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Le service de l'Ombudsman pour assurer la responsabilité des médias

et la transparence dans la télévision brésilienne


Fernando Oliveira Paulino1
Juliana Mendes2
Jairo Faria3
Mel Bleil Gallo4

Résumé:
L'article décrit des expériences de l'institution du médiateur ou d'ombudsman dans la télévision
brésilienne et discute l'importance de l'accès à l'information pour stimuler la culture de
responsabilité sociale et participation du publique à la télé. Le mot ombudsman est d'origine
suédoise et a été crée il y a 200 ans. Le concept indique le représentant du peuple, responsable pour
faciliter la relation entre le publique et l'organisation. L'institution a gagné le monde par des
diverses manières (BERTRAND, 2002), mais reste toujours un mécanisme peu utilisé dans la
télévision. En Colombie, les chaînes sont obligées par la loi à établir un médiateur. Au Brésil,
pourtant, les expériences sont rares et font face à des défis. L'accès à l'information est fondamental
pour assurer le rôle médiateur de l'ombudsman. D'après l'ombudsman canadienne Kim Carter
(2009), quelques attributions de l'inter-médiation sont: l'investigation, la conclusion e la production
de recommandations. Toutes ces étapes nécessitent ou produisent de l'information, ce qui contribue
à résoudre des conflits et à améliorer la qualité de la télévision.

Mots-clés: Ombudsman; Transparence; Televisión; L'accès à l'information; Responsabilité Sociale

Resumo:
O artigo descreve experiências de ombudsman na televisão brasileira, além de debater a importância
do acesso à informação para estimular a cultura de responsabilidade social e participação do público
na TV. A palavra ombudsman surgiu há mais de 200 anos na Suécia, e se refere ao representante do
povo que media a relação entre público e organização. O mecanismo se espalhou pelo mundo de
diversas maneiras (BERTRAND, 2002), apesar da ferramenta ser pouco utilizada na televisão. Na

1 Bacharel, mestre e doutor em Comunicação pela Faculdade de Comunicação da Universidade de Brasília, onde é
professor e pesquisador do Laboratório de Políticas de Comunicação (LaPCom). Diretor Administrativo da Associação
Latinoamericana de Investigadores de Comunicação (ALAIC) paulino@unb.br
2 Bacharel em Comunicação, mestranda no Centro de Pesquisa e Pós-Graduação sobre as Américas
(CEPPAC), pesquisadora do Projeto Comunicação Comunitária e Cidadania, Universidade de Brasília,
julianasmendes@dissonante.org
3 Bacharel em Comunicação, pesquisador do Projeto Comunicação Comunitária e Cidadania,
jairofaria@dissonante.org
4 Estudante de Comunicação, pesquisadora do Projeto Comunicação Comunitária e Cidadania,
mel@dissonante.org
Colômbia, os canais de televisão são obrigados por lei a instituir um ombudsman. No Brasil, porém,
as experiências são raras e enfrentam desafios. O acesso a informações é fundamental para
assegurar o processo de mediação do ombudsman. Segundo a ouvidora canadense Kim Carter
(2009), dentre os passos da intermediação, estão: investigação, conclusão e produção de
recomendações. Todas essas etapas necessitam ou produzem informação, que ajuda a resolver
conflitos e melhorar a qualidade da televisão.

Palavras-chave: Ombudsman; Transparência; Televisão; Acesso à Informação; Responsabilidade


