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Dans les années 1 900 en Allemagne. Vous étiez un homme, un relieur de livres. Vous
étiez fière de votre savoir-faire dans une maison créée depuis plus de 100 ans par votre
arrière-grand-père.
Vous aimiez votre métier et mettiez un point d’honneur à faire de beaux livres. Par
ailleurs vous-même aviez un talent d’écrivain et vous aviez produit plusieurs petits
ouvrages de poésie.
Hélas, avec l’industrialisation sont arrivées les couvertures brochées et vous avez perdu
beaucoup de clientèle, vous obligeant à vous remettre en question, car tout ce qu’en quoi
vous croyez devait incertain. La Tradition se perdait et puis il y a eu la guerre de 1914
après une période troublée dans le pays et votre monde s’est écroulé avec le départ de
vos 2 fils pour le front dont ils ne sont jamais revenus..
Dans les années 1 780, en Autriche. Vous étiez une femme qui travaillait à la cour de
Marie Thérèse. Vous y étiez lingère et vous avez été une des maîtresses du prince
Léopold qui vous a fait un enfant. Ce qui n’était pas grave en soi à l’époque, mais vous
vouliez pour votre fils une éducation et une position meilleure que la vôtre. Vous avez
obtenu du Prince que votre fils fut envoyé en France auprès de Marie Antoinette.
Il fut élevé à la Cour de France pour être au service de la reine, qui tout en restant
discrète, s’intéressait particulièrement à lui.
Dans les années 1 520 en Italie. Vous étiez un homme, un jeune charpentier qui
construisait des églises. De par votre métier, vous avez été amenée à rencontrer les
grands artistes de l’époque comme Léonard de Vinci et Michel-Ange. Ce dernier vous a
trouvé joli garçon et vous a demandé de poser pour lui, ce que vous avez accepté avec
empressement.
Vous n’aviez pas compris alors de quelle nature était l’intérêt qu’il vous portait, mais
quand vous vous en êtes rendue compte, votre admiration pour lui a été la plus forte et
vous êtes devenue son amant. Vous aviez une vie mondaine et brillante mais vous y
avez perdu votre femme qui n’a jamais accepté cette « liaison ».
Dans les années 600 aux Pays Bas. Vous étiez un homme, un saxon qui pratiquait la
religion germanique. Vous étiez très guerrier et vous êtes partie pour l’Angleterre pour
conquérir le pays. Vous et vos compagnons, vous conduisiez comme tous les
conquérants, pillant et violant.
Au cours de ces razzias, vous avez rencontré une jeune fille chrétienne et vous l’avez
enlevée à sa famille. Vous l’avez prise comme concubine malgré sa résistance et ses
supplications, mais vous êtes tombé véritablement amoureux d’elle. Mais vous ne
pouviez admettre qu’elle adore un dieu « mort » et vous insistiez pour qu’elle abandonne
sa foi. Elle a toujours refusé et vos compagnons ne comprenaient pas ce qui leur
paraissait être de la faiblesse à son égard.
Ils ont commencé à l’accuser de porter malheur à la tribu et chaque défaite était rejetée
sur elle, jusqu’au moment où ils s’en sont saisi et l’ont égorgée en sacrifice à Thor. Votre
désespoir leur a semblé encore plus indigne et vous avez été chassée, errant seul à
travers le pays. Vous avez été pris par une tribu ennemie et votre tête leur a servi de
bannière.
Dans les années 200 avant JC, en Macédoine. Vous étiez une femme, une prêtresse
d’Athéna. Vous efforciez de maintenir la tradition qui commençait à s’abâtardir au contact
de la civilisation romaine, qui voulait s’approprier la déesse en la romanisant. Ce que
vous ne pouviez accepter. Les romains vous semblaient barbares et leur civilisation peu
évoluée par rapport à la vôtre
Vous avez soulevé ceux qui étaient restés fidèles à la Grèce et vous avez formé un
groupe rebelle avec qui les romains eurent beaucoup de fil à retordre. Mais petit à petit,
ceux qui vous suivaient se rendaient et pliaient devant la puissance croissante de Rome.
Ils étaient fatigués et désiraient une vie plus calme. Ils vous on livrée et vous avez été
emmenée à Rome.
Là votre autorité, votre majesté et votre courage ont fait l’admiration de tous et vous avez
été libérée et vous avez pu partir librement en Crète qui demeurait encore conforme à la
Tradition grecque
Dans les années 800 avant JC, en Égypte. Vous étiez un homme, un médecin qui avait
étudié les enseignements laissés par Imhotep et vous y aviez trouvé des façons de
soigner qui étaient oubliées depuis longtemps, particulièrement certaines opérations
chirurgicales.
Vous étiez très demandée et le pharaon libyen eut souvent recours à vous. Et vous a
offert à maintes reprises d’être attachée exclusivement à son service, mais vous refusiez
les honneurs et les biens, ce n’était pas votre quête. Vous cherchiez à améliorer le sort
de l’humanité.
Avoir été accusé à tort, vous avait rendu amer et vous ne vouliez pas demeurer dans un
pays dirigé par un roi injuste. Vous avez quitté l’Égypte pour l’Asie Mineure où vous avez
transmis vos connaissances
Vous pouviez prédire les évènements futurs et particulièrement les moments critiques
pour le pays.
