intense; les assistants
écoutent silencieux, taudis que le
principat officiant est en
I. v'.Wk
liiiiioigiiudesajoiepurthsrrisi-l unla|><i^(.- inli-riiallîraliuvMk.v,
.(.(). l'IS.
Ouï (ju«le défuntavait « envoyésà l'avuiim• du son vivant,eu
m-•"«punila lêle,ou lm xii-liimsttiiuiulût.lyrs iK'lafêle Hiia-lav-,
a. vit.,p. 10â-3.
a. IliivvU-laml,op.rit., \>.509-7.1. Nulonslu svmi'liii'raln' ri » imagos
l'rs pruli'iiiesiiliservvusau rouisdesoli.-ii'-i(uis I»rondeîlesilmcsuutuur
;' la maison ciHo*tv à
•.•"fivsjioinl la ilausi' des prMrcssi'jautourdu sun
'•ihk u-r.plusliantp. 9ii, ellu |jurun>îlesnouveau*urrivO.s il U toilollc
!< listesiiKili-ik-ls.
i. )J'ailleui;ieuli|tié.ui' leprén.'ilentllurdvliimt. p.îii.
'< 'l'oushabitenten.<einlile Iv.sfuinilliv->!• îi't'iiii.ilitiii'iitUrabowsky,
• ' p.p.)8H; c f.
180;cr. Kruijl.uo;). <-<< >?S·9.
p.cil.,p.p.£*-<X – C'-rtimx's
– Cerluincs tfutvgorii's i')':uwrt:
t'att;f:"t'i'<l<; mort*
iliiientpoui'Uinl ù piirt iiuusrevieiiilnnisdurce point.
0. lirabowsliy, p. 187 Kruijl,luc.cil.
"i.cf. Gnilmwsky, p. 188 niuisil a tort il'applii|ui>i- û rûuiulunml ijiii
-eit a (lésigiierlu iï'ii- liu-uti,luiuiiiunous.le.verrons,doit s'oulciuite
i» suiviiunts.. ',i,n/(
K. DiiiKMEiM.
– AunC-soci<iU>100S.H)«(i. 7
98 l/ANNKK SUOIOLUlilQl'K.1905.19W
j.mijtuni' Tm
la tnl*i*<i al a'ittt i*/ntn i tdans
^Intm utt
cend Kiir turre et s'introduit un ntinmrktfvii^iit
champignon
fitiou /(fti\4ï
dans
un fruit, de préférence à proximité du village. Qu'une femme
vienne ;'i manger ce fruit ou ce champignon, l'âme outrera
dans son corps pour renaître bientôt sous forme humaine.
Mais si le fruit est mangé p;ir certains uniinaux, uubuffle,
un cerf ou un «iu^c, l'unie se (laits un corps nui-
niiih ce dernier est-il eulin consommé par un homme, l'Ame
rcviumlru ;i près ce détour p;u-iui tes lut mai us Si uucou-
I ni ire le fruit ou l'animal meurent sans qu'aucun homme les
in.ïri£>\ raine «?«dissipe alors pour de bon Haut ce cas, qui
«•liez les Olo Ngiidjn parait exceptionnel, ou voit que l'Ame
est dominée il parcourir sans iiu le cycle des morts et des
iTii;iis«t iices cl (|ue sou séjour au ciel, parmi les ancêtres,
n'est qu'un stage séparant deux incarnationsterrestres,
humaines ou auimales. La mort n'est donc pas pour ces
I Cl. IViIi.'liii. iu Itolli. 1. 1>.L'OS lu présence <k"> morts est désliïic, mais
~-<-uli-m«'iitnuiiiiitiii-nt riiuvi-iiuMr H >li'la muniv-it.*cujtvciialjli?.
i. Vuir plu* haut p. «I f!f. S'-Jolm. in I.. Rntli. II. |i. iiî « alors (apn-<
l;i IVlui les IiaviiK-i •ulili.iil Jours uiurts <>lle, o-i)i ils îles morts les uu-
Idienl ..
:i. Le.* vivant- offrent nu* morts dc< saeiilices, les morts par leur puis-
s.uici' assurent li- »uiri'*sîle* i!tilri.-|iiisi'4 ti-rn-stn1!, i-ii |i»rticulivr (II- lu
riVnlli- cf. Kruijl. "/i. cil., p. ;tl.:i6.
1. U\UHl'ilc île Ituli, le jour (••tue fii'i IVunr piii't puur la pays des morts,
un iltViiiipi- «ui\Miil un iiiui|<:|f (li'-lc-riiiitié uni-fouille lie pulmii-r, un lus-
jhtp1 tin s!iii({ d'iiiiaiiinKil gacrilié <•<•!uliji'l (apjii'lé maik\. i|tii porte rlé-
-iiiiiuU li- nom du mort, c-t attacliv à lu suilc d\uil!v;, iilcnlii|uns, <|ui
ii'|nr.«'iitoiit 1rs inofts plus iiiicii-iis, et sii$|)i-ii<Iii son* 1« toit celle ivre-
iimiili' |iiivuiit, «dus ilil-mi. à uni; ranonlsutioii ilu <k:funl. Ua-.ic|iii' li-
iniiili, pur suilt.» .le rn<n«! i-t (1rs vrr-. iliapuntit. il n'est pas ri'iuplacè un
<h-sliii(.'iu;<|i;ux <-lu>>i<siIVspriN inilus), n-iiv du ileilan». c|ui oui encof
l.'iir miiik. il <|tii l'on sucrilin à riiilt'-ri<-ur<li>lainaison. et ci»hi du tli-liurs.
• Iniit le iiniii il- vit plus ipitt dans la iuéinuiri> îles vivants, il
t|ui J'on sacri-
li>' au
dcliors. Ain-ii I- eulli- iiiuiii'<ti'|U>! ne s'aùresse ((ti'uttx um-iHresles
plus proches nu lioul d'un certain temps, l?? j'kiiu^ vonl su perdre <l;in.-
li collei-livilr des aiici'lres coniiiiuiis ù tout le village cf.
lleljmerinx,
lljtla. v. S'etl. 1ml. ilKiii, VI. p. KiiS-ti. Ml, fJraafland. 'MM. il. iltntj. Cas.
z. hua (IK'JU), VHI. p. n,s, Sal. Millier, o/>. cil., p. SS'J. Willipu. Anirn..
p. »»5 «r. pour le, l'Iiilippines. Itluineiitrift, le. liiO.
D.ms lu Nord «le nie de Ni«>, il ..sisle. à coté île liliiit-omliro
i|ui se rewl
Lui*l'autre monde peu dr temps upi-és la nttirt, une
àine-oniir «pti, ait
linut. de vingl ou Imnti! juin. se transforme est une uraignee plus ou
uuiius uutlu:nti<iuc cdlu-ci rc-si» ;mpi.s iln vatlavru jusqu'à ee i|»e ses
l>;irnnts viennent la chercher :-ur la tombe et la ramener en grande pompe.
II. llfSliTZ. – LA MKI'IIIÎSBNTATIrtN «.-ILLKUTIVK »K LA MOIIT 101
t. <Xi4W.,p. &i\1>.8a4,n."7.
î. Ce cliuiigemi-iit est iin'Miie pendantle deuil lesos élaienl
|>liy.«ii|Uo
iiiijiiinl*(comme c'est le cas. fliwntles Duyaks,chai|Uefuisi|UCl'orga-
ni,i si «:|>nisc? <\inouveau
ou niiblv)ils .«mllorsilu Tiwnlirultui'li.v-î
!>~ilusaïKuulifs.
Ii.I.a mtisnit aussi«l l« mubilicrduivcnlêlro i>ui'ilWsà cetviïnlon
(.'miteetlesliai,de nmniùro à en fainïsortirlo< clioscsiiiuuvulsfiu
conmivdes piTsonncs
i-.iiiçtti-x vivantes) celle-civont se jwsersur les
jivti'.ssi'squi les emmi'iiont au drliur*«t les i-hassentsur d«'sbateaux
Vff««Ifttr diMiieuri! »itut!«ttu milieuil«la mer » cf. lluriielatiil,
ibid.,
|, 'MXsi| 3ii8 CraLowsky, fiwuli,p. iOt.
t. Cf.Wilkon.Animisme, p. (21bi| in Revuecoloniale,III,p. 238;i«
lliylr.t. rf. T. L.en \/t. ».Sed. but. <l««»|.•«!» 98 «1-icf-s'Jol«n.in
Itolli.Il, jt.iii.
Omltowsky.Tiwah,p. Mi, 19»*t\. cf. snr los Dayaks Marilimi's,
I.. Rulli.I. p. 2îiS l'Mpvrsiun il«*paivntsuvurl<-> sang îlek viclimoa
l«mrohjcltli- inan|avrqu«l'idil ou taliuni;s(levù ». ouun Telleest la
lorii»'i-unipli-xe et originaletin rite:maisquantiun esclave prison-
nii-rvivantsn« sont pas disponibles. on ie piwm-opar un meurtre une
i*li'autourdu laquelleles hommesoxecutontle simulucre du sacrilici-
lui l'anxù:soumuiuivi'H-
ti)OS>t»uti
funéraire n'est
pas destiné seulement ù libérer du tabou la
famille du mort ses fonctions sont aussi complexes que l'ob.
jet de lu fêle dont it est l'acte décisif» et la huit» mystique des
sacrifiants, eu môme temps qu'elle désacralise les vivants,
douue ïfc lame du mort
la paix et lu béatitude et (sans doute)
régénère son corps'. Entre ces chaugements d'état que cou-
somme à ta fois lu vertu du sacrifice, la libération des gens
en deuil est seulement le plus apparent, celui qui intéresse
le plus directement les vivauU-.
Toute cérémonie religieuse doit être suivie de certains rites,
qui affranchissent les participuuts du caractère dangereux
qu'ils ont contracté et les rendent aptes à rentrer de nouveau
dans le monde profaue. Ces rites preuneut lors de lit fête funé-
raire une importance particulière. au point de constituer
parfois une seconde fête, distincte de la première et lui succé-
dant. En ettet le péril encouru lors dune cérémonie comme
le Tivvah est particulièrement intense. Sans doute elleest bien-
faisante dans ses conséquences et constitue uue sorte de vic-
toire sur le malheur; mais d'autre part elle touche clle-mômc
au règne de la mort. elle oblige les vivants à des
rapports
intimes avec les puissances mauvaises et avec les habitants
de l'autre monde. Aussi les parents du mort et, avec eux, tous
ceux qui ont travaillé à l'œuvre funèbre sont-ils tenus de
se purifier. Ils prennent un bain dans la rivière; en
pour
(cf. Tromp, fli/e/i\ (. cf. T. I.. en IV. S« 111,p. Slj. Lur*|uu les auteur*
mentionnent imi<|iii'ini»t » I a<-i|Uisiti<ind'une Ivte hutimine », c'est qu<-
l'ok^nulion u <Mêtroiii|iii:e nu i|ui.- le rilu a subi uuo siiitpliUcation lu
m clius. au* têtus a uit lu substitut d'un vél'ituble urrlllco.
f. \uu.s n~: Pouvons pas la preuve litisitivu lit- cette dt-rMK-t't-
assertion cf. pourtant nuscnliorg, II. Mal..ttchip, p. ltïï xq. dans le
Sud île Nias, on lait en surle (|tie lu victime 4-lml« son ik-rniui- souille sui-
te i-mlanv 'la rr-le est célvbiw; puu <1«l.-ni[>sapn"'S In iiiorii. Nous ne
pou-
vons <|Ui'itjtijccturcr par anului;ie t|M«>li: sang d« la vk-tiino a du <lro
i-inployé à vivifivr les restes; cl', plus Imut li. 91, n. 7.
2. On b vtuniK'i-ii puaW-tp! i|u« nous nu inenlionniuiH (ta* ici la
croyant»:
<|ui apparat! au pivink-r plan dans licaucuup du ducuuu'iits cl <|uo VVilkcn,
(.•nlre autres, considère euiiiiuo gùnûralrlo.' du haciifl™ l'unûrairc lus itini-s
des vk-tiini-.s si-rviront d'i;si;laves. ou tiendront
coiu|iu|;mu uu mort dans
la villu l'clfsto. C'est que, pour nous, retle r<<pn.'si'nliiliiin,
sili'pnndue s»il-
i'lle. est si;i>ijfiilaiii>et n'exprime pas la naluro ilu liti;. L'intcrpriiUitiou ih
Wllkun l'obtliEi! U considérer lu sacvilico fum-raim cunnitu une ospèce à.
part. radk'alenieiit distincte des sacrilicvs humains pruliijuùs on d'autres
uccasions (naissance ilun «ils, maria(;e, inauRuratinn d'un» nouvelle mai-
ton, etc.) alors i|»'nu foml il s'agit dans tous les cas d'une mi nio
opéra-
lion clnwKer l'ùtat des personnes (ou des choses) puur les rondro
capables
d'entrer dans uni! phase nouvelle du leur vie. Cf. Hubert et Mtius.s, te
Sacrifice, in Année HociuloyUjue, t. Il.
Il. IIBHTi!.– I..VWUmAtHXTMluS
CUlkb'CTIVK
BB l.\ MORT l«j
i. \h! im'inu, dii'2 Ii1 s UiubiiiKU.le radius est mis u pur); «prés I» vin-
munie ilnnli*, il sert l'iieort; iliiiis lVxpi'dHion qui u |)uur objet de vengor
Ii' mort il ne sera enlenv i|ue plus lard il rôti! du ivmieil rontenaiil le»
autres os; |i. ôiii. 403. Ce n'est pas seulement «.1j<>z les Australiens que
lu ni'lius est l'objet i|i> représentatiims spôeiales uiusi du'?, ks l'aiious
>lc Hciun (N.-O. ili.' ht .N'iiUvi-llu-liuimV1;.tamlts <|uc lus uiitivs ussi'iiit'iils
sunt r.is^finhlcs dans une cuvornu, les radius des ililWreuls morts sunt
'Itiiiusés dans unu petilL' nmisitii. Nolyns qu'un cuuis de eelle lérêniunii1.
lus hiuiiuiis lixiculi'iit uni.' (liinsu imitant !»» mouvements d'un seipenl
Il s'agit, dit-un, 'le repri-senler lu inuil d'un serpent inirncnso <|ui soluu lu
léj-cnili; désolait autreluls la cmilnie; ef. v. Baleii. ira Tijilscln: a. Imt. T.
t. en Vtt.-Kuiule, XXXIil8SU|, p. îiGTS»J., jlt-2.
i. S'urlherii T.. p. HiS. Un sait i|Ue ilii' les WurrainiliiKa- I'» grou|ie>
loléini'iues .,o!i t iv|iiirtij ciitiii lus deuv pluuliies qui conslilmint la tribu:
il Sfiiihle qu'il exista min .ilid.-irili) ass'-ï «Uraitu mUf l«s ilivws gruupv~
egiiipcisaul unu même phratrie cl', p. £IK, fi. t Utt.
'i. Ct. p. 193 ;·i.; fil! «f'-nx.' fus <n)(rt"4uh.w<)MMam<)Ut'UM IIs.jsti'I,!U1
S|)eni'i.'i' et liilli'ii eurent lieu a|nvs la dcrnii'i'i* ivréinonii' relative uu ~er-
peut noir, six joui!) iipivs <|U>;le radius cul Ole apporté dans le eauip.
4. l'ntir ^iinplilierl'evpii.-ié, nous omettons unri le ^iii^ulier lc:slioiuuii'».
iléron' «lu synil«il« du lolem, se tiennent di'liuut les juuilies éi-urUiei non
loin du ile^sin mi-iv les fe.iMiue.s. à lu iile. runi|ient snus <:utlc sorte
iTarelu; la dernière d'entre elles porte, ilct'i'iurv son dos lu r.idius qui lui
est arraelié lorsqu'elle .«> reli-ve, |i. wll). Il semble que ee rit" représente
dr<i(iiuli«|u«mt>iil le iiièiuu ûvvuumvitti|u'i:vo(|Utt Wdessin huitï; la dispu-
rition di' i'aucCtre sous terre.
.'i. Cet acti! a sans doute pour «IIW do liliérer l'iuif: dn mort itontcnue
l.-ins le radius, du inèine qu'ailleurs la frucluiv du cranc cf. Dubois,
Hitulu Manntts i l«ï«t-, p. $47.
II. HKlflZ. – l.\ HKi'tlliSKNTAriO.S1 COI.I.KCTIVK HB I.A MOilf ID.»
I. XurlheruT.,p. 7SOs.|
i. /«<(.. filîot |). 10Ï.
'i. Xa/ireTvibts,p. W7 nuiUnousIrouvuii!» iluustcltu tribu IV*<|iiiva-
Iriilexactilf!isi'i-omli-s îles tribu»se|tteritii<males«><(la <:éiv-
i>Iisim|ui's
ii ou18moisa|irt-slutuuil.'luicumsUlo
iimnii'.célt'IiiV-i' &«Couler leslintu-
• liaKcs dola tombeu; vlloo pour objet« dViili'iTi'i' le ili-uiln «I <!<i'uiii'
.oiiiiiilheil lïiino(|lli!Ivmuinciitest venu poureltr de su Si:|iuii'rtlviini-
'iwim'iililt'S survivants;ibid.,p. ïiOï-ll.
l. l'eiiilaiit t'i'ltf pliiiscIVmiojicirlt1<lic/.li's Aniiiti un nom spécial
illluiitai, distinctil»ri'luii|i)iilé.oifuif lïmied'unlioinmi'vivant,ou l'<\s-
IU'it(IrniiiFitriusMil.,p. !>li, tî55 108.
ii. Lu silmilion(tekolioud'nrigini'ilûturiiiiiK* souventl'ui-ienlution <lu
latomlji!ou ilucaduvruSaliiv T.,p. 4!tî, Sortliern.T., \i. M)8, !iS4 SUS.
