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La notation cherche à mesurer le risque de solvabilité en vue de

l'attribution d'une note.


La notation se fait soit en fonction d'une analyse financière et cherche à déterminer les moyens de rembourser
une dette en fonction d'une capacité bénéficiaire récurrente soit en fonction de techniques dites de "credit
scoring". Il s'agit d'évaluer les perspectives durables du respect des obligations mises sous surveillance en
fonction de l'information financière.

Les agences distinguent deux types de notes : la notation traditionnelle qui s'applique aux emprunts à court terme
(moins d'un an) ou à long terme émis sur le marché et la notation de référence (en l'absence d'émission) à court
terme et à long terme qui mesure le risque de contrepartie que représente l'emprunteur pour un investisseur (note
attribuée à une dette de premier rang).

La notation exige de déterminer les risques de crédit, d'analyser les opérations de marché figurant en hors bilan,
de suivre les créances douteuses et les provisions. Elle se heurte aux modifications de présentation . Elle
implique un rapprochement des données de gestion et de la comptabilité, répartition des informations entre
annexe et rapport de gestion. La notation implique la ventilation des encours par secteur économique et par
secteur géographique, par grandes catégories de contreparties.

Les sociétés de notation les plus reconnues sont Moody's, Standard & Poor's et Fitch .

En Europe la notation se fait en général à la demande de la société émettrice et donne lieu à la conclusion d'un
contrat.

Le point de vue d'un expert en notation à propos des places financières, Veverka, François, Revue d'Économie
Financière, n° 57, 01/07/2000, pp 151-155

Recommandation sur l'information financière relative au risque de crédit, Bulletin de la Commission Bancaire,
n°22, 01/04/2000, pp 12-17

Endettement et détection du risque, Paget-Blanc, Éric, La Gazette du Palais, n° 266, 23/09/1999, 24-28

Fusions et acquisitions : quelles incidences sur la notation ?, Moody's France, Lepreux, Jean-Luc, Banque, n°
601, 01/03/1999, pp 48-50

Le point de vue du notateur : les besoins des agences de notation sont différents, Standard & Poor's, Veverka,
François, Banque, n°600, 01/02/1999, p 22

La notation financière : quand une information devient un instrument de décision, Karyotis, Daniel, Revue
d'Économie Financière, n° 41, 01/06/1997, pp 57-68

La notation des parts de fonds communs de créances, Gerst, Catherine, Banque, n° 552, 01/10/1994, pp 66-69

La notation, Mattout, Jean-Pierre ; Mouy, Stéphane, Bulletin Joly Bourse et produits financiers, n° 5,
01/09/1994, pp 441-458
Agence de notation financière
Les agences de notation financière sont des entreprises indépendantes qui apprécient le
risque de solvabilité financière d’une entreprise, d’un Etat, d’une collectivité locale
(communes, départements, régions) ou d’une opération financière.

Le rôle des agences de notation est de mesurer le risque de non remboursement des dettes
que présente l’emprunteur.

Chaque agence possède son système de notation. Schématiquement, les notes s’établissent de
A à D avec des échelons intermédiaires. Les notes peuvent être ainsi accompagnées d’un
« + » ou « - » ou encore d’un « 1 » ou « 2 ».

De manière générale, plus la note est élevée, plus le risque est faible. Les notes AAA
correspondent à une bonne solvabilité, les notes BBB définissent une solvabilité moyenne, les
CCC indiquent un risque très important de non remboursement. Enfin, la note D traduit une
situation de faillite de l’emprunteur.

Si les agences de notation n’ont pas vocation à donner une appréciation sur le cours des
actions, leur « influence » indirecte est bien réelle.
Dans le cas d’une entreprise cherchant à se financer, la notation obtenue sera déterminante
pour les conditions de l’opération. Que ce soit par financement bancaire ou par émission
d’obligations sur le marché, plus la note est élevée et plus l’entreprise trouvera des fonds bon
marché à des taux d’intérêt faibles. A l’inverse, une mauvaise note signifiera un taux
d’intérêt plus élevé et des difficultés pour mettre sur pied un financement. La différence de
niveaux entre les taux d’intérêt constitue la prime de risque. La révision d’une note à la baisse
ou à la hausse modifie le comportement des investisseurs et leur capacité à prendre des
risques.

Les agences de notation ont connu un rôle grandissant à partir des années 1980. Elles sont
devenues incontournables, tant pour les émetteurs que pour les investisseurs. Mais elles sont
aussi au cœur d’un certain nombre d’interrogations touchant à :
leur indépendance en matière d’appréciation alors qu’elles sont très souvent rémunérées par
ceux qu’elles notent,
leur difficulté à évaluer correctement certaines opérations financières de plus en plus
complexes.

Elles sont également parfois « accusées » de provoquer des difficultés excessives lorsqu’elles
abaissent la notation d’une entreprise, ou à l’inverse de retarder à l’excès le déclassement
qu’elles opèrent.
Ainsi, elles auraient leur part de responsabilité dans la crise actuelle en ayant trop bien noté
les opérations financières développées sur les crédits hypothécaires favorisant une sous-
évaluation du risque encouru par les investisseurs, et la formation d’une bulle spéculative.
Cependant, il ne faut pas en faire un « bouc-émissaire ». Les banques ont elles-mêmes un rôle
éminent à jouer dans l’appréciation des risques des emprunteurs auxquels elles consentent des
crédits. Selon certains observateurs, il n’y a pas de raison qu’elles n’assument pas leur part de
responsabilité quand elles accordent des prêts « risqués ».

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