Vous avez essayé de prévenir le roi, mais celui-ci avait déjà un devin attitré – ou plutôt
une devineresse - qui a réfuté vos dires en vous ridiculisant, car ils ne correspondaient
pas à ses prédictions. Le roi ne vous a donc pas écouté et a perdu la guerre contre
l’Assyrie.
Le nouveau roi Assyrien, ayant entendu parler de vous et de votre pouvoir, vous a pris à
son service. Vous êtes alors devenu très puissant et de moins en moins sage : le succès
vous montait à la tête ! Vous avez fini par monnayer votre influence auprès du roi en lui
recommandant telle ou telle personne, prétendument désignée par les étoiles, mais qui
en fait vous avait payée pour obtenir cette faveur.
Votre symbole
Leur mère les nourrit et les surveille mais le plus petit d’entre
eux tombe du nid. Tout semble désespéré mais un enfant le
ramasse et le replace dans l’arbre.
Sa vie antérieure
Celle qui influence le plus sa vie actuelle est une vie passée dans les années 1900, en
Allemagne. Il était un homme, un étudiant en lettres. Il aimait la poésie de Goethe et Heinz,
l’opéra et le théâtre. Son père lui reprochait son caractère rêveur qu’il trouvait trop faible et
préférait son fils cadet complètement différent de lui, très sportif et très rationnel.
Avec un groupe d’amis étudiant, il a participé au parti social démocrate, ce qui a déplu à son
père, qui était très conservateur.
En 1914, il a été mobilisé avec son frère et ils sont partis tous les eux pour le Front.Ils étaient
ensemble dans la même tranchée et leurs différences de caractère et d’opinion se sont
trouvées gommées en quelque sorte. Enfin ils ont réussi à s’entendre et à s’apprécier.
En 1915, son jeune frère a eu un bras arraché par un éclat d’obus, mais en pleine bataille on
ne pouvait pas l’évacuer et Monsieur Q.est resté à ses côtés pour le veiller jusqu’à sa mort.
Lui a continué à vire chaque jour dans la peur, tenant un journal où il écrivait des poèmes sur
l’absurdité de la guerre. Il a été tué à son tout en 1916 à Verdun.
Son symbole
La victoire de l'esprit
Dans les années 1 900, en Allemagne, Monsieur Q. était le fils aîné de Madame B., avec
qui il entretenait des rapports un peu conflictuels.
Madame B. à a l mort de ses 2 fils a beaucoup regretté d’avoir été injuste envers
Monsieur Q. et de l’avoir défavorisé au profit de son frère cadet.
C’est cette raison qui a poussé Madame B. à se réincarner dans la vie actuelle pour
améliorer leur rapport et lui apporter tout le soutien dont il a besoin
Dans les années 1 780, en Autriche, Monsieur Q. était le fils de Madame B.. Elle était
trop possessive avec lui et cherchait à intervenir à chaque instant de sa vie. Elle aurait
voulu pouvoir le couver et le mettait sur un piédestal, l’appelant « mon petit roi ».
Elle avait mis en lui tous ses espoirs et surtout elle souhaitait prendre à travers lui une
revanché sur sa vie trop médiocre à elle.
Elle se conduisait avec lui de manière trop égoïste, se plaignant fréquemment qu’il était
trop indépendant et ingrat.
Dans les années 600 aux Pays Bas, Monsieur Q.était la jeune fille chrétienne qu’aimait
Madame B. et qu’elle traitait assez durement et cantonnait un peu dans le rôle d’esclave
soumise à sa moindre volonté.
Madame B. ne savait pas exprimer ses sentiments, en ayant un peu honte et de plus, au
fond d’elle-même, le refus de Monsieur Q. de se convertir l’exaspérait, ce qui avait pour
effet de vous rendre violent.
Mais après la mort tragique de Monsieur Q., Madame B. a réalisé sa faute et elle a
ressenti sa perte comme un vide immense qui l’a soudain envahie. Se faire capturer par
des ennemis était un soulagement pour elle et en réalité elle cherchait la mort.
Ce n’était pas un suicide à proprement parler, mais elle ne voulait plus vivre sans
Monsieur Q. ni avec le remords de sa conduite qui la rongeait.
Dans les années 1 100 avant JC en Babylonie, Monsieur Q. était alors la devineresse du
roi de Babylonie et Madame B. a eu beaucoup de déboires à cause de lui.
Monsieur Q. faisait tout ce qui était en son pouvoir pour lui nuire et l’amoindrir aux yeux
du roi et avait même monté une cabale contre elle pour l’éliminer.
Il ne voyait en vous qu’un rival et un concurrent qui aurait pu lui faire perdre sa position et
aurait été jusqu’à vous faire assassiner s’il n’avait pas été tué pendant la bataille par le
roi lui-même, furieux d’avoir été induit en erreur par ses conseils.
Nota Bene : La carte du ciel ne figure pas ici pour une question de grosseur du fichier,
mais est bien entendu incluse dans l’étude envoyée.
Synastrie
Ce thème relationnel réalisé en Synastrie vous permettra d'examiner de plus près les
énergies effectives de votre relation et de déterminer s'il existe des buts, intérêts et traits de
caractère communs.