<ï. pimr lusWuljiibaluk, llnwitt,op.eil., p 4.'i3sc(.ot VU).
ii. S'm-lhfrit T..p. i".
110 l/AXNliB SilCIOLOCIVUR.tiHtS'tWCtt
1.Ci-lienontuvUviiivntiimii|uOdansun contuhindoumoderne(cf.Mo-
nierWilliams,in UMcnbcrç?, op. cil., n. «fi, n- I) lefanWmn il'un mort
l8i«s«suiissi'-pulturu
tourmente-lesvivantsjusqu'aujouroùun« cornullle
train*au (lanit»si»ossements:alorsUoiiUm cOloste.–
dansla Ixkillluile
a. Calanil.Mlintl.Totengebr.,p. !»"•
S. HeportCumbr.Anthmp. Kxp,,Y,p. 35.1s([
H» l/\X.\Bi: SOCIOLOGl^UK.l'J0:i-190«
dos Ames, colle qui est directement liée nu corps, peut sans
aucun délai déterminé, ômigrer dans le sein d'une femme
et revenir uu momie; lu date de cette transmigration
supposée
semble dépendre seulcnieut de la naissance d'un eu f mit dans
la l'ainillo à laquelle appartenait le mort'. C'est ce qui ressort
de la règle suivie pour ta transmission du uom chez divers
peuple», eu particulier chez les Esquimaux: lorsqu'un enfant
vient à naître, un lui donne le nom do lit dernière
personne
morte dans le village uu d'un parent mort au loin. Cette céré-
monie a pour effet de faire passer daus le corps du nouveau-
né le nom qui jusqu'alors était resté dans le voisinage du
cadavre; elle s'appelle, dit un auteur, « la réanimation ou la
résurrection du défunt », et elle assure la paix do son âme.
lui moine temps, elle soulage de leur deuil les parents du
mort qui voient revenir sous uue tortue nouvelle celui qu'ils
oui perdu. L'enfant est en effet l'incarnation vivante de l'iudi-
vidu dont il porte le nom il est censé hériter de ses talents,
il le représente aux fêtes des morts'. Aussi longtemps qu'il
u'u pas commencé m nouvelle existence, le nom du mort ne
doit jamais cire prononcé k cette interdiction se rencontre
aussi chez les Cliiuook, mais elle prend fin avec les obsèques
définitives11. C'est qu'en elïet l'imposition du nom du mort a
il'ciiire eux ci'uii'iit i|Ui.' J'jnio ilt-livrûii pur lu ff-te ,lu ijuaraiitiùm» jour vit
ivjiiiinlrc Dieu, d'autres pensent i|uVlli' passe dans le rorpgd'un enfant n>-
iv jour-là, v. lluliii, llitrfcr aux ilem Kuii/;amii; p. 'il-li.
l, l'clilol, Trtulilioiis indiennes, [>.275 sij.
i. On suit que le nom n'est qu'une de» espt-ces (le l'Aine.
3..Nelson, o/ cil., p. ÏH'.I, 37I>,\U sq., 490 Rink, Dunisli dreciihiml, |i.
200: Crdiilz, llisl. of Vreenlamt (l6iO). t, p. kl), Uî; liolui, in Meildeleher
«m tjrontuml, I. X (188»), p. llt-ï, Tiî-3 Nuiisto, HMmolife, \>. iiS scj. ô
évite ini|)i)sitiuii du iiuiu est ubiiiiatoiiv; si l'on y n>au<|ue, ito mauvaises
i'uuM:i|u<>ncuitun ivsiillumnl pour l'uni'uiit. – Cf. sur le* Cbi'Wfatu*, v.
llulm, initierait» d. Kaukasus, \>. ï\i s< lorsqu'un enlit ut d'un uu ilcuv
ans ml muliiili', la famille l'onsullo une iiOuruinunoiciiiiv puur savjir
i|ui;IIii est l'ùnii' ilunt pnjiéilr li' mal: on donne alors an nml.ule le nom
(lu mort (sans doute iluns 1 inlenlion de nuvillurcu ilurnii'f en Uvlivraul et
l'iiiftiuil rvrivri'suii Aiiiii-nuni'. Cf. l'elltol, Itryiun du nmnd laedex Ours,
p. i" Krausu, op. cil., p. SSî.
i. Cmulz, lue. cit.; pourtant ru loinoigiiapi' u.<t cunlrvdit, sfiiilile-t-il
|>>irllulni il. lu Un du deuil lu nom nVsi plus prunnn<:«;. S.Idii llink, si
i'iiulividu vil murl peu de (onips avant la miiss.-tno', ou dans <los rnndi-
Uon* parliculièrtrnent jx-nîblfs. son nom iu> pourra pas Mire pnnionix- sans
niressili! on douiic à IViifanl un autro nom puur liu-u^e journalier. –
Cf. Jacubjon, op. cet.. p. ST.
S. Swan, ti.-W. Coa.il, p. 18'J. – La dunV du tuliou, .vliviiiOiin'nt ^vnr-
i;il, i|u) concurn<>le nui» du mort i'st le plus souvi-nl imléliniv loulefois
iâO L'AMfKK SOUIOLOUlgLB. l'JUi.lOOtl
&liez les ,lrunlu, upWla Cl:r":lIIonll1'lui tiiet lin au deuil, l" nom
~J: (sauf peul l'II'"
groulrcs dc parents,; i 1)II0liCIII' ..t
Gitlen, 1'atire TriGex, p. Cr9tt.
'.Lit 1It!IiI'MInCI! de 1',hlll1'IIIIIIIIII' i- fait
dans Un '= pas toujours par l'incarnatiiiii
i-liez di\I's tr'iI,u~
s'agit (I'Uit ctu·l ou d'un 1)lu1iculi'\I'CUlonls'il
ilietiligué, le ,“. alirés Nro resté uli
{'erillin tc.ps l' "lw!l'cli ).u.)a~ est liat- le nouveau elier
ouI)III~ (tuellgu'ittiti-0 t-ela s'appelle" rt!ssuscil"I' 10 cléfant lé-
vivant est dr?,urutuis cllusl, 1'01111111'le 111111'1lui-itiétiie et il entre duu,
luus ·c~ tlruit.. citez les
h-u<]u~ c.-(tf tynstnigrution du nont c)otijig-
lieu .““. grundu t. l'un cé/HJI'1! lurstlue
sont T'f' de la fttitailit
op, rfl., Il, le. t3t: Ol"euf, op.cit.. p. 92,. pour
Ivs 'l'Itnkit, cf. Kniuse. op. (-il., p. l3l citez les ,\1/(01i1IUI1I5
S(I, %lui-
tiuaL~it~,1(.~persotinage (lui, de III 1.r(,.Ilàonie liliale, Mtch.d'en.
pa)'s "5 uturta. ujoute le nomdu mort au sien
~cllte dl1sorlUui~ le ,IMunt et rellllJliI ."5 devoiri
Folkdore of tlle llexgttetkie liediaetàr, 8;<.E. 1"umitltr;cP. 0\1'11,
p. lin ce (-as la fi tuurm-etioiii
du 110111et .1,r.du.n uu tutys des utorts sont tÏ(roilclI1cul
liees.
.b .o..t
t.t. t. a
mort, ouvrent
te sarcophage qui contient les restes ilu
défunt; ils »e borueut à les contempler, sans oser encourir
le risque et la souillure qu'implique le contact du cadavre
après qu'un repas a été oflert aux dînes, le tombeau est pour
toujours refermé Chez d'autres peuples, le dernier rite
consiste à fouler auxpieds la tombe ou ù la sceller par
l'érection d'un monument funérairo alors seulement te
mort entre en pleine
possession de lu demeure qu'il ne fai-
sait jusque-là qu'occuper. Ku d'autres cas, ces survivance
mêmes ne se rencontrent pas la fôle n'a plus pour objet
que de terminer la période funèbre de mettre Du au deuil
ou de pourvoir définitivement au bien-ôtre de l'âme désin-
carnée. Mais ces fonctions, à leur tour, sout enlevées à la
cérémonie finale ou perdent de leur importance. 11 y a,
nous l'avons vu, solidarité étroite entre le corps et l'âme
du défunt si les véritables obsèques ont lieu aussitôt après
la mort, on tend naturellement à assurer dès ce momeut
le salut de l'âme. D'autre part, le deuil
a changé de nature
et de sens il lie s'agit plus pour les survivants de marquer
leur participation à l'état présent du mort, mais d'expri-
mer un chagrin considéré comme obligatoire. Dès lors 1»
tlurée du deuil lie dépend plus des représentations relatives
au défunt elle est déterminée entièrement par des causes
tll
CO.NUIUSIOX
i|i'l<-un porU'i'out point li* deuil il sa mort, 'end Attesta \tea:l. Darmeslttev"
I. 11, |>. MU Si)., [I. 75-8,|>. 103,|i. 190I, |>. l'JX p. fi!i, [>.151.
1. CVsl ce (|u'o.vpriuiu lurU-iiiHiil un Wxie maori lu liérus civilisateur
Muvi no votiluil pus qui) Je* humilies lussent destinés û mourir suua
retour, rur lu mort lui jutulilail « mm cliosc (li'Kiniluiile d unu Insuld; »
la ilifiiiilù du riiaiiiini.' u Wliile, Ancient hislory 0/ the Uuori, II. p. (H.–
l'uni- «liminiiL-r l'Iiurrvur <lv l'itttu insulte, les survivuiitts iirac-ùdent eux-
tii.'ino^ |urfuU& uiiuvi'-ritutiluilûKraïUtion du tlél'unl. AinsiiTuliili, lorsque
l.i inurt i:tuit un incinliru <li?tu .sucit-lùsucrélu di« Arvui.pitr une «iviiidiiic
ci-lûlirûu uu temple <1>:eut le sacivlii, un « dùpnuilluitl» curps de toute l'iu-
I1ui>ikissacruo ol inyslùiiousi: u <|u>>l'individu ôliiil «ensé uvoir reçue du
lion lors de son initiation. Alors sculeiiii.'iit lu cadavru pouviiit <-trt>
.•iisovc-li 10111111U celui d'un I101111110 ordlnitir» Ivlli», l'olyiiesian ttexear-
<!ica. 1, p. iii.
2. Ou, en Iuuku^u niaidi-un, le» ("Iri's de lu Iiouiio crOation no sont
<|rtruits (|iiu pur l'ui^tiini lie, ilûmon.s ilmit Aliriniun « pl«in de mort i>ost
Ir i-ln-f cf. Znui.liv«<«, Il. p. 08-9.
:(>» itimt i-ausi.'s il'uilleur.s nu sVvcliiPiit pas. Cf. S|ii'tK:ci- et filllen.
Xorthern ïrities. p.:>19et Satire ï'vibes. p. 18; vuu llussoll, Ilie Nuforeseit,
p. 11(7-8; l-'orbes, Waiuleringx, p. i'M Gulonsu, On Me MuoviHucex,]). 20,
(1. «3 Turncr. Samoa, 11. p. iiO kij., p. S7Ï; Kllis. l'tigntatm ««MarcftM.I,
p. :«*5; Miirinor, Arromil, I. p. ;ni-.ï; Kuhury, Die Ih'lujioa der l'clauer,
•11Dustians Allfrlei ans Volt*- mut MeuschenNumle (I8KH),|i. S, p. 47;
Dailgc, Oui- wittt ludinns, p. 100; Yarro»-. up. cil.. p. iî'-l; Kocli. Animismus
•1er Slitlumcr. liuïtaner, p. 38 tq. von dt-n .Sicilien, t'Hlttdtt» Sainrrutkern
(intnil-ltiuixilirii.i. p. ;iiS: Dusmaii. Voyage de lluinée.f. SU; Kiiij,'sl,:y.
Trueet.1 in W'tsl Afviea, p. 450: du Chaillu, Voyages et aventures, p. 382.
ll<'s i{iti>l<|u<!s
rOfOr.-ncvs,qui piiurraionl Mremultipliées, sufllsenl h. prouver
In fiénvrulilû de •elle emyanev.
12* i/anniJk .-ioeioLouiyufi.ldOS-iwi;
t. VoirPnucr,(SoUlen l)nuiiVinu
III, p. 4Ï2s>|<|.
llmtt/h, ta préparationau
c'c-sl-ù-iliru
Sitcriiice, le « passaisdu mondede*hommesau momln<lv<
une mortdu l'tlte temporalsuivi»d'une renaissanci!
dieu! », liii|)lii|iii)
-nus (lescgpiVes nouvellescf. Hubertet Mauss,Le Sacrifice,inAnnée
Sociologique, t. Il, p. 48S'|.
2. Par oxomplo, Diuk,Sibittinlsche BUilter,p. 48; il expliqu.'te parallé-
lismede evstrois groupasdorites parI» Taitqu'ils onttous pourobjet
«l'opirerun» ltulmUon.Mateil «'agitjustementd'expliquerpourquoiun*
purificationoslnécessaire à ces trois momentsdela vie.
(2« I-AXNKK SOCroLOGIgi'E. l'JUj 1«U(i
1. Dans l'étal do veille, co flot est un gémirai contenu, non sans souf-
france, parceque nous avons alors normalementune perception nulle– ut
un sentiment vif du réel mate lorsque la pensée se diitend, lorsque ta
représentationdes choses extérieure»s'elHice,dans l'ombre du soir ou pen-
dant le sommeil, le inonde subjectif prend sa rovuncliu l'imago, sans
tresserefoulue,du mort vivant commeautrefois dominoalors la conscience.
Ainsi Teint de ducliireinuntet do Iroublo intérieure qui suit une mort
'lùtcrininodes hallucinations et dos rives fréquents qut it lour tour eonlii-
t.
huentù prolongorcet état. Cf. Kocli, Animismus, p. 21.
B. Dwucugm. Année sociol., 190S>lU0i>. 9
130 l'anskk sociologique. 1805-1'jou
HllVl'Z.
KOIIKUT
îu
NOTE
SURLEDROIT ETLACASTE
ENINDE
ParM.C.BOUCLÉ
i. Jolly,N.u, S.,p.123.OldcQberg,
ZamSlrafr.
Zum
Oiderbhorg, S<t-<t~ eett Marna,IX,
p. Ta;
11)¡ :Uaievu,
IX,
230,
1.210. XI,A53.
Jolly, .«.
lit l'sxsie socioLootyi'B. iwvtow
I. Jolly,121,m.
3. OMunlivi-K. du Vida(trad.fr., Paris,P. Alcan).p. 243,211.
Religion
3. Ynjumalkya,citéparOldonberg, ZumSlrafr.,p. 76.
t. XI,45.
5. XI,48. Les nuancesdistinguéesen matièredofaux témoignage sont
partiuttliùreinunl VIII,ISO,121.V. D'autresoxoni|>los
rurnuh{uablcti, dans
Thonisson,Histoiredu droil crimineldespeuplesanciens,p. 58.
C. nOTOLK. LE DROITEt LA CASTBBH INDR Hft
An f a f I
aussi -c_ v
étaient-ils nombreux que la croyait Colobrooke et mon.
traient-ils une espèced'organisation universitaire, comme les
écoles de notre moyeu-âge? Ne gardaient-ils pas plutôt la
physionomie de l'organisation familialo, et leur tradition,
plus conformément à l'allure générale du régime, ne se pré-
seutuit-elle pas comme ces secrets que les pères confient aux
(lis1? Toujours est-il qu'on se trouve là en présence de tradi-
tions transmises et commentées par une suite do spécialistes,
et que ce trait déjà peut expliquer quelques-uns des carac-
tères des codes hindous. Dans le code de Mauou en par lieu•
lier, Uûhler a relevé les répétitions, voire les contradictions
qui révèlent des séries de remaniements. Peut-être sous le
Sastra que nous connaissons pourrait-on retrouver un Soutra
qui remonterait jusqu'àlasecte védique des mauuvas. lies Ira-
ditions si longuement ruminées ne pouvaient manquer
d'aboutir un droit assez compliqué et raffiné. On a souvent
observé le plaisir que semblent prendre les rédacteurs de ces
codes à distinguer, à proportionner, à classifier de toute façon.
Faut-il voir duusce goût un trait natif du génie hindou 1 Ou
bien penserons-nous que si ce goût se conserve et se développe
à travers tant de générations, le spectacle de la réalité sociale,
toute divisée et graduée, qu'elles ont sous les yeux en est pour
une part responsable ? Quoi qu'il en soit, la serre chaude des
écoles brahmaniquesdevait être favorable à cette végétation
exubérante de classifications.
