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propre corps et ceux des autres.

Cela englobe a priori


La matière l’océan, les rochers, la forêt, un arbre, les tables, la table
dans mon salon, les mains, la main d’un ami, les particu-
dynamique de l’esprit ? les les plus élémentaires et ainsi de suite. Cependant, on
Lorsque nous réfléchissons à cette idée « l’esprit crée peut distinguer dans cette liste ce que l’on nomme des
la matière », dès le premier abord, nous nous trouvons idées générales, telles que « les tables », « les mains » et
dans le même schéma, mais inversé de « la matière crée des objets particuliers tels que « ma table », « la main de
l’esprit », avec le même type d’incohérence et d’impasse. mon ami » ; puis, d’autre part, les particules qui consti-
Comment ce qui est in-substantiel pourrait-il donner tueraient le fondement de la matière.
naissance à quelque chose de matériel ? Mais justement,
c’est ce point même que nous allons remettre en ques- Le général est un concept, une idée
tion : la matière est-elle réellement substantielle ? N’y Si l’on considère une table spécifique, par exemple celle
aurait-il pas une erreur à la base de notre appréhension qui est devant nous maintenant, on parle d’un objet parti-
des choses ? Certains penseurs ont ainsi remis en ques- culier, alors que si l’on se réfère aux tables de façon géné-
tion la nature même de la matière, changeant ainsi de rale, on se réfère à un universel, c’est-à-dire à un concept
façon extraordinaire les perspectives d’ex- ou à une idée. Selon Dignana, philosophe
ploration et les réponses à des questions N’y aurait-il pas indien bouddhiste du Ve-VIe siècle, il n’y a
fondamentales. une erreur à la base pas d’autre objet à connaître en dehors du
même de notre spécifique (en sanskrit : sva-lakshana) et de
1. La matière reste insaisissable l’universel (samanya-lakshana). Ce sujet a
La matière, ce sont les objets extérieurs compréhension fait, au Moyen âge, l’objet de querelles im-
qui nous entourent, mais c’est aussi notre des choses ? portantes. Il s’agissait de savoir si l’universel