Prologue
Avant de lire de votre thème, vous vous demanderez quel lien il existe entre votre
personnalité et la position des planètes. L'Astrologie considère premièrement que chacun est
marqué par la qualité du temps au moment de la naissance décrite dans la carte du ciel
comme "le haut comme le bas". Le thème décrit seulement des prédispositions à certaines
choses, des qualités et des faiblesses et ne doit en aucun cas influencer la responsabilité de
chacun en ce qui concerne sa propre vie. Vous penserez probablement en lisant certains
passages : "J'avais ce problème mais je l'ai résolu." Ou bien : "Est-ce possible que j'aie un
tel talent ?" Il est bien possible que vous ne l'aviez pas encore découvert, car les êtres
humains se développent constamment tandis que les thèmes de naissance restent toujours
tels qu'ils sont.
D'où l'importance de ne pas se fixer sur des mots isolés ou des exemples contenus
dans les textes, et de chercher à les appliquer à votre vie de façon exacte. Vous devriez
plutôt développer une sensibilité pour les énergies de base qui se manifestent à travers les
Aspects et les positions des planètes pour entrevoir leur vraie signification pour vous.
Une entité est un tout, la somme de plusieurs incarnations, et il serait certainement très
restrictif d’analyser un thème sur la base d’une seule vie. Vous êtes vous, l’homme et la
femme incarné dans cette vie à un moment donné mais votre « essence » a déjà vécu et
expérimenté beaucoup de vices et de vertus, si bien que vous arrivez non comme le dit
l’expression populaire « innocent comme l’enfant qui vient de naître » mais porteur d’une
mémoire composite de vos personnalités passées. Cela ne veut pas dire que tous les traits
de caractère qui la constitue sont toujours « actifs », vous avez pu les expurger au fil du
Du moins, c’est à cette conclusion que j’en suis arrivée après de nombreuses
comparaisons de lectures de vies et de thèmes.
Dans le meilleur des cas, Monsieur Q. sera un partenaire désirable et un allié sûr, apte
à élargir le cercle de ses relations et à lui apporter un soutien valable. En cas d'afflictions,
son indépendance l'emportera sur son esprit de collaboration et, dans le pire des cas, il
pourra devenir un adversaire redoutable. Madame B. aura intérêt à coopérer avec lui autant
que possible et parler des désaccords survenant entre eux.
Cet Aspect devrait leur permettre de communiquer avec clarté et harmonie. Madame B.
pourra aider Monsieur Q. à exprimer ses idées. Ils auront un comportement attentionné,
accompagné d'un échange spontané de compliments. La sexualité sera peut-être parfois
quelque peu négligée, le temps manquant pour cela en raison d'une activité intellectuelle
intense. Mais ce n'est qu'une remarque en marge car l'atmosphère d'ensemble devrait être
assez paisible. Cette vie à deux renferme en tout cas des possibilités d'harmonie
intellectuelle. Le mieux serait de vous pencher sur la façon la plus efficace de vous
compléter. Cela vous aiderait à créer une base ferme à votre relation et déterminer quels
sont les talents requis pour une activité commune.
Cet Aspect devrait vous permettre de créer une relation agréable, dominée par l'ardeur
et l'entente mutuelle. Vous pouvez avoir une attitude très attentionnée l'un pour l'autre, ce qui
vous vaut souvent la jalousie des autres en public. Madame B. sera en mesure d'éveiller
l'essence, c'est-à-dire la personnalité intérieure de Monsieur Q. grâce à son amour, ce dont il
lui sera reconnaissant. Mais soyez prudents que cette harmonie ne vous fasse pas oublier le
monde qui vous entoure. Car, même si tout cela semble beau, la vie réelle existe aussi et
elle demande divers efforts. Si vous êtes conscients de la situation et en utilisez toutes les
facettes, vous serez en mesure d'évaluer la vie avec réalisme et de la surmonter ensemble.
Cet Aspect est idéal pour des projets communs, Madame B. étant capable de mettre la
dernière touche à l'initiative de Monsieur Q.. Grâce à la nature harmonieuse de cet Aspect, il
lui sera possible de formuler ses propres pensées, n'aimant pas rester dans l'ombre de son
compagnon. Il ne le souhaite sans doute pas non plus. Il est aussi possible qu'elle
Étant plus âgée, Madame B. sera encline à adopter une attitude de parent envers
Monsieur Q..
Cela constitue le plus souvent une association heureuse, à moins de fortes afflictions
sur la Lune.
Monsieur Q. a parfois l'impression d'être dépassé par les exigences de Madame B. qu'il
ne peut pas toujours satisfaire. Mais, si elle fait preuve d'une certaine indulgence, il n'aura
aucun problème à exprimer ses sentiments d'une façon adéquate. S'ils veulent profiter tous
les deux des qualités intensives et stimulantes de cet Aspect, ils devront définir clairement
les désirs et besoins qu'ils ressentent. S'ils s'accordent mutuellement suffisamment de
liberté, leur ardeur conduira à l'harmonie de cette relation. Sa stabilité dépendra cependant
aussi d'autres Aspects de leur thème, et dans quelle mesure ils pourront créer une vie à
deux remplie de tendresse. Mais cette remarque est naturellement valable pour toute autre
relation.
Vous devriez bien vous entendre car aucun n'a de difficulté à suivre les pensées de
l'autre. Votre logique fonctionne de la même façon et vous pourriez développer ensemble de
nombreuses bonnes idées. Vous devriez vous fixer un but créatif commun puisque vous
faites preuve d'une grande compréhension mutuelle et pouvez vous motiver à de hautes
performances intellectuelles.