Le même milieu de professionnels ne prôlait-il pas à la
découverte de ces nuauces qu'admirent nos historiens du
droit, par exemple en matière de distribution des responsa-
bilités, en cas de récidive, ou lorsqu'il s'agit de tenir compte
des intentions'? Preuves, disait Tlionisseu, « que dés ces
siècles lointains, les bords du Gauge avaient été le théâtre
de longues méditations juridiques ». D'ordinaire les divinités
offensées frappent en aveugles; pour détourner leur vindicte
on poursuivra, comme les Athénieus le faisaient encore, jus-
qu'aux objets inanimés. Si malgré ses origines religieuses,
le droit hindou est plus souple et plus nuancé en ces ma-
tières, il le doit peut-être aux réflexions do spécialistes qui
S.V.l'illon.Année 1868(F.Alcun).
philosophique,
iKt l'AXNKKSUCIOLOUtyUK. 1
t'JOVl'JlM
1. Fick. DiesocialeUliederung
in nonlûsllklienIndienzuUuddhasZeit.,
cliap.iv. Web«r,ImlhalieSlutlien,X,p. iMO.
SanskritIMeratur,p. 160;cf.Zimmvr,AU.l.eben,p. I9i.
2. Mucdonni.'ll,
SelirOder,IndiensLiteratur.
C. UOUOLÈ. – UK OriOtT BT LA CASTE EX INDE 1B9
1. Lamlierl,ouvr.vit., pussim.
2. Y.Weslcrniurk. Oti'jiuand derl. oflhe morali tlean,p. 193.198.
C. HUfOLÉ. – 1.K UI101TKT I..V i.'ASTIi KN I.VUK IW
i Jiiiiii--Mill. Dril.arlicloCaste)montrecumulent
tEm-yel. la ilivisinndu
Imvoill'iitw raslosarrMe,dans l'ordreéconomique. |s «iTelsproKivssifs
dola division«lutravail.Ilfaut<llr» «rliosi1, fortiori,îlesuirets
la111*1111! et«
<li-la divisiondu IwvulldimsTordrasocial.
IOS I.'aNXKI-: SllCiOl.tIUHilli. l!)03-ll)Wi
1MUS.MIKUK
SECTION
SOCIOLOGIE GÉNÉRALE
I. KONCKI'TIOX
UÔKRAW;
HK I,A SOUIOLOUIB.
MÉTUOUOLOulK
l'ai1MM.
Uiancosi,
DuuiiiiKiu,
Ai:wx,
Booi;i.k.tlut'iiTicij
liée
des «cicncpe mnraloa An
do \nn\oa
sciences morales Naples • \fM. l>
I». t>nm>nnlin
reproche t\a M. Masci
une ctêfltiition trop intellectuelle du fuit social ip. 048). Il le
déliuit pur la « coopération » et « l'interdépendance n qui
valent aussi bien dans le monde organique que dans le monde
spirituel.
ANMtKWSil'.). – Die Wissonsohatt von der Gesellachaft.
Sclunurgciulorf-lierlin,Vorl.-lWuaissauct'.
DITTIUCII.–Die Grenzen der Geschiohte. Uipzifr, Teubncr.
WIESK\). – Zur Orundlegung der QesollschaftsloUie. léna,
Fischer.
Cul.MOAlvhei)»). – Principlos sociologioos. lUienos-Aires,Imp.
di; M.Uicdiiiuy Hijo. I'IOj. p. H79.iii-8. L'iuik'urse rnttacho aux
principe* cloitlnous nous inspirons ici. Il montreune conmûs-
»nn<Cétenduelit- ia littérature xociologi(iuc.}
II. – THAITIÎStiliNKUAUX
l'ur M.UmutÉ
jitcut putir tes classer, mais pour les rattacher aux principe*
universels ou aux luis qui concernent ta croissance cl l'acti-
vité des soeiélés humaines (p. i'n; co sera la tiicliu propre
du sociologue.
L'auteur toute de donner une idée do ces lois en résumant
ce qu'où peut savoir do l'évolution .sociale et dus forces (jui
concourent huit au groupement des individus qu'à lu diffé-
renciation dos groii|ic.s sociaux, Pour ce qu'il appelle le
« processus do la socialisation », il suit d'assez prés (iiridiugs
cl rappelle tes degrés i|ui séparent l'agrégation du la coopé-
ration et du l'organisation proprement dites tV. innée swïnt.
1. 1, p. lWelsuiv.i.
Par le uioyuii du ces processus, des associations du types et
de buts Jneu dii'crcnls se tonnent, qui constituent connue
autant d'orguuus pour la vie sociale. L'autetir propose de dis-
tinguer parmi ces organes ceux qui entretiennent la vie
groupes producteurs, transformateurs, transportiuirsi, ceux
i(iii la perpétuent i familles, sociétés médicales., ceux (|ni
serveut aux couuuuuicatious, ceux qui servent il la culture,
ivnx qui servent enfin à lu rêj^leniuututiouet il la protection,
parmi lesquels l'État.
L'Ktat aura une place k part <ui milieudes formes étudiées.
La société politique est vraiment la société complète, celle
qui. englobant et coordonnant les autres, eu fait un ensemble
.mimé d'une vie coinimtue. L'auteur étudiera doue spéciale-
ment la forme de l'Ktal. en rappelant commentl'Etat sort le
plus souvent de la fédération des familles et des mélanges des
races. 11retracera à grands traits l'évolution de l'organisme
ainsi constitué. Mais ce n'est pas onjanixmc qui) faut dire,
'•'est organisation. L'Ktal est pour une part et de plus en plus
iptelque chose de voulu la conscience prend de plus eu plus
d'empire dans Porpuiisatiuii sociale- le processus « lélitjue »
I emportesur le processus cosmique. C'est ainsi que M- II. eu
arrive ù des considérations sur l'idéal des sociétés. Considéra-
tions qui restent un peu vagues et semblent aussi uu peu
arbitraires. L'auteur n'a pas montré assez clairement, à notre
1,'oul, en quoi ta connaissance des régularités sociologiques
détermine l'idéal social. C'est, que pour que cette détermina-
•ioiifùl possible, il faudrait sans doutedes connaissances sin-
gulièrement plus précises et aussi mieux ordonnées que celles
qu'oui il résumer, aujourd'hui, les « manuels » de sociologie.
C.B.
180 l'aNNKE SOCtOLOHIQUK.
1005-1900
prosemeui te
presemcm ie ptus
puis grauti intérêt, mai!)
gr.nm toteret, appettcnt les
mais appellent tes plus
p)us
ox presses réserves. Que les sociétés animales «
soient d'ori-
gine potyphytêlique », ou peut le croire, mais vrai dire
la solution de ce problème 11'eutrulne peut-être pas do très
«raves couséi|ucaees sociologique». De même, qu'elles se
refusent ou non à une « compatibilité « directe, si l'on
iiccordo en délinilive qu'elles suut comparables, on ue laisse
eu discussion qu'un point secondaire. Mais que leur
compa-
raison aboutisse à une théorie individualiste, c'est ce
qui
mérite examen. Celle conclusion est-elle nécessaire? Le lan-
gage, la technique, l'art, ue sont pas, nous dit-on, d essence
sociale, puisque l'animal isolé les invente. Mais, tant que
l'animal crie dans la solitude, le langage n'est pas inventé:
son cri réflexe ne devient un signe qu'nu moment où il est
entendu et compris par un autre mais alors débute uue
relation sociale. De même enfin, il y a relation sociale entre
l'ours et sa victime. J)e même, t'oiseau ne collectionne des
objets brillants qu'a la saison des amours n'y a-t-il pas rela-
tion sociale cuire sa femelle et lui i Onne peut nier le carac-
tère social de ces faits qu'eu restreignant outre mesure le sens
du mot fait snciologique.
La sociologie comparée, telle que t'entend M. Petrucci, ue
nous parait pas réfuter non plus d'une manière décisive les
théories qui expliquent par des croyances les premières cou-
tûmes de riiumaaité. Ce ne sont pas des enfances, dit-il,
qui expliquent les tabous sexuels, puisque Um sexes sont
séparés chez les animaux eux-mêmes. Mais le phénomène
préseiit«'-t-il chez l'homme les mêmes caractères que chez
ranimai ? Chez l'animal, la séparation a lieu eu tout temps,
sauf à l'époque du rut: chez l'homme, c'est précisément lors-
qu'il (.'St désiré que le rapprochement est interdit le tabou
sexuel fr,-ip|H!des fiancés, do nouveaux mariés. Comment
expliquer celte bizarrerie. cette règle en apparence contraire
a l'instinct, sinon par l'intervention de celte conscience
qui.
du l'aveu de M. P.. vient modifier la vi«
physique et lu vie
sociale de l'animal humain ?
1'. L.
Y l-.THOI.0GIE TYPESJ)KCIVILISATION
COLLKCTIVB,
l'ai- .MM.
lioruLB
et Fai-coxnkt
sont plus prégnants que les siens, peu do documents ont été
mieux rassemblas que ceux-ci ne le furent par Dahl (Grauds-
Hussiensj. C'est pour faire cuunallre l'intérêt qui s'attache-
ra il a leur élude que M. Meruekernous donne son captivant
article. Sur le caractère coiise-rvalif,iintionaliste, pieux et
scrupuleux (crainte du la tentation), résigné, fataliste (p. 80-
8T1,pessimiste, préoccupé avant tuut de lu sauté et de l'âge,
des rapports .sexuels et domestiques, d'argent et de terre, et
d'épargne (p. I80-ID0.,du peuple Russe, les quelques échan-
tillons disposés ici avec art donnent eu effet le goût d'une
recherche plus approfondie.
VI. h:
l.A yCKSTIOXI)K LAIUCK
l'ur M. CiuiLLiii.
imuranf Iw la
e..i.m.n ..1 etn·.1.r .a"
I! ms'en
_i_ _u
lui, défigurent science gênent son progrès. prend
à l'école d'AnthroposociuluKiedu Moutuellierel spécialement
à MM.do Lupouge et Ammon. Cette étude est divisée eu trois
parties dans la première (l'Aryeui, M. Haussé montra «um-
ment les études linguistiques amenèrent les érudils à l'hypo-
thèse d'une langue uryeuue primitive, comment on bâtit à ce
sujet des théories fantaisistes sur les Indo-européens, Intlo-
genuaius, Indo-celtes, et comment des anthropologues se
représentèrent l'Aryen primitif comme un dolichocéphale
blond.
L'auteur n'a pas de peine à faire lu critique de ces hâtives
généralisations, par trop simplistes. Dela langue oit ue peut
déduire un type anthropologique. D'autre part. l'archéologie
mine le mirage oriental en prouvant que les céréales, la plu
part des animaux domestiques, certains métaux, etc., ontété
coûtais eu Europe à des époques très reculées et non impor-
tés d'Asie. (A signaler surtout l'étude sur tes canidés, p. 20,
il,o9,tfl-ÙC"
JJaus la seconde partie d'Anthropologies M. H. fait un
tableau de l'évolution qui aboutit à centraliser le système ner-
veux dans un cerveau de plus en plus complexe, devenant
l'intermédiaire entre l'individu et le milieu. Mais l'hérédité
ne truusmcl qu'un terrain que, seul, l'individu mettra en
valeur.
L'exumen d'Un crâne est un critère insuffisant. Déduirade
ses mensurations des caractères psychiques, c'est là la me-
Iliode de Oall, mais ce u'est pas une méthode scientifique.
La troisième partie ( l'Authroposociologie) s'attaque a
MM. deLapouge et A m monet à leurs systèmes, L'aulcur n'a
pas de peine a en montrer l'insuffisance et les contradictions.
Il fait voir commentles statistiques sont futilement faussées
par les idées préconçues, et comment tes déductions qu'où
veut eu tirer sont peu eu accord avec tes faits. Il conclut que
< l'Anthroposociologieu'esl qu'une pseudo-sienec bâtie sur
des erreurs fondamentales et dos déductions puériles ».
DEUXIÈMESEXTIO.N
SOCIOLOGIE RELIGIEUSE
t. 1 ttEUGIKUSK,
l'IULOSOPHlG CONtîKl'THïN*
UKNlîttALKS
l\tr MM. cl .Mvl-iS
lll'UKKT
~J~L. m.· _e
lot»» et tolmu, a l'histoire du chriKlianlKineel du judaïsme
modernes, en traversuiit la mythologie grecque, folle-ci
donne lieu ù doux aides d'études, los unes oïl l'auteur
recherche, sous le voile des légendes et des mystères, tes
traces de leurs origines, tes autres où il Interprète les repré-
sentations figurées des dieux et des mythes. Mansces études,
l'orplilsme tient la plnco d'honneur. M. lleinnch en vont à son
obscurité, il décèle dans Virgile, on particulier dans Iti
IV ftglogue et lo VIelivre de l'Enéide, les doctrines de l'or-
lilii.siuorécent. Ailleurs il rattache les doctrines ù leur passe. Il
explique un passage resté obscur des tablettes de Pétélie en
<ïipposautl'existence chez l«s orphiques d'une cuisine sacri-
liciello semblableAcelle qu'interdit la loi mosaïque, qui cou-
sistait cuire un chevreau sacrifié clans du kit d« chèvre
\'nr IA,ilreïio une fois do plus, par l'intermédiairede la Oète.
lus pratiques religieuses de l'helléuisme aucieu a cullus dp
la Syrie. Knlln M. Heinach nous donne ici un lougurticlo ou
il a tente d'ôclaircir le mythe d'Orphée.
Les idées maîtresses du deuxième volume sout les mômes
que celles du premier, et nous ne pensons pas devoir déjà
liauger la critique que nous ou avons faite. M.llcinach se
K'-IlcitediiiiB ai préface de l'accueil qu'elles ont reçu et il s'en
fuit fort. Je uc crois pas qu'il nous range parmi ceux qui
l'engagent sans réserve à rester dans la même voie. Mais on
trouve toujours chez lui une telle adresse d'argumentation,
mie telle chaleurdo conviction et un tel désir de faire pro-
luire à ses idées le bien dont elles sont capables qu'on est
4<iiéralementfâché de ne pas être de son avis. Nouspensons,
ivi>cM. A. Lang, non pns qu'il avait tort daus son affirmation
'l'un totémisme uuiversel, mais qu'il était peu scrupuleux
<lans le choix dos preuves qu'il on donnait. Il se défend
outre M.Lang.
Voicile tort de son argumentation. H a, dit-il, ta prouve
'l'i'il y a eu en Grèce des sacrifices totémiques, sacrifices où
l'animal totem, mis en pièces par les hommes de sonclan, était
mangé par eux, afin de renouveler et de perpétuer l'itllmnen
iotémique. C'est ainsi que Hobertson Smith concevait le
<icrifice totémique. Cette preuve est fournie par des mythes
pii supposent logiquement l'existence de pareils sacrifices.
Le mythe d'Orphée est un exemple typique de ces mythes.
La mort d'Orphée comme cello do Zngreus, mis en pièces
et mangeparles Titans n'est pas un vulgaire assassinat tmytho-
2t8 L'AXNiSi; i 905-1 900
SOCJOLOGIQL'K.
II. SYSTÈMEKKtIUlKL'X
des hommes initiés pour lesquels le. «fraial «lieune serait que
le « diable » ici. AnnéeSaeiol., VI, p IISi.
Lue autre note se réfère, au fond, à des idées que nous avons
émises ici concernant lit notion de puissance inagicoreli-
pieuse. Nous n'avions pas uni la retrouver eu Australie, sous
sa (orme primitive H complexe, eooxtcnsihle à In religion et
à lu magie bénificieule et inalélleienle. ete. El pour nous la
notion ù'anmijifuiHiuiet <!<>rhurinija étaient déjà le produit
d'une dilïérencintion Kit ayant l'air de corriger nos alurniit-
lions. M. van (ieuiicp n'eu soutient pas moins au fond, a voi- t'
lit plus grande bonne foi, la même opinion.
Une longue discussion est consacrée à l'élude des notions
coiicermint lu conception cl la réincarnation: nous devrions
dire deux discussions, car après avoir exposé ses idées.
M. van (jennep y revient à propos des nouvelles théories d«>
M. Lanjï et de M. Krnzersur le totémisme. En réalité il s'agit
défaire des observations de Itotli que nous avons signa-
lées est leur temps pour allirnier avec M. Frazer, contre
MM.llowilt, Durkheiin et Lutig. l'extrême extension et la pri-
mitivité en Australiede, la notion de la réincarnation et de la
conception indépendante du coït. Mais ni la notion ne parait
aussi étendue, que M.van (i. veut bien le (lire, car il ne la
retrouve que dans l'Australie du centre et du Nord, ni les
faits lie prouvent que nulle part, inuf élu1; Iw .Iruiihis, le
totem de l'enfant, la nature individuelle de son âme ait été
complètement indépendante de celle de l':hne de ses parents.
