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Le Président

Montpellier, le 11 janvier 2011

lettre recommandée avec A.R.

Référence : 116 / 011014 982 / 045

Monsieur le Président,

Par envoi en date du 2 décembre 2010, la chambre a porté à votre connaissance son
rapport d’observations définitives concernant la gestion du syndicat départemental des ordures
ménagères de l’Aude au cours des exercices 2005 et suivants.

Cet envoi n’a pas donné lieu à réponse de votre part dans le délai d’un mois prévu par les
articles L. 243-5 et R. 241-17 du code des juridictions financières (CJF).

A l’issue de ce délai, le rapport d’observations définitives retenu par la chambre régionale


des comptes vous est à présent notifié.

En application des articles L. 243-5 et R. 241-17 du CJF, ce rapport devra être communiqué
à votre assemblée délibérante dès sa plus proche réunion. Il devra notamment faire l’objet d’une
inscription à son ordre du jour, être joint à la convocation adressée à chacun de ses membres et donner
lieu à un débat.

Il vous appartient d’indiquer à la chambre la date de cette réunion.

Après cette date, le document final sera considéré comme un document administratif
communicable aux tiers, dans les conditions fixées par la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 modifiée.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

Nicolas BRUNNER

Monsieur SALLES
Président du SYDOM de l’Aude
Lieu-dit Le Gravier
11400 FENDEILLE

500, avenue des Etats du Languedoc - 34064 Montpellier cedex 2 - tél. 04 67 20 73 00 - télécopie : 04 67 20 73 49
crclr@lr.ccomptes.fr
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Rapport d’observations définitives : SYDOM de l’Aude

Rapport d’observations définitives n° 116/045 du 11 janvier 2011


SYNDICAT DEPARTEMENTAL DES ORDURES MENAGERES DE L’AUDE

Exercices 2005 et suivants

S O M M A I R E

1. LA PROCEDURE......................................................................................................................................2

2. PRESENTATION GENERALE DE LA COLLECTIVITE ..........................................................................2


2.1. Statuts, composition et compétences ................................................................................................2
2.2. Organisation et moyens .....................................................................................................................2
2.3. Assemblée délibérante et présidence ................................................................................................3
2.3.1. L’assemblée délibérante..........................................................................................................3
2.3.2. Le président .............................................................................................................................4
2.3.3. Le bureau.................................................................................................................................4
2.3.4. Les vice-présidents..................................................................................................................5
2.4. Le défaut de rapport annuel ...............................................................................................................5

3. L’ACTIVITE ET L’EXERCICE DES MISSIONS STATUTAIRES .............................................................6


3.1. Le cadre de référence : le plan départemental ..................................................................................6
3.2. La définition des compétences...........................................................................................................6
3.3. L’exercice effectif des compétences ..................................................................................................7
3.4. La performance de la collecte ............................................................................................................8
3.5. Des statuts aujourd’hui inadaptés ......................................................................................................9
3.5.1. Le cadre juridique ....................................................................................................................9
3.5.2. La nécessaire clarification des compétences..........................................................................9
3.5.3. Des références abrogées ou obsolètes.................................................................................11
3.5.4. Un mode de tarification insuffisamment incitatif ....................................................................11
3.5.5. Conclusion .............................................................................................................................11

4. LA FIABILITE DES COMPTES, LA SITUATION FINANCIERE ET LE COUT DU SERVICE ..............11


4.1. Fiabilité des comptes .......................................................................................................................11
4.2. La situation financière ......................................................................................................................14
4.2.1. La prévision et l’exécution budgétaires .................................................................................14
4.2.2. Le fonctionnement .................................................................................................................15
4.2.3. L’investissement ....................................................................................................................19
4.2.4. Fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et trésorerie.........................................21
4.2.5. Un mécanisme original : les conventions financières de prélèvement automatique.............22
4.3. Le coût du service ............................................................................................................................22

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1. LA PROCEDURE

Aux termes de l’article L. 211-8 du code des juridictions financières « l’examen de la gestion
porte sur la régularité des actes de gestion, sur l’économie des moyens mis en œuvre et sur l’évaluation
des résultats atteints par rapport aux objectifs de l’assemblée délibérante ou de l’organe délibérant.
L’opportunité de ces objectifs ne peut faire l’objet d’observations ».

La chambre régionale des comptes a examiné la gestion du syndicat départemental des


ordures ménagères de l’Aude (SYDOM de l’Aude), pour les exercices 2005 et suivants. Ce contrôle s’est
inscrit dans le cadre d’une enquête commune des chambres régionales des comptes, relative à la
collecte et au traitement des déchets ménagers et assimilés.

L’entretien préalable prévu par l’article L. 243-1 du code des juridictions financières a eu lieu
er
le 1 avril 2010 conjointement avec le président Monsieur Jean-Marie Salles, et le premier vice-président
Monsieur Pierre Bardiès.

Le rapport d’observations provisoires a été notifié à Monsieur Salles le 30 juin 2010, lequel a
répondu par courrier en date du 20 septembre 2010.

2. PRESENTATION GENERALE DE LA COLLECTIVITE

2.1. Statuts, composition et compétences


er
Le SYDOM dispose de statuts adoptés par arrêté préfectoral du 1 avril 1997. Il a été doté
d’une double compétence études, d’une part, et transport-traitement, d’autre part. Des arrêtés ultérieurs
sont venus constater, pour l’essentiel, des adhésions et retraits de collectivités adhérentes.
1
A l’origine composé de deux districts, deux communautés de communes, deux SICTOM ,
2
quatre SIVOM et une commune, le SYDOM regroupait en 2009 onze communautés de communes,
3
quatre syndicats de collecte et de traitement d’ordures ménagères, un SIVOM et cinq communes
adhérant isolément. Il regroupe aujourd’hui près de 150 000 habitants, dans un département qui en
compte environ 350 000. Les communautés d’agglomération de Narbonne et de Carcassonne ne sont
pas adhérentes.

2.2. Organisation et moyens

Le syndicat est une structure légère dont l’effectif est limité à sept agents. La direction est
assurée par un attaché, titulaire d’une délégation de signature qui lui permet de signer les pièces de
gestion courante. Un second cadre de catégorie A, ingénieur territorial, est chargé de l’encadrement
technique et dispose également d’une délégation de signature. Une responsable administrative et une
secrétaire administrative assistent le directeur dans l’administration quotidienne, notamment en matière
de ressources humaines, de marchés, et de suivi de la facturation. Une secrétaire technique assiste le
directeur des services techniques, tient les tableaux de bord des collectes, et assure la gestion des
4
incidents. Deux adjoints techniques sont chargés de la gestion quotidienne des centres de transfert ,
appuyés par un agent mis à disposition, ainsi que de l’entretien et la maintenance préventive des
installations.

1
Syndicats intercommunaux de collecte des ordures ménagères
2
Syndicats intercommunaux à vocation multiple
3
Les cinq communes adhérentes sont Quillan, Alairac, Brénac et Ginoles. Seules deux des cinq sont représentées au titre du
« collège des communes indépendantes ». La commune de Pieusse est représentée en qualité de commune d’accueil d’un CET
(voir plus bas).
4
Saint-Martin de Villereglan, Alzonne et Fendeille

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2.3. Assemblée délibérante et présidence

Les syndicats mixtes fermés peuvent être composés de communes et d’établissements


publics de coopération intercommunale (EPCI). Ils sont administrés par un organe délibérant, le comité
syndical, élu par les assemblées délibérantes de ses membres. Le président est ordonnateur des
recettes et des dépenses, et chef des services du syndicat, qu’il représente en justice. L’organe
délibérant peut lui déléguer ses attributions, sauf dans certaines matières (budget, statut, délégation de
service public, par exemple). Le président peut déléguer l’exercice d’une partie de ses attributions.

2.3.1. L’assemblée délibérante

En application de l’article 7 des statuts, le comité syndical est composé de délégués élus par
chacune des collectivités membres, à raison de deux délégués par EPCI membre, et de cinq délégués
pour l’ensemble des communes dites « indépendantes ». S’y ajoute « un délégué par commune d’accueil
de centre d’enfouissement technique ».

L’assemblée délibérante était donc constituée, fin 2009, de 32 délégués au titre des
16 collectivités adhérentes, plus 5 délégués au titre du collège des communes indépendantes, plus un
5
délégué au titre de la commune de Pieusse, siège d’un CET , soit au total 38 délégués.

La chambre s’interroge sur le maintien d’une représentation spécifique de la commune de


Pieusse. Cette représentation se justifiait, à l’origine, par l’existence d’une décharge sur son territoire.
Mais cette décharge a été fermée en 2002, et réhabilitée en 2008. La question de la légitimité de cette
représentation se pose, d’autant plus que la commune de Pieusse est membre de la communauté de
communes Limouxin Saint-Hilairois, elle-même adhérente du SYDOM. Pieusse est déjà représentée par
cet intermédiaire.

Le comité syndical est tenu, par l’article 9 ses statuts, de se réunir en assemblée ordinaire
au moins deux fois par an. Cette fréquence est respectée : quatre réunions ont été organisées en 2005,
cinq en 2006, trois en 2007, cinq en 2008 et quatre en 2009. Néanmoins, l’examen des comptes rendus
permet de constater que le nombre de conseillers présents ou représentés est plutôt faible : le taux de
participation atteint en moyenne 64 % entre 2005 et 2008. Pour certaines séances cette participation
6
approche même la limite de réunion du quorum .

Le fonctionnement du conseil présente un caractère consensuel. Les comptes rendus et


délibérations montrent une approbation systématique des propositions du président, la plupart du temps
à l’unanimité.

Le budget est proposé par le président et voté par le comité syndical. L’article L. 2312-1 du
7
CGCT, relatif aux communes mais applicable aux syndicats, dispose qu’un débat annuel doit avoir lieu
au conseil « sur les orientations générales du budget de l'exercice ainsi que sur les engagements
pluriannuels envisagés, dans un délai de deux mois précédant l'examen de celui-ci et dans les conditions
8
fixées par le règlement intérieur ». Les articles L. 2121-12 et 13 précisent les conditions d’exercice du
droit à l’information des conseillers, en prescrivant notamment l’élaboration d’une note de synthèse.
Toute irrégularité, tout défaut d’information à ce stade est susceptible d’affecter la légalité de l’ensemble
9
du processus budgétaire . Le débat constitue en effet une formalité substantielle, et une délibération sur
le budget qui n’en est pas précédée est illégale. Il doit se tenir dans des délais tels que le président
puisse tenir compte des orientations dans l’élaboration du budget. Il doit également être suffisamment
proche de l’adoption pour que les orientations ne soient pas remises en cause par des évolutions ou des

5
CET : centre d’enfouissement technique. On parle aujourd’hui de centres de stockage de déchets ultimes (CSDU). Les CET sont
répartis en trois classes. Les CET de classe 1 sont destinés à accueillir les déchets dangereux ; le CET de classe 2 accueillent les
ordures ménagères et déchets assimilés ; les CET de classe 3 reçoivent les déchets inertes (terres, gravats, béton concassé, etc.).
6
Le 29 mars 2007 : 56 % ; le 25 octobre 2007 : 54 % ; le 25 février 2008 : 54 % ; le 23 mai 2008 : 58 % ; le 10 décembre 2008 : 55 %.
7
Rédaction applicable à compter de l’exercice 2006.
8
Ici : article 14 du règlement intérieur.
9
Rép. Min. : JO Sénat, Questions, 2 septembre 1999, page 2939.

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10
évènements nouveaux , et doit intervenir au cours de la phase préparatoire, et non dans la séance
11
précédant le vote , afin que les conseillers disposent d’un délai de réflexion suffisant avant de délibérer.

Au cas présent, les conditions de déroulement du DOB ne sont pas satisfaisantes, à


plusieurs égards. Le DOB est soit omis, soit concomitant ou immédiatement antérieur à l’adoption du
budget. Les documents remis aux conseillers se limitent à des tableaux chiffrés qui détaillent les charges
et la détermination du coût à la tonne à facturer aux collectivités (ainsi, l’une des années, qu’un tableau
d’une quinzaine de lignes intitulé « plan de financement des centres de transfert »). La note de synthèse
n’est pas présentée.

2006 2007 2008 2009


Discussion des tarifs 05/12/2005 20/10/2006 25/10/2007 10/12/2008
Débat 05/12/2005 29/03/2007 14/02/2008 26/03/2009
Adoption du budget 03/02/2006 29/03/2007 29/02/2008 30/03/2009

Ces lacunes ne permettent pas aux délégués d’exercer pleinement leurs prérogatives et
fragilisent la validité du processus budgétaire.

2.3.2. Le président

Le président en exercice au début du contrôle a rejoint le comité syndical en qualité de


12
représentant du SICTDM d’Alzonne, collectivité adhérente, puis a été désigné au sein du comité pour y
exercer les fonctions de président.

Le SICTDM a été dissous par un arrêté préfectoral du 15 décembre 2009 prenant effet le
er
1 janvier 2010. Conformément au principe posé par l’article L. 5211-8 du CGCT, le mandat des
délégués est lié à celui du conseil qui les a désignés. La disparition du SICTDM d’Alzonne a donc eu
pour conséquence l’extinction du mandat de ses délégués. Ayant perdu la qualité de membre du comité
syndical, Monsieur Salles a également perdu son mandat de président. Le SYDOM s’est donc trouvé
er
privé de président à partir du 1 janvier 2010. Au mois de mai suivant, la commune d’Alzonne a adhéré
directement au SYDOM, et Monsieur Salles a pu retrouver ses mandats de délégué et de président.

Dans l’intervalle, le SYDOM a été contraint de s’appuyer sur l’article L. 2122-17 du CGCT
qui dispose qu’« En cas d'absence, de suspension, de révocation ou de tout autre empêchement, [le
président] est provisoirement remplacé, dans la plénitude de ses fonctions, par un adjoint, dans l'ordre
des nominations et, à défaut d'adjoint, par un [conseiller] désigné par le conseil ou, à défaut, pris dans
13
l'ordre du tableau ». Il demeure que les délégations de signature sont devenues caduques , entraînant
une fragilité juridique des actes qui ont pu être pris par les délégataires, pendant près de cinq mois.