C'est un Aspect difficile, les partenaires ayant une idée tout à fait différente de l'amour,
de l'harmonie et de la vie à deux. Il est possible qu'il fasse trop de concessions face à ses
désirs et qu'elle ne le prenne donc pas au sérieux. Il demandera peut-être aussi des preuves
d'amour qu'elle ne pourra jamais lui donner. Ils tenteront sans doute tout ce qui est en leur
pouvoir, mais ils ne parviendront pas à communiquer et devront surmonter de profondes
déceptions. Leur goût esthétique n'est pas non plus en harmonie. Ils leur sera certainement
difficile d'être heureux ensemble.
Vous êtes probablement vite tombés amoureux l'un de l'autre ; Madame B., en
particulier, a dû avoir aussitôt le coup de foudre. Il aime sa spontanéité et ne cherche sans
doute pas la sécurité, car elle risque de manquer dans cette relation. Ils peuvent cependant
Le Mars de Monsieur Q. tombant dans la onzième maison de Madame B., il sera prêt à
tout pour gagner son amitié et l'encouragera à prendre des décisions pratiques en vue de la
réalisation de ses projets. Les aspirations de Madame B. l'enthousiasmeront, ce qui aura
pour effet de lui donner un surcroît d'assurance.
Elle le trouble sans doute à tel point qu'il emploie toute sa force à la comprendre et à
l'impressionner, ce qui n'est cependant pas prometteur. Il risque de gaspiller son énergie à la
recherche de ses secrets puisqu'il la trouve très attirante et qu'elle excite son imagination.
Elle ne parvient pas à s'habituer à son ardeur ni à son courage et le considère même un peu
grossier. Elle ne peut pas accepter non plus son emprise sur leur liaison et son désir de la
tirer de ses rêves. Pour que cette relation soit durable, elle devra apprendre à faire confiance
à la lucidité de Monsieur Q. tandis qu'il devra tenir compte de sa sensibilité.
Ils mènent une vie à deux probablement heureuse dans laquelle ils n'ont, ni l'un ni
l'autre, l'intention de se faire des soucis inutiles ou de perdre espoir. Ils ont en général les
mêmes convictions et s'ouvrent à leur vision réciproque du monde. Etant indépendants, ils
ne s'enchaînent pas et peuvent se débrouiller seuls. Ils reconnaissent tous les deux
l'importance d'une relation équilibrée où règne l'égalité.
Une amitié solide pourra découler de ce lien, Madame B. étant mise en demeure de
prouver son sérieux. Monsieur Q. pourra mettre à l'épreuve l'amitié de Madame B. à des
moments inopportuns, de sorte qu'elle devra faire des concessions pour ne pas le décevoir.
Il testera la solidité de leur amitié par des exigences susceptibles de limiter la liberté de
Madame B.. En revanche, il sera toujours prêt à mettre son expérience à sa disposition.
Monsieur lui semblera erratique, et elle aura l'impression que sa compagnie n'est pas
valorisante pour sa réputation.
L'individualité de Monsieur Q. a un effet très stimulant sur les pensées de Madame B..
Dans cette relation, elle développera probablement de nombreuses idées nouvelles, le
tempérament et l'idéalisme de Monsieur Q. lui apportant beaucoup de joie de vivre. Grâce à
elle, il apprendra à employer ingénieusement son énergie et à rechercher un but. Il aime ses
facultés intellectuelles tandis qu'elle est fascinée par sa spontanéité. Leur bonne entente
spirituelle, sans doute jamais monotone, permettra une liaison durable.
Ce carré ne leur permettra pas de voir facilement la réalité en face. Ils us ent seulement
de leurs sentiments pour affronter leurs difficultés, alors ils trouveront rarement des solutions
constructives et logiques. Leurs querelles risquent de dépasser les limites qu'il vaudrait
mieux respecter. Madame B., en particulier, a l'impression que Monsieur Q. lui cache
quelque chose, même si elle ne sait pas vraiment quoi. Il bouleverse son monde affectif sans
même, semble-t-il, le remarquer. Ils n'ont probablement pas une image juste l'un de l'autre.
S'ils veulent améliorer la situation, ils devront avoir recours à la raison pour aborder leurs
problèmes, et être prêts également à accepter des vérités désagréables.
Ils s'entendent probablement très bien, car il a le don de sentir intuitivement ce que
ressent Madame B.. Quelques mots seulement lui suffisent pour comprendre comment elle
voit le monde et son rôle dans celui-ci, ce qui permettra d'éviter certains conflits. Il l'inspire à
la recherche de nouvelles connaissances, et elle est particulièrement heureuse que la vie
soit rarement monotone avec lui puisqu'il l'entraîne aussi bien dans ses projets que dans ses
rêveries. Elle reconnaît donc l'importance de son partenaire pour sa propre vie. Grâce à
cette synthèse de l'imagination et de la recherche de la vérité, ils pourront évoluer ensemble.
