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ay pare eae ONT ‘ Cire Mule] ie tn dénoncer I’indicible Tout ce que vous avez toujours. MCT et ae or eee Ct) Cre Ter —— Cerca aa Ceca en couleurs. ee gel ececleree te oe ere en 1,50 Fs Fue Caerieari Renter Cine inaine 4 We ene INEXUS { IN 52 SEPTEMBRE-OCTOBRE 2007, toni rar feions CHANTEGRE= 24580 Faure Fronce Tok Fox: 05:53. ‘ie web Nip: nae tvRecTEUR o€ PUBLICATION David Desnery SECRETARUTABONNENENTS Farence Wat SECRETHRIT De REDACTION Syvie Gojard fe musrearions Gérard fusuet ‘connection Patricia Mongendre saanucrions fndré Dufour hatte Guinot Jieanorefocat surent Deshayes ebacrion Korma One ‘lean Dior syvie Cojerd Promo DE COUVERTURE ‘Steve Alexander ypameuR Imprimerie. Z.Mo one 343 62208 Boutogne-sur-mar eo ds 1989 Eins ian oe DISTRAUTION FRANCE NMPE Duncan M Roads PO Box 30, apletan, Cl #560, furl TAL (07) aes ban rae (07) 9482938, nal: aditor@oestamagathe com ‘it wwanamageene core ueay euroréen Do) ER amsterdam, Pay Oar Stewed ew GRANDE BRETAGNE. 55 Qucon ad ast Grnstend, West sussex, eto fas- Tels aa (0 42 32858 Faw +440) toed 320574 email nouseukatie net. com Df ARATON De EASON DERE Corent qu tama tera ie ncaa Serore oe gga Neus eee {ein gett aed o aera oh San iret ea tenge AS es {igs sce cease ees une ANE yet os eases ta Elion JeSOS ee eter ae me leon meats on FEUER sce Nile ds oot itso de Ep Ss enetze on cate esaispontts Spee ncn aaa Bsns tener aus cer sarge chet Pesaran pou prams Brae dea se arent Soro ore cede Womaucn rubpedan'ct Gromer ee true co pean, tse care ERRANDS RERODUCTION ‘Scie te EU sn aera eke pau we tt ners PRIME SUR PAPIER RECYCLE CYCLUS 100 % BLANCH! SANS CALORE at NEXUS nes? Rewsseron. Encore un NEXUS susceptible de combler le fossé grandissant entre la réalité dépeinte parles médias et ce que percoit tune part grandissante d'entre nous | Diflicile de remplir totalement le trou béant des sujets non traités, maquillés, évacués on ridiculisés parla pensée unique alors quils posent des questions crucales, mais nous ne pouvons éviter de nous y évertuer. Avec, par exemple, un phénoméne qui offre pourtant toutes les qualités d'un super reportage TV ou magazine aliant spectaculaire, esthétique, rigueur, précision, pérennité, mystére...: le cocktail détonnant, r8vé de tout directeur de programme, mais non... Cet été encore, les journalistes ont préféré « couvrie » Vactualité « crop circle » dun voile de dérision et de désinformation. Je veux parler de ces improbables motifs d'origine inexpliquée apparaissant par dizaines partout dans le monde et depuis des décennies. Lévidence éclatante dis phénoméne, les nombreuses questions et importance des implications qu'il souléve, méritaient que nous lui consacrions notre Une, ainsi qu'un cahier central des meilleures photos couleurs dela saison. Bon spectacle! ‘Ou encore, en informant du pas de géant franchl par la super électrolyse de Jean-Marc Moreau qui permet aujourd'hui 77 % d'économie de carburant ! A quand le moteur 100 % d'eau ?Ne faites vos paris qu'aprés avoir lu notre reportage sur une teclanologie curieusement boudée pat les autorités et les constructeurs, mais qui tient déja ses promesses Rien non plus, dans les pages de vos quotidiens, sur les dernitres mesures prises par George Dabeulyou et sa clique de néocons préparant linstauration de son r8gne absolu, avec tous les signes avant-coureurs d'une manipulation de masse dépassant par 'ampleur le 11 Septembre 200. Comment comprendre cette eécité des sphéres dirigeantes ? Quels sont les ressorts psychologiques de ces hommes et fernmes qui servent le systtme ? Ce type de question nous rappelle la réalité glauque des pratiques rituelles aussein de cerces secrets, leurs paraléles troublants avec les abductions et les recherches sur le contrdle mental conduites par les services de renseignements. Lenquéte inédite et détalll6e de Karma One sur tm dossier trés brant. Siles vocables de SIDA, Vit, séropositivité rétrovirus, AZT, trithérapie sont entrés dans le langage courant depuis vingt ans, laréalité qu'il recouvrent n'est pas si sclentifiquernent tranchée qu‘on le pense communément. Un VIM qui échappe aux tentatives d'identification précise, des tests réactifs a de nombreuses autres conditions, des programmes de recherche dans Parmement biologique et la vaccination trés suspects figurent parmi les nombreux éléments, ui soulévent, [8 encore, la question de Pabsence de débatet du traitement unidirectionnel de information dans le domaine. Une étude met en évidence la réalité neurochimique de lautoguérison, ainsi que Je démontre un article passionnant sur effet placebo, qui mériterait pourtant se trouver au coeur de la recherche en matidre de santé. Vous trouverez également intéressant de constater que le CO, n'est pas le seu facteur susceptible de causer tun déréglement climatique, n’en déplaise, une fois de plus, au matraquage rédiatique ambiant, mais qu'il existe un florldge de théories pour tenter @expliquer les glaciations qui ont jalonné Ihistoire de la Terr. En dernier lieu, nous avons soubaité vous transmettre un extrait d'un troublant, document anonyme jetant un élairage historique sur le phénomne ovni et la complexité de se liens probables avec la société humaine, Autcas ob vous doutiez encore étre impligué dans une réalité plus vaste que celle duJT. Bonne lecture et 3 la prochaine. David Dennery septembre-actobre 2007 SOMMAIRE REGARD SUR LE MONDE Ovnis : UFO-Science nce un oppol ov volonariat ‘Compte &rebours : 1 Sepiembre : cu suv Ethique : Apres les OCA, les organisms syihétiques Biologie Los planlos ont Vespa e fomile 8 ENERGIE LIBRE MOTEUR A HYDROGENE : VEAUTOMOBILE EST NEE I JeoMare Moreau est un inventeur, un vrai, un insatisat :quille & impotienter, vaire déccurager ses contemporcins, il perfectionne sans cesse depuis maintenant une qui ine d'années sa technologie hérétique, en Foccursnce le fomeux générateur de gaz hydiogéne embarque LHP! Cotto fos, le sysiéme est parfoitement opérationnsl, et son ciéaleur & pris soin do le foie valider por deux huissiers, Résullolsédifiants : une économie iB.° SIDA, FIBROMYALGIE : LES DESSOUS DES FLEAUX DU si Depuls plus de vingt-ing or le monde est secous por les ésidémies los plus specioculote: nnues. Syndrome de la quer yalgie ont rejoint le SIDA dons lo liste das maladies, ‘emporaines cone lasquelles il n'eviste cucun reméde. 01 en eston dons lo comprehension de leur origin, 1 mécenisme, dans |@ mise au point de veceins, ® Pendant que les meurent po lions, des db cage parm les aus. Els le déparr, 24 LE ViVSTERE DES GRANDES GLACIATIONS les causes des glaciations sur sti pour les scientiqus TERRE Jes ou: Ia Terte demourant lantent depuis des sicles Vsires. En Alaska, les vestiges de mimouths @ autres mammilares congeles, nde Onde Galactique, lp pain sur des ui dennent la frisson a = de gosail de plus de 77 % | Impose SANTE T POURTANT GA MARCHE De nombreuses eludes menées depuis une cinquantcine données sur leffet placebo on! mis en évidence les impacts somatiques de ce procédé el sa remarquoble efficacité dons le tiaiement de la dépression, mais aussi des affections caidioques, urinaires ou respirotoires graves, Tout per il existe un substrat biochimique & leHfet plocebo el que organisms répond cutant au contenu symbaligus d'un railement qu'a sa composition chimique. Das recherches au le le de Vesprit dons les processus de guérison. penser 39 UFOLOGIE ‘GENESE DE LA NOUVELLE ERE SPATIALE ‘UNE HISTOIRE DE L'UFOLOGIE Ceest un ouwage non identfié, un pavé anonyme de quarto cons pages par en 1980 a! qui sinscrit dans calle litercure violegique treublants don! on poutat simplement tte si les informations quielle révélait nan venaient inlossoblement & recouper d'autres sources pour dassiner la mame réolté = nous ne sommes pas seus, différentes rac dialiénigénes nous vistest et sont entrés en contact avec nos divigeants, de ces échonges, des scientifiques ont le et développé des technologies at notamment des veisseaux que nous crayons extratetesties, cle. Voici ce document, précédé ne inkoduction destinge oux lecteus peu familiers de cote Inérature 41 - EXTRAIT DE LA GENESE... NEXUS 1952 1 septembrevoctobre 2007 = DOSSIER CROP CIRCLES 2007 : FIDELES AU RENDEZ-Vous feuilleton continue. En 2006, le nombre de crop circles découverts dans le monde étant en net recul (cent sept contre cent soixante-seize en 2005), on commencait & parler d’un déclin du phénomane. 2007 ne confirme pas cette tendance puisqu‘au moment ot nous publions, on dénombre cent ‘qvarante-cing formations apparues sur la Terre dont quarante-sept « seulement » en Angleterre, terre d’élection des crops. Avec quelle proportion de faux, demanderez-vous ? Avant d/aborder les questions et de faire le point sur les diverses interprétations du phénoméne, ne boudons pas notre plaisir et admirons les plus beaux spécimens de la saison. TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LES CROP CIRCLES... Impossible, sion est un tant soit peu curieux, de ne pos sinterroger sur les crop circles. Années aprés années, depuis prés de trente ans, ils réapparaissent dans le monde, du canular soigneusement en par les médias en dépit de ses 2s évidentes, n’en fe ‘moins écran & une réalité beaucoup plus complexe et fas quelque chose» se manifest, est & l'couvre sous nos yeux et Quelque chose qui « connait » 1 semble vouloir nous ‘auxquelles les scientifiques cboulisent aujourd’hui. 56 ENQUETE -ABUS RITUELS ET MIND CONTROL : PLONGEE EN EAUX TROUBLES: Des mes dang caote meses ete tes plus beoux crops 2007 Reet au ini jeseee dons notre coker central moignen’ voir 8% vices dobus dune cee violence obsolument incroyable. En Europe, Emergent clas une série d'histires do ‘tures, dabus rive, da viols dans des réseaux pedophiles impliquant aussi des nolobles, des personnalités de premier ordre que des individu issus 76 COURRIER DES LECTEURS cls tciaha nsrenne dai CRETE V7 NOUVEAUTES LIVRES eons pee, Digiecie Pp BOUTIQUE : LIVRES, DVD. de techniques ot de programmes de Mind a SOMMAIRES ANCIENS NUMEROS Control tals MK Ulta cu Monarch. % BON DE COMMANDE i nexus nose septembrerectobre 2007, __REGARD SUR LE MONDE UFO-SCIENCE LANCE UN APPEL AU VOLONTARIAT (ancien directeur de recherches au CNRS, connu pout ses travauxsurles Ummiteset les ovnis) vientd tre crééedans lebutderenforcer'instructiondudessierovnienyapportantune contributionscientifiqueetexpérimentale,Unlaboratotrevadonc tre créé Paris ol sont prévues desmanipulations de biochime (tude de leffet de micro-ondes pulsées sur des luzernes te ‘moins, comparaison des résultats avec ceux de Vatterrissage de “Trans-en-Provence) de physique des plasma, de mécanique des fluides (annihilation des ondes de chocs supersoniques, ionisa- tion d'un gaz par hautes fréquences) et de cosmologie théorique (modéle d'univers émellaires a vitesse de la lumiére variable Induisant la faisablité des voyages interstellaires). Par ailleurs association a mis au point une technique d'analyse des spec- tes d'ownt et lance un appel & chaque témoin potentiel. Toute personne soubiaitant participer & Vopération peut se procurer un ensemble porte fltre et réseau de diffraction, qui permet de transformer !appareil photo en petit spectroscope. Dune série de clichés spectroscopiques, il est possible de tirer des infor- tations telles que la température de la source (comparaison intensité ou élargissement des rates), les gaz environnants CGaies en émission/absorption) ou la présence de champs max gaétiques forts (effet Zeeman) UU convient de souligner que ce projet reprend une idée initige par L J essociation UFO-Science, présidée par Jean-Pierre Petit COMPTE A REBOURS Lest assez étonnant de constater important décalage entre Vine formation donné par les grands médias traditionnels, qui canti- nuent d’émettrewn écho consensel Ala « guerre contre le terrerisme » et celle qu figure sur Internet plus fidéle la réalité d'une majorite dfaméricains persuadés aujourd'hui de Yimplication, & un degré ou tn auire, de son propre gouver- nement dans les événements. du 1 Septembre 2001 Depuisle printemps 2007, 'adeinis- tration Bush a signs divers décrets présidentiels accordant tout pou- voir au chef de lexéeutifet son vice- président, par entremise de Tar- mée qui pourra en toute impunité canfisquer pouvoirs de police et de Justice, sans gufaucun contréle par lementaire ne pulsse sexercer, sus pendant de fait la lgitimité const- tutionnelle du gouvernement en cas état dlurgence nationale, Dernier de ces décrets en date le National security and Homeland Security Presidential Directive NSPD_51/ HSPD 20 qui autorise la confiscation st le blocage des biens de toute per- sonne menagant la « stabilisation » de Virak ou cherchant & compro- anettre la stabilté &conomique ou la reconstruction de ce pays. En termes clars si état d'urgence nationale était déclaré, tous les op- posants la guerre en trak, ou dss dents de la position politique inter- nationale des USA tomberaient sous lecoupde cette législation digne de la pire des dictatures. Labsence de commentaires dans les réseaux mé- dlstiques internationaux ne lasse pase de surprendre. Aucune réaction dans la presse anglo-saxonne ou internationale, et Cest par le biais d'nternet que Dr Paul Craig Roberts, sous-secré- teire au Trésor de I'administration Reagan et ancien éditorialiste du WallStreet Journal et de Business News, Janceun appelauCongrésamiéricain pour une destitution immédiate de Bush et de Cheney, avant que le pays OVNIS, Claude Poher, x-présdent du CNES-GEPAN (Groupe détude des phénoménes aérospatiaux non identi), lassocation souhatte donc la réactualiser et Yadapter aux moyens informatiques ré cents, dans 'espic d'un succés prochain Unréseause présente sos Ia forme dune diapositve, que on fixe ‘ensuite grce dun rectangle de carton sur un porte-filte pour ap- parell compact ou reflex nunérique (voir photo, ou len un ca- néscope. ensemble revient une vingtaine deuros environ, Les clichés seront ensuite transmis association pour subirun tralte- rent informatique. Une présentation de type PowerPoint® ainstqutm PDF explcaif sont disponibles en téléchargerent sur l site de Fassecation, on Y touvera aussi dintéressants documents vido ainst que des pu- bications et comptes-rendus d'expériences Le phénoméne ovnl restantrelativement rare et afin doptimiser Jes chances de réusit, i est souhaitable qu'un maximum de vo- lontaires participent a Fopération a échelle internationale, cela Uheure oi Pon trouve des appareils photo de qualité jusque sur les ‘léphones portables! UFO-Science recherche également des participants bénévoles pour la mise disposition de compétences varices de tut niveau. association se veuttotalementtransparente, ace titre tus les ré- sulla serontpubliés surest. Pou en sai lus woo koa SEPTEMBRE : AU SUIVANT... ne soit devenu une «dictature po- licire en guerre avec I'zan », EE le Dr Roberts de citer les déclarations du secrétaire américaina la Sécurité intéricure, Michael Chertoff, dans Je Chicago Tribune évoquant son «in- tuition » que les Etats-Unis vont tre conirontés ces prochains mois GE a un risque élevé datientats terroristes. Ou encore les propos de ancien séaateur répullicain, Rick Santorum, prEdisant des « x nements malheureux d'ici Ia fin de l'année qui changeront la per- ception quon les Amérieains de la guerre.» Selon le Capita ill le du 12 novembre 2005, une note interne du Parti républicain précisat déja qu'un nouvel attentat.terroriste pourrait permettreleretournement du courant antl-guerre deveemt ma- Jortaire au sein de Vpinion publi- que américaine, Or, s Ton en eroit les nombreuses Aéclarations publiques de Rumsfeld, Cheney et Bush depuis phisleurs ‘mois, de nouveaux attentats sur le TEE septembre octabre 2007 a sol américain seraient inévitables, et seule la guerre préventive peut espérer en limiter la portée. On se souvient avec effroi des propos pro- phétiques du général Tommy Franks, commandant en chef des forces américaines lors des invasions de V’Afghanistan et de Pirak remontant 2008 :« Si les Etats-Unis sont atta- qués avec une arme de destruction massive faisant de nombreuses vie- times, la Constitution sera probable- ‘ment écartée pour une forme mili- ‘aire de gouvernement », Pus proche de nous encore, en fEvrier 2007, les déclarations devant la commission sénatoriale sures relations étrange- res US, de Zbigniew Brzezinski, con- seiller & la sécurité nationale dans le gouvernement de jimmy Carter, Evequant clairement les manipula- tions nécessaires 3 la légitimation d'une attaque de ran, comme :« te fait pour Irak de ne pas atteindre les objectifs de stabilité, suivi dac- cusations sur la responsabilité de Ian dans cet échee, puis enfin par tune provocation en Irak ou par un sttentat ter- roriste aux Etats-Unis attribué a Hran, culminant en une opération militaire , a déclaré 1. Taylor en citant le film Indépendence Day ! Seuss Raber! Varios, CNET Reviews 4 mal 2007 hte 513767214421 bil cnetcom/AS20- _REGARD SUR LE MONDE O29 SATELLITES LES AMERICAINS TRAHIS PAR UN NOUVEAU SYSTEME DE RADARS FRANGAIS de Tespace vient de dépis vingt a trente satellites en orbite basse ne figurant pas dans le catalo- gue du ministare dela Défense amé- U radar francais de surveillance ta Aprés seize mois d'utilisation de son systeme de radars Graves, qui peut lo- caliser des satellites en orbite jusqu’a une altitude de mille kilométres, le aministéve de la Défense francais aftir- ‘me quill recueili suffisamment din ricain. formations pour forcer les autorités américaines & arréter de publier les allées et venues des satellites d'obser- vation et de commumications milit ses francais. Le Réseau spatial de surveillance (Space Surveillance Network) du ministére de la Défense américain est la 1é- férence mondiale en et des debris en or- Re bites basses et géostar tionnalres supérieures 3 36000 kilométres altitude, 13 Von trouve les satellites de ‘ommunication. Les don- nées de ce systdme de capteurs au sol sont régulltrement pur bliges et utilisées dans le monde par ceux qui suivent les trajectoires des satellites et des débris de Tespace Elles excluent les satelites de défense américalns secrets, mais indiquent ré- guligrement les orbites des appareils niltaires des autres nations. Le radar Graves, assisté d'un syste .géré par le gouvernement allemand, sont sufisants pour repérer le lieu, 1a taille, 'orbite ainsi que la fréquence emission des satellites, données que les ftats-Unis pas voir diffusées & travers le mon- de, selon des responsables Francais. «Nous avons discuté des résultats Graves avec nos coll2gues américains et souligné les disparités entre nos découvertes et ce que publie leur a spatial de surveillance, af- firme un responsable de la défense feangaise. Voici ce qu'ils nous ont dit: "Si ce mest pas dans notre ca- talogue, ca n'existe pas Je suppose done que nous avons suivi des objets imagines. Je peux vous dire que certains dientre eux ont des pan: rreaux solaires.» ee réfereraient ne ‘matire de catalo- gage des satellites Bua WVESPIONNAGE, UN MARCHE PORTEUR AUX ETATS-UNIS « gouvernement amériain confie maintenant la majeure partie de ses opérations d'espionnage 2 des entreprises _privées et ce, sans avoir le moindre compte & rendre & la population. Plus de cing ans aprés la « guerze contre a terreur » mondiale, Tespionnage est devenu l'une des industries privés les plus en expansion aux Fats Unis. Le gouvernement fédéral compte pis que jansals sur lexternalisation dune partie de son travail le pus sensble, bien que les détails sur ses prestataires privés scien un secret bien gardé, Les experts des renseignements ont prévenu, tout comme le gouvernement, dun manque critique de surveillance dece marché en plein sso Le 14 mai, lors d'une conférence de Vindustrie au Colorado, conférence plage sous I'éeide de Tagence du renselgnement de la défense, le gouvernement american a révélé pour la pre rmiére fois que 70%6de son budget consacré aux renseignements secrets étalt alloué aux con- trats privés é Pratquement 90% des contrats état clasés secrets tout comme les budgets, lest diffi cile de dresser une liste des prestataires Jes plus importants et du chiffre Zaffaires quis tirent de ces activités, Sionsebase surlesinformations disponibles au publi, y compris les dépéts des sociétés cotées en Bourse auprés de la Commission des valeurs mobilitves des Etats-Unis et les communiqués de presse et sites Internet des entreprises, le cing premiers pres tataires actuels Sembleraient étre Lockheed Martin, Northrop Grumman, SAIC, General Dynamics etL-3 Communications. Diautres entreprises d'importance sont Booz Allen Hamilton, CCACI International, DRS Technologies t ManTech International La croissance et la dépendance de I'industrie par rapport aux budgets gouvernementaux font de ces contrats lespionnage un marché attractif pour danciens responsables de la sécurité nationale de haut rang comme Vexedirecteur de la CIA George Tenet, qui gagne maintenant des millions de dollars en tant que directeur et conseiller de quatre entreprises qui ont signé des contrats avec les services des renseignements et font des affaires importantes en Irakt ailleurs, Reseoich, 3 jun 20 Source: Tim Shook, Gl = septembre-actebre 2007 = | a Y. i ETHIQUE APRES LES OGM, LES ORGANISMES SYNTHETIQUES n congrés international scientifique, le = sécurité et de risques sociaux, Synthetic Biology 30 (Biologie synthétique i" « Une fos de plus, une nouvelle technologie prend tout 5.0, sesttenu 3 Zurich en Suisse, du 24 au © assaul sans qulaucune autorté gouvernementale ou ine 27 juin dernier. Vobjectif était de passer en re- = ternationale ne soit capable de la réguler ou de la contréler, affirme la biologiste Florianne Koechilin du SAG (Groupe de travail suisse surla technologie génétique), Une fis de plus, la communauté scientifique, appuyée par Pindustrie et Tarmée, nous dit quelle contréle la vie et pourra bientdt la reproduire. Mais, la vie, Cest bien plus que la somme de ses parties. » Florianne Koechlin est membre du comité d'éthi- que suisse que le gouvernement a chargé d'ea- quéter sur les conséquences de a biologie synthétique cette année, ja, a demande de brevet américaine vf 20070122826, appelée «Génome ‘minimal bactérien » (Minimal bse- terial genome), revendique le mono- pole d'un « organisme de culture en miley naturel qui peut coftre et se repreduire » et dont le génome (qu contient toutes les informations 3- niétiques) a ét6 congu entibrement & partir de moyens méceniques. Le chercheur Craig Venter a confié & Business Week que son équipe r’était plus qu’a quelques semaines voire quelques mois de produire un tel orga nisme synthétique, baptisé Mycoplasma Laboratorium. Sis y réussissent, il faut Sat- tendre & une rupture de l'évohution telle que nous la connaissons. Source: communiqué de prese ETC, 25 jin 2007, hie//nvaclegroip 019 ‘vue les derniers progrés dela biologie synth tique, cette nouvelle branche du génie géné tique extréme qui tente de développer des spices synthétiques, Selon ces biologistes, toutes les composantes de la vie peuvent dre reproduites de maniére synthétique (chimiquement) puis réalisées en labo- ratoice pour produire des « machines vivantes », cest-dire des organis- ies totalement fonctionnels et pro- grammés pour des taches particulizres. Certaines dentre elles sont créées dans un but environnemental existe actuellement une douzaine de scié- tés de biologie synthétique de par le monde et pratiquement sotxante-dix « fonderies a gines » commerciales qui fabriquent des amoléculesd’ADN pour une utilisation indus- trill. Les premiers produtsfalsant appel & cette biologie (par exemple, une fre textile par DuPont) vont bien faire leur entrée sur le marché et lon s'inquite du fait que des agents pathogénes dangereux tels que la va- rlole ou le virus Ebola, pourraient maintenant frre laborés comme armes bislogiques. Cette scence vabien au-dela des techniques que le génie génétique uilisit euparavant pour pré- parer des aliments et des médicaments génétique ment modifié et aucune loi n'a encore été mise en place afin d'étudier les questions d'imnocuit, de LES PLANTES ONT L’ESPRIT DE FAMILLE BIOLOGIE es chercheurs de université McMaster & Hamilton, au Canads, viennent de découvrir que les plates entrent dans une concurrence acharnée quand elles doivent partager leur pot avec des Gtrangires de la me espdce Elles sont par contre conciliants avec leurs frdres et snus, Selon Susan Dudley, professeure agrégée en biologie de cete université, «la capacté3reconnaitre et 2 favoriser a famille estun trait commun aux animaux, mais ces la premibre fois qufonledémontre chez ls plants, Quand elles doivent partagent leur pot, ells entrent en compétition et commen- cent 3 produire plus de racines afin de Sadjuger l'eau ot les éléments minéraux avant leurs woi- snes, Néanoins, elles n'agiralent ainsi que quand elles sont en contact avec des plantes avec lesquelle eles n’ont aucun lien de parenté; avec les membres de leur famille, laquanstité de | racines rlaugmente pos Les dflérences entre les groupes d'étrangtres et les groupesdefré- res et soours étant seulement apparues quand ils devaient partager le méme pot la réaction : des racines pourrait étre un signal de reconnaissance des pars. Les ardiniers savent depuis longtemps que certains couples d'espéces sentendent mieux que d'autres e les scientifiques commencent & comprendre pourquoi. Jai découvert que le plantes issues de ls méme mére sont plus compatibles que cells dela méme espace, mais de méres différentes. Plus nous en apprenons sur les plantes, pus leurs interactions semblent complexes Le résultat semble donc tout aussi prévisible que lorsqu‘on met ensemble différentes personnes dans une soirée ». é be, Souce Phyto om un 2007 TEE septemere-octonre 2007 all r ENERGIE LIBRE Jean-Marc Moreau est un inventeur, un vrai, un insatisfait : quitte & impatienter, voire décourager ses contemporains, il perfectionne sans cesse depuis maintenant une quinzoine d’années sa technologie hérétique, en Voccurrence le fameux générateur de gaz hydrogéne embarqué UHP*. Cette fois, le systéme est parfaitement opérationnel, et son créateur a pris soin de le faire valider par deux hi Résultats édifiants : une économie de gasoil de plus de 77 % ! Impossible ? Lisez plutét Par Robert Hétic Moteur a hydrogéne : / histoire se répéte, Au tout début du 0 siécle tandis les frbres Wright faisaient décoller le premier avion, la communauté scien- fifique dans son en- semble affirmait ene core que le vel d'un objet plus Tourd que Tair était mathémati- quement impossible. Doit-on supposer qu’s cette époque, les ma- thématiques ne sap- pliquaient pas aux oiseaux ? len est de méme actuellement pour la production d'hydrogéne la demande 2 bord dun véhicule. Cest impossible ou tout cu moins parfitement inutile car inefFcace au vu de la sacro-sainte loi dela conservation de énergie appliquée de facon restrictive (voit encadré « Le “deal” la Faraday ») Pour ceux qui auraient mangué le début (voir NEXUS n° 46), rappelons que Jean-Marc Moveau est un inventeur indépendant qui, aprés des suecés dans le développement et la diffusion d'appareils de mesure originaux, a créé une entreprise dénommée UTOPIATECH, IL avait commence & proposer au grand publi, il ya quelques années, un systéme d'asis- tance hydrogéne pour véhicules automobiles. Ce procédé devait garantir une économie minimum de 20 % de carburant, mais pouvait aller bien au-dela.1l se composait dun lectrolyseur de conception et de fonctionnement non conventionnels sous la forme d'un cylindre en aluminium denviron 45 cm de haut sur 10 cm de diamétre, dun calculateur dédié et dun réservoir d'eau contenant moins de 2 % d'électrolyte. énergie nécessaire ait fournie parla batterie du véhicule. Tout était prét... LCapparel ava été testé. Tout étalt prét pour la commercialsation, Jean-Marc Moreau avait commence & peendre des commandes et & se créer un réseau de garagistes indépen- dants qui devatent assueer le montage de son systéme. Simple précaution, car ce dernier ne nécessitalt aucune modification du véhicule, Chydrogene prodult étant simplement amené dans Vaerivée dair du moteur par un conduit. Une économie de carburant de 20% ‘minimum état garantie, Au bout d'une certain nombre de tests supplémentaires, Jean- Mare Moreau s'apercut que cela fonctionnat, certes, mais que nos moteurs métant pas septembre-actobre 2007 77 % d’économie de carburant spécifiquement réglés pour une combustion avec apport dhydrogéne, certains véhicules s'avéraient Jnadaptés& ce gaz sans une re-programmation de cer- tains paramatres interes aux calculateurs de bord, ce qui en perturbait la bonne marche, Nos autoro- biles sont de plus en plus informatsées et trutfées de capteurs, cela apporte certaines améliorations,certes __ Tas cela permet aussi, au passage, de e verruiller » les véhicules. Jean-Marc Moreau en vint assez rapidement & la conclusion que pour réussir & tenir ses promesses il tn fallait acqueérir la compréhension et la mattrise de ces calculateurs, Il remboursa donc les candidats acheteurs, fut vertement critiqué et tralté de tous Jes noms, se mit potasser 4 fond la théorie et la pratique des calculateurs de bord et des capteurs associés et changea son fusil d'épaule. i allait pour un tmoment délaisser les particuliers et se tourer vers les entreprises de transport afin dacquérir compé= tence, réputation et créibilité, en ne de lui ouvrir les portes vers lobtention d'un agrément. Coup dur pour I’hydrogéne estas ql se mit en relation avec une compagnie de transport dune grande ville d'un pays frontaler. Un contrat d'exclusivté fut sign et les choses se pré= sentient plutt bien. Vu Te niveau astronomique at- teint par les prix des carburants, ces entreprises sont bien sir Vafft de toute économie possible et la re- cherche de solutions de remplacement. La compagnie trangere en question m'échappe pas & cela et teste plusieurs systémes. Malheureusement cette société essuya un échec sulte 8 lacendie dium kus hybride NEXUS 9°52 septembre-octobre 2007 LEAUTOMOBILE est née! lectrique proposé par un concurrent d'UTOPIATECH. Comme ce nouveau procédé ~ qui n'utlsait pourtant aucun gaz combustible ~ riétalt pas parfaitement fiable, on comprend que le mot « hydrogéne » pro- vogue la panique chez certains décideurs et Vaaire pri fin, Pourtant, le nouveau syst8me UP? (UTOPLA- TECH Hydrogen Planet Protector est ll parfaitement fiable. Chaydrogéne est produit a la demande, rien rest stocké & bord du véhicul, et tout est comteélé par des capteurs regs au calculateur. De nouvelles améliorations UTOPIATECH a cependant la chance d'étre suvi et ‘encouragé par plusieurs soutiens francais et par quel- ques investisseurs étrangers qui, stant déplacés & plusieurs reprises du bout du monde, sont confiants dans le bien fondé du procédé et dans la progression de son auteur, Suite aux demiers résultats, acquis sur la base de ses nouvelles machines de pré-série, des pourparlers sériews relatifs & une vente de licence sont en cours : Amérique du Nord, Arigrique du Sud, Europe et Pays de Pest de l'Europe... Concomitam- tment, Jean-Marc Moreau, en bon inventeur jamais satisfat, n'a pu tempécher de perfectionner son pro- 646. Il comporte & présent Te bouclage asservi d'une chatne de trois appareils complémentaires. A V'lec- ‘rolyseur initial courant pulsé sont venus se rajouter un « accélérateur de particules et électralyse haute tension par fusion froide et une « chambre de pré- craking et de reformatage de carburant ». Le carba- rant est modifié et parallélement deux électrolyseurs non conventionnels ~ travallant a faible courant et sans adjonction d'lectrolyte — agissent en cascade, Utopiaiech Hydrogen Planet Protector (Procedé de dpaluion CO, » LHP Flcioliour/generateur de coz hychogtae e! ongene Accaletoteu de pariules et élecrahe HT por ion foe Chomlve de piéerocking =! de elormatage du cava Colevlteur delacratyea MCE Reservoir eau leotehsourSrargsiquel le taux moyen de CO, és por lensemible der wihiculs prooosés par nos pus gonds consiucluss mondlous, reste si ene 140 g éris paar 5 lus do 550 g phn. La Hulls de ruts proiocale de Kyots lau recemmarda doboiser ce faux © 120g par kr dii 2012, ete gowvemerent fangs @ ovigne la nécess és 650 g de CO, ris par im dci 2050, Ndheureveerert Tensortie des climetsiogves ¢ accordant sr fat que Tencoleren lo goz @ ofa de vane lnctonment CO), cblve dangeteusenont et que ce programme anoiieu slo its en dosicus da e2 qui devrait aie fat pov garantie sue de nemareusss espece vivor ut Tene ENERGIE LIBRE Le « deal » a Ia Faraday ‘ous forme de dialogue Ff entre un « lechnicien » (Th) Jet un curieux [Cu) qui aureit - comme beaucoup dentre nous ~ quasiment tout oublié de ses cours de physiquechimie u lye Cu: On me dit que pour obtenir de hydrogéne, il faut lecrolyser '20u. Cela consiste en quoi ? Cela va me coiter et surtout me repporier combien et du point de wwe énergélique @ Joimerais établir un bilan. Th: Yous ojouie? & l'eau un électolyie, une sorie d'acide [environ 30 % et vous fournissez du courant électrique continu ovec une boterie c'accumulateurs par exemple Vous pouvez ~ fér exemple égclement~ uiliser une cellule ‘composée de deux ploques métlliques perallles. Vous branchez l'une d'elles 4 la borne plus et autre & la borne moins au moyen de cdbles de fort diamaine. A partir de co moment, il ¥¢ passe des choses subiles que nous n’aborderons pas. Sachez simplement qui y aura la notamment des {uanttés astronamiques de protons H+ qui ne demanderont qu’ a récupérer leur 6lectron monquont ef s‘ossocier deux & deux pour former une molécule de dihydrogane H2. C'est co {gaz que vous pourrez brdler dans vole moteur & combustion. Done lo marché est le suivant : vous me donnez deux élecirons et [e vous fournis une molécule de gaz hydrogéne. ‘Cu Fort bien, cola me parcit correc, donnantdonnant. Mais deux Secon, cla fait quale quonité¢'électrcié et une molécule dhydagane, cola me donne quoi comme volume de gaz et cuss comme énergie ? Cela ne fit pos lourd me semble ti Th: Extrémement pou en effet. Voila pourquoi les chimistes raizonnent en mole de méme que le prix des ceuts se colcule en douzaina ‘Gu: Done si je comprend bien i me faudra dépenser deux moles d'électrons pour oblenir une mole de goz hydrogene H2 mois une mole cela fait combien® Th: Une mole (symbole: mol} d’atomes content environ 6,022 x 10% atomes. (Une approximation plus