2.3.3. Le bureau

L’article L. 5211-10 du CGCT indique que le bureau « est composé du président, d’un ou de
plusieurs vice-présidents et, éventuellement, d’un ou de plusieurs autres membres (…) ». Les statuts
précisent (article 8) que « Le comité élit un bureau parmi ses membres (…) dont la composition devra
s’attacher à assurer une représentation géographique et démographique équitable des collectivités
adhérentes / Le bureau est composé de : 1 président / 1 ou plusieurs vice-présidents / 1 ou plusieurs
membres ». Le comité syndical a délibéré sur la composition du bureau en ces termes : « Afin de
conserver la souplesse et l’efficacité du Bureau pour la gestion des affaires courantes, Monsieur le
Président propose que le Bureau demeure constitué du Président et des Vice-présidents, sans adjonction
de membres supplémentaires ». Le syndicat n’a pas élargi la représentation géographique et

10
Rép. Min. : JO Sénat, Questions, 2 septembre 1999, page 2939.
11
Tribunal administratif de Montpellier, 5 novembre 1997.
12
Syndicat Intercommunal de collecte et de traitement des déchets ménagers.
13
La durée de la délégation ne peut excéder celle des mandats, tant du délégant que du délégataire (Conseil d’Etat, Assemblée,
9 mai 1958 consorts Frette).

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démographique au-delà de celle qui est apportée par la totalité des vice-présidents. Il n’a pas nommé au
bureau au moins un membre non président, comme les statuts le prévoient.
14
Le fonctionnement et le rôle du bureau sont réglés à la fois par le règlement intérieur , et
par les statuts. Le comité a donné délégation au bureau pour la gestion des affaires courantes à
l’exception de celles visées par l’article L. 5211-10 du CGCT : principalement, les questions à caractère
budgétaire, touchant à la composition du syndicat, ou ayant trait aux délégations de service public. La
lecture des délibérations du bureau permet de constater que ces questions sont effectivement restées de
la compétence exclusive du comité. Par ailleurs le règlement intérieur, dans son article 16, prévoit que le
bureau se réunit au moins une fois par trimestre. Cette disposition a été respectée à partir de 2007.

Année 2005 2006 2007 2008 2009*


Réunions 2 3 5 4 7
* 2009 : situation à fin octobre

L’article 5211-11 du CGCT précise que « lors de chaque réunion de l’organe délibérant, le
président rend compte des travaux du bureau et des attributions exercées par délégation de l’organe
délibérant », et l’article 10 des statuts reprend cette exigence. Pourtant, les comptes rendus des séances
du comité ne font pas référence à un tel compte rendu. Le syndicat a indiqué que le président rend
compte verbalement au début de chaque séance. La chambre invite la collectivité, pour plus de clarté, à
matérialiser cette restitution par une insertion dans les comptes rendu.

2.3.4. Les vice-présidents

Le nombre de vice-présidents est régi par l’article L. 5211-10 du CGCT qui dispose que
celui-ci « (…) est librement déterminé par l’organe délibérant, sans que ce nombre puisse excéder 30 %
de l’effectif (…) ». Dans sa séance du 6 juillet 2006, le comité syndical a porté le nombre de vice-
présidents de sept à huit, en deçà du plafond de onze autorisé.

L’article L. 5211-12 du CGCT prévoit les conditions dans lesquelles le montant des
indemnités de fonctions est déterminé. Les taux plafonds sont prévus par les articles R. 5711-1 et
R. 5212-1 du même code. Pour la strate démographique considérée, les montants maximaux mensuels
15
bruts atteignent 1 336,53 euros pour un président, et 668,26 euros pour un vice-président . Le président
bénéficie de ces indemnités au taux plein autorisé. Les 8 vice-présidents bénéficient de la moitié du
plafond. Le coût pour la collectivité, charges comprises, a été de 49 041 euros en 2009.

2005 2006 2007 2008 2009 Moy.


Mandats c\ 653 40 219 44 336 53 239 49 035 49 041 47 174
Source : fichier des mandats

2.4. Le défaut de rapport annuel

Le décret n° 2000-404 du 11 mai 2000 prévoit l’étab lissement d’un rapport annuel sur la
qualité et le prix du service public d’élimination des déchets. Ce document doit comporter des indicateurs
techniques qui décrivent à la fois la collecte et le traitement, par exemple : mode et fréquence des
collectes, localisation des déchèteries, localisation des traitements, valorisations réalisées, tonnages
traités, mesures prises pour prévenir ou atténuer les effets préjudiciables à la santé de l’homme et de
l’environnement. Il comporte également des indicateurs financiers, comme le montant des prestations
confiées à des entreprises, les coûts à la tonne, le montant détaillé des aides reçues des organismes
agrées, le montant des recettes perçues au titre de la valorisation.

14
Le SYDOM est soumis à l'obligation, prévue à l'article L. 2121-8 du CGCT pour les communes mais étendue aux syndicats, de se
doter d'un règlement intérieur. Adopté dès 1997, à la création du SYDOM, et revu en 2001, ce document régit principalement le
fonctionnement du bureau et du comité syndical.
15
Revalorisation au 1er juillet 2009 en application des dispositions du décret n° 2009-824 du 3 juillet 2009.

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Tendant à assurer la correcte information des décideurs et des usagers contribuables, ainsi
que la transparence du fonctionnement du service, ce rapport doit être tenu à la disposition du public, au
siège de l’établissement public et dans les mairies des communes qui en sont membres.

Le SYDOM ne dresse pas le compte rendu annuel d’activité prévu par le décret
n° 2000-404, même si une ébauche de quelques pages a été établie, sans être publiée, en 2008. Il n’a
pas été trouvé trace d’une information périodique du comité syndical portant sur les mêmes points.

Ce défaut de d’information n’est pas compensé, même pour partie, par le site Internet de la
collectivité. Celui-ci n’est manifestement pas tenu à jour et proposait, au moment du contrôle, des
informations qui n’avaient pas été actualisées depuis trois, voire quatre ans.

La chambre prend note de la décision prise par le syndicat d’établir désormais le rapport, et
de revoir le contenu de son site Internet.

3. L’ACTIVITE ET L’EXERCICE DES MISSIONS STATUTAIRES

3.1. Le cadre de référence : le plan départemental

Les plans départementaux ou interdépartementaux de gestion des déchets ménagers


(PDEDMA) sont régis par les articles L. 541-14 et L. 541-15 du code de l’environnement. Ils ont pour
objet d’orienter et de coordonner l’ensemble des actions à mener, tant par les pouvoirs publics que par
les organismes privés. Ils sont soumis à une évaluation environnementale définie aux articles L. 122-4 à
L. 122-11 et R. 122-17 à R. 122-24 du code de l’environnement. Le décret n° 96-1008 du 18 novembre
1996 modifié et une circulaire du 28 mai 1998 précisent ces dispositions.

Approuvé par arrêté préfectoral du 28 décembre 1994, le premier plan départemental


reposait sur le choix du tri, du compostage et de l’enfouissement. Une révision a été approuvée en 2000
et reposait sur la confirmation de la filière de tri-compostage-enfouissement, ainsi que sur l’intégration
d’objectifs nationaux concernant la valorisation des déchets d’emballage et de recyclage des matériaux.
Cette révision a fait l’objet de contentieux et l’arrêté a été annulé, si bien qu’une nouvelle procédure a été
lancée en 2002. Elle reposait sur l’intensification des efforts de tri et de recyclage, le développement du
compostage, l’étude de la valorisation énergétique et l’accroissement des capacités de stockage des
déchets. Elle n’est pas non plus parvenue à son terme.
16
Le conseil général de l’Aude a ensuite décidé d’engager une nouvelle révision, qui s’est
déroulée entre les mois de juillet 2005 et de juin 2006. Le plan adopté en 2007 a prévu, en matière
17
d’installations de traitement, de s’appuyer sur deux CSDU avec valorisation énergétique du biogaz : le
centre existant de Lambert (Narbonne) à l’Est ; un centre à créer sur le site de Lassac, pour l’Ouest et le
centre. Ce dernier a vocation à accueillir les déchets ultimes provenant du SMICTOM du Carcassonnais
et du SYDOM de l’Aude. A terme, l’organisation du traitement des ordures devrait s’appuyer sur ces deux
installations de Lambert et de Lassac, avec des capacités de traitement respectivement de l’ordre de
96 000 et 109 000 tonnes par an. Le plan de 2007 a été annulé par le juge administratif sur un vice de
procédure, puis repris dans les mêmes termes par arrêté du 28 juillet 2009.

3.2. La définition des compétences

Aux termes de l’article 3 des statuts, l’objet du syndicat est double :

- d’une part, il réalise « (…) des études de nature à résoudre le problème du transfert, du
transport, de la valorisation et de l’élimination des ordures ménagères » ;

16
Compétence devenue départementale en application de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales.
17
Centre de stockage des déchets ultimes.

ROD2 - SYDOM de l’Aude


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- d’autre part, il met en œuvre le transfert, le transport et le traitement final des déchets
recyclables et des déchets ultimes ; à cet effet il « réalise ou fait réaliser, exploite ou fait exploiter les
unités suivantes : un réseau cohérent de centres de transfert / des unités de tri et de conditionnement
des recyclables / des unités de traitement des déchets organiques / un ou plusieurs centres de traitement
des déchets ultimes / la logistique de transport entre ces ouvrages ». La collecte est effectuée sous la
responsabilité des collectivités membres, qui s’engagent à respecter le cahier des charges établi par le
SYDOM. A la création du syndicat une période transitoire a été prévue, pendant laquelle les collectivités
continueraient à exploiter ou faire exploiter leurs installations d’élimination.

3.3. L’exercice effectif des compétences

Les dépenses d’études sont restées modestes jusqu’en 2007, année où des réflexions ont
été engagées pour la réalisation de travaux sur les sites de Lassac, Alzonne, Quillan et Fendeille.

2005 2006 2007 2008 Total Moy.


Frais d'études compte 2031 38 199 34 005 214 415 446 631 733 250 183 312
Frais d'études compte 671 - - - - - -
Source : fichier des mandats

En matière d’équipements, l’exercice de ces compétences ne s’est traduit que tardivement


par des masses significatives, passant en valeur nette au bilan de 1,8 M€ en 2007 à 7,4 M€ en 2008.

2005 2006 2007 2008


Net Net Net B rut A m o & prov Net
A utres im m obilis ations inc orporelles 142 869 147 291 335 491 602 653 314 775 287 878
Terrains en toute propriété 826 412 932 909 932 909 1 163 544 0 1 163 544
Cons truc tions en toute propriété 384 582 430 043 490 913 6 010 208 113 629 5 896 580
A utres im m obilis ations c orporelles 31 529 38 109 12 381 107 935 78 200 29 736
Terrains reç us au titre de m is es à dis pos ition 67 761 67 761 57 596 67 761 10 164 57 596
Total 1 453 152 1 616 112 1 829 291 7 952 101 516 767 7 435 334
Source : comptes de gestion (bilans)

S’agissant enfin du traitement, les tonnages pris en charge se réduisent sur l’ensemble de la
période (détail en annexe). Ceci est vrai tant pour les ordures ménagères résiduelles que les
encombrants. L’année 2008 fait exception, essentiellement en raison de la variation des apports de la
18
communauté de communes de Corbières Minervois : + 31,1 % .

2005 2006 2007 2008


OM 44 076 43 030 42 526 42 466
E nc om brants 7 184 6 483 5 988 7 851
Total 51 261 49 514 48 514 50 317
Source : SYDOM

Les déchets non recyclables sont, pour plus des trois quarts, incinérés à l’extérieur du
département ; seuls les déchets du SMICTOM de Corbières en Minervois (centre de transfert de
Lézignan) restent dans l’Aude pour y être enfouis. A l’occasion du dernier renouvellement du marché, en
2006, le SYDOM a eu l’opportunité de réduire ses coûts à la faveur de la date d’échéance d’un marché,
et du « vide de four » rencontré par un opérateur privé d’incinération à Toulouse. Le changement de
prestataire a entraîné une baisse de tarif, passé de 93 euros à 68 euros HT la tonne.

18
Tonnages encombrants : 2006 : 594,9 t ; 2007 : 0 ; 2008 : 1 698,3 t.

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2008 2009
t % k g/hab. t % k g/hab.
Inc inération 32 159,7 75,8 219,4 31 611,3 75,4 215,7
OM R E nfouis s em ent 10 267,8 24,2 70,1 10 318,0 24,6 70,4
Total 42 427,5 100,0 289,5 41 929,3 100,0 286,1
Inc inération 6 107,4 78,2 41,7 5 819,9 72,1 39,7
E nc om brants E nfouis s em ent 1 698,3 21,8 11,6 2 256,8 27,9 15,4
Total 7 805,7 100,0 53,3 8 076,7 100,0 55,1
Source : SYDOM11/ST – population estimée 2008 : 146 553 h.

L’examen des quantités mensuelles de déchets prises en charge, ordures ménagères et


encombrants, montre pour les premières un effet estival significatif. Les quantités collectées en août,
19
mois le plus important, sont supérieures de 39 % aux quantités collectées en février, mois le plus faible.

Saisonnalité OMR + encombrants 2005-2008


4 500

4 000
OMR (t)
3 500

3 000

2 500

2 000

1 500

1 000
Encombrants (t)

500

-
JANV FÉVR MARS AVR MAI JUIN JUIL AOÛT SEPT OCT NOV DÉC

3.4. La performance de la collecte

Le SYDOM n’exerce pas la compétence relative à la collecte, mais les tableaux de bord qu’il
tient permettent de prendre une mesure de la performance des adhérents. Les résultats globaux
apparaissent satisfaisants, comparativement à d’autres structures analogues. Toutefois la collecte en
20
6 flux , généralement présentée comme plus performante, ne se distingue en définitive pas nettement du
21
mode plus classique de collecte en 3 flux . La performance en masse de recyclables collectés par
habitant n’est pas significativement meilleure. Le taux de refus, en 6 flux, est de 2,6 % contre 4,3 % pour
le 3 flux, soit un avantage au 6 flux qui se limite à 1,1 kg par habitant et par an. Derrière ces chiffres
globaux, certaines situations sont difficilement compréhensibles : sur une collectivité collectée en six flux,
les caractérisations de 2009 font apparaître un taux de refus de 20,9 % pour les plastiques et de 62,8 %
pour les emballages ménagers recyclables ; sur une autre collectivité également collectée en six flux, les
mêmes critères font apparaître un taux de refus de 16,1 % pour les plastiques, et de 32,3 % pour les
emballages ménagers recyclables.