1900 – Allemagne
Le système bismarckien
Grand artisan de l’unification allemande, Otto von Bismarck devint le premier chancelier de
l’Empire. Au cours des vingt ans qui suivirent, il mit en place une série d’alliances destinées
à protéger l’unification politique de l’Allemagne. Pour isoler diplomatiquement la France et
édifier un rempart contre les progrès de la démocratie et du socialisme, il établit l’Entente
des trois empereurs, signée en 1872 entre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et la Russie,
renouvelée en 1884, ainsi que la Triple-Alliance, conclue en 1882 entre l’Allemagne,
l’Autriche-Hongrie et l’Italie. Afin de maintenir l’équilibre européen, il arbitra la question des
Balkans au congrès de Berlin (1878), puis les rivalités coloniales au congrès de Berlin de
1884.
Les forces des deux côtés étaient épuisées, et une guerre de position s’installa, nourrie
d’offensives et de contre-offensives, connue sous le nom de «!course à la mer!», chacune
des deux armées essayant de trouver une ouverture pour encercler l’autre par le nord. À
l’issue de la principale de ces offensives, lors des batailles d’Ypres (octobre-novembre
1914), les deux camps atteignirent Nieuport et se retrouvèrent face à face, sur un front
courant de la mer du Nord à la Suisse (restée neutre). La guerre d’usure s’installa.
À la fin de l’année 1914, des lignes de tranchées furent creusées sur quelque 600 km, la
zone entre les deux lignes ennemies («!no man’s land!») variant de quelques dizaines de
mètres à 1 km ou plus. La ligne de front s’étendait alors sur un axe nord-sud, de la côte de la
mer du Nord à Compiègne sur l’Oise, descendant vers l’est en direction de Verdun, puis
serpentant vers le sud-est jusqu’à la frontière suisse. Les Allemands s’étaient rendus maîtres
d’une grande zone dans le nord de la France, à portée d’objectifs stratégiques (ports de la
Manche, Amiens et surtout Paris). Les troupes françaises, amputées d’un grand nombre
d’hommes, étaient à bout de forces.
Les tranchées ne tardèrent pas à devenir de plus en plus profondes et élaborées tandis que
la guerre s’enlisait. Elles constituaient un réseau de deux ou trois lignes parallèles de chaque
côté, la « !première ligne!», au contact avec le no man’s land, étant reliée aux deuxième et
troisième lignes par des boyaux où transitaient munitions, provisions et relèves. Quand une
attaque avait réussi, la première ligne des vaincus devenait la première ligne des
vainqueurs, qui transformaient en deuxième ligne leur ancienne première ligne!; ce va-et-
vient terrible dura près de trois ans.
Les tranchées atteignaient en général 2 m de profondeur!; les plus élaborées étaient étayées
par des planches de bois. Face à l’ennemi, elles étaient protégées par un parapet, sorte de
bourrelet de terre ou de sacs de sable destiné à amortir les tirs adverses!; vers l’arrière, un
autre bourrelet, nommé parados, devait éviter aux soldats de recevoir les éclats des obus
tombés en arrière de la tranchée. Des casemates étaient creusées sous la terre, soutenues
par des piliers de bois : elles étaient le lieu de repos des soldats. La première ligne,
Outre le pillonnage incessant des tranchées adverses, la tactique fondamentale jusqu’à la fin
de 1916 demeura l’offensive de masse, plusieurs dizaines de milliers de soldats étant alors
lancés à l’assaut de la première ligne ennemie. Les progrès étaient d’autant plus minces que
les bilans étaient terrifiants : le général Nivelle se rendit ainsi tristement célèbre pour les
lamentables tentatives de percée d’avril et mai 1917 sur le Chemin des Dames.
La vie dans les tranchées se caractérisait par une précarité extrême!; le surnom de « poilu »
bientôt donné aux combattants français traduit l’absolue absence d’hygiène durant les trois
semaines où ils étaient en première ligne. Les puces qui répandaient la dysenterie, les rats,
la vermine et la boue firent probablement autant de victimes que les armes. Cette épreuve
entraîna, jusqu’au niveau des colonels dans l’armée française, une mortalité terrible et un
renouvellement extrêmement rapide des cadres. Elle marqua profondément les esprits et
toute la littérature d’après-guerre, de Roger Martin du Gard à Louis-Ferdinand Céline en
passant par Guillaume Apollinaire, Henri Barbusse, Roland Dorgelès ou Erich Maria
Remarque, est imprégnée par l’horreur des tranchées.
Les combats ne se déroulèrent cependant pas sur l’ensemble de la ligne de front pendant
toute la durée de la guerre!; certaines zones, notamment les régions montagneuses proches
de la Suisse, restèrent relativement calmes la plupart du temps, tandis que d’autres, dont la
Somme, connurent des batailles d’une grande ampleur.
…La guerre des Tranchées constitua l’aspect le plus marquant et le plus tragique du premier
conflit mondial. Elle laissa ses survivants affolés à la seule idée d’un nouveau conflit,
convaincus de la nécessité absolue de préserver la paix à tout prix. Le pacifisme des années
1930 plonge ses racines dans la boue des tranchées. Les aspects les plus répugnants de
cette guerre, révélés tardivement par les témoins après avoir été soigneusement dissimulés
à l’opinion publique par le «!bourrage de crâne!», mirent en évidence le retour à la barbarie
et l’absurdité des raisons qui avaient conduit à cette boucherie : de ce choc naquit aussi,
dans l’entre-deux-guerres, la révolution surréaliste…
1 780 – Autriche
Léopold II
(1747-1792)
Marie -Antoinette
(1755-1793)
Bataille de Valmy
Première victoire de la République française sur les troupes prussiennes (20 septembre
1792) pendant la Révolution.