Quantà nous, nous avonsparfaitement l'impression contraire,
celle de M. Durkheim. que la notion Arunta est le termed'uuc
longue décomposition, fruit du conflit des notions concer-
nant le totem héréditaire, le clan local, et le régime des classes
matrimoniales. Ht la raison principale du désaccord entre
les auteurs est au fond que seuls, selon nous, MM.liowitt cl
Durkheim accordent à ce dernier phénomène sa véritable
importance, les autres. M. van (i. est particulier, y ayant iusul-
lisammeut rélléchi cf. Il note qui n'est qu'une transcription
du système Bitibin^u.p. ÎG'.I,sq..¡,
Xous ne pouvons considérer connue satisfaisante non plus
la note sur les « systèmes de filiation ». Ni l'étude des (ails
n'y est sullisaïuinent approfondie, ni l'hypothèse finale, à
mi-chemin entre celles de M. l'razer et celles de M- Laii;
et au fond concordante avec celle de M. (iraeltner. lie nou>
satisfait par sa rigueur ni sa véracité. Kit mlmellnut au fond
ASAUSBS. – .-ÎÏSTKMKS HKI.ItilKl'.t 24tf
plus que lui (voy. pourtant p. 173, sur tes rites du village de
Kitls quelquesligues intéressantes», et qu'il est inutile de uotu
parler de Motti aussi bien que de Koitapu. La seule popula-
tion inconnue où ait élé M. Pratt est la tribu (non iiomméei
tl'Kkeikelet d'Itu, ul il pst a*»*»?,
intéressant de savoir que, ni
au point de vue religieux ni nu point de vue juridique, elle ne
se sépare vraiment des tribus de ta côte. Comme faits reli-
gieux, nous ne voyons à mentionner que le chapitre sur tes
funérailles et la magie, où la notion de fifi de mot est-il bien
celui-là?) serait i\ peu près équivalente à celle île manu, où le
tabou lumtlut est assez curieusement confondu par M. Pralt
avec uu homme. Connue faits juridiques, je ue vois d'intéres-
santque tes usages d'achat matrimonial (p.lOi'i.
AI. M.
(les animaux (p. 28). Dire que les espèces animalns adorées
dans les liâmes étaient de ces simples « images commel'iionime
en fabrique nécessairement quand il veut rendre sensible le
supra sensible », c'est non seulement tout interpréter par uu
symbolisme invraisemblables c'est encore mépriser inten-
tionnellement toute la question du totémisme
ftgyptieu,
posée depuis longtemps. Certes, M. E. nous dit dans sa pré-
fuce qu'il s'est ellorcé d'exposer, sans parti
pris, l'histoire de
la religion figyplionne telle qu'elle apparaît « a un observa-
teur impnrtiul qui no sait rien des théories de la science
moderne des religions ». Il ne veut parler ni de
fétichisme,
ni lie divluités chlhonienues (qui en a donc
parlé?) ni
d'Iioinmes-médecfue dans une religion qu'où peut décrire
*iins employer ces lermes. %faisen ii-t-il tout il (aille droit?"?
lit toutes les considérations i p. 1 48isur la nature de ta
ma«ie
'• rejeton sauvage de la religion » ne sont-elles
pas inutiles et
ne préjugent-elles pas d'uue foule de questions
historiques et
théoriques sur lesquelles nous n'avons pas il nous étendre?
Même l'admirable clarté de ce manueln'autorise
pas pareille
«IciMsion.
Le livre est conçu sous une forme strictement et heureuse
ment historique les époques et les centres de cultes sont
-uignctiseineiil distingues.
M.M.
>. LKVl. Le Népal. Annules itit »m.w (luimi't.
Hib|.
d'études, XVH, XV11I.Paris, Leroux, litlîi, -1vol.,;«»•>n
et ill p., IU.8-.
Tout ce que peut donner, actuellement, dans
l'étal impar-
f lit de la science. sur un royaume hindou, sur une des nom-
lirriises sociétés dont l'ensemble constitue l'Inde, l'histoire
aidée de toutes les ressources de l'épi^niphin, de. la
philolo-
gie, d'une connaissance étendue des documents européens,
-îinsciïts, chinois des documents névars «t thibélaius faisant
«uls défailli, ce livre le donne. Il est et sent, nous le t-rai-
irniMis,pour longtemps unique dans la li lié mlme indoln-
u'iqne. Une préoccupation vive, constante, de rattacher l'his-
toire des faits passés a l'observation précise des
phéiiomèues
sociaux actuels lui acquiert d'autre part une valeur sociolo-
;:ii|iie très particulière. Unsentiment 1res vif, non seulement
îles choses de l'Inde, mais encore de leur valeur hnmiiiiie.
I;. DniKimu. – Annw wn-iiil., IOiCi-1'Jût). |T
258 t80!il9VO
l.'ASNlteSOCIOLOGIQUE.
C. – Religions unittnaUttn
l'iir M. de Fkiius
II. II. OiNMH.LY. – The early syriae creed. ZriUchrifl f«r >!(•
XeutivttiMuntl. MÏ«i'm«7i«/Y,l!>00,nr. 3.
III. KYSTKMKS
HKUlilKUX
l>i:sUIIIIUIM-S
SKUINIUIIIKS
LBKSKH'KS,CTC.
l'ittM. Mti:ss
IV. Cl'I.TKS
Sl't'cllAUX
l'ai- M.Mu»s
V. f.ROYVNOKS
ETIMl.VTIQfKS
UITKS
IIII'UUIIŒS
l'ar il. llrnei:r
VI. LAMAGIK
l'ar MM.Hcbert,Musset Buxtoxi
M.Lotis aurait (tu fairede cette confusion des rites l'objet d'une
étude spéciale. Je n'arrive pas comprendre pourquoi les rites
alimentaires en particulier sont rangé» sous lu rubrique
rites religieux. Parmi ces rites alimentaires, il y en a quii
résultent, :m premier chef, du tabou jeté par la mort sur lu
maison et ses habitants. Quant au paragraphe sur les purifi-
cations et l'impureté des morts, il ue me parait pas plus heu-
reusentent placé.
Les rites dont les mortssont l'objet aprèsla sépulture parais-
sent être considérés indistinctement comme religieux, même
la consultation des morts. M. Lods n'a même pas pensé a se
demander si elle n'était pas magique.
Nous remarquons avec peine que d excellents archéologues,
philologues et historiens se laissent entraîner trop tacitement
si gâter de bonnes études de faits par des essais trop hâtifs de
méthode comparative. L'étude de» phénomènes religieux, en
tant que phénomènes se produisant également dans plusieurs
sociétés et étudiés comparativement,est une élude spéciale qui
veut une préparation spéciale. Il semblequ'il faille apprendre
si lie comparer entre eux que des faits comparables.Pouréla-
blir l'existencedu rite du sacrifice aux mortsen Israël, M. Lods
cite (p. KH) l'inscription arauiécnne de Punammou, roi rie
Jadi, qui demande que son urne participe aux sacrifices offerts
à Hadad. Le fait doit être rapproche du culte des morts dans
la religion d'Osiris, où le mort ne reçoit un culte que parce
qu'il est identifié fi Osiris. C'est là un cas très particulier de
culte des morts, et même il doit ressortir au culte des rois-
dieux. Quant au versement de l'eau de Siloé sur l'autel
du temple à la suite de la fête des Tabernacles, il n'a rien de
commun avec le culte des morts. Si c'est une libation pour
les morts, il faudrait nous le démontrer (p. l"4i. Nous ne
saurions trop répéter que, dans les études comparatives, il
faut apporter le même scrupule dans le choix des faits et
l'administration de la preuve que dans toute autre étude. Et
nous mettons en garde nos lecteurs contre le trompe-l'œil des
références ethnographiques à bon marché.
H. II.
YUJ. LK RIÏL'KL
i: MUNSKl.lt. – La proscription
religieuse de l'usage réoent.
/tenir de l'HitMie des Hetiyions. 1906, I, p. 290-303(La religion
luit durer (Minimerituel les usages uunenu).
C. – Mécanismesrituels divers.
l'ur MM.et i>kKklice
P. on Phliuk.
IX. RlïPllI-SKNTATIONS
RKLIUIKD8E3
destiné.1.ce tableau
A_I.I_ ~«.* -.1.
qualificatif des temps particularisés, ége-
lisés, reliés et séparés ip. 89) et ce caractère pratique dérive
lui-môme d'une grmido lui qui assure non seulement lit vie
religieuse niais la vie sociale tout entière I» toi du rythme
collectif, de l'activité rythmée pour être sociiile 'p. 32). Ici,
naturellement, M. Hubert ne pouvait développer cette idée
trop féconde.
M. M.
'Iffi*! I
o. SCHELt-. – Tlao
Daa Qalat
Salas Im
im VnliraolatttifMn
Voiksglauben. jfà'itii'hvitt
Xeitmhrift /tau
des Vm'Aj'h,:
Vtrein*
fur Willultttudo, 1905, j). 137-149(Origine lô^eticlairo du sol.
Kurcc vivittenlriwtUi «4, elv.}.
li. SllHMIDT. – Mieser Krâuter und Arsneibuoh. !»rn(?. Ciilvc
ItHlS (i>xto tros important!.
Il OLDKMIKIUl. Oottergnade und Mensohenkraft in den
altindischen Reltgionen. Uoktoralsrod*?,Kiel, Mpsius und Tis-
cher, t»00. «8 p., in-8".
F. DK.NNNKWITZ.– Die SUnde imalten Israël. Uipzik', A. Dei-
cliiTl, IW7,Xll-iîi |> in-8".
WÙNSHIIK. – Sohbpfung und 80ndenfall des ersten Men-
scheopaares im jiidUolien und moslcrniselit'ii Sa^cukroiso mil
KiU'kBiclilituf die i.'UorliL'fi'ningei! di-r Kcilschrifl-ljitcrtilur.
^Ite Omiitc /.«.f. 11, 4). iA'iyxiu. E. l'IWffcr, l'JUO,8i (> in-8*.
B. – tieprt'M'nlniionxitexHre* spirituels.
VatM.Mais».
même mvthiaue
thème myuuque fond»innntnt iIihir les
fondamentaldans laa annlAtûa Inrii
sociétésItido Kuro-
péeuues,une prouveda la similitudeprimitivedes mythoto-
gies de cette familleavecles mylliologiesuord-Américaiues,
c'est faire une suppositiongratuite ot oublier que ce démon
est le personnagemauvaissoit des rites agraires, soit d'un
culte solairelié à ces derniers.
.Nonseulementcette vue simplistede l'histoire conduita
des fauteshistoriques,elle conduitaussià uu respectexagère
des hypothèseshistoriques. Toutela partie du livredeM. li.
concernanttes Sémitesn'est qu'un tissu d'hypothèses,dont
lu trameest faite des hypothèseslosplus hasardéesda l'école
critique.QueJahvésoit Dieudu vent,c'est ce qui est « géné-
ralement reconnu» (p. 70; qu'it y ait eu deux rêdactious
Klohisles(Kiinmermauu), c'est ce que AI.D. trouve vraisein-
blahlo et dont il tire conséquence;qu'il ait existéen Israël
uu culte des âmes (sic, p. 80)c'est ce qui est évident; la
nature humaineet mêmeanimalede Jahvé ne lait guère do
doutes, (et. p. 88, 99); et quantaux Masai,M.B. épouseen
toute hâte les extraordinaireshypothèsesde Merkerqui eu
faisait des Sémites.
En réalité, bien que M. Breysigsoit éminemmentcurieux
des problèmesgénérauxque nousposonsici. bien qu'il soit
pleiu de bonnes tendanceset de bonnevolonté, bien que sa
méthodehistoriqueait au moinsla qualité de le forcerà un
sérieux enchaînementdes faits, son ignoranceest parfaitede
la sociologieet des principauxrésultatsdont elle peut se fnire
gloire. 11ne connaît ui les méthodes,ni les fruits. II uesait
ni que le totem (p. 18?) ne peutjamaisêtre un individude
l'espècetotémiquemais qu'il est toujoursune espèce,ni que
M.von den Steinenn'est pas le premierde ceux qui combat-
tirent le naturisme(p. 80;,ni que la victimeest souventiden-
tique au dieu, et le dieu bon vainqueurau dieu mauvais
vaincu; ni que, en Franceet èn Angleterre, l'histoirecom-
paréedes religionsa une longuehistoiredout feraientbien
de tenir compteles historiensallemands.
M.bi.
C. – /,esmythe».
Par.MM.Hhot*. SUi'ss.
HtuRtiT,
II. Bkuciut
H. gQntIIKH. – Legendenstndten.
Koln, J. 1'. Bachem, 1900
XM92 p. in-ff>.
E. SIECKK.– Mythus. Sage, Marohen in ihren
Bestehungen
«orûegenwart. Leipzig J. C.Mwichs, 1906, 29 p., in-8».
E. KETHE. Mythua. Sage, Marohen. Hmmke
HUUtevfiir Volts»-
kwute,1005, p. 97-J42(Définitions conte[mSrchen]
international
légende [Sage] localisée; le mythe est purement religieux).
lt. W0SS1DLO. U»ber die Teohalk des Sammeln
volkstttm-
lloher UeberUeferungen. JMtteMp des Vereins
fur Votkskuwh
im, p. i-24.
H. TUILLKS. Proverbes, Légendes et contes
Fang. Bulletin fa
la SociétéNeuelidteloisede Orographie. Ncuchaicl, 1U0Û,vol.
XVI
p. 49-294.
E. – Uoijtm-H.
1 F. Livres sacrés.
i;.HONACC0KSI.~ItreprimiVangeUelacritioalitteraria,o8sia
la questiono sinottioa. Mon/.a,Arligianelli, 1901,166p., io-8°.
I.. AKPKE. Armenian Patiliolaniam aad the Key of Trath.
TheAmerican Journalof Theology, april 1906.
K.W. BIlOOKS. – The sources of Theophanes and the
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ohroniclers. ByumlinischeZeitschrift.1900,p. 678-587.
Sii L'aNSÈBSOCIOI.OGIQUK.
1905-191)0
.1 G. (HSSEU. pas Alto Testament und die Rrltik, «ter die
Hiiuplproblèmeder uIltuMuiuonUichcuFomliung in gcmoii»-
fnswliclier
Weisecrorlcrt Slullfjart, I).(ïundcrt,1000.334p.,in-8°.
V.Il M.HITCHCOCK. – The Confession» ol 8t. Patrick, tournai
uf thcotogiuil «et. 1000,p. 91-95.
Studicx,
340 *905-<W
t'ANNÉBSOGIOtODIQCK.
l'iiiLifci:iik Fkuck.
I. MÉHIODOLOUIK
l'tirMM.DlKKIItlM
cl F.UCOSNKT.
U. Mi IJROITliT U MOHALK
KNtSKNtlIM.
l'itr MM.
lliiiinir.v, Aviux,
l'tnmii,f.»iiK.I'uvuxxkt.
l)'i!x
.1-11.
œuvres propres do l'énergie psychique, ont une certaine influ-
ence sur l'évolution sociale. Mais,en raison île leur opposition
môme, elles oo se réalisent jamais complètement dans lu
société. Lu réalité sociale ne se modifie pas n notre gré elle
évolue sous l'influence de force»diverses et antagonistes. Le
problème moral consiste il chercher lo moyeu do rendre plus
faites par lu coexistence et la coopération des diverses forces
sociales,
L'exposé de ces théories est entremêle de critiques à
t'adresse des théories contraires critique des doctrines hos-
tiles nu déterminisme sociologique, critique des tortues
excessivesdu matérialisme historique, crilique des interpré-
tations d.irvviuietines «lu marxisme. critique des diverses
écoles individualistes et socialistes, critique de la morale
spetwérienne.
P. L.
ont pour les utiles i'p. 018 et suiv.). Ce n'est pas qu'à l'occa-
sion M. \V. ne fasse intervenir des causes moins universelles
et moins permanentes. Il y a des idées et des sentiments plus
temporaires qui ne sont pas sans avoir joué un rôle dans la
genèse des idées morales, soit en empêchant pendant un
temps les causes fondamentales de produire tout leur eilet,
soit, au contraire, en les y aidant par une sorte d'heureux
accident. Par exemple, il nous inoutre comment certaines
superstitions par la pratique de la vendetta ou des sacrifices
humains! ou les rudes nécessités de lu vie primitive ont, peu-
diint longtemps, augmenté le nombre des homicides réputés
légitimes; comment, au contraire, certaines croyances reli-
gieuses uni stimulé l'essor de la charité, renforcé l'autorité
paternelle. Mais ces influences, dans quelque sens qu'elles
se soient exercées, n'out jamais été que secondaires elles
n'ont fait que ralentir ou accélérer révolution des idées mo-
rales, dont lu marche générale dépend de (acteurs plus géné-
raux et plus constants.
On comprend mieux maintenant pourquoi M.\V. n'éprouve
pas le besoin de mettre les divers systèmes de morale en rap-
port avec les systèmes sociaux dont ils faisaient ou font
encore partie. C'est que, pour lui, il n'y a pas de types de
morale qualitativement différents, eu harmonie avec des mi-
lieux sociaux également différents mais, au fond, il estime
évidemment qu'il y a une seule et môme morule, inscrite
dans la nature congénitale de l'homme, et dont les morales
que nous font connaître l'ethnographie et l'histoire ne sont
que des approximations progressives. Ce sont les mêmes
idées et les mêmes sentiments qui sont partout agissants, sauf
qu'ils s'affirment, suivant le degré de civilisation auquel les
hommes sont parvenus, avec uue netteté et une force iué-
gales.
Voilà la notion de l'évolution morale bien simplifiée Mais
alors quel contraste surprenant entre l'extrême simplicité de
cette conception et l'énorme accumulation de faits par les-
quels ou croit devoir la justifier En vérité, était-il bien
néoessnin* de mettre aussi largement a contribution et toute
l'ethnographie et toute l'histoire pour retrouver le principe
sur lequel reposait ta vieille philosophie du droit naturel? Y
Ainsi se marque ta contradiction inhérente à l'idée que
M. \V. et l'école à laquelle it se rallie se font de la morale et
de la façon (tout elle doit être étudiée. D'une part, ils sentent
A.V.msBS. – iWtkmi Jl'MUIOCKÏ ST MOIMIX 3»5
MAHTUi(U.). DlelnlandstàmmederMalayischenHalbinsel:
wissenschaRI. Ki-gebnisse oinor Heisc dut'ch die Vervinigtcii
Alulayischcn Staalen, loua, KiHelicr.