19
Calcul sur les moyennes 2005-2008.
20
Il s’agit d’un mode de collecte des poubelles en mélange, dans lequel les agents trient pied au camion, et répartissent
directement le produit de la collecte dans 6 bacs spécifiques.
21
Collecte des ordures, du verre, et de l’ensemble des recyclables, en porte à porte (PAP) ou en apport volontaire (PAV).

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Collecte s élective "3 flux "


Collec te s élec tive "6 flux" Ens em ble
(PAP et PAV)

Année 2009 en t en % en kg/hab. en t en % en k g/hab. en t en % en k g/hab.


Population 2008 67 747 78 806 146 553
Tonnage total de la c ollec te sélective 5 144,6 100,0 75,9 5 531,9 100,0 70,2 10 676,5 100,0 72,9
- dont journaux, m agazines, revues 1 221,9 23,8 18,0 1 651,6 29,9 21,0 2 873,5 26,9 19,6
- dont em ballages ménagers rec yc l. 845,0 16,4 12,5 525,3 9,5 6,7 1 370,3 12,8 9,4
- dont tétras 65,9 1,3 1,0 37,3 0,7 0,5 103,2 1,0 0,7
- dont ac ier 176,7 3,4 2,6 133,3 2,4 1,7 309,9 2,9 2,1
- dont alum inium 7,9 0,2 0,1 7,3 0,1 0,1 15,3 0,1 0,1
- dont plastique 429,3 8,3 6,3 322,9 5,8 4,1 752,2 7,0 5,1
- dont verre 2 264,1 44,0 33,4 2 530,6 45,7 32,1 4 794,7 44,9 32,7
- dont refus 133,7 2,6 2,0 323,7 5,9 4,1 457,4 4,3 3,1
Source : SYDOM
PAP : porte à porte – PAV : points d’apport volontaire

En tout état de cause, les résultats obtenus sont inférieurs au gisement de référence utilisé
par Eco Emballages pour ses soutiens, et ceci pour toutes les catégories de produits.

P erf.collec tivités Gis em ent de


Chiffres 2009, en k g/hab . S Y DOM kg/h référenc e E E
Journaux , m agaz ines , revues 19,6 35,0
E m ballages m énagers rec y cl. 9,4 16,1
Tétras 0,7 2,0
A c ier 2,1 6,4
A lum inium 0,1 0,9
P las tique 5,1 19,4
V erre 32,7 41,3
S ourc e : S Y DOM

3.5. Des statuts aujourd’hui inadaptés

3.5.1. Le cadre juridique

Le SYDOM de l’Aude appartient à la catégorie des syndicats mixtes « fermés », c’est-à-dire


exclusivement composés de communes et/ou d’établissements publics de coopération intercommunale.
Ces syndicats mixtes fermés sont actuellement régis par les dispositions prévues par l’article L. 5711-1,
L. 5711-2 et L. 5711-3 du code général des collectivités territoriales. Leurs ressources sont constituées
de participations des membres adhérents déterminées suivant une clé de répartition librement arrêtée.

3.5.2. La nécessaire clarification des compétences

Les statuts actuels ne reflètent qu’imparfaitement la réalité des missions exercées. En


particulier, le SYDOM est impliqué dans la collecte sans y être habilité statutairement.

● Une grande variété de situations

Chaque adhérent ayant la responsabilité de la collecte sur son territoire, cette compétence
est exercée selon des modalités variées, détaillées en annexe, dont le SYDOM doit s’accommoder.

En matière d’ordures ménagères résiduelles, quelles que soient ces modalités (régie ou
prestataire, porte à porte ou apport volontaire), les déchets sont acheminés par la collectivité adhérente
vers l’un des centres de transfert du SYDOM, où ils sont pris en charge par ce dernier après avoir été
déchargés. Pour les encombrants, exclusivement collectés en déchèteries, deux cas de figure se
présentent : soit la collectivité achemine les caissons vers un centre de transfert du syndicat, soit un
prestataire du syndicat va chercher le caisson et l’achemine directement vers le lieu de traitement.
L’articulation entre collecte et traitement est donc moins nette que pour les ordures, puisqu’elle s’effectue
selon les cas soit au centre de transfert, soit au bas de quai de la déchèterie. Les déchets recyclables,

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enfin, sont collectés selon quatre principales modalités : la collecte en porte à porte en caissette
« 6 flux », dans laquelle l’usager met l’ensemble de ses déchets dans une caissette unique, pré-triée à la
collecte ; les collectes en porte à porte en sac, dans laquelle l’adhérent fait acheminer les sacs vers le
centre de tri d’un prestataire, exception faite du verre, pris en charge par le SYDOM depuis le levage de
la colonne ; la collecte en bacs de regroupement, rechargés puis triés, le verre étant ici également pris en
charge par le SYDOM dès le levage de la colonne ; enfin la collecte en colonne, dont la levée est prise en
charge par le SYDOM. Dans cette dernière hypothèse, l’adhérent n’intervient pas du tout dans la collecte
de ses recyclables.

Les déchèteries, quant à elles, sont en principe gérées par les adhérents, mais certains
seulement font appel au SYDOM, spécialement pour le traitement des déchets les moins facilement
valorisables, comme les encombrants et les déchets verts. Cette intervention est variable dans le temps
et dans l’espace, sans être actée statutairement. Sans garantie de gisements, le SYDOM est en difficulté
pour définir les moyens à mobiliser, et plus généralement pour organiser le service.

● Le cas du relevage des colonnes

Le retour à une interprétation stricte de la séparation entre collecte et traitement pourrait, au


cas présent, se révéler difficile à mettre en œuvre. Lorsqu’il prend en charge le levage des colonnes de
petites collectivités isolées, le SYDOM peut faire bénéficier celles-ci de coûts moindres, par une politique
d’allotissement appropriée. Des collectivités seules pourraient avoir des difficultés à trouver un prestataire
pour un coût acceptable.

● Le bas de quai des déchèteries

La loi permet d'assimiler les déchèteries soit à de la collecte, soit à du traitement, ou encore
de considérer que le « haut de quai » (accueil du public, et gestion patrimoniale de l'ensemble des
installations) relève de la collecte, et que le « bas de quai » (élimination ou valorisation des différentes
catégories de matériaux réceptionnées dans les bennes) relève du traitement. L'article L. 2224-13 du
CGCT dispose en effet que « les opérations de transport, de tri ou de stockage qui se situent à la jonction
de la collecte et du traitement peuvent être intégrées à l'une ou à l'autre de ces deux missions ». La
souplesse apportée n'est cependant pas absolue : il n’est pas reconnu aux syndicats mixtes à la carte le
droit de conserver deux compétences optionnelles distinctes, c'est-à-dire trois cartes (traitement, collecte
et déchèteries), et la règle choisie doit être la même sur tout son territoire.

En matière de déchèteries, seules trois possibilités sont donc offertes :


- soit rattacher, sur tout le territoire, l'ensemble des déchèteries à la compétence traitement ;
- soit rattacher, sur tout le territoire, l'ensemble des déchèteries à la compétence collecte ;
- soit considérer, sur tout le territoire, que la compétence de « bas de quai » relève du
ressort du traitement, et que le « haut de quai » s'apparente à de la collecte et relève des adhérents.

Or au cas présent, la solution adoptée n’est ni clairement arrêtée, ni uniformément


appliquée. A l’heure actuelle le SYDOM gère le bas de quai pour les encombrants de l’ensemble de ses
adhérents, et pour partie seulement en matière de déchets verts. Pour cette dernière catégorie, les
déchets qui ne sont pas captés par le SYDOM, à titre onéreux, ne sont pas toujours traités dans de
bonnes conditions. Ainsi que le relève le PDEDMA « les quantités de déchets verts identifiées sont
inférieures à la réalité. En effet, on recense, sur environ 30 % des déchèteries, des modes de traitement
non réglementaires (brûlage, mise en décharge ou stockage non autorisé). Le pesage n’est dans ce cas
pas réalisé et aucune donnée chiffrée n’existe ».

Accessoirement, il peut arriver que le SYDOM joue le rôle de groupement de commandes


pour le compte de ses membres, mais pour des objets ou des montants limités. Il a ainsi été amené à
refacturer aux collectivités des composteurs (89 935 euros en 2008), ou des supports de communication
(3 358 euros en 2009, au 27 octobre) qu’il a préalablement acquis pour leur compte. Ces actions ne se
rattachent pas avec évidence à sa compétence d’étude, de transport et de traitement.

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3.5.3. Des références abrogées ou obsolètes

Une réflexion de fond sur les compétences et le financement pourrait utilement


s’accompagner d’une mise à jour des statuts, qui visent certaines références juridiques obsolètes ou
abrogées : l’article 3 des statuts, en effet, entend faire du SYDOM l’organe d’exécution du plan
départemental de 1994, qui n’est plus en vigueur. Par ailleurs, les statuts transmis par la collectivité
demeurent dans leur rédaction d’origine et continuent à viser six syndicats ou districts qui n’existent plus.
Ils n’ont pas été mis à jour au vu des arrêtés préfectoraux pris depuis 1997. Enfin, les statuts renvoient à
des dispositions législatives qui ne sont plus en vigueur depuis plus de 11 ans, ayant été abrogées par la
loi n° 99-586 du 12 juillet 1999 relative au renfor cement et à la simplification de la coopération
intercommunale dite « loi Chevènement » (article 8, qui détermine les conditions d’élection du bureau ;
articles 9 et 16, pour la procédure de modification des statuts ; article 10, qui définit les questions qui ne
peuvent être déléguées au bureau).

3.5.4. Un mode de tarification insuffisamment incitatif

Le mode de financement actuel ne prend pas en considération les efforts réalisés par les
collectivités les plus impliquées dans la collecte sélective. La collecte « 6 flux » est présentée comme la
plus performante, mais également la plus coûteuse pour les collectivités adhérentes : elle nécessite des
matériels spécifiques, et génère des coûts de main d’œuvre. Or la contribution des membres est calculée
de la même manière, quel que soit le mode de collecte retenu. Une tentative a été réalisée, en 2006,
pour adopter une transition en quatre ans vers un tarif différencié qui aurait permis d’avantager les
collectivités les plus impliquées dans la collecte sélective. Mais cette mesure a été abandonnée dès
l’année suivante. Il a alors été décidé, pour réduire le surcoût supporté par les collectivités investies,
d’affecter le reversement des aides reçues d’Eco Emballages par un coefficient propre à chaque mode de
collecte : 6 pour la collecte en caissettes, 3 pour la collecte en sacs ou bacs, 1 pour la collecte en
colonnes. Selon le SYDOM, cette mesure ne couvre qu’incomplètement les charges supplémentaires
supportées par les adhérents.

Le syndicat pourrait utilement conduire une réflexion sur les coûts comparatifs des différents
modes de collecte, préalablement à une réflexion sur une tarification plus équitable.

3.5.5. Conclusion

Selon la chambre, le SYDOM ne pourra faire l’économie d’une réflexion d’ensemble sur la
mise en cohérence de ses statuts avec la réalité des missions exercées. Cette réflexion le conduira
probablement à rechercher, sans méconnaître les contraintes propres à chaque territoire, une plus
grande homogénéité des pratiques de collecte, et à faire évoluer le mode de détermination des
contributions budgétaires de ses adhérents.

4. LA FIABILITE DES COMPTES, LA SITUATION FINANCIERE ET LE COUT DU SERVICE

4.1. Fiabilité des comptes

● La comptabilisation des subventions d’investissement

Certaines subventions d’équipement dites transférables sont imputées au compte 131 et


doivent normalement faire l’objet d’une reprise annuelle à la section de fonctionnement, afin de
disparaître du bilan au rythme de l’amortissement des immobilisations qu’elles ont financées. Or en 2004,
une subvention d’investissement provenant du département a été comptabilisée pour un montant de
157 601,66 €. Elle n’a jamais fait l’objet d’une reprise, faussant le résultat, et figurait toujours en totalité
au bilan en 2009.

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● L’état de l’actif
22 23
Les règles sont fixées par l’instruction comptable M14 et par l’instruction relative à
l’établissement et à la mise en état d’examen des comptes de gestion. Un état de l’actif doit être établi
tous les deux ans (pour les exercices budgétaires pairs) à partir du fichier des immobilisations. Pour les
exercices budgétaires impairs, un état des flux d’immobilisations est produit à l’appui du compte de
gestion. Toutes les immobilisations, quelle que soit leur nature, sont inscrites par catégorie (incorporelles,
corporelles et financières) dans l’ordre du plan de comptes par nature, puis dans l’ordre croissant des
numéros d’inventaire attribués par l’ordonnateur. Chaque immobilisation ainsi répertoriée donne lieu à
diverses informations relatives à sa valeur et à la constatation de sa dépréciation. Il doit y avoir
correspondance entre le montant des immobilisations figurant au bilan et le montant total des
subdivisions correspondantes de l'état de l'actif, lequel est visé par l'ordonnateur.

En l’occurrence, exception faite de l’année 2007 où aucun document n’a été produit, un état
de l’actif est établi annuellement. L’état de l’actif de l’année 2008, dernier produit, est en concordance
avec la balance générale des comptes, mais il n’en justifie par pour autant les soldes : il comporte de
nombreuses inscriptions effectuées automatiquement par la nouvelle application informatique Hélios,
sans que la nature des immobilisations correspondantes soit précisée. La numérotation n’est pas
continue, et n’est pas homogène, si bien que la lisibilité du document s’en trouve altérée. Il comporte
enfin des inscriptions, parfois négatives, dont la teneur n’est pas précisée. Au total l’état de l’actif produit
en 2008 ne permet pas d’appréhender convenablement la consistance du patrimoine du syndicat.
L’ordonnateur indique qu’une actualisation a été effectuée depuis.

