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La personnalité commence à la naissance = infans conceptus

2 conditions : il faut aussi que l'enfant soit en vivement et viable; il faut que ce soit
l'intérêt patrimonial de l'enfant de faire remonter sa date de naissance à la date de
son conception.
Les 2 articles (art 725 en matière de succession et article 906 en matière de
succession) font implicitement écho à la maxime infans conceptus.
La maxime est souvent utilisé pour réfléchir au statut actuel de l'embryon - > statut
de l'enfant conçu mais pas encore né = a t'il des droit en droit français. Question très
ancienne. En France, il n'y a pas de dispositions législatives qui disent clairement
que l'embryon est ceci ou n'est pas celà -> pas de qualification explicite. En
revanche, il déduit de l'art 16 du code le fait que l'embryon sans être une personne
n'est pas no n plus une chose -> à mi-chemin, c'est une entité tiers, il est un être
humain.
Mais les choses sont évolutives.

ex : depuis une diazine d'années en France, il faut savoir si des parents peuvent
déclarer un enfant à l'état civil s'il est né très avant le terme et donc mort-né.

Peut il figurer dans l'état civil ? Une forme d'invidiualisation de cet enfant par les
actes de l'état civil? A priori, le droit français est extrêment hostile à cette
revendication car pour le droit fr la personnalité commence à la naissance, en vertu
de l'article 79-1, les déclarations de naissance sont faites dans les 3 jours après la
naissance, tout ça suppose que l'enfant soit né vivant et viable. Un article a été
ajouté en 1993 suite à une réforme, dans la partie des actes de décès art 79-1
concerne les enfants qui sont nés avant que leur naissance ait été déclarée, on
suppose donc que l'enfant était né vivant et viable même s'il n'a vécu que quelques
min/heures.
al.2 les actes d'enfants sans vie : il s'agit du cas où l'enfant ne naît pas vivant et
viable et les parents veulent les déclarer -> possibilité d'établir un acte d'enfant sans
vie. Le problème : de plus en plus d'enfants naissent très prématurés -> à partir de
quel degré on peut considérer un enfant sans vie?

ex : des juges du fond ont refusé l'acte pour un enfant né très très prématurément ->
pas de seuil de viabilité, trouvé dans les standards de l'OMS ayant été repris dans
une circulaire. La Cour de Cassation casse les arrêts en question 1) une circulaire
n'a pas de valeur juridique et 2) le législateur quand il a prévu en 1993 dans l'art 79-
1 al2 la possiblité de faire établir un acte d'enfant sans vie il n'a pas distingué les
seuils. La CC a fait une application classique : là où la loi ne distingue pas on ne doit
pas distinguer = même incertitude juridique. 2 décrets pris en août 2008 (cf : art 61
al2 qui précisent qu'il est possible de déclarer à l'état civil tout 'enfant' -foetus ici-
quelque soit son degré de développement et sans critère de viabilité). La déclaration
à l'état civil est bien une déclaration de décès qui permet juste aux parents (s'ils le
souhaitent) de faire figurer leur enfant sur le livret de famille et qui ne confère à
l'enfant aucune personnalité juridique = aucun nom de famille, aucun lien de filiation,
pas d'héritage => symbolique.
Certes on ne peut pas dire que le foetus n'ait pas de statut juridique mais ce statut
est sujet à évoluer.

Que dit la jurisprudence à ce sujet ?


La jp pénale qui s'est surtout prononcée sur le sujet -> car elle a eu à plusieurs
reprises à se prononcer sur la perte d'un foetus accidentellement (typiquement suite
à un accident de voiture, suite à un examen médical...) était ce un homicide
involontaire?
Arrêt fameux de la chambre criminelle ... : en vertu du principe de l'interprétation
stricte du droit pénal la qualification d'homicide ne s'applique pas au foetus.
Développons : l'homicide involontaire est défini par l'art 261-1 (porter
involontairement atteinte à la vie d'autrui) donc autrui c'est forcément une personne,
or le foetus n'est pas une personne donc il ne peut faire l'objet d'homicide
involontaire.
A reçu l'approbation de la CEDH arrêt Vô c/ France, 8 juillet 2004, dans cet arrêt la
Cour considère que le législateur français peut ne pas prévoir d'incrimination
particulière pour celui qui porte atteinte accidentellement au foetus.
La doctrine est extrêmement divisée, en très gros : dans l'ensemble d'accord pour
dire que le législateur depuis la loi Weil à créer un régime spécial pour l'embryon. En
revanche, la doctrine est extrêmement critique vis à vis de la postition de la chambre
criminelle quant au rapport de cause à conséquence. Ce que le Code Pénal protège,
c'est l'être humain, pas la personne juridique -> on pourrait très bien considérer que
le foetus peut être touché d'homicide involontaire sans être considérée comme une
personne.

Ni pour la loi civile, ni pour la jp de la chambre criminelle le foetus n'est un personne,


il est un être humain qui a droit à un certain nombre de prérogatives mais c'est
véritablement une qualification à part.

B. La disparition de la personnalité juridique

la personnalité juridique cesse avec la mort -> quand on est mort, on n'a plus de
droits. Et si on a un patrimoine + ou - il se transmet aux héritiers : 'les héritiers
continuent la personne du défunts' (héritent des droits et dettes des défunts)
A notre niveau, ce qui nous intéressent : 1° comment constate t'on la mort ? 2°
statut juridique du cadavre

1° ) comment constate t'on la mort ?