correcte serait 6,02252 x 10%), Ce nombre est appelé nombre d’Avogodto, son symbole est NA. Ca nombre est la nombre d’atomes, présent dons exectoment 12 g de "°C (carbone 12). Cu: 6 et des poussiares mubiplié par 10%. Fiche! Cela fait effectivement un paquet de zéros opras le 6. Mais, d'un outre été un simple electron cala ne représente pas grand chose comme quantité d'élecricité. Conerétement cela donne quoi ? Th: La charge élément de Félecren vaut 1,602 x 10: Coulomb. Une mote élecron représente done 6,022 x 10% x 1,602 x 10" sol environ 96 500 Coulomb seit encore 1 Foraday. Cu: Le voila done notre monsieur Faraday. Nous arivons 18 & des nombres pus fcilement concevables mentalement Dans mon vahicule, je dispose d'une boterie de 12 vals 180 ampéresheure. Celo donne quci en Coulomb @ Th: Un ampdreheure égale 3 600 Coulomb, Cu: Je commence & mieux percevair la chose. Done il mmo faudre dépenser deux moles d’slecrons soit environ 96500 x2 = 193 000 Coulomb pour abtenir ma mole d'hydrogéne. Pardonnez mon ignorance meis une mole d'hydrogéne cele représente quoi ® Th: Uno mole de gaz, dans les conditions normales de température et de pression [disons dons la vie couronie| occupe un volume de 22,4 lites Cu: Volla, jo comprend mieux. Donc, pour obienir en une heute 22,4 lives de H2, il me foudra fournir 193 000/3600 = 53,6 ampares soit environ 53,6/22 = 2,4 ampéresheure pour Un lire de H2. I me mangue encore des données pour établi mon bilan énargatique. De plus, vous me porlez uniquement d'ampéres et je crois me sowvenir que pour calcuer une puissance, on applique la formule P = U x!, (Puisance = Vols par Ampéres, car il s‘agit de courant contin). Joi done aussi besoin de connate & quel voltage je dois fournir ces amperes. Th : Excellent question. Sons renter dans les détails isons que les élecralyseursclassiques madernes tavaillent enite 1,6 1 2 volts, Lo limite théorique étant de 1,23 volts Cu: Mais mo batterie fait 12 volts et sur un camion, on trouve des boteries de 24 vols. C/est baaucoup trop. Th: Efectivement, dans ca cas, vous allsz aussi chouffer inutilement le mélonge de l'eau électolyte. Cependarl, vous ‘vez fovjours lo possibilté de metre plusieurs celles en série ~ disons 6 cellule pour 12 volts ~ de facon & diviser vole vollage par 6 et alimenter choque cellule sous 2 voll. Le nombre d’ampéres (d'électrons) passant enite chaque cellule ‘ant toujours le méme car ce qu rene d'un edt ressor par autre. ‘Gu : Génil, je vais donc multiplier me production d'hydkegane par 61 Th: Pas du tout. Vous cllez simplement éviter les pores inuiles eo qui comple ce sont les amperes, le nombre d'sectrons. Sownezvous de nore marché, Le volage n'est & que pour les remuer un peu. Gu: Le caleul me donne 2 volts x 2,4 ampéres pour vn lire endant une heure soit 4,8 watts. Arrondissons & 5 Wh/ lite. Je ne seis toujours pos ce que représente cette quantié dihydrogéne du point de we énergétique Th: Cetle quantité de 5 Wh pour un lite ou encore de 5 kWh pour un méire cube est une quantité souvent cite effectivement ‘On parle do 4 kWh pour les élactrolyseurs les plus perforant. Sachez maintenant qu'un mate cube d’hydrogéne & un pouvoir Colorfique de 3,55 kWh, coci dons le meilleur des cas. Gu: 5 kWh au possf ot 3,55 a Foci, le comple n'y est pas. Dfavtant plus que je dois tenir comple du rendement cde mon alternoteur por exemple. Je crains que cette histoire diélectolyse par la batterie ne soi impossible ou tout du moins parfctemert inutile Th: Hé oui | Ce nest pas possible, ou du moins inule, cor cele n'apporte aucun gain Cu: J'oi cependant entendu dice qu'en réalisont une élecrolyse pulsée & une cerleine féquence, on aurcit un meilleur rendement [principe de résonance}. Et, dans ce cas, Vélecrolyse serait rentable? Th: C’es faux, puisque la résonence na produit pas d’énergie, mois permet de la fournir seulement au bon moment. Le probléme de cete théorie es quelle contreviant aux lois de lo physique et, en premier lieu, & lo loi de conservation de I énergie. Aueun processus physique ne peut dégager plus énergie quiln'en consomme ; résonance cu pas® 1. htp//womenbe mn com/id/A383676/ 2. Eneyclopale Infemet Wikio, oriele sur le « matour 8 ecu » Nexus nos2 septembre-actoore 2007 = ce page figran dons fs pacéswebol ids huss pour disonce 21,9 kml ob mene vise 180 bn, bs difeense oe si les devs rots aside 7,06 Ines sirun pensar stone UH nec ou ps suivant un mode amplification particulier, pour apporter au moteur non phis seulement 100 ot 300 I tres dhydrogine par heure, mais maintenant jusqu’ plusieurs mt de gnz énergétique par heute UHP? attesté par hvissiers Pour faire vader son systéme, Jean-Marc Moreatt & écemment fait appel & deux huissiers, Leurs rapports sont édifiants. Le véhicule utilisé était um MITSU- BISHI Break Space Wagon d'um age et dum kilomé- trage respectables (15 ans et prés de 300 000kilo- metres), Deux tests sur autoroute ont été effectués, Yun sur un trajet de deux fois 101 kilometres & vitesse stabilisée de 110 kan/h et l'autre sur deux fois 122 kilometres & vitesse stabilisse de 130 km/h, Résultats des courses: testn’t (31 mai 2007): premier trajet, avec Tasistance UHPY, consommation de gasoi 2.75 litres. Second traje, sans Tassistance, cot sommation de gasoil = 640 litres. Economie = 57%, ‘Test n°2 (7 juin 2007) : premier trajet, avec U'assis- tance UHP®, consommation de gasoil ~ 2,08 lites, Second trajet, sans Tassistance, consommation de gasoil= 9,14 litres, Economie supérieure & 77 ¥'! Oui, ‘vous avez bien Iu, 'é&onomie a été supérieure a la vitesse de 130 km/h ! Est-ce a dire que plus om roule vite moins on consomme ? Pas du tout. Selon Moreau, cela provient tout simplement du fait que le premier test était un peu prématuré et qu'il n’avait pas eu suf fisamment de temps pour effectuer les réglages lec troniques et les calages appropriés de la cartographie quils sont la mani- festation d'une ma- ladie. Syndrome west donc pas synonyme de maladie, mais est une ex- pression de la maladie. Ce mot est utilisé avant que la maladie soit clairement identifige ;il se peut, cest le cas du syndrome d'immunodéficience acquise ou SIDA, que le terme reste aprés I'établissement de l'ensemble des critdres permettant de définir la maladie. SIDA, un peu d'histoire Dés la fin des années 70, plusieurs médecins nord-américains remar- quent que parmi la population omosexuelle, quelques person- nes souffrent des mé- mes symptd- mes: perte de poids inexpli- "Fea quée, affai- Ze blissement général, maladies respiratoires, Ce constat saffir- rant et la haute fréquence d'un cancer de la peau dans la population homo- sexuelle (théoriquement rare, le sar- come de Kaposi), conduit, en juin 1981, le trés officiel Centre de Contrdle et de Prévention des Maladies d’Atlanta (Georgie) 8 annoncer Vexistence d'un Comme les premiers cas étudiés avaient concerné la communauté homosexvelle masculine, on parla done d’un cancer de I’homosexualité ; puis quand il apparut que les toxicomanes étaient autant sinon plus concernés, l'idée se répandit qu'il s‘agissait d'une maladie de ’anormalité sociale. oe Nexus nes2 problme sani- taire spécifique lig & l'homo- sexualit Dés lors, des cen- tres de recherche en Europe et aux Ftats- Unis lancent des pro- grammes pour tenter @isoler la cause de cette nouvelle affection. On évo- que bientét Vexistence d'un virus sans toutefois que cette hypothése recueille tous les suffrages. En effet, lors de la recherche de fac- teurs communs aux premigres victimes tecensées comme telles, il est appa- ru que toutes pre- naient des produits stimulant l'activité sexuelle, en vogue dans la commu- nauté homosexuel- le (les poppers). Lannonce de la découverte d'un virus est finale- ‘ment faite en 1983 par une équipe de chercheurs frangais de institut Pasteur conduite par Jean- Claude Chermann, dont le laboratoire est dirigé par Luc Montagnier, un Eminent virologue. Lidentification du virus a été problé- matique. On a un temps pensé qu'il Sagissait dun vi- rus de type HTLY, le premier rétro- virus humain qui venait d’étre découvert par uné équipe dirigée par le chercheur américain Robert Gallo (1980) et qul,a ce moment des recherches, était associé aun type particulier de leucémie. Ce n'est qu’en 1985 que Ion comprend que les différents types de virus découverts depuis le début des années 80 (ily en a trois) nen sont en réalité qu’un seul et que l'ensemble des symptémes révélant sa = ea SANTE présence correspondent bien & une seule affec~ tion, le Syndrome d'Immuno-Déficience acquise ou SIDA. Vorigine africaine confirmée Dans les années qui suivirent, et jusqu’a aujourd hui, es recherches permirent @affiner les connaissances, Le Virus de l'Immunodéficience Humaine, le VIH, a deux formes et s'il est possible 'affirmer qu'il sagit Vorigine d'un virus propre aux singes d’A rique équatoriale, il demeure impossible de vrai- ment décrire le processus par lequel il serait passé de animal a "Homme. Les études faites sur des cas anciens de décas dans des con- ditions similaires & celles des. person- nes mortes du SIDA ont révélé, au moins ds 1959, existence du VIH chez I'Homme. Dans tous ces eas, Tun des points communs des victimes est la présence plus ow moins prolongée en Afrique équatoriale. Lorigine africaine ne semble donc plus contes- table Officiellement, ses caractéres ont aussi 4é clairement établis : rétrovirus & évolution lente (lentivirus), le VI peut se nicher longtemps dans Vorganisme avant de Venvahir et d’entrainer une Vorganisme. Ces maladies opportunistes sont jus- tement celles qui avaient attiré l'attention des premiers médecins grice auxquels la piste d’un nouveau virus avait été évoquée : pneumonie, tuberculose, maladies du systime digestif, dif- férentes affections touchant le cerveau, la peau, Jes muqueuses... La question d'un traitement et dun vaccin fut naturellement posée d'emblée, ‘Aucun traitement ni vaccin n'a jamais été décou- vert ; la seule avancée fut de donner des cocktails de médicaments dont Veffet est de freiner évolution de la contamina- tion virale (bithérapie, tri- thérapie..), mais dont les effets secondaires sont nombreux et trés sou- vent pénibles. Trois modes de transmission Le mode de transmis- sion du VIF a longtemps &é Tobjet de discus- sions, parfois tres vives, Comme les premiers eas dtudigsavaient concerné la communauté homosexuelle mas- culine, om parla done d'un cancer de Phomosexualité; puis quand il apparut que les toxicomanes étaient autent sinon plus concernés, idée se répandit qu'il Sagis sait dune maladie de 'enormalité sociale, tune idée largement diffusée par certains nilieux ultrareligieux qui y voyaient un chatiment divin, une sorte dexpression contemporaine du courroux divin qui Sabattit sur Sodome ou sur 'Egypte. La communauté scientifique, malgré tout ce battage, poursuivit ses re- cherches. Onconvient aujourd'hui Sous l'appellation « fibromyalgie », on entend que le malade souffre de douleurs des muscles et des tendons. Son appellation précédente, le « syndrome polyalgique idiopathique diffus », n’était guére plus claire puisque, malgré. son caractére savant, cela signifiait simplement que le malade ressentait de nombreuses douleurs dans tout le corps, souffrances auxquelles. qu'il existe trois modes de trans- ‘mission du VIH : par voie sexuelle (ce qui concerne donc les homo- sexuels et les hétérosexuels), par voie sanguine (tout usage de se- ringues, transfusion, toxicoma- ile.) lors de la grossesse, de l'ac- la science ne comprenait rien. destruction irréversible du systéme immunitaire I produit debord Vapparition d'un état général qui peut étre comparé a la grippe (fitvre, cépha- es, douleurs) puis, lorsque la contamination est plus avancée, de maladies dites « opportunistes » qui, en quelque sorte, profitent de laffaisse- ment des défenses immunitaires pour attaquer septembre-actobre 2007 couchement et de l'llaitement, Avec plus de 25 millions de victi- mes et environ 40 millions de personnes infectées a travers le monde, dont environ 4,3 millions de personnes nouvellement infectées en 2006, le SIDA est A lorigine d'une pandémie majeure qui touche majoritairement les pays en voie de développe- rent, ’Afrique notamment (en Asie, les données statistiques semblent moins fiables). Aujourd! au, Nombre de personnes vivant avec le VIH en 2006 Tal : 39,5 millions (84,7 = 47,1 milins) ‘Adbltes : 37,2 millions (32,1 ~ 44,5 millions) Femmes : 17,7 millions 15,1 ~ 20,9 millions) Enfonts, moins de 15 ans : 2,3 millions (1,7 ~ 3,5 milions) Nouvelles infections & VIH en 2006 Total: 4,3 millions (3,6 - 6,6 millions) Adults : 3,8 millions {8,2 - 5,7 millions) Enfonts,.qoins de 15 ans : 530 000 (10 000 - 660 000) Décés dus au SIDA on 2006 . Total : 2,9 millions [2,5 ~3,5 millions) Adules | 2,6 millions (2,2 ~ 3,0 millions) Enfonts, moins de 15 ans : 380 000 (290 000 - 500 000} ihe Ere er porta lepine ce SD, docenbe cigs slated | ee eae 3066, CNBSSe" aoe la recherche soriente dans trols grandes direc- tons : trouver comment le virus a muté pour pas- ser de l'animal & Homme, trouver un traitement qui serat efficace et, enfin, trouver un vaccin qui permettrait d’éradiquer le SIDA comme Ya été la variole. Des organisations nationales ou mondiales (Act Up, ONUSIDA..) interviennent sur le terrain directement ou indirectement, et parfois avec véhémence, pour alarmer les populations et pro- mouvoir toutes ls politiques préventives relatives au SIDA. Fibromyalgie, une autre maladie du siécle Depuis maintenant quelques années, un ensemble de symptémes connu depuis fort longtemps est appelé fibromyalgie ; sous cette appellation, on entend que le malade souffre de douleurs des mus- cles et des tendons. Son appellation précédente, le « syndrome polyalgique idiopathique diffus », n’était gure plus claire puisque, malgré son ca- ractire savant, cela signifiait simplement que le malade ressentait de nombreuses douleurs dans tout le corps, souffranices auxquelles la science ne comprenait rien, Repérée dans les années 50, cette affection est peut-étre plus ancienne ; compte tenu de ses sympt6mes et de la difficulté des malades a les décrire, elle fut dans un premier temps considérée comme relevant de la psychiatrie et les malades furent traités comme tels. Ce nest qu‘en 1992 que Je catactare rhumatismal fut officiellement admis par POrganisation Mondiale de la Santé (OMS) et depuis lors cette maladie rest plus classée au rang des troubles psychiques. Léventail de ses symptmes savére plus large que ne le suggdre son nom. Tous les malades souffrent septemore-actonre 2007 cffectivement de douleurs, mais elles varient en réalité d'une personne 3 Vautre (diffuses, locales, violentes, soudaines, permanentes..) ; & ces sou! frances sajoutent parfois des troubles de la mé- moire, du sommeil, de la vision, entre autres... La piste environnementale Les causes restent largement inconnues. Sil est 2 peu prés certain que les malades ont en com- mun une atieinte du systéme nerveux central, & Vorigine des symptémes, la cause premiére de la maladie reste 3 découvrir. Comme pour la maladie Alzheimer, la piste environnementale est l'une des plus sérieuses : pollution en tout genre et uti- Tisation de substances chimiques dans l'agro-in- Gustrie (engrais, pesticides, fongicides..) auraient, entre autres, des effets neurotoxiques affectant tout Vorganisme et, particuligrement dans le cas de la flbromyalgie, le syst®me nerveux central. Sachant cela, des traitements sont proposés pour leurs vertus antalgiques (anti-dépresseurs, an- talgiques) ; en paralléle, il est souvent proposé tun suivi psychologique (via une thérapie ou plus simplement des groupes de parole), non que les malades soient dépressifs, mais le fait d'évoquer sa souiffrance est, en soi, un outil permettant de libérer Ja tension accumulée. De fait, seuls les symptémes sont traités, la racine du mal restant solidement fixée. Les inégalités économiques & travers le monde se retrouvent a plusieurs niveaux dans le domaine médical. Ici, le dépistage de Ia flbromyalgie est surtout um fait occidental ; il est impossible de dire objectivement quel est le nombre de fibro- myalgiques dans le monde. Quoi qu'il en soit, pour ne prendre que le cas de la France, les étu- des récentes révalent le nombre étonnant de 4.2% de malades pour la population totale, soit un pen plus de 2,5 millions de persormes auxquel- les aucun remade réel n'est proposé. apparition de nouvelles maladies suscite natu- rellement de trés nombreux débats autour de leur origine, de leur classification et de leur traitement. Ajouté cela, du point de vue des malades, savoir que le traitement que Von suit n'est qu'un pis-al- IKerpeut renforcer Vidée que les chercheurs ne cherchent pas dans la bonne direction, voire dis- simulent la réalité des maladies et de leurs causes. Le manque ou Vabsence d'information laisse croire aussi en une science seule détentrice d'un savoir auquel les malades n’auraient qu’a se plier. Un sen- timent de dépossession d'une partie de son existen- ce peut alors naftre et renforcer un mal-étre défi important. Sans entrer dans les polémiques, il est certainement utile de rappeler quelques-uns des débats qui existent aujourd nu ee oe : : SANTE Rangé parmi les armes de type bactériologique, cette nouvelle maladie qu’on appelle le SIDA avait pour objectif de résoudre une partie des problémes percus comme menacanls par les grands groupes liant économie, politique, défense national toute évidence, intéréts privés. le et, de La question des origines Dans le cas du SIDA, ume premiére discussion eut liew a propos de Torigine du virus VIH et, parti les protagonistes, quelques-uns supposdrent que Phomme avait eu un réle essentiel dans la mutation du virus de Tanimal a ’étre humain. L’hypothse la plus sérieuse émanait 'Edward Hooper journaliste britannique et ancien correspondant de la BBC en Afrique. Selon Iwi la mutation du virus se serait pproduite au Congo lors de la fabrication de vaccins contre la poliomydlite, des vaccins réalisés en uti- lisant des reins de chimpanzés. Cette théorie était fondée sur des arguments logiques (chronologic, ‘mode de fabrication des vaccins, convergence entre zone de vaccination et zone d'apparition du SIDA), cet non sur une étude scientifique, Hooper ne se re- comnaissant pas compétent pour cela, Aujourd’hui réfutée par la plupart des savants, cette these reste suffisamment pertinente pour alimenter le débat, Un autre débat, dont les causes sont plus graves encore, est alimenté par un document officiel de la Chambre des Représentants des Ftats-Unis, Lors de la réunion d'une commission sur les dépenises de VEtat, il apparut que dés 1969 et les années sui- vantes, le gouvernement américain avait lancé des recherches pour la mise au point d'un virus compa- rable au VIH puisque décrit comme provocant un syndrome dimmunodéficience acquise, en bref le SIDA. Rangé parm les armes de type bactériologi- Une arme de dép ce développement du virus du SIDA fut financé en 1969 (..] gree & des fonds obienus par lo minstére ds la Défonso des Etats-Unis le ministére de la Defense demonda et obsint 10 millions de dolls, vio le projet de loi de la Chambro [des Représentons] H8 15090 {J es études de feisabilité du programme ‘tes laberatoires devaientéro achevés en 1974-1975 et le virus [devait Bir trouvé] entte 1974 et 1979. LOrganisetion Mondicle de la Santé commenca & injector un voecin combinont variole ef SIDA é plus de 100 nillions d’Afrcains en 1977. En 1978, par Vitermédiaire des Contras de contrale dos maladies ot dy Centre du song de New York, on injects & plus de 2.000 jaunes homosexuels (.) un vaccin combing conte hépatite E Le devaloppament du virus avait deux objects: 1] c’éait une arme de poliique ethnique utilise conte les Noirs ot 2) cat un des mayens uilisés dans effort de dépeuplement Extrait de Hearings before Subcommittee ofthe Committe on Appropriations Howse of Representons Ninotyfire! Congeess (document daposé & lo Bibliohaque du Sena! amé-eai). ‘que, cette nouvelle maladie avait pour objectif de résoudre une partie des problémes percus comme rmenacants par les grands groupes liant économie, politique, défense nationale et, de toute évidence, intéréts privés (voir encadré). Cette hypothese a le rérite d'slucider non seulement 'ergine premiére du SIDA, mais aussi de comprendre pourquoi I'Afri- que est apparue comme la source de lépidémie. Elle permet aussi de saisir pourquoi la population homosexuelle fut la premidre touchée en Occident et, compte tenu du fait que la majorité des porteurs homosexuels du VIH sont toxicomanes, de com- prendre pourquoi la toxicomanie par injection fut Tum des vecteurs de la nouvelle maladie. Des tests peu fiables Un débat existe aussi autour du test utilisé pour repérer la présence du virus. Accessible sur le marché depuis 1985, le test se décline en deux techniques principales ; ELISA et Western Blot. Le test ELISA (de Enzyme-Link Immuao Sorbent ‘Assay) est un test permettant de détecter la présence d'antigtnes ou d’anticorps dans Yorga- nisme ; i] nest done pas utilisé uniquement pour le dépistage du SIDA (il a des applications dans Yagro-alimentaire, par exemple). Le Western Blot permet de repérer des protéines spécifiques en re- lation avec des anticorps. ELISA dott étre fait deux fois par prélevement sanguin ;siles résultats sont septomere-actabre 2007 positifs ou douteux, cest-- dire révélent au moins une forte probabilité de présence du VIR, i est alors fait appel 2 la technique Western Blot dont le résultat tranche dé finitivement la question de la contamination, Yun des problémes vient des tests eux-mémes, Avant tre testé, le sérum san- guin est dilué. Ce n'est pas spécifique aux recherches de VIH, toutefots, dans ce cas particulier, le sérum est dilué un grand nombre de fols (quatre cents fois pour Te test ELISA, par exemple) ren 1999, Roberto Giraldo’, spécialiste américain des maladies infectieuses, pu- bliait un article dans lequel il faisait part de ses pro- tion rest pas aussi strict, elle connatt des variations et un seul type d'anti-corps peut tre dirigé vers plusieurs ci- bles. Par conséquent, dédui- re la présence du VIH parce quiun anti-corps qui lui est associé réagit est une équa- tion trop simple pour étze juste Au terme des examens, une personne saine peut donc étre considérée comme porteuse du VIM ot entamer les traite- ments permettant de limiter Vinvasion virale, Par la suite, a cause des traitements mais aussi & cause d'un facteur psychologique dont effet est impossible & quantifier, le sys- téme immunitaire sefitloche, le rempart naturel se fissu- re. Des analyses ultérieures pres expérimentations avec ELISA, dont des analyses de son propre sang qu’ savait Jganglions sensibles ade 1: obsence de symptémes, mais prowveront la présence, voire Vactivité du VI pulsque le systéme immunitaire sera af- exempt de toute contamina- | Stede 2 : légére pare de poids, problemes ‘abl, Hon au VIH ; plus la dilution de peau (uleéraions, dermite., zon0, Un autre probléme semble était importante, plus les ré- sultats étaient négatifs. En bref, un sérum qui n'était infections & repaion des vies respirtcres. | venir de la fabilité des d&- Siode 3 : pene de poids significative, ionhée eoninve (un mis, Fae continue (un mei) ductions faites lors des ana- lyses sanguines. Le VIH est pas dilué donnait toujours | mugue, uberculose, infctonssbvéres un résultat positi. Il posa | Stade 4 : toxoplosmoss cécébrale, alors une question cruciale: | pneumocystose, maladie de Kopos, quid de la fiabilité des tests | toute infection grave, réputé agresser particulidre- tment les lymphocytes T-cD¢ gut font partie de Yarsenal du systéme immunitaire. Un puisgue, en théorie, un test est utilisé pour obtenir une réponse claire (out ou non) 8 une question simple (anticorps ou non) ? Ajouté a cela, un autre probléme est apparu assez rapidement lors de la lecture des résultats : cer- tains étaient erronés, déterminant des « faux po- sitifs » ou des « faux négatifs», La liste des causes pouvant entrafner un résultat faussement positif serait longue & dresser; les personnes ayant con- tracté la grippe, une hépatite ou ayant été vacci- ines peuvent apparattre comme porteuses du VIH avec le test ELISA, Une double série de tests FLISA a été perfectionné et méme si aujourd'hui il est répaté plus fable qufauparavant, pour éviter de telles erreurs, cette premiare série de tests est done sutivie du test Western Blot Ici, adifficulté ne réside ppas dans la fiabilité du test, mais dans le fait quvune association théorique est faite entre anti-gene (vi- rus) et anti-corps jo il apparait que cette associa- septombre-octobre 2007 comptage de ces lymphocy- tes permet logiquement de savotr si le Vii est actif ‘ou now : moins Yon compte de T-CD4, plus le virus est actif, plus la personne se dirige vers ce que l'on appelle couramment un « SIDA déclaré ». Ce comp- tage est fait en complément du test ELISA et, éven: tuellement, d'une étude de la charge virale, esta dire d'une analyse permettant de savoir 'ampleur de la multiplication du VIE. Gr, pour tout le monde, la quantité de lymphocytes est variable en fonction de facteurs physiques ou psychologiques : fatigue, stress, malnutrition, infections diverses, etc, sont autant éléments qui favorisent limmunodéfi- cience. Déduire l'agressivité du VIH a partir de ces données serait donc abusif, De méme, ce comptage des lymphocytes est utilisé lors du traitement qui a 616 prescrit, de manigre a juger son efficacité et éventuellement le modifier ; or, on le comprend bien, puisque Je comptage n’est pas absolument fiable dans les premidres analyses, il ne peut Pétre dans celles-ci 2 Ke SANTE Une nouvelle piste a été envisagée par |'Institut Pasteur en France, déja pére symbolique de la découverte du virus. Il sagit de faire un vaccin mixte rougeole-SIDA, en fait un banal vaccin contre la rougeole, amélioré de quelques génes du VIH intégrés au génome du virus dit « atténué » dela rougeole. Des poisons comme traitement La liste des doutes sur le SIDA est certainement longue. Outre ceux sur le dépistage ete traitement, il en existe sur la réalité da VIE: méme dans les meilleures conditions - sang théoriquement trés contaming, microscopie électronique... ~ il est si rarement vu que son existence méme est remise en cause par certains ; et, pour ceux qui en attes- tent, son origine reste problématique (i pourrait ftre une création pare et simple de labaratoires de recherches travaillant pour Je compte de services secrets américains) Les traitements sont eux aussi objet d'un débat. ils appartiennent & la famille des substances dont Pet fet est de bloquer Vactivité rétrovirale avec, terme, une reconguéte du terrain perdu lors de lagression ale 1] existe deux écoles de pensée sur usage de ces drogues dont la toxicité nest de toute maniére remise en question par personne. Les avocats de la cause des médicaments anti-vIH plaident en sappuyant sur leur efficacité avérée, & septembre-octonre 2007 la condition expresse quils soient pris dans des con- ditions tres strictes avec un contréle réguller des patients (fréquence et durée des prises, dosage). tls représentent la majorité des médecins et des cher cheurs qui appliquent cette politique de précaution en variant éventuellement les traitements et en aménageant des périodes sans traitement. Tout cect a pour objet de laisser forganisme an repos, ce qui théoriquement permet un rétablissement des dé- fenses naturelles mises & mal par les médicaments. Justement, ceux qui, au contraive, plaident pour Yareét de leur utilisation dans la lutte contre le ViHt rappellent quelques-uns de leurs effets secendai- res : troubles hépatiques, troubles digestifs, trou- bles dui sommeil, insomnies, état dépressif, anxiété, troubles du pancréas, perte de poids, problemes osseux, troubles respiratoires... Pointant donc les effets pervers des traitements, ils aflirment que la réponse naturelle de Torganisme est tout aussi efficace que la prise de médicaments dont l'un des effets est de faire seffondrer le systéme de défense de Torganisme et donc de susciter & plus ou moins long terme apparition des maladies opportunistes entrainant le décés de la personne & plus ou moins longue échéance. VAZT dans le collimateur ‘Vu des principaux accusés est la zidovudine mieux connue sous le nom d'AZT (azidothymidine) et commercialisée sous différentes appellations. Syn- thétisée dis 1964, AZT a d'abord été utilise dans des essals de traltements de cancers, mais es effets secondaires étaient tels que le reméde était pire que lemal. 'AZT réapparait une vingtaine d'années plus tard, cette fois présenté comme une substance permettant de faire remonter le taux de lymphocy- tes T dans le sang, donc susceptible de combattre le VIH dont ces lymphocytes sont justement la ci- ble, En fat, selon ses déteacteurs, ja hausse du taux de lymphocytes T vient d'une réaction naturelle razr étant ua toxique, le systEme inarmumitaire réa- ait. Les observations faites lors des premiers essais contre le cancer dans les années 60 restent valables aujourd'hul : une fois passée cette réaction naturel- le,le caractére toxique de 'A2T Femporte, la moelle osseuse est atteinte, de nouveau le taux de lympho- cytes chute. Dans Vévolution de la destruction de Yorganisme par 'AZT, seuls jouent la quantité de produit et la résistance des individus, un paramatre En fait, selon ses détracteurs, la hausse du taux de lymphocytes T vient d'une réaction naturelle : I'AZT étant un toxique, le systéme immunitaire réagit. qui, on en conviendra, est bien difficile & évaluer. A terme, de toute fagon, PZT empoisonne Yin vidu, et grace & sa contribution toxique, aprés une dizaine d'années, le VIH se propage d'autant plus librement que le systéme immunitaire a été prati- quement détruit. Les anti-AZT pourraient donc se assembler sous une seule bannigre : AZT, SIDA, sméme combat: ‘Tous ces éléments, les pour et les contre, furent largement débattus lors de deux conférences mondiales tenues, Pune & Pretoria (6-7 mai 2000), Yautre &Johanesbourg (3-4 juillet 2000) sous 'égi- de de Thabo Mbeki, président d'Afrique du Sud récemment élu (1999, largement réélu en 2004) et de son ministre de la Santé, Manto Tshabalala- Msimang. Considérant que le SIDA était devenu tm probléme de santé publique et de politique sanitaire en Afrique du Sud (environ 10 % de la population serait atteinte), Mbeki souhaitait que des réponses claires fussent apportées quant a ce fiéau, de maniére a mettre en ceuvre une politi- que de soins appropriée, Ceest une gageure de dire que le bilan des rencon~ tres fut on ne peut plus mitigé: les chercheurs favorables & l'emploi des thérapies alliant diffé- rentes substances (bithérapie, trithérapie..) et ceux contestant Tutilité de ces mémes drogues restirent sur leurs positions ; de plus, au sein de chaque partie, des diffgrences de vues im- portantes existaient, La conclusion du rapport, « reflétant la pénible réalité des délibérations » ERP sepcamore-octoure 2007 mit en lumitre des divergences qui apparurent das l'évocation des causes mémes du SIDA et elles ne firent que se renforcer quand la question des traitements fut abordée, Plus inquiétant encore pour les malades, Tam- pleur et le nombre des questions soulevées furent tels qu’aucune certitude incontestable ne put étre mise en avant, autant sur lorigine du SIDA, que sur son traitement ou le lien existant en présence du VIH et SIDA. Quant au HIV lu-méme, on en testa sur la question de son appartenance a la fa- tmille des lentivirus, une question-clé puisque son appartenance au groupe des lentivirus est Pun des éléments retenus pour expliquer en partie son mode de propagation dans l'organisme Quoi de neuf, docteur ? La question du SIDA reste ouverte. Une soixan- taine d’essais de vaccins ont été réalisés a travers Je monde, soit de vaccins dans le sens commun du terme, cest-i-dire permettant d'immuniser la population face & une maladie, soit de vaccins dits « thérapeutiques » cest-a-dire destings aux personnes deja infectées. Méme s'il y a eu des si- gnes encourageants (Vaugmentation significative de la réponse immunitaire de Yorganisme, par exemple), aucun résultat vraiment postif existe 2 ce Jour. Une nouvelle piste a été envisagée par Institut Pasteur en France, dé) pore symbalique dela découverte du virus. Il sagit de faire un vac- cin mixte rougeole-SiDA, en fait un banal vaeein contre la rougeole, amélioré de quelques genes du VIH tntégrés au génome du virus dit « attémaé » de Ta rougeole, Lobjectif est noble : la vaccination contre la rougeole entrant dans la politique de prévention des maladies dans les pays panvres promue par 'OMS, l'Institut Pasteur pourrait bé- néficier du réseau de distribution et, compte tem du procédé envisagé, obtenir un coftt trés bas du produit fini Jeu des « si» Dans toute enquéte policiére, les émules d'Hercule Poirot ou de Miss Marple se posent une question ‘ruciale:& qui profte Ie crime ? On pourrait alors Jouer & un jeu que tous les enfants ont pratiqué, le Jeudes « Etsi..7», Jouons donc. Et si le rapport des auditions de la sous-commis- sion de la premigre session parlementaire de la 99° assemblée de la Chambre des Représentants des Etats-Unis dévoilait ne serait-ce qu'une part de la vérité sur le SIDA ? Bt si 'impossibilité manifeste quoont les chercheurs a se mettre d'accord r’était autre que la démonstration soft de leur complicité avec des gouvernements ayant développé le VIA ‘comme une arme, sit de leur ignorance des origi- nes réelles de la maladie ?Etsiles malades ‘mouraient plus des traitements que de la maladie ? Et sitout cela n'taitrien d’autre quun des nombreux moyens utilisés par des groupes politico-miltaro-industriels pour senrichir et asseoir plus encore leur autorité sur le monde ? Et si. Impossible bien sr de répondre, puis- qu’en aucune fason, déja a la base, aucun scientifique au monde (et en- core moins les gens ordinaires) ne *Y peut prétendre avoir tout les éléments permettant @avoir une connaissance sire de ce qu‘est le SIDA. Toutefois, au moins pour les éléments d’ordre finan- cies, il est loisible de vraiment se poser a question. Pour preuve, le procés de Pretoria. Apres avoir organisé les deux encontres autour de la question du SIDA. en at 2000, le président d'Afrique du Sud Mbeki n'a pas attendu que la communauté internationale se saisisse de l'un des plus gros problémes : celui de 'accés aux soins. Certes, OMS