● La nomenclature comptable

Le chapitre 65 représente le second poste de dépenses du SYDOM. Y figurent notamment


des aides versées aux collectivités pour le transport et pour le transfert, des reversements de produits de
vente de matériaux, ainsi que les reversements de soutiens perçus des éco-organismes. Les mandats
correspondants sont imputés sans grande rigueur à des sous-comptes prévus pour les communes et
pour leurs groupements. Le compte 657 pourrait opportunément être subdivisé afin d’y distinguer les
natures de dépenses. Une telle mesure faciliterait la lecture directe et le rapprochement entre produits
perçus, d’une part, et reversements effectués, d’autre part.

Il en est de même du compte 611, qui enregistre les dépenses de traitement des déchets, et
pour lequel la collectivité s’est montrée dans l’incapacité d’établir une synthèse par natures de prestations
(transport, traitement…), ainsi que pour des comptes de produits, comme celui qui enregistre la vente de
matériaux recyclables.

La collectivité indique, suite à cette observation, qu’elle aménagera sa nomenclature


comptable en 2011 afin d’améliorer la lisibilité de ses comptes.

● La constatation des amortissements

L’amortissement se définit comme la constatation comptable de la dépréciation d’un bien, et


la consommation des avantages économiques qui en sont attendus. Pour des collectivités telles que le
SYDOM, la constatation est obligatoire et conditionne la sincérité du compte de résultat.

Les écritures comptables d’amortissement sont équilibrées entre 2005 et 2008. Le


rapprochement de l’état des biens annexé aux budgets primitifs avec les écritures comptables
effectivement constatées a néanmoins permis de relever des discordances mineures entre ces deux
documents : si le montant global budgété est bien celui constaté au niveau du chapitre, la ventilation des
opérations n’est pas totalement conforme aux prévisions budgétaires, au niveau le plus détaillé de la
nomenclature comptable (détail en annexe).

22
Tome 2 titre 4chap. 2 § 7.3.2.3
23
N° 03-030-M0 du 9 mai 2003

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Par ailleurs, les méthodes et durées d’amortissements ne sont pas toujours conformes aux
règles que la collectivité s’est fixées. L’état des biens arrêté au 31 décembre 2008, élaboré par
l’ordonnateur en prévision du calcul de la dotation aux amortissements au titre de 2009, répertorie des
immobilisations qui conservent une valeur nette en 2009 alors que leur amortissement devrait être
parvenu à son terme. A titre d’exemple, au compte 2031, une étude topographique du terrain du Garrel,
d’une valeur brute de 105 152,05 euros, datant de 1998 et devant être amortie sur 5 ans, fait apparaître
un montant de 20 284,32 € restant à amortir en 2009. L’impact de cette anomalie sur le bilan reste limité :
les biens concernés atteignent, en valeur nette, 36 872,43 €.

● Le schéma de comptabilisation des frais d’études

En application de l’instruction comptable M14, les dépenses d’études effectuées en vue de


la réalisation d’investissements sont imputées directement au compte 2031 « frais d’études ». Elles sont
virées à la subdivision intéressée du compte d’immobilisation en cours (compte 23) lors du lancement
des travaux, par une opération d’ordre. Dès qu’il est constaté que les frais d’étude ne seront pas suivis de
réalisation, les frais correspondants sont amortis sur une période qui ne peut dépasser cinq ans : le
compte 6811 « dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles » est
débité par le crédit du compte 28031 « frais d’études ». Les frais d’étude entièrement amortis sont sortis
du bilan. Le comptable crédite le compte 2031 par le débit du compte 28031, à due concurrence, par une
opération d’ordre non budgétaire. Les études générales qui ne sont pas menées en vue de la réalisation
d’un investissement s’imputent au compte 617 « études et recherches ».

Dans le cas présent, on constate que deux titres sont émis au compte 2031 en 2008 pour un
total de 424 706,16 euros, sans contrepartie au compte 23, qui n’est d’ailleurs pas utilisé au cours de la
période sous revue. Le schéma comptable de l’instruction M14 n’a pas été respecté.

● La concordance entre la comptabilité de l’ordonnateur et celle du comptable

Si la concordance entre le compte administratif et le compte de gestion peut être établie


pour les exercices 2005, 2006 et 2008, il a été constaté une discordance mineure en 2007. Cet écart
porte sur un montant de 9 425,87 €, imputé au compte 6218 « autres personnels extérieurs » dans la
comptabilité de l’ordonnateur, et au compte 6042 « achats de prestations de services (autres que terrains
à aménager) » dans la comptabilité du comptable.

● Quelques erreurs d’imputation

Des dépenses effectuées auprès d’un prestataire d’assistance à communication, pour le


projet de Lassac, sont imputées au compte 2031pour un total avoisinant 118 k€ entre 2005 et le troisième
trimestre 2009. Au moins pour partie, la nature des prestations (réunions de concertation, conférences et
communiqués de presse) relève plutôt de la communication, à imputer en fonctionnement, que des
études, à imputer en investissement.

Comme indiqué précédemment, le SYDOM dispose par ailleurs, dans son plan des
comptes, de subdivisions du compte 657 destinées à distinguer les soutiens versés aux communes
(compte 65734) de ceux qui sont versés aux groupements (compte 65735). Cependant, il a pu être
observé sur la totalité de la période 2005-2009 que les versements aux communes sont, sans logique
apparente, alternativement imputés à l’un ou l’autre de ces comptes, pour un total de 119 k€.

● Des doubles paiements

Le syndicat ne met pas en œuvre de comptabilité des engagements, ce qui l’expose à des
doubles paiements de factures. Ainsi, un reversement d’aides Eco Emballages a été payé deux fois en
2005, par mandats du 9 février et du 5 avril, obligeant la collectivité à une régularisation ultérieure. Tel a
été également le cas, en 2008 :

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- pour le paiement de composteurs, acquis pour le compte des collectivités adhérentes,


payés par mandats du 23 juillet et du 2 septembre, pour un montant de 15 825,50 euros,
- pour le même objet, avec des mandats du 23 juillet et du 2 septembre, pour
1 285,80 euros,
os
- pour les mandats n 1133 et 1270 d’un montant de 634,71 euros (compte 616).

La totalité des versements effectués à tort a été régularisée dans le cadre de mandats
ultérieurs par compensation du trop perçu.

● Quelques erreurs de liquidation

Le compte 773 enregistre au crédit les émissions de titres de recettes correspondant à des
mandats annulés, relevant d’exercices antérieurs, ainsi que ceux qui viennent constater que des mandats
ont été atteints par la déchéance quadriennale. Ces deux situations présentent un caractère relativement
exceptionnel.

Dans le cas présent, il est pourtant constaté des produits à ce compte, pour des montants
assez significatifs en 2008 et 2009 (respectivement 17 485 et 44 091 euros). Pour partie, ces opérations
sont venues corriger des erreurs commises par l’ordonnateur lors des émissions de mandats. En 2009,
un titre de 38 362,18 euros est venu constater l’annulation d’un mandat émis, dans le cadre de la
participation aux frais de transport, au nom d’un mauvais créancier.

● Des émissions de titre tardives

Les comptes d’attente 47138 « recettes perçues avant émission de titre » et 4718 « autres
recettes à régulariser » font apparaître des soldes créditeurs respectivement de 93 331,14 € et de
13 624,52 € à la clôture de l’exercice 2008. La situation de ces comptes en mars 2010 permet de
constater, pour le compte 47138 d’une part, que les titres correspondants n’ont pas été émis par
l’ordonnateur malgré les rappels du comptable public, et pour le compte 4718 relatif aux avances
prélevées sur les adhérents d’autre part, que celui-ci se trouvait non encore apuré.

Cette situation trouve son origine dans les difficultés éprouvées par le SYDOM pour émettre
rapidement ses titres de recettes. Elle affecte la sincérité du compte de résultat à hauteur du solde de ces
comptes au 31 décembre.

Les anomalies qui précèdent ne conduisent pas la chambre à porter un jugement


d’ensemble défavorable sur les comptes, mais doivent constituer autant de points de vigilance pour
l’avenir.

La collectivité indique, suite à ces observations, qu’elle va spécialiser un agent dans les
tâches comptables.

4.2. La situation financière

4.2.1. La prévision et l’exécution budgétaires

Les taux de réalisation des prévisions budgétaires semblent attester, en investissement, les
difficultés que l’organisme a rencontrées pour remplir sa mission statutaire de construction
d’équipements. Avant 2008, les meilleurs taux de réalisation de la période sont constatés en 2004, avec
9,2 % en dépenses et 10,4 % en recettes. En 2008, les taux de réalisation peuvent être jugés comme
bons, tant en fonctionnement qu’en investissement. En 2009 ils se dégradent en investissement.

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Rapport d’observations définitives : SYDOM de l’Aude

2004 2005 2006 2007 2008 2009


Inv. 9,2 3,7 4,4 5,5 78,6 52,9
Dépens es F onc t. 93,1 92,5 94,9 77,5 83,2 82,9
E ns em ble 62,8 67,4 63,4 52,6 81,2 75,9
Taux réal.
Inv. 10,4 1,9 7,9 2,9 66,7 47,9
Rec ettes F onc t. 91,1 96,6 93,1 82,7 90,6 89,4
E ns em ble 62,0 69,8 63,4 55,1 80,1 79,7
Source : comptes de gestion (tableaux A13)

La situation budgétaire de clôture est positive, et en progression quasi constante. La


collectivité a multiplié par près de cinq ses excédents budgétaires cumulés, qui passent de 281 105 euros
fin 2004 à 1 401 486 euros fin 2009.

Rés ultats de c lôture 2004 2005 2006 2007 2008 2009


Inves tis s em ent -8 841 -73 100 114 682 -28 357 -960 077 -1 147 146
F onc tionnem ent 289 946 651 867 466 222 997 891 1 743 308 2 548 631
Total 281 105 578 767 580 904 969 534 783 232 1 401 486
Source : comptes de gestion – tableaux A14

4.2.2. Le fonctionnement

● Les charges

Pour leur quasi-totalité, les dépenses s’effectuent dans le cadre du chapitre 11 (7,55 M€ en
2009), et dans le chapitre 65 (2,06 M€ la même année).

Dépens es nettes – fonctionnem ent 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Chap. 011 c harges à c aractère général 4 422 016 6 666 740 7 287 204 6 162 328 6 502 767 7 552 622
Chap. 012 Charges de pers onnel 161 645 195 633 212 046 239 381 263 797 254 381
Chap. 65 Autres c harges de gestion c ourante 965 359 1 223 938 1 584 060 1 429 385 1 400 241 2 061 577
Chap. 66 Charges financières 8 901 9 452 9 509 15 677 27 799 81 725
Chap. 67 Charges ex ceptionnelles 66 558 340 400 15 586 0
Chap. 68 Dotations aux provisions 55 095 26 755 59 949 70 701 106 797 161 253
Total 5 613 016 8 189 077 9 493 169 7 917 472 8 316 987 10 111 557
Source : comptes de gestion – tableaux A8 et A10

Le compte 611, principal poste de dépenses du chapitre 11, concerne un nombre restreint
de prestataires qui concentrent le plus gros de la dépense : 50,8 % des dépenses 2005-2008 pour SITA,
27,2 % pour Véolia, et 12,1 % pour Bruno frères, une SARL de 10 salariés dont le taux de dépendance
est fort à l’égard du SYDOM : en 2008, elle a réalisé 1 024 443 euros de chiffres d’affaires TTC avec le
24
syndicat, pour un chiffre d’affaires total de 2 170 000 euros HT .

Total 2005
2005 2006 2007 2008 - 2008 %
Chap. 011 charges à caractère général 6 666 740 7 287 204 6 162 328 6 502 767 100,0
- dont compte 611 6 483 625 7 040 328 5 896 826 6 082 255 25 503 033 95,8
- dont SITA 5 283 885 5 392 862 1 300 512 1 532 888 13 510 147 50,8
- dont VEOLIA 473 891 609 421 637 255 433 036 2 153 603 8,1
- dont VEOLIA SOVAL 2 518 616 2 557 816 5 076 431 19,1
- dont BRUNO FRERES 633 168 685 474 872 454 1 024 443 3 215 538 12,1
- dont PAPREC SUD OUEST 368 692 402 542 771 233 2,9
- autres c\ 611 92 682 352 571 199 297 131 531 776 081 2,9
Source : fichier des mandats

Les dépenses du chapitre 65 représentent, pour leur quasi-totalité, les aides que le syndicat
verse, ou reverse à ces adhérents.

24
Source www.société.com

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2005 2006 2007 2008 2009


Total chapitre 65 1 223 938 1 584 060 1 429 385 1 400 241 2 061 577
- dont 65734 communes 54 963 63 671 50 961 2 924 4 814
- dont 65735 groupements 1 128 756 1 452 878 1 325 185 1 348 282 2 066 391
Source : fichier des mandats – comptes de gestion

Dans cet ensemble, on trouve plusieurs catégories de dépenses.

1. Confronté à une grande variété de situation en termes de collecte, et à des moyens


limités en personnel, le SYDOM a dû aménager des solutions de transfert au cas par cas. C’est ainsi qu’à
Quillan par exemple, un agent a été mis à la disposition du SYDOM par la commune, pour les opérations
de transfert des ordures ménagères résiduelles. Au centre de Saint-Martin de Villeréglan, une convention
a été signée avec la communauté de communes, qui percevait une participation financière annuelle
forfaitaire en compensation de prestations de chargement (il a été mis un terme à cette convention et
l’agent a intégré les effectifs du syndicat). En matière de recyclables, le chargement des bennes est
également assuré dans plusieurs cas par des agents des collectivités adhérentes, sur le fondement de
conventions avec le SYDOM, et moyennant une contribution financière. Dans d’autres cas, les opérations
de chargement sont assurées par les prestataires chargés de la collecte. Dans les cas où le SYDOM
participe financièrement, les dépenses sont imputées au compte 657.

2. Par ailleurs, le SYDOM prend en charge financièrement le transport des ordures


ménagères résiduelles jusqu’à ses centres de transfert (« aide au transport »), au moyen d’un barème
25
arrêté par une délibération annuelle , selon des principes posés en février 2005. Le SYDOM a
également remboursé une collectivité des dépenses de transport depuis son centre de transfert jusqu’au
lieu de traitement (cas de Lézignan Corbières).