La bataille de Valmy dura toute la journée du 20 septembre. Il s'agissait pour Dumouriez, qui
commandait les troupes françaises, de couper l'armée prussienne du duc de Brunswick de
ses arrières et de le forcer ainsi à la retraite. Les Prussiens, depuis quelques semaines,
étaient en butte à une guérilla rurale incessante et à une épidémie de dysenterie!; mais le
massif de l'Argonne passé, plus aucun obstacle naturel ne devait les freiner avant Paris.
L'enjeu de la bataille était donc bel et bien la survie du gouvernement révolutionnaire.
Dumouriez avait placé ses troupes pour verrouiller tous les passages de l'Argonne!; le
combat, après que les Prussiens eurent fait sauter le verrou de la Croix-aux-Bois, se
concentra sur le passage des Islettes qui aurait permis à Brunswik de reprendre le contact
avec ses arrières. Les Prussiens chargèrent à quatre reprises. En face, Kellermann sut
insuffler aux soldats — volontaires et soldats des régiments anciens — le courage de tenir
face à une canonnade nourrie, mais rendue moins meurtrière par la pluie. Surpris, Brunswik
finit par ordonner la retraite.
La défaite n'était pas, loin s'en faut, totale et la retraite se fit en bon ordre. L'importance de
Valmy se situait sur d'autres plans. D'une part, Valmy prouvait que cette armée de bric et de
broc, misérable et mal équipée, où cohabitaient volontaires, fédérés et soldats de l'Ancien
1 520 – Italie
Sculpteur, peintre, architecte et poète italien (Caprese, près d'Arezzo, 1475 - Rome 1564).
Il est peu d'artistes de la Renaissance à propos desquels on soit aussi bien informé, grâce à
la biographie-fleuve que lui a consacrée son compatriote Vasari dans ses Vies (1550). Le
jeune Buonarroti fréquente, à Florence, le très prospère atelier de Ghirlandaio et l'" école "
du jardin de Saint-Marc de Laurent le Magnifique, où il peut se familiariser avec les antiques.
Très tôt, il est introduit dans le cercle humaniste des néoplatoniciens. L'une de ses premières
oeuvres est la Vierge à l'escalier (marbre, v. 1490-1492, Florence, Casa Buonarroti), au relief
peu prononcé (schiacciato), qui montre son assimilation de la manière de Donatello. Son
intelligence de l'antique se manifeste dans le fougueux relief du Combat des Centaures et
des Lapithes (marbre, 1492, ibid.). À Bologne, pour l'église S. Domenico, il sculpte, pour
compléter l'Arc de saint Dominique, de Niccolò dell'Arca, trois petites statues en ronde bosse
témoignant de son admiration pour les reliefs de Jacopo della Quercia à la cathédrale de
Bologne.
Buonarroti est à Rome en 1496 où il sculpte plusieurs oeuvres et se voit honoré d'une
commande en 1498, la fameuse Pietà, premier chef-d'oeuvre monumental de l'artiste
(Rome, Saint-Pierre), unanimement loué et qui frappe par son raffinement et la grâce
adolescente de la Vierge, tout comme la Madone de Bruges (1506, Bruges, église Notre-
Dame).
La renommée de Michel-Ange le fait appeler à Rome par le nouveau pape, Jules II (1503-
1513), qui lui confie l'exécution de son tombeau. Ce devait être un monument grandiose,
sans équivalent : les quatre faces de l'immense édicule au centre duquel aurait été placé le
sarcophage devaient comporter une quarantaine de statues. Les changements de
programme réduiront à néant les efforts de l'artiste, qui passa des mois à choisir ses blocs
de marbre à Carrare et des années à les sculpter et à remodeler le projet. Ce n'est qu'en
1545 que prendra fin, selon l'expression de Michel-Ange, " la tragédie du tombeau ", avec
celui, édulcoré, de Saint-Pierre-aux-Liens à Rome. Parmi les oeuvres capitales de ce
monument restent la statue de Moïse (Saint-Pierre-aux-Liens), les Esclaves inachevés du
Louvre (1513-1515) et la saisissante Victoire, élancée en spirale, annonçant le maniérisme
(1532 ?, Florence, Palazzo Vecchio). En 1508, les brouilles liées au tombeau étant pour un
temps oubliées, Michel-Ange entreprend la décoration à fresque de la chapelle Sixtine, en
illustrant le livre de la Genèse. La partition de l'espace est complexe : la partie centrale de la
voûte comporte cinq scènes (La Création de la femme, L'Ivresse de Noé) entourées chacune
de quatre ignudi (les célèbres nus) ; entre ces scènes s'intercalent quatre compositions plus
vastes (La Création de l'homme). L'ensemble, déjà démesuré, est ceinturé par les Prophètes
et les Sibylles, encadrés de pilastres peints en grisaille et en trompe l'oeil. Ouverte au public
en 1512, la chapelle n'a cessé de susciter l'admiration. La restauration des fresques,
achevée en 1990, a rendu l'ensemble encore plus saisissant en restituant l'audace de la
palette et la vivacité des couleurs.