avait déja fait savoir que était une des priorités majeures du XXI siécle, mais cela était resté & peu prs lettre morte. Le procs de Pretoria Fort de cela, dés 2001, Mbeki propo- sait l'emploi de médicaments génériques contre le SIDA, se reposant sur une loi nationale datant de 1997 qui donnait au rministre de la Santé sud-africain le droit de passer outre les brevets pour impor- ter ou produire des médicaments sem- blables & ceux du marché tenu par les grandes compagnies pharmaceutiques, Un obstacle de taille se dressa devant lu: les laboratoires, qui avaient trouvé [8 une véritable manne financiére, ne Ventendaient pas de cette oreille, Débuta alors ce « procés de Pretoria » intenté par trente-neuf compagnies pharmaceutiques. Sous les sun-lights du monde, le caractiére immoral du proces éclata; belt bénéficia du soutien ouvert de nombreuses La victoire du gouvernement sud-africain a incontestablement ouvert une grande bréche dans le monopole des grands groupes phar- maceutiques qui font et défont les traitements, organisations non gouvernementales, et bientdt on passa de 'affrontement 2 a suspension du procts, puis a la négociation et enfin au retrait de la f/ plainte avec ume condition majeure Ja propriété intellectuelle resterait aux ‘mains des grands fabricants. Uafiaire nen resta donc pas 12. A la fin de Yannée 2002, & Tissue d'un Roe Poet cont, une dion fat — prise autorisant définitivement la fabrication et la commercialisation de génériques des antirétroviraux utilisés contre le VIH dans toute Tafrique sub-saharienne (en tout 47 pays, sans compter bien sir Afrique du Sud) oi Yon dénombre selon 'ONUSIDA 247 millions de personnes infectées. LOMS salua cette décision, les labo- ratoires GlaxoSmithkline (GSk) pour V'A2T et la lamiduvine, Boehringer Ingelheim (Bt) pour la néviparine bais- strent pavillon, Oui, mais la victoire du gouvernement sud- africain a incontestablement ouvert une grande bréche dans le ‘monopole des grands groupes phar- maceutiques qui font et défont les traitements, & tel point que l'on est en droit de se demander si ce qui leur importe est la santé publique ou celle de leur comptes en banque. La hhargne avec laquelle ils ont attaqué le gouvernement de Thabo mibéki semble en étre la démonstration. Pourtant, le probléme fondamental reste le méme:: Jes traitements sont plus accessibles, ‘mats & quel prix pour la santé ? Le flou qui les entoure n'a toujours pas été dissipé et les effets secondaires des principaux médi- caments utilisés sont dévastateurs . Un probléme de dépistage Un autre point concerne le dépistage lui-mé- me ; dans les pays en voie de développement, Te SIDA fait des ravages selon les études de Toms, mais le sagit en fait que d estimation set les fourchettes du nombre de victimes sont assez larges car faites « sur la base des meilleures informations possibles ». Faute de ‘moyens, aucune véritable enquéte de terrain nest effectuée, aucun véritable dépistage rest & tel point que lon est en droit'de se deman- der si ce qui leur importe est la santé publique ou celle de leurs comptes en banque. fait, & sont patfois considérées comme malades du SIDA des personnes porteuses de l'une des maladies opportunistes, maladies qui ne sont pas BEBO epttmbrerociobre 2007 SEMINAIRE 29: 305i Le rendezvous est fixe 6; ue du Grand-Logis a VENELLES, (cabinet 'scupunc Inscription (tari 90 €) et renseignements itembre 2007 de 14a 18h, bre 2007 de 9h 30 a12hetde 148 18h TTexclusivité des porteurs duu VIH. On en revient alors & l'un des probl&mes évoqués ici, celui de Ta toxicité des traltements. Logiquement et sans esprit partisan, il est certain que parmi les per- sonnes déclarées mortes du SIDA, une proportion impossible & évaluer concerne des malades issus de populations dé physiquement amoindries et immunodéprimées (malnutrition, troubles du systéme digestif..), morts soit par 'ffondrement des défenses immunitaires di au traitement soit de maladies autres dites « opportunistes » (in fections respiratoires, maladies hémorragiques, atteintes cérébrales..) Jeu des « pourquoi » De nombreuses questions restent en suspens : pourquoi des personnes séropositives, donc por- feuses du VIH, sont-elles devemues séranége- tives? Est-ce parce quielles appartenaient aux « faux positifs », est-ce grace au traitement, est ce, au contraire, parce quelles wont pris aucun ‘traitement ? Pourquoi, méme chez un malade en fin de vie, le VIH semble impossible 2 détecter ? Pourquoi tant de malades, en Afrique notamment avec au total environ 25 millions de porteurs du Viti déclaré, alors que les populations homo- sexuelles et toxicomanes (les cibles favorites du 1 ganna ac in 0 Toit Mp) mon no gay er Dawe br dudes air eS Ene « LE TAROT PHILOSOPHIQUE » Bienes CONFERENCE FORUM 104, 104, ue de igirard - 75006 Pa lercredi 24 octobre 2007 419h 30 trds précises atin de respecter au mieuxe sujet qui Sera abord et en raison des comrantes ‘horaires, a conference commencera strictement 3 heute Ele sera précée dela vente ure) VIHi dans les premiers temps) y sont trés mino- ritaires ? Pourquoi considérer le Vii comme un lentivirus alors que rien, @ priori, ne le prouve et que l'on n'a pas pu [observer dans sa période latente ? Pouruel, aux Etats-Unis, la lutte mondiale con- tre le SIDA est-elle supervisée par la Sécurité Nationale et la CIA? Estce de crainte que la maladie solt une menace pour la sécurité intérieure, pour protéger des in- formations sur Vforigine de la maladie, ou pour, au contraire, en surveiller ume évolution vou- lue et planifiée depuis les années 7, notamment pour décimer les populations noires comme le sous- entend le document HB 15090 que nous avons cité ? Arrétons de jouer j les enjeux niont rien de co: ‘migue, et il ny a rien a gagner, Si le SIDA était la seule maladie posant des problémes sur son ori- gine et son traitement, les optimistes pourraient peut-étre se satisfaire, Mais ce nest pas le cas : le syndrome de ls guerre du Golfe et la flbromyal sont aussi des maladies aux moeurs étranges. 2a suite dans notre prochain numéro, __ Série de conférences : GUERISON PAR VOIE SPIRITUELLE (médicalement prouvable) d'aprés l'enseignement de Bruno Gréning GOREN Le MWF - Groupe médioo-scientique spévialste au sein du Cercle des amis de Bruno Groning s'est créé en 1992, ‘ce jour i rassemble des modecins el professionnels de a santé dune SF soixantaine de pays, qui observent etvenfent des guévsons obienues A Pat voie spintuele, fondées sur Fenseignement de Bruno Groning | Dans oe cade, le docleur Blatiner,spécialite ORL et Giigeant cu MNF, donnera & Tautorine prachain une seri de conférenoes au cours desqueles il partagere | son expérence et presenter des repports de guetisons, | documents mécicaux a lappu. Des personnes queries témoigneront. | Enirée libre. Ouveries & ious publics, ces conferences | ‘uront leu en novembre 2007 &: Nancy le 2 - Strasbourg | le4- Pars le 8 ~ Rennes le 9- Lorient le 10- Nanfos le 11 - Tours le 12, Nice e 24- Lyon fe 25. contacts | Bretagne, Paris, Tours: 02 98 01 40:35, Stresnourg, Naney : 08 7595 02 59 [Niog, Lyon: 04 76 96 54 58 Emaitintemational@bruno-grosning org Internet: itp bruno-groeningiory 2 ‘etde la dédicace des owvrages aupres de Mme Saute: du conférencey, és 19 heures tél:06 07 906005 Frais d’enteée:7¢ ipa NEXUS n°s2 Les causes des glaciations survenves sur la Terre demeurent un défi pour les scientifiques qui tentent depuis des siécles d’en élucider les mécanismes. En Alaska, les vestiges de millions de mammouths et autres mammiféres congelés, certains « saisis » en pleine digestion, suscitent les scénarios les plus fous, De I'hypothése de la cométe fréleuse celle des péles glissants en passant par les courants océaniques ou la Grande Onde Galactique, le point sur des théories qui donnent le frisson. le mystére des a glace et les glaciers ont fait Fobjet de nombreuses recherches scientifiques ces dernigres décennies, mats les causes du déclenchement des glaciations demeu- rent aussi mystérieuses qu’au temps oi le mathématicien frangais Joseph Adhémar (1797-1862) publiait Révolutons de la mer déluges périodiques, premiere théorie dé- taillée sur les périodes glaciaires, en 1860 ! En 1787 déja, Bernard Kulm avait désigné les cahots rocheux du Jura susse comme étant les témoins d'une ancienme glaciation. Sept ans plus tard, le aéologue James Hutton visitait le Jura et parvenait a la méme conclusion Pourtant, jusqu’au milieu du XIX’ sidcle, ces indices géologiques étaient encore attribués au Déluge biblique... En 1846, le naturaliste suisse Louis Agassiz élaborait dans son Etude sur les glaciers sa théorie d'une Grande Glaciation survenue sur Terre, Dans ses Nouvelles Etudes sur les glaciers, publiges en 1847, il apportait un complément de preuves récoltées un peu partout en Europe et en Amérique, Deux an plus tard, il recevait dailleurs une chaire Harvard, A partir de 1870, la communauté scientifique acveptait 'idée que d’importantes slaciations avaient marque l'histoire de la Terre. Llorbite terrestre ot ses caractéristiques : la précession des équinoxes Les glaciations reconnues, il estait & dScouvrie ce qui les provoquait Voices prin cipales hypotheses qui ont jalonné Pexégdse des glaciations. La premiére théorie de Joseph Adhémar était fondée sur la prévession des équinoxes (voir encadré) dont il estimait la période & 22 000 an (la valeur calculée aujourd'hul est d environ 25 600 ans) [Nat 25 772 trés exactement), Au fil du temps, le Point Vernal se déplace en sens rétrograde & travers le zodiaque des constellations. Cest ainsi gu’aujourd’hui, a Téquinoxe de printemps, le Soleil se léve dans la constellation des Poissons, [Bine pas confondre avec le signe des Polssons du zodiaque tropique utilisé par les astrologues) alors que durant les 2 150 ans (25 800/12] précédents, i ‘est levé dans le Bélier et que dans les 2150 ans A venir, cest-2-dire & par- tirde 2070 il se vera dais le Verseau [Nat : date trés discutable, 'auteur utilise ic tun langage dastrologue & propos duquel Kepler écrivait dja en 16083: « La division en douze du zodiaque est purement d'origine humai- ne et utilitaie elle ne correspond & aucune différence naturelle. »). Linclinaison de Vaxe de la Terre est mesurée par rapport 8 la perpen- diculaire au plan de ’écliptique (plan de Forbite), mais cet angle connait une variation trés lente qui le fait diminuer d'envi- ron 47” par site et qui se situe dans me fourchette de 24,4" 4 218°. Cet angle détermine les saisons, particuligrement en zones tempérées. La ligne des absides (grand axe de V'orbite élliptique reliant l'aphélie et le périhélie) est aujourd'hui assez voisine de celle qui relie les solstices d'hiver et d'été, dite « cohure des solstices » [voir encadré p 5]. La direction de linclinaison de 'axe est tele que c'est au solstice d'hiver (en hémisphére nord) que la Terre est au plus prés de son périhélie, 'est-a-dire du Soleil et que, en vertu de la deuxidme loi de Kepler, elle bouge le plus vite. Il en résulte que Phi- verest plus court et moins foid en hémisphére nord que son équivalent en hémisphére sud, car la Terre est alors 3 Taphélie oi es conditions d'inclinai- son et de vitesse de déplacement sont inversées, Selon Adhémar, "hémisphére — Nexus nes2 = septembre-actonre 2007 grandes glaciations Par Edward F. Makowski © 2004, 2007 qui connait liver le plus long est le plus exposé & tune glaciation. Or la précession des équinoxes fait lentement évoluer cette situation jusqu’a ce qu'elle s inverse. Une alternance aurait donc lieu, selon lui, tous les 11 000 ans, puisqu’a son époque, le cycle de précession complet était encore estimé 3.22 000 ans, Nous avons aujourd'hui des hivers doux et des étés relativement frais, mais dans la situation in- verse, les hivers seraient plus froids et les étés plus chauads, conditions génératrices de glaciations. — Nexus nes2 Vinstabilité de Vorbite elliptique James Croll n’était pas d’accord avec la théorie d'Adhémar. Pour cet autodidacte, gardien au Andersonian College and Museum en Ecosse, la cause la plus plausible des changements climati- ques était l"nsolation, variation du rayonnement solaire résultant, entre autres, a Vexcentricité variable (usqu’a 5 % dans le temps) de l'or- bite elliptique (a cause de influence des autres planétes) [Ndt = 2 cause également d'un mou- vement en rotation en sens direct de Fellipse autour de son foyer Soleil. Voir encadré p. 26], Selon Croll, la diminution de Tinsolation pen- dant Vhiver favorise Taccumulation de neige, ce qui provoque une perte supplémentaire de chaleur par réflexion (augmentation de lalbédo). En outre, lorsqu’une des deux régions polaires est plus froide, les alizés y sont plus puissants et les courants marins équatoriaux chauds se déplacent vers I'hémis phére opposé, accroissant ainsi la perte de chaleur. « Croll sug. gre que lorsque Vexcentricité de l'orbite est grande, les hi- vers doivent étre en moyenne plus froids puisque la Terre est plus éloignée du Soleil. Par des calculs, il déduit une cyclicité des glaciations de 22 000ans dans chaque hémisphere. Les périodes glaciaires doivent né- cessalrement étre alternatives, une fois dans I'hémisphére nord, une fois dans I'hémis- phere sud, chacune durant en- viron 10 000 ans. Ce résultat est faux, mals ll n’était pas possible de Vinfirmer a ’époque, fau- te de données géologiques. » (cf: http://fr.wikipedia.org/ wwikt/jarnes.Croll] Bien que fausse, la théorie de Croll posa les bases de la re- cherche des causes des glacia- tons s elle eut le mérite de pro- poser un mod&le qui incluait = be Précession et mécanique céléste | lo Fig.1 représente Iéeliptique, cestardire Porbite de la Terre ), eve 'hémisphare nord de lo planéte ~ et done le e846 boréal de Vécliptique - vers le « haut», Selon la convention able en askonomia, dans sete représentation Ie sens de rotation dexiagyre ext nommé rétrograde, le levogyre est nommé direct. Ce dernier ett le sens dominant dans le syslame sclaire et, comme lindique la figure, celui de lo révolution de la Terre autour du Solel. Comme nous Va eppris Kepler, 'orbite est une ellipse dont le Soleil () occupe un des Fayers. Pour la clarté du dessin lexcentricité de Kellipse « at fortement exagérée, elle es! en oul on perspective. Lexcentricitéréelle n'est que de 1/60 et I'eil ne pourrait la distinguer d'un cercl. lorsque la Terre aston P, la droite PA qui relie son conte 4 celui du Solel marque la direction du Point Vernal (Y) Ferpondiculairament & celle, le droite HE s‘eppalle la colure des solstices. Ces deux droites dlimitant des zones ingoles correspondant aux quatre salons. SI orbite ferresire était un corcle ces zones seraient égales et lee saisons compleraient toutes le méme nombea de jours. Actuellament, c'est notre 616 boréal aul en compte le plus 193 j, 15h.) at I'hiver le moins [89 lo fig. 2 roprésente un détal de la préeédente sous forme de lo sphare céleste géocentrique. Voxe de la Tere nest pos paralile & celui (Ba) de Vécliptique mais forme avec li un angle valant en moyenne 23°27’. Il pivote autour de celui de Weclipfique dans ph le sens retrograde 4 raison d'environ 50,29" por an Evidemment équatout terresire accompagne ce ale mouvement at la figure montre P= équinoxe de deux positions suecessives de exe A [P1, P2) et celles correspondontes de FFéquateur. Etant donna que Fintersection du plon équatorial et de celui de Vécliptique est précisément la droite PA de la figure 1, il en résulte une rétrogradation du Point Vernal -¥ que ph l'on appalle la précession des équinoxes. ah « ophélie Sa défintion rigoureuse est [a suivante : Mouvement qui fait décrite & l'axe de rotation de la Terre : en 25 800 ans enviton, dane le sens rBirograde, un céne de révoluion, ayant pour axe celui des piles de UEcliptique et dont la dami-ouverture @ pour valeur 23°27". equinoxe d E= solstice o'eis arihélie oe tomne = YY = Point Vernal H = solstice dhiver Un cutre mouvement intervient. Lo ligne des apsides PH-AH — grand axe de lelipse ~ ne coincide pas avec la colure des solstices of fengle entre las deux augmente constammant. ‘Autroment dit, Vellipse pivote tr lentement autour du foyer 5, dans le sons direct, la vitesse de 11,43 par an angle se mesure entre le Point Vernal et le périhélie et co mouvement s‘appelle augmentation de la longitude eéleste du périhdlia, Io, lui aussi, pour consequence de faire lentement changer les conditions saisonniares. A ces mouvements s'ajoutent la « déformation » de V'ellpse, c'esté-dire les variations de son excentricité, cinsi qu’ une variation importante mais lente de linclincizen de l'oxe terresire, Les théories de Croll et particuliérement de Milankovitch sont fondées sur une compilation de ces mouvemenis. Il faut remarquer que si les théories « catasirophistes », comme celles de Hapgood et particuligrement E. Velikovski (Mondes en Collision), Sont exacies, ce qui nous semble trés probeble, il n'y aura peutéire jamais eu un cycle précessionnel (25 800 ans} complet, puisqu’il aura été infercompu por les mouvements des pales! Nous n'habitons nullement un systéme stable, el font pis pour les obsédés de « sécurité » | ‘André Dufour, ae af eae 5 eh re des solsti “2 E Fig. 2 = septembre-ect257e 2007 a V'insolation, Vexcentricité variable de Vorbite et les courants océaniques. En 1876 il devint mem- bre de la Royal Society de Londres Théorie de l'insolation de Milankovitch ‘Au début du XX° sidcle, Milutin Milankovitch, pro- fesseur de physique, de mathématique et d'astro- rnomie & l'Université de Belgrade, reprit la théorie de lnsolation de Croll et entreprit de la détailler sur les bases des plus récents calculs de Ludwig Pilgrim sur lorbite terrestre. TI démontra que le cycle de glaciation était régi par deux types de périodicité: des périodes longues de 415000 et 100000 ans et des périodes courtes de 40000 et 21 000 ans. Il conclut que les glaciations seraient les plus fortes aux périodes oi Iinsolation tomberait sous un certain seuil, 1) suggéra aussi que Thémisphére nord serait dominant dans ces phénoménes parce qui contient les deux-tiers des masses continentales de la planéte et il en déduisit que, déclenchées toujours ) par le méme hémisphere, les glaciations boréales et australes seraient synchrones [cf :http://fewikipedia.org/wiki/cycles_ de_Milankoviteh] La théorie de Tinsolation de Milankovitch fut abandonnée lorsque ses estimations de dates furent démenties par la datation au ra- ‘ diocarbone. Elle eut cependant un regain de faveur, dans les années 60 et 70, lorsque les changements de climat furent observés dans les isotopes des sédiments des fonds cegani- ques. Ces sédiments contienment des foraminiféres [Ndt :protistes rhizopodes], coguilles de petits organismes de type plancton qui recelent Ihis- torique des changements climatigues. Vivants, ces organismes fixent deux types d'atomes doxygene : Visotope d'oxygéne 16 (0), le plus commun et abondant, et Yoxygéne 18 C10). Ce dernier isotope, plus lourd, est enrich dans Peau de mer, 'sutre plus léger se trouve en plus forte concentration dans la neige et la glace. Quelle que soit la nature de l'eau provenant de la mer et produisant de la glace, la carte de visite est toujours loxygine. Uanalyse des isotopes d’oxygéne dons les foraminiféres permet de découvrir quand la Terre a produit davantage de glaciers. Les sédiments des fonds marins ont ainsi mis en relief des cycles climatiques, par ordre d'importance, de 100 000, 41 000 et 23 000 ans. = septtmbte-ectabre 2007 Lenrichissement de “0 8 %0 se retrouve dans les coquilles carbonatées des foraminiféres (const tués de CaCO,), Le carbonate se précipite & partir de eau de mer, ainsi Foxygine qui produit les cristaux carbonatés témoigne de la composition de cette eau, Lanalyse des isotopes d’oxygene dans les foramini- flres permet de découvrir quandlla Terre a produit davantage de glaciers, Les sédiments des fonds ma- rins ont ainsi mis en relief des cycles climatiques, par ordre d’importance, de 109 000, 1.000 et 23 000 ‘ans. Mais la théorie de Iinsolation place ces mémes ‘eycles dans un ordre dimportance inverse, le pre- rer étant 23 000 ans et le dernier 100 000 ans’. Soulévement himalayen et climat global Une théorie plus récente établit un lien entre les changements climatiques globaux et Pélément -géophysique le plus éminent :!Himalaya. En 1988, Maureen Raymo, professeur des sciences de la ‘Terre & Tuiversité de Boston, a proposé une théo- rie selon laquelle lors du développement du massif himalayen, une énorme quantité de roche a été cexposée aux éléments. Les plules des moussons ont ‘mondé et érodé les surfaces rocheuses. Le processus 'érosion chimique a extraittantde dioxyde de car- bone de I'atmosphére que la température du globe a baissé, déclenchant tme glaciation®. Pour étayer sa thése, Raymo a étudié les sédiments des fonds rmarins et le strontium (métalalcalinoterreux). Ly a plusieurs types d'isotopes de strontium qut se distinguent par leur masse atomique. Le stron- tium-87, lourd, est entrainé en mer par I'érosion chimique des roches. Plus léger, le strontiurt-86 provenant des profondeurs de la Terre est llbéré sur I'étendue du fond océanique. En comparant les quantités de ces isotopes selon les couches, Rayitio estime pouvoir déterminer quel fat le processus Te plus actif au fil des temps. Le strontium-87 @ augmenté de fagon spectaculaire il y 35 millions années et cela coincide avec la formation de VHi- malaya. Pour Maureen Raymo, le strontium détient la clé du mystére des périodes glaciaires, Dans un pre- rier temps, le soulbvement de la région tibétaine a intensifié la mousson indienne, ensuite les pluies ont érodé les montagnes, prélevant du dioxyde de carbone de l'atmosphére, laquelle s'est refroidie & cause de cette perte en CO,. Les courants océaniques Depuis peu, les courants ocdanigues se voient atzri- buer par les scientifiques un rile crucial dans le cli- ‘mat. On sat qu'un courant chaud du Pacifique de fai- ble profondeur coule vers Fouest autour de VAfrique, puis vers le nord le long des cStes aicaines et euro- Patten explication plausible et bien documentée des effets sur les climats de la Terre du passage d'une cométe. Il appuie sa thase sur un phénoméne qui demeure aujourd'hui mystére : les mammouths actuelle au réchauffement congelés mis au jour par dizaines de milliers en Sibérie et en Alaska. péermes, Contrairement au Labrador de l'autre cOté de l'Atlantique, l'Europe occidentale est maintenue bien au chaud gréce ce courant qui lui apporte 'équivalent d'un tiers de la chaleur du soleil et fait partie d'un systéme océanique global qui maintient tn statu quo climatique. Dans I’Atlantique nod, le Gulf Stream transporte la chaleur vers le nord et Vest et réchauffe les régions cAtidres en s'évaporant. 'évaporation augmente sa salinité et, parvenu a hauteur de T'islande, sa den- sité est tlle quill sombre vers le fond. II rentre alors dans un circuit de retour d'eau froide qui coule "vers le sud de l'atlantique jusqu’en Antarctique, autour de 'aftique et remonte dans le Pacifique le long de Australie. Si, pour une cause quelconque, Te courant chaud s‘arrétait, [Europe entrerait dans tune mini ere glaciare [Cest le scénario développé dans le film catastrophe Le Jour 'aprés]. De récentes recherches ont montré que I’évolution de ce ther- ‘mosiphon était imprévisible [Lire NEXUS France 1°26, mai-juin 2003}, Depuis la fin de la dernigre slaciation, la calotte arctique n’a pas cessé de fon- dre, répandant de l'eau douce dans I'Atlantique nord, $i cet apport devenait trop important, cela dliminuerait la salinité et donc la densité du courant de surface, clui-ci ne descendrat plus vers le fond, bloquerait le flux de courant chaud et modifierait le climat européen [Al Gore en fait la démonstration dans Une Vérté qui dérange] Le courant frofd salé qui descend de Atlantique sud coule vers le fond et vers Ist le long du conti- nent antarctique et anime le mouvement qui relie les systmes _combinés des océans, Selon Wallace Broecker, de Tuniversité Columbia & New York, la quantité d'eau de surface de TAntarctique qui des- cend vers le fond ne re- présente plus qu'un tiers de ce quelle était ily a cent ans. Si son estimation est exacte, le ralentisse- ment du courant de fond de VAntarctique aura pour effet de refroidir cette ré- gion tout en réchauffant le Gulf Stream. La tendance avance ~ une encore un global, qui a débuté vers 1880, a subi un accroisse- ‘ment depuis les années 70, Broecker pense que ceciest - Nexus nes2 le fait de homme et va ATencontre d'une tendance naturelle au refroidissement*, La cométe visiteuse Pour expliquer la glaciation, Donald Patten [http://www.creationism.org/patten/] propose une théorie complétement différente impliquant une catastrophe planétaire générale’, Cest ailleurs sous cet angle que depuis les années 20, de nombreux auteurs abordent la question des ares glaciaires. Citons parmi eux GeorgeMcCready Price, Byron C. Nelson, Alfred M. Rebwinkel, Henry Morris, Charles Hapgood, Ivan T. Sanderson, Immanuel Velikovsky, Dolph E, Hooker... Dinspiration aussi bien théologique que scientifique, la théorie de Patten avance une explication plausible et bien documentée des effets sur les climats de la Terre du passage d'une cométe. tl appuie sa thése sur un phénoméne qui demeure aujourd'hui encore un mystére : les mammouths congelés mis au jour par dizaines de millers en Sibérie et en Alaska, D'autres animaux ont ainsi 68 découverts ~ rhinocéros, moutons, chevaux, beeus, lions, tigres et bisons~ mais en tant quiespéce Gteinte les mammouths sont Vavant-plan de la recherche scientifique. Grice cette manne, la Russie est une grande productrice d'ivoire depuls 2000 ans, Prés de 20 000 défenses de mammouths ont été prélevées sur une seule des Tes de Sibérie entre 1880 et 1900, et l'on estime & trofs millions Je nombre de ces animaux encore enterrés dans cette région’. Dans un article du National Geographic, des experts affirment que 600 000 tonnes d'ivoire resteralent & récupérer*. Comment expliquer la mort soudaine de ces millions d'animaux? tl y a tun préoédent célabre: la plus grande de toutes les extinctions, celle des dinosaures, tout & Ja fin du rétacé, que Ion s'accorde & expliquer per l'impact dun astérofde. De la méme maniére, pour Patten, la catastrophe résulte du passage a. proximité de la Terre d'une cométe, ce qui explique aussi le formation des chaines de montagnes et leur disposition en arc de cercle& travers es continents, Lacométe aurait été capturée et satelisée en orbite terrestre pendant neuf mois. Passant trés prés 3 deux occasions [NdT; au périhélie dune orbite cexcentrique instable], attraction gravitationnelle aurait été siforte qu'elle auraitnon seulementaattié les océans, provoquant de gigantesques tsunamis, ‘mais aussi le noyau magmatique de la planéte, A chaque passage, celui-ci aurait soulevé la crodte, ceréant les chaines de montagnes. Au cours de ses révolutions, la cométe aurait perdu une partie de sa masse de glace [rappelons que la théorie classique de «la boule de neige sale » est aujourd'hui contrée par celle du plasma] qui, sous Care de Pi Rts Hapgood pense que ce sont les calottes glaciaires des pdles qui, n’étant plus bien cenirées, exercent por leur masse une force centrifuge et engendrent un tel déséquilibre dans la rotation de la planéte qu’un ré Equilibrage devient inévitable. Vinfluence d'une déflection magnétique, se serait déposée en grandes quantités sur la Terre, Selon Patten, 24 millions de km? de glace & -100°C auraient été déposés par la cométe sur chaque émisphére. En leurs centres, ces dépéts auratent eu une épaisseur d'environ 5 km, s'amincissant vers les bords. La glace serait venue brusquiement, mais pas pour longtemps. D'aprés lui, est la seule explication de la congélation brutale de millions animaux Patten souligne la concordance entre la forme des glaciers et sa théorie de la cométe. Les glaciers de Ia dernigre période, grands comme des continents, taient plus épais au centre. Notre connaissance actuelle du centre de l'Antarctique nous apprend uily neige tres rarement a cause de la sécheresse de Yair qui ne peut retenir la vapeur d'eau. Par contre, il néige beaucoup sur les bords & cause dela convergence de masses d'air chaudes et froides. Si aneige avait été Pagent principal de formation des glaciers, elle aurait été plus épaisse a la périphérie quiau centre. Les pales baladeurs La théorie des ples mobiles, de Charles Hapgood, a bénéficié d'un encouragement surprenant de Ja part e’Albert Einstein qui estimait qu'l n'était pas superfu de se pencher sur ce sujet et que & ce ne serait pas justifié que de le rejeter & priori pour hasardeux »?, Ta lettre du 24 novembre 1952 d'Einstein & Hapgood est publige dans le livre de ce dernier, The Path of the Pole «Je recois souvent des communications de personnes qui demandent mon avis sur leurs idées non publiges. I va sans dire que ces idées sont rarement scientfiquement défenda- bles. Cependant, Ia toute premiére communication Nexus nes2 ERE septemare- octobre 2007 aque j'ai recue de M. Hapgood m'a interpellée. Son idée est originale, trés simple et, stelle se confirme, de prime importance pour tout ce qui concerne histoire dela surface de la Terre >" Crest la passion de Hapgood pour la géographie et les cartes anciennes, puis la re-découverte de la carte de Piri Reis -une carte navale turque tracée la main qui trainait dans la poussiére depuis le XVI sidcle ~ qui a initié sa recherche sur les poles. Selon ses sourees, cette carte avait 6té dessinée quelques années aprés le premier voyage de Colomb vers les ‘Amériques, Le cartographe, Pemial Piri Reis, avait rnoté que sa carte du monde était fondée sur des références cartographiques trés anciennes. En y regardant de prés, Hapgood sapercutt que le track était fondé sur la trigonométrie sphérique et une connaissance détaillée de géographie globale qui incluait méme les rives du continent Antarctique 2 une épogue oli celu-ci n’étalt pas pris dans les glaces et w'était méme pas sensé étre connu, Tout ceci poussa Hapgood a chercher une explication et le conduisit vers sa théorie controversée. Tous es 20 000 ou 30.000 ans, les plateaux continen- taux se déplaceraient tous ensemble rapidement sur de grandes distances. Nous savons aujourd hui que cette dérive se produit, mais beaucoup plus Tentement. [NaT : cf. NEXUS n° 23, nov.déc, 2002, Voscillation de Chandler]. La théorie de Hapgood stipule que si, pour une raison quelconque, l’égui- Iibre de rotation gyroscopique de la plandte était romp, les plaques continentales glisseraient jus- qu’a ce que cet équilibre soit rétabli". Des données. géologiques impressionnantes té- ‘moignent que, pendant le Pigistocéne, les poles ‘auraient tenu des positions différentes, Grice aux traces géomagnétiques et & la datation au carbone, Hapgood a pu identifier quatre positions polaires antérieures et en a tracé les trajectoires. Le pale nord est vent & sa position actuelle dans l'océan ‘Aretique il y a environ 11 600 ans, vers la fin du Pleistocene j il y @ 50 000 ans, il était dans la baie de Hudson ; il y a 75 000 ans, il était dans la mer du Groenland ;et ily @ 120 000 ans, il était dans le tervitoire de Yukon au Canada" Cemouvement s'explique parla composition méme de la Terre, Nous vivons sur une écorce constituée de six plateaux continentaux principaux et de quelques autres plus petits. Le noyaui central en fer massif est entouré dun deuxitme noyau liquide, lu-méme entouré dun double manteau de roche fondue, puis de roche solide. Le manteau extérieur et 'écorce ne sont pas solidaires et peuvent glisser Pun sur autre, ce qui rend possible la dérive des continents. Théoriguement donc, chacune de ces ‘couches est susceptible de glisser sur se voisine. Selon Hapgood, sous V'action de ceriaines forces, ce sont les deux couches supérieures qui se dépla- cent alors que le noyau, Vaxe dela plandte et sa trajectoire orbitale demeu- rent inchangés. Le probleme c'est de savoir ce qui provoque le glissement, Hapgood pense que ce sont les calottes gla aires des péles qui, métant plus bien cen- trées, exercent par leur masse une force centrifuge et engencrent un tel déséquilibre dans la rotation de Ia planéte qu'un ré-€quilibrage devient inévita- ‘ble. Hapgood comprit quill n'était pas nécessaire pour cela que la plante entiére se repositionne par apport & son axe, mais qui suflisait que la crodte lisse un peu sur le manteau, comme la pelure une clémentine pourrait glisser sur la pulpe si, ayant pelée entiére, on I'y reposait. 