3. La variété des situations de collecte correspond également, pour les collectivités


adhérentes, à des charges différentes : les collectivités qui pratiquent le « 6 flux » assurent à la fois
collecte stricte et tri, alors qu’à l’opposé les collectivités qui ne pratiquent que le 2 flux en colonnes
supportent des charges minimales. Dans le but de ne pas pénaliser les collectivités qui ont choisi le 6
flux, et d’inciter les autres à s’impliquer davantage, le SYDOM a tenté de pratiquer une tarification
différenciée, sans parvenir à l’imposer durablement. Il a donc décidé de moduler le reversement des
aides Eco Emballages. Le principe, arrêté par une délibération du 28 décembre 2008, est celui d’un
reversement par habitant affecté d’un coefficient 1 pour les collectivités qui collectent en colonnes, de 3
pour les collectivités qui collectent en 2 flux, porte-à-porte ou regroupement, et de 6 pour les collectivités
qui collectent en 6 flux.

Au chapitre 12, les charges de personnel progressent, mais gardent un impact peu
significatif sur le compte de résultat : 244 573 euros en 2009.

2005 2006 2007 2008 2009


633 Cotisations centre de gestion 2 513 1 082 1 750 1 274
641 Personnel titulaire 100 440 111 225 115 763 117 662 152 667
645 Charges sociales 57 478 62 258 65 480 77 456 90 176
647 Autres charges soc. 308 1 513 452 2 113 456
Total 160 739 174 996 182 777 198 981 244 573
Source : fichier des mandats

Les charges financières traduisent le caractère tardif de la politique d’investissement et


atteignent 81 725 euros en 2009.

2005 2006 2007 2008 2009


6611 Intérêts 9 452 9 509 15 677 27 799 81 725
Source : fichier des mandats et compte de gestion

25
Délibération du 10 décembre 2008 pour l’année 2009.

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De la même manière, les amortissements n’augmentent significativement qu’à partir de


2007, pour atteindre 161 253 euros sur le dernier exercice, lequel inclut quelques régularisations au titre
de dotations antérieures incomplètes.

2005 2006 2007 2008 2 009


68 amortissements 66 558 59 949 70 701 106 797 161 253
Source : fichier des mandats et compte de gestion

Le SYDOM constate, enfin, des charges exceptionnelles qui consistent, la plupart du temps,
en des annulations ponctuelles de titres de recettes émis sur les exercices antérieurs. En 2006, ces
annulations ont représenté un montant significatif : 340 k€. Elles ont eu pour objet de corriger des erreurs
commises au stade de l’émission des titres, telles que des erreurs sur le débiteur, ou des applications de
tarifs erronées.

2005 2006 2 007 2008 Total


M andats c \ 673 26 755 340 400 15 586 382 741
Source : fichier des mandats

● Les produits

Les recettes de fonctionnement résident principalement dans les contributions budgétaires


des collectivités membres, qui représentent l’essentiel du chapitre 70 (88,7 % en 2008), puis dans les
subventions du chapitre 74 (10,9 %) et enfin, dans les produits exceptionnels (0,4 %).

Rec ettes nettes – fonc tionnem ent 2004 2005 2006 2007 2008
Ch. 64 P ers onnel 22 604
Ch. 70 P roduits des s ervic es ,
du dom aine et ventes divers es 4 967 490 7 986 554 8 242 229 7 655 261 8 038 841
Ch. 74 Dotations , s ubventions et partic ipations 499 891 561 259 1 064 047 762 675 988 547
Ch. 77 P roduits ex c eptionnels 912 3 185 1 248 31 206 35 016
Total 5 490 898 8 550 998 9 307 524 8 449 141 9 062 404
Source : comptes de gestion – tableaux A12

En application de l’article 12 des statuts en effet,, les recettes du SYDOM comprennent


notamment : « - les contributions des membres du SYDOM selon la clé de répartition qui sera définie par
le comité syndical sachant que toute nouvelle adhésion peut entraîner la modification de cette clé de
répartition (…) / La participation des membres du SYDOM sera calculée au prorata du nombre
d’habitants pour les frais d’études. / En ce qui concerne le transfert et le traitement la répartition de
l’ensemble des charges financières sera calculée au prorata du poids des ordures ménagères traitées. /
La (ou les) commune(s) d’accueil de centre d’enfouissement technique sera (seront) exonérée(s) de la
part des charges de fonctionnement correspondant au transfert hors annuités d’emprunts ».

Dans les faits, les modalités de calcul de la contribution se sont éloignées de ces
dispositions : aucune contribution n’est mise en œuvre au titre de la compétence « études ».

La contribution « transfert-traitement », néanmoins, est bien effectuée par application d’un


tarif, déterminé par le comité syndical en milieu d’année pour l’année à venir, et exprimé en euros par
tonne. Les modalités, faute de précision statutaire, ont été déterminées de manière empirique.
L’estimation est réalisée en cours d’année, sur la base des dépenses constatées à cette période
(généralement : dépenses constatées à fin juillet ou août). Lesdites dépenses sont extrapolées sur un an,
au prorata temporis. On y ajoute les charges financières, les aides aux collectivités (aide au transport,
aide au rechargement), et éventuellement un taux d’actualisation (par exemple : 2 % pour 2010). Le total

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des charges ainsi obtenu est rapporté au tonnage prévisionnel, lui aussi déterminé au prorata. De
l’ensemble de ces opérations, il résulte un tarif à la tonne proposé au comité syndical.

Cette contribution est imputée en produit au compte 70688, de même que celle qui est
relative aux déchets verts, ou à la facturation pour des prestations réalisées par le SYDOM pour le
compte de ses adhérents (exemple : réalisations de supports de communication).

L’autre composante du chapitre 70 réside dans les ventes de matériaux recyclables. Celles-
ci sont imputées au compte 7013 et représentent 364 k€ par an en moyenne, entre 2005 et 2008. Le
faible montant de ces produits n’est pas sans lien avec les imprécisions relevées sur l’étendue des
compétences du syndicat : les collectivités ont vraisemblablement tendance à faire leur affaire des
reprises de produits les plus rémunératrices. Comme indiqué précédemment la nomenclature comptable
ne permet pas, à l’heure actuelle, de retracer ces produits par nature de matériaux. Les précisons
recueillies au cours de l’instruction permettent de constater que ces produits de revente concernent
principalement le verre, les papiers et les plastiques. Les métaux sont quasiment absents.

2005 2006 2007 2008 % 2008


Acier 13 685 19 423 4,4
Aluminium 3 634 0,8
Autres 800 1 139 -
Carton 44 089 35 184 41 397 60 167 13,6
DEEE 18 010 27 612 6,2
Papier 78 016 75 304 87 573 72 798 16,4
Plastique 39 109 79 051 117 731 125 797 28,4
Verre 175 658 150 681 57 350 133 508 30,1
Total 337 672 341 360 335 745 442 938 100,0
Source : fichier des mandats

Les subventions de fonctionnement proviennent pour leur quasi-totalité (96,9 % entre 2005
26
et 2008) de l’organisme Eco Emballages. Ces soutiens atteignent 1,2 M€ en 2008 , dont 1,0 M€ soit
84,8 % au titre des soutiens à la tonne triée pour chacune des cinq filières de matériaux recyclables, et
0,2 M€ au titre de la catégorie des « autres soutiens ».

2005 2006 2007 2008


So u tien s à la to nn e triée 695 977 799 253 970 640 1 021 111
A u tres s o u tien s (1) 1 204 162 606 183 251
So u tien s ambas s ad eu rs 17 561
So u tien s à la co mmu n ication 6 721
To tal g én éral 720 259 800 457 1 133 246 1 204 362
(1) v alo ris atio n métaux extraits des comp o s ts et mâch efers , v aloris atio n énerg étiqu e etc.
So u rce : n o tifica tio n s a n nu elles Eco-emb a lla g es

Le soutien au tri des matières plastiques est le plus rémunérateur. Le syndicat bénéficie
également d’une notable majoration pour ruralité : près du tiers de l’ensemble.

26
Les notifications au titre d’une année n sont adressées aux bénéficiaires en fin d’année n+1.

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2007 2008
Tonnes (1) Performance Soutien reçu Tonnes (1) Performance Soutien reçu 2008%
Acier CS 265,2 2,038 14 386 230,6 1,772 12 132 1,0
Alu CS 6,5 0,050 1 496 8,1 0,062 1 861 0,2
P/C 5.02 803,5 6,448 115 243 804,7 6,926 123 766 10,3
P/C 5.03 72,6 6,448 10 922 96,4 6,926 14 833 1,2
Flacons plastique 553,5 4,254 299 431 573,0 4,404 315 824 26,2
Verre mélangé 5 230,4 40,199 24 897 4 483,7 34,46 19 683 1,6
Majorations habitat vertical 4 106 4 356 0,4
Majorations performance globale 139 913 146 430 12,2
Majorations ruralité 360 247 382 227 31,7
Sous-total 6 931,8 59,437 970 640 6 196,5 54,550 1 021 111 84,8
Métaux extraits valor. énergét. 11 022 11 178 0,9
Valor. énerg. alu, P/C, plastiques 151 584 172 073 14,3
Sous-total 162 606 183 251 15,2
Total 6 931,8 59,437 1 133 246 6 196,5 54,550 1 204 362 100,0
Source : notification Eco-emb allages au titre des années 2007 et 2008
(1) Tonnes livrées. Le tonnage soutenu correspond au tonnage livré, exception faite du papier carton 5.02 en 2007

La production d’énergie électrique d’origine solaire, au moyen de panneaux photovoltaïques,


est une activité en plein essor : la France revendique une puissance raccordée multipliée par 2,5 avec
une croissance annuelle moyenne de 100 % sur les trois dernières années. Ce développement a été
facilité par les conditions de rachat offertes aux producteurs : EDF est tenue de racheter à un tarif voisin
27
de 60 centimes d’euros par kilowatt une électricité qu’elle commercialise pour 10 centimes environ. La
différence est compensée par la contribution au service public de l’électricité, instituée par la loi n° 2003-8
du 3 janvier 2003 et prélevée sur l’usager.

Le SYDOM s’est engagé dans cette voie, et a conclu trois conventions d’occupation des
toitures des centres de transfert d’Alzonne, Saint-Martin de Villeréglan et Fendeille. Au titre de ces
28
conventions, adossées à des autorisations d’occupation temporaires du domaine public , le syndicat
autorise son partenaire à occuper, pour une durée de 20 ans, les toits de ses bâtiments. L’exploitant
acquitte une redevance d’occupation fixée par mètre carré et par an, et s’oblige à un entretien des
toitures. Au terme des 20 ans, au choix du concédant les installations lui sont remises en pleine propriété,
en bon état de fonctionnement ou sont démontées avec une remise des toitures dans leur état d’origine.

Ces conventions doivent générer une recette de l’ordre de 10 675 euros par an. Le syndicat
n’a pas formalisé de consultation auprès de plusieurs opérateurs, ni l’étude de procédés ou montages
juridiques alternatifs.

4.2.3. L’investissement

Jusqu’en 2007 l’investissement est faible : entre 130 et 313 k€ par an, annuité de la dette
comprise. L’année 2008 marque un tournant avec des projets de centre de transfert (Alzonne, Quillan,
etc.) et le projet de Lassac.

Dépenses nettes – Investissement 2004 2005 2006 2007 2008


Ch. 16 emprunts et dettes assimilées 8 697 13 580 14 138 14 719 15 500
Ch. 20 Immobilisations incorporelles 61 069 38 199 34 005 214 415 446 631
Ch. 21 Immobilisations corporelles 243 940 79 038 188 905 69 465 5 690 915
Total 313 706 130 817 237 048 298 599 6 153 046
Source : comptes de gestion – tableaux A5

Pour faire face à ses besoins de financement, la collectivité doit disposer de ressources
d'origine externe, telles que les subventions ou les emprunts, et de ressources d'origine interne,
l'autofinancement. Dans le tableau ci-après on constate que sur la période 2005-2008, la collectivité a
dégagé, une année exceptée, un autofinancement positif.

27
Les conditions de rachat ont été modifiées par un arrêté ministériel du 14 janvier 2010.
28
Autorisations d’occupation temporaire du domaine public constitutives de droits réels, article L. 1311-5 du CGCT.

ROD2 - SYDOM de l’Aude


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Rapport d’observations définitives : SYDOM de l’Aude

2005 2006 2007 2008


Résultat de l'exercice 361 921 -185 645 531 669 745 417
+ dotations (c\ 681, 686, 687) 66 558 59 949 70 701 106 797
+ valeur comptable des éléments d'actif cédés (c\ 675) 0 0 0 0
- reprises (c\781, 786, 787) 0 0 0 0
- quote-part des SI virées au résultat (c\ 777) 0 0 0 0
- produit des cessions des éléments d'actif (c\ 775) 0 0 0 0
= capacité d'autofinancement 428 479 -125 695 602 370 852 214
- remboursement capital de la dette 13 580 14 138 14 719 15 500
= capacité d'autofinancement nette 414 899 -139 833 587 651 836 715
Source : comptes de gestion

Cet autofinancement a constitué la deuxième ressource d’investissement, avant les


subventions d'investissement mais après l’emprunt.

2005 2006 2007 2008 %


Capacité d'autofinanc ement 428 479 -125 695 602 370 852 214 25,8
Subventions d'investiss em ent (crédits c \ 13) 0 99 285 74 171 1 889 823 30,3
Endettement (c rédits c \ 16) 0 200 000 0 2 800 000 44,0
Sourc e : c om ptes de gestion

L’endettement est resté faible jusqu’en 2008, même si un emprunt de 200 k€ a été contracté
en 2006, pour financer un centre de transfert. C’est surtout en 2008 que le syndicat s’est endetté
significativement, avec un emprunt de 2,8 M€. Au 31 décembre 2008, la dette en capital atteint 3,2 M€.
Elle est constituée de trois emprunts.