Social

Introduction:
Le rôle de l'ombudsman, du suédois “représentant du peuple”, a surgit dans les organismes
publiques de Suède, en 1809, comme la personne chargée de représenter les citoyens face à l'État et
d'être le médiateur des manifestations de la société liées aux actions du gouvernement et les lois en
vigueur. Celui en charge était responsable de “surveiller l'application de la loi de la part de
fonctionnaires publics” (BARRAVIERA. 2009: p.3).
Suite au développement des institutions, quelques organisations – privées,
gouvernementales, publiques, non-gouvernementales - ont commencé a implanter des structures
d'audition, avec le rôle d'ombudsman, partout dans le monde. Elles avaient l'objectif d'établir plus
de transparence dans la relation avec le public. Ces initiatives ont été crées par des diverses
manières – soit volontairement ou garanties dans la loi - et avec des différents concepts. Les divers
rôles de l'ombudsman dans chaque culture peuvent être reconnus par les différentes expressions
attribuées à la fonction.
Au Portugal, on parle d'un Provedor, c'est-à-dire celui qui pourvoit quelque chose
(pourvoyeur de justice, pourvoyeur du téléspectateur, etc); en France on l'appelle Médiateur, dans
une logique de médiation; au Brésil, on s'en sert du terme Ouvidor (auditeur), qui transmet l'idée de
quelqu'un responsable d'écouter la société; dans les pays hispanophones, l'expression employée c'est
d'un Defensor, qui relève un rôle de protecteur des droits. Malgré les variations culturelles, la
définition la plus répandie dans le monde est celle de l'Ombudsman, ou celui responsable de
représenter les citoyens.
D'après la définition standard des Nations Unies, l'ombudsperson – ainsi référé pour la ques-
tion du genre - “is an independent mediator – and, in some cases, a collegiate body – whose primary
role is to protect the rights of the individual who believes that he/she is the victim of unjust acts on
the part of the public administration” 5. Le texte comprend aussi que “the ombudsperson’s office is
an independent organ for the protection of human rights”6 (SYMONIDES, 2001: p. 311).
En accord avec cette idée, Eclarice Barraviera comprend que le médiateur doit agir comme
un “agente ativo de mudanças, que muitas vezes, além de satisfazer o cidadão reclamante, contribui
para melhorar e aprimorar os serviços prestados”7. Selon l'auteur, l'ombudsman est responsable pour
communiquer la conclusion d'une “investigation”, à partir des réclamations, suggestions et dénon-
ciations de la société, suivie d'une recherche auprès des autorités compétentes. Une fois finie l'in-
vestigation, l'ombudsman doit créer des mécanismes pour communiquer son opinion sur les résul-
tats à la population e aux autorités competentes.
Dans ce sens, Luiz Iasbeck travaille avec le médiateur en tant qu'une “instituição maior, que
envolve muitas funções e complexas atividades que têm por objetivo garantir o livre fluxo da comu-
nicação”8 (IASBECK, 2007: p. 2).
L'information est, donc, essentielle au service de l'ombudsman. D'après la présentation de
Kim Carter (2009), ombudsman à la province de la Colombie-Britannique 9, Canadá, il y a six pas
dans une médiation: réception de la réclamation (1); soutien (2); ouverture du processus (3);
notification (4); investigation et analyse (5) ; résolution, conclusion, recommandation e production
du rapport (6).
Selon Paula Martins e Veet Vivarta, si l'on accepte que de la connaissance signifie aussi du
pouvoir – comme dit l'aphorisme de Francis Bacon, de 1605 -, on doit reconnaître que l'accès des
citoyens au pouvoir est intimement lié à la liberté d'information. La diffusion de la connaissance et
de l'information peut, donc, conduire à la démocratisation et au partage du pouvoir (CANELA;
NASCIMENTO, 2009:5-6). Une ample garantie du droit d'accès aux informations publiques peut
ainsi devenir un mécanisme de consolidation de la démocratie.
Rosental Calmon Alves (2009) explique que le concept du droit d'accès aux informations
publiques apparaît pour la première en 1766, dans la Loi de Liberté de Presse de Suède. Quatre lois
fondamentales forment la Constitution Suédoise, où celles de la Liberté de Presse e de l'Instrument
du Gouvernement garantissent la liberté d'information. Selon la dernière, tout citoyen a droit à la
“liberté d'information: c'est-à-dire, la liberté de chercher et recevoir d'informations et, d'un autre
côté, s'informer à propos de l'opinion des autres” (BANISAR, 2006:141).

5 “... est un médiateur indépendant – et, dans quelques cas, un corps collégial – dont le rôle primordial c'est de
sauvegarder les droits de l'individu qui croit avoir été victime d'actions injustes de la part de l'administration
publique”.
6 “... l'emploi d'ombudsman est un organe indépendant pour la protection des droits de l'homme”.
7 “agent actif de changements, qui plusieurs fois satisfait non seulement le citoyen qui réclame, mais contribue aussi
bien pour améliorer e améliorer les services offerts”.
8 “institution plus grande, qui comprend beaucoup de fonctions e d'activités complexes, qui ont comme objectif assurer
le libre flux de la communication”.
9 Présentation réalisée pendant le I Forum International Ouvidorias/Ombudsman/Defensores del Pueblo/Provedores
de Justiça.
Constituent de l'information publique toute donnée ou matériel assemblé et produit par les
organes gouvernementales – c'est-à-dire des registres historiques, investissements et dépenses
gouvernementales, processus de création de lois, planning stratégique pour l'éducation et la santé,
parmi d'autres aspects d'intérêts public. Mais le droit d'accès à l'information peut aussi être appliqué
aux institutions non-gouvernementales. Selon la Déclaration d'Atlante (2008), les compagnies
privées doivent fournir d'informations aux citoyens, si elles reçoivent des sommes ou des avantages
publics; assument des rôles publics (comme la prestation des services publiques); et explorent les
ressources publiques (y compris les ressources naturelles).
L'accès aux informations est un droit diffus qui appartient à toute la communauté, parce que
l'ample accès apporte des gains à tous (CANELA; NASCIMENTO, 2009:11-12), qui peuvent ainsi
apprendre avec l'information et devienent plus préparés pour agir. Marco Cepik (2000:1) défend que
le droit d'accès à l'information signifie la création de mécanismes pour assurer ce droit et aussi la
reconnaissance de la part du gouvernement de cette prérrogative des citoyens.