1 visualisa un mouvement spectaculaive et catastrophique de toute l'écorce qui ferait fondre les calottes glaciai- res en les amenant dans des zones plus chauldes. La glace se reformerait ensuite sur les ples jusqu’au glissement suivant, Evidemment, le mouvement Tapide de la crofite provoquerait un bouleverse- ‘ment environnemental. Si l'on estime que le taux actuel d'activité séismique et volcanique peut correspondire & un dérapage des plaques de Vordre de un A quatre centimatres par an, un mouvement beaucoup plus rapide auralt évidemment des effets apocalyptiques. Quel que soit le sens du déplacement des poles, les climats locaux changeralent tous radicalement, Déplacée, la glace des péles fondratt et provoque- ralt des inondations gigantesques. Les nouvelles régions polaires g2lerafent en peu de temps, tuant instantanément toute vie acclimatée & des temt- pératures plus élevées. Les zones de convergence climatiques seraient déplacées, il pleuvrait’ dans les déserts et les foréts tropicales deviendraient des déserts. Les plantes et les animaux devraient se réadapter aux nouvelles conditions ou disparaitre. On trouve en Alaska une terre tourbeuse gelée nommée muck qui contient des débris de roches, de plantes et danimaux. Le professeur Frank Hibben de Université du Nouveau-Mexique explique : «En de nombreux endroits, le muck de 'Alaska est chargé d'énormes quantités d’os d’animaux et autres debris, Des os de mammouths, de masto- dontes, de plusieurs espéces de bisons, de chevaux, de Joups, dours et de lions racontent Ihistoire d'un peuplement faunique... cataclysme a soudainement gelé en pleine action tout le monde animal et végétal de Alaska pour ne laisser que cette sinistre énigme... des arbres tordus, dé- chiquetés et empilés en éclats au moins quatre couches impor- tantes de cendres.volcaniques sont décelables dans ces débris difformes. » Les gisements d'asphalte de La Brea au sud de la Californie recélent plus de 565 espces d'animaux fossilisés il y a 10000 ans, Lors de la premiére ex- cavation en 1906, des scientifiques ont trouvé des couches d'ossements contenant plus de 700 cranes de tigres& dents de sabre en y ajoutant les cranes de Loups, cela faisait en moyenne 26 pidces par me- tre cube | ly avait plus d'os que d’asphalte et ils étaient « brisés, écrasés, contorsionnés et mélan- és en une masse hétérogine »# presque identique ‘au muck de Alaska. On y découvrit aussi 100-000 oiseaux fossilisés représentant 138 espéces, dont 19 sont éteintes. es mammouths ensevelis le long de la cOte arcti- que de Sibérie ont été détruits de fagon similair. Certains, tel celui de Jarkov", étaient parfaitement conservés. Leurs estomacs contenaient des végé- taux non digérés comprenant de ’herbe, des jacin- thes des bois, des feves sauvages et des renoncules, ce qui a amené certains scientifiques 4 conclure quils avaient pu mourir asphyxiés, Un déplacement du péle nord depuis la baie de ‘Hudson jusqu’a sa position actuelle & la fin du Péistocene expliquerait ces extinctions et ense- velissements massifs. Au moment ot le pole se trouvalt encore dans Ia bale de Hudson, la céte nord de la sibérle se situait & la méme latitude que Je Japon aujourd’hul, loin au sud du cercle aretique, Mais lorsque le pole a bougé, le limat est passé, en espace de quelques jours, d'un été de savane of broutaient les mammouths, & un désert gelé. Selon la théorie de Hapgood, la formation des ‘montages reléve du phénoméne de gravité. Bien que ces forces soient complexes, le principe est simple, Lorsqu'une étendue terrestre se déplace vers le péle [NaF : il faut rappeler que, selon cette théorie, cesta crofite qui bouge, non les péles] elle est contrainte dans une surface dont le rayon et la périphérie sont moindres (la différence de circonfrence entre Iéquateur et un cercle trop- que est de 21 km), exces Dans cette masse gelée, gisent les restes tordus d'animaux et arbres mélangés a des len- tiles de glace et des couches de tourbe et de mousses. On irait qu'il y @ 10 000 ans, un lorsque le péle a bougé, le climat est passé, en l'espace de quelques jours, d'un été de savane oJ broutaient les mammouths, & un désert gelé. septembre. acrnore 2007 - de matitre forme des plis, mais, tirée par la gravité, une grande partie se diri- ge vers le bas, plus prés du noyau. A Topposé, les mas- ses de terres qui s’loignent du péle sont étirées. Se forment alors des fissures paralles principales et d'autres, secondaires, per- pendiculaires aux premiéres. De la roche fondue remonte pour remplir les crevasses. Ce sont ces mouvements opposés de contrainte et d'étirement qui, au fil de millions d'années, toujours selon Hapgood, ont produit les chaines montagneuses*. Excepté pour la formation des moniagnes, la mé- canique des mouvements des poles est fondame: talement la méme que celle de la dérive des con nents, sauf qu'elle s'est exercée plus rapidement ; est sur ce point que la théorie de Hapgood est controversée. La Grande Onde Galactique Une autre théorie, plus récente, due au_physi- cien Paul LaViolette, expose que le réchauffement global suivant la derniére glaciation est Veffet dun phénoméne cosmique nommé Grande Onde Galactique. Tous les 13 000 & 26 000 ans, le noyan galactique (un renflement contenant um trés grand nombre 4’étoiles) émet un puissant rayonnement cosmique™, Composé d’électrons de haute énergie et de radiation électromagnétique, (dondes radio aux rayons X et gamma), ce rayormement part duu rnoyauten une « super-onde » & une vitesse proche de celle de la umiére, Lorsque, vingt-huit années- lunnigre plus tard, elle atteint notre systame solaire, elle modifie le comportement du Soleil Notre systéme solaire est entouré d'une ceinture de poussiére et de débris cosmiques appelée nuage ort, Selon LaViolette, lorsque la super-onde traverse ce nuage, elle entraine une grande quan- tité de poussiére et dépose celle-ci sur le Soleil qui réagit & cet apport de combustible. Les éruptions solaires augmentent, sa couronne et sa photos- ‘phere grandissent et tout cela affecte fortement le limat tertestre. En outre, des particules cosmiques ‘qui auraient pénétré dans Tatmosphére tervestre seraient capturées par le champ magnétique de la plandte et formeraient une ceinture de radiation en haute atimosphtre. L'énergie injectée dans Patmos- phere de la Terre en un seul jour serait équivalente une bombe a Vhydrogene d'un milliard de tonnes. Les effets climatiques perdureraient pendant des milliers années. LaViolette voit dans une telle super-onde la cause des bouleversements climatiques vilents qui mi- rent fin (entre 15 300 et 14 150 av. J.-C.) la glaci tion et provoquérent extinction de nombreuses espces™.Il pense aussi que les traces révélent que deux éruptions solaires particuliérement violentes se sont produites, entre 12 840 et 12 730 ans avJ-C., produisant une grande éjection de masse coronale qui dépassa la Terre. LaViolette attribue 8 ce ré- chauffement soudain et important la fonte rapide septembre-actopre 2007 des glaces et les inondations continentales. On peut classer toutes ces hypothdses selon deux catégories : celles qui postulent un changement climatique lent et progressi et celles qui attribuent Jeur déclenchement & une catastrophe. Mais que la glaciation ait été un phénoméne naturel ou qu'elle ait été causée par un astéroide, i reste que le climat a radicalement changé, ou supprimé, la vie d'un grand nombre d’étres. Bt les mécanismes qui ont Provoqué tout cela demeurent mystérieux.. ‘Traduction : André Dufour Notes |. Box ple dalamoten wt sate die ihre de alcotons, vi] Rehod A Mur Pe Pye Uist le Clint, Be “Abe! nsion ox ope Baie a Ags ot Ato Cases Ince Gerkon NeDendal Singers: 2001: sr io // net goy/pager/eotacokfeotosTooteshr 2 Giang te be Age decorate do NOVA weva0n, FS, 3 tezemine 1997 7 wor p/p y/o are! 20a: hr cer we tsean cane. Foyno, ME. issn, WE. el fcech, PN tenes of ne Canazae meri lng on cet goad qi» Gacy 1988 7 160099 sor ee Iho: faucanoyre a /glf-oenooche, 3 pe, frees at fg, Ua teen Pika a Ne ie ke ge», Woods Hele Ocsnegephe hon, Ossen en Cee Change bein, 10 foro 2008 9 pons eu nea cxsVewbcls oP 10046. 5. Gin, Jin + Oren Fes Theaen Our Cline», 6 joni 200), tp /unow eeance enn /m/ encore: Bain, Wale 8. « emotaine Croton te Achle Fel of Our inate Sy Vil Need COZ Up he Cart eres, Sras 28 rome 1997 2785345} $828, ator Deis, ts Bel los onde lui, Soa, WA. 1966, op. 1624 7. ull, A, nh kel age Arima Hower Uy es, Cernig, A, 1985, 9.108, B= Namnoh lsat! oy fom Haeoeans » Nenana Grape lower 1992, pA (Aare seo, 8. Fopgcd, Choke, The Poh fife Pale, Adres Une Ps, 1699p 327 [Ibe eon pai soup Eos Sing Crt 1958 fein sa uss sin th Ph ff Pol ar Chin Bask Co, Frieda, 197) 10. Op ok pat. 1). Far una disreron oie sa posible de dplcemans des pits, so lao bac, « On be Roabily of Very and Shs ef Fol» ar b/s sng/dnio nar ss/poks hk 12. Hepgced pe, po ODS, 13. fibbon, Fork“ Erdarce of Cay Mon nw Absta>, Arsican ati, 1993, 8 3549. 1 ny, mora lo, Coiled, 1955, p52 13, NeCrody Pes, Geumga, The New Gaobay A Tebok fr ech, Pte We Celoges, Neal School, and Tanng Schoak edit te Gem | ene, 1920, p59. | 16 My ewan te, «Home Mommas Fam Sta Beng te be | ager Voids Srikenar 1977 Bee 267 7. Rou he Manoa oasarote se Dacowey Chora, 12 (05/2000 jl en OID pr DH, 28/07/2002 8. Hopgeod op ch. pp. 2114 19 eed oul Fath Usk Fre, Stunt bleston, Shared Naw Nel, 1887, p19? 20 Op ct 280 21, Op et p.182. A propos de auteur CChetearan ie & Changi, dan tn EsUni, Eved Mekal exear dams Een a Corel hp:/ von orctgedghiohnan co a " SANTE Effet placebo : De nombreuses études menées depuis une cinquantaine d’années sur V'effet placebo ont mis en évidence les impacts somatiques de ce procédé et sa remarquable efficacité dans le traitement de la dépression, mais aussi des affections cardiaques, urinaires ou respiratoires graves. Tout permet de penser qu'il existe un substrat biochimique 4 l'effet placebo et que lorganisme répond autant au contenu symbolique d'un traitement qu’a sa composition chimique. Des recherches qui éclairent le réle de l’esprit dans les processus de guérison. nsait que Veffet placebo sert d'échelle pour évaluerl'fficacité des nouveaux médicaments, mais son rble dans la médecine occidentale se limite-il & cela, et en quoi consiste-til exactement ? Les professionnels de santé se sont souvent emparés de Veffet placebo pour désigner ce qu'ils considéraient comme une escroquerie, et les thérapies alternatives ont fréquemment été décrites comme de simples placebos. Pourtant, il sagit bien d'un phénoméne spontané, authentique et réel qui induit des guérisons ou des améliorations manifestes, mais aléatoires survenant en Vabsence de toute subs- jue ou pharmacologique active. Des médicaments factices ne contenant ‘aucune substance chimique active peuvent ainsi agir comme de véritables médi- caments et produirent des effets thérapentiques chez les patients auxquels ils sont administrés. Les essais pharmaceutiques ont souvent monteé aux fabricants que leur médicament ne produisait pas davantage d'effets qu placebo, Mais cela ne signifie pas pour autant qu'un placebo équivaut & une absence totale de réaction de Yorganisme humain, Au contraire, un placebo indique existence de stimuli non chimiques qut incitent fortement Vorganisme a suivre la vote de la guérison. Autrement dit, effet placebo repose rion pas sur efficacité d'une molécule, mais sur 'intention thérapeutique et l'attente du patient. Effet indésirable ou nocebo On a souvent réduit Veffet placebo a un phénoméne purement psychologique et haute- rent subjectif ; le patient, convaincu de lefficacité de la thérapie, fait abstraction de ses symptmes ou les pergoit a peine, sans que sa santé saméliore de facon notable ; en autres termes, le patient se sent mieux, mais il ne va pas mieux. Cependant, lsspect psychologique subjectif de effet placebo peut-il expliquer toutes ses propridtés théra~ ppeutiques ? La réponse est catégorique: il sagit d'un mécanisme curatif alternatif propre allentité humaine et déclenché par intention thérapeutique ou la croyance dans le po- tentiel thérapeutique d'un traitement qui implique des réponses biochimiques et des ‘éactions au stimulus de intention thérapeutique ou de la croyance. Mais les placebos ne sont pas toujours bénéfiques et peuvent méme produire des effets néfastes. Par exemple, administrer une substance pharmacologiquement inactive a des patients peut parfois entrainer une détérioration inattendue de leur santé. Un ‘examen de cent neuf essais en double aveugle a révélé que 19 % des receveurs de placebo Par Peter Arguriow © 2007 _avaient présenté un effet nocebo, soit une détérioration inattendue de leur état de santé’, es ‘y BP septembre-octonre 2007 il et pourtant, ¢a marche... Dans une expérience connexe, des chercheurs ont fait croire & des volontaires quiun faible courant électrique allait passer dans leur t8te; bien qu'il n'y ait pas eu le moindre courant, 70 % des sujets (Gtudiants en médecine) se sont plaints de maux de {ete aprés lexpérience’. Dans un groupe de patients soutfrant dathéros- clérose carotidienne, on constata que le pronostic et la progression de la maladie empiraient en pré- sence d'un mauvais état psychologique (désespoir, dépression), Dans un autre groupe de patients souffvant d'athérosclérose carotidienne, le pro- nostic ¢t la progression empiraient 3 cause du dé- sespoir, mais aussi de ’hostilité', Chez des patients atteints de coronaropathie, le désespoir était un facteur de risque déterminant. Visolement social, le stress professionnel et I'hostilité constituaient des facteurs de risque supplémentaires. La pensée positive ou négative apparatt comme un facteur de risque décisif pour chaque traitement, peut- ire encore plus important gufune intervention médicale. effet nocebo semble avoir un substrat biologique spécifique. Un groupe de quinze hommes dont les femmes souffraient d'un cancer en phase termi- icipé & une petite étude prospective. de leurs épouses, leur chagrin a pro- voqué une immunodépression et leurs Iymphocy- tes font plus réagi que faiblement aux mitogenes. Vétude a suggéré que cette immunodépression avait entrainé une hausse de la mortalité dans le groupe en question’. Efficace contre la dépression Le terme placebo (« je plairai » en latin) ap- Af paraft dbs le Moyen Age dans Vexpression Placebo Domino (« je plairai au Seigneur ») tirée dune traduction bibl que du cingui’me sitcle ap.J-c. Au XVID sikelele terme a &t8 adopté par la médecine pour dési- ‘gner les préparations sans la moindre va- leur thérapeutique administrées a. des patients en guise de « leurres », Le ter- ‘me a commencé & se septembrecoctobre 2007 transformer en 1920 (Gravest) et, aprds diverses étapes (Evans et Hoyle, 19339 ; Gold, Kwit et Otto, 1937 ; Jellinek, 1946!) a pris son sens actuel en. 1955 lorsqufon Tui a prété une part importante de Veffet thérapeutique en général, Dans son article de 1955 intitulé « The Powerful Placebo », Henzy K. Beecher aattribué environ 30% du bénéfice théra- peutique général a effet placebo. Dans certaines études ultérieures, ce pourcentage a méme été estimé 2.60% ! Dans un récent examen de trent neuf études concernant Yefficacité des antic presseurs, le psycholégue Guy Sapirstein a conclu ue 50 % des bénéfices thérapeutiques venaient de Veffet placebo, avec un petit pourcentage de seu- lement 27 % attribué a Faction du médicament (en Voccurrence fluoxétine, sertaline et paroxétine) ‘Trois ans plus tard, avec son confrére psychologue Irving Kirsch, Sapirstein a traité les données issues de dix-neuf essais en double aveugle sur la dépres- sion et a constaté que les résultats thérapeutiques attribués & Yeffet placebo atteignaient un pour- centage encore plus élevé : 75% des guérisons ou améliorations de la dépression étaient dues & un placebo! Deux placebos valent mieux qu’un Hrdbjartsson et Gotzsche (2001%, 2004") doutaient de 'efficacité du phénomne pla- cebo, Vatiribuant uniquement aux facteurs subjectifs de la psychologie humaine, ce qui est vrai dans une certaine mesure. Deux é:udes, au cours desquelles on a administré aux sujets exclusivement des placebos, ont rmontré que leur effet était influeneé par la perception quiavait le sujet de la théra~ pie en question. On constatait alors que deux comprimés placebo valaient mieux quiun seul, que les gros comprimés ‘alaient mieux que les petits et que les injections constituaient le summum", Le placebo provo- quait une réaction nnon seulement 3 la thérapie mais aussi a sa forme, ce qui laisse penser que le phénoméne placebo se faconne selon univers symbolique SANTE personnel du patient. Avant que la réaction au placebo ne se produise, la perception humaine a dgjainterprété la thérapie appliquée ety a préparé une certaine réponse. tl semblerait que des stimuli chimiques mais aussi non chimiques contribuent 2 ineiter Vorganisme humain & suivre la voie de la guérison, Mais la réaction au placebo consiste-t-elle en un simple phénoméne psychologique ou présente- trelle d'autres effets somatiques tangibles ? ‘exemple du Krebiozen Lum des faits les plus spectaculaires concernant la thérapie placebo date de 1957 alors qu'un nouveau médicament miracle, le Krebiozen, promettait de résoudre définitivement le probleme du cancer. Un patient présentant des tumeurs métastatiques et de Veau dans les poumons, ce qui nécessitait une prise quotidienne d’oxygine et le port d'un mas- que 8 oxygne, avait entendu parler du Krebiozen. Son médécin participant aux recherches sur ce médicament révolutionnaire, le patient le supplia de lui en administrer, Le médecin sexécuta et constata la guérison miraculeuse de son patient ses tumeurs sétaient dissoutes et il put repren- dee une vie quasi normale. La rémission fut de courte durée : lorsque le patient tomba sur des articles exposant que le Krebiozen n’était pas ala hauteur des espérances en matitre de can- cérothérapie, il fit ume rechute eb ses tumeurs rapparurent. Profondément troublé par cette aggravation, le médecin eut recours 8 une ruse Aésespérée + il prozosa 8 son patient une now velle version amiéliorge du Krebiozen qui wétait en réalité que de eau distillée. Le patient guérit complétement aprés le traitement placebo et resta en forme pendant deux mois...jusgu’a ce aque le verdict final sur le Krebiczen soit publié dans la presse: totalement inefficace. Ce fut le coup de grace pour le patient, gui mourut quel- ues jours plus tard”. les placebos sont des fantémes qui hantent notre royaume d’objectivité biomédicale et révélent les paradoxes et les fissures de ce que nous avons défini comme étant les facteurs réels et actifs d'un traitement. Des études édifiantes Aussi édiflante que soit cette histoire de Krebiozen, aucun cas isolé ni témoignage per- sonnel ne peut prétendre valider une thérapie. Ce sont aux études statistiques de vérifier leffi- cacité d'une thérapie, et des études bien congues =a RBS seprombrecoctoore 2007 peuvent saccorder & reconnaitre que le phéno- mine placebo a des propriétés somatiques, Une étude de ce genre a été lancée en 1997, Les deux groupes de Pétude étaient formés de patients souffrant d'hypertrophie bénigne de la prostate Lun d'entre eux a pris la véritable médication tan- dis que le groupe témoin recevait un traitement placebo, Les patients du groupe témoin ont fait état d'un soulagement de leurs symptmes et mé- me d'une amélioration de leurs fonctions urinai- es", Un placebo aurait également agi comme un bronchodilatateur chez des patients asthmatiques ‘ou ex Taction parfaitement opposée (dépression respiratoire), selon la description de Ueffet phar- rmacologique donnée aux patients par les cher~ cheurs et done Teffet attendu par les patients”. Contre les allergies alimentaires Un placebo s'est révlé hautement efficace contre les allergies alimentaires et, par la suite, increya- blement efficace dans Ieffondeement du cours des biotechnologies sur le marché financier. Comment est-ce possible ? Peptide Therapeutics Group, une société de Biotechnologies, se préparait lancer sur le marché un nouveau vaecin conte les allergies alimentaires. Les premiers rapports étaient encou- rageants, Lorsque le vaccin expérimental a atteint le stade des essais cliniques, le porte-parole de la soclété annoncait 75 % de réussite, pourcentage aqui suffit géaéralement & prouver l'eficacité d'un médicament. On devait rapidement déchanter Le groupe témoin, qui avait recu un placebo, a fait presque aussi bien : sept patients sur dix ont décla- rés'Gire débarrassés de leurs allergies alimentaires. La valeur des actions de la société a chuté de 33961 Ans Peffet placebo sur les allergies alimentaires a eu un effet nocebo sur le marché financier | Dans tun autre cas, un médicament pour le ceeur produit par génie génétique, en qui Genentech avait mis de grands espoirs, a été discrédité par un placebo! Comme le dt fort justement Ihistorienne scienti- figue Anne Harrington, les placebos sont « des fan- témes qui hantent notre royaume d'objectivté bio- médicale et révelent les paradoxes et les fissures de ce que nous avons defini comme étant les facteurs réels et actifs dun traitement” ». ‘Le comportement pharmacomimétique du placebo ‘peut méme Sappliquer aux effets secondaires d'un ‘médicament, Dans l'étude de 1997 sur des patients atteints Phypertrophie bénigne de la prostate, cer- tains patients sous placebo se sont plaints de divers effets secondaire, allant de limpuissance et d’une baisse de l'activité sexuelle & des nausées, des diar- rhées et unte constipation, Une autre étude a cité maux de téte, vomissements, nausées et divers autres effets secondaires d'un placebo# L’effet placebo. en chirurgie Mais jusquot Treffet “placebo peur simi cer dans le do- maine bien défint de lamédecine ?tlne peut tout de méme pas rivaliser avec sa force de frappe et défier Ia chi- rrurgie, A moins que, En 1939, un chirur- gien italien dénommé Davide Fieschiainventé une nowvelle technique pour traiter 'angine de poitrine (douleur thoracique due & une ischémie ou alimen- tation insuffisante en sang/oxygine du muscle cardiaque, généra- lement due a l'obstruction des artires coronaires)*, Pensant qulune meilleur tr- rigation sanguine du coeur réduirat la douleur de ses patients, ila pratiqué de minuscule incisions dans leur cage thoracique et a ligaturé les deux artres mammaires internes. Les trois quarts des patients ont montré une amélioration ;un quart a éé guéri, Lintervention chirurgicale est devenue la méthode classique de traitement de V'angine de poitrine durant les vingt années suivantes. Mais en 1959, unjeune cardiologue, Leonard cobb, amis la méthode Fieschi a 'épreuve. 11 a opéeé dix-sept patients: sur huit dentre eux, a suvi la métho- de classique ; sur les neuf autres, il sest contenté de pratiquer les minuscules incisions lissant les patients croire qu'ils avaient subi I'iatervention complete. Le résultat a été réellement renversant ceux ayant subi T'opération factice ont eu d'ausst bons résultats que ceux ayant subi intervention compléte”! Cela a margué la fin de la technique Fieschi et le debut de [effet placebo documenté enchirurgie, En 1994, le chirurgiea J. Bruce Moseley a expéri- menté le placebo en chirurgie. a divisé un petit groupe de patients souffrant d'ostéoarthrite du senou en deux groupes égaux. On a dit aux deux sroupes quils allaient subir une chirurgie arth- roscopique, mais seul le premier groupe la réelle- ‘ment subie, Lautre a 68 laissé pratiquement sans traitement, le médecin se contentant de pratiquer de mimuscules incisions pour rendre le scénario de V'arthroscopie crédibe, Des résultats similaires - septombre-octonre 2007 ont été rapportés dans les deux groupes", Stupéfait par le résultat, Moseley a décidé deffectuer essai avec un plus large échantillon statistique afin de parvenir des conclu- sions plus sOres. Les résul- tats ont été les mémes: la chirurgie arthroscopique était thérapeutiquement équiva- lente a Veffet placebo”! Le placebo avait fait son entrée au bloc opératoire | Laspect le plus impression- | nant du placebo en chirurgie | est peut-8tre apparudans une —_| étude révolutionnaire de 2003. | Dans le domaine novateur de | la recherche sur les cellules | souches, on a cheisi d'sborder | Ja maladie de Parkinson sous ‘unnouvel angle. Des neurones dopaminergiques d'embryon hhumain ont été implantés par de petits trous dans Je cerveau des patients. Une fois encore, les résule tats étaient encourageants... et une fois encore, intervention wa pas fait mieux qu'un glacebo { Dans ce cas, le placebo consistait & pratiquer de ppetites incisions dans le crane sans implanter de cellules souches. Comme l'ont avoué les cher- cheurs, « Vetfet placebo était trs fort dans cette étude Mais comment se faitil que Vattente thérapeuti- que seule produise souvent des résultats équive- Tents & ceux de la véritable chirurgie ? 1! semble que Vesprit exerce un contréle sur certains pro- cessus somatiques, y compris Tes maladies. On commence tout juste & entrevoir les traces biochi- riques de cette influence. La recherche moderne révdle existence d'un substrat biologique tangi- ble a effet placebo. Les voies somotiques ‘Au milieu des années 90, le chercheur Fabrizio Benedetti a réalisé une nouvelle expérience con- sistant & provoquer une douleur ischémique puis 2 Ia soulager par Vadministration de morphine, Lorsque la morphine a été remplacée par une so- lution saline, le placebo a présenté des propriétés analgésiques. Toutefois, lorsque de la naloxone (un antagoniste opiacé) a été ajoutée la solution saline, les propriétés analgésiques de l'eau ont 66 neutralisées, Benedetti en a conch: que les propriétés analgésiques du placebo résultaient de voies biochimiques spécifiques. La naloxone = EE “rtivité respiratoire”, inhibait non seulement la morphine mais aussi les opioides endogenes (les analgésiques)*. Les opioides endogénes, ou endorphines, ont 68 dé- couvertes en 1974 et agissent comme des anti-dou- leurs. La suggestion de Benedetti d'une libération d'endorphines induite par le placebo a été étayée par les résultats obtenus avec des examens IRM et tomographies par émission de positrons”, La li- bération d’endorphines induite par un placebo affecte également le rythme cardiaque et l'ac- Comme I's expliqué le chercheur Jon-Kar Zubieta, «cette conclusion porte un autrecoupdural'idée que Feftet placebo est un phénoméne pure- ment psychologique et non physique >. Diautres conclusions tayent: la these se- Jon laquelle Yeffet placebo présente un substrat biochimique tant dans la dépres- sion que dans la ma- ladie de Parkinson. Aprés avoir analysé les résultats des to- ‘mographies par émis- sion de positrons, les chercheurs ont éva- lué le métabolisme du glucose dans le cerveau des patients dépressifS. Le méta- bolisme du glucose sous placebo présentalt des différenciations similaires 8 celles provoguées par les antidépresseurs tels que la fluoxétinie®. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, ‘une injection placebo favorisait une séerétion de dopamine similaire & celle provoquée par Tadmi- nistration d'amphétamines”, Benedetti a démontré aque effet placebo réduisait Vactivité des neurones Individuels du noyau subthalamique chez les pa- tents atteints dela maladie de Parkinson, ey i We Un comprimé substance active, c'est thérapeutique ; |’orga! capable de réagir non symbolique. liens avec la perception Auvude nombreux résultats de recherche, il esto- stique et assez peu risqué de conclure quil existe un substrat biochimique & Teffet placebo. Mais le plus fascinant est son lien avec la perception. Il semible- rait que la perception ainsi que les codes et sym- boles que ordinateur vivant (le cerveau) utilise n'est pas simplement une contenu chimique mais aussi & son contenu pour traiter les informations internes et externes déterminent fortement la puissance et Ia forme de laréponse placebo, Dans une étude récente, on a fait croire aux patients guills avaient été infectés par des bacilles dange- ‘eux et on leur a administré un traitement. Toute- fois, il n'y avait aucun bacille et le traitement administré était un placebo. Vous devinez la suite 7 Certains sujets de [étude ont développé des troubles de type in- Fectiewx qui n’étaient pas traitables par la ‘médicamentation pla- cebo". Lesprit avait interprété les bacilles fictifs comme dange- eux et ordonné au corps d’y réagir com- me sils étaient réels Malgré la puissance du placebo et son im- portance pour une nouvelle perception de la santé marquée par une forte inte- raction entre le corps et esprit, ua grand nombre de scienti- fiques continuent & considérer le placebo comme une erreur systématique insigni- fiante, un épiphéno- mone génant. Selon le chercheur en can- cérologie Gershom Zejlcek: « tl nly a rien dans la théorie pharmaco- cinétique qui explique Ieffet placebo. afin de con- server la cohérence de la théorie, effet placebo est considéré comme une erreur aléatoire ou un bruit négligeable”’. » Lun des chercheurs en placebo les plus intutifs a ét8 Stewart Wolf, « le pére de la médecine psycho- somatique », qui dés 1949 en avait donné une des- cription détaillée, Wolf a non seulement défendu le placebo, le qualifiant de phénoméne non ficif et bien « réel », mais en a également décrit le com- portement pharmacominétique. C'est peut-ére le premier chercheur a avoir mis leffet placebo en corrélation avec la psychologie et la prédisposition mais également avec la perception. ly a plus d'un demi-sigcle, ila affirmé que « les écanismes du corps sont capables de réagir non seulement & une stimulation physique et chimique a vk aussi un symbole inisme est done seulement 4 son les ue : directe mais anssi A des événements, & des mots et A des stimuli symboliques ayant acquis on ne sait trop comment une signification spéciale pour individu > Un symbole thérapeutique Dans ce contexte, un comprimé rest pas simple- ‘ment une substance active, cest aussi un symbole thérapeutique ; organisme est donc capable de séagie non seulement & son contenu chimique mais aussi A son contenu symbolique. De méme, au-dela de ses propriétés physiques, un bacille acquiert des propriéeés symboliques qui peuvent faire réagie Torganisme méme en T'absence de ce bacille. existence et lampleur de Teffet nocebo devraient également étre étudiges dans le cadre de la phar~ macorésistance, phénoméne multifactoriel impli- quant rion seulement une capacité d'évolution des microbes, mais aussi des mécanismes psychiques humains. Les phénoménes placebo et nocebo pour- raient se révéler fondamentaux non seulement sur le plan personnel mais également dans le domaine de la santé publique. Ils pourraient méme constituer la pierre d'angle d'un nouveau modéle de santé, d'une nouvelle mé- decine imaginée par Wolf dans les années 50° « ..8 VVavenir, les médicaments seront évalués en fonction nnon seulement de leur action pharmacologique rmais aussi des autres forces entrant en jeu et des circonstances entourant leur administration” » pourraient constituer la pierre d’angle d'un nouveau modéle de santé, d’une nouvelle médecine. les phénoménes placebo et nocebo arguioudhotnal ILy a cing sidcls, Valchimiste et médecin suisse Paracelse (1493-1541) écrivait : « Vous devez sa- voir que la volonté est un puissant adjuvant de la ‘médecine > Il semble que notre arrogance scienti- figue nous ait rendus aveugles aux enseignements du passé. Traduction: Christale Guinot Ne ae Guce an 1973, Ptr rguicu 2 acs a medicine 6 ‘oat dance, nei en et pot dope par peceptont conaoe courant ext ens gaan Faris sure e srevenon fe pes) ‘rs pour poses greens. | tt amb o MENSA Gries ot ovale ocwsloment eur un Ire pon uae romvalls Apia, promete geraiue lo determin me olga on rate scemfiqe, bcompton dy wonde ies esos programmes po meee, Yous pee BENET septembre-cctebre 2007 Irrigation du célon écologie intestinale « bien dans son ventre, bien dans sa téte ! » Pour en savoir plus sur =a technique, les pratciens, les formations. téléphone : 08 9268 17 60 03/00) courtiel : info@axiomes.fr —http://www.axiomes.fr Pour réaliser des irrigations du célon dans des conditions de CE CS ce a ia etox oi yo ze 38 | Notes 1 Feserwog P, Biober S, Zpie A, “The placebo afer hoathy \elutees inlsnce fhe expatnara condone on the sors compris ding phos | ues {Gln Pharmacel The 1993 554 57883 2 Schweiger A, Prdiel A, Pow, "Nocebor the psychologi indacton of pa, il Sei 1981: 16: 1403 4, Berson SK hopin GA, Gldberg DE, Slonan uk, Hepaleunas and &yacr progescn of cate chests the Kuen is seas Gtr sb, reset Them Bit 1997 717 1A905 44 Guan AH, Shapiro A, «Depression a tie couse of coro artery daeaee, Am Fychlaty 1998 : 155 : 411 ; Smih TH, Riz MA ‘feychosacilinaness 07 he devsopie! ard curse a covery ha sexe ever! sts cd implicates fr rsscrch an protes” | Cath ln Fecha win 2002 738). 45962, 5, Pal 4, Dania M, Kaufman, Gch JW, Salonen GI, Koplon GA, «Madanen ard mndicaton cf the oxsociovon between hopolsnes,hesty ‘and pegrssion of coved otierosceai, | Bohoy Mad evi 2005 : 28/1) S288. (6. Sthler Kall SE. Consnna M.thoen IC, Sie M, eSippession of hmpocie simular folowing Svaavanen, | im Na soe JANA) 1983 3 2509747, 7 sa ond present of whet wil peas helo! n updo hoy ofthe concep of plocebor, Mnawe Mad cul 2005 ; 9612: 1214 8. Groves TC, sCarmenry on © Cave of HsiEoleesy wit Daojad Pubary Told with Puen Exkach, Te ones! decom 1920 196480751. ©. Bes WV et Hoyle, . Dans la méme veine, on peut se souvenir du livre de Milton William Cooper, Behold a Pale Horse, (Light Technology Publishing, 191) dans lequel étaitinclus un texte intitulé « Opération Trojan Horse » ou « Operation Cheval de Troie », également de source «anonyme ». Qu encore « Silent Weapons for Quiet Wars», tn texte qui aurait été déouvert en 1969 dans les entrails d'une photocopieuse IBM de surplus et qui serait un authen- tique manuel technique « illuminati » de contrdle des populations par des moyens subtils (guerre psychelogique, Mind Control, etc), texte dont des copies auraient 646 distribudes dans des eéunions de travail des Bilderbenger. Cooper affirma que ce document était « classifié» top secret « au-dessus du niveat 38 » et quil avait, compulsé ces pages dans les bureaux des services de rensefgnements dela Marine sous lappellation « Navel intelligence Majority Twelve lle ». Pour rappel, Cooper était un ancien officer de renseignements dela Marine, abattu devant chez lui par une équipe du shérif de son village (pour rébellion) lors d'une perquistion dans le cadre d'une affaire de fraude fiscale présumée. Du fait de ses érits, le FBI avait considéré Cooper comme un élé- ment subversifet dangereux, appartenant & lune de ces milices « survivalistes » se préparant ala fin du monde. 