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conscience

était un simple concept ou une idée qui selon la définition


de Platon existerait réellement, l’enjeu en étant les impli-
L’analyse en sept points, dite du char
Sommairement, la table est constituée d’un plateau, de pieds et de
cations théologiques. Roscelin de Compiègne (1050-1121) chevilles les assemblant. On cherche alors la table en tant qu’entité
ou Guillaume d’Ockham (1285 -1347), parmi d’autres, sou- réellement existante :
tenaient que les « universaux » (comme humanité, animé, 1. La table est-elle différente de ses parties ? Il n’y a pas « une table »
plaisant…) ne sont que des mots, des termes convention- séparée des parties, ce ne sont pas deux choses distinctes car la
nels, des représentations qui n’ont pas de réalité. En ce qui table existe en dépendance de ses parties.
concerne l’objet de notre analyse, cela revient au même, 2. Est-elle semblable à ses parties ? Dans chacune des parties, on ne
un concept ou une idée n’ont pas de substance. Les uni- trouve pas une entité « table ».
versaux ne peuvent pas remplir une fonction concrète et 3. La table possède-t-elle ses parties ? Encore une fois, on ne trouve
pas une table indépendante qui pourrait posséder des parties.
ne peuvent être appréhendés sans conventions verbales.
4. Est-elle dépendante de ses parties ? Les parties posséderaient « la
Ils sont de simples images génériques établies pour no-
table » dont on ne peut toutefois pas prouver l’existence indépen-
tre commodité de réflexion. Par exemple, « les tables » est dante.
un concept qui n’est pas en lui-même un objet susceptible 5. La table est-elle une spécificité des parties (ou les parties dépen-
d’exercer une fonction, tandis que « la table » de mon sa- dent-elles de la table) ? Les parties posséderaient une « tablité »,
lon est bien celle qui supporte les objets que j’y pose. Elle ou dépendraient d’une table que l’on ne peut toutefois pas trouver
existerait ainsi réellement selon les nominalistes ou selon existant de manière indépendante.
certaines écoles bouddhistes fondamentales. Toutefois, cet- 6. Est-elle la simple réunion de ses parties ? Non, sinon un simple
te dernière affirmation est, elle aussi, remise en question. amoncellement des parties serait la table.
7. La table est-elle la forme de la réunion de ses parties ? Le fait
Les objets particuliers sont des assemblages d’assembler les parties pour fabriquer la table ne change pas la
forme des parties afin qu’elles s’adaptent à la forme d’une table déjà
Que sont les objets particuliers, si ce n’est des assembla-
existante.
ges de parties qui ne restent identiques à eux-mêmes pas
Le char, la table, ou quelque composé que ce soit, notre corps y
même un seul instant ? compris, sont vides des sept extrêmes d’existence en soi.
Le septième feuillet de l’évangile de Marie Myriam (Ma-
rie-Madeleine) commence en ces termes : « Qu’est-ce que la
matière ? » Le Maître de Marie, Jésus-Christ, répond alors
que tout ce qui est né et tout ce qui est créé, tous les élé-
ments de la nature sont imbriqués et interdépendants. Il
poursuit en disant que tout ce qui est composé sera dé-
composé et reviendra à ses racines. Ces mots rappellent
le discours du Bouddha (500 avant J.-C.) qui insista sur la
production interdépendante (c’est-à-dire que toutes les
choses sont en interactions et dépendent des autres pour
exister) et sur le fait que tout composé est dépourvu de
permanence, que ce soit de façon grossière (la mort, la
destruction, par exemple) ou de manière subtile, car tout
est en constant changement (comme le traduit le vieillis-
sement, entre autres). Le Bouddha ajouta : « Tous les phé-
nomènes sont vides ». Quel en est le sens ?
Considérons, par exemple, une table particulière. Y a-t-
il une entité « table » existant en elle-même ? Parmi les
différentes manières d’aborder la question, il en est une
implacable en sept points dite « du char » (voir encadré ci-
contre) qu’utilisait Chandrakirti (Inde, 600 - 650). Que l’on
prenne un chariot ou une table pour cette analyse, cela
revient au même. De plus, les deux premiers points sont
essentiels, ceux qui suivent sont des variations surtout
utiles dans les confrontations doctrinales.
L’analyse démontre que le char, la table, ou quelque com-
posé que ce soit, notre corps y compris, sont vides des
sept extrêmes d’existence en soi. Il est donc impossible
d’attribuer un soi à notre corps constitué de parties.
Quand nous disons « moi » en pensant à notre corps, il ne
s’agit là que d’un concept.
Les mêmes analyse et conclusion peuvent être étendues