Développement :

Selon Jean Bertrand, on appelle Moyens d'Assurer la Responsabilité Sociale des Médias –
MARS les mécanismes crées “com vista a ajudarem a respeitar a deontologia, manter a confiança
do público, defender a respectiva liberdade contra as ameaças dos poderes constituídos e do
mercado”10 (BERTRAND, 1997: p. 16). Les MARS sont d'importants outils pour garantir la
prestation de comptes e la responsabilisation des institutions qui jouent un rôle représentatif dans la
société, comme dans les médias.
Beaucoup de pays utilisent ces outils pour contrôler l'action des moyens de communication.
Les mécanismes vont dès l'embauche de fonctionnaires qui travaillent au secteur de l'accountability,
par initiative des entreprises elles-mêmes, jusqu'à la création d'organes régulateurs, par action de
l'État, qui fiscalisent la responsabilité social des médias sans restreindre le droit à la liberté
d'expression.
À partir des années 1980, la création d'organes comme forme d'agir dans les diverses
secteurs de régulation des moyens de communication est devenue courante. Au Brésil, le Conselho
de Comunicação Social (CCS)11 - organe crée pour exercer ce rôle et prévu dans la Constitution du
Brésil – a fonctionné entre 2002 e 2006, quand ses activités ont été interrompues par un manque
d'indication des nouveaux membres et la pression des médias commerciaux.
Une autre stratégie a été l'implantation de structures d'audition dans les entreprises de

10“en vue d'aider a respecter la déontologie, maintenir la confiance du public, défendre la respective liberté contre les
menaces des pouvoirs constitués e du marché”.
11 “Conseil de Communication Social (CCS)”
communication, par des lois spécifiques. Ça s'est passé sous la forme d'autorégulation, comme une
initiative des moyens de communication eux-mêmes; derégulation, par l'action de l'État; et de
corégulation, c'est-à-dire une somme des activités de l'État avec d'actions alternatives et volontaires
réalisées par les organismes.
En Amérique Latine, l'institution d'ombudsmans n'est pas encore une initiative très populaire
parmi les moyens de communication. Malgré cela, il y a quelques registres d'expériences surtout en
Colombie, Argentine et Venezuela.
La Colombie établit, dans la Loi n° 335, de 1996, que chaque chaîne privée de télévision du
pays doit dédier un minimum de 5% de sa programmation à des questions d'intérêt publique et
social, et que “uno de estos espacios se destinará a la Defensoría del Televidente” 12 (COLOMBIA,
1996).
Au Brésil, la création de l'Empresa Brasil de Comunicação – EBC, en 2008, a apporté un
important stimulus à la culture d'auditions. La Loi n° 11.652, qui crée la EBC, établit la formation
d'une structure d'auditions pour l'entreprise, comme un “auditeur-général”, responsable pour
“exercer crítica interna da programação por ela [EBC] produzida ou veiculada, com respeito à
observância dos princípios e objetivos dos serviços de radiodifusão pública” 13, et d'auditeurs-
adjoints, qui aident l'auditeur-général dans l'analyse des critiques à propos de chaque plateforme de
l'entreprise: radio, télé e agence (BRASIL, 2008). Le texte garantit aussi un minimum de 15
minutes dans l'émission hebdomadaire des véhicules de l'entreprise pour la divulgation des analyses
de l'auditeur.
Les journaux papiers sont le moyen qui utilisent l'ombudsman comme autorégulation.
D'expériences comme la publication d'articles similaires à ceux de l'ombudsman dans des journaux
japonais, en 1922, et l'implantation de la fonction dans des journaux américains, en 1967,
représentent le début de l'utilisation de cet outil.
Au Brésil, le journal Folha de S. Paulo a été le premier a implanter la fonction dans la sa
rédaction, en 1989. D'autres véhicules ont alors commencé à adopter cette politique, mais toujours
en nombre réduit. C'est le cas du journal-laboratoire Campus, de l'Universidade de Brasília – UnB,
qui publie, depuis 1998, un article de l'ombudsman dans chacune de ses éditions. Récemment, le
journal a aussi crée un Conseil de Lecteurs, avec représentation de multiples secteurs de la
communauté académique de l'UnB, qui se réunit à chaque édition pour débattre les contenus publiés
dans le journal.
Dans l'histoire de la télévision, il y a peu de registres d'ombudsmans comme un outil de
régulation. C'est le cas, quand même, des chaînes colombiennes et des chaînes publiques RTP, de