Si les deux premiers n’appellent pas d’observation, au regard du faible capital restant dû, le
troisième est nettement plus important. Il a été souscrit fin 2006, également afin de financer
l’aménagement de centres de transfert, pour un montant maximum de 3 000 000 d’euros. Ce montant
maximum a été souscrit par trois tirages, l’un en 2006 pour 200 000 euros, les autres en 2008. Le contrat
appartient à la catégorie des contrats dits « multi index », qui permettent à l’emprunteur de changer
d’index de référence en cours de remboursement. Les différents index possibles ainsi que les marges
appliquées sont déterminés lors de la souscription. Ces contrats sont présentés comme un moyen simple
et efficace de gestion active de la dette, qui apportent à la fois opportunités financières et souplesse de
29
gestion , tout en garantissant à la collectivité des conditions qu’elle n’obtiendrait pas forcément si elle
devait renégocier un prêt classique. Mais ainsi que le prêteur le fait lui-même remarquer dans sa
présentation du produit, « Comme pour le passage à taux fixe, cela suppose que la collectivité est en
mesure de suivre l’évolution des marchés financiers pour pouvoir prendre la décision de changer d’index
au moment opportun ». Au cas présent, le contrat offre la possibilité d’opter préalablement au tirage entre
quatre modes de détermination du taux, l’un d’entre eux se déclinant en six « stratégies spécifiques ». Il
contient une quinzaine de pages définissant les termes techniques nécessaires à la mise en œuvre du
dispositif. Dans les faits, pour chacun des quatre tirages opérés, la collectivité a fait le choix de la
prudence en ne recourant pas aux stratégies complexes, et en y préférant la référence à une formule
simple d’index + marge.

Toutes les subventions d’investissement comptabilisées entre 2005 et 2008 ont été
attribuées par le conseil général de l’Aude, pour un total de 2,1 M€.

Les recettes du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) constituent
une ressource propre d’origine externe, versée par l’Etat, et visant à compenser l’assujettissement des
collectivités à la TVA sans possibilité de récupération. Le FCTVA a longtemps été régi par le principe
d’un décalage de deux ans entre la réalisation de la dépense et le versement de la compensation

29
La faculté de changer d’index étant prévue au contrat initial, il n’y a pas besoin de délibération ou de décision ultérieure.

ROD2 - SYDOM de l’Aude


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30
correspondante. Toutefois, l’une des mesures du plan de relance de l’économie déployé en 2009 a
31
prévu que les collectivités qui s’engageaient par convention à maintenir leur niveau d’investissement
bénéficieraient d’un remboursement anticipé, non plus après deux ans mais l’année suivant la réalisation
de la dépense. Concrètement, les sommes qui auraient dû être versées en 2010, pour les dépenses
d’investissement réalisées en 2008, ont été versées dès 2009. Les collectivités ayant respecté leur
engagement bénéficient d’une pérennisation du dispositif. Le montant de cette mesure a été évalué, à
l’échelle nationale, à 2,5 milliards d’euros pour 2009.

Pour le SYDOM, la convention a été formalisée le 15 avril suivant, et a prévu 2,43 M€ de


dépenses pour 2009. Sortant d’une longue période au cours de laquelle ses investissements ont été
modestes, la collectivité n’a pas eu de difficulté à s’engager sur une augmentation : la convention a acté
une hausse de 1 128,52 % des dépenses d’investissement par rapport à la période de référence, pour
des investissements qui auraient été réalisés en toute hypothèse.

4.2.4. Fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et trésorerie

Le fonds de roulement se définit comme l'excédent des ressources stables par rapport aux
emplois stables. Ressource durable, il permet de financer les investissements et les emplois du cycle
d'exploitation. Le besoin en fonds de roulement, lui, représente le décalage de trésorerie qui découle de
l’exploitation. Si le fonds de roulement est suffisamment important pour financer l'intégralité du besoin en
fonds de roulement, la trésorerie est excédentaire. Inversement, quand le besoin en fonds de roulement
est supérieur au fonds de roulement, le recours à des ressources de court terme est nécessaire.

Ici, le fonds de roulement est en permanence positif et le besoin en fonds de roulement en


permanence négatif, ce qui traduit un excédent de financement de l’exploitation, exercice 2008 excepté.
La conjonction de ces deux facteurs alimente une trésorerie en permanence excédentaire.

2005 2006 2007 2008


Ress ources s tables 2 311 239 2 536 286 3 208 795 8 735 333
- Em plois stables 1 732 472 1 955 382 2 239 261 7 952 101
= Fonds de roulem ent (1) 578 767 580 904 969 534 783 232
A c tif c irc ulant 927 309 8 237 605 347 286 1 644 413
- pas s if c irc ulant 1 146 114 8 515 061 1 438 843 1 303 116
= B es oin en fonds de roulem ent (2) - 218 805 - 277 456 - 1 091 557 341 297
Trés orerie (3)= (1)-(2) 797 572 858 359 2 061 091 441 934
+ ligne de trés orerie c \ 519 - - - 200 000
= total dis ponibilités 797 572 858 359 2 061 091 641 934
S ourc e des données : c om pte de gestion

En 2008, cette situation excédentaire n’a pas empêché le SYDOM de recourir à une ligne de
crédit de trésorerie, pour 200 000 euros, laquelle ligne n’a pas été résorbée en fin d’exercice.

Compte 51 2005 2006 2007 2008


Balance d'entrée (SC) 0 0 0 0
Débits 1 200 000 0 0 0
519
Crédits 1 200 000 0 0 200 000
Solde au 31/12 (SC) 0 0 0 200 000
515 Solde au 31/12 (SD) 797 572 858 359 2 061 091 641 934
51 Total compte 51 au 31/12 (SD) 797 572 858 359 2 061 091 441 934
Source : comptes de gestion – balances B1

30
Loi de finances rectificative pour 2009 modifiant l’article L. 1615-6 du CGCT.
31
Engagement de réaliser en 2009 des investissements supérieurs d’au moins un euro au montant moyen des investissements
réalisés sur la période 2004-2007.

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4.2.5. Un mécanisme original : les conventions financières de prélèvement automatique

Comme indiqué précédemment, le syndicat détermine chaque année, au troisième


32
trimestre , un coût de traitement prévisionnel à la tonne pour l’année à venir. A la même date, il est en
mesure de déterminer un tonnage prévisionnel, par extrapolation des données de l’année en cours. En
fin d’année, il peut donc bâtir un échéancier prévisionnel des contributions de ses adhérents, pour
l’année à venir. Afin de ménager sa trésorerie, il a mis au point un mécanisme de paiements mensuels,
basé sur ces prévisions. Des conventions annuelles prévoient des prélèvements automatiques, par
douzièmes, une régularisation intervenant en fin d’année.

Dès 2003, toutes les collectivités adhérentes ont accepté de souscrire à ce mécanisme, qui
présente l’intérêt de lisser les rentrées de trésorerie. Le SYDOM n’a pas, aux écarts entre prévisions et
réalisations près, à faire l’avance des dépenses pour le compte de ses adhérents.

4.3. Le coût du service

Les ordures ménagères et assimilées comprennent les ordures ménagères, qu’il s’agisse
des recyclables issus de la collecte sélective ou des déchets la collecte en mélange, ainsi que les
déchets des petites entreprises. Si l’on y adjoint les déchets occasionnels, tels que les gravats ou les
déchets verts, l’ensemble constitue la catégorie des déchets ménagers et assimilés (DMA).

Si l’on considère le périmètre des déchets ménagers et assimilés, le coût du traitement


s’établit en moyenne à 120,84 euros par tonne, soit 52,51 euros par habitant, sur la période 2005-2008.
En considérant le périmètre plus restreint des ordures ménagères résiduelles (OMR), ce coût moyen
s’établit à 92,65 euros par tonne. La collecte et les déchèteries, qui ne relèvent pas de la compétence du
syndicat, n’y sont pas comprises.

Unité 2005 2006 2007 2008


Coût TTC de l’ens em ble du traitem ent (dépens es
d’exploitation de l’ac tivité de traitem ent, incluant trans port euros 8 122 518 9 493 168 7 917 472 8 210 190
depuis les quais de trans fert ou depuis les déc hèteries ) (1)
Recettes de m atériaux revendus et des s outiens des éc o-
organis m es perç us par la collec tivité pour le traitem ent (pas euros 844 595 1 398 117 1 098 419 1 430 134
pour la c ollec te) (2)
DM A
Tonnage total des DM A traités (3) tonnes 59 180 59 882 59 653 61 134
Coût total TTC net de l’ens em ble des pres tations de euros par
122,98 135,18 114,31 110,90
traitem ent par tonne (4)= (1-2)/3 tonne
P opulation (5) habitants 130 685 136 887 139 289 146 553
Coût total TTC net de l’ens em ble des pres tations de euros par
55,69 59,14 48,96 46,26
traitem ent par habitant (6)=(1-2)/5 habitant
Coût total TTC du traitem ent des ordures m énagères euros 4 013 430 4 963 884 4 509 656 4 905 341
Collec te en m élange (poubelle ordinaire) (8) tonnes 50 261 49 513 48 514 50 297
OM R
Coût global final TTC à la tonne du traitem ent des ordures euros par
79,85 100,25 92,96 97,53
m énagères rés iduelles (9)=7/8 tonne
Source : SYDOM

Délibéré à la chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon le 19 octobre 2010.

32
Par exemple : tarifs 2007, délibération du 20 octobre 2006 ; tarifs 2008, délibération du 25 octobre 2007 ; tarifs 2009, délibération
du 10 décembre 2008.

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Annexes

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Les compétences effectivement exercées

Source : SYDOM/DGS

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Budgétisation et comptabilisation des amortissements

2005 2006 2007 2008


Etat joint c/28138 : 22 145,16 € c/28088 : pas présenté c/28031 : 33 065,95 € c/28158 :4 212,84 €
sur l'état
« montant à amortir en » c/28188 : 6 170,23 € c/28138 : 29 090,30 €

c/28182 :pas présenté sur c/28158 : 5 170,37 €


l'état
c/28183 : 2 995,78 €
c/28188 : 4 066,44 € c/28184 : 378,41 €
c/28171: non présenté
sur l'état
c/28182 : non présenté
sur l'état
TOTAL 28 315,39 € 4 066,44 € 70 700,81 € 4 212,84 €
Compte de gestion : c/28138 : 28 315,39 € c/28088 : 1 947,58 € c/28031 : 26 214,46 € c/28158 : 2 028,44 €
Ecritures comptables

c/28188 : aucune écriture c/28182 : 2 118,86 € c/28138 : 7 452,15 € c/28182 : 2 184,40 €

c/28188 : aucune écriture


c/28158 : 22 267,42 €

c/28183 : 2 418,29 €
c/28184: aucune écriture

c/28171 : 10 164,09 €

c/28182 : 2 184,40 €

TOTAL 28 315,39 € 4 066,44 € 70 700,81 € 4 212,84

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Cumuls de dépenses par fournisseurs