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La base du processus
karmique
dans le bouddhisme
aux phénomènes de l’esprit (les sen- Bien qu’elle soit incomposée, la nature Qu’est-ce qu’une onde ? Une vibra-
de l’esprit est voilée par le « fond
sations, les perceptions et les diver- tion qui se propage dans l’espace.
universel », neutre et indéterminé, qui tient
ses émotions ou pensées) et même lieu de support à l’entière variété de nos
Elle transporte de l’énergie, mais pas
aux consciences qui leur sont asso- propensions karmiques. De (ce fond) qui de matière. Donc rien de bien subs-
ciées, car elles aussi sont composées recèle l’ignorance innée s’élèvent la clarté tantiel. Si l’on analyse la notion de
et sans permanence. On ne peut y et la pure conscience qui, telle la limpidité particule élémentaire en terme de
trouver un « soi » non plus et nous du miroir, constituent la « conscience du logique,
pouvons le mettre en relation avec ce fond universel », l’espace et l’ouverture on constatera que cette théorie a été
que nous avons vu plus haut au sujet mêmes des fluctuations spécifiques des déjà été mise à mal dans des débats
de l’âme. sept autres consciences. D’entre ces philosophiques anciens. La démons-
Si les objets n’existent pas en eux-mê- consciences, la conscience mentale tration se résume en ces termes : si
mes, les particules élémentaires qui désigne la perception des objets au sens une particule indivisible existait,
large. La conscience affligée consiste
les constituent sont bien réelles, di- elle serait dépourvue de côtés, car
intérieurement en croyance au moi et
ront certains. Là encore l’affirmation extérieurement en jugements de rejet et
si elle avait des côtés elle serait divi-
est réfutée. d’acceptation. La conscience visuelle sible. Comme elle est dépourvue de
est la perception des formes, et ainsi de côtés, comment peut-elle s’associer
Les particules : suite pour les quatre autres sens, dont le à d’autres particules et former une
indivisibles ou divisibles ? dernier, le toucher, assure la perception des masse ? Le paradoxe, comme tout vé-
La notion de particule élémentaire tangibles, ou conscience tactile. Ces cinq ritable paradoxe, est insoluble.
de matière insécable est une théorie consciences sensorielles et la conscience Le fait d’établir la substantialité de
qui remonte au moins à l’Antiquité et mentale s’élèvent du fond universel en la matière sur ses particules élémen-
que l’on retrouve tant en Grèce qu’en provoquant l’accumulation des actes, ou du taires est donc hasardeux, car on ne
Inde. Le mot atome signifie en grec karma. Même si, en soi, les consciences peut s’en saisir d’aucune façon. Ainsi
ne sont pas productrices de karma, elles
« que l’on ne peut diviser ». le saint Avalokiteshvara déclara dans
sont toutes imprégnées de l’ignorance qui
La théorie atomiste a longtemps cru consiste à croire au soi (de l’individu et des
Le Soutra du cœur (texte majeur du
que ce corpuscule que l’on nomme objets extérieurs), et qui, formant la cause bouddhisme) : « La forme est vacuité et
de nos jours atome était indivisible. de toutes nos hallucinations et de toutes la vacuité est forme ».
Cependant, il faut rappeler que le nos souffrances, est un grand démon.
concept d’atome est surtout un Ce démon adopte les trois poisons, ou 2. L’expression dynamique
modèle théorique. L’expérimentation émotions négatives, à l’aide desquels il même de l’esprit
physique a d’ailleurs montré que crée les sphères d’existence samsarique La matière est vide d’existence pro-
l’atome est composé d’éléments supérieures et inférieures*. C’est ainsi pre, ce qui est corroboré par les dé-
plus petits. Le noyau est en effet qu’en s’accumulant, les actes non vertueux couvertes des sciences modernes. Se-
composé de protons et de neutrons projettent les êtres dans les trois mauvaises rait-ce donc qu’il n’y a rien, ce vide
destinées, et que les actes propices au
dont on a cru qu’ils étaient, avec les est-il un néant ? Cette question est
mérite les projettent dans les hautes sphères
électrons, des particules indivisibles. du samsara, car ils relèvent encore de
souvent posée, mais il est évident que
L’utilisation d’accélérateurs de l’ignorance. la vacuité que l’on découvre à l’ana-
particules a mis en évidence que lyse n’est pas un néant puisque nous
les protons et les neutrons sont * relatif à notre monde et aux différentes classes percevons les choses. Les apparences
eux-mêmes formés de quartz. Les d’êtres qui le peuplent. sont bien là, mais notre façon de les
électrons et les quartz sont donc les appréhender est, à la lumière d’une
Extrait de Trésor de précieuses qualités,
nouvelles particules élémentaires, Kangyour Rinpoche, traduit du tibétain par
observation attentive, sans doute
bien que l’on décrive aussi une le comité Padmakara, à paraître aux éditions incorrecte. Nous leur conférons une
grande variété d’autres possibilités. Padmakara. réalité qu’elles n’ont pas. Lors d’un
Parallèlement à ces découvertes, entretien avec des scientifiques, le
l’une des notions moderne des plus Dalaï-Lama remarqua : « La conception
intéressantes, qui constitue l’un des occidentale de la vacuité est terrible-
fondements de la mécanique quanti- ment vide ». En effet, il ne s’agit pas
que, est celle de la dualité onde-par- de nier les choses, mais d’en remar-
ticule. Le principe pose que tous quer la nature illusoire, comme un
les éléments de l’univers micros- mirage ou un rêve, et ce rêve éveillé
copique, en d’autres termes ce est semblable à ceux que nous faisons
qui est nommé généralement dans notre sommeil. La différence
« particules », présentent résiderait simplement dans la
simultanément des proprié- nature plus persistante, et
tés d’ondes et de particules. ce que nous vivons tous les