V. – OUUAN1SAT1ON
SOCIALE
PurM.DniKHEiu.
i. Dun*vu\iu«i>u.ffi,
d'uillours,«mis nousbornionsii ilhv que).s grmi-
|ieiiiiMils
c\»pitmi<|m»imiii'ntdû Mtoyni-eitlù» de kocUUi-h i>la«slm|>k>K,
nu «oiiipivimiitaui-iumdivisioniiilvuic, «I oii ru«t!uiiii«t-luiliiwm-
nue.
E. DuiKiiEiii. – Aniiûo sodol., lfOS-1096. 26
402 l.'ANNliK SOCIOLOGIQUK. lUOS-itlOO
les sœurs, snusque l'on uit la moindre idée de ces époux col-
lectils'.
Mais sans insister sur cette méthode de discussion, voyons
sous quelle forme nouvelle se présente lu théorie de M. Luug
et pur quels arguments nouveaux il la justilio.
A l'origine de l'évolution, il postulede petits groupes fami-
liaux, soumis u la direction d'un patriarche ou peul-ètro de
plusieurs (p. 114-1lXj. Sur ce qu'étaieut ces petits groupe.
nients, sur leur éteudue et leur composition, il parait un peu
inoius précis que daus son précédent ouvrage, Il continue ù
avouer ses préférences pour l'hypothèse darwinienne de
l'homme vivant solitairement en compagnie de ses femmes et
de ses petits, tant qu'ils ne sont pas adutk's. Ataisi) admeth)
possibilité d'une autre conception. Eu fait, on voit mal con-
ment ces troupeaux, imaginés par Darwin sur le modèle des
troupeaux d'animaux, auraient pu devenir des sociétés hu-
maines, puisqu'ils étaient destinés à perdre progressivement
leurs jeunes, uue fois que ceux-ci élaieut parvenus à l'âge ou ils
pouvaient s'affranchir du joug patriarcal. Le troupeau était
doue destiné à nedurer qu'une génération et il est ilillieilo, par
suite, d'apercevoir comment auraient pu se constituer ces tra-
ditions, ces institutions sans lesquelles il n'y a pas de société,
au sous propre du mot, et qui supposent une certaine conti-
nuité. Et nous ne savons si la difficulté est moindre quand,
à la tète du groupe, on met plusieurs patriarches au Heu
d'un seul. Maisil est inutile de s'arrêter longtemps discuter
des hypothèsesaussi conjecturales. Ce point de départ admis,
voici comment se serait constituée l'organisation totémique.
•l'nùVKnaiuntfui fruyaiici'Stuli;iiiir|ut.'s
cHw-niùmos.Non<|ooIr prol>h*ni<»
nouspiirai.s.se
insoluble,maispuivc<|u«nous nouéresemms<lt> lutraiter
dansune autre occasion,avuel'uiiipluut' qu'ilcomijkji'Iu.
AKAI,r«K!i. – OHOANISATIOK SOCIALE 40*
remarquer Clltn.
l'OIlltir/Tliei" iiurfnia
que, parfois, les phratries
tite tthiMili*iûo unn»
sont •>!•» »AH.
plus nombreuses.
Le fait se reucoutre. eu olfet,en Amérique on lo
système des
phratries n'existe que dans uii état d'oxlréme décomposition.
Mais eu Australie, terrain par excellence de celle
organisa-
tiou sociale, il u'en existe pas, croyons-nous, tut cas bieu
établi. Il n'est pas douteux que la division
dichotomique ne
soit la règle à peu près uuiversello. Pourquoi cette universa-
tité Voici tout ce que répond M. Lang « Les alliances ù
deux sont la forme lu plus usuelle de ces sortes do combiuai-
sous. Deux groupes forts, alliés et donnant
l'exemple, ue
pouvaient manquer d'attirer dans leur sphère d'action les
groupes voisins. Finalement, si je suis en droit de penser que
l'arrangement en phratries naquit dans un centre donné, se
propagea par l'intermédiaire des émigrants et fut emprunté
par des tribus éloignées,le modèle original de l'alliance à
**ix dut se répandra tte manière à devenir de
beaucoup le
plus général » (p. 148).Pourquoi « les alliances à deux » out-
elles un avantage sur les alliances à trois ou à
quatre, et un
avantage assez marque pour que ce mode d'association ait
acquis une telle généralité, c'est ce qui nous échappe complè-
tement. – JI y avait pourtant, sur la genèse des
phratries,
une autre théorie et qui n'est pas
exposée à ces objections;
c'est celle que nous avons souteuue après M. Fruzer. Lu
phra-
trie serait due à une segmentation d'uu
groupe initial unique,
et chaque clan, à uue segmentation ultérieure de
chaque
phratrie. Mais M. Laiig écarte cette théorie, qui pourtant
repose sur des faits importants, pour des raisons extrin-
sèques 1..
Cependant ces difficultés ne sont pas les seules auxquelles
M. Laug est obligé de faire face, pour établir sa thèse. Il nous
parait inutile de les exposer, non plus que la manière dont il
essaie de les lever. Cellesqui précèdent
suffisent, croyons-
nous, à montrer que, si la théorie exposée dans cet ouvrage
tient mieux compte que la précédente du caractère
religieux
.1.1.1
lu prohilmion ae i incestequ il du.I.
rattache à un 1.10,1:
besoinde ,,1. ~.J.I.
sélec-
tion.
M. Swiinton ne tombe pas dans le tlélaut de M. Hermuutet
no pèche pas par excès de rapidité et de mépris des méthodes
historiques. Lui aussi. après lo P. Morieeet M. Hoas,tente de
retracer l'origine du l'organisation en clunsel sociétés sucrâtes
dans les sociétés' du Nord Ouest, Sa conclusion, c'est quo lo
système de clan serait originairement Tsinisltiuu, iluida et
Tlingil et auniil rayonné par voie d'emprunt û partir de ces
tribus, et que le système des sociétés secrètes serait origiuai-
renient arrivé au Nord Ouest par des tribus Salish en rap-
port arec tessociétés dus Prairies (AlgonquinsV;. Maistoutes
ces hypothèses historiques sont, quant à nous, sans réel
intérêt. Il est possible même de les renverser, et nous if au-
rions pas de peine à supposer dé notre côte que les sociétés
secrètes des Prairies seraient modelées sur les cou frênes
religieuses du Nord-Ouest, qui sont infiniment mieuxorgani-
sées.
La sociologiea tout à gagner a ce que les recherches ethno-
graphiques soient à lit fois historiques comme celles de
M Swanlon, et comparatives comme celles de M. Hermaut
cite a tout à perdru ù des conclusious aussi rapides et aussi
hypothétiques que les leurs.
M. M.
VI. L'OHUAMSATION
l'OLIÏIQUE
l'ill' MM. DlUKIlEISl. FWCD.S'N'BT Cl RulKil.fi
quiconquei est
nul mto mi rtMttiviî<ïkt tt<itir# no( nti Hcela
(intd niAittu iinnnA
misau premier rang est, par même, repré-
senté comme doue de cette vertu qui le sublime. Il y a lu
deux idées qui s'impliquent. Avoir du manu, une nature
sucrée, et être un chef sont deux expressions qui traduisent,
en somme, un seul et môme état des gen» et des choses.
Cela posé, on s'explique mieux comment se fuit la transfor-
mation du roi-mage eu rot-prêtre (lui, selon M. Frumv, se
serait produite il une époque ultérieure. L'explicaUuu qu'il
dotiiit)de ce changement est diflicilement satisfaisante. Ce
seraient les échecs de la magie qui en auraient détourné les
esprits avisés, en démontrant tout ce qu'elle avait de déco-
vaut. Muisun ne voit pas ce qui aurait pules délerrniuer, pour
autant, substituer aux procédés magiques les rites religieux
et pourquoi, une fois affranchis du magicien, ils se seraient
placés sous la dépendance du prêtre. Ce qui était uatllrel,
c'est que, a ht fausse science et à l'urt trompeur qu'était la
mugie, on cherchât à substituer une science mieux faite et uu
art lnïc plus efficace.Mais pourquoi, pour agir sur les choses,
aurait-ou recouru à des principes roligieux, spirituels, si, ù l'o-
rigine, ils ne jouaient aucun rôle dans la technique? Pourquoi
les dirigeants seraient-ils devenus des hommes inspires, des
surhommes, si, dans le principe, ils n'avaient à aucun degré
ce caractère ? Au contraire, toute difficulté disparaît, une fois
qu'on a reconuu qu'entre le magicien et le prôtre, te roi-mage
et le roi-dieu, il n'y a pas de différence de nature; que l'un et
l'aulrn sont en rapports, quoique de mauières différentes, avec
les forces spirituelles et religieuses; car alors on s'explique
sans peine que l'un ait pris la place de l'autre, que l'un soit
devenu l'uulre. Et munie il est permis de se demander si ces
personnages que hl. Fraster appelle des magiciens publics et
qui jouent le rôle de chefs politiques, na seraient pas mieux
dénommés des prêtres, des chefs proprement religieux. Ainsi
il donne ce nom aux chefs des groupes totémiques locaux.
dans les différentes sociétés australiennes. Or l'homme qui
préside aux cérémonies de la religion totémique, dans sou
clan ou dans sa tribu, est, en réalité, préposé à la vie reli-
gieuse, au sens étroit du mot. Il est vrai que M. Frazer ne
voit dans le totémisme qu'un système magique. Mais nous
avons souvent dit pour quelles raisons nous trouvions inac-
ceptable cette conception que l'on a pu voir discutée une fois
de plus, un peu plus haut.
E. D.
4-tO l/ANNKKSOCIOl.Oliiyi'K.
1905-100(1
VII. – I/OHGANISATIONDOMKSTIQIE
l'ai-M.UvKKUKiit.
t
.1. – la famille.
MOOKE(Lkvis).– Malabar law and custom. Tliird édit.
Madras, liigginbothain andC", ti»05, p. XIV444, iu-8.
Cet ouvrage est uu véritable traité de jurisprudence. On n'y
trouve pas seulement exposés, d'une manière géuùrale et
abstraite, les principales lois et coutumes du Malabar, nuits
aussi uue multitude de décisions où l'un voit ces lois et ces
usages appliqués à des cas particuliers. Les règles juridiques
prennent ainsi uu relief et une précision qu'elles lie peuvent
avoir dans un énoncé puremeut abstrait. Surtout pour ce qui
concerne les coutumes non codifiées, ou ue peut s'en faire
une idée que quand on les voit fonctionner dans la pratique.
Le premier auteur de ce recueil est M. Wigram. juge de dis-
triet dans le Malabar du sud. Le travail a été repris
depuis
par fauteur actuel, M. et
Moore, complètement refondu dans
la présente édition. De nombreux ouvrages que M. Wigrain
ignorait ont été mis à contribution, notamment le Manual <>/
Malabar de Logau, le Minute on Malabar JmiuI remues de
Chartes Turner, et le Report oftke Malabar Mai-nageCommis-
sion.
L'ouvrage traite deux sortes de questions. Les unes, rela-
tives à la leuure des terres, sont d'un intérêt juridique très
étroitement technique pour cette raison, nous nous borne-
rons à mentionner la partie du livre qui leur est consacrée
(deuxième partie, p. 1HI-3U).Les autresconcernent la famille
et le mariage. Ce sont celles qui nous intéressent le plus pur-
ticulièrement', c'est donc sur elles que portera notre ana-
lyse.
Deux populations différentes, (lui observent deux systèmes
juridiques différents, vivent côte a côte au Malabar. Il y a les
– L'OHCAMimiON
ANAIYSK*. POHBSTlgDB 421
Naîrs et les Nninbudri. Ces derniers «ont des Brahmanes qui
se sont établis au Malabar vers le vu" siècle et (lui suivent la
vieille loi hindoue. Quant aux Narre, ce ne sont pas davantage
tleRindigènes; mais il y a lieu de penser qu'ils avaient pré-
cédé tes Nnmbudri. En tout cas, ils ont une organisation
familiale qui leur est très spéciale Bacliofen fut un des pre-
miers à la signaler; le présent ouvrage confirme, complet»
et précise sur plus d'un point la connaissance que nous eu
nvions.
Les deux types familiaux qui coexistent ainsi présentent
cette particularité qu'ils se ressemblent sur des points essen-
tielset divergent radicalement sur d'autres, non moins capi-
taux. On se trouve ainsi en présence de deux sortes d'organi-
sation sociale qui sont, a la fois, proches parentes et, par
certains cotés, très opposées.
Elles se ressemblent en ce qu'elles consistent l'une et l'autre
eu groupes assez étendus, comprenant plusieurs souches col-
latérales, et où règne un très grand communisme, La pro-
priété est indivise entre tous les membres de la famille. La
coutume et les mœurs s'opposent de toutes leurs forces à tout
partage. H faut des nécessités tout a fait urgentes pour que
lu famille essaime, se fragmente; cet essaimage ne rompt
d'ailleurs pas. mais détend seulement, le lien familial. La
propriété proprement individuelle ne comprend que les biens
(|it'un individu peut avoir acquis par lui-même. 11en a l'en-
tière disposition sa vie durant. Mais à sa mort, toutes celles
do ces acquisitions dont Il n'a pas disposé rentrent dans la
propriété commune. Manifestement, toute l'organisation de
la famille est contraire au principe et surtout au développe-
ment de la propriété individuelle (voir p. 175et suiv).).
Mais voici où glt la très grande différence qu'il y a entre la
famille des Nambudri et celle des N.-iïrs; c'est que la pre-
mièrese recrute ex iiinsoi/i'sH pu- maxeuhx, elle est striete-
mentagnatique, tandis que la seconde est utérine. La première
est une communauté de frères issus d'un môme père; l'autre.
qui porte le nom de lanenrd, comprend tous les descendants
(in ligne féminine d'un même ancêtre féminin. C'est le type
de la famille utérine. On dit d'elle qu'elle suit le système Ma-
rumakkalhayam, taudis que celle des Nambudri suit le sys-
tèmeMakkathayam.
Aces différences dans la composition de la famille en cor-
respondent d'autres, non moins profondes, dans l'orgauisa-
\H i/ANXBB 1905-tDOtt
SUCHiLOOKiUE.
tion matrimoniale. Chezles Nnmhudri, pour assurer l'indivi-
sion de l'héritage, Il est d'usage que l'utoé des frères qui
vivent ensemble soit seul à contracter un mariage régulier.
La femme vient vivre chez son mari et les enfants issus de
cette unton appartieuueut à la môme communauté domestique
que leur père. Il en est tout autrement chez les Naïrs. Là, an
contraire, In femme reste dans la maison où elle est uée c'est
là qu'elle est visitée par son ou par ses maris, car elle peut
légitimement en avoir plusieurs.
11est vrai qu'on s'est demandé si le mot de mari était appli-
cable en l'espèce, s'il y avait, citez les Naïrs, une polyandrie
réglée, ou simplement uu dérèglement sexuel; car ces uuions
ne sont pas seulement multiples, clles peuvent se dénouer il
volonté. Et la question n'est pas facile à résoudre. « Si. dit le
rapport de la Malabar Mtirrutift ('ommimicm, si par polyandrie
on entend une pluralité de maris publiquemeut reconnus et
par la société et par chacun des époux ainsi associés, ou peut
dire qu'il n'existe présentement rien de tel parmi les castes
<luMalabar qui suivent le système Marumakkntlinyam. Mais
si par polyandrie on entend simplement l'usage qui permet
si une femme de cohabiter avec une pluralité d'amants sans
perdre sa caste, sans encourir aucune dégradation sociale,
;i lorsnous pouvons dire que cet usage est distinctement sanc-
tionné par le système Marumakkathayam et qu'il y a des
localités et des classes où cette licence sexuelle est encore en
pratique » (p. 57). Le mariage chez les Naïrs serait donc un
simple concubinage. Tel n'est, toutefois, pas l'avis de notre
auteur. Actuellement, l'union que contracte une jeune fille est
entourée d'uu certain nombre de formalités (voir p. 76) tout
il fait comparables a celles qui, chez tous les peuples, accom-
pagnent les mariages parfaitement réguliers cet ensemble
de cérémonies constitue'une véritable institution qui porte un
nom spécial; c'est ce qu'on appelle une union Sambairtham.
Elle peut, il est vrai, se dénouer a volonté; c'est donc un
lien conjugal très lâche. Mais pour que le mot de mariage
puisse s'appliquer à une union sexuelle, il n'est nnllemenl
nécessaire que celle-ci soit plus ou moins durable; il suflil
qu'elle se distiugue par certains traits du pur concubinage.
Et le meilleur de ces traits distinctifs, c'est précisément
l'existence de formalités définies. Même ces sortes d'unions
impliquent l'acquiescement du chef de la communauté domes-
tique à laquello appartient l'épouse. On peut seulement se
ANAI.Ï8KS. – tOHUANISATlON BOBBSTIOUK 483
I Uni)
ttatm«irack'ristlijiie
decodroitIndo-europiViiseruitqui!lafemme
murivosortde la famillede soni>>>ro(p.03;.Unetelleassertionn'est pas
sansnous«urpreruliv«Ilenenouspuralts'a|>|>lt«|iii>r<iu'â
certainsinariuKC.s
romains.ci'uxtjui ûluivntacvoinpiignita
dolu manu.?.