Creancier 2005 2006 2007 2008 2009 Total % % cumulé


SITA SUD 5 283 885 5 392 862 1 270 248 1 532 888 1 232 393 14 712 276 29,48 29,48
VEOLIA SOVAL 2 518 616 2 557 816 2 490 677 7 567 108 15,16 44,64
BRUNO FRERES 633 168 685 474 873 075 1 024 443 652 874 3 869 033 7,75 52,39
VEOLIA 486 703 632 624 644 753 433 036 355 087 2 552 202 5,11 57,50
SICTOM OUEST AUDOIS 362 991 533 822 392 860 401 751 543 199 2 234 623 4,48 61,98
CAZAL TRAVAUX PUBLICS ET ROUTIER 32 139 913 821 132 798 1 078 759 2,16 64,14
ENTREPRISE DAVID 933 506 115 834 1 049 340 2,10 66,24
PAPREC SUD OUEST 368 692 402 542 271 543 1 042 776 2,09 68,33
SMICTOM DE CORBIERES EN MINERVOI 195 118 335 640 166 334 204 737 110 113 1 011 943 2,03 70,36
ESCOURROU SAS 866 149 68 059 934 209 1,87 72,23
C C DU HAUT MINERVOIS 145 881 195 189 138 131 151 216 163 243 793 660 1,59 73,82
SYDOM 93 313 59 949 70 701 561 079 785 043 1,57 75,40
SUD CHARPENTE SARL 690 338 43 055 733 393 1,47 76,86
C C DU LIMOUXIN ET DU SAINT HIL 26 400 193 670 159 823 169 874 173 709 723 476 1,45 78,31
COMMUNANUTE DE COMMUNES DE LA RE 157 634 160 395 47 600 185 225 550 853 1,10 79,42
COMMUNE DE QUILLAN 84 047 109 307 82 601 60 686 105 749 442 389 0,89 80,30
COMMUNAUTE DE COMMUNES DE COUIZA 63 800 76 677 58 704 66 695 95 390 361 264 0,72 81,03
VMS 66 454 96 195 78 216 70 475 45 963 357 304 0,72 81,74
RICHIER 344 505 344 505 0,69 82,43
JORDAN 9 329 332 68 427 252 143 330 230 0,66 83,10
SICTDM ALZONNE 52 629 67 540 44 332 49 559 99 863 313 923 0,63 83,72
COMMUNAUTE DE COMMUNES CHALABRE 46 785 65 179 29 425 55 895 58 560 255 844 0,51 84,24
PESAGE MIDI PYRENEES 400 4 864 23 933 112 421 93 351 234 969 0,47 84,71
BIOVERRE SARL 71 526 75 010 64 859 986 212 381 0,43 85,13
SCREG SUD OUEST 54 186 153 928 208 114 0,42 85,55
VEELEC 138 649 65 092 203 741 0,41 85,96
BELLOC ESCOBAR HUC SUDRERIE SCP 203 175 203 175 0,41 86,37
CANCE 181 270 19 216 200 486 0,40 86,77
C C AXAT 41 769 45 361 29 009 30 242 40 748 187 129 0,37 87,14
BNP PARIBAS FACTOR 27 660 158 786 186 446 0,37 87,52
C C DU MINERVOIS AU CABARDES 22 673 41 915 27 195 34 175 46 491 172 449 0,35 87,86
C C DU NORD OUEST AUDOIS 21 637 31 814 30 256 31 356 47 963 163 027 0,33 88,19
CNRACL 29 151 31 838 32 783 33 841 34 714 162 327 0,33 88,51
URSSAF DE L AUDE 27 851 30 347 32 007 32 506 32 314 155 025 0,31 88,82
MARCEL PHILIPPE 29 245 30 889 32 054 32 296 26 677 151 160 0,30 89,13
COMMUNAUTE DE COMMUNES RAZES MAL 19 823 17 184 50 226 58 537 145 770 0,29 89,42
SARL RESCANIERES ROUTES TRAVAUX 133 701 133 701 0,27 89,69
SAGE C G A 111 108 18 806 129 914 0,26 89,95
CREDIT AGRICOLE DU MIDI 23 032 23 646 25 768 29 610 22 425 124 482 0,25 90,20
SIVOM HVA 10 141 22 785 30 830 23 633 33 961 121 349 0,24 90,44
PARMENION 21 020 8 970 53 999 14 681 19 394 118 064 0,24 90,68
SACER 107 640 8 295 115 935 0,23 90,91
SCP BENEDETTI ET GROSJEAN 109 373 2 416 111 789 0,22 91,13
PELLEGATTA PASCAL 25 475 29 238 29 500 24 815 109 029 0,22 91,35
ROBERT 26 297 82 553 108 850 0,22 91,57
COVED 38 987 40 045 29 716 108 748 0,22 91,79
SOGESOL SUD OUEST 106 919 106 919 0,21 92,00
INGEROP 47 429 50 960 7 295 105 684 0,21 92,21
AUDE G V D 18 252 13 835 52 280 15 913 100 279 0,20 92,41
LS INGENIERIE 86 448 8 730 95 178 0,19 92,60
BRIANE ENVIRONNEMENT 93 514 93 514 0,19 92,79
SICTOM DE BELCAIRE 12 200 23 427 17 793 15 657 21 218 90 294 0,18 92,97
COMMUNAUTE DE COM HERS ET GANG 12 024 20 988 17 724 9 787 26 615 87 137 0,17 93,15
C C CABARDES MONTAGNE NOIRE 16 519 24 191 20 356 24 427 85 493 0,17 93,32
DIRICKX ESPACE PROTECT 83 822 83 822 0,17 93,49
DOLIDON MAGALI 15 787 16 423 17 486 17 720 15 158 82 574 0,17 93,65
C C DU HAUT CABARDES 16 386 19 074 17 997 14 178 13 165 80 800 0,16 93,81
AGRO DEVELOPPEMENT 59 084 21 545 80 629 0,16 93,98
ASSURANCE CABINET ASSURANCE FERR 10 991 14 192 11 971 19 263 22 296 78 713 0,16 94,13
LABRY RAYMOND 17 509 17 509 14 591 13 990 15 033 78 634 0,16 94,29
CGA CENTRE DE PAIEMENT 17 243 58 978 76 221 0,15 94,44
DELPECH SANDRINE 10 053 15 305 16 385 16 615 11 346 69 703 0,14 94,58
NATIXIS FACTOR 68 642 68 642 0,14 94,72
CDC CASTEL ET BASSIN LAURAGAIS 64 441 64 441 0,13 94,85
SALLES JEAN MARIE 13 758 12 805 12 996 13 060 10 927 63 546 0,13 94,98
COMMUNAUTE DE COM DE LAGRASSE 44 951 15 758 60 709 0,12 95,10
CALYON 4 629 13 688 37 749 56 066 0,11 95,21
LARGE LAURENT 12 537 11 607 9 312 9 773 11 631 54 861 0,11 95,32
STE NELLE DES ETS LABEUR 44 966 7 936 52 901 0,11 95,43
GORGUES PASCAL 22 503 19 328 3 623 45 454 0,09 95,52
Autres fournisseurs (au nombre de 279) 237 838 282 467 396 521 866 010 454 308 2 237 145 4,48 100,00
Pour 2009 : situation partielle arrêtée au 27 octobre

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Rapport d’observations définitives : SYDOM de l’Aude

Cumul des dépenses par nature

Compte Libellé 2005 2006 2007 2008 2009 Total % % cum ulé
611 Services extérieurs-Contrats prestations 6 483 625 7 040 328 5 896 826 6 082 255 5 102 935 30 605 969 61,4 61,4
657 Subventions de fonctionnement versées 1 183 719 1 516 549 1 376 146 1 351 206 1 804 115 7 231 735 14,5 75,9
213 Constructions 67 901 71 001 68 323 5 438 173 1 549 370 7 194 768 14,4 90,3
203 Frais d'études 38 199 34 005 214 415 446 631 141 609 874 859 1,8 92,0
641 Rémunérations du personnel 100 440 111 225 115 763 117 662 123 987 569 077 1,1 93,2
673 Titres annulés sur exercices antérieurs 26 755 340 400 15 586 382 741 0,8 93,9
211 Terrains 10 000 106 498 230 635 22 202 369 334 0,7 94,7
645 Charges de sécutité sociale et de prévoyance 57 478 62 258 65 480 77 456 68 472 331 143 0,7 95,3
613 Locations 62 346 81 628 67 015 61 568 43 751 316 307 0,6 96,0
681 Dotations aux amortissem ents et provisions 66 558 59 949 70 701 106 797 304 005 0,6 96,6
653 Indemn, frais de mission et formation m aires, adjoints et conseillers 40 219 44 336 53 239 49 035 43 422 230 251 0,5 97,0
607 Achats de marchandises 27 660 197 218 224 878 0,5 97,5
621 Personnel extérieur au service 34 894 37 051 66 030 64 817 202 792 0,4 97,9
615 Entretien et réparations 35 310 57 630 44 127 23 641 21 554 182 263 0,4 98,3
616 Primes d'assurance 13 111 18 680 29 265 21 103 33 580 115 740 0,2 98,5
623 Publicité, publications, relations publiques 17 358 21 232 23 230 35 592 13 088 110 500 0,2 98,7
661 Charges d'intérêts 9 452 9 509 15 677 27 799 47 875 110 312 0,2 98,9
622 Rémunérations d'interm édiaires et honoraires 20 660 20 406 28 767 20 719 15 033 105 586 0,2 99,2
606 Achats non stockés de matières et fournitures 11 582 14 372 17 836 17 015 19 394 80 199 0,2 99,3
164 Emprunts auprès des établissem ents de crédit 13 580 14 138 14 719 15 500 12 300 70 236 0,1 99,5
635 Im pôts directs-Taxes foncières 5 048 16 196 7 041 7 259 22 025 57 569 0,1 99,6
626 Frais postaux et de télécommunications 9 374 9 905 9 222 10 266 13 912 52 679 0,1 99,7
604 Achats d'étude, prestations de services 17 494 18 843 36 337 0,1 99,8
215 Installations, matériel et outillage techniques 10 922 1 142 7 300 12 780 32 144 0,1 99,8
218 Autres imm obilisations corporelles 1 136 484 14 808 7 193 23 620 0,0 99,9
655 Contingents et participations obligatoires 23 175 23 175 0,0 99,9
625 Déplacements, missions et réceptions 5 167 1 563 1 464 4 545 7 605 20 344 0,0 100,0
618 Services extérieurs divers 3 159 5 264 449 4 091 12 963 0,0 100,0
633 Cotisations centre national-centres de gestion 2 513 1 082 1 750 1 274 6 619 0,0 100,0
647 Autres charges sociales diverses 308 1 513 452 2 113 456 4 842 0,0 100,0
602 Achats stockés-Autres approvisionnements 226 226 0,0 100,0
Total 8 319 894 9 730 216 8 216 071 14 470 032 9 147 001 49 883 214 100,0
Source : fichier des mandats
\Mandats Titres\Consolidation\[M ANDATS.xls]Classement_NATURE
Pour 2009 : situation partielle arrêtée au 27 octobre

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Rapport d’observations définitives : SYDOM de l’Aude

Détail des tonnages OMR et encombrants par centre de transfert et par collectivité

2005 2006 2007 2008


OM Encombrants Total OM Encombrants Total OM Encombrants Total OM Encombrants Total
ALZONNE
SICTDM ALZONNE 1 344,3 0,0 1 344,3 1 319,0 314,3 1 633,3 1 267,6 387,4 1 654,9 1 311,9 310,0 1 621,9
C.C. HAUT CABARDES 512,6 0,0 512,6 430,8 0,0 430,8 424,3 36,0 460,3 376,3 59,7 436,0
C.C. CABARDES MONT. NOIRE 792,5 0,0 792,5 747,2 0,0 747,2 762,7 16,1 778,8 764,2 159,7 923,9
ALAIRAC 280,8 0,0 280,8 291,3 0,0 291,3 301,0 0,0 301,0 324,9 2,7 327,6
FENDEILLE
C.C. NORD OUEST AUDOIS 320,6 0,0 320,6 436,5 0,0 436,5 439,9 0,0 439,9 457,7 0,0 457,7
C.C. HERS GANGUISE 446,0 0,0 446,0 434,0 0,0 434,0 440,4 0,0 440,4 431,7 0,0 431,7
SICTOM OUEST AUOIS 9 593,5 1 333,1 10 926,6 8 924,9 2 020,7 10 945,6 9 293,1 1 992,5 11 285,7 9 329,6 1 936,8 11 266,5
QUILLAN 0,0 0,0 0,0 0,0
QUILLAN 1 223,2 164,2 1 387,5 1 244,3 171,6 1 415,9 1 189,7 218,2 1 407,9 1 222,3 296,2 1 518,5
SMICTOM DE BELCAIRE 585,1 5,8 590,9 600,3 0,0 600,3 564,3 0,9 565,2 529,9 0,0 529,9
SIVOM HVA 1 586,8 25,3 1 612,1 1 572,5 73,6 1 646,0 1 494,4 93,5 1 587,9 1 486,2 105,0 1 591,1
C.C. DE COUIZA 1 391,8 542,5 1 934,3 1 413,6 505,6 1 919,2 1 290,6 576,4 1 867,0 1 278,5 593,9 1 872,3
GINOLES 60,5 0,0 60,5 61,2 0,8 62,0 58,7 5,3 64,0 56,4 7,4 63,8
C.C. AXAT 700,7 64,7 765,4 681,1 68,1 749,2 625,0 55,2 680,1 572,5 63,5 635,9
SAINT MARTIN DE VILLEREGLAN
C.C. LIMOUXIN SAINT HILAIR. 6 533,8 813,5 7 347,3 6 503,0 939,3 7 442,4 6 314,1 1 067,5 7 381,6 6 340,3 975,6 7 315,9
C.C. RAZES MALEPERE 563,7 0,0 563,7 590,1 1,9 592,0 652,7 15,0 667,7 622,3 138,9 761,2
CONQUES 0,0 0,0 0,0 0,0
C.C. DU HAUT MINERVOIS 3 878,4 1 608,8 5 487,2 4 328,4 1 536,8 5 865,3 4 190,6 1 296,0 5 486,6 4 195,5 1 275,0 5 470,4
C.C DU MINERVOIS AU CAB. 1 910,8 0,0 1 910,8 2 014,9 0,0 2 014,9 1 923,9 0,0 1 923,9 1 897,3 0,0 1 897,3
LEZIGNAN 0,0 0,0 0,0 0,0
SMICTOM CORB. MINERVOIS 11 274,8 2 388,9 13 663,7 10 444,5 594,9 11 039,3 10 310,0 0,0 10 310,0 10 267,8 1 698,3 11 966,1
CHALABRE 0,0 0,0 0,0 0,0
C.C. DU CHALABRAIS 1 076,4 237,4 1 313,9 993,0 255,6 1 248,6 982,6 228,4 1 210,9 1 001,2 228,5 1 229,7

Ensemble 44 076,4 7 184,3 51 260,8 43 030,3 6 483,2 49 513,5 42 525,5 5 988,2 48 513,8 42 466,1 7 851,2 50 317,3
Source : SYDOM11
\tableaux\[FLUX DE DECHETS.xls]Synthese

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Rapport d’observations définitives : SYDOM de l’Aude

Mandats sur le compte 657

Montants Exercice
Nature Creancier 2005 2006 2007 2008 2009 Total
65734 COMMUNE D ALAIRAC 2 344 3 481 3 982 9 807
COMMUNE DE BRENAC 481 481
COMMUNE DE GINOLES 2 986 5 135 1 600 2 465 4 634 16 820
COMMUNE DE QUILLAN 49 152 55 054 45 379 459 150 045
Total 65734 54 963 63 671 50 961 2 924 4 634 177 153
65735 C C AXAT 41 769 33 085 29 009 30 242 40 748 174 854
C C CABARDES MONTAGNE NOIRE 16 519 20 341 20 356 24 427 81 643
C C COTEAUX DU RAZES 79 79
C C DU HAUT CABARDES 16 386 15 829 17 997 14 178 13 165 77 555
C C DU HAUT MINERVOIS 145 881 154 539 138 131 136 849 163 243 738 644
C C DU LIMOUXIN ET DU SAINT HIL 26 400 167 270 131 014 136 171 163 709 624 564
C C DU MINERVOIS AU CABARDES 22 673 36 727 27 195 34 175 46 491 167 260
C C DU NORD OUEST AUDOIS 21 637 28 102 30 256 31 356 47 963 159 315
COMMUNANUTE DE COMMUNES DE LA RE 104 458 154 224 47 600 185 225 491 507
COMMUNAU DE COM PIEMONT D ALARIC 13 215 13 215
COMMUNAUTE DE COM DE LAGRASSE 44 951 8 558 53 509
COMMUNAUTE DE COM DE MOUTHOUMET 1 396 3 381 4 778
COMMUNAUTE DE COM HERS ET GANG 12 024 17 256 17 724 9 787 26 615 83 405
COMMUNAUTE DE COMMUNES CHALABRE 46 785 57 979 29 425 55 895 58 560 248 644
COMMUNAUTE DE COMMUNES DE COUIZA 60 679 60 195 58 704 66 695 95 390 341 662
COMMUNAUTE DE COMMUNES RAZES MAL 17 184 50 226 58 537 125 947
COMMUNE D ALAIRAC 1 168 2 582 4 576 8 326
COMMUNE DE BRENAC 1 479 1 479
COMMUNE DE GINOLES 714 1 817 1 066 3 597
COMMUNE DE QUILLAN 7 084 11 620 86 905 105 609
NE PAS UTILISER 22 713 22 713
SICTDM ALZONNE 52 629 67 540 44 332 49 559 99 863 313 923
SICTOM DE BELCAIRE 12 200 18 887 17 793 15 657 21 218 85 754
SICTOM OUEST AUDOIS 362 991 526 910 392 860 401 751 543 199 2 227 712
SIVOM HVA 10 141 22 785 30 830 23 633 33 961 121 349
SMICTOM DE CORBIERES EN MINERVOI 195 118 98 899 166 334 204 737 110 113 775 202
TRESORERIE LEZIGNAN 2 338 2 338
Total 65735 1 128 756 1 452 878 1 325 185 1 348 282 1 799 481 7 054 583
Total 1 183 719 1 516 549 1 376 146 1 351 206 1 804 115 7 231 735
Source : fichier des mandats
\Mandats Titres\Consolidation\[MA NDA TS.xls]657