On ne peut pas enterrer les vivants -> question qui obsède les humains. Depuis
qu'on prélève les organes sur des morts, c'est devenu une question -> il faut
prélever les organes très vite => le mort doit être maintenu en vie pour prélever les
organes (mort cérébrale, arrêt complet et irréversible des fonctions vitales attestés
par 3 encéphalogrammes plats => diagnostic de la mort cérébrale absolument
crucial)
Comme la naissance, la mort doit être constatée par des actes de décès (jour,
heure, lieu...) NE PAS CONFONDRE MORT CEREBRALE ET ETAT VEGETATIF.

2° ) statut juridique du cadavre


sa dépouille est une chose -> c'est vrai, le cadavre est une chose par exclusion.
néanmoins chose tout à fait particulière qui a toujours fait l'objet d'un traitement
juridique particulier. En droit de santé publique, le cadavre fait objet d'une
représentation très précise : le cadavre ne peut être inhumé n'importe comment. Le
prélèvement d'organes post-mortem est là extrêmement conditionné. En droit
français, tout individu qui n'a pas manifesté sa volonté, se verra prélevé des organes
après sa mort. En droit civil, des évolutions récentes se traduisent dans un nouvel
article du CC 16-1-1 de décembre 2008. Le respect du corps humain ne cesse pas
après la mort; les restes des personnes décédées doivent être traitées avec respect,
dignité et décence. De plus en plus de gens ont recours à l'incinération, et jusque la
loi de 2008 elle était de manière très parcellaire réglée par la loi. -> donner un statut
juridique aux cendres. Certains nombres de pratiques qui ont lieu aujourd'hui sur les
cadavres ex : plastination de cadavres dans les 70s par un médecin allemand =
succès immense de l'exposition. Les associations demandent en urgence la fin de
l'expo dans un musée privé de la Madeleine. => véritable saga judiciaire terminé par
un arrêt de la cour de cass le 16 septembre 2010 qui a approuvé l'arrêt d'appel -> on
ne peut pas exposer des cadavres à des fins commerciales.

De prime abord les choses sont claires, les personnalités juridiques commencent
avec la naissance et finissent avec la mort. le droit n'est pas très à l'aise avec les
états frontières : l'embryon et le cadavre.

Sous-section 2 - L'IDENTIFICATION

§1. les éléments de l'état des personnes

état des personnes rassemble traditionnellement rassemble les éléments


caractéristiques de l'appartenance juridique d'une personne à un groupe ou une
catégorie. Etat des personne : statut individuel des personnes : nom, prénom, sexe,
âge, domicile, statut familial et son statut de citoyen (= sa nationalité). Tous ces
éléments permettent d'identifier les personnes : traditionnellement l'état des
personnes est stable -> les autorités publiques ont tout intérêt à ce que les
personnes soient facilement identifiables, aujourd'hui il n'est plus immuable il obéit à
un principe de mutabilité contrôlée ex : nom, domicile, filiation...

A. le nom
une appellation qui sert à désigner une personne physique dans sa vie sociale et
juridique pour l'accomplissement de ses droits et obligations. Comme les autres
éléments, mais de manière encore plus marquée, le nom à 2 facettes principales :
l'expression d'une appartenance familiale (identifie la personne), et est une
institution de police. C'est la raison pour laquelle les changements de nom sont très
contrôlés.Comment le nom est il attribué? Le nom indique un rapport de famille, est
en principe une conséquence du lien de filiation. Un enfant portait le nom de famille
de son père, très vieille règle révolutionnaire datant de l'an II, il était possible
d'ajouter le nom de la mère au nom du père à titre d'usage. Quant aux enfants dit
naturels (de parents non mariés) ils portaient le nom du parent qui l'avait reconnu en
premier, concrètement sa mère. Tout ceci a considérablement changé depuis une loi
du 4 mars 2002, sous l'effet du principe d'égalité (entre les enfants dits naturels et
les enfants dits légitimes) et du principe de liberté la loi a évolué, introduit la
possibilité d'un choix lorsque dans la situation dite normale, les parents choisissent
d'un commun accord le nom de l'enfant soit le nom du père, soit le nom de la mère,
soit le nom de 2 dans l'ordre souhaité) mais contrainte : tous les enfants du couple
devront s'appeler pareil et l'enfant ne pourra transmettre que le 1er nom de famille.

B. le domicile
' le nom les désigne, le domicile les situe'
comme pour le nom, le CC prévoit à l'art 102 al1, le texte définit le domicile comme
le nom du principal établissement de la personne. Un élément matériel (résidence
familiale, hôtel...) et l'élément intentionnel (là ou elle voudrait vivre). Comme le nom
le domicile est à la fois une institution qui protège la vie privée de la personne et
l'institution de police (double-dimension).

C. les caractéristiques génétiques


Quelle meilleure façon d'identifier une personne que ses caractéristiques génétiques
? Mot générique; 1e réalite : les tests génétiques, 2e réalité : les empreintes.
-> le droit à du les réglementer, utilies mais dangereuses. Lois de bioéthique, idée
principale : le législateur n'accepte l'analyse des caractéristiques des carac genet
que dans un cadre médical ou un cadre judiciaire.
L'analyse doit se faire avec le consentement écrit des individus.

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