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La croix et le croissant
(11) Nous développons ces points dans des travaux en cours d'élaboration
sûr les crises et mutations dans la Tunisie de la veille de la Grande Guerre
(1907-1914): Le groupement du Protestant tunisien (1908-1914); Le groupement
catholique de l'Avenir (1908-1914); Socialisme et politique d'association dans le
Maghreb de la veille de la Grande Guerre : La Tribune Franco-Arabe (1907-1909);
Libéralisme, politique d'association et progrès : le groupement At-Taraqqî (1905-
1906); Socialisme libertaire et questions tunisiennes à la veille de la Grande
Guerre (1911); Socialisme et démocratie à la veille de la Grande Guerre : le grou-
pement de La Tunisie-Libérale (1907-1908); La Grande Guerre et les questions
tunisiennes : le groupement de la Revue du Maghreb (1916-1918);Le groupement
dé La Justice : programme et revendications (1907-1914);Le groupement socia-
liste tunisien An-Nasr (La Victoire), 1910; Colons français et questions tunisien-
nes (1907-1914) ; Le groupement des Jeunes-Tunisiens (1907-1912); activités et
revendications.
(12) Tunis-Socialiste, 401, 29 décembre 1923, «Le cléricalisme ne doit pas
être un article d'exportation » ; 145, 15 avril 1923, «Notre anticléricalisme»,
par J. FEBLER.
(13) Tunis-Socialiste, 4, 23 mars 1921, « La leçon révolutionnaire du christia-
nisme», par P. VALENTINE.
(14) Tunis-Socialiste, 371, 29 novembre 1923, «Hors de l'Islam», par J. DUREL;
372, 30 novembre 1923, « En regardant vers demain», par J. DUREL.
62 B; TLILI.
(36) Al-Burhân, 39, 1er août 1922 et 12 septembre 1922. Ah-Nahda, 26 octo-
bre 1921 et 16 novembre 1923.Al-Wazîr, 2 mai 1921.
(37) H. EL-ANNABI, La Crise de 1929, op. cit.
(38) Sur ce point, voir A. KRIEGEL,
Le Congrès de Tours, Paris, Julliard, Collec-
tion Archives, 1964.
LA FÉDÉRATIONSOCIALISTEDE TUNISIE (SFIO) 73
(39) M.S. LEJRI, Evolution du mouvement national, op. cit., t. 1, p. 219. Tunis-
Socialiste, 12 mars 1924.
(40) Tunis-Socialiste, 12 mars 1924, «Aux camarades indigènes ». Appel de
la CGT.
(41) M.S. LEJRI, Evolution..., op. cit., p. 220-225.
74 B. TLILI
(42) Tunis-Socialiste, 21 août 1924, «La fenêtre ouverte», par J. DUREL.M. Nô-
MANE,«Les dockers à la rue d'Angleterre [siege du Destour] », Tunis-Socialiste,
25 août 1924.
(43) J.-P. Finidori fait partie à cette époque du noyau directeur de la Fédéra-
tion communistede Tunisie (Section française de l'Internationale communiste,
SFIC), formée en décembre 1920à la suite de la scission du Congrès de Tours.
(44) M.S. LEJRI, Evolution..., op. cit., p. 224, note 4.
LA FÉDÉRATIONSOCIALISTEDE TUNISIE (SFIO) 75
(47) Au sujet de l'évolution de ces faits, voir M.S. LEJRI,Evolution..., op. cit.,
t. 1, p. 228-239.
LA FÉDÉRATIONSOCIALISTEDE TUNISIE (SFIO) 77
(48) Lire à ce propos : Histoire du réformisme en France depuis 1920, op. cit..
t. 1, «SFIO et CGT dans la période de prospérité (1921-1931)», p. 47-103.