12 “... l'un de ces espaces sera destiné à l'audition du téléspectateur”.


13 “exercer la critique interne de la programmation par la EBC produite ou véhiculée, en respectant les principes et
objectifs des services de radiodiffusion publique”.
Portugal et RTVE, d'Espagne, qui ont une structure d'audition et de la place dans la programmation,
pour publier ses analyses. En Colombie toutes les chaînes privées sont obligées d'avoir cet outil.
Chacune l'utilise à sa manière, mais toujours avec la présence d'un auditeur qui stimule le débat
entre la société et la chaîne. Dans les cas européens, la RTP et la RTVE sont des chaînes publiques,
qui ont des structures d'audition établies par la loi.
Au Brésil, il n'existe pas des canaux de télévision avec une structure d'audition et un espace
dédié à l'exhibition d'un programme d'audition, en même temps. À la TV Brasil, canal de télé de
l'EBC, il y a une audition-adjointe instituée, qui analyse les demandes des téléspectateurs. La
production d'une émission hebdomadaire est aussi prévue.
La TV Cultura, canal sur la Fondation Padre Anchieta, a été la première à instituer le rôle de
médiateur au pays. L'auditeur a un site (www.tvcultura.com.br/ombudsman), où il publie
quotidiennement des textes opiniâtrés, qui analysent la programmation à partir des demandes des
téléspectateurs. Le canal n'a pas quand même de place dans sa programmation télévisée pour
exhiber ces analyses.
Basée sur ces expériences, la UnBTV, canal universitaire du Distrito Federal, a crée, fin
2009, l'émission d'audition Agentevê, malgré l'inexistence d'une structure d'audition bien établie. Le
programme cherche à augmenter la participation de la communauté intégrée à l'Universidade de
Brasília dans la construction d'émissions du canal. La UnBTV est en train de chercher de
mécanismes pour encourager cette participation. Tout d'abord, un canal d'interaction entre les
téléspectateurs et l'équipe qui produit l'émission (agenteve.unbtv@gmail.com) a été crée. Ensuite, t
l'institution d'un Conseil de Téléspectateurs est prévue- avec des représentants communautaires, qui
puissent débattre les besoins de la société dans la programmation du canal -, et la désignation d'un
auditeur, responsable d'analyser les critiques et suggestions des téléspectateurs, aussi que de
produire le programme d'audition.
Néanmoins, lors de la médiation, les auditeurs peuvent rencontrer quelques difficultés, dû à
un manque de stimulus à la culture de transparence dans quelques institutions, surtout pendant la
quête pour l'information. L'ombudsman nécessite aussi de connaître les défis des citoyens qui
cherchent d'informations, pour pouvoir ainsi représenter le public et l'aider à dialoguer avec
l'institution.
Les défis de l'accès à l'information sont ci-dessous réunis, tenant en compte les données
d'une recherche réalisée par la Justice Initiative dans 14 pays: Argentine, Arménie, Bulgarie, Chili,
Ghana, Kenya, Macédoine, Mexique, Nigeria, Pérou, Roumanie, Afrique du Sud e Espagne (OPEN
SOCIETY JUSTICE INICIATIVE, 2006). L'étude, cependant, s'est limité à l'analyse de la liberté
d'information dans des bureaux et agences gouvernementaux.
• L'inconsistance des données: Ceux qui demandent d'informations reçoivent de différentes
réponses, dû à l'inexistence de règles et d'un chemin schématisé pour l'accueil. Comme le
droit d'accès n'est pas institué à partir des normes de l'organe, la réponse dépend toujours de
l'appréciation et du discernement du fonctionnaire qui reçoit la demande.
• L'absence de réponses: En général, soit les intéressés reçoivent l'information en temps
raisonnable, soit ils n'en reçoivent rien du tout. Selon l'étude de la Justice Initiative, les
réponses tardives sont presque nulles. C'est fondamental d'établir des délais maximums pour
répondre aux demandes – en garantissant des réponses à toutes les sollicitations, qu'elles
soient positives ou négatives.
• Difficulté imposé aux demandes orales: Même dans les cas où les processus sont
systématisés, les institutions ont du mal à recevoir des demandes orales. Celles-ci sont
quand même essentielles à la garantie d'un ample accès à tous et toutes, une fois que les
citoyens ne sont pas tous lettrés et que peuvent avoir d'autres obstacles, comme des
handicaps visuels ou alphabétisation dans différentes langues (étrangers au Brésil ou
aborigènes, à qui la langue maternelle n'est pas le Portugais). La demande orale doit être une
option et les fonctionnaires ont besoin d'être entraînés pour répondre à telle demande.
• Préjuges et discrimination contre l'intéressé: Les groupes socialement discriminés ont des
difficultés pour solliciter d'informations ou accéder les bureaux en charge. Parfois, l'obstacle
se trouve dans le discernement des surveillants sur ceux qui ont ou non le droit d'accéder un
bureau précis. La discrimination tout court est déjà une violation des droits de l'Homme et
peut avoir des effets encore plus graves, une fois que seulement un groupe déterminé de
personnes peut accéder à l'information – à partir d'aspects ethniques, de genre, de classe
sociale, entre autres. Le préjugé doit être considéré un problème institutionnel et combattu
avec l'entraînement des fonctionnaires.