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Rapport d’observations définitives : SYDOM de l’Aude

Prestations refacturées aux membres

Montants Exercice
Collectivités 2008 2009 Total
C C CABARDES MONTAGNE NOIRE 2 565 670 3 235
C C DU HAUT MINERVOIS 10 875 10 875
C C DU LIMOUXIN ET DU SAINT HIL 17 315 17 315
C C DU MINERVOIS AU CABARDES 2 513 2 513
C C DU NORD OUEST AUDOIS 501 501
COMMUNAUTE DE COM HERS ET GANG 1 253 868 2 120
COMMUNAUTE DE COMMUNES CHALABRE 188 188
COMMUNAUTE DE COMMUNES RAZES MAL 3 905 3 905
COMMUNE DE GINOLES 1 137 1 137
COMMUNE DE QUILLAN 1 020 1 020
SICTDM ALZONNE 5 731 5 731
SICTOM DE BELCAIRE 2 438 1 820 4 257
SICTOM OUEST AUDOIS 2 057 2 057
SIVOM HVA 2 976 2 976
SMICTOM DE CORBIERES EN MINERVOI 35 463 35 463
Total 89 935 3 358 93 293
Source : fichier des mandats
\Mandats Titres\Consolidation\[TITRES.xls]compte 7018

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Rapport d’observations définitives : SYDOM de l’Aude

Tableaux de données (enquête nationale)

Donné es sur la population


A - Popula tion conce rné e pa r la colle cte ou le tra ite m e nt de s DMA (*) ha bita nts 130 685 136 887 139 289 146 553

Donnée s sur les tonnages collecté s et traités


B - Tonna ge tota l de s DMA colle cté s ou tra ité s (*) tonnes 59 180 59 882 59 653 61 134
C - Dé che ts m é na ge rs a u se ns strict tonne s
dont collectés en poub elle ordinaire (C1) tonnes 44 076 43 030 42 525 42 446
Ré pa rtition du dont collectés par collecte sélective et apports volontaires (hors déchèteries) (C2) tonnes 7 920 10 309 11 140 10 837
tonna ge colle cté ou dont déchèteries (C3) tonnes 7 184 6 483 5 988 7 851
tra ité (*) pa r ca té gorie D - Dé che ts a ssim ilé s (a rtisa ns, com m e rça nts) tonne s
de dé che ts dont collectés en poub elle ordinaire (D1) tonnes
dont collectés par collecte sélective et apports volontaires (hors déchèteries) (D2) tonnes
dont déchèteries (D3) tonnes
E - Colle cte e n m é la nge (poube lle ordina ire ) tonne s 50 261 49 513 48 514 50 297
F - Colle cte sé le ctive (e n porte à porte ou e n a pport volonta ire hors
tonne s 7 920 10 309 11 140 10 837
dé chè te rie s)
dont verre (F1) tonnes 3 645 4 850 5 326 4 710
dont matériaux secs (papiers, cartons, emb allages ménagers) (F2) tonnes 4 275 5 459 5 814 6 127
Ré pa rtition du dont déchets verts (F3) tonnes
tonna ge colle cté ou dont encomb rants (F4) tonnes
tra ité (*) pa r m ode de dont déb lais - gravats (F5) tonnes
colle cte G - Colle cte e n dé chè te rie s tonne s
dont verre (G1) tonnes 0 0 0 0
dont matériaux secs (papiers, cartons, emb allages ménagers) (G2) tonnes
dont déchets verts (G3) tonnes 1 183 3 229 3 328 1 713
dont encomb rants (G4) tonnes 7 184 6 483 5 988 7 851
dont déb lais - gravats (G5) tonnes
H - Tonna ge de la colle cte sé le ctive (hors dé chè te rie ) re fusé pa r le s orga nism e s cha rgé s du tri e t de
tonne s 540 286 607 530
la va lorisa tion de ce s dé che ts
H bis - ou bien pourcentage du tonnage de la collecte sélective (hors déchèterie) refusé par les
%
organism es chargés du tri et de la valorisation de ces déchets
I – Tonna ge de s DMA non va lorisé s tonne s 50 261 49 513 48 514 50 297
dont I1 : tonnage enfouis (y compris tous les résidus de l’incinération non réutilisés et la part de compost mis à
tonnes 50 261 49 513 10 310 11 966
l’enfouissement par manque de déb ouchés)
dont I2 : tonnage incinéré sans récupération d’énergie tonnes
(*) N orm alem ent, la population couverte par la collecte est égale à celle couverte par le traitem ent et le tonnage collecté est égal au tonnage traité. Mais ces égalités ne se retrouvent pas forcém ent
dans le cas d'un syndicat à la carte effectuant le traitem ent pour tous ses m em b res m ais la collecte seulem ent pour certains d'entre eux. Dans ce cas, il faut reporter dans le tab leau la population
totale, c'est à dire celle concernée par le traitem ent, ainsi que les tonnages totaux traités (et non pas les tonnages collectés directem ent par le syndicat à la carte.

Donné e s financières re lative s au service DM A


J – Dé pe nse s d’e x ploita tion du se rvice de s DMA (= l’ensemb le des dépenses de fonc tionnement.
Toutefois, déduire, le c as éc héant, des dépenses d’ordre et/ou exc eptionnelles partic ulièrement importantes et €
de nature à faus ser les comparais ons d’une année à l’autre)

K - Coût TTC de la colle cte ordina ire e t sé le ctive , hors coûts de ge stion de s dé chè te rie s (dépenses

d’exploitation de la collecte des DMA, hors déc hèteries )
L – Coût de la ge stion de s dé chè te rie s (dépens es d’exploitation des déchèteries) €
M - Coût tota l TTC de l’e nse m ble de s pre sta tions de tra ite m e nt [dépenses d’exploitation de l’activité de
€ 8 122 518 € 9 493 168 € 7 917 472 € 8 210 190 €
traitement des DMA, coût incluant c elui du trans port (depuis les quais de trans fert ou depuis les déchèteries)]
N - Coût tota l TTC du tra ite m e nt de s ordure s m é na gè re s ré sidue lle s (c'est-à-dire c elles collectées en
mélange, soit de manière non sélec tive et hors déchèteries). Ce c oût devrait inclure leur trans port, la TGAP
€ 4 013 430 € 4 963 884 € 4 509 656 € 4 905 341 €
éventuelle et le traitement soit par compostage, incinération, enfouiss ement ou éventuelle comb inais on de
deux procédés (par exemple compos tage puis enfouis sement des refus de c ompost)
Indique r le m ode de tra ite m e nt de s ordure s m é na gè re s ré sidue lle s da ns la ca se de droite : I = Inciné ra tion ;
E+C E+C I+E+C I+E+C
M = m é tha nisa tion ; E = e nfouisse m e nt ; C = com posta ge
O – Re ce tte s d’e x ploita tion du se rvice de s DMA = l’ensemb le des rec ettes de fonc tionnement, hors
éventuelle contrib ution ou sub vention d’équilib re du b udget général (dans le c as d’une activité DMA menée par
une c ommune ou un EPCI à c ompétences plus larges ). Toutefois, déduire, le c as échéant, des rec ettes €
d’ordre et/ou exc eptionnelles partic ulièrement importantes et de nature à faus ser les comparais ons d’une année
à l’autre)
P - Produit a nnue l de la TEOM ou de la REOM (rayer la mention inutile) €

Q – Produit a nnue l de la re de va nce spé cia le de l’a rt. L.2333-78 du CGCT e t/ou la re de va nce sur

te rra ins de ca m ping de l’a rt. L.2333-77 du CGCT (rayer la mention inutile en tant que de b esoin)

R - Re ce tte s de m a té ria ux re ve ndus e t de s soutie ns de s é co-orga nism e s pe rçus pa r la colle ctivité


€ 844 595 € 1 398 117 € 1 098 419 € 1 430 134 €
pour le tra ite m e nt (pa s pour la colle cte )

Donné es div erse s re lativ es au se rv ice DM A


S - Pe rsonne l a ssura nt la colle cte e n é quiva le nt-te m ps-ple in –ETP- (s eulement dans le cas d’une c ollecte
ETP
as surée en régie direc te par la c ollectivité)
T – Kilom é tra ge tota l pa rcouru pour a ssure r la colle cte km
U - Nom bre s de visite s (pa ssa ge s individue ls) e n dé chè te rie s pa r a n nom bre
dont U1 : pass ages de ménages (pour déc hets ménagers) nombre
dont U2 : pas sages de c ommerçants , artisans (pour déchets ass imilés nombre

ROD2 - SYDOM de l’Aude


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Chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon
Rapport d’observations définitives : SYDOM de l’Aude

Indicateurs (enquête nationale)

NOM DE L'ORGANISME : SYDOM de l'Aude

collecte et/ou traitement (*)


COMPET ENCES EXERCEES
avec ou sans déchèterie (*)

(*) Rayer les mentions inutiles

I - INDICAT EUR DE GISEMENT DE DÉCHETS MÉNAGERS


INDICATEURS Unité 2005 2006 2007 2008
1- T onnage des déchets ménagers et assimilés collectés, (en k g par hab itant
et par an)
452,8 437,5 428,3 417,1
par habitant et par an [= (B x 1000) / A )]

II- INDICAT EURS DE COÛT S


INDICATEURS Unité 2005 2006 2007 2008
2- Coût total T TC net de l’ensemble des prestations de (en euros par
tonne)
122,98 € 135,18 € 114,31 € 110,90 €
traitement par tonne collectée [= (M - R) / B]
3- Coût T TC de la collecte par tonne collectée [= (K+L) / B]
(Préciser s’il s’agit d’un coût avec ou sans le coût de (en euros par
tonne) NA NA NA NA
fonctionnement des déchèteries (rayer la mention avec ou sans en
vérifiant si la ligne de données L est vide ou pas)
4 a) Coût global TT C net du service par tonne collectée [= (en euros par
hab itant) 122,98 € 135,18 € 114,31 € 110,90 €
(K + L + M - R) / B]
4 b) Coût global T TC du service par habitant [= (K + L + M - (en euros par
tonne) 55,69 € 59,14 € 48,96 € 46,26 €
R) / A ]

III- INDICAT EURS DE RECETT ES ET D’ÉQUILIBRE


FINANCIER
INDICATEURS Unité 2005 2006 2007 2008
5- Participation des habitants : ratio produit annuel TEOM (en euros par
hab itant)
NA NA NA NA
ou REOM / population [= P / A]
6- Part de la TEOM ou REOM sur l’ensemble des recettes
(en %) NA NA NA NA
d’exploitation [= P / O]
7- Part des recettes de redevances spéciales (art. L.2333-
77 et-78 du CGCT) dans l’ensemble des recettes (en %) NA NA NA NA
d’exploitation [= Q / O]
8- T aux de couverture des dépenses d’exploitation par les
recettes d’exploitation [= O / J] Ce ratio n’a réellement de sens et
n’est à calculer qu’à deux conditions cumulatives (voir 1 et 2 ci (en %) NA NA NA NA
dessous). En effet, son objectif est d’apprécier, par soustraction, la
part des dépenses non couvertes, qui ont donc dû être fianncées par
une subvention d’équilib re du budget principal.
1- que l’activité DMA soit menée en régie directe ou par voie de marchés de prestations de service (il faut en effet exclure les cas où l’activité DMA est gérée par délégation de service public, car,
dans ces cas, le délégataire en supporte les dépenses et en perçoit lui-même des recettes, le ratio calculé au niveau de la collectivité n’ayant alors pas grand sens)
2- que l’activité DMA soit menée par une commune ou par un EPCI ayant des compétences plus larges, les dépenses et recettes d’exploitation du service DMA étant alors retracées soit dans un
budget annexe, soit sur l’annexe ob ligatoire en application de l’article L.2313-1 du CGCT, soit dans la comptabilité par fonctions, soit dans une comptabilité analytique tenue à cet effet.

IV- INDICATEURS D’EFFICIENCE


INDICATEURS Unité 2005 2006 2007 2008
9 -a) Collecte : nombre de tonnes collectées par (en tonnes par
ETP) NA NA NA NA
an rapporté au nombre d’agents collecteurs (ET P) [= B / S]
9 -b) Collecte : nombre de kilomètres parcourus par
(en k m par ETP) NA NA NA NA
an rapporté au nombre d’agents collecteurs (ET P) [= T / S]
10-Traitement : coût global final TT C à la tonne du (en euros par
tonne)
79,85 € 100,25 € 92,96 € 97,53 €
traitement des ordures ménagères résiduelles [= N / E]
Indiquer le m ode de traitem ent des ordures m énagères résiduelles dans la
case de droite : I = Incinération ; M = m éthanisation ; E = enfouissement ; E+C E+C I+E+C I+E+C
C = compostage
(*) Ces ratios ne sont calculab les que si l’activité de collecte se fait en régie directe (en effet, en cas de marchés ou de DSP pour la collecte, on ne connaît pas les ETP utilisés par le prestataire
ou délégataire).

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Réponse de l’ordonnateur aux observations définitives en application de l’article


L. 243-5 du code des juridictions financières : l’ordonnateur en fonction n’a pas fait parvenir de
réponse à joindre au présent rapport.

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