1l était en réalité Pun de ces premiers témoins & avoir dévoilé existence d'un complot humano-extraterrestre et le texte exhumé parce pape du conspirationnisme sous '@ppellation « Opera- tion Trojan Horse »« exposait au grand jour les détails de cette conspiration », On nous présentait aussi bien ume taxinomie générale des Aliens qui interagissaient avec la Terre, que les mutilations de betails, les « hélicapteres noirs », les « Men in Black », les programmes d'appareils antigravitationnels congus par I'US Air Force, le pour- quoi et le comment d'une invasion extraterrestre opérée par les « Short Greys », ces famneux aliens de petite taille ‘la peau grise, a téte hypertrophiée et aux énormes yeux noirs en forme d'amande. Le monde ufol ie en effervescence Cette Genise dune nowvelle be spatiale est du méme tonneau et peut égelements'identifier& ce nombre croissant de témoignages d'origine souvent anonyme récoltés par des associations de témoins comme les projets Serpa ou Camelot. Il ne se passe pas un mois sans qu'un de ces groupes arrive avec un nouveau dossier, une infor- ‘mation détonante ou méme qu'un nouveau groupe n'émerge du chaos apparent de 'ufologie Et obligatoirement, tous les suets, tous les enjeux se mélangent puisqu'l est tour & tour question d’énergie libre, de guerres entre MEET septtmore-actonre 2007 = EE | uFOLoGie nilitaires ot extraterrestres, de miltarisation de Tespace, dorigine extraterrestre de 'étre hurnaia, de religions, de complots néo-fascistes visant & as- seoir une dictature militaro-religieuse sur a plan’ te, Une constatation incontoumnable émerge de ce phénoméne : le sujet « extraterrestre» fait de plus en plus partie intégrante de la culture « moyenne » de ceux qui sintéressent 3 Iufologie et au conspi- rationnisme. Que Fon soit pro ou anti ET, on ne se pose plus vraiment la question de la plausibilité de leur existence. Par conte, les débats font rage en- tre ceux quiaffirment que les extraterrestres se- ront les sauveurs dune humanité en perdition et ceux qui voient dans les enlévements et Talliance entre les Gris et des unitésmilitai- res occultes la preuve que les aliens sont la menace numéro Un & laquelle nous devons fare face, Preuve en est qu'lly quelques semaines, ne nouvelle a circulé sur internet, émanant d'un de ces « informateurs de Vom- bre », de ces whistle- blowers, selon lee quelle le complexe riltaro-industriel avait extirpé de ses cartons un plan dintoxication et de manipulation ayant pour but de WO faire eroire au grand publicetdonc au Con- grés américain a une menace _extraterrestre afin de justifer par la suite le déploiement d'une logi- que de militrisation de espace, tout le monde devant faire alors log quement corps dervitre cette menace Information vrae, fausse ? Nous devrions en voir les effets en anit 2007. Etsiunetelle nouvelle trouve un tl ého, cest bien la prewve que Ia partie Et derriére tous ces films mettant en scéne des extraterrestres, se profile une peur qui sert d’outil : la peur de l’inconnu. Car les scénarii qui nous sont proposés sont fous aussi ferrifiants les uns que les autres. io septembre-ectabre 2007 de Vopinion publique qui est concemée ou infor- ‘mée par la thématique conspirationniste est bien ‘fire pour accuellir de telles informations. Quant a Topinion publique au sens large, si elle accueille ‘encore avec un scepticisme de bon ton les sujets relatifs au conspirationnisme et au phénomene cextraterrestre, son « sens commun » a déja été soi- gmeusement préparé et modelé par les inntombra- bles séries et films ~ de Taken & X-Files en passant par Independance Day, Men in Black ow Alien. pour ne pas se sentir trop dépaysé ou déconcerté si un jour, les médias en venaient a faire la Une avec la me- nace extraterrestre. Ft derrigre tout cease profile une peur qui sert d’outl: la peur de linconnu, Car les scénarii qui nous sont proposés sont tous aussi terrifants les uns que les autres. Ces groupes de Whistleblowers sont de plus en plus nombreux et se caractérisent surtout par 'origine gouvernementa- le ou (et) scientifique de leurs témoins. Cest de fait Vorigine présumée des informateurs qui auraient rédigé la Gendse d'une nouvelle dre spa- tiale, un mélange de témoins privilégiés et sans doute de membres renégats de ce gouvernement de Tombre qui voudrait faire la lumigre sur les dissi- ulations dont nous sommes victimes. Iln'y a bien entendu aucun moyen de le vérifier 3 Vinstar de la _majorité des informations et témoignages qui nous sont communigués dela sorte, Un élément est toutefois frappant : Ie texte serait plutét ancien - 1980 et done bien antérieur aux premifres « révélations », assez récentes, des tf ‘moins rassemblés par les projets Serpo, Camelot, ou Exopolitic du Dr Salla ou encore Disclosure du Dr steven Greer. Réserves d’usage Enfin, Vaspect assez décousu du texte qui vous est présenté ciaprés est dii au fait qui est com- posé d'extraits ponctionnés ca et [a dans le livre, ‘morceaux choisis qui permettent au lecteur de se faire une idée du style, du ton et du contenu de ce document. Nous vols le présentons avec toutes les réserves dusage.Ce texte ala valeur d'un indice du niveau d'informations qui circulent dans la sphére nfologique. Ft surtout, il corrobore tout ce qui a ej 66 dit par un certain nombre auteurs sur Tantigravitation, les extraterrestres et Vorigine humaine de certains appareils Un détail ne pourra manguer de chatoulller le nationalisme rampant en chaque lecteur: il sem- ble quen vertu de leur avance technologique (apres les auteurs) seuls les Etats-Unis alent été Jugés diges de rencontrer les extraterrestres.. Bonne lecture Karma One UFOLOGIE EXTRAIT DE LA GENESE... 25 pages de ce livre recdlent quelques-uns des secrets les mieux gardés du XX° sidcle et peut-étre méme de tous les temps. Au coeur de ces secrets, celui que Fon désigne par 'euphémisme « ove», un phénoméne qui implique la collaboration de certat- nes nations avec des étres venus d'autres planttes. Le manuscrit original est fondé sur des sources de premire main dont la phupart doivent demeurer anonymes. Son élaboration a mo- bilisé deux hommes pendant trois ans, nécessité plus Par John B. Leith ©1980 de cent interviews, et des millers d’heures d’en- tretiens accordés par des témotns au mépris de leur sécurité, Les données ont été collectées pein- cipalement aux Etats-Unis, mais aussi en URSS, au Mexique, en Allemagne, au Canada, en Angleterre, ent Espagne, aut Brésil, au Vatican et en France. Crest & Washington que la lutte pour arracher la vérité a certaines instances bureaucratiques a été la plus apre. Lors de nos recherches sur les ovnis, nous avons trouvé parmi des proches du Capitole des sympathisants désireux que soit divulguée 1a vérité, Parmi ceux qui nous ont aidé, nous comp- tons des sénateurs, des membres du Cong officiers supérieurs de toutes les armées et hhauts fonctionnaires, ainsi que des agents et des retraités de la CIA et du FBI Le livre doit son existence au soutien de tous ces sympathisants, I! n'a dautre ambition que de soumettre a Pexaten, sans état ame, Uhistoire post guerre mon- diale des soi-disant ovis Nous ne sommes pas seuls les ftats-Unis, le Catiada, la Grande-Bretagne et Alle magne sont les principaux détenteurs des connaissan- ces secrétes sur les ovnis que nous révélons ici, Mats il fallait que cela soit aux Etats-Unis, pays jaloux de ses libertés, quiémergent des hommes assez coura- geux pout défier les conven- tions et révéler la réalité de Texistence des vaisseaux spatiaux en visite et des entités intra et extrater- restres Audépart, le propos de ce livre n’était pas de racon- ter histoire des ois, mais plutét de questionner le phéno- sméne en général. Au fur et & mesure de la De toute évidence, noire planéte était elle:m&me observée — découverte des faits, nous nous sommes depuis des années par des planates sceurs. II nous est trouvé face a Viistoire dune compet apparu alors clairement, et de nombreux auteurs avec |, t 3 lege yg Es gute cl nOUs, que novs « nous ne sommes pas seuls ». mméewlacoursea apace» NEXUS ne52 septembreroctobre 2007 UFOLOGIE En allant plus loin dans nos recherches, il stest avéré rapidement que la Terre n’était pas cette pla- nate singuliére sur laquelle des hommes se tenaient al'écoute d'une vie similaire 2 la leur quelque part dans univers. Bien au contraire, de toute évidence, notre plantte était elleméme observée depuis des années par des planétes soeurs. Il nous est apparu alors clairement, et de nombreux auteurs avec nous, que « nous ne sommes pas seuls ». Mais si nous le révélions, qui allait nous croire ? Cette question nous taraudait Nous avions prévu dés le début du projet quiune bonne part des informations relatives a cette «nouvelle ére spatiale » resterait, pour, des raisons de défense nationale, sous le sceau du secret, et cela a bien été le cas, Acceptant cette condition, les auteurs se sont done abstenus dlenquéter sur les secrets militares. Par contre, il était inacceptable Notre syst8me solaire habité, et espace exiérieur qui l’est tout autant, sont bien plus complexes que ce que noire sens commun nous permet d’appréhender. Il s'agit en réalité d'un univers fait de principautés et de pouvoirs qui, pendant des milliers de millénaires, ont visité réguliérement notre planéte. que des événements importants relatifs aux ovis, demeurent inaccessibles cinquante ans aprés leur apparition, ce qui nous empéchait d’en prendre connaissance jusqu’en 1990 ou plus tard. Quoi qu'il en soft, au fil du temps et des témoignages, la vérité devalt émerger. Hormis les considérations dordre militaire, tout porte & penser que ces informa- tions explosives avaient été dissimulées pour éviter des conséquences incontrélables dans lesprit des individus. Cependant, si histoire de la soudaine implication de Thomme dans la dimension interplanétaire des cextraterrestres n'est pas dévoilée, au moins en par tic, a divulgation de ces fait viendra peut-etre trop tard: Car notre systéme solaire habité, et espace cextérieur qui est tout autant, sont bien plus com- plexes gue ce que notre sens commun nous permet appréhencer. Il s'agit en réalité dum univers faits de principautés et de pouvoirs qui pendant des mil- liers de millénares, ont vsité réguliérement notre planéte, ont peut-étre ensemencée et continue- ront probablement & le faire, que nous acceptions ‘ou non cette incroyable réalité. Voila le genre de fait que nous allons tous devoir intégrer dans les prochaines années, quelque soit notre religion, que ‘hous soyons scientifique, éducateur... Un éminent physicien de [Université de Stanford a déclaré a ce Nexus nes2 = septembre-actobre 2007 sujet « Comme au temps de Galil, les plus scep- tiques seront vraisemblablement issus des factions chrétiennes radicales », Car la conclusion ® laquelle pourrait aboutir le lecteur, cest que Dieu n'existe pas. pendant que V'agnostique trouvera peut-étre dans cette nouvelle réalité matiore A élever 'hom- me au niveau de Dieu. ‘ceux qui crotent tenir entre leurs mains un ouvea age descience-fiction déguisée, nous suggérons deré server leur jugerentjusqu’ la in de leur lecture Dill a, voici d'abord le récit de quelques-ms des problémes rencontrés par les auteurs. Une rédaction semée d’embiches. ILy a eu notamment cette plainte recue par le Dé partement d'Etat américain émanant d'un gouver ement étranger prétendant que le personnel de son ambassade avait été harcelé par Jes auteurs. Dans un autre pays, un chercheur a dd écourter son séjour aprés avoir été déclaré persona non grata. Le Vatican. a envoyé une vive protestation diploma- tique au président américain parce qu'un de ses principaus émissaires avait été interrogé et fouillé alors qu'il apportat des informations destinges aux auteurs, Une séance spéciale du comité du Congrés et du Sénat 2 eu lieu & Washington pour statuer sur Terefus de la part d'une agence gouvernementalede élivrer une information déclassée, ainsi que le pré- voit le Freedom of Information Act [Lof surla iberté deT'information], Une autre fois, un enquéteur a été iis en garde A vue pour avoir tenté de photogra- phier des documents « non classés » montrés dans le cadre d'une exposition des Archives nationales, et ila fallu un décret-loi pour le faire libérer. Dans le méme registre, nous avons regu un rappel selon lequel la collecte d'informations et d'images auprés de nos anciens ennemis allemands était assimilable Aun acte de trahison, lat de guerre avec ce pays ‘ant toujours en vigueur ! (On ne compte plus le nombre d'escarmouches avec le monde militaire et scientifique qui ont jalonné Ia rédaction de ce livre et qui pourraient & elles seu- les faire Fobjet dum ouvrage. Concernant les avions a alles rondes dits « appareils & voilure circulaire » dont il sera question plus loin, on verra d quel point les autorités gardaient le secret depuis trente ans. Cependant, la collecte dimformations n'a pas été qu'un duel de la phume contre I’épée. La lutte fut Apre pour les auteurs et ceux qui leur sont venus en aide pour obtenir des sources gouvernementales des révélations sur des fats, pourtant anciens, rela- tif aux ovnis. Quant & ceux de nos opposants & qui la _génération précédente avait confié ces secrets ils se concertrent pour nous inciter & rentrer chez nous et d oublier les omnis et les éventuelles implications du pays dans cette affaire ‘Tandis que se termine le XX siécle [rappelons que le livre date de 1980], les Etats-Unis ont été pous- és malgré eux sur Tavant-sctne mondiale & un m0- ment crucial de notre civilisation. Ils ont é choisis, avec leurs allis, pour jouer les premiers roles dans la destinge de a Terre, Loin d te impuissantes, ces rations ont la lourde tache de dresser au-dlessus de la plandte un bouclier de protection garant de son Intdgrité et de saliberté, Les premiéres « soucoupes volantes » 1 était deux heures du matin le 24 juin 1947 sur le Mont Rainer, dans IEtat de Washington, aux Etats- Unis. Le pilote de commerce qui volat vers fe nord dans um ciel clair au-dessus des montagnes Cascade cut le regard attiré vers la gauche par un éclat lu- ‘mineux au niveau des sommets, 8 3 000 m altitude Pilote expérimenté de 50 ans, Kenneth Amold ne se doutait pas que le vocabulaire avec lequel il décriralt les objets en question allait devenir universel. Voict ce que dit son rapport, relayé par la presse du monde entier: « Les neuf objets que jal vu volaient comme des sououpes que vous feriezricocher en leslangant autras de eau ». Aisi commenga Ire des « soucou- pes volantes », le nouvel Age aérien. Des centaines de zillers ’ebservations similaires vinrent ensuite ali- renter le débat:les soucoupes volantes sont elles des engins bien réels ou le produit de Vimagina- tion collective ? Ce qu'Amold ne savait pas, dans ces années daprés-guerre, c'est que les objets volants quill avait observés Ce qu’Amold ne savait pas, dans ces années d'aprés-guerre, c'est que les objets volants qu’il avait observés avaient été construits 4 l’endroit méme qu'il survolait. Loin de lui l'idée qu'il était témoin d'un secret aéronautique gardé depuis plus de vingt ans. avaient été constrits a lendroit méme quiil survo- Tait. Loin de lui 'idée qu'il ait été tSmoin d'un secret aéronautique gardé depuis plus de vingt ans. Ce vé= téran de Faviation &ailes fixes ignorait que ce quill avait vuntaitrien dautre que quelques compatrio- ts pilotant lavant-garde de 'aéronantique : les ap- parels & voilure circulaire, “Aujourdui les dernigres versions de ces engins vus par Arnold échappent aux liens gravitationnels de Ja Terre, patrouillent les alentours de la plandte et s'aventurent sans crainte dans Pespace. Avant que ne soit fournie explication de ces étran- ‘ges phénoménes aériens, le lecteur se trouvait face & une énigme, Jamas le profane n'a été informe sur la nature des milliers objets aériens observés, tant par = septembre aetanre 2007 des aviateurs professionnels que par des spectateurs ordinaires au cours de la dewaiéme moitié du sidcle Les soucoupes volantes d’Amold, comme tant autres, furent baptisées « objets volants non iden- tifiés » par la Air Force. Cette terminologie trom- peuse devint courante ; plus concis, Yeuphémisme ‘< ovni » fut adopté pour désigner ces observations dans le monde entier, Cela dit, nous inviterons le lecteur 3 reconnaitre quatre types dévénements aériens identifiables, aujourd’hui déclassifis, Tous ces cas ont été Vobjet denquétes et de références pour les années 1947, 1948 et 1955, et concernent pour certains des atterrissages forcés suivis ce ren- contres avec des alignigenes. ‘Apres ces rapports, nous raconterons Vhistoire du développement des appareils voilureeirculaire sur notre plant, Au lecteur den tirer ses conclusions. Pour les Terriens, un nouvel Age a d8/a commencé, ‘mais lest clair que nous venons bien tard rejoindre les créatures interplanétaires qu se sont aventurées dans limmensitéde univers ® larecherched'autres tres intelligent. Un Vénusien & la Maison-Blanche Washington DC, le 18 février 1975, 22 heures : une formation de lumires stationnaires A haute altitude vient de placer le Capitole sous surveillance. Avant de repartir, les visiteurs tiendront en émoi toute la sécurité qui entoure le prési- dent Gerald Ford, et leur mission sera déter- ‘minante pour leffort scientifique américain consa~ eréa la conquéte spatiale. Par cette muit hivemale, le ciel au-dessus de Washington est clair et la visibilté excellente. A 15 000 m altitude environ, apparaissent douze Iu- mires non identifiges et statiomnaires. I ne s'agit pas d'objets célestes, de mirages ou de ballons, ni avons conventionnels, mais downs, selon le ter ‘me fondé en 1966 par la US Air Force, Plusieurs systmes de surveillance, répartis sur les trois principaux aérodromes autour de Washington, ghrentle traficadrien etservent aussi d'alerteap- proche de toutavion non identifié:le AACS [Syst8me de Communication pour les Avions et voies Aérien- nes), le radar perfectionné de la base aériene mili- talre d'Andrews, le GPR [Radar de Position au Sol], etc, Done, les lumigres mystérieuses sont sous Tob servation permanente non seulement du personnel ordinaire au sol, mais des opérateurs spécialisés et compétents de ces divers radars. ‘4.22 b 16, une des lumigres s’loigne des autres et, foncant vers la droite, descend sur la ville; sa cou- leur passe du blewau blanc. Dansun parcde George- tow, le quartier nord-ouest du Capitole, la lumigre EE atterrt et, en s’éteignant, révéle un objet solide en forme de soucoupe surmoniée d'un déme, de 9m de diamétre, posée sur un trépied. Sous engin souvre une trappe d’oit une échelle se Aéploie jusqu’an sol. En descend um étre d’apparence normale de type occidental, d'ua matre quatee-vingt environ, qui séloigne rapidement de 'appareil et dis- paraft aux yeux des témoins, A ce moment, des cu- ret qui ont vu atterrir engin dans leur quartier, se précipitent pour lexaminer de plus prés, Mais arivés Atrois métres, un champ de force invisible les empé- che @approcher. Lescalier remonte, la trappe se re- ferme et appareil demeure seul et inaccessible. Vers 22 h 20, apres que létre ait quitté le vaisseau, sun « étranger » se présente devant le gardien de Ten- trée de la Maison-Blanche, cOté rue, Dans un anglais parfait, il demande & rencontrer le président Ford. Accds refusé. Cette rencontre entre un extraterrestre et un diri- geant de ce monde n’est qu'un cas sur des cen- taines répertoriés depuis la premiére explosion nucléaire en 1945. A eux seuls, les présidenis américains en comptent une soixantaine. Vers 22h 21, un tre vétu dune combinaison de vol marche dans le couloir qui mbne au bureau ovale Derriére lui ur homme des services secrets hi lance lune Sommation ; autre continue. Un projectile pro- venant de l'arme d'un garde du président passe ap- pparemment a travers le personnage sans provoquer lamoindre blessure, instant d'aprés,étranger disparait de la vuede son poursuivant en passant slencieusement & travers la porte verrouillée du bureau ovale. Il sarréte devant le président Ford qui trevaille, seul, son bureau. Si- déré, ce dernier ltve les yeux vers um homme grand, mince, ax cheveux noirs, vétu de ce qui semble étre ‘une combinaison de vol de couleur argentée, blow son bien ajusté et pantalon enfilé dans des botillons ri-mollet I sexprime alors calmement : « Président Ford, par- donnez-moi cette intrusion peu protocolair, je dois absolument vous transmettre un message trés impor- tant [NdT En anglais il dit: in such an “unearthly” ‘way, ce jeu de mots étant en occurrence aussi des- riptif qu'appropré sly ades extraterrestres qui ont de humour {J Je suis un scientifique de la plante sceur dela Terre, Vénus, laquelle, en dépit des pos- tulats des scientifiques terriens, est habitée par un peuple identique au vétre, Ma mission concerne une connaissance particuligre que dautres peuples du syste solaire ont décidé de confler aux Etats-Unis, choisis comme dépositaires pour la planéte Terr Une bonne pattie de cette conversation demeure az BEE sepeamare-aelnnre 2007 secréte, mais certains themes ont pu étre vérifiés auprés de membres de Pexécutié. En substance, le visiteur parle de Tavénement d'une nouvelle ée2 pour la Terre dans les domaines des sciences et de la médecine notamment, mais il ponctue ses propos d'un avertissement : « La Terre doit préalablement proscrire la guerre nucléaire ». U'admonition de ce Vénusien procéde d'une loi morale infrangible de univers, que lesnations de la Terre ont transgressée en brisant Vatome pou détruire leurs semblables, Surveillés depuis au moins 45 000 ans Une heure plus tard, le vsiteur prend congé aprés avoir posé sur le bureau présidentiel un objet ar- genté mat de forme elliptique aux bords arrondis qu'il désigne comme étant un livee vénusien, don de sa plandte & lamérique. Simultanément, 2 plu- sicurs kilom@tres de a, etre réintégre son véhicule «qi décolle et rejoint les lumitres stationnées en al- titude, sar quot la formation toute entire disparait des écrans radar, Cette rencontre entre un extraterrestre et un dirk sgeant de ce monde nest qu'un cas sur des centaines répertoriés depuis la premi’re explosion nucléaire en 1945. A eux seul les présidents américains en comptent une soixantaine. Depuis au moins quarante-cing millénaires et tout sau long des civilisations pré-adamiques, la Terre est surveillée par des étres venus d'autres plandtes, Selon leurs porte-paroles ils ont observé, dans no- tre civilisation actuelle, Favénement du chemin de fer, la découverte de I'électricité, de l'agroplane, de automobile, de la fusée, de la fission de Patome et, tout récemment, Veffrayant nombre d’essals nu cléaires et lachamement incontrOlé des nations & fabriguer des bombes atomiques prétes 4 emploi Aprés avoir pris en main lobjet déposé devant lui cette nuit du 18 février 1975, le président convoqua le personnel de ses services secrets, appela le secré- taire d'état et programma une réunion de I'tat- major général au Pentagone, le plus t6t possible, pour examiner le disque. En effet, au cours de son entrevue présidentiele, lliénigéne avait recom ‘mandé de prendre connaissance de son contenu. Gérald Ford avait sommairement examiné lobjet et, en proie & toutes les interrogations, l'avait re- posé : Sagissait-il réellement d'un geste de bonne volonté, d'un don de a science d'un autze monde ou tune force destructrice diabolique capable d'asservit ceux qut le contemplent, ou encore pourquoi pas, de déteuire une ville? Autout de ha, tout ce qui compte ’oficie se deman- dalt pourquoi la Terre bénéfciait-lle brusquement de tant avec respectivement vingt-cing, vingt, onze, et huit agro- slyphes répertoriés, En Italie, qui devance désormais MAllemagne derritre la Terre des cercles - Angleterre -, la saison a commencé le 1* avril en £Ennilie Romagne, avec de timides cercles suivis le 5 mai, & Forl, de deux ‘motifs plus élaborés, un trifle et une étoile& six branches, Le 13 mal, une rosace plus complexe, toujours & Forli, puis le 20 mai, d'autres cerles sont apparus en Sardaigne, prés de Cagliari et dans les Marches, prés Ancona. Diautres encore ont suivien juin avec notamment, le 10, une magnifique rosace apparue dans le Piémont, prés de Monten da Po baptisée « régina di quadr» (reine de carreau) (photo n* 1). Uallemagne a été gratifige d'une série de formations Intéressantes, & com- rmencer par Vllusion doptique du 23 avril qui rappelle les « effets turmel » I ese Avebury et Alboume (en Angleterre) I'été dernier, Suivront de belles r0- . Nisbesieer, saces comme celle du 25 mai 2 Niedersachsen (Basse-Saxe), puis le 17 juin, / Alergy 2 dans la méme région, une autre trés belle figure controversée en raison 5 Coca, Suse de quelques irrégularités. Le 24 juin, toujours pres de Niedersachsen, une ee Were, Alégante rosace apparaft ais! qu'un croissant de lune encerclant un petit Balgique, 16 jin cercle, saisissant de pureté et de simplieité (photo n° 2). D’autre belles aaa Vale Sa figures s'enchaineront jusqu’au 28 jullet. oe out Fd Un premier crop belge a été signalé pres de Haalst, Je 8 juin (quatre cercles i she, 7 jail concentriques), puis un second plus complexe le 14 & Daal, et les figures ere, se sont succédées jusqu’au 25 ule, mais cest & Waterloo que le phéno- : rmne s'est vraiment fait remarquer avec Pappartion le matin du 16 juin, en pleine célébration de la fameuse batallle (2 la barbe du public nombreux réuni pour Voccasion) de ce qu’on a appelé «la leur de ‘Waterloo » (photo n° 4), une merveille de 80 m de diamétre que le propriétaire a fauché quatre jours plus tard, En Sulsse, deux premiers cercles sont apparus fe 20 mal, Tun Ettiswil dans le canton de Lucerne, et 'autre, en forme de nautile, Rheinau, Mais les figures les plus frappantes sont apparues dans le canton de Vaud : le 2 juillet & Corcelles, prés de la base aérienne de Payerne, le 13 juillet & Dommartin, le 28 juillet Chalet-2-Gobet. Ce n'est pas la premigre année que des agroglyphes sont si- agnalés en terre helvéte, mas ls qualité des figures de cette année est remarquable : celui de Payemne- sx croissants tournant dans tun cercle ~ est une splendeur de géométrie (photo n°3), tout comme ceux de Dommartin et de Chalet-i-Gobet. Le 4 aot, enfin, & Rochefort, dans la province de Neuchatel, un pictogramme évoquant un « scarabée » a cl8turé la saison sans qu'on ait eule temps de examiner, lagriculteur ayant fauché son champ ds le Iendemain pour sauvarger ce qu'il en restat. Diantres formations ont été signalées un peu partout dans le monde, aux Pays-Bas(treize), aux Etats-Unis (sl), en Slovénle (oi), cn Croatie, en Tehéquie, en Norvége...Au Canada signalons un «faux » manifeste, exécuté par Greeapeace dans un champ OGM. Fela France, dans tout ca? ‘Aucun cercle nfavait été authentifié dans Thexagone depuis 2001. et cela n'est pas pour cette année ! Le « yin-yang » de 80 mbtees appara dans un champ de céréales & Sarrebourg, en Moselle, le 27 mai n'a pas résisté d Venquéte de gendarmerie et aux analyses des spécialistes, dont allemand Ancireas Millet. Pour ce dernier, le verdict est sans appl: tiges abfées, érasées et non couchées, présence de trous, absence d anomalies géomagnétiques, Cest un faux. La « plaisanterie » aura fait perdre plus de cing tonnes de céréales aux agriculteurs qui ont porté plainte pour vandalisme.. - setenireseidive S07 = fidéles au rendez-vous Par Sylvie Gojard © 2007 Le feuilleton continue, En 2006, le nombre de crop circles découverts dans le monde étant en net recul (cent sept contre cent soixante-seize en 2005], on commensait é parler d’un déclin dy phénoméne. 2007 ne confirme Pas cette tendance puisqu‘av moment o¥ nous publions, on dénombre cent quarante-cing formations apparues sur la Terre dont quarante-sept « seulement » en Angleterre, terre d’élection des craps. Avec quelle proportion de faux, demanderez-vous ? Avant d’aborder les questions d’authenticité et de faire le point sur les diverses interprétations du phénoméne, ne boudons pas notre plaisir et admirons les plus beaux spécimens de Ia saison. Pendant ce temps, sur la Terre des cercles... Cette année la saison a commencé tris tot en Angleterre, le 15 avril exactement, avec tune sphire de cent métres dans un champ de colza en fleurs & Oliver's Castle prés de Devizes, dans le Wiltshire, région qui, rappelons-le, concentre généralement & elle seule plus de la moitié des apparitions de crops dans le monde. Derriére sa simplieité apparen- te, cette figure parfaite quion a surmommé « cadran solaire » (photo n* 5) présente une particularité éronnante : une tige sur deux est intacte tandis que autre est plige ! Autre motif remarquable, « ’étoile » en perspective apparue & Morgans Hill dans le Wiltshire, Je 18 mai, dont les cercles concentriques produisent un effet de trompe-Nceil particulié- rement réussi (p.VD) Ce méme effet 3D se retrouvera dans 'impressionnant « serpent » (65 ma) signalé le 14 juin a Westbury, toujours dans le Wiltshire (3*de couverture) Autre ‘theme désormais récurrent, Veffet tunnel du cercle de Winterbourne Monkton (p. VII) ‘qui s était particuliérement illusteé l'année dernitre & Avebury et Albourne. En dépit de sa ressemblance suspecte avec le logo de la Banque mondiale, la sphére apparue le 6juina Abbits Down manifeste la virtuosité d'un crop authentique avec, dans les parties «évidées », un effet de relief pyramidal obtenu par le croisement impeccable des blés (@. VD, On remarquera aussi Pélégant « flocon de Koch » (photo n’ 7) découvert le 26 Juillet & Chute Causeway (Wiltshire) Passons maintenant aux plus spectaculaires. Le plus grand : une figure de trois cents tres apparue le 7 juillet & East Field (photo n” 6). Selon la journaliste d'investigation américaine Linda Molton Howe présente sur place, d'intenses flashs de umire auraieut précédé Vapparition de ce crop qu! se serait matérialisé en quelques minutes, Le plus beau : Ie magistral « papillon » du 16 juillet (notre couverture et les pages IV et V) ap- aru. Hailey Wood (Oxtorshire) qui semble compléter la « queue de paon » de 'an der nier, paru prés d’Uffigton Cast Je 8 juillet 2006. Le plus inédit (et tfoublant) le « corridor » du 28 juin (West Kennett Long Bar- row), qui semble nous guider sur un sol en damier jusqufau fond d'un couloir jalonné de portes {p. 11D... Il ne nous est pas pos- sible de les citer tous ici, mais signalons encore deux magnifi ques cercles apparus le 19 juillet &liffords Hill et Martinsell Hill ainsi que les derniers trés beaux spécimens de la saison qui se sont succédés & Sugar Mill (le 1") Pewsey White Horse (le 4) et Clatford (le 9) (p.1, Vet VID), Faisons les compies..: quarante-sept crop circles anglais cette année, contre tune cinguantaine en 2006, soixante-dix en 2005, soixante-quinze en 2004... Le phénombne sessoufflerait-il dans sa terre d’élection ? Réponse Tannée prochaine, = septembre-occobre 3007 = __ DOSSIER , TOUT CE QUE VOUS AVEZ toujours voulu savoir SUR LES crop cirelles... 