42(i L'ANNÉE I903-t900
JHlCIOMtQlOVE.
.11, .t.a
essentiellement dues u:n. 1.
à l'influencedes Idées -1
cbrôtiennes.Cesl
le christianisme,dit-ou, qui a proclaméque l'hommeet iu
femmeens'unissant formatentunesociétémoraleparticulière-
ment étroiteet mômeIndissoluble, où la femmeest l'associée
du mari.N'est-cepas le principemémedenotredroitmatrimo-
niai ?Celui-cine serait, par conséquent,que l'applicationde
ces aphorismesde l'Ancienet du NouveauTestament,eruiti
duo incarne una et tir caput imlieri»,qui contenait déjà le
germede lu communautédo biensetdu pouvoirmurital.
Nouscraignonsque cetteargumentation.ue reposesur une
confusion.Que,dans lessociétéschrétiennes, la sociétécon-
jugale ait atteint un haut degré d'intimité morale,c'est ce
qu'on ne peut songerà contester.Maisle régime de la com-
munautéest un régime économique;c'est une associationde
biens, non de personnes.Dece que la consciencepublique
conçoitcommetrès fort le lien qui unit les personnes des
époux,il ue suit pas du tout que,au même moment,le même
rapport soit admis entre les choses.La meilleurepreuve en
est dans l'organisationde la familleromaine. L'intimitécon-
jugale y était déjà très grande; le mariage y était considéré
commeune sacietastotiuxtilae, commecréant entreles.époux
une entièrecommunautéd'existence,imtimduaci taccornue-
tudo.Et cependantRomefut la terreclassique de la sépara-
tion do biens uullo part la fortunedu mari et celledo ta
femmene furent plus soigneusementdistinguées. C'est que
les causesqui tendent à rapprocherou à séparer les patri-
moines différentde celles qui tendent à rapprocher ou à
séparerles fortunes.C'esteueffet,unvieux principesur lequel
reposel'organisationfamiliale principequi survit encore
aujourd'huisous la formede l'héritage– que les biens d'un
individuressortissentau cerclefamilialauquel il appartient,
et n'en peuventsortir. Il en résulteque,là où les famillesfor
ment des systèmesclosles uns aux autres, sans pénétration
mutuelle,il est.tout naturel que les fortunesdes deux époux
(qui,pardé(inition,soulmeinl)re8dedeux famillesdifférentes!
soientséparéesl'une de l'autre par des cloisonsétanchesqui
préviennentles communicationspossibles. Dansce cas. le
régimede la séparations'Impose comme le seul conformeà la
naturedeschoses.Voilà,sans doute,pourquoiil était la base
du droit matrimonialromain.Nullepart, en effet,ta famille
n'a vécudans un état d'occlusionplus complètequ'à Rome;
nulle part, chaquegroupefamilialn'a été séparédes autres par
432 1. XNSKK tfKfô-UMH»
S0tilUI.0aiO.VK.
E.D.
ANAI.ÏtfKv – l.'olKMNISATIOYWHIBKTIVl'R fcli
B. – Le MtirUvjr.
C. – La moralesexuelle.
Par M. Mu'ss
l'AKAISHI. Volek-
-Japans Frauea undFraueamoral.Rosloc-k,
inann.
BR1NI iGiL-sEi'i'i:).
– l/obbligaalone nel dirltto romane.
Bologna,Zauiclielli. t!>05,p. 113,111-8°.
Ce livre, simple reproduction des premières leçons d'un
cours professé à Bologne eu 1904-11105, se recommande avant
tout par ses qualités didactiques. Mais on y trouvera peu
d'idées nouvelles. La méthode reste presque exclusivement
analytique etexégétique- Le sens des développements histo-
ritlues est à peine iudiqiiû. A tous ces points de vue, le
présent ouvrage nous rendra beaucoup moius de services que
celui de l'ezozzi qui porte le même titre 1.W1/1.wcinl., t. VIII,
p. 436). Cependant, ou tirera parti des leçons consacrées à
{'menée de l'obligation juridique, et de quelques remarques
ingénieuses qui y sont faites sur la distinction de l'obligation
au sens large du mot 1= limitation de la liberté) et de l'obli-
gation au sens étroit 1= rapport du débiteur au créancier.)
valeur de
fin sou
VJltfttll* cftll <*fMt(1Is»inttt
cueïHeient,(lui /tut Aldîl
était n.i.v*i«i«.» n~.t 1
comprise entre la moyeuuo
et Je minimum duus Uijiéiiode Yajnnvaîltyeuue,est descendue
au iiiiuimiiin dans ta période Naradiuuue.
blés, les prix du murcho ip. "»-93). L'idée du juste prix tend
donc a se dégager, si la théorie n'en est pas encore formulée
ce juste prix n'est autre que la valeur d'iisugu des chose»,
déterminée à la fois par la coutume et pur In concurrence du
marché <> «3103).
Le comuierco, malgré tes ellorls de ta législation cnrolln-
tïicnue pour le développer, n'a pas encore un grand essor.
L'élise le favorise d'ailleurs, malgré quelques faibles res-
trklions qu'elle lui impose dain l'iiitérel du 1» religion.
Pur mi ces restrictions, l'une des plus importantes est ht
défense adressée aux clercs do faire lecommerce. ICuelTet,dit-
t)u, le commerce oblige le marchand a voyager, entraîne pour
lui certains hasards et certains risques, l'unique aussi à se
commettre avec te public et à y compromettre sa dignité
d'où l'incompatibilité du métier de maroliaiul et de la voca-
tiou ecclésiastique. Mais ou se garde d'étendre la môme pro-
hibition aux laïques. Pour ceux-ci, le commerce est parfaite-
ment licite, quoiqu'on lui préfère l'agriculture ou tes métiers
manuels, avec la vente directe des produits; par le produc-
teur i p. 103-1 1%
prise ta
Orise A la lettre.
lettre. D'autres
IVllIltrfiQ i-iilii'iriuau
rubrique» /litdu Décret,
UAn»>t ..i il.»
et la Summa
dftrrtontm de Kullnus donnent une note plus modérée et
plus exacte. La littérature est partagée, et reflète les teu-
(lances les plus diverses (p. 190-2081.
Comme un le voit par ce résumé. M. Scliuub cherche sur-
tout à justifier l'Église chrétienne des critiques
qui ont él«
adressées ù sa législation économique. Pour lui, il n'y aurait
rien a blâmer dans l'altitude qu'elle a gardée vis-à-vis du
commerce, rien à regretter daus la politique qu'elle a suivie
vis-à-vis des Juifs. On ne s'étonnera pus, si, malgré des elïorls
visibles puur rester impartial, M. S. n'a pas toujours oublié.
– ni fait oublier – qu'il avait une thèse à démontrer; el
ses conclusions ne sont pas toutes également sures.
X. l.K DK01Tl'ÉXAtl,
Pat1 M< l'.vixox.tKT
XI. L\ RIvSl'ON.SAIIlMTt:
CRIMINELLK
Par M. FAfi:oxxET
DESRÈGLES
ÉTUDE ETMORALES
JURIDIQUES CONSIDÉRÉES
DANSLEURTO.NCTlONttEMKST
I. – I-'ACTKIHS I)KLACRIMINALITÉ
SOCIAUX
(État économique, conf/ssiou religieuse)
ni nnn
et non rr.n..l.f:r2.1. v m.. v
parleseonditionsmorales, paresse, ualMtudosvicieuaes,
relâchement du respect des droits, qui se peuvent rencontrer
en même temps quele chômage, mais qui Ue s'y rattachent
point par un lien nécessaire, puisque qu'elles manqueraient
dans uu pays à organisation ouvrière très avancée (assurance
coutre le chômage], et puisqu'elles se produisent aussi it l'oc-
casion de faits non essentiellement économiques (en temps de
guerre, ou de révolution, souscertains climats, etc). Il semble
que la criminologie, aussi bien que la science économique,
gagneraient à ce que leurs objets soient distingués nettement,
à ce que dans l'une on retienne l'aspect moral ou immoral de
la vie sociale, dans l'autre son aspect économique simplement
à ce qu'on s'efforce daus l'une et l'autre d'établir des rapports
entre dos faits du mêmeordre, au lieu de rattacher artificiel-
tement un ordre a l'autre. L'inutilité de ce gras ouvrage, en
dépit de lu musse des lectures qu'il suppose, résulte bien de
ce que l'auteur a méconnu ces conditions générales de la
recherche sociologique.
M. II.
Il LACRIMINALITÉ
SUIVANT
I/AGKHTUî BKXR
l'nr M.G.Richard
FORMES
QUKI.QUKS PàRTICUMKttKS
DECRIMINALITÉ
Par .M.G.Hiai.inu
IV.– LE SUICIDE
l'Ai»MM.tk-IIKBKUl
Rf tlAlU\v.u:US
ED.
AXALTsUU. LU Sl'IClUB 501
flAlllA
doute Otta
ces tnt\t itn nnttimn rtfttr
motifs /tnnjlSl!n.i.«
comme de? conditions. .«!
mais – ..J
ne résulte point
d'eux seulement. Eu d'autres termes, la coustaneo (approxi-
mative uu reste) qu'où peut noter dans les motifs n'exprime
rien d'autre que lu stabilité dos conditions sociales générales
dans le groupe considéré elle est de même ordre que
la régu-
larité avec laquelle les âges et les sexes fournissent tour cou-
tiogent auuuel au suicide. Ou peut penser que si ces motifs et
ces conditions physiologiques générales jouaient seuls, il
y
aurait dans tous les groupes une égale proportion de suicides;i
mais les vrais facteurs sont ceux qui fout que, parmi les
désespérés de toutes catégories, il se produit dans un groupe
plus de suicides que dans un autre.
Cette confusion et ces équivoques ne sont pas les seuls
défauts it relever dansce livre. Il présente un tableau de neuf
états européens avec les chiffres de leurs suicides et de leur
consommation d'alcool, et déclare qu'il y a entre ires chiitres
une exacte relation (p. 7-1-72) or cela n'est vrai que pour les
extrêmes (Danemark, Angleterre et Norvège), mais ne l'est
pas le moins du monde pour les six autres, Il donne d'autre
part, un tableau des suicides par moi*,distingués d'après leur
cause (trouble d'esprit, et toute autre Il insisté sur la hausse
des suicides de la première sorte aux mois d'été,
pour mettre
au premier plan l'action de la chaleur. Maisla même hausse
se marque, un tout petit peu moins, très nettement
toutefois,
dans la seconde sorte de suicides, où cette action est peu con-
cevable (p. 80). En somme, bien que l'auteur se montre
assez informé, et consacre à l'analyse îles faits la plus grosse
partie de son étude, l'inspiration de cet ouvrage est surtout
pratique; c'est une adaptation des données de la" science où
celles-ci risquent parfois de se déformer.
M. H.
KuDHltiLKZ(F.i. – Influencia del estad; civil sobre el auioidio
en Buenos- Ayrea [Archivesdel'ulquintritt.Criminologia
y Ciencias
Afines'
V. LE SÏSTKMKPÉNITE.VTIAIRR
Par M. G. Richard
SOCIOLOGIE ÉCCKSOMIQIK
I. – TRAITÉS
ÉTTDB8 OÈXÉRA-LES.
l'ar MM.Fr. Smuxuet M. IUiuvachs
appeler biens do
fll* fttflit.V de PliitiêVa
culture atet Mttï
qui n(VHiwtnnAn<lnn( A 1s. n.itlMfnni:nÉ.
correspondent à la satisfaction
«les besoins de civilisation de l'homme (exemple un livre) i
taudis qu'au second genre appartiennent les biens de noitr-
riture (aliments, pain, viaude, etc.) qui correspondent à la-
satisfaction des besoins premier» et physiques do l'homme.
Le problème de l'économie est do rechercher comment la
différence entre la satisfaction des besoins obtenue par l'homme
et le travail qu'elle lui coûte sera la plus grande possible. Une
première section est doue cotisacrée à rechercher et à élabo-
rer los formules qui répondent à la solution de ce prublème
pour la société. Une seconde section étudie l'économie des
individus, les procès d'acquisition individuelle, c'esl-a-dire à
la fois d'homme ù nature et d'homme à homme, et pour cela
établit uue théorie de l'échange, avec application aux cas da
répartition observés dans l'économie dite bourgeoise et capi-
taliste. Dans cette double recherche, le calcul do M. Eflerta
s'attache à tenir compte concurremment de l'élément terre et
de l'élément travail et à déterminer ce qu'il en résulte dans
les diflérenlcshypothèseson se pluce successivementl'analyse.
Lu première section étudie les conditions do la pmduelitité,
c'est ù-dire des processus producteurs d'homme à nature, la
seconde étudie les conditions do ta rentabilité, c'est-à-dire des
processus d'acquisition, y compris celui d'homme à homme,
qui, pour l'auteur, n'est pas un processus producteur.
Sur ces bases peut désormais s'établir, guidée par une vue
générale des antagonismes sociaux, divisés en antagonismes
de concurrence et de destruction, une théorie des antagonismes
économiques, spécialement restreinte aux antagonismes ren-
contrés dans lu société présente entre les intérêts des individus
(rentabilité) et l'intérêt de lu société (productivité).
Le livre s'achève par uue section de conclusion pragma-
tique, où l'auteur expose comment le système socialiste pono-
physiocratique réduit au minimum ces antagonismes, et
ind ique les raisons de le préférer à d'autres systèmes.
Ce bref aperçu extérieur ne donne qu'une idée très impar-
faite de l'abondance de matière, soit générale soit spéciale,
accumulée dans ce livre et qui, il faut le dire, n'est pas aussi
bien ordonnée qu'il serait souhaitable pour l'intelligence de
ses thèses. Un homme pénétré d'un système, comme est l'au-
teul\ omet souvent de mettre en tête et explicitement les pro-
positions fondamentales dont il part ou qu'il suppose, et c'ost
au lecteur de faire ce travail de reconstruction analytique
&08 l/AS.NÉK SQUloLuaiQl'C. 190tS-t9Utt
II. SYST1CMES
KlîUXOMIQUKS
l'ur MM.li. Boupgin.
M.Il aliiwai;»»
et HKihianii.
_ev a __w. 1
nomique très pareil à celui de notre économie moderne, ou
bien au contraire en est-elle restée à un système moiusu vaueé,
celui de l'économie familiale ou tout au plus de l'économie
urbaine, dans la terminologie de Bûcher ? Mors que, avec
Hûcher,presque tous les économistes antérieurs et postérieurs
qui s'eu sont occupés tiennent lu dernière thèse pour hors de
(|uesliou, les historiens de l'économie admettent volontiers
la première et la détendent même aprement parfois (cf. les
polémiques de von Uelow contre Bûcher) et se plaisent il
signaler les analogies entre l'économie de la Grèce ou de Rome
et notre système économique actuel. C'est ii vider ce débat
eu posant mieux et traitant plu» exactement lit question
que M. Salvioli a voulu consacrer ce travail ce n'est rien
prouver contre les économistes que d'établir que dans l'anti-
quité il y a eu dr l'industrie, du commerce, du capital ce
qu'il faut savoir, c'est la place qu'a tenue cette industrie, ce
commerce, ce capital, dans l'ensemble de la vie économique
antique; ce qu'il faut examiner, c'est si le capitalisme pro-
prement défini a trouvé dans ces sociétés les conditions
nécessaires à son existence et surtout à son développement.
Étant posé que l'économie capitaliste est « ce mode [nous
dirions régime, de production qui se fait sous la domination
et la direction du propriétaire du capital ip. 10; et que
les conditions eu sont « une classe qui a le monopole virtuel
des moyens de production, une classe ouvrière privée des
moyens de production, un système de production en vue de
l'échange sur un grand marché » (p. 18), M. Salvioli va
rechercher si ce que l'on peut ou veut appeler le capitalisme
antique, spécialement dans le monde romain et à l'époque de
la concentration de la richesse du monde à Rome, se rap-
proche de ce capitalisme, moderne et en présente les coudi-
tions caractéristiques. Pour cela il étudie les origines de cette
richesse romaine, il en analyse la composition et la formation
parle capital mobilier et son emploi en prêts, usure, etc.,
par les placements fonciers et la concentration de la pro-
priété terrienne il note la part subsistante et l'importance
de la petite propriété. L'organisation do la production reste
dominée par le régime de la production domestique, ou par
celui du métier, exclusifs de la grande industrie. La produc-
tion agricole présente également des caractères propres.
Ht le capitalisme que l'on peut rencontrer alors diflèrc pro-
fondément du capitalisme moderne « ce capital est utilisé à
S3i 1,'aSNKBSOCIOtUOIOUB.
iWKMt>06
FLIMM (Hkiim.v.s.n).
• Der wirtsolmftliche Niedergaug
Freiburgs i. Br. und die Lage des stadtischen Grund
elgentums 1m14.und 18. Jahrhunderten. Ein Beilrag zur
Geschichte der gescblosseneti SladtwirUcliaft- Kurlsrulic,
Urauu, 1908. p. 180, ia«» iVolkswirtschaM. Abliamtl. der
Badiscben Ilocliscliuleii;.