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jours ne serait autre que le déploiement, le jeu lon cette opinion, il n’y a donc ni corps qui
de notre propre esprit. La nuit nous rêvons re- soient détruits, ni âmes qui passent d’une vie
pliés sur nous-même, le jour nous rêvons en à l’autre en quittant un corps pour en inves-
interaction avec les autres. tir un autre. Cette description n’est donnée
Ramana Maharshi.
que comme une image, car elle correspond à
Comme un rêve la manière dont nous ressentons les choses
La comparaison avec ce qui se passe dans le rêve est élo- dans notre illusion. Pourtant, nos vies successives (corps,
quente. Elle l’est encore plus pour celui ou celle qui s’est perceptions et environnements) sont plutôt comme les
entraîné au rêve lucide, mais chacun peut, en se remé- vagues qui s’enchaînent à la surface de l’océan. Les va-
morant ses rêves, s’en rendre compte. Lorsque nous rê- gues sont différentes de l’océan par leur aspect et leur
vons, nous avons souvent un corps et nous sommes per- dynamique, mais similaires par leur nature. L’esprit est
suadés « d’être ce corps » ou « d’être dans ce corps ». Ce immanent à la matière, il en est en quelque sorte le créa-
qui nous entoure est « autre ». Il y a les choses inanimées, teur, mais cette création est la dynamique de l’esprit lui-
mais il y a aussi d’autres personnes, elles nous paraissent même, elle n’existe pas en dehors de lui.
tellement réelles qu’elles peuvent nous rendre heureux Le courant de conscience, avec ses différents aspects, se-
ou nous faire souffrir. rait une suite d’instants qui n’ont pas d’existence en soi
Parfois, cependant, et souvent soudainement, nous nous et l’esprit, dans le bouddhisme Mahayana, serait au-delà
retrouvons hors du corps que nous nous sommes attri- des quatre extrêmes : existence, non-existence, aucun
bué. Nous voyons alors la scène de façon délocalisée et des deux, les deux à la fois.
nous nous observons nous-même. Voici une « sortie hors
du corps » rêvée, à l’intérieur même du rêve (à distinguer Alchimie et transmutation
de l’OBE qui se fait hors du corps du rêveur). Pourtant, Les différentes théories - philosophiques et scientifi-
nous ne sommes pas réellement sortis d’un corps, c’est ques - sont souvent des vérités partielles. Elles peuvent
notre esprit qui modifie ses perspectives. Nous créons être justes, mais dans les limites de leur contexte. La
ainsi non seulement une dualité matière-esprit, mais science donne des explications descriptives cohérentes,
aussi une dualité sujet-objet. Cette dualité serait une di- mais quand elle est matérialiste, elle se fonde sur un pos-
chotomie illusoire due à l’ignorance individuelle quant à tulat concernant la matière qu’elle n’a pas remis en ques-
notre nature véritable. tion et se trouve donc limitée, même si les découvertes
Pour certains, les tenants de l’advaita vedanta (tradition récentes en physique à ce sujet sont fort troublantes.
philosophique indienne) par exemple, il existe un grand Les traditions croyant en l’âme sont une intuition di-
Atman dont les individus ne sont que des apparitions recte de quelque chose qui dépasse cette approche limi-
sans qu’il y ait pour autant fragmentation. L’unique At- tée, mais elles ne surmontent pas l’incohérence de leurs
man apparaît comme de multiples atmans dans les corps explications. L’histoire du Bouddha et de l’éléphant est
à cause de Maya, l’illusion. Pour d’autres, dans le boudd- une fameuse allégorie sur la vérité partielle. Le Maître
hisme Mahayana, tout est esprit, mais l’on considère que présente l’animal à différentes personnes qui, les yeux
les êtres, bien qu’étant identiques dans leur nature abso- bandés, touchent chacune une partie de l’animal. Elles
lue, ne sont pas non plus une seule entité. Multiplicité et le prennent ainsi soit pour un vase, soit pour un tronc et
unicité sont transcendées. ainsi de suite…
On renoncera toutefois à classer les chercheurs spirituels Science et matérialisme ne sont pas indissociables, de
dans une catégorie, car les mystiques chrétiens, soufis ou même que le couple spiritualité et croyance en une âme
autres s’expriment souvent par métaphore ou seulement réduite à une sorte d’objet in-substantiel peut être trans-
par quelques mots. Ainsi, le « Silencieux Maître » in- cendé. Rien ne s’oppose à l’alliage science-spiritualité,
dien vedanta Sri Ramana Maharshi (1879-1950), ex- rien ne s’oppose à ce qu’un observateur du fonctionne-
pliqua : « Il n’y a pas de différence entre le rêve et l’état ment des choses matérielles puisse aussi méditer sur la
éveillé, sauf que le rêve est court et que l’état de veille nature de l’esprit et son fonctionnement subtil.
perdure ». Si la nature profonde de la matière et de l’esprit
peut être approchée intellectuellement dans un
Qui meurt, qui prend naissance ? premier temps, certains soulignent qu’elle trans-
S’il n’y a pas de matière en soi, ni même d’âme en cende le mental et doit être vue directement
soi comme le démontrait Shantideva, qui meurt, pour être réalisée. Ainsi la connaissance scienti-
qui part dans l’au-delà, qui reprend naissance ? fique et l’expérience méditative peuvent fusion-
La théorie du « tout est esprit » dépasse la no- ner et transmuter notre compréhension.
tion de réincarnation ou de disparition complè- Matthieu Ricard, docteur en biologie moléculaire et
te, car il n’y a ni annihilation ni réincarnation, moine tibétain depuis 1978, dit ne pas faire de différen-
mais une continuité de la conscience avec une ce entre la science et la méditation en ce qui concerne
apparence de morts et de vies successives. Se- le soucis d’une investigation rigoureuse.