2 Impossible, si l’on est un tant soit peu curieux, de ne pas s‘interroger sur les crop circles. Années oprés années, depuis prés de trente ans, ils réapparaissent dans le monde, se renouvellent en défiant notre intelligence, notre raison, notre imagination... La thése du canuler soigneusement entretenue par les médias en dépit de ses faiblesses évidentes, n’en fait pas moins écran 4 une réalité beaucoup plus complexe et fascinante : « quelque chose » se manifeste, est a I’ceuvre sous nos yeux et nous interpelle, Quelque chose qui « connait » les mathématiques, la géométrie sacrée, et semble vouloir nous livrer un message... Retour sur les différentes facettes du phénoméne, les hypothéses, les interprétations, les théories ‘auxquelles les scientifiques aboutissent aujourd’h n crop circle (ou agroglyphe ou cercle dans les blés ou encore cer- cle de culture) est une empreinte le plus souvent géométrique et circulaire qui appa- rait au matin, d'avel afin aod (jusqu’au fauchage) dans les champs de céréales (bIé, mais aussi lin, orge ou colza) du monde entier. il peut mesurer de quelques matres 8 plusieurs centaines de métres et sa structure ne se discerne que vue de dessus, soit @avion, soit du haut d'une colline. Ul est difficile de situer dans le temps le pre- ‘ier spécimen reconnu, Certains parlent du XVIl° sidcle, Texpert en crop circles Andreas Miller mentionne Yapparition d'une multitude de cer- cles dans le Surrey (Angleterre) en 1820, tandis que pour le physicien hollandais Eltjo Haselhof?, les fetmiers anglais auraient toujours connu ce phénoméne ; « Ces cercles apparaissent dans les champs depuis que je suis petit garcon, Iui confia. tun jour Pun d’eux. Nous avions I’habitude de jouer la-dedans, c’était dréle. tls revenaient presque chaque année, Et voila maintenant qu‘on en fait toute une histoire » Ft pour cause... Depuis les années 70, on assiste 3 une véritable explosion du phénomene, des cercles de plus en plus spectaculaiees apparaissant dans Je Wiltshire, au sud de TAngleterre, & proximité es sites mégalithiques de Stonhenge, Avebury et Silbury Hill, mals aussi dans le monde entier : Etats-Unis, Russie, Canada, 1saal, Allemagne, Italie, sapere gctbre 2007 Tehéquie, Pays-Bas, Inde...La plupart du temps, ils apparaissent dans des champs de céréales, mais. on en découvrira dans les neiges de I'timalaya ou. sur des plages de sable fin, A ce jour, on compte plus de dix mille crop circles répertoriés dans une trentaine de pays. ‘rai ou faux : deux camps s‘opposent Trés vite, les cercles partagent l'opinion en deux camps : ceux pour qui leur origine est surnatuelle ou non humaine, et ceux pour qui il ne sagit que @'une supercherie ou d'un nouveau moyen dex- pression artistique. Les faits viendront alimenter les deux camps. Chague année, les crops se multi plient, deviennent plus complexes, plus impression- nants, plus grands et apparaissent spontanément, la barbe des observateurs comme des agriculteurs. Dans le méme temps, des « faussaires » se manifes- tent, revendiquent les cercles, comme ces fameux retraités anglais Doug et Dave qui, en 1991, font la démonstration de leur « talent » devant les caméras de télévision munis de planchettes et de cordes. Leur pidtre performance ne fera que conforter les uns dans l'idée de la nature surhumaine des vrais «crops, tandis que les autres y verront la validation de leurs doutes, Désorimais, ceux que l'on surnom- mera les «plancheurs » seront de plus en plus nombreux venir brouille la lecture de ce nouveau phénoméne inexpliqué... et & amener de Teau au moulin des médias le plus souvent sarcastiques. CROP CIRCLES 2007 Cee re Martinsell Hill, Wiltshire, 19 juillet I ‘ EOS Pee art NEL ees Canetti eee Ld erg ee ee ee Neer) need Stes Neate Coe reties Mate te iteurs, un ou de fauchent pendant live faussaire Autre effet secondaire du phénoméne assiste (notamment sur la BBC) & des émi montrant des faussaires & oeuvre, tude ce qui produtt tanément reconnattre un Un vrai crop au premier coup d’ceil Les fautx crops existent incontestablement et dans Lune proportion non négligeable (en 2000, le spécia- liste Colin Andrews Vestimera & 80%, ce qui parait tds exagéré). Mais il serait dommage de jeter le bébé avec Veau du bain et de passer & cété d'un phénoméne extraordinaire bien réel. Ce qui frappe le regard lorsque l'on découvre un crop d'en haut (avion ou colline), est dabordI'lé- gance, la beauté etl"harmonie qui se dégagent de sa forme. En analysant ces structures par ordinateur, von sest apercu quillesfeisaient appel a des formu. Jes mathématiques, 2 des algorithmes fractals, & des concepts gfométriques parfois encore incon- rus.» Si ces figures sont lceuvre de faussaires il ne peut sagir que de brillants artistes férus de géomé- frie et de mathématiques. Sachant que plusieurs crops peuvent apparaftre en quelques minutes aux quatre coins du monde durant la méme nult, on! se doit d'imaginer un réseau extraordinalrement organisé, discret et désintéressé d'artistes extraor- dinairement calés dans ces matigres, Cette carac- tristique a frappé d'emblée de nombreux scien- tifiques, mathématiciens ou astronomes comme Gerald Hawkins, de luniversité de Boston, qui dés 1998 a entrepris d’analyser la géométrie de vingt- cing pictogrammes, analyse qui allait li fournir la clé du cinguigme théoréme d’Euclide (voir NEXUS n° 1, p. 21) Une virtuosité surhumaine Récemment, cette virtuosité géométrique sest il- lustrée dans le fameux agroglyphe nommé « deux tours » (en référence aux Twin Towers) appar pres @'UFfington le 8 juillet 2006. Selon le scientifique hollandais Zef Damen, la réalisation de cette figure ne requiert pas moins de treize étapes au cours desquelles certaines lignes doivent étve retirées, ce qui, d’aprés lu, « Severe totalement impossible sur le terrain » | On se souvient également de I'isn- pressionnante fractacle de Mandelbrot apparue & Windmill Hill en 1991 prés de V'université oft le célebre mathématicien du méme nom avait en- seigné sa théorie du chaos... Qu'a cela ne tienne, rrétorqueront les sceptigues, les auteurs des crops utilisent des logiciels pour générer leurs plans. Admettons. Encore fautil passer 4 I'étape de la transposition sur le terrain, en plein champ, de nuit. 18, le défi est de taille, Aucune trace de pas ne figure & 'intérieur ou autour d'un crop authen- tique (avant que le propriétaire ou les curieux n'y pénétrent, évidemmeat), Les épis ne sont jamais cassés ou pitings, mais pligs au premier noeud duu bas, couchés, densément tressés souvent dans un sens de spirale, Or, esayez vous-méme de plier un épis de blé & hauteur d'un noeud : ise casse (pour Nexus nes2 - segtembe-octoore 2007 ale & ullet 2006, pes dUfingin [Dafoe parvenir le plier, il faut une intervention comple- xe que nous verrons plus loin) Le piétinement du blé entratne immanquablement sa fracture ou son écrasement, il faut donc survoler la figure pour tra- cer des cercles et des segments parfois tres éloignés les uns des autres sans laisser de traces de pas..On peut bien stir emprunter les alles laissées par les tracteurs, mais celles-ci ne vont que dans un sens. (On ne reléve sur un vrai crop aucun trou, comme ceux que laissent les piquets, pieux et autres outils ‘manipulés par les falsficateurs. Par ailleurs, un vrai crop niest jamais inachevé ou Imparfait, il est méme la plupart du temps précis 8 quelques centimétres pris... Or, comment at- tcindre une telle précision alors quon s'active de nuit, au sol, sans bénéficier de la hauteur, du recul nécessaires pour vérifier la cohérence de l'ensem- ble. Ajoutons & cela que Fopération, seffectue en quelques minutes 2I'insu des touristes - pourtant postes chaque nuit sur les collines dans Vespair de voir un crop se former (ce qui estrarissime) - et du proprigtaire du champ passablement énervé... et Ton commence & réaliser que la piste « humaine » laisse a déstrer. ‘Maux de téte ot nausées Autre caractéristique difficile &falsifier: es malai- ses ressentis par de nombreux visiteurs : certains parlent de vertiges, de maux de téte, de nausées, autres de picotements qui semparent d’eux & Pintérieur de la formation (et plus on va vers le centre) mais disparaissent ds quills en sortent Ge qui ne surprend pas les géobiologistes, voir {interview p. 54). Ces symptémes semblent se mani- fester surtout dans les crop récents (le jour méme), ce qui indique que la source de ces malaises se GAIT Recah dissipe dans le temps. Lucy Pringle, membre du Centre for crop circles studies (CCCS) et photogra- phe d'agroglyphes réputée, conseille méme aux personnes visitant régullérement des formations depasser desvisitesmédicales. Beuxphysiologistes, Peter staples et Isabel Maxwell-Cade ont effectué des électroencéphalogrammes sur des volontaires et ont coustaté une activité accrue de Ihémis- phire di Enfin, lorsque V'on se read sur un crop « tout chau », tous les appareils électroniques ont f8- cheusement tendance a tomber en panne, les piles se déchargeant presque instantanément. Des mesures prises par le gophysicien Kobus Nieuwmeijer en 90-91 & aide d'un magnétomatre précis au demi nanotesla (nt), ont permis de déce- ler de fortes anomalies magnétiques sur les crops étudiés, En 1999, le physicien Simon Hein en 1999, le membre du BLT John Burke, et le céréalogiste Ron Russel ont effectué des mesures électrosta- tiques dans des crops : dans certains d’entre eux, los piles se vidaient aussit6t. Portables, appareils photo et magnétophones tombaient immédia- dement en panne, surtout lorsquon se trowvait Sur un crop appar le jour méme ou la veil, Us ont constaté la présence d'un puissant champ électromagnétique uniquement & T'intérieur des cercles, plus intense en allant vers le centre. Ce phénoméne est absent des faux crops. De mystérieuses boules lumineuses Concernant le processus d'apparition du crop Iui- méme, des centaines de témoignages et des enre- agistrements vidéo font état de fameuses « petites boules brillantes » de 30 2 40 centimetres de dia- metre discernables & Veil nu et en plein jour, qui apparaissent et se déplacent au-dessus des champs peu avant que rapparaisse un crop’. Le 26 juillet Les épis ne sont jamais cassés ou piétinés, mais pliés au premier nceud du bas, couchés, den- sément tressés souvent dans un sens de spirale. Or, essayez vous-mame de plier un épi de blé & hauteur d'un noeud : il se case. saptembra.ortoore 3007 1990, le photographe Steven Alexander est parvenu a en filmer prés d'Alton Barnes. Si le lien entre ces boules blanches et la formation des crops est aujourd'hui clairement établi, son interaction reste 4 imaginer, car il est exceptionnel qu'un individu voit un cercle se former sous ses yeux. Le scnario est toujours le méme : les boules virevoltent au- dessus du champs, puis disparaissent et quelques ‘minutes plus tard, le crop est la. Quelques rares personnes témoignent avoir vu les blés se coucher en spirale en suivant les mouvements tournayants de ces humnigres comme sils étaient aspirés par un rafale de vent. Au-dela de ces premiers critéres évidents, il en existe de plus « scientifiques » reposant sur des prélevements et des mesures précises. Le botaniste américain Wiliam C. Levengood a créé le groupe de recherche BLT Research (Burke, Le- verigood et Talbott, les trois chercheurs du groupe)" afin d'établir des données scientifiques sur les pis de blés prélevés sur des crops du monde entier. Le groupe a ainsi examiné des centaines d'chan- tillons en 1990 et 1991 et a constaté d'importantes différences entre les grains internes et externes 4 la formation, notamment au niveau des noeuds de croissance - ou pulvinus ~ des épis, Couxcci sont plus gros et plus longs, et au microscope, on distingue des taches dans leur tissus cellulaire. Pour le scientifique, cette observation faite sur 90% des épis prélevés sur des crops monte claire- ment qu‘une énergie est & Forigine du phénoméne ef en aucun cas un pigtinement, une énergie qui aurait provogué une dilatation du noeud. Or, en exposant un épi aux micro-ondes, le chercheur a obtenu exactement le méme résulat... Cette expérience sera a origine de la théorie des micro- condes sur laguelle nous reviendrons plus loin, Le BLT Research a également relevé des anomalies au niveau de Ia croissance des grains prélevés dans les crops: soit ils ne germent pas du tout, soit ils germent, mals leur croissance est amoindrie ; soit encore ils germent et croissent plus tatensément, autant d'anomalies absentes des épls prélevés sur de faux crops. Les cherchours du BLT ont également relevé des rmétaux et des isotopes radioactifs rares et constaté tune radioactivité jusqu’’ 350 fols supérieure & la normale, ainsi que des métaux rares. Par la suite, ’autres chercheurs comme le Hollan- dais Eltjo Haselhoff ont validé ces expériences. Ja- net Ossebaard et Robert Boermann ont également constaté une explosion des nceuds cellulaires pro- bbablement due a un réchauffement. ls ont décou- vert sur un crop des mouches mortes collées sur les tiges comme si elles avaient été surprises par Je brusque réchauffement de la paraffine présente dans Vécorce du bl. Uhypothase climatique : les plasma d’ions De ces recherches, Levengood conclat que les crop circles sont le produit d'une force atmosphérique : ‘un tourbillon de plasma dions produisant des ‘micro-ondes. Selon lui, les boules de lumire sont donc ces tourbillons de plasma qui dessinent, en projetant des micro-ondes, les figures que l'on con- +) naft. Le physicien anglais Terreace Meaden partage cette interprétation climatique et parle d'un ¢ vor- tex de plasma ». Les découvertes du céréalogiste Peter Sorensen vont dans le méme sens : en analysant la poudre blanche retrouvée sur un crop, il constate quil Sagit de for de métorite & moitié fondu présent & tune concentration sept cents fis supérieure a celle que Ton trouve normalement dans un champ, et Au début des années 80, des chercheurs évoquaient sérieusement la possibilité. que des tornades, des hérissons ou des cerfs en rut cient pu tracer des géoméiries pythagoriciennes ! dont la répartition en spirale évoque un tourbillon de plasma en rotation qui aurait ramené des frag- ments de météorite de l'atmosphére terrestre sur la Terre. Ais, le mystére des crop circles semble-til éclair- ci., Mais comment expliguer quun phénoméne naturel dessine des étoiles six branches, des frac- tales, des visages.. Si comme le dit Levengood, «les constructeurs de cercles sont des forces éner~ sétiques externes qui échappent & tout contréle hhumain » ob ces forces puisent-elles leur créati- vité, leur science, leur mattrise de la symbelique humaine? Il faut noter que Levengood ala constaté aucune des caractéristiques pré-citées sur les crops de Chilbolton en aod 2001 (voir plus loin « La piste extraterrestre 9), Pourrait-ly avoir plusieurs types de crops de diverses origines ? Uhypothése militaire ‘Au regard de ce que hous venons de voir, on com prend que les pistes « humaine »et «naturelle » ne tiennent pas vraiment la route. Mais le débat a tout de méme avancé. 1] ne faut pas oublier qu'au début des années 80, des chercheurs évoquaient sérieuse- ment la possibilité que des tornades, des hérissons ou des cerfs en rut aient pu tracer des géométries pythagoriciennes | sepuemiorecctsbre 2007 Depuis, d'autres théories ont gagné en crédibilité, A commencer par celle d'une technologie militaire, thse partagée par de nombreux ufologues tels que Cristel Seval, Jean-Pierre Petit, Joel Mesnard ou Jacques Vallée. Car Je sud de VAngleterre nest pas seulement la Terre des druides et des cromlech, c'est aussi celle des bases militaires. Précisons d’emblée que les mi- litaires anglais nient tout lien et tout intérét pour le phénomine crop circle, Selon Nicolas Monti- giani, auteur de Manaeuvres dans te ciel (Carnot), qui Sappuie sur des études en laboratoire, les cercles seraient produits par des micro-ondes aéropor- tées, Testé sur des blés, ce systéme aurait produit les mémes résultats : blé plié au premier noeud. Le systtme idéal se composerait d'un générateur de micro-ondes, donc, d'un GPS, d'un générateur de plusieurs gigawatts, le tout embarqué dans un avion, un ballon dirigeable ou un satelite... Selon Uhypothise de Montigiani, cette technologie est déja opérationnelle et les champs de blés seraient les terrains dessais de ces armes d'un genre nou- veau... Un scénario qui souléve Ia encore de mnu!- tiples questions : pourquoi une telle créativité, pourquoi la géométrie sacrée ? Pourquoi ne pas tester ces armes sur tous les types de terrains au lieu de se cantonner aux champs de blés ? Com- ‘ment étaient prodults les crops quand cette tech- nologie n'existalt pas ? Pourquoi la tester dans des pays hors coalition at risque d’en voir divulguer le secret ? Etc, Dautre part, de nombreuses vidéos montrent des courses poursuite assez pathétiques entre des hélicoptdres de Farmée et les fameuses boules blanches virvoltant au-dessus des champs. Michael Hesemann cite dans son livre Messages, Tenigme des crop circles, le récit d'un témoin ayant vu le 18 juillet 2004 trois de ces fameuses boules brillantes évoluer 8 basse altitude au pied de Ia colline de Woodborough Hill avant que surgisse un hélicoptdre militaire : « Uhélico avait dG repérer les objets. i fit plusieurs fois Ie tour du champ en marquant un temps darrét aux endroits 02 il avait vu les boules ». Une autre voie est & explorer, qui rexclue pas forcément colle-cin La piste extraterrestre De nombreux témoignages font état d'apparitions ovnis 2 proximité des crop circles anglais... done des bases militaires britammiques. Ces « ovnis » sontils dorigine humaine (la thése chére au Dr Steven Greer du SETI - Search fort Extra Terrestrial Intelligence), leur présence estelle liée & Yarmée et ses installations, ou aux « portes spatiales » que pourrait constituer le site de Stonhenge ? La réponse est peut-étre dans les deux fameux crops géants apparus céte céte le 20 juillet 2001 ; : (©. Ard (Crease : bs deux crops pans e 20 jill 2001 S.Chioslon, Le second sels pene rae) message rod oslecrique yi 08 Plo Feo dons espace en 1974 Cove rap dace & Criban e900: 2002 trankast un cane n d9 torleuel no pu deen trumsage cree en coca asa. Vantenne parabolique de Chilbolton. Lun représente un visage humancide (Identifié comme non humain d’aprés des études morphologiques) et le se- cond, la réponse cryptée aun message envoyé dans lespace, tel une bouteille ala mer, depuis le téléscope d'Arecibo (Porto Rico) en 1974, soit vingt sept ans plus tet! Elaboré dans le cadre du SETI, ce message radioélectrique était rédigé en code binaire dans le but de présenter lhumanité 4 une éventuel- leintelligence extraterrestre, quelque part & 22 800 années-lumiére de la Terre. Ecrit sous la direction de V'as- tronome Frank Drake (université de Corel) i comportait donc la trans- cription codifige des numéros atomi- ques des principaux constituants de la vie sur Terre, la structure de notre ADN, ete, Cest done avec stupéfac- tion que Pon a découvert ce 20 juillet 2001, la réponse & ce message sous la forme d'un crop circle rectangulaire dont les segments constituent une écriture cryptée exactement de la ‘méme maniére que le message d’ori- gine! Les chercheurs britanniques dont Paul Vigay ont ainsi pu « lire » les informations « gravées » dans le crop: 'ADN indiqué est différent du notre (plus court), la planéte com- porte 17milliards dhabitants, etc. ‘Aucune explication na été fournie par les astronemes de Chilbolton qui ont méme prétendu ne pas avoir aper- gules crops. Un an plus tard, le 15 aodt 2002, dans un autre champ de Chilbotton, surgit un gigantesque crop représentant un alien de type Gris « tramé » semblant nous tendre un disque dont les multi- ples segments constituent également un langage. Cette fois, il sagit d'un simple code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) et le message est rapidement décodé : « Prenez garde aux porteurs de faux cadeaux et aux promesses non te- rues, Beaucoup de douleur, mais il est toujours temps, II y a du bon Li-haut, Nous nous opposons a le tromperie, Fin de transmission. » Ces trois exemples laisseraient penser que le phénoméne crop circle est d’ori- sine extraterrestre, sils n’étaient de = septembre octobre 2007 facture trés différentes de ceux évoqués jusqu'ci, Le visage humanoide comme celui de Falien sont coustitués de lignes qui rappellentles trames primerie, 1] semble que l'inspiration, la motivation et la technique utilisées soient trés différentes de celles des crop circles géométriques. De [3 penser qu'il puisse y avoir plusieurs catégories de crop cir- cles, et plusieurs auteurs, il n'y a qu'un pas... ‘Ondes sonores, psychokinési En étudiant les théorémes sous-jacents aux cercles de culture, des chercheurs se sont apergus que ces derniers produisaient des rapports diatoniques et ont ainsi établi un lien entre ces graphismes et les notes musicales, Les recherches en cymatique ~ étude de l'interaction des ondes sonores avec les substances physiques ~ ont permis de démontrer que les agroglyphes pouvaient effectiverent étre générés par des ondes sonores. Or, les tSmoins de la formation de crop circles rapportent fréquemment avoir entendu des trilles juste avant Vapparition de le forme, Cette thse des ondes sonores défendue par Freddy Silva, auteur et spécialiste des crop circles, repose entre autres sur les recherches d'un agronome américain, George Smith, qui mit en évi- dence dans les années 50 dja, que des blés sours a certaines fréquences acoustiques s’échaufaient et se pliaient exactement comme ceux quianaly- sera Levengood... ‘Une autre interprétation a été avancée au cours de ces dernidres années : le perapsychologue William Roll du Parapsychological Service Institute, était quant & lul persuadé quiil pouvait sagir de psy- chokinésie et que l'on pouvait produire des cercles par Ia force de son mental. Sans aller jusque-18, signalons que le géobiclogiste suisse Stéphane Cardinaux, spécialiste de la géométrie et de l'ar- chitecture sacrées (auteur de Géométries sacrées aux ditions Trajectoires)affirme avoir « commandé » les crops apparus cette année en Suisse, selon des dessins précis qui ont été en grande partie respec- és. ce qui lui inspire cette suggestion, & propos de Vabsence de crops en France : « Vous nlavez qua en commander!» En 1999, un groupe de chercheurs japonais nlavait-l pas obtenu en vingt- quatre heures lapparition d’un mon, embleme tra- ditionne! du Pays du Solel levant ? Pour Stéphane Cardinaux (voir interview p. 54), les crop circles sont « des tracés géométriques sur des supports Energétiques », Ce quil observe sur place ~ chemi- nées cosmotelluriques, vortex relié au point cos- ‘motellurique le plus proche - n'a rien de bizarre, pour une église. Sauf que nous sommes en plein champ. Umberto Molinaro, 'auteur des Cercle dans a nuit consid@re également qu’ «un crop circle fest pas plat, son champ énergétique se développe Stéphane Cardinaux, architecte et gécbiologiste* « Les crops sont des lieux sacrés en plein champ » Ppp Dose Nexus : Stiphane Carcinaux, vous vous es rendu sur les erops appar ce! &é & CorcellesprésPayerne, Dommartin, et ou CChale&Gobet dans le canton de Vaud, en Suisse romande, Considérezvous quils son! ouheriiques ? Sképhane Cardinaux : Ou, ils ounissent les six coractrisiques énergétiques d'un vrei crop circle, méme si je pense quils ont a reasés por des hurcins N: Avant de nous expiquer ees coracérisiques, pouvez-Yous ous dire quelle es votre méthode d'analyse ? SC. Je procéde por radieshésie, avec les moins et dos bagueies rod-mester. N: Qu/avex-vous constaté ? S.C.: 1-Ceux de Dommartin et CoreallesprésPayere sont fous les deux sivés sur dos croisementspostfs de grandes lignes telluriques (80 cm de lorge|, out comme las irois quort des lieux soctés sur la Tere. Un doule subsite quant @ celui du Chalate- Gob Ie! évicent il rest pas File do trouver ce genre do oisement de lignes ou milieu dun chomp sans marcher 6 cbt des traces de treceur, et donc lisser des races de pos. 2: les woces aomeriques sot fondés sur la science de lo géométia saci. les crops sont en général boss sur la racine de 2, de 3, la recine dv nombre der, e nombre dor et Finscription de polygones. Dans le cas présent, las trois crops peuvent Faclemen' ke tac en utlzont des ars de cers et des proportions besbes sur la racine de 3. La question qui se pose est comment reproduire cos tracés sur place sons laisse de haces de pos. Or aucune trace rst visible sur ceux de Dommartin et CorcellesprésPayerne. En revanche, une trace de 30 cm de large est parfitement visible sur celui du ChaletéGobet. Cais race rele les cenres des carces, condition impéretive pour racer le crop sur place 3-Les tacts sont exkémement précis, esti & plus ou ‘moins 2 cm, c@ ui pour un crop de 58,80 m de diomér= comme Dommartin st Creslis, ox cune préision tout @ fot remarquable. 4 Dans les cops, je console quil y 0 des cheminges ccosmotellriques, parfitement contiGos sur ls cercles et dont le diamatre correspond & celui du cerle! Une cheminge reszamble 8 une flour & bulbs dont a cole culmine & plosiaurs dlzains de métes audessus du so. Au ChaleteeGobet, les ‘couleurs des cheminées ce svven! dans Vordre de Vorcenciel, du rouge au magento. Les cheminées ont des bras qui sont cxlenés zalon la géométie du crop. En fisant abstraction des dps do be couchés, les phénomanes Enorgsiques, plocts géomatiquement dessnent une forme énergatique qui ressomble & ce que Fon peut observer dans des églisas anclennes 5-Av cent du cop, ily @ souvent un vortex, une spirale df énergio oui port d'un point ot va s‘enrouler autour un autre point éleigné de 70 @ 1500 m du premier. En Angleterre, des ‘orex rant porfos des erops des liux sactés bas por des humains. Caci expique pourquoi cerlains crops apparcissent chaque année au mame endrot, &-Alla vericale du cenite,& une dizaine de mates de hauteur, cles formes ~ des polyéckes platoniciens ~ tourent sur elles mmémes: ce sont des merkobes evec des ents & intrieur. Ces merkabos repoussent le réseau Hartmann & Fexttieur du crop. Une caractérisique des crops est one Vabsence du réseau Harimenn & Vintreur des formations IN: Aver-vous efectos des prélevements ? S.C. Oui, ai récoté du bla lintreur et & Venraur du crop. Novs avons testé les échantllons en aveugle dix fois de site: par radiesthésio, ei reconnu & chaque fois la ble prélevé & Finterieur car sa fréquence vibratire est plas dlovée de 60 %. Joi également posé une boutelle d'eau ‘ou centre du crop pendant quelques minutes, ef nous avons ‘constaté que la valeur énergetique de eau est encore rmllpliéo por ris vingt jours eprés IN: Comment expliquer les molaisesressentis sur les crops ? S.C Los max de lee, les nousées sont dus en patie & energi qui cicule en toumant dans le crop et qui ogi sur les chakras supériews, d'oIffetresseni dons le te, car energie sy accumle, Et les malsises sort souvent lis cux blocages énerghiques présens chez les personnes IN: Quelle est votre inerprétation du phénoméne 2 8.6. Pour mel, les crops sot en relation avec Gata (a conscience de la Tere), la gSoméie socrée oles énergies cosmoteluriques. Je pense que les boules de hymiére que les gens ont apercu sur les crops sont des Etsmentaux. Ces dessins, quelqu’en sont les auteurs (humeins, devas ov aves] permetent é la Tara de se équlibrer et en mime lamps, celleci nous permet d expérimenter ses Energies. Lo beauté des través géomériques et la force des énergies cosmotaluriques sont la pour élorir note conscience De toute foron, ces informations ne oissent pas indifférens las millers de personnes qui sont alées les vor sur place. * autour do Géoméries soo, 6d. Tojacties, Un dower comelat eu los aspects glometrques et tellriques sro liponible srl ss de Slaphone Cordinayx wot geniaculauch ‘argue « dossier» Crop eteles, 6 porte du 27 septabre 2007. = vexus sepmbrecetatre 2007 nes = dans Vespace. On entre dans un crop circle non pas comme on passe sur um passage protégé, mais comme on pénétre dans un temple sacré ». Cette nature spirituelle du phénoméne crop circles est ex- plorée par de nombreux chercheurs dont la métho- dologie dépasse, hélas, les acceptions scientifiques actuelles. De nombreux channeling, font état de communications et de messages pour I'humanité, avertissements émanant de processus de pensées situés a d'autres niveaux de conscience On pourrait également sattarder sur la portée 7 thérapeutique, numérologique, astrologique, pro- phétique des crops... Certaines analyses évoquert la récurrence de I'&xocation du calendrier maya et son Eehéance 2012, Saceée ou profane, surnaturelle ou technologique, Ta question de Yorigine ou des origines des crop circles soulve ericore beaucoup d'interrogations ‘auxquelles on ne répondra pas ici, Reste maintenant explorer une autre question : pourquoi ? Pourquoi tout ¢a ? Nous pourrions méme commencer par nous de- mander si ce phénoméne est bien « pour nous », eu gard au fait quil est concu pour étre wu d’en haut. Ce que l'on est bien obligé de reconnaitre, c'est que Yon est en présence de moyens d’intervention trés «< évolués » et effectués a distance. Sil sagit d'une technologie humaine, les organisations susceptibles de disposer de tels moyens en toute discrétion et impunité depuis si longtemps ne pourraient qu'8tre Crops des champs, crops des villes Cola 0 commencé 0n1997 : dans différentes vilas du monde, Con voit se motérialiser sur les murs, lo sol, las vétements, des cercles de lumire qui apporaissant lorsqu'lly @ du soleil ‘On en signala perout dens le monde, y compris en France. (On raconte qu'il en est apporu un sur le vetement d'un homme quia « gordé sur hi » longtemps oprés éire rene chez li Mickaél Glickmann, qui est chercheur suc les crogs et dirige lo reve Crop Circe Redlus, et convaincu que ces cercles cont la mame origine. On peut distinguer sur certains d'enire eux des molifs des géométies socrées, comme la Yesica Pisces ou lo Fleur de vie, mais ces difrocions urbaines reste rs sommairs, se résument souvent en un «x» dans un losange. On cimerait conclure & un simple phénoméne de difraction, mais il semblerait que celuici fie les lois de la physique’ septembre aet0ore 2007 partie lige aux autorités militaires, voie civiles. Et sinos dirigeants sont au fait de cette technologie, en ont la mattrise, pourquoi sen serventils de cette maniére ? Pour étudier notre comportement face 4 Vinexpliqué, nous préparer & une nouvelle « réa- lite» extraterrestre? Dans ce cas, les médias ne Jouent pas le jeu. Si ce phénoméne est le fruit d'une technologie rnon humaine qui échappe aux gouvernements, on comprend mieux le silence ou l'ironie consensuels de la machine médiatique. Et on peut commencer A imaginer derriére tout cela une civilisation tech- nologiquement plus évoluge et assez intelligente pour savoir entrer en communcation avec nous sans prevoquer de riposte militaire, venir nous atteindre au niveau subconscient, & travers des signes-arché. types, un langage « universel » comme les mathé ‘matiques, destiné & nous faire passer un message. Mais lequel ? Parmi les principales hypothtses avancées, citons a mise en garde écologique, notamment devant notre escalade mucléaire. Mais pourquoi des étres appartenant a d'autres planétes se préoccuperaient- ils de la santé de la nétre? Dans le cadre de son Disclosure Project (Projet DivulgationY, le Dr Steven Greer cite les propos d'un colonel de Varmée de américaine & la retraite, Ross Dedrickson, au sujet des apparitions d’ovnis aux abords des installations rnucléaires : ¢ Pour les extraterrestres, idée quiun gouxemement terrien puisse faire exploser une ar- ‘me nucléaire dans Vespace était inadmissible ». On ppeut également imaginer que certains crops recel- lent « un coup de pouce scientifique », comme dans lecas du cinquiéme téoréme d’Fuclide. Sion sen référe aux études neurophysiologiques ‘ndiquant une activité accrue de I’hémisphére droit aprés la visite d'un crop, on peut aussi imaginer ‘une motivation plus spirituelle, une invitation & ‘une transformation, une évolution de la conscience émanant d’étres venus @ailleurs ou issus autres dimensions que la nétre... Diffcile en tout cas d'y pressentir une menace, si ce nest celle de voir Senvoler certaines de nos certitudes.. A propos, rroubliez-pas de commander de beaux ‘crops francais pour 2008 Il ge des crop cles, Michael mann, Ed, Tojsccres 8. DUD los Cosas de lumi lve 4. Groupe BL Research «hp bi 5 Janet Osseboard : wv le Fhénomare extootnaie Jeon fchaet jpterdd.con. archcon QUETE Abus rituels et Mind Control : Des femmes, et dans une moindre mesure des enfants, témoignent avoir ét d’abus d’une absolument incroyable. En Europe, émerge alors une série d’histoires de tortures, d’abus ritvels, de viols dans des réseaux pédophiles impliquant aussi bien des Lette une dtrage elation entre deux phénoménes tris polémt- notables, des personnalités de ‘ques les techniques et expériences portantsurle Mind Control dune premier ordre que des individus part, ot univers bizarre et contesté des abusritues et sataniques. issus de la classe moyenne. examen de ces deux phénoménes tout au long de ce dossier Pi Hated tentera d'élucider la nature de ce lien, Nous verrons qu’ ['ins- AUX Etats-Unis, l'affaire se tar des psychiatres, thérapeutes et praticiens qui se sont pas complique avec l’implication sionnés aux Etats-Unis pour les abductions extraterrestres, un _dofficines de renseignement, groupe émergeant et controversé de spécialistes en sciences bu 4 techni ‘ maines et médicales ont découvert avec stupéfaction l'existence le techniques et de programmes ane pandémie de victimes dexpériences de Mind Control, 'abus de Mind Control rituals et sataniques aux Etats-Unis, que cette pandémie impliquait —_fels MK Ultra ou Monarch. certaines conséquences sur notre perception du monde et enfin puls- aque les choses ne sont jamais siples, ni toute noires ou toute blanches, des groupes religieux radicaux ont surfé sur cette vague de terreur anti-satanique pour asseoir leur propre idéclogic radicale et sectaire en prise directe avec des mouvements néo-chrétiens patriotiques de droite, Siles racines de ces affaires fascinantes plongent leurs termninaisons nerveuses dans le terreau fertile de P’histoire des Etats-Unis, de son cartel militaro-industriel, de ses services de renseignement multiples et tout-puissants, i ren demeure pas moins gue le vieux continent européen est concerné, Certaines « affaires » montrent quil existe également des « réseaux » d'abus rituels et leurs victimes mais les différences avec la situation américaine sont ‘manifestes. Nous tenterons de décrire ce qui se passe sur notre vieux continent. I convient de faire un bref rappel historique sur ce quest le Mind Control, ses fonctions, son efficacité. Cela permettra au lecteur peu averti sur ces sujets d’en appréhender importance, le sérieux réel des sources de l'information et surtout de les faire sortir du ‘ghetto approximatif des spéculations conspirationnistes. Le conspirationnisme s‘en méle En effet, sans vouloir jeter la pierre & des auteurs comme David Icke ou Fritz Springmeier qui ont eu Je mérite de faire connattre au grand public (surtout francophone pour David Icke) es thémes du Mind Control et des abus rituels, le soucis majeur de leurs travaux est quil se fonde sur une série de sources imprécises et de spéculations parfois trés hasardeuses qui, mises bout & bout, sément la confusion et coutraignent le lecteur « A croire » ou & «ne pas croire >. Or, il convient justement de comprendre ce qu'impliquent ces sujets sans que Yon soit obligé d'en faire une question de fol Enfin, ce dossier a pour vocation dexpliquer ce guest le satanisme contemporain et ce qu'il west pas, ses racines, ‘pourquoi et comment il peut étre instrumentalisé par des chercheurs scientifiques en matiére de manipulation des comportements et de la conscience. Et surtout, nous tenterons de percevoir!'déologie qui se camoufle derritre ces abus rituels;ce qui apparaft étre comme une lourde manipulation des peurs individuelles et collectives, une [déolo- ‘ge qui entre curieusement en résonance avec les cerces religieux fonndamentalistes de lanouvelle dreite américalne, celle qu est au pouvoir a la Maison-Slanche et qui veut faire entrer l'occident dans une sorte de sainte croisade con- tre le mal, Mais avant de parler de cette bréve histoire du Mind Control et de ses victimes, notre histoire débute trds curieusement en Europe, En Belgique et en France. . NEXUS nesz - sepremare-octobre 2007 = Is es septemore-cerabre 2007 Point de départ européen our mieux visualiser le fil rouge qui relie ce double su- jet que sont les abus rituels et le Mind Control, autant découvrir la trame qui se cache derritre cette hydre & deux tétes comme je Vai fait, petit & petit, 8 partir de faits survenus sur notre vieux continent européen ‘Tout a commencé par un sentiment d’incrédulité et de malaise lorsque l'affaire Dutroux éclata en Belgique en 1996. La découverte de quatre cadavres de trés jeunes filles dans un des terrains situé dans une petite loca- lité industrielle du sud de la Belgique appartenant & Mare Dutroux et le sauvetage en dernire minute de deux autres gamines emmurées vivantes dans sa cave provoqua un véritable séisme sociale, politique et judi- cialre dans ce petit pays abritant les centres nerveux européens et le Q6 de I'Otan. Tout le pays, la presse et Tropinion publique étaient divisés en deux camps trés ‘marqués et totalement opposés sur l'interprétation & donner ce scandale : est-ce que Uaffaire Dutroux et plus particuliérement le royaume de Belgique étalent le théttre d'opérations de réseaux organisés et struc- turés, de préférence lnternationaux, Sadonnant 2 la pédophilie, 4 Venlévement et au trafic denfants ? Ou bien Dutroux riestil qu'un prédateur solé, un polycr- ‘ine! psychopathe ? Et donc, les réseaux pédophuiles se livrant Ades abusritualisés ne seraient que des égendes urbaines ? Cest cette seconde thése que la justice belge choisira en fin de compte mais nous nen sommes pas encore la, Les témoins X parlent... Dans I'énergie et la ferveur suscitées par 'arrestation de Dutroux et de ses présumés complices, un certain nombre de témoins souhaitant & toute force conserver anonymat, des femmes adultes & une exception prés, se présenttrent en ordre dispersé entre 3396 et 1997 dovant la gendarmerie, Ces sSmoins seront baptisés X1, X 2, X3 et ainsi de suite (en fait de X1 4 X7 en passant par des ironiques « X69 » ot « VM»), suivant leug ordre arrivée dans les bureaux des enguéteurs. Le contenu | ENQUETE des témoignages de ces femmes allaient sidéver les enquéteurs, les magistrats instructeurs et par 1a suite la presse car des fuites furent mystérieuse~ ‘ment organisées, Les tSmoignages sont totalement édifiants et incroyables : ces « témoins X » éyoquent existence de groupes pédophiles bien organisés, composés de gens riches et influents et se livrant a des actes de sadisme d'une cruauté inimaginable, dans certains cas & des meurtres rituels en plus des ««classiques » partouzes pimentées de drogues, Ces is semblent étre des pratiques héréditaires, fai- sant partie d'une manidre de vivre, d'une idéologie bizarre et peu compréhenstble pour le commun des rmortels Leurs activités, dans certains témoignages, ressemblaient plus aux exactions de sociétés secrd- tes de type satanique qu’a de « simples » et classi- ques délinquants pédophiles. Les témoignages de X1 ou de X3 sont tres éloquents & cet égard. X1 im- pliquera, entre autres choses, Dutroux et lun de ses complices ainsi que sa compagne dans une