Jean de Médicis, élu pape sous le nom de Léon X (1513-1521), confie à Michel-Ange la
réalisation de la façade de San Lorenzo à Florence, qui ne verra jamais le jour (esquisse en
bois, Casa Buonarroti), et l'édification de la chapelle des Médicis. L'oeuvre s'éloigne de la
stricte sobriété de l'Ancienne Sacristie de Brunelleschi et de Donatello, qui lui est symétrique.
Une coupole couronne l'édifice de plan carré rythmé sur deux niveaux par un jeu puissant de
pilastres, de niches, de fenêtres surmontées de frontons, de lunettes, le tout conférant à
l'ensemble un aspect un peu pesant. Les deux tombeaux de Julien, duc de Nemours, et de
Laurent II, duc d'Urbino, sont ornés de figures allégoriques allongées dos à dos sur les
sarcophages adossés aux murs ; certaines, La Nuit et L'Aurore, sont inachevées. Les
statues des défunts, assis et songeurs, sont placées dans les niches. Les travaux pour la
bibliothèque Laurentienne et son célèbre escalier débutent en 1524, et ne seront achevés
qu'après 1550 par Vasari et Ammannati.
Après le sac de Rome en 1527 et le siège de Florence, Michel-Ange est appelé au Vatican
par le nouveau pape Paul III (1534-1549) et peint le Jugement dernier, marqué par la
terribilità de ses foisonnantes figures. Mais les temps ont changé et l'oeuvre ne connaît pas
l'accueil de la voûte de la Sixtine. Quelques années plus tard, Daniele da Volterra, l'un des
meilleurs disciples de Michel-Ange, est chargé de masquer plusieurs nus jugés
incompatibles avec l'esprit de la Contre-Réforme, et le concile de Trente s'ouvre en 1545.
Michel-Ange peint aussi les fresques de la chapelle Pauline au Vatican.
Dès 1490, Michel-Ange fut lié aux humanistes florentins Politien et Marsile Ficin, et ses
premiers poèmes datent du tout début du siècle. Après son installation à Rome, il est
profondément marqué par une double passion, celle qu'il éprouve pour le jeune patricien
Tommaso Cavalieri et celle, toute spirituelle, qu'il voue à la poétesse Vittoria Colonna,
marquise d'Avalos et inspiratrice d'un cercle de religiosité néoplatonicienne. Cette
expérience de l'amour sublime lui inspirera sonnets et poèmes, et une douloureuse réflexion
sur la mort. Celle-ci trouvera aussi son expression dans ses sculptures ultimes, dont la Pietà
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600 – Pays-Bas
Histoire
Au Ier siècle av. J.-C., les légions de Jules César conquirent la région qui correspond aux
actuels Pays-Bas où vivaient Bataves et Frisons, des peuples germains et celtes. Les
Romains fondèrent plusieurs cités (Traictum, aujourd’hui Utrecht, ou Noviomagus,
aujourd’hui Nimègue), avant de se retirer sur le Rhin sous la pression des Barbares. La
chute de l’Empire, au Ve siècle, annihila complètement l’œuvre romaine : les Francs Saliens
envahirent le sud du pays et les Saxons s’installèrent à l’est.
Saxons
Mentionnés pour la première fois au IIe siècle par l’astronome, mathématicien et géographe
grec Ptolémée, les Saxons seraient sans doute originaires du sud de la péninsule du
Jutland. Sous l’appellation de Saxons, se distinguent quatre principales tribus : les
Nordalbingiens au nord de l’Allemagne, les Westphaliens à l’ouest, les Ostphaliens à l’est et
les Angariens sur la Weser.
Excellents navigateurs, les Saxons pratiquent la piraterie dans la mer du Nord, la Manche et
l’Atlantique. Aux IIIe et IVe siècles, différentes tribus se déplacent vers le sud dans la région
de la Weser où ils se heurtent aux Chauens et aux Angrivariques, tribus germaniques qu’ils
soumettent et absorbent. Dans la seconde moitié du IVe siècle, ils envahissent le territoire
romain!; à la fin du VIe siècle, toute la Germanie est devenue saxonne.
À partir du Ve siècle, des Saxons s’implantent en Bretagne (actuelle Angleterre), où ils sont
rejoints par d’autres peuples germaniques, notamment les Angles et les Jutes. La conquête
anglo-saxonne de l’Angleterre est pratiquement achevée au début du VIIe siècle…
…Au cours des IIIe et IIe siècles av. J.-C., Rome fut impliquée dans un conflit avec la
Macédoine pour la domination de la mer Égée, conflit connu sous le nom de guerres
macédoniennes. Du côté macédonien, les deux premières guerres furent dirigées par
Philippe V, qui fut finalement vaincu en 197 av. J.-C. Avec l'aide des États grecs
Dite aussi époque éthiopienne, la " troisième période intermédiaire " correspond à une
longue décadence de sept siècles. Depuis le règne de Ramsès II, son fondateur, les
pharaons résident dans la nouvelle capitale du Nord, Pi-Ramsès (Tanis ), pour mieux veiller
aux frontières. Au sud, les prêtres d'Amon se comportent en princes indépendants et vont
jusqu'à s'octroyer des prérogatives royales. Un double pouvoir s'institue ainsi, même si le
pharaon reste le suzerain du Sud. Le prince libyen Chéchanq Ier , fondateur de la XXIIe
dynastie, entreprend une expédition contre Israël après la mort de Salomon (v. 927 av. J-C..