1. Aniu'exociolngique.i.
VI. p. «3 Cf.t. VIII,p. »i|.
538 l'anvkk sociolomouk.190i-l90B
.i.
el se jeter dans 1.les .n.a.
constructions .H_~ _0. _n_. w
logiques et artificielles que
d'analyser co réel avecdes catégories claires mais précises, et
que d'y chercher des relations à forme générale, bien que tou-
jours proches délit douuéede fuit, car seules ces catégories
et ces relations doiment une iulelligence véritable de la com-
plexité même du ce réel.
V.S.
F.S.
I. AnnéemciatogUiue.
t. VII,p. 680S88.
Sftg t'ANNIÎB SOCIOLOGIQUE. 1905.JW»
WKBKIt
(.Max).Die protestantisohe Ethlk uud dor « Oeist »
des Kapitallsmus. II. Die Berufsldee des asketlschen Protes-
tantismus Ank. f. Smialuix* XXI, I, p. i-110 ;.Suit<> du Irurail
siffunlé, t. IX, p. 471; anulyse tes Kiuu-cptioiiB du métk-r. du
devoir profcssiiuinel. tic l'iu-livitc l'-cononiiiiuo, du la rct-ltcrcbc
de la rirhcKHc,(fui w>mml dtyajréfs de l'ascétisme
|>r<>te!tliuilfl
«mi montre tes rapports l'iroilx avec le» direction» d'action du
« capitaine d'indusl rie u moderne. Étude fort iiitvi-rssiinti* dont
les coiisêqueiK'es seraient à pousser).
III. KSI'IvCKS
I)KIA PRODUCTION
Par M. Y.Simxxu
IV.– HlvUlMES
W.I.APHOOUCriON
Par MM.G.et H.Hoeitrtfv
VVALKBK
( l' h ancis). –The german ateel syndikate. Quart, joum.
vf Econ., umy 1900, p. 353-398 (Historique, stulintique prix,
débouelii'», marclii').
LKSCL'ItK.(J.). – L'évolution du cartell dans la grande indus-
trie allemande de la houille et du fer IW>tftcon. polir, I9»r>.
p. 308-80.
Ml'SSICV ^Ikniiv H.}. – Oombination in the mlnlng industry.
Ni'w-York, Culumbia Univ., Studics in liistorv, économies h
public luw, XVIII, 3.
KtKKBlUOE (rii.-li; a. STEIUIKTI' (J.K. – The modem trust
company. New-York, Matmillitn, 1900, p. 309in-8.
KKCK(II.A .). Der Centralverband deutsoher Industrieiler.
1876-1901. Hcrlii), Culk-iitag, 190-21905. 3 vol. in-8 (Ouvrage
documenté, mais l'auteur ayant élu Imiglcmps a la tète de l'ins-
titution est un peu prévenu).
SCHMOLLKK((àisrAv). – Das Verhaeltnis der Kartelle sum
Staate. Schmoller'sJltb., 190S,4, p. 325-0*(Commiiuicntion, rcviii-
et complétée, faite ù lu rûuuioii du Vcrvin fur So%ialpol?tikV
V. POHMKS
DKLAPROMOTION
Pur M. H. Roi'uuim
STEINMANN(Ahtiuhi. DieostsohwelzerischeStiokerei-
Industrie. lUickbick und Ausschuu. Eine volkswirtscliad-
lichsoziale Studio, mit eiuem Auliang iiber die saniliiri
schen Verliiiltnisse in der ostschweizerischeii Stiekereiln-
dustrie. Zurich, Radier1» Erben, 1U05,p. Vlil-*0» iu-8».
tt?thr.,r CI a.
JËIDBLS iOttoi. – Das Verhraitnia der deutsohen
Grossbanken zur Industrie mit besonderer Beriicksich-
tigungderrTiseuinduslrie.Stuals-u.soziahviss. Korschungen
hgg. v. Schmoller u. Sering. B. XXIV. 11.-2. – Leipzig,
Duticker u. IIuiuLlot. 190S,xii-27l p., iu-8°.
C'est uu sujet intéressant et important que celui de ces
deux livres. Le développement des grandes
banques est ui>
dns laits les plus considérables de l'économie
contemporaine
il sollicite l'explication sociologique, surtout si l'on
y joint la
recherche et l'étude des rapports qu'il présente avec d'autres
faits tels que le développement industriel et Ju concentration
capitaliste. Il semble que ces rapports peuvent élucider avec
précision des causalités qu'on suppose et qu'où uttirme sou-
vent avec une grande généralité entre les phénomènes de
l'économie industrielle et financière. Mais si l'intérêt sociolu-
gique du sujet est manifeste, sa dilllculté ne l'est pas moins.
D'abord il se renferme dans des périodes modernes fort
limitées, et par suite peu favorables à l'expérimentation scien-
lin'que Puis la documentation. pour tout ce qui touche le
développement des entreprises industrielles et, plus encore,
des grandes sociétés anonymes de la
banque, est souvent des
plus malaisées les sources se dérobent ou sont pleines du
dissimulations ou de mensonges intéressés. Enfin, des faits
tels que l'évolution industrielle ou l'évolution financière sont
d'uue ampleur otd'une complexité si grandes qu'ils se prêtent
mal à l'examen scientifique il faut
y apporter des détermi-
nations, des distinctions et des choix qui comportent des
difficultés nouvelles et lie peuventêtre faits qu'avec
de précaution. beaucoupfi
De ces difficultésdiverses l'un de nos deux auteurs a mieux
triomphé que l'autre. AI. Riesser s'est uu peu égaré dans les
généralités inutiles, dans les historiques non indispensables.
dans les résumés brefs etsecs de renseignements
M. Jeidels, au contraire, a strictement défini sonhétérogènes.
sujet; il l'a
limité à certaines industries; et encore, dans ces conditions.
l'a abordé avec un souci constant des
précisions et des sûretés
méthodiques. Si l'un des deuxouvragesest supérieur à l'autre,
c'est surtout en raison de ces différences de
conception et de
direction.
Le livre de M. Riesser, dont la
première édition a éle
publiée en 190?;,est un recueil de dix conférences,
qu'il a
– PulUtBSDB I.A l'ttÛOBCTIOX
ANALYSES. 889
remaniées et augmentées dans sa seconde édition.
Après uno
introduction, où il expose le rôle de lu banque dans la vie
économique, M. Kiesser décrit la *ituation économique de
l'Allemagne au momentde la fondation des premièresbanques
importâmes vers 1860et fait l'histoire des banques de la
première époque, jusqucu 1 870.Il procède do même pour la
période qui s'étend do 1810 à 190a. Knsuite il décrit le mou-
vement de concentration dans les
banques durant la même
période; en indique les causes générales et particulières
• développementdu crédit, émissions urbaines, complication
de la technique); passe en revue les facteurs
qui ont cou-
tribué à étendre et accélérer ta concentration (constitution de
cartels, crise de 1900, fondation de Vl'nitetl stutes steet cor-
poration, du syndicat de l'acier à Dûsseldorf) décrit les voies
elles formes de la concentration, soit locale, soit nationale
(voie directe, par augmentationde capitaux, fusions d'affaires
ou de banques, création de filiales ou do
rapports durables
pour l'intérêt commun; voie indirecte, par créationde com-
mandites, filiales, agences, caisses de dépôts). Puis l'auteur
examine très rapidement l'influence de lu concentration des
banques sur celle de l'industrie il conclut que lu concen-
tration de l'industrie est due à des causes
intrinsèques, tech-
niques et économiques, et qu'en général la concentration
des banques n'a pas eu sur elle d'effet, tout au moins d'effet
déterminant, t'initiative du mouvement étant partie de l'in-
dustrie. Enfin l'ouvrage se termine par un résuméde la situa-
tiou créée par la concentration, par une revue de ses
avantages
et de ses dangers, par une estimation de l'avenir.
On peut juger, par cette seule analyse, de ce qu'il y a d'in-
suffisant dans lesdémonslratious de M.Uiesser la recherche,
l'évaluation et l'explication des causes manquent de rigueur
et de solidité. Les causes sont généralement jetées dans l'ex-
position ou distribuées d'une manière uu peu scolastique,
non développées, non induites. L'action causale réelle
échappe l'étude reste superficielle, elle ne dépassepoint les
probabilités. C'est d'autant plus regrettable que l'ouvrage
((•présente un grand labeur, qu'il renferme une quantité de
renseignements, de données, de descriptions particulières.
sur lesquelles auraient pu s'établir des conclusions
positives
de bonne qualité.
Le travail de M. Jeidels vaut davantage. Les conclusions.
précises, découlent de démonstrations serrées, qui utilisent
690 l'annbk sociolouiquk. i'JOS-liwo
VI. VALKl-R,
l'HIX.MONNAIK
ParM.K.Sm*m
W1L1JMANN i.MuKitAY
Shii'lky). Money Inflation in the
United States. A study in sociul pathology. New-York.
Lmulou,l'uluam's Sons, lU0î>,xn-240 p. iu-lti.
Cette étude a pour caractéristique de sofondersur uneana-
lyse de psychologie économique qui nous tire des banalités
traditionnelles données d'ensemble pour fondement à toute lu
vie économique il y a ici un effort pour atteindre et analyser
les éléments psychologiques qui interviennent spécialement
duusuucerlaiu phénomène économique,les mouvements dïu-
Ihilion de la monnaie. C'est dans des considérations sur les
états éniotionnelscommesourced'actiou, sur lesprocessussub-
conscients, sur la suggesttbilité des individus et des groupes,
sur l'action de l'isolement intellectuel, que l'auteur trouve
d'abord l'origine des mouvements populaires en général dans
les mouvements pour uneintuition de la monnaie agissent, en
outre, des forces spéciales, influence des droits de propriété,
considérée dans un gouvernement démocratique, effet de la
possession de la richesse, influence des occupations et iutéréls
d'une communauté rurale, caractère essentiellement conser-
vateur des populations rurales. Dans une seconde partie plus
étendue, l'auteur vérifie alors par une revue de fait quelles
conditions économiques et sociales se sont rencontrées du us
lès divers mouvements d'inflation produits aux États-Unis au
cours du \ixr siècle et ont (ail que Jes facteurs analysés dans
la première partie se soient trouvés exister et agir. I) y a là uu
j'i* t'AXXKKSUChlUMIQUK.
190S-tUOli
i.ONRAI)(J.). – DieEntwlokelungdesPrel8ttlveau8inderletz-
ten Dezennien und «1er(k-utsi-lif mul cng-liaclto (ietreùlclwdurr
in dcn let/.len Jalu-fii. J/>6b. f. NalimalM. u. Mat., Pohr l'JOO,
p. 198-211(fcludi-|)i(H-isi> ot tompèti'nto).
lUJDhOi-T (IIans I..}. Studlen Qber den Pariser Oetreidehan-
del. Uic Miinalsproisc dos tielreiilcs in l'aris untoi' di'in Hinlhiss
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KKEHSTADT(U.). Die Spekulation, ihr Begrtff und ihr We-
son. Schmoltei-'sJlib.,1905. i, p. SS5-3U4(l'Huile întôrcssunte, ntaix
qui rente assez extérieure et np vu pus à l'essence Hienraclôrix-
lique cl neuve à dégager du phénomène; point de vue soc inf-
pulitiquo plus que strict ornent scientifique).
KIJCJIS (Cari. Johaxnks;. – Ueber st&'dtisohe Bodenrente und
Bodenspekulation. Aich. f. Smiahriss., X.VII,3, p. C3I-CC3:
rUONEll (Joii.). Der Orundbesitzwechsel in Berlin, 189B
1904. Berlin, G. Heimcr. l'JOO, in-8.
.l.
unns 1l'industrie
Pt .1 -t L_W _1_ 1- r.'t_
eu concurrence, horloger© de la l'orel Noire
baduise, des rapports d'étroite dépendance depuis cinquante
an» se sout établis. Ce n'ost pas seulement un noyau iudis-
pensable d'ouvriers très qualifiés, ce sont aussi les anciens
procédé», que la production nouvelle a reçus et retenus
de l'ancienne do là, nu reste, son intériorité vis à vis de
l'horlogerie wurternhergeoise voisine, économiquement plus
concentrée, et plus prompte a introduiredans la technique les
perfectionnements les derniers en date. D'autre part, dans le
développement môme des fabriques le travail à domicile
trouva de nouvelles raisons d'être, puisqu'il oflrait aux pro-
ducteurs une main d'œuvre supplémentaire et à meilleur
compte.
Le salaire, eu raison du rôle joué par la division du travail
daus l'industrie considérée, est surtout calculé aux pièces. Ua
des inconvénients de cette méthode est ici particulièrement
saisissable outre la complexité des données à intervenir
(quantité et difficulté relative du travail la qualité de sou
produit reste encore incertaine aux yeux du travailleur,
puisque l'appréciation et l'épreuve en est d'abord très arbi-
traire, et surtout s'eftectue longtemps après sa production, et
hors de sa présence. Une diminution continue du taux du
salaire va ici de pair avec une intensification progressive du
travail conséquence ordinaire du travail aux pièces. Un
autre retranchement représente les outils et matériaux déli-
vrés à l'ouvrier: celui-ci peut sansdoute lesacheter au dehors
mais il s'aperçoit vite que le Raiu de la différence entre le
prix courant, et le prix à lui imposé, est bientôt balancé par
une baisse de son salaire. Enfin l'absence de tarifs (le taux
étant parfois fixé au terme du travail seulement), la diversité
et l'inégalité des besognes attribuées à un môme ouvrier,
l'arrêt du travail mêmo, par insuffisance de débouchés ou
simple retard dans l'arrivée des matériaux, la durée indé-
terminée des inventaires, le règlement par acomptes et le
paiement du solde à de longs intervalles, sont autant de
facteurs d'insécurité du travailleur et d'occasions d'abaisse-
ment du salaire.
Après cette étude de la forme de la rémunération, l'auteur
cherche à déterminer son montant elïeclif, ou le salaire dit
nominal (d'après les états du personnel établis annuellement
par les entrepreneurs, et transmis par eux, avec indication
des salaires, aux fonctionnaires chargés de fixer le revenu en
CtS l.'AXNtiKS0CIUI.0U1O.UB.
190M900.
I. Cf.Annéesociologique,
l. VI, p..iï3-!i.
622 i/axskk sociolocjqvb. tW.-I90tt
xi. iîoonomh;*si»icgiau:s
l'ili MM.(i. ETIl. llumil.lN
HTM.HaMIWAUHS.
MOKPHOLOGJK SOC1ALK
l'ar M.llii.uwtnis
I. l. l'Ol'ULATIO.N
II. – LKSlilKHl'KMKNTS
HlJllAl'XICTl'HIiAINS
III. LKSFORMES
DEL'HABITAT
IV. LESMOUVEMENTS
MIGRATOIRES
cette .i:l:.v..l:
nnli~n 1.·i.t:
distinction. htudier Y.
les .t.u.1-
migrations dans leur forme,
c'est-à-dire comme des déplacements de groupes, c'est bien
les t'attacher aux formes des groupements antérieurs, qui
a'exprimeut dans les représentations et tendances collectives
considérées c'est en ce sens que l'émigration est un fait de
morphologie sociale.
Dès lors, on ne peut accepter simploment la proposition
que l'incertitude et l'irrégularité des mouvements migratoires
résulte de « l'ignorance des conditionsdu marché par les indi-
vidus qui y participent »;si l'on considère, dans l'émigration,
uniquement les faits économiquesqui y correspondent, on est
un ollet tente de rapprocher ces afflux excessifsd'ouvriers des
phénomènes que l'économie politique étudie sous le nom de
chômage, de surproduction, etc., etdattacher une importance
considérable au développement d'institutions régulatrices,
telles que bourses du travail, bureaux de placements, etc
même alors il reste à savoir s'il faut chercher les causes des
faits en queniondans les démarches ouattitudes individuelles,
ce qui est très discutable. Mais l'émigration, en tout cas, ne
se décompose point eu une série de déplacements individuels,
puisqu'elle n'est telle qu'a partir du moment où, aux pre-
miers voyages et établissements isolés de « pionniers » plus
hardis, succèdent des déplacements de masse. Celte erreur
apparaît d'autant plus remarquable ici que l'étude portait sur
des mouvements dune amplitude très grande, et dont le
caractère proprement social p'élait pas douteux.
M. 11.
DIVERS
I. – SOCIOLOGIEKSTIIÉTIQUK
ParM.lli'iiKur
H. H.
II. – TKCIINOL001K
Hismet M«s..
t'ar MM.lii-UEin.
III. LKLANOAOK
l'ur M.A..Meiukt
PHKMltiKK PARTIE
MÉMOIRES ORIGINAUX
DEUXIÈME PARTIE
ANALYSES
PKEM1ÉHKSECTION. – Sociologie générale.
I. COMBITION IIKNÉUALKDELASOCIOUlfllK. MKTIIODOLOGIK.
l'ar MM.
Biasuim,DmiïHriu,
Ai-uia,llutul, Hulktioj.
Waxwbh.su. – Esquisse d'une sociologie 10»
Jakkklrvitcii. – Nature et sooiété 471
Spbanuer. – Die Qrundlagen der GesehiobtswisBensohaft 173
Navilm!. – La sociologie abstraite et ses division» 176
Renie br sïntbèsk iiistobkji'r I7<i
Erhabdt. – Ueber bistorisohes Erkennen 170
Paoano. – L'oggetto e le leggi della sooiologia 170
Notices iso
II. – TKAITÉS GÉNÉRAUX
l'orM.Uiit-cLC.