cél@bre affaire de meurtre rituel qui rfavait jamais été so- Derriére les abus rituels, se cache une lourde manipulation des peurs individvelles et collec- tives, une idéologie qui entre curieusement en résonance avec les cercles religieux fondamen- talistes de la nouvelle droite américaine. lutionnée, le « meurtre de la champignonnive » au cours duquellecadavre d'une adolescente, Christine ¥, sans doute bralke vive, fut découvert, loué sur tune planche dans les locaux désaffectés dune an- cleane champignonnire d'une commune de l'Est de Bruxelles. Au départ, les enquéteurs étaient partis sur une hypothese d'un meurtre rituel perpétré par tun groupe de marginaux, de squatters et de punks gothiques & tendance satanigue. Mais cette piste riaboutit finalement pas. Pour X1, Christine avait 6 vietime de tortures sexuelles et d'un assassinat ritualisé perpétré par plusieurs personnes dont des accusés du procés Dutroux. Des récits impliquant le gratin belge Le témoignage de X3 est encere plus intriguant et incroyable. Cette femme d'un certain age raconte avoir été témoin de fats absolument aborninables des meurtzes denfants et de bébé, des partouzes invraisemblables dans lesquels se seraient retrou- vés ce que la Belgique compte de plus important: membres de la famille royale et de Ia Cour, Indus- triels, magistrats, avocats, hauts gradés des forces de ordre, Ceuxecise lvraient aux pies perversités pédophilie, sadomasochisme, cannitalisme,200ph- lie, coprophagie ete, Des chasses aux enfants qul se soldent toujours par ls mort des petits étaient our- NEXUS nes2 septembre-ectoore 2007 dies dans les pares d'opulentes propriésés ol: sont corganisées ces parties fines. Ce fits ne concernent en rien le dossier Dutroux puisqu'ls remontent au début des années 60, une période pendant laquelle Dutroux n’était qu'un enfant, Comme de nombreux collégues, jai eu entre Jes mains pendant quelques jours les proces verbaux daudition de certains témoins X grice 4 certaines sources bien placées. Ces PV frappés du secret de T'instruction mais sans doute trop igénants pour des enquéteurs qui ne savaient pas quoi en faire civculsient discrétement entre les mains de plusieurs journalistes spécialisés dans le judiciaire au cours de ces années 96-97. X 3, agée d'une cinquantaine d'années a l'époque de ces dénonciations est bien vue et introduite dans le milieu de Taide 2 enfance. Elle se décide & ‘émoigner suite la maniere dont le témoignage de Xi fut traité, cest-2-dire sans accorder & ce dossier une once de crédibilité. X1 deviendra méme la risée du pays et sera mise en pidces par la phupart des médias. X3 écrit au ministre de la Justice « son étonnement de la facilité avec laquelle on a conclu, apres la clture des dossiers X2, quil ny avait pas dabus denfants organisés en Belgique.» Comment voulez-vous, dans les citconstances actuelles, que autres victimes parlent encore? » (op cit : Les Dossiers X, ce que la Belgique ne devait pas saver sur Taffaire Dutrowx, Annemie Bulté, Douglas De Coninck, Marie-Jeanne Van Heeswyck, Editions EPO, 199). X 3 reconte dans le détail comment ses parents abusaient delle, 'emmenaient &des « soirées » dans des villas cossues...Elle a vu un gargon de huit ans se faire torturer de facon effroyable, Fapothéose de la soirée consistant a lui couper les parties gimitales pour ensuite les poset sur son ventee, ‘Meme Penterrement de enfant a été a une sorte de cérémonie.. Flle parle d'un chateau entouré d'un parc oll des enfants attendaient leur tour, enfermés dans des cachots. Dans la tourelle du chateau, ily avait une sorte dexposition de cadavres d'enfants a divers stades de décomposition. Le groupe de personnes était toujours le méme, environ une cinguantaine dont peu de gens quelle reconnaissait Ici les soirées ne se terminaient jamals sans morts. Des notables chassaient avec des dobermans des enfants nus lachés dans le parc... « Jal aussi da manger de la chair humaine, des doigts d'enfants servis dans la gee », Témoignages incroyables La parte la plus « incroyable » des procts-verbaux concerne les details relatifs awe comporternents sadiques et vraiment bizarres de membres de la fa- rille royale belge qui auraient participé &certaines de ces soirées. Le témoin insiste particulirement sur le cété sado-masochiste d'une de ces hautes personnalités qui prenait un vif plaisir torturer et violer une enfant pour ensuite vomir et entrer dans tune transe punitive faite de culpabilité et d'auto- flagellation. Les dénonciations d'une possible im- plication de membres dela famille royale sont telle- ment embarrassantes, certains des gendarmes sont tellement mals & Yaise guil existera deux versions des auditions de X3, Tune avec les dénonciations contre ces VIP royaux et autre sans, Quoi quil en soit, des fuites seront organisées et toute la presse judiciaire est mise au courant de ces faits qui se ré- pandent comme une mauvaise rumeur, contami- nant les dossiers de tous les autres témoins X ainsi que le dossier Dutroux. Cette implication du palais fut rétrospectivement la meilleure méthode pour semer le trouble et le discrédit sur l'ensemble des dossiers X. Personne ne pouvait et ne voulait croire Le témoin X3 écrit au ministre de la Justice « son étonnement de la facilité avec laquelle on a conclu, aprds la cléture des dossiers X1, qu'il n’y avait pas d’abus denfants organisés en Belgique... Comment voulez-vous, dans les circonstances actuelles, que d’autres victimes parlent encore @ » en ces témoins qui impliguaient la Cour. Cr, seule X3 ui, de plus parle de faitS bien antérieurs & Dutroux dénonce la famille royale. Par la suite, cest non seulement les dossiers X rela- tifs aux réseaux mais également le dossier Dutroux aqui sera fragilis. Er la Belgique, coupée en deux, entre croyants et sceptiques. Cest diailleurs l'un des problemes majeurs de ces affaires d’abusrituels et de réstaux structurés ; celui de la crédibilité des témoins et de la fiabilité de leur mémoire. Nous en reparlerons. Une instrumentalisation du sctanisme ‘Tous ces abus sont ritualisés mais peut-on parler de sataniste pur et dur ? Selon les auteurs des dossiers X,nons«X1, X2 et X3 ont décrit des fats horribles ‘mais nlont jamais parlé de satanisme sauf en termes de mises en scdne destinées a terroriser les enfants et a les décrédibiliser si diaventure, ils osaient ra- conter ce qui Kur était arrivé ». Ce distinguo entre mise en scéne et authentique rituel démontre que nombre de présumés groupes dabuseurs ne sont pas « satanistes » mais se servent de ces mises en scéne pour diverses raisons, la plus importante étant que plus le traumatisme infligé & Venfant est profond, plus celui-ci est soumis. Nous verrons que cette ins- trumentalisation du satanisme et de son décorum NEXUS ne52 Jjoue un réle non négligeable dans le sujgt duu Mind Control et dans les dossiers américains. Mais nous nly sommes pas encore, Restons en Europe, Voici un autre exemple édifiant sans doute d'un authentique cercle d’abuseurs rituels a tendance satanique. Lenguéte fantéme de France 3 Fin 1999 ou en mars 2003, Elise Lucet présente & une heure tardive dans le cadre d'une émission de lar daction nationale de France 3 un reportage intitulé « Viols denfants la fin du silence ?», Cette enquéte Jjournalistique qui a duré prés d'un an et nonce les agissements d'un réseau pédophile dabus rituels & tendance satanique qui opére en France. Pourquoi un tel flon sur la date de diffusion ? Parce que France 5 quej’ai contacté a de multiples reprises par mails et par téléphone ne trouve aucune trace dans ses archives de ce documentaire qul existe pourtant et dont je posséde une copie. C'est comme si cette enquéte nfavalt Jamats existé ni méme éxé diffusée, Pas moyen non plus dentrer en contact avec Elise Lucet sur ce sujet. Selon certalnes ru- rmeurs, une magistrate qui est intervenue dans Yen- quéte aurait été limogée et placée dans un placard das le lendemain de la diffusion de I’émission. Quels sont les faits dénoncés par cette enquéte ap- profondie ?1l sagit du drame vécu par trois enfants, Pierre agé de 5 ans et Marie, sa sceur agée de 8 ans, de nationalité francaise ainsi qutme petite fille originaire de Suisse, Sylvie, qui ne comnatt absolu- ‘ment pas Pierre ou Marie mais qui a été abusée par le méme réseau comme le démontrera Venquete de police. Les premiers fats concernant Pierre et Marie remontent en 1994. Les enfants, ors de leurs audi- tions puis devant la journaliste qui les entendra racontent que les abu se déroulaient lorsque leur pare exercait son droit de visite et emmenait ses enfants dans des cérémonies trés étranges. Marie Evoque avee ses mots denfant avoir été emmende dans les caves d'un grand hétel parisien et raconte les horreurs quielle a vécuten ces termes «Ils rmettaient parfois des aiguilles autour de nos yeux et ils nous attachaient sur une ta- leet ils nous frappaient et nous violaient:. Le grand chef, il portait une robe blanche avec des bords dorés avec un triangle til disait qu'il était un grand ‘mage et quil s'appelait Bouc- nnoubour...sfaisaient des prié- res puis ils violaient les enfants... Ils nous endormaient aussi avec des espaces de bouilies, ils nous attachaient et nous frappaient et avec les aiguilles, ils voulaient nous faire croire quils voulaient nous crever les yeux », Pierre raconte —~ ENQUETE cexactement la méme histoire. Selon ces deux témoi- ‘gages, des enfants de nationalité étrangéres sont ris & mort, les fits se dévouleraient dans une sorte de cave.« lstuaient les enfants» affirme Pierredans ‘un PV 2 un gendarme qui linterroge, « C'était des petits enfants qui étaient un peu arabes et des cho- ses comme cela et puis, il leur coupe la tte ».« Cest la vérité ou cela aurait pu étre un film » demande Venquéteur. « Non, cit pour de vrai. Aprés, on s &vanouissait et pus, ils disaient qu'lsallaient nous couper la téte aussiet ils nousmettraientsurlatable aussi, dans le sang, on avait trés peur et on croyait quion était mort ». Les petites victimes racontent que les tétes des victimes étaient placées au bout de piques qui ornaient la salle principale des rituels. Le pére des enfants sera placé sur écoute, des écou- tesdanslesquelles, demi mot, le pore admet auprés d'une amie se livrer & des transgressions sexuelles inimaginables. Ces mémes écoutes permettent de mettre en évidenceles membres du réseau shui per- sonnes seront ainsl interrogées, Un couple de kiné, un pilote de ligne, un conseiller en communication, un ensefgnant, une décoratrice de cinéma spéciali sée dans es effets spéciaux. En Suisse, Tenquéte met en lumiére Texistence d'une autre victime, la petite Sylvie qui raconte les mémes horreurs alors quelle Des crime sexvels liés 4 l'occulte sont commis en France aujourd'hui. Le probléme, c'est que personne, méme 4 la criminelle, n’est vraiment au courant de ces pratiques... NEXUS nes2 ne connait pas Marie et Pierre. Un pédopsychiatre suit les enfants et conclut la crédibiité de leurs t&- rmoignages en ces termes « Face a des éléments aus- si précis et surprenants, fai tendance & croire que tien rest invent... Les souvenirs soat en mille mor- ceaux et Cest avec beaucoup de difficultés et d’émo- tions que ces souvenirs reviennent. Les magistrat cont beaucoup de mal avec ces enfants parce quiils cherchent un scénario, une histoire complete mais ce rest pas possible carla mémoire est en miettes » La mémoire saccagée Cette destruction de la mémoire est mémne fords mentale. Elle est provoguée par les traumatismes profonds dont les victimes sont lobjet et comme nous le verrons dans le cadre du Mind Control, cest Justement cette instrumentalisation du traumatis- ‘me qui est employée pour déstructurer et saccager a mémoire, la conscience et la personnalité d'une vietime, Elle sera atteinte de ce que les psychiatres américains nomment «le syndrome de personnalité ‘multiple » (MPD) ou « DID »(désordre d'identits dis- socige) dans leur manuel statistique et diagnostique de psychiatrie. Ce syndrome désigne chez une per- sone gui en est affligée sa capacité d’entrer dans une sorte de transe au cours de laquelle elle est to talement dissociée de son état de conscience normal pour entrer dans un état de conscience altéré et tre comme possédlé par une autre personnalité.Ce syn- rome de personnalité multiple savere par ailleurs fre le Graal, la clé de vodte des recherches des psj- chiatres de la CJA ayant travaillé dans le cadre de opération MK Ultra, Nous y reviendrons. Mais revenons 3 affaire de Marie et Pierre. En oc- tobre 1996, 'affaire est prise en main parla brigade de protection des mineurs de Paris, Et les autorité aprés avoir entendu les enfants avec brutalité en les confrontant.a leur pére finissent par conclure « quil ny arien & trouver » sur cette affaire. La juge instruction rejette les demandes de compléments enquéte en 1999 parce qui apparatt« inimagina~ ble que dans le cadre de ces groupements, il puisse ‘yavoir alnsi que le déclare Marie des tétes denfants ‘qui bedlent au bout de pics, des mains d'enfants coupées et des bocaux sur une table contenant des ‘mains denfants ». Les témoignages des victimes sont complétement discrédités, la justice finit par conchire quil sagit de faussesallégations surverues dans le cadre d'un divorce. En mai 1998, le dreit de visite du pre des enfants est rétabli et la mére est contrainte de se mettre hors la loi et de quitter le tervitoire francais pour mettre les enfants &Tabri. Enfin, selon un spécialiste qui a disséque les témoi- _gnages des enfants, il ne sagit pas d'un groupe si- tanique « classique » mais bien « d'un réseau sou- coupiste de magie sexuelle », une secte dlitiste qui vénérent des entités venues d'une autre plandte, La Justice n'a apparemment, al'époque de linstruction. puis de Tenregistrement de ce reportage, donné aucune suite judiciaire 8 ce dossier, Un phénoméne discret ou inexistant en Europe ? En Europe, les réseaux pédophiles se livrant & des abus rituels de méme que les groupes sataniques ne se font pas remarquer, ils ne défraient pas la chroni- que mais ce nest pas pour autant que le phénoméne est rarissime ou nexiste pas. On peut en percevoir Vexistence de facon épisodigue, au détour de cer- taines enguétes et certains procés comme l'atfaire Roche-allégre quia semé malaise et confusion dans le sud dela France. Mais comme un sentiment din- crédulité sempare en général des enquéteurs et de la presse, il est rare que l'on pousse plus loin les in- ‘vestigations, D'autant plus que certains dérapages comme Laffaire d'Outreau oit des innocents ont vu leur vie dévastée suite & des accusations mensong® resdenfants victimes d'abus perpétrés par leurs pa- rents ont refroi les ardeurs et donné plus de poids aux arguments des sceptiques. II mfexiste aucune statistique, aucune étude en Eu- rope pour que l'on puis se falre la moindre idée de Tampieur du phénoméne. En Italie, ily @ bien eu tun essai de quantification fort imprécts «ainsi, en 1998, le ministre de I'intérieur Mancino a déclaré publiquement que, au cours des deux derniares an- nées, deux mille mineurs avalent 6x8 entendus dans le cadre d'affaires de ce genre, chifre plutét élevé ‘quaucune institution ta pu expliquer. Les sites lo- ‘eaux de la police qui ont fournt ces statistiques sont seuls 8 connaitre parfois le contenu des accusations portées par ces mineurs. Toujours en 1998, le ministre italien de I'in- térieur a publié une circulaire officielle «Sectes religieuses et nouveaux mouvenents de rmagie en Italie » fl sagit Ia de Tunique document fournt par l'état italien concernant les nouveaux sseptembre-actobre 2007 C'est ce besoin de rationalité, cet- te forme déni face 4 |'impensa- ble qui fait que le phénoméne des abus rituels nest finalement pas « repéré » et pris en compte dans les statistiques et les recherches en criminologie. ou anciens mouvements religieux, de magie, faus- ses églises, 6glises de complaisance, psycho-sectes dont Tillégalité est constituée par la déstructura- tion physico-mentale de leurs victimes et les dégats causés & leurs adeptes, (source :http://griess.stt.at/ barcelona/enfants/gagliardif htm). Dominique Cellura, unjournaliste francais qui avait consacré, ily a déja un certain nombre d'années, un livre sur les abus perpétrés par les sectes sataniques (Lescultesde lenfer, ditions Spengler, 1993) sétaiten- tretenu avec un enguéteur de la brigade de protee- tion des mineurs a Paris, Cellura affieme au sujet de cet informateur: « Selon eux, des crime sexuels lids a Yocculte sont commis en France aujourd'hui, Le pprobléme, cest que personne, méme ala criminell, fest vraiment au courant de ces pratiques... Alors, elles nlapparaissent pas systématiquement dans les procédures, On se fonde sur les faits sans sattarder sur le fond, Par habitude aussi, on cherche une ex- plication rationnelle a un crime dont le mobile ne Fest pas, et Venquéte soriente vers autres direc~ tions », Cet ce besoin de rationalité, ceite forme de déni face & Vimpensable qui fait que le phénoméne des abus rituels nest finalement pas « repéré » et prisencompte dans les statistiques et recherchesen criminologte Une obsession personnelle Aprés avoir pris comnaissance des témoignages des dossiers X mais aussi de certaines autres affaires, J6iais partagé entre le rejet complet, incrédulité ‘et le besoin d'en savoir plus, de domner un sens & ‘ce qui mapparalssait comme une aberration. En 1997, en pleine affaire Dutroux, comme je métais pas supposé avoir pu consulter ces procks-ver- bau, état impossible de les exploiter d'une fagon Journalistique. De plus, les peiorités des rédactions ‘talent autres. fai donc rangé dans un coin de ma ‘mémoire ces étranges affaires dabus rituels& ten- dance pédophile jusqu‘au moment od je suls tombé sur les dossiers américains alors que Jeffectuals des ’ ENaueTE Eyes Wide Shut, film tament et couvre codée ? Airis ein décowvert par David Ieke tout comme dautres témcins d'abus rive atestent que certins films confiennent des messages codés ov sorvent dinsruments de conditionnement pour les vitimes du réseau. Arizona Wilder s'est exprimée au sujet du dernier film de Stanley Kubrick, Eyes Wide Shut, ue l'on pourrait irodvire por « les yeux largemen clos 2, un tre hinéme ‘ambigu, & double sens qui signiie une double contrainte: voir et se fermer les yeux en méme femps, are témoin ef 30 faire Ay regorder de plus prs, i semble bin que le film de Kubrick soit une mise en scéne & peine voilée da thémotigues, de mots clés et de sitvations lypiques au programme Monarch. les r8férences sont ollement nombreuses, certaines scénes sont si explicitas que Ion peut se dire que ce n'est pos un hosard. Meintenant, {quant aux mabiles de Kubrick de fare ce films précisément, on ne paut que se lier 6 diverses supposions. Quant { savoir si Kubrick savait ce qu’ était Monarch, les vilimes d'abus rvels qui cont wu le fi sent formelles : Kubrick @zait d'une moriére ou dune cutre un ini Pour coux qui n'ent pos ws le fl, voici en bref le sofnario. Il sogit des mésoventures d'un riche médecin new: yorkais dont la cliente es! constivée por le gratin des personnaliés de la ville. Ce médecin le Dr Bll, joue par Tom Cruise et son épouse jou] par Nicole Kidmen fermen! un couple ‘2 cite, une crise lrvée pleine de rnondiis, de tensions sexolles ot de pltes de pouvoir. Tos deux vont se retrauvor confontés & des événements aqui mation! leur union en pri Billet —_ sa femme se rendront debord dans Lune soiree frds mendaine of le médecin se fait draguer por doux mannequins, ddoux modéles apporemmont sous Vemprise de stupétions. le moire de maitonIinterrompt dans cote séonce doc rolsme » pour lui demandes un pal service: une auke prosivée, modale de haut luxe o fait uno overdose dons une des chambres de la vaste ddemeute. Le Dr Bll doit restr bien entondu discret, Parla suite, on suivea les disputes et rapport de foree du couple cinsi que la longue erronce de Tom Cruise dans un New York inguiétentallant de prostiués en bars pour erminer dans une soirée « es particule » dans un énorme et Imystérieux chdteou installé dans une riche banlioue de la vile. I s'y invite race & un mot de passe extorqué & Fun de ses amis, il s'immisce dans la famouse soirée qui stavére are une partouze dovblée d'un étrange ritvel ‘apparemment satanique od tout le monde est mosque. Ei apporemment encore, les gens présenls sont de irés hautes personnolits. « Situ sovais ui dail présent, 1 en pardkcis le sommeil», dia ay Dr Bil un des protagonises do film pour Favertir de ne patler & personne de cette range nuit ‘Au moins devs sites Interne! eméricains Ux qui s@ consacrent ux is conspiraionnistes ont relevé Vimportance du film Eyes Wide Shut de Kubrick ot le mystare qu'il consive Sfecmshovel Press et the Kenformis Dane Stoamshovel Press, dens un article signé por Uri Dowbenko, les propos Arizona Wildor sont rapport. Diabord, leuteur ne peut manquer de remorquer que le film n'a pas 8 ‘woiment achevé et que Kubrick est décédé en plein montage, un foi qui ne peut qu‘eviver la parancia. On peut cinsi se demander s le film est complet, si tovtes les séquences ont 6 fournées, montrées et montées por les hériirs de Kubrick, en occurrence, surout son épouse qui avait le main haute sve le réolisation et le montage final de Feeuvee, ‘Quant & Arizona Wilder, lle insiste sur le fit que le fim est une allusion ddirecte et sans Fouxfuyents & Monarch fe oux rBsoaux sofaniques. Rien que le fike Eyes Wide Shut est une phrase codée dens le programme Monarch ‘qu signifie la chose suivante «fou! ce dont vous avez 6i8 main ici ne peut ére révél6 8 quiconque >. « Les programmeuts du conile mentcl de Monarch utilisant cote expression, est vroiment une phrose cule » souligne Arizona Wilder. le fm s‘ovére également ée une réminiscence directe de l'une de ses expériences «Dans un de mes journaux datant de 1990, je parle d'un sivel of ils portent des masques dorés et des ioges 6 capuchon. Cele a un topport avec le Dieu Solel. ls vilizent cos mosques cdans des cérémonies rivelles en relotion avec I Egypte. les masques sigifient « nous ne sommes pas des individus ct nous n’avons qu'un but en tte. Et ils n'dlent jomeis leur masque ». ly 0 plein d'autres ollusions comme le nom de lami picnisto ~ « Nightingale » + du héros qui est peuisire dun meurite pour avoir ré Tom Cruise 'odresse 08 se passat le rival. ami pianiste de Tom Cruise s'appelle done Nighlingole, ce qui est une référence direcle & Monarch tout comme le nom du magosin de costumes «< Over the Rainbow » of Tom Cruise ‘vo emprunter le masque et lo cape pour se rendre au rive. «Ce film est | fn fait une déclaralion, précisetelle, tne déclaration selon laquelle, Nous, les lumina, sommes 18. Gue pouver- vous donc fire contro cola ® ». le fim répond de Faron assez pessimiste puisque les derives poroles du couple Kidman Cruise sont ¢ Estee que tout cele st un téve ® Feutaire devtions nous avoir de la gratitude d avoir | simplamentsurvéey. Nous sommes fvellés maintenant ». Bref, une sorte de dn: opréseveir expériment6 quelque chose d/aussi Grange. Enfin, selon Per Sewen, radecleur 8 Muminati Nows qui | caw Eyes Wide Shut en compagnie | dune victime d'abus rtels de type ‘Monarch, le film s'enére cssez'fidale & cerleins aspects de l'ofoire : « Aucun de novs navait kr moindre idée du sujet du fm. Ce fut un choe pour nous deux, spécialament porce que ce genre de firm peut seevir de déclc pour des victimes de SRA (satonic ond rial ccbuses). Et ce left. La jeune femme qui m/accompogneit était és mal & Heise lo fin du film » ie recherches sur Phistoire des programmes decontr6- le du comportement perpétrés par la CIA. De fil en aiguill, jai découvert ou redécouvert dans le pay- sage médiatique américain, le phénoméne du Mind Control (contre de lesprit et du comportement) lié ‘aux syndrome de personnalité multiple et surtout, un des aboutissements connexes de ces expériences abusives de Mind Control, les témoignages des vic- times dlabus rituels et sadiques (ou sataniques), des ‘témoignages ressemblant presque trait pour trait & ce que racontaient les témoins « X » belges. A partir de-ce moment-la, & partir de I'instant oi je me suis plongé dans les inextricables intrigues relatives aux programmes de la CIA sur le contréle du compor- tement par les drogues, la torture, les abus sexuels et le traumatisme en général, je ne pouvais plus faire marche arridre.Favais mise dolgt sure polat sensible, la zone obsessionnelle, celle gui montrait aque le mal était plus étendia que ce que Ton osait se Tavouer: il existaitcertaines catégories d'individus de par le monde qui exergaient leur pouvoir en se livrant & des pratiques impensables, incroyables, inacceptables et qui avaient toutes les chances de ne pas étre prises au sérieux. Liens ténus Cries, les liens entre les dossiers belges et les dos- siers américains étaient ténus, mais il y avait un dé- but dexplication, une démonstration Selon laquelle, oui effectivement, des étres humains étaient capa- bles de telles monstruosités sur des enfants au pre- rier chef mais également sur des adultes. De plus,en ce qui concerne les Etats-Unis, il ne sagissait pas de «as isolés, de quelques rares témoins dont histoire absurde nous plonge dans Vincrédulité mais bien plutét d'une multitude de témoins qui nfont trouvé pour seule solution que !'anonymat relatif de leurs thérapeutes. La situation européenne demeure, elle, ‘plus floue et ambigué mais ce n'est pas parce que les victimes nese signalent pas quelles tfexistent pas. I ne Sagisalt plus d'une poignée de témoignages iso- 1ésmais d'une veritable pandémie. Les vctimesamé- ricaines regroupées en d'innombrables associations racontaient & peu prés les méemes hoereurs que les ‘témoins européens avec une dimension supplémen- taire:]'intervention danscertains casdepsychiatres et de scientifiques qui participaient aux tortures et semblalent suivre un programme précis d'expé- riences et « mesurer » I'ntensité des traumatismes, Les abus et le contexte sectaire, religieux et rituel alent instrumentalisés pour mieux impressionner les victimes et manipuler les comportements. Les ‘émoins, pout la plupart, des femmes adultes racon- tent toutes avoir vécu une enfance martyre dans laquelle leur proche, souvent la figure paternelle, vendait, prétait, louait leur fille & des structures NEXUS n252 septembre-octobre 2007 corganisées, des groupements tantét & connotation rituelle ou religiense, tantSt & connotation militaire parfois les deux. Les abus se déroulaient méme dans certains cas ur des bases militares. Ala diffrence des cas européens Pabus rituels, les dossiers des victimes américaines étaient donc «<épicés » dune forte dose de manipulations psychi- ques émanant, selon les victimes, leurs thérapeutes et certains jouralistes, de groupes occultes liés 8 ce que Ton nomme le cartel militaro-industriel, ou encore le « Shadow Government », le gouvernement de Vombre. Pour bien comprendre le comment et le pourquoi de cette implication, 1 faut se plonger tun instant dans Iaistoire des programmes de Mind Control et leurs véritables buts. Une brave histoire du Mind Control de MK Ultra & Often et Monarch En pleine seconde guerre mondiale, la CA et les mi- litaires américains nauronten fin de compte quiune seule obsession : comprendre comment le cerveau fun homme fonctionne et surtout, comment en in- fluencer le fonctionnement, Les buts sont simples : mettre au pointun sérum de vérité pour faire avouer des agents ennemis ainsi quiun protocole pour créer ce que 'on peut considérer comme un super agent et ‘pourquoi pas, un super soldat, Aux yeux des services secrets del 'épogue, qu étaitun super agent? Lagent idéal était et est sans doute encore un étre humain capable de remplir une mission sans étre détecté. Pour ne pas étre détecté, le mieux est que Vagent ‘gnorequilenest un, bref qu'il remplisse sa mission, quelle quelle soit - du transport de messages secrets a Vassassinat sans en avoir conscience, Est-ce de la science-fiction ? Pas du tout, A partir de 1943, des premires recherches sont tentées avec un mélange 'hypnose et de drogues avec un certain succes, Em gros, on délivee un message, on confie une tiche & lun homme plaoé sous hypnose & Washington, On Venvoie par exemple au japon ou aux Philippines et tun officer recoit le messager, lui divulgue un mot code qui déverrouille sa mémoire, Lhomme se place automatiquement en état de transe et délivre son ‘message. Par la suite, un autre mot code le replace en état de conscience normal et le messager ne se souvient de rien, n'a absolument aucune conscience avoir été employ comme courrier, Mieux encore: des expériences sont faites pour intercepter le mes- sager:1l est drogué, torturé, hypnotisé, désorienté, Rien riy fait, le messager reste « étanche », & moins de connaitre la procédure et les mots clés pour le révciller. les expériences portant sur ce type de program- mes vont siintensifier et se sophistiquer alors que Ja guerre froide intensife la concurrence et la pa- ranoia entre les Etats-Unis et le bloc de 'Est.La CLA, ENQUETE créée en 1947 lance toute une sé- rie de programmes de recherches dirigés par des scientifiques, des psychiatres avec le concours d’uni- versités. Ces programmes seront successivement baptisés Articho- kee, Bluebird, MK Ultra puis MK Search, Often etc. Lagence tente de mettre au point des assassins sous contréle, ce que lon appelle des « Manchurian Candidates ». ‘Mais surtout, au fil de ces recher- ‘ches gui ne sont pas couronnées de succes parce que le résultat est trop imprévisible, agence se rend compte que la meilleure fagon de faire entrer une personne en transe est dela soumettre & des traumatis- ‘mes majeurs. Aprés Tusage de drogues puissantes et diverses (surtout le LSD, la mescaline mais aussi ua mélange d'amphéta- mines et de barbituri- ques) et d'hypnoses, les psychiatres soumettent leurs cobayes des élec- trochocs, de L'isolation sensorielle et méme des abus sexuels. Les cobayes sont soumis & de véritables séances de tortures. Cest dans ce Des actes de tortures et d’abus itvels profonds et répétés dés la plus petite enfance générent au premier chef un véritable lavage de cerveau, un « blank state », une sorte de table rase de la conscience. Pour faire face aux traumatismes, la victime va complétement modifier le fonctionnement de sa mémoire. contexte que Yon découvre quill existe toute une série de victimes qui ont été abusées et torturées par des gens ou des organisations travelllant sans doute dans le cadre de MK Ultra alors qu'il étaient enfants. Et est dans les anmées 90 surtout que ces ‘t&moignages font surface. Latrés grande majorité de <¢s vietimes sont des femmes, Nombreuses sont cel- Tes qui ont donné un nom a cette opération et & ces abus qui tiennent autant des expériences de Mind Control que des abus rituels: Fopération Monarch qui semble désigner aussi bien les expériences, les NEXUS ne52 bus que Ferganisation qui est plus une nébuleuse uautre chose, Mais attention, aucun document déclassifié de la CIA ne mentionne existence de cette opération Monarch alors que les termes de MK Ultra, Bluebird, MK Search, artichoke sont des rnomenclatures que Von retrowve fréquemment att détour des mémos de Fagence. Une association américaine spécialisée dans Laide ou plutot lentraide entre victimes d'abus rituels et de Mind Control ~ From the inside Out ~ fournit des chiffres purement indicatifs sur cette proportion imajoritaire de femmes dans le cadre de Monarc : parce quélles possédent une plus grande tolérance ladouleur et une plus grande aisance Ase dissocier que les hommes, plus de 75 % des victimes sont des femmes. Les sujets sont employés principalement dans le cadre d’opérations clandestines, la prostitu~ ton et la pornographie. Vimplication dans Vindus- trie dudivertissementest notable... Une majorité des vvictimes/rescapées proviennent de familles ot les bus sataniques sont héréditaires(lignées sanguines sataniques) et «sont programmées ostensiblement pour poursuivre leur destinée en tant qu’élu ou que _énération élue» (From the inside Out:attps//home. amchsi.com/~ftio/ra-statsatm). Cette notion de « gé- nération choise » et d’élus semble de premiére im- portance dans lidéologle qui accompagne le fonc- tionnement de ces groupes et réseaux occultes, est du moins les valeurs qui sont inculquées& ces victi- mes, valeurs selon lesquelleselles font partie des élus qui prendront le pouvoir au moment de Tarrivée de Tantéchrist. Cette thématique, auss bizarre et lou- foque nous parait-lle est malgré tout un leltmotiv qui revient dans le témoignage de nombreuses victimes. Point commun : la dissociation les thérapeutes et psychiatres qui sont venus en aide aux victimes dabus rituels aux Etats-Unis cnt done constaté que ces victimes présentent une réme caractéristique, la tendance & se dissocies, présenter ce que l'on appelle le syndrome de per- sonnalité multiple. ft cest bien Ii le but recherché autant par les programmeurs en Mind Control que les abuseurs, membres de réseaux dlabus rituels obtenir par I biais du traumatisme que la personne abusée soit victime du syndrome de personnalité ‘multiple Selon labile dela psychiatrie américaine, Je DSM-IV ou « manuel statistique et diagnostique » ce syndrome d'identité dissocige se caractérise par les traits suivants: la présence de deux ou plus états de personnalité distincte, Au moins deux de ces identités ou étatsidentitaires prennent le con- tréle du comportement dela personne 5 incapacité pour la personne de se souvenir informations per~ sonnelles importantes, une incapacité qui est trop importante pour tre expliquée par un simple oublt; ce désordre n'est pas causé par des effets physiologi- ques directs ou par une substance ou un état de san- 4é général (voir DSM IV, p 487) En d'autres termes, cet état de la conscience totalement étrange et qui est méconnu en Europe ne peut étre provoqué que par un traumatisme profond, Des actes de tortures et d’abus rituels profonds et répétés dés la plus pe- tite enfance générent au premier chef un véritable lavage de cerveau, un « blank state », une sorte de table rase de la conscience. De multiples sous-personnalités a victime, pour faire face aux traumatismes, va complétement modifier le fonctionnement de sa mémoire. La personnalité principale va éclater et se fragmenter en de multiples sous personnalités qui prendront le relais pour gérer la douleur et les souvenirs. Lors de cette phase, si des opérations de