Cependant la dynastie libyenne ne parvient pas à restaurer l'unité de l'Égypte, qui se
morcelle à nouveau au cours du IXe siècle av. J.-C. Réunifiée par la XXVe dynastie, dite
éthiopienne, au VIIIe siècle, le pays est conquis par Assurbanipal (675-666 av. J.-C.). Mais,
dès 663, un prince installé dans le delta du Nil, à Saïs, chasse les Assyriens d'Égypte et se
proclame pharaon sous le nom de Psammétique Ier (663-610 av. J.-C.). Il rétablit l'unité du
pays et ouvre le commerce aux navigateurs grecs. Son successeur, Néchao II (610-594 av.
J.-C.), bat à Megiddo Josias , roi de Juda, allié aux Babyloniens, soumet la Syrie, creuse le
canal du Nil à la mer Rouge, avant d'être vaincu par le futur fondateur du nouvel empire de
Babylone , Nabuchodonosor II , à Karkemish (605 av. J.-C.). Ses successeurs parviennent
toutefois à maintenir l'indépendance de l'Égypte, malgré la mainmise croissante des
marchands grecs sur l'économie du pays…
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Imhotep
On trouve parfois, dans les vitrines des musées, la statuette en bronze d'un homme assis,
déroulant un papyrus posé sur ses genou, raide et austère comme un personnage des
anciens temps : c'est Imhotep, le sage divinisé. Sa vie et ses oeuvres nous sont mal
connues; nous savons qu'il fut conseiller du roi Djéser (IIIe dynastie, vers 2800 av. JC) et,
sans doute, l'initiateur de cette admirable architecture de pierre qui vint subitement, sur le
plateau de Saqqara, remplacer les constructions de brique et de bois des temps antérieurs.
Au moins une tradition tenace, encore vivante à l'époque persane et sous les Ptolémées,
fait-elle de lui le lointain patron des maîtres d’œuvre Pourtant ce n'est pas cette invention, si
riche de conséquences, ni même le renom de sagesse que lui accorde la tradition littéraire,
qui amena Imhotep au rang de dieux : les livres qu'il écrivit ont disparu, ainsi que son
tombeau, et les quelques gouttes d'eau que les scribes versaient de leur godet, avant de
commencer leurs écritures, en l'honneur du vieil écrivain, n'étaient encore qu'un hommage
de disciple, et non la libation d'un adorateur. C'est, curieusement, en tant que guérisseur que
la Basse Époque lui a voué un culte, et sa chapelle de Saqqara, appelée Asklépiéion par les
Grecs, sanatorium vers lequel affluèrent les éclopés de l' Égypte entière. Sa faveur s'était du
Babylonie
(en vieux babylonien Bab-ilum, «!porte du dieu!»!; en vieux persan Babirush), antique
royaume de Mésopotamie, appelé à l'origine Sumer puis Sumer et Akkad, situé entre le Tigre
et l'Euphrate, au sud de l'actuelle Bagdad, en Irak.
Au cours du règne d'Hammourabi puis de son fils Samsu-Iluna (roi de 1750 env. à
1712 av. J.-C.), la civilisation babylonienne atteignit l'apogée de son développement culturel
et de sa puissance politique. Certaines des villes de Babylonie les plus importantes
commencèrent toutefois à réclamer leur indépendance et, sous le règne de Samsu-Iluna, les
Kassites envahirent le pays. Même si Samsu-Iluna réussit à les repousser, ils pénétrèrent
néanmoins en Babylonie durant les siècles suivants. Samsu-Iluna devait également compter
avec le chef rebelle Iluma-Ilum, qui fonda une dynastie dans la province méridionale de la
Babylonie, bordant le golfe Persique, communément appelée le pays de la Mer. Sous les
successeurs de Samsu-Iluna, la Babylonie subit un important déclin. Lorsqu'en 1595 av. J.-
C. une armée hittite pilla Babylone et emmena des prisonniers jusque dans la lointaine
Anatolie, le royaume sombra dans l'anarchie. Pour un court moment, la Babylonie tomba
sous la domination de la dynastie du pays de la Mer. Vers le milieu du XVIe siècle av. J.-C.,
le souverain kassite Agoum (roi v. 1570 av. J.-C.) s'empara de la Babylonie et étendit son
territoire de l'Euphrate aux monts Zagros. Sous les rois kassites, la Babylonie retrouva sa
puissance et pouvait, au début du XVe siècle av. J.-C., être comparée à l'Égypte, au Mitanni
et à l'empire hittite. Toutefois, au début du XIVe siècle av. J.-C., les Assyriens cherchèrent à
la contrôler politiquement. Ils y parvinrent finalement, et la Babylonie était si affaiblie qu'elle
tomba aux mains des Élamites qui l'envahirent par l'est, déposèrent son roi kassite et la
vassalisèrent. Une révolte éclata en Babylonie centrale et méridionale, et une nouvelle
dynastie, appelée la IIe dynastie d'Isin, fut instaurée. À la fin du XIIe siècle av. J.-C.,
Nabuchodonosor Ier (roi de v. 1125 à 1103 av. J.-C.), l'un des rois d'Isin, battit les Élamites
et attaqua l'Assyrie. Peu de temps après, d'importants groupes de nomades araméens
migrèrent vers la Babylonie qui, pendant deux siècles environ, sombra dans le chaos
politique.