78 B. TLILI
ce qui se produit en réalité : aussi bien, A.T. al-Madani que J.-P. Finidori
exploitent effectivement ce mouvement inorganisé des ouvriers tunisiens
de 1924-1925. Et si la Commission executive du Destour a jugé nécessaire
(pour des considérations d'ordre tactique ?) de prendre ses distances vis-
à-vis de la direction de la CGTT (crainte de l'influence communiste, ou de
l'implantation rapide de la centrale syndicale tunisienne?) lors du mouve-
ment de répression coloniale, J.-P. Finidori s'est imposé par contre comme
compagnon fidèle de Muhammad Ali. L'Avenir Social soutient de toutes ses
forces « la jeune organisation et les grèves » de l'époque.
En tout cas, J.-P: Finidori et R. Louzon, deux membres du Comité direc-
teur de la Fédération communiste de Tunisie (SFIC), en rejoignant le
« noyau» de militants de La Révolution Prolétarienne (1925) continuent à
dénoncer « la fortaiture de la Cour d'Alger », et lancent un appel « à tous
ceux qui se prétendent soucieux du Droit et de la Justice, à ceux qui se sont
constitués les gardiens officiels des Droits de l'homme, aux intellectuels qui
affirmèrent leur dreyfusisme, aux professeurs du Collège de France, à ceux
de la Sorbonne et des autres facultés, aux Hadamard, aux Langevin, aux
Basch, Buisson, Aulard, Seignobos, Richet, Gide (...) [et] aux organisations
« syndicales » pour qu'ils s'élèvent contre ce « procès d'opinion » et ce « ro-
man-feuilleton ». Lire à ce propos : « Une forfaiture de la Cour d'Alger. Le
Complot tunisien. La formation de Syndicats qualifiés, complot contre la
sûreté de l'Etat», in La Révolution Prolétarienne, du 11 novembre 1925,
p. 1-10.
Il importe de rappeler à ce propos que le «noyau » de militants de La
Révolution Prolétarienne se constitue, en 1924, autour de Pierre Monatte
(1881-1960). Ce groupement refuse « la déviation stalinienne dès 1924, le
réformisme, le jeu parlementaire, la banqueroute frauduleuse et la révo-
lution russe, l'appareil bureaucratique des partis, le dogmatisme des idéo-
logues », et déclare « sa fidélité au syndicalisme d'action directe, sa
croyance en la capacité révolutionnaire de la classe ouvrière ». Lire au sujet
de ce « noyau», Pierre Monatte : La Lutte Syndicale, Paris, F. Maspero,
Coll. Bibliothèque socialiste, 1976.
J.-P. Finidori rejoint en 1926 ce « noyau » de militants de La Révolution
Prolétarienne. Précédé par son ami R. Louzon, il se prononce en effet, en
février 1926, sur la crise du Parti communiste français, sur ses méthodes
d'action, ses erreurs, sa position vis-à-vis de la CGTT, et d'autres questions,
et demande, « avant de quitter la prison de Barberousse (Alger) et prendre
la route de l'exil» à être admis dans le «noyau» de La Révolution Prolé-
tarienne.
Aussi adresse-t-il à ce sujet une «Lettre aux camarades algériens », en
sollicitant de La Lutte Sociale (Alger) sa publication. Mais l'équipe de
La Lutte Sociale refuse de publier la lettre de J.-P. Finidori, et c'est La Révo-
lution Prolétarienne qui la reproduit dans sa livraison du 15 mars 1926,
p. 22-23 : « La crise du Parti communiste. Lettre aux camarades algériens.
Février 1926.»
A la veille d'être chassé de cette terre d'Afrique, où les hommes
de bonne volonté ne seront jamais trop nombreux pour combattre
et abattre un impérialisme féroce, je ne puis m'empêcher de penser
aux difficultés de votre tâche, au moment surtout où votre Parti
traverse une crise aiguë, due aux fautes de la direction actuelle, écrit
J.-P. Finidori.
Ses fautes, la direction les a enfin reconnues au dernier Comité
central élargi.
Le camarade Doriot n'a-t-il pas dit qu'il en a été commis dans tous
les domaines : politique, organisation, vie intérieure de notre Parti.
Le délégué de l'exécutif lui-même a parlé de fautes, de faiblesses
à corriger.
ANNEXES 85