conditionnements des comportements sont mis en place, les personnalités gui émergeront seront alors totalement compartimentées, étanches les tunes par rapport aux autres. Chaque personnalité recevra une mission, un type de tiche a effectuer. ‘Au sein d'un méme sujet adulte peuvent cohabiter la personnalité d'une mére de famille d'une prosti- tude, d'une enfant de 10 ans, d'un assassin psycho- pathe, d'un courrier qui passe de la drogue ou des messages etc... Toutes les combinaisons et les per- sonnalités sont possibles et peuvent étre eréés. Le plus étonnant est quiune analyse graphologique de Vécriture d'un méme sujet lorsou'il rédige une let- tre sous lemprise de tel ou tel état dissocié révele de véritables personnalités distinctes. Le phénoméne peut étre si impressionnant que Von parle méme de possession dans certains cas, Et de nombreux cas sont rapportés par les thérapeutes selon lesquels des dizaines, voir des centaines de sous personna~ lité possédant leur propre mémoire, leur propre fa~ gon de raisonner, de ressentir le monde sont ainst programmées. Un nombre élevé de sous personna~ lités ou « alter » empéche, en théore, 8 la victime de comprendre ce qui lui arrive au cas oii certaines choses lui reviendraient en mémoire. De plus, siume victime est interrogée ou s elle subit une thérapie, tune elle profusion égarera le thérapeute qui vou- drait d&programmer la victime. Enfin, un certain nombre de personnalités ont été programmées avec des infonctions pour commettre des actes d'ato- destructions, 'automutilation et de suicide si des thérapeutes tentaient de soigner ces personnes. On a également pu constater dans certains cas que cer- taines personnalités avaient été programmées pour tuer le thérapeute. Pour bien prendre conscience de Yemprise de ce type de syndrome, la personnalité centrale de lindividu nest en aucun cas consciente Nexus n°s2 deson état et ne se souvient pas des actes quelle apu commettre lorsquielle était en état de transe disso- lative. Pour ceux que le sujet intéresse, il existe un nombre considérable d’ouvrages en anglais rédigés pour la plupart par des spécialistes de la santé men- tale ou par des anciemnes victimes. Le syndrome MPD pourrait faire Pobjet d'un dossier & lui seul tant ‘lest complexe, de grande ampleuretabondamment document. ‘Aux Etats-Unis les personnes victimes d'abus rituels sont pratiquement toujours affligées d'un syndrome de personnalités multiples, ce qui tend 9 montrer ‘que les abuseurs ont des connaissances basiques des techniques de programmation du comportement. Mais surtout, ily a tout un pan de I'histoire de la CIA quia flirté avec les recherches dans lecculte, les sectes, voire la dénionelogie La CIA et locculte ‘la fin des années 60, MK-Ultra et ses expériences portant sur le Mind Control ne se révBlent pas aussi prometteuses que ce que ’on en attendait. Du moins ‘ce que le Dr Gottlieb le psychiatre, chefde projet de MK Ultra ainsi quiAllen Dulles et ses successeurs, 2 savoir les autres directeurs de l'agence en espé- ‘aient. I faut travailler sur un nouvel axe de recher- ches, différent du simple emploi de l'hypnose et des rogues pour fabriquer des sérums de vérité, des su- per soldats et des espions indétectables, cest-2-dire des espions qui signorent, On lance une nowelle copération :« Often» Avant toute chose, Gottlieb vou- Tait que les gens de l'agence qui allaient travailler dans le cadre d’Often pénétrent dans le monde de Ja magie noire et mattrisent les forces de l'cbscur. Par conséquent, 'agence entrera en contact avec les milliersde sorcierset de sorciéres dela Wicca, la plus importante association de sorcellerie et de rituels magiques. Elle comptabilisera qui existait sur le sol américain « quatre cents assemblées de sorcidres animées par cing mille sorciéres ou sorciers initiés, tum marché florissant et des usines qui produisaient tun éventail de plusen plus varié darticles et dobjets antichrétiens. Satan n’était pas seulement en vie, mais florissant dans le pays» ironise le journaliste Gordon Thomas (Les armes secrétes de a CIA, Nouveau. Monde Editions, 006) Des cobayes humains En réalité, Gottlieb voulait également faire sortir les chercheurs et les expériences de V'agence des la- boratoires. Et done travailler sur le terrain. Cest la raison pour laquelle la CLA va S'intéresser également aux groupes sectaires de tout poil, infiltrant & tour de bras des milices et des sectes comme la « Symb- nionese Liberation Army > (dont la fille du magnat de la presse Randolph Hearst est membre et qui fut fe ENQUETE = [2 sinter de sine propa or des cencyclopédies peut se résumer dans les termes suivents: alte anfichrétien fondé sur le Blasphme qui serait une religion imaginaite inventée ev | Moyensige par églisa catholique Selon Wikipédia, Veneyclopédie Internet, «cattethéologie négalve © tovjours existé dans le mythe iudéochiélien mais n'est devenue dualste qu’a pottir des Evangiles et dy Nouveau Testament. Le dieu unique de I’Ancien Testament Yahvé se monte porfoisredoutable, et comme ses équivalents du | MoyenCrient, il dispose d/agents, Malek Yehveh, anges charges des basses besognes. Parmi eux se trouve un type d'ange, un satan, de la racine hebrcique sin signiiant « Fopposant », « celui ui met un obstacle». Le terme « satan » est un fire ef non pas un nom personnel, ce type d'ange foisant partie de la cour de Dieu tomme bene’elohim («fs de div »). Pour comprendke Iévolition de Saran en ange rebel, i | out se replenger dons la lincture apocryphe [NDR : lexle non reconnu] apocalyptique d’avant Iére chrétienne. Les lives d'Enach décrivent la révole des anges qui enfreignent la séporation ente la divin ot Phumain on s‘occouplant aux femmes. En oute, ils apprennent & Ihumanité la métallurgie, art des bijoux et des cosmétiques, Ii nett Vexistence du mel, Définition dv satanisme independon’ de le volonié de Dieu. Un lien est établi entre le sexe, le maitise de la technique por 'hemme et le mal. Longe prométhéen [NDR : celui qui eppore le fou, enseigne ls techniques de métllrgie, Luce, es! puni pour sa désobeissence, pour {ir transmis la connaissance chanelle et intlietuella contre la volonté de Dieu >. proche de Charles Manson), la secte de jim Jones, Ja scientologie, diverses milices, des associations & vocation ésotérique et de multiples groupes «hippies » Certains de ces groupes religieux et sectaires cons- tituent des socigtés secrétes & part entire au fonc- tionnement cloisonné et opaque : I'idéal pour con- server secret ce quidoit le rester. Un vrailaboratoire de haute sécurité pour des expériences psychologt- ques pratiques, sur le terrain, Avec de « vraies per- sonmes » comme cobayes. Lidéal. Explorer la « magie du chaos » agence sapergoit en outre quiune grande pro- portion des satanistes, en tant quantichrétiens, sont des anciens pratiquants supposés trés dévots du christianisme, principalement du catholcisme parce que la religion chrétienne vaticane ne leur apportait rien, On commenga alors & voir au siége de la CIA en Virginie des agents en complet veston gris sentretenir avec des mages barbus, des druides ressemblant & Gandalf le Gris, des diseurs de bonne aventure, des magiciens vaudous et des satanistes invocateurs de démons. De méme, la CIA convoqua tous les médiums qui servaient ls riches et les puis- sants les astrologues des industrels, des sénateurs cet des membres de le Maison-Blanche, Uidée était explorer les forces noires et « la magie du chaos » et de woir sil n'y avait pas moyen de tuer un ennemi par lemploi de forces occultes. « Gottlieb finanga rméme secrétement une chaire de sorcellerie&l'uni- versité de Caroline-du-Sud » rapporte Gordon Tho- ras, Cette période étonnante ob 'onfaisait tourner Jes tables et oft on apprenait les diverses pratiques rituelles dura au moins jusqu‘en 1972, Est-cede cette période que datent le relations entre les opérations de Mind'€ontrol et les bus rituels et septembre-octonre 2007 sataniques ? Cela semble logique, mals les faits ré- velent une autre réalité: les victimes d'abus rtuels qui ont été en méme temps embarquées dans des ‘experiences de Mind Control évoquent des fats qui sont bien antérieurs & cette période, qui remontent parfojs a Vimmeédiate aprés-guerre, Est-ce & dire Gulun groupe occulte au sein de diverses agences de renseignement dont la CIA était djt.en contact avec des réseaux dabuseurs rituels bien avant « Often » cet que les abus étaient instrumentalisés comme des sortes de mises en scéne traumatisantes car cela fonctionnait ? Etque ce nest qu’a partir de 1969 que Tagence chercha a comprendre plus scientifique- rent leréle du surnaturel ? Cest une hypothése qui se tient. De plus, pour un certain nombre d’auteurs et surtout pour les victimes, ce rest pas la CIA ou Varmée ou le gouvernement en tant que tel qu sont derrigre ces abus rituels et ces opérations clandesti- nes, mais bien une forme de nébuleuse, un gouver- nnement occulte constitué lu-méme de sous groupes plus ou moins cloisonnés. Des victimes publient leur biographie Certains de ces témoins sont devenus oélebres aux USA grace & leur biographie ; des femmes comme ‘Bryce Taylor, Kathleen Sullivan ou Cathy O'Brien gui sont toutes victimes du syndrome de personnalité multiple, Brice Taylor et Cathy O'Brien affirment avoir été des « modeles présidentiels »,& savoir des sortes de prostituées de luxe ayant été abusées tres jeune par les personnes les plus haut placées dans Ja Maison-Blanche (tous les présidents sont dénon- és, sauf Gerald Ford), au Pentagone, mais également par des personnalités du'show business come Bob Hope, Frank Sinatra etc, Katlheen Sullivan déclare avoir été une « Manchurian Candidate 8 cest-icdire tune personne changée de perpétrer des assassinats autre point commun, cest que ces victimes célé- bbres.a 'instar de la majorité des autres victimes qui ne le sont pas, ont été « formées » ou plutét forma- tées dans le cadre de sectes sataniques et de cultes bizartes proches de ce que ces victimes appellentles hrauts degrés de la franc-maconnerie, Attention til ine Sagit pas de tomber dans un discours antimagon- inique primaire.Lesgroupements dénoneés,sil/onen croitles victimes, font partie de loges magonniques ‘occultes et ultra-radicales, proches de Textréme droite, Quant aux groupes sataniques, ils se défi + raient comme Vantithése du christianisme puisque les membres de ces réseaux, seraient, selon les vice times, en méme temps des plliers des paroisses,as- sociations caitatives et autres églises évangéliques, Pour bien comprendre ce phénoméne,il convient de définir ce que Ion entend par «satanisme » Le Satan chrétien : une imagerie d’Epinal ? Le satanisme contemporain, celui qui est pratigué par es groupes qui sévissent aux Etats-Unis et dans ‘une moindre ampleur en Europe nest pas un dogme ‘ndépendant, sorti de 1a nuit des temps et des affres du paganisme, incarnant le mal absolu comme laf- Certains de ces groupes religieux et sectaires constituent des sociétés secrétes & part entire au fonctionnement cloisonné et opaque : l’idéal pour conserver secret ce qui doit le rester. Un vrai laboratoire de haute sécurité pour des expériences psychologiques pratiques, sur le terrain. Avec de « vraies personnes » comme cobayes. l'idéal. Nexus nes2 soptempre-cctobre 2007 firment certains groupes chrétiens 6vangéliques ra~ dicaux qui se sont organisés aux USA en associations de lutte contre lesatanisme. Le satanisme contem- porain est en fat un concept fourre-tout, une sorte de repoussoir et d'image inversée du christianisme. Dailleurs, les auteurs qui ont étudié les activités des secies satanigues ont méme défini plusieurs types de groupes sataniques. Tous ces groupes ne sont pas dangereux, certains sont simplement « folllo- riques », un rassemblement dindividus en recher- che dune ambiance, de sensations particuligres, Edouard Brasey, chercheur américain dstingue par exemple les groupes sataniques orthodoxes et mul- tigénérationnels (qui sont les groupes qui nous inté- ressent), les groupes lucfériens, les groupes influen- cés par une certaine culture musicale comme le Heavy Metal i tendance gothique (qui exercent une influence parfols considérable chez les adolescents) et enfin la « mouvanice des assassins psychopathes » ui sont plus des « copycat » comme Charles Man- son, des tueurs en série qui empruntent au satanis- ‘me certains thémes. Le diable nest qu'un prétexte, ‘un masque qu'ls posent sur leurs instinets sadique: Cessatanistes 'emprunt sont ailleurs surnommés 4 autodidactes » (selfstyled), pour bien les différen- cier des satanistes édugués. Rejet du christianisme ? Le satanisme serait donc 'un des mouvements de réaction & lemprise du christianisme sur la société occidentale. On pourrait en déduire que le satanis- ime contemporain a connu sa phase de maturation parallélement 4 I'émergence de l'anticléricalisme, de 'anticatholicisme, des philosophies matéria- listes comme le matévialisme historique et leurs conséquences : le socialisme, le communisme et le concept de laicité. Cela ne signifie pas que les deux phénoménes sont indissociablement liés comme aimerait le faire croire I'Eglise catholique mais le début de larévolution industrielle est synonyme des premidtes tentatives de transgression plus organi- sées de lordre et dela morale chrétienne largement tablie sur des classes sociales plus populaires, C'est une grande période de mutation philesophique en- tamnée & la fin du XVII siécle qui trouva son point culminant au XIX® sidcle et au début du Xx°sidcle : Nietzsche proclamaitla mort de Dieu et 'avenement du surhomme tandis que Hegel concevait la société ‘comme une sorte diorganisme vivant transcendant Phonine et son ego. La naissance des luttes socia- les pour obtenir I’établissement des Etats laiques, la mise hors circuit de 'Eglise et dela Royauté de droit divin dans les affaires de I'Etat a constitué un ter- reau favorable pour 'avénement de nos démocraties et de certains progrés sociaux En méme temps sont apparus les idéologues es plus extrérmises,fascinés 2 EEE __ENQUETE Pourquoi une origine reptilionne ? Piswavetresles hanes, les anhibns a os estos Acele, ila de nombreuses roisons pas si absurdes que cela, dont on trowe des indices dens une symbelique réeurrenta dans toutes les civilisations Il Faudrait un lire pour exposer les motifs qui ont poussés David Icke & déclorer que le monde est drigé par une Fraternité sotanique d'origine | repilienne. le probléme dans cet eile net pas d'adhérer ou de rejater cou ridicuiser cete thése. Il est de la présanter sans la dénoturer. I nous falls décrire cette thése, cette lecture du satanisme car elle eprésenio | ‘aujourd'hui une vision, une leeture du mal qui est pariogée par un nombre croissant de let8Urs et de passionnés des théories dos complos. Ce sont donc des repiiliens, cfestédire des étras humains possédant encore un patrimoine génétique le plus procke possible de celui des ‘cancians » dlrigeants bobyloniens qui seraient les détenteurs du vrai pouvoir. Dei, d'aprés Icke, Vobsession de la pureté du sang (le song bleu) de la noblesse et des élites av sein de la classe sociale la | plus supérieure. Pormi les familles des dlites politiques et industrielles américaines, cele ebsession sercit similaire et les morioges seraient arrangés, bien plus pout cos raisons « génétiques » que pour des motifs sociaux et financiers. Plus le sang serait pur, plus la présence reptilienne serait importante dens lo personnolité. Les Rois, Reines, Princes et Princesses d'Europe descendent tous d'un tronc généalagique commun provenant du Donemark ef d'Allemagne. lls se sont tous moriés enire cousins, donnont naissance ux grandes dynasties. La Premiére Guere mondiale n’étitelle pas une guerre enke cousins descendants de la Reine Victoria Icke offirme avee conviction, qu'on le croit ov non, que cote noblesse est repiionne Lo symbotique repiilienne ~ dragon, serpent, Iézard — a toujours été une constante dons histoire de la civilisation humaine. Le concept de royauié alt attaché & cette symboligue du dregon, uno those mise en évidence por davies auteurs comme Sir Lourenco Gardner ov Rene Bovley. Ceriains cuteurs comme Anton Parks fou dons une eure mesute Zecharia Siichin] pensent sur bose de certains cnttacts et basialiefs antiques gins! que par lo Bicis un déeryptage minuteux des tobleties sumériennes que les rele sumérions ou 6gyptiens étaient des ies hybridos mi ‘onimaux mi humains descendant des « Dieux », c'este- dice d'enttés extraterestes. Notre cerveau « repilien » serait une séquelle de ces lointaines époques. parl'idéede cesurhommenietzschéen, de homme au-dela de la moralité et de I'éthique, Fhomme de puissance pure, tune conception que l'on doit en partie aux débats idéologiques de certaines loges ma- gonniques plus radicales, La tentation d’une société amorale C était eviderment un aboutissement logique dans lamesure oie Vatican et les religions moncthéistes avaient confisqué depuis des sideles le monopole de Tréthigue et de la morale, imposant 3 la société du début du XDE sicle un carcan trop pesant. I était alors cohérent que dans les furieux débats des in- NEXUS nes2 septembre-octobre 2007 tellectuels et des idéologues clandestins de cette époque, certains extrémistes fussent plus tentés par T'émergence dune société « sans morale », dirigée par une élite minoritaire et ayant pouvoir de vie et de mort sur tout étre vivant que par une société éga- litariste. Le satanisme contemporain puise aussi sa source dans cette conception élitiste de l'homme et du pouvoir. aurait donc été faconné par une double influence: les fantasmes et frayeurs du christians sme, le besoin de toute puissance et de transgression totale d'anciens chrétiens, ravis de se libérer de la tutelle des églises. Noublions pas enfin la thse de David Icke : le satanisme a toujours existé, mais ce nest pas celui décrit pas limaginaire chrétien, Cest un satanisme élitise fondé sur des rituels qui trax versent l'histoire car ils sont légués en éritage au coeur de mémes famille, dynasties qui adoptent ou rejettent parfois de nouveaux membres, le plus sou- vent dans la violence. La trahison d'une loge macon- nique extrémistesignifie toujours une mort lente et doulourense. Le serment magonnique qui contraint Te macon a ne pas trahir sous peine d'une mort vio lente (langue arrachée, etc.) serait une tradition is- sue de ce type d'idéologie et de symbolise. Cest cette conception de la puissance pure, du pou voir pour le pouvoir, au-dela de toute éthique qui serait le moteur idéologique des groupes sataniques orthodoxes, Selon les témoignages de certalnes vie- times, quiune action soitbonne ou mauvaise importe peu. Seul compte la puissance de Vacte perpétré, Le recours des actes négatifs puissants est plus asé, plus simple que de tenter de faire le bien, Cest la raison pour laquelle les satanistes vont se livrer & des actes cruels, négatifs, cht moment quiils dégagent dela puissance. La these de lo Fraternité reptilienne Selon David Icke, les gens qui sont au pouvoir de fagon visible ou invisible le sont parce quiils font héréditairement parties de la Fraternité babylonienne ou parce quills ont été cooptés par celle-ci, A savoir que la Fraternité a estimé que tel homme politique influent, tel capitaine d'industrie est un homme fiable ou une miarionnette qui accepte de I'étre, Icke précise que nombre de ces puissants ne sont pas au courant de la nature réelle de cette Fraternité quils obéissent aux ordre, ala philo- sophie politique qui leur est imposée pour conserver le pouvolt. Mals certaines figures qui sont &'avant- seéne sont des memibres conscients de la Fraternité mais pas nécessairement les plus importants. « La Fraternité qui contr6le le monde aujourd'hui est Texpression contemporaine de la Fraternité baby- Le phénoméne des abus ritvels a été instrumen- talisé et un certain nombre de pasteurs et prédi- cateurs faisant partie de cette mouvance se sont proclamés thérapeutes et « déprogrammeurs ». lonienne des prétres et de la royauté aryano-rep- tilienne qui se sont unis aprés le déluge. c’était & Babylon, aucours de cette période post-diluvienne, il ya environ 6000 ans que le fondement des croyan- «és des religions du monde (croyances manipulées)a 46 établi pour contrdler et gouverner les peuples. » Quelle est réellement la nature de cette élite ? La thse de Icke et des auteurs dont il set inspiré pose un probléme majeur : elle devient « incroyable » ‘cimprobable », et apparatt & premiére vue comme Gtant risible lorsque Pauteur détaille ce quest en réalité cette Fraternité satanique, il sagirait ni plus ni moins dune vaste lignée génétique A laquelle se rattachela farilleroyaled’angleterre,laplupart des membres du Gotha, une lange majorité des individus aqui furent présidents des Etats-Unis dont om peut re- tracer Vorigine jusquiaux ligaées des premiers sou- verains européens, sémites puts babyloniens. Ces li gnées seraient d’origine...repilienne. information est énorme, elle a valu a Icke de devenir la risée de laplupart de ses compatriotes, une des raisons pour Jesquelles il sestréfugié dans une petite localité en Californie. Croisade antisatanique... Comme nous le voyons, les suets des groupes sata- niques, des abus rituels et des sociétés secrétes ont pris une ampleur considérable aux Etats-Unis, Sans vouloir minimiser l'importance de ces phénomenes, il convient d’admettre qu'une partie de la droite évangélique desnéo-conservateurs -celle des «chré- tiens patriotes »- se livre aujourd'hui a une véritable croisade antisatanique. Pour les représentants de ce courant trés nationaliste ; le premier ennemi de Amérique west méme pas le terrorisme islamique NEXUS nos2 septemore-cetabre 2007 ‘mais bien Satan, ce Satan qui corrompt la jeunesse avec de la musique rap ou rock, avec de la drogue, avec Hollywood, avec des influences religieuses per- nicieuses comme le nouvel age, V'lslam, le Boudd- hhisme, le catholicisme romain du Vatican etc...ans ‘ce mouvement; le phénoméne des abus rituels a été instrumentalisé et un certain nombre de pasteurs et prédicateurs faisant partie de cette mouvance se sont proclamés thérapeutes et « déprogrammeurs» Prenton Fritz Springmeier, suteur de deux livre cé- bres sur les abus rituels et le Mind Control comme ‘The larinati Formula to Create a Ttal Mind Controlled Slave et Deeper insights the illuminati Formula: les n- formations récoltées par une agence de presse sur Internet, International News Service, nous ont lais- s€ pantois sur le profil de ce dernier: 'itéressé est tout simplement accusé d'etre un braqueur et un escroc Ilaété impliqué dans une affaire de trafic de rogue, de complicité dans une affaire de braquage de bangue violent perpétré en 1997 et religes aux activités d'une milice d'extréme-droite, «the Army of Gods. Selon cette agence de presse américaine “INS- Springmeler aurait écopé dune peine de neuf années de prison, une condamnation maximale pro- noncée par un tribunal fédéral américain et le juge ‘fédéral James Redden le 13 novembre 2003. Toujours selon le journaliste INS, le mouvement fanatique religieux dont faisait partie Springmeier avait pour projet de commettre des attentats contre le palais de justice et le siége du FBI en Oregon (the federal building and justice center in Oregon), une base mi- litaire abritant des sous-marins a Bangor dans Etat de Washington , un dépot militaire en Oregon et di- ‘vers groupes de presse. Que penser de tout cela 7 Les partisans de Springmeier affirmeront bien entendu ‘que c'est un coup monté fabriqué de toutes pidces pour faire taire cet auteur pour le moins remuant, Fritz Springmeier, auteur de deux livres « cultes » sur les abus rituels et le Mind Control qui sest pro- clamé thérapeute et déprogrammeur ainsi qulun ennemit farouche des témoins de Jéhovah et des ‘Mormons donc été lourdement condamné et crou- pit en prison. Mais les informations publiées dans ses deux livres avec Vaide de nombreuses victimes sont étonnamment riches en détails, étoffées, cré- dibles et montrent avec une précision qui fait feémir A quel point les techniques de contrOle des groupes sataniques sont sophistiquées. et Satan fictif Cette mouvance antisatenique a également recons- truit une sorte d'histoire fictive du satanisme, fi sant remonter les racines de ce mouvement aux temps reculés des ancienes religions de type ani- riste, chamanique, la religion des Mystéres et les GGnostiques. Par exemple, la personnalité de Simon ENQUETE le Mage deven « Simon le Magicien » dans cette version tordue de histoire est désigné comme étant ‘Yum des fondateurs du Satanisme, Simon le Mage est lune personnalité prophétique paemi bien dautres comme on en trouvait beaucoup en Samarie A épo- que des prémisses du christianisme. Simon le Mage faisait partie d'un courant préchrétien opposé & la prédication apostelique, au messianisme et qui af- firmait que le Dieu de Ancien Testament nest pasle vrai Dieu, créateur du monde mais ni plus ni moins quiuntyran,colérique, vengeur, acharné contre Yes- ‘rpéce humaine, ce qui était & ses yeux incompatible avec un Dieu bon, ami de l'homme, porteur dium amour universel. Ce personnage estimait comme autres mystiques de son époque appar- fenant/A la mcvance gnostguelaus ae le salut vient avec la connaissance enon parce que Ton est un éhu ob que Ton se tepend de ses péchés, Cette mouvance, gue Ton pourrait qualifier de mouvement — pré-chrétien dalexandrie, entra en lut- te féroce avec la seconde mouvance, celle qui fina- Jement Femportera : le ca- tholicisme romain et apos- tolique. Par conséquent, les différents gardiens de la doctrine chrétienne et autres chasseurs d’hérésie se sont empressés de diabo- liser toutes les doctrines qui étaient pas compatibles avec la leur, déformant les ides et les doctrines gnostiques pour en faire les racines présumées pratiquent au grand jour. Les victimes d’abus rtuels racontent que la phupart du temps, leurs tourmen- teurs sont des notables, les piliers de la paroisse ou dtu temple du quartier quils Fréquentent, aidés par- fois par les pasteurs et autres prédicateus. Les ri- tuels se déroulent parfois méme dans les caves ou des locaux attenant au temple ou I'églse, les objets du culte étant alors profanés. Le satanisme rest donc pas um culte indépendant sorti de la nuit des temps mais une sorte de contrefacon, de gangréne des cultes chrétiens « classiques > Les satanistes orthodoxes Le groupe répertorié par Fanteur américain Edouard srasey des « satanistes croyants ou orthodoxes » est de loin|a catégorie la pusmusible « formant un réseau clandestin international responsable d’en- viron 50000 sacrifices humains chaque année ». Un chiffre qui donne le vertige, mais qui est bien en dessous des estimations de certaines organisations de vic- times et de rescapés qui parlent de plusieurs dizaines de millers de victimes pour les Etats-Unis, seulement. Officiellement, on ne sait pratiquement rien de ces groupes puisque les enqué- tes policies niont jamais pu ou ‘youl identifier et démanteler uh réseau dans son ensemble. Certs, il existe certaines affaires, certains Jugements devant destribunauxamé- ricains qui condamnent une famille, des parents d'enfants martyrisés dans le cadre de rituels tres étranges, Le plus grand paradoxe est que les vrais adeptes du satanisme sont en réalité bien souvent des anciens fondamentalistes chrétiens qui ont construit de toute piéce des rituels tels que les ont imaginés et décrit du satanisme. Ce fut égale- ment le cas, chaque fois que des prédicateurs chrétiens rencontraient des religions et des cultes anciens lors des campagnes d’évangé- lisation dans les colonies. ‘Toutes les religions animis- mais le plus souvent, les auto- rités ne poussaient pas plus loin leurs enquétes pas man- que de preuves matérelles, de volonté ou par incrédulité. Les ‘témoignages des enfants vic- times sont parfois contradic- tires, décousus pour des rai tes africaines ont été dia- bolisées et aujourd'hui encore, des pasteurs évan- géliques radicaux y voient la présence de rituels sataniques. Le plus grand paradoxe est que les vrais adeptes du satanisme sont en réalité bien souvent des anciens fondamentalistes chrétiens qui ont construit de toutes pices des rituels tels que les ont imaginds et décrt les chasseurs d’hérésie, Ces rtuels adoptent le plus souvent des gestes et des messages qui symbo~ lisent V'antithése d'un cheistianisme que ces adeptes NEXUS n°52 les chasseurs d’hérésie. sons bien précises relatives au fonctionnement de la mémoire lorsquelle est altérée par un traumatisme et les enquéteurs, découragés, estiment quilestdiftcile de trouver surle terraindes indices matériels qui corroborent leurs accusations. Souvent, ces témoignages sont mis en pidces par la défense, voire méme par accusation, mettant en évi- dencele faitque les enfants sont doués d'un imaginai- re fantasmatique particuligrement fertile, Pourtant, {I faut avoir entendu et wu les enregistrements vidéos de certains de ces enfants, avoir pergu lintensité de leur souffrance, de leur peur lorsquils évoquent avec leur vocabulaire limité des rituals et des faits qui semblentimpossibes d’étre sortis de 'imaginaire d'une petite fille de 5 ou 6 ans. Le doute devient alors ‘vraiment impossible et on se rend compte que ces ea- fants ont vraiment vécu ce quils décrivent. Maisilest toujours possible de fare la sourde oreille, de refuser par réflexe négationniste le fait que ces témoignages soient authentiques. Dans cette catégorie des satanistes orthodoxes, celle ui nous intéresse pls, les abus sont héréditairesetle «culte se pratique le plus souvent en famille souvent depuis des générations » (pct. Brasey).Les enfants sontendoctrinés dis leur plus jeune age par un proche, souvent le pre de famille ou un on- cle qui se présente comme ut « druide » et condamngs a assister et & participer A des messes noives et des sacrifices humains ou animaux. Ces enfants sont torturés,violés et ceux qui se- ront sacrifiés provienent toujours de groupes sociaux défavorisés, enfants kidnappés & Iétranger, enfants issus de immigration, enfants vendus par leurs parents aux abuseurs pour quelquescen- taines deuros, enfants enlevés dans des orphelinats. ertains scandales aux Etats-Unis ont rmontré que des fonctionnai- restravaillantdans|e secteur de la protection de lenfance pouvaient fournir des en- fants & des réseaux criminels pedophiles. ov) Selon les auteurs spécialisés et ‘ ‘non sceptiques, cette catég0- Pourquoi tont de doutes ? La premigre question qui saute an visage, celle qui déchire tous les intervenants et spécialistes sur les abus rituels et le Mind Control est de savoir si les victimes disent la vérité, Ou encore, sile contenu de leur mémoire est fiabe. Ala lecture des témoignages de la plupart des victimes d’abus rituels et satani- ques et de Mind Control, ily a matire & mettre en doute le contenu de ces récits. Dabord parce quils dépassent en sadisme, en violence et en horreur ce quune imagination méme prolifique est en droit dapprébender. Ensuite parce que des éléments de ces récits nous semblent absurdes, impossibles, illogiques voire contradictoires. Enfin parce que, selon les partisans de Whypothése de La « fausse inémoire », on ne trouve jamais de preuves matérelles sur le terrain étayant les affirmations des- dites victimes. Les partisans de la ‘Cfausse mémoire » sont principa- Jement des psychiatres qui affi- ‘ment quil existe une pathologie selon laquelle une personme,tout spécialement un enfant, peut se créer une mémoire avec des faits qu'il a pas vécu, enfant nne ment pas, il nest pas mytho- mane, il sagit en réalité dune pathologie d'ordre psychiatri- que. Cette thse a été largement critiquée par des psychiatres qui ‘ont étudié la mémoire. Mais les partisans de cette thse se sont regroupées en un lobby, une organisation qui jouit d’un certain pouvoir, méme devant Jes. tribunaux américains: Fedesanistesestdautane LES partisans de la « fausse mémoi- j,’ryisn ou « False Memo- plus pernicieuse quelle est Tf » sont pracpalnet des psy- ry syndrom Foundation », totalement ocaute et dan chiaires qui affirment qu'il existe Cette fondation est pour le destine. Les membres de ces moins Yennemi numéro Un réseair qu semblent com UNE Pathologie selon laquelle une GL Ncaons de défense muniquer entre eux naff personne, tout spécialement un des victimes d’abus sexuels chent en aucune maniére enfant, peut se créer une mémoire st situels. Fait curlewx: lors leurs convictions sis au ae 4 de sa création, la plupart des mss 3 yee des faits qu'll na pas vécu. colts contraire ils se présentent souvent comme des piliers de Tactivité caritative diume communauté ou d'un quartier, comme un pet- sonnage important dans une paroisse ou un temple, Ces satanistes de lignée sanguine héréditaire sont totalement insoupgonnables et font tout pour l’étre. Cest sans doute & cause de ce caractére héréditaire que ces satanistes avancent masqués et que des gens apparemment tout a fait normaux ~hommes et femmes sans distinction peuvent se livrer & de pa- reilles horreurs septembre-ocronre 2007 membres de son conseil d'ad- ministration étaient des psychiatres ayant trevaillé pour la CIA dans le cadre de MK Ultra, Lum de ses fondateurs a été poursuivi devant les tribunaux par sa fille pour des fats de pédophilie et Cest dans le cadre de ce procs que cette association fut créée par Iépouse du prévenu qui savérait étre une per sonnalité du monde de la psychiatre. La thése dé fendue aujourd’hui par les militants de la Fondation ppour le syndrome de la fausse mémoire stipule que les souvenirs de ces victimes ont été implantés dans leur mémoire par des psychiatres malveillants qui vyoulaient attirer Vattention sur leurs travaux et leurs cabinets par le biais d'une publicité malsaine. Ft quil niexiste en réalité aucun abus sexuels ni ri- tuels qui auraient pris pour victime des enfants Face & lafflux énorme de témolgnages de personnes ‘qui se disent victimes 'abus rituels et sataniques, certains psychiatres américains « qui avaient besoin de garder les pieds sur terre » (Colin Ross) estime- rent qu'il sagissait en réalité d’une sorte d’épidémie «cal hystérie de masse » Des souvenirs implantés Nous pouvons également mettre en évidence une autre catégorie de thérapeutes et de spécialistes des personnalités multiples qui pensent que des faux souvenirs d'abusrituels peuvent tre tres facilement implantés dans le cadre de programme de contrdle