– Abris»der Soziologio iwt
8CIIAKFKI.K.
Vox M.vvii. – Begriffund GUederung der Staauwisseiischalten 183
Blaceiiar. – The Eléments of Sooiology18*
Noticrs 186
III. QUESTIONS tiÉNÉHUKS IHVKIISKS
ParUll. Ltnc.FAcr.usssr,
Boiuit,l'Alwci,
Ilounilcg.
Pbtrucci. – Originepolyphylétiquo. homotypie et non-oompara-
biUtè directe de* sociétés animales 18tt
SOCIOLOUICALPAPEU8 188
Khaus». – Der Voelkertod H 190
07* TABLE DES MATIKRKS
A.JÈ
m. 4ht a^ife k –
Heiuv. Dio Physiologie wuorer Weltgenohlohta «ut
IsfiitAM.– The final Transition 191
Nu«x Ctn'M. – Sooioiogyand Social Progrès» ivt
ïiionsui. – Der Eituelne und die Oesellsohaft 192
R«\TKÎVTKII.NATIOSUBDB SOCIOLOUIg 193
Hosuxo. L'origine sooiale délia oosoiensa m
Notices j94
IV. ['.SYl'.Hol.OWli DES(illOl't'KS
l'ar II.M.I'amvi,Audi»,U<ih.iC.
t.
Srii.uicn.– ta pïlcologia oollettiva {94
I. \cumm. La psychologiede»individus et de» société»chos Tatne,
hi»torien des littératures 195
tiiHun – Philosophie der Mode 197
Notices ^7
V. ÉTIIOI.OOIKCOI.I.KtTIVi:.
KM» DECIVILISATION
t'ar MM.lî.ivi.itet K»UuNxtT.
HiiiBAi:. Le Paysan des Fjord» de Norvège isx
(Jww. – Der doutsche Volks-und StammMChaneter ?0
Ukuiolt. Weltgesohiohte t V. Sudosteùropa und Osteuropa.. 201
BAxMiHi. Das russiBoheVolk in soinen Sprichwartern. 201
Hbinsh. The Negro Raoeand Enropean Civilisation. 208
Kotim 202
VI. U «LKSTIOX
DELAKAC8
Car M. Ciuii.i.<£.
"r~Th?^
Cous. The a!tt
European SIIy-Ood, • aial:!
Notick» • • 883
C. – Us mythe*.
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Religion. ai:!
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T11O1SIK.ME SECTION. $oci0/<e morale et juridique,
[litmle ,h-a rê3te>juriUtym et momie,tommn~.Au. /,«.• .,wi,v,.).
I. JlhTUOOOI.Oi.lK
l'ar 1UI.UtiuiHiia
et ïxu^\xM.
KonuiB. – Les Eléments
sooiologiquesde la morale.. ri*
Bl.»t.Bh quête d'une morale positive •( v "i
070 TAULK DUS UATlËIISi
IV. ETMORAUX
liVSTkJll«JURIDIQUES
CarM.Uciikheim.
Mever. – WirUehaft und Recht der Herero 39$
Ihle. – Oie Herero :i»5
Kouler. Ueber des Reobt der Herero. 398
– – ZumHeehte der Papuas 398
Fak)fx(l. – La morale obinoise 39»
Notice» 399
V. ORGANISATION SOCIAUi
l'ar N. Dimmu».
VI. 1/OHGANfSATIONPOLITIQUB
P
l'ar MM.UvnuiiK, AtKo.ixEt
et Bouciè.
VU I.OKfiAXIÏATJON IHUHWIÏQOK
l'ar SI. Iktuuwm,
A. – i.a fnmillr.
Muoiie. – Malabar Uw and oustom i»0
D'Amoii ne Jv«.uxni.LE. – L» lamille oeltiqu» 4*4
Knumt. -Bh«-unïFamlUenr«ob.td9rHebraer
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J-KciiuvuK Cran di doctorat sur l'histoire
matrimoniale Iran-
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D« IjAwviiw. Bas pactes successoraux dan* lanolen droit tràn'.
••«. ^j*|
«i-wox. La succession des bâtards
dans lanoienne Bourgojiie 43s
l'(oTII:1\1 liC
B. – l.t mariât)!.
IIhyuk. Uarriage and divoroe
Ilot. ^v
l'évolution du divorce. '• 4M
J\J.iI,L.IIIII. Etudo aur 10 droit dea g
tuutes da Berry .mari6a d'apr~s 10. ooa.
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C – lu moral?xe.i nette.
l'ar U.H.t«.
Khu-ss. – SûdslavUoho
Volkgûberliafsrungen. j»
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IV. III':(,IMK^
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l'ar UM. <-tII. H..u.s.
IvttLiucit.– Die Regelung des Wettbewerbes im modernen Wirt-
sohaitssystem. I M8
–
IIihst. Monopolies, trusts and kartellj M8
I'ahk. – Der deutsohen Braunkohlenhandelunter dem EinOnss
derKartetle Sott
–
Lkw. Die Stahlindttsttie der VereinigtenStaaton von Amerika tt'i
.Maux. Die Dnternohmerorganisation in der deutschen Buchbin-
derei 500
CiuiuiiK.– L'organisation du travail à Roabaii du XV' siècle a la
Révolution soi
Stiiiebbii. DioInventur der Finna Fuggeraus dom Jabre 1587.. Mi
XotlCE< SOÏ
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Woit-K.– DerSpessart. hain
8»in WiWan6sttalrhan
Wirtsohattsleben UM
La morphologie économique et les monographies d'industrie !rfï
Akmuox. – Le développement de la fabrique et le travail i dorai-
oile dans te» indwtries de l'habillement B8u
Hiksskh Zur Eat wioklungsgesobiQhte der deutaoben Oroisbanken I>87
Jkihel«.– DaiTerbadtnisderdeutioben OroubankenaurIndustrie. SWt
timu:n SU!
VI. VAI.KtH.l'UlX.MOX.NAIK
t'nr M V.Sihiasii.
Htornborti,
Htornbort;. 231 Vlwlleaml, gg!
Slowarl Bit», 31V VoKolstf'm, tiO4
Hloetjuarl, 430 Volli. èute
Stolz. SKii
Slrulieo, 104 Wttul (.V.il.-). j>85
Htrfcder. ««2 Walkur. setf
Subrahmluli t'anlulu, 278 Wanl, (go
Swmiton, 409 Wufuo, me
Swubodu, 4SB Watweilui-, g(j<)
Webcr (Muv), ii3«, S85
Tukaiihl, 44* Wcdvtl. 4Bλ
Tuuiusslu, 4M \Vclsscnb<>rg, (J03
TuUBsig, MI9 Wonsdot-r. (80
Tuylor, 6Ï6 Weriuinglioir, 347
Tcii-lraucr. 333 Wcslerniaick. 2H<J,380,883, 430
Tuttner, ÏÏO WlipiîlwriKltl, 837
Tmitwli et t-'uolis. (UW Wherry, 29t
TliM (Ft. «6 Wleduitiann, 87», est, 338
Thiol il', van), 2SU Wiolttiul. 302
ïliivol, 497 WIoso (V). 180
Thomas CT-W.), *î». 275, C«i Wlogci(f,. viinj, Oia
Tlioiiipuoii, 881 Wflilniann, 597
Tboiimun(I!.), 4S6 Will ot K|iiiulcn, 2M
Tliorach, 192 Willoughliy, 3\H, 401,i20, «IG
Tliroop Kngluml, i>il Wlneklor. £tti,îl.l.i, MO
Toldo, 27T Wodon, 600
Toviluyet Joycu, i£t9 Wolf. ï8ri, 84»
Toy. 3;iO Wolir, 575
Trilles, Sil Wunslillo, 337
Tiwltscli et llirsdifol.l. «16 Wutltoii, 49G
TuganBaïunowsky. !i98 Wumll, 310
Wûnscl.e, 317, 334
Ul«, 877
Usonor, iti Zucliarlao, 338
Zuklor, £77
ValWe-l'oussin(île h\ 3(9 /aplolul, 33S
Yédy, S55 Zclllor, 340
Vekantaswaml, 276 SCwaam[t'jA$\ ';f ~v, 2«»
VilUird, 440 Zwcnior'K0' 339
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MARS 19O7
F. ALCAN. »
l.i's titre-» iirci-rJô-id'un it*trrixi)Hesont recomrowiiiésf>ark>Mmislèivîle
t'Instructior |iti|j!i<|>' i>onrles llihlin!l>èi|iip« îles rlèwset J<»»professeurs
ei pourles ili<!ril'iui'«i'i >lupris tU's lycée»et cwllèj!»1*.
C. A~ 1~ D:ANwili~u.,A.~tlm_4u_
Suitede la BibtiotMqvedi pM/wopAto «mtonponfae,formatIn-itî, à S tt. 501«vol
UARD.de l'lurt.»vice-rect.do l'Acad.de
Set définitions géométrique» et dan définitions empiriques. 3««dit.
UCIITENBERCKR (Henri),maîtredo conférencesa la Sorbonne.La jmwwpnw pbUosoPbla
de Nietnohe. v>édit. 1900.
Friedrich Nietzsche. Aphorisme»et fragments choisis. 3*«dit. 1906.
LOMBROSO. L'Anthropologiecriminelle et se*réeenttproor«*.4*«dft.l901.
LOBBOCK (SirJohn). • LeBonheur de vivra, « volumes.9*Mit. 1905.
«L'Bmploida la vie. 0-éd. 1805.
170N (Georges),recteurde l'Académiede Lille. *La Philosophie de Hobbes.
MARGUERY (E.). L'Œuvred'art et l'évolution. î» «dit. 1909.
MAUXION, professeur& l'Universitéde Poitiers. •*L'éduoation par l'inatraoticn
tt Ut Tlttoriesptdogogiquetie llerbart. 1900.
'Essai sur le8 éléments et l'évolution de la moralité. 100t.
HILHADD (G.),proreaaeurà l'Uaiverjitéde Montpellier.• Le Rationnel. J898.
"Essai sur les conditionset les limites de la Certitude logique, f «dit. 1899.
M0SSO. LaPeur. Etudepsycho-physiologique (avecfigures).3*édil.
La Fatigue iutelleotnelle et physique, trad. Langloit. &•édit.
MDR1S1ER (£.), prurvsseurà la Faculté des lettre* de Keucii&tel (Suitse).*Le«
Maladies du sentiment religieux. •>édit. 1903.
NtVIlLE(K.l, prof,-<Vla facultéde»lettres et sciences«ooiale»de l'Qnlvenlti
de Genève.Nouvelle classificationdea sciences. 2*édit. 1901.
NORDAU (Max).• Paradoxes psyohotoglques, trad. Diatrieb.S* Mit. 1904.
Paradoies sociologiques, (rad. Dialrich. 4* «dit. 1901.
Payeno-physiologiedu Génie et du Talent, trad. Dietrich.3*édit. 1901.
H0V1C0W (J.).L'Avenirde la Baee blanotae. ï'édit. 1903.
OSSlP-LOl'IUf,hwix\ Hol'Institut. Pensées de Tolatol. f édit. 1903.
• NouvellesPensées de Tolstoï. 1U03.
• La Philosophiede Tolstoï, f édit. VM3.
«La Philosophiesociale dans le théâtre d'Ibsen. 1900.
Le Bonheur et l'Intelligence. (SOi.
PALANTH (<i.|,agrégé de lOniversilé.Pr«ois de sociologie. S«édit.1903.
l'AULIlAN ffr.Les Phénomènesaffectifs et les lois deleur apparition. éd.1901
• Joseph de Wairtre et sa philosophie. 1898.
Psychologiede l'invention. 1900.
«Analystes et esprits synthétique». 1903.
'La fonction de la mémoire et le souvenir affectif. 1901.
PHILIPPE(i.). L'Image mentale, avec fig. 1903.
PMUI'PF;a.) <t PACL-BOXCOUK (J.). Les anomalies mentalea chez les «ooliera.
(Ouvrage c.motin<-i>arrliiiliM). i' éd. 1UO7.
l'iLLON(F.). La Philosophie de Ch. Socrétan. 1898.
PI0G£R(D' Juli.T.).Le Bonde physique, e»sal de conceptionexpérimentale.1893.
QUEYRAT, prof.da l'l'oiv. L'Imagination et ses variétés chez l'entant. *•édit,
'L'Abstraction, ton rùle<las*l'éJucatton intellectuelle.2' t'.ljl. l!)07.
Les Caractèreset l'éducation morale. S*éd. 1901.
*La logique chez l'éalantet sa oulture. -2*Mit. I!)u7.
'Les jeux des enfants. 1005.
HKGNAUÎ) (P.),prorcsnouri l'Universitéde Lyon. Logique «volutionniste. i'Sn-
itndtmtnl dant ut rapport* avecle langage. 1897.
Commentnaissent les mythes. 1897.
RENARD (Georges),professeurau Conservatoiredes arts et métiers. Le régime
socialiste, ton organisationpolitiqueet économique.«• édit. 1907^
KÉV1U.F. (A.),uruftsseurau Cullcuele Franco. Histoire du doame B data Tl Divi-
nité de ««us-Christ. -!•«dit. lOO;.
R18OT(Th.), de l'Institut, professeurhonoraire au Collège de France, direcleui
de la Heme pMl»u>phiqut. la Philosophie de Sobopenbauer. 10*édition
« les Maladies de la mémoire. 18*«dit.
• Les Maladies de la volonté. SI* édit.
-•
F. ALCflM.
suite de la WWotHiue de pkUmphit cmlmporatnt,formifor»»t
maki» amltmtiatalnê. t in.tln-16
a a «è fr
Sfr. un i. vel.
60le «.>
B1B0T(Th.). de rimJUut, professeurIwnurniroau Collègede France, directeur
de la lierue j>/n/ow/<e. • loi Maladies de ta personnalité. 11»édlt.
La Psychologie do l'attention. 0*ddit.
Wu5iIU)&Lcl"lrgé du cours do «oc«o«ogle à l'Cniverilté de Bordeaux.• Secla-
usme et ooteooesociale, v eut.
SiSSFÎ.1^ de W*rt*gta générale. 6* Mit. iw».
«OBBRTy(B;de).L1Inoonoal8aalil»,8aiii«taplij«i<pM,»ap8jolioloai».
b-AffDOStiolsma. b»af «orquelque,théorie*pe«sim. de la eeonai.sanee. IdtC
La Heonoronode l'Unité. 1893.
*U Bien et le Mal.1890.
le Psychismesocial. 1897.
Les Fondements de l'Ethique. 1898.
Constitution de l'Éthique. 1901.
Frédéric Nietzsche. 3«ctlit. 1903.
ROlSEt.De la Substanoe.
l'Idée spiritualité. 2*éd. 1901.
ROUSSEL- DESPIKRRKS. L'Idéal «athéUque. Philotovhie de la btautê. t«M.
«CHOPKSHABER. «leFondementde la morale,trad. par M.A. Burdean.7«édM.
• llbro arbitre, trad, par Il. Salomon Kelûacb, de l'Institut. &éd.
Pensées et Fragmente, aveciatr. par M. 1. Bourdeau. 18««dit.
Ecrivains et style. Traduct. Oleirlch.1805.
Sur la Religion. Traduct. Uletikli.l'JOO.
5OLUBR(D>K). Les Pbénoménu d'antoseopie, avec fie. 1903.
SOUR1AU (P.), prof, à rtrntvorsiiéde Nancy.La Rêverie esthétique. Bmi m la
psychologieda poêle. IUO0.
8T0ARTMiLL.• AognrteComteetla Philosophie positive. 6«édlt.
• nttflitarisme. V «dit.
Correspondance inédite avec Gust.d'Eichthal(1828-1842)– (1864-1871).189».
Avant-proposet Irad. par Eug.d'Kichtlial.
SCLLÏ PRUKtlOMME, de )'Académl«française. Psychologie du libre arbitre
suivide Définitionsfondamentales des idéesles plus yéuiralet et des ii/eejle»plus
r
abstraites. IU07.
et Ch. RICHKT, professeur à t'Ciiirenité de Paris. Le problème des casses
finales. S*('dit. 1904.
SWIFT.L'Éternel conflit. 190t.
TANONtL.). 'L'Évolution du droit et la Conscience sooiale. 2>édit. 1906.
TARDE, de l'Institut. La Criminalitéwmparée.C'édit. 1907.
» LesTransformations da Droit. S>édlt. 1000.
«Les Lois sociales. 4*édit. 1904.
TBAM1N(H.), recteur de l'Acad. da Bordeaux.*£dnoatlonet Positivisme*édit.
THOMAS (P. Félix).• Lasnagestion, «on rôle dan* l'éducation.*• édit. 1898.
Moraleet éducation, i* édit. 1905.
T1S8IÊ. LesRêves, avec préface da professeurAsam. S*éd. 1898.
WDNDT.BypnotismeetSttgge8Uon.itudeeritique,tradu»parM.Keller3*éditJ905.
ZEUBR.Christian Banr et l'Êoel» doTubingne, traduit par M. Rittor.
ZIIGLER.La Question sociale est une Question morale, trad. Palante.S*édit.
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PIOLET(J.-B.). La France hors de France, notre émigration,sa néees-
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UPIK (P.), professeurà l'Université de Bordeaux. Les Civilisations
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