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Hokusai

Il fait partie du Mind and Life Institute et participe activement Selon lui, il convient de s’y adonner avec une rigueur toute
à la recherche scientifique sur « la méditation et son effet à scientifique pour comprendre le fonctionnement de l’es-
longtermesurlecerveau »,conduiteparleprofesseurRichard prit, en découvrir la véritable nature et se libérer de la
J. Davidson. Matthieu Ricard explique que la médita- souffrance. Une libération qu’il décrit ainsi dans l’un de
tion est fondamentalement un entraînement de l’es- ses ouvrages : « Le chemin spirituel nous fait redécouvrir no-
prit qui a pour but de développer des qualités telles tre nature oubliée, tout comme on voit de nouveau l’éclat
que l’amour altruiste et l’attention, ainsi qu’une immuable du soleil, une fois dissipés les nuages qui le
compréhension juste de la nature de l’esprit. masquaient. » ●

Bibliographie
Passerelles , Entretiens avec le Dalaï-Lama sur les
En français sciences de l’esprit, Dalaï-lama, avec J. Hayward,
« Expérience de mort imminente. La conscience n’est F. Varela, E. Rosh, N. Greenleaf, R. Livingstone, Al-
pas le produit du cerveau », Pierre Alain Grevet et Da- bin Michel, 1995.
vid Dennery, pages 10 à 27- NEXUS n° 46, 2006. Perles d’Ambroisie , commentaire littéral de l’Entrée
Initiations et réalisation spirituelle, René Guénon, Les éditions dans la pratique des bodhisattvas, Shantideva, traduit du
traditionnelles, 1952. tibétain par le comité Padmakara, éd. Padmakara, 2006-
La Conscience expliquée, Daniel Clément Dennett, traduction française 2007.
de Pascal Engel, Odile Jacob, 1993. Quand l’esprit dialogue avec le corps, entretiens avec le Dalaï-lama,
« La vie rêvée des hommes », Azou Minihy, Jean Dhot, Laudator, pa- Daniel Goleman, Trédaniel Poche, 1997, 2007.
ges 59 à 73 - NEXUS n° 63, 2009. Trésor de Précieuses Qualités, Kangyur Rinpoché, traduit du tibétain par
Le Cerveau moteur de la raison siège de l’âme, Paul M. Churchland, le comité Padmakara, à paraître aux éd. Padmakara.
première traduction d’Aline Pélissier, De Boeck, 1999. En anglais
Le Hasard et la Nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biolo- Consciousness Explained, Dennett Daniel (1991), Allen Lane, ed., The
gie moderne, Jacques Monod, Seuil, 1970. Penguin Press, UK Hardcover edition, 1992.
L’Évangile de Marie Myriam de Magdala, traduction et commentaire de Introduction to the Middle Way, Candrakirti, avec le commentaire de
Jean Leloup, Albin Michel, 2000. Jamgön Mipham, traduit du tibétain par le comité Padmakara, Sham-
L’Évangile de Marie-Madeleine, D. Meurois-Givaudan, Le Perséa, 2000. bala, 2002.
L’Infini dans la paume de la main - Le moine et l’astrophysicien, Matthieu The Gospel of Mary of Magdala : Jesus and the First Woman Apostle,
Ricard, Trinh Xuan Thuan, Pocket, 2002. King, Karen L., Polebridge Press, 2003.

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