Les défis présentés pour l'ample accès à l'information sont liée à la culture du secret et à une
certaine peur des fonctionnaire de divulguer l'information. L'accès doit être reconnu comme un droit
et une règle, alors que le secret doit être restreint à des exceptions bien définies dans la loi et les
politiques des institutions privées.
À propos de la participation sociale, d'auteurs comme Bill Kovach e Tom Rosentiel (2003),
indiquent une relation intime entre les sociétés démocratiques et la presse. La caractéristique
démocratique des médias est due à la diversité d'informations et aux sources connues. Le
professionnel de la communication assume le rôle de médiateur de l'information.

Rogério Chrisofoletti et Susana Damas (2006:2) croient que, dans quelques régions, les
moyens de communication deviennent un Quatrième Pouvoir – à côté de l'Exécutif, le Législatif et
le Judiciaire – parce que les médias ont la responsabilité de surveiller les actions gouvernementales.
Néanmoins, pour respecter le principe de la transparence, les médias eux-aussi ont aussi d'être
surveillés, établissant une culture de transparence.
Pour consolider cette culture et une démocratie médiatique, il faut développer des
mécanismes pour assurer la participation dans les moyens de communication. Les observatoires des
médias sont une alternative. Selon Rogério Christofoletti et Susana Damas (2006:2), les
observatoires sont responsables pour critiquer et indiquer des thèmes auxquels le public doit faire
attention. De cette façon, on développe une attitude moins passive et innocente devant la télévision.
Dans ce contexte, Néstor García Canclini (2001:50) approche un concept plus ample de
citoyenneté, qui considère aussi la consommation. Selon lui, actuellement les gens peuvent décider
d'exercer la citoyenneté à partir d'une consommation démocratique et consciente – tout en
surveillant la télévision et en demandant de la diversité culturelle dans la programmation (y
comprises les questions du genre, d'ethnie et des classes sociales).
L'audition et les observatoires sont parmi les mécanismes de participation dans la
communication. D'autres solutions comprennent des campagnes et moyens de communication
alternatifs, ainsi que la classification indicative du contenu. Au Brésil, un exemple de campagne qui
cherche à augmenter la qualité du contenu de la télé est l'initiative “Quem financia a baixaria é
contra a cidadania”14 (www.eticanatv.org.br). La campagne, crée en 2002, présente un ranking des
émissions de télé qui ont reçu le plus de plaintes du public.
D'un autre côté, avec le développement technologique, la production audiovisuel est
devenue plus accessible aux citoyens, qui peuvent développer des programmes de télé
indépendants. Cette voie participative peut rencontrer de la place pour la diffusion dans des chaînes
communautaires et publiques, de festivals vidéo et on-ligne. Cependant, non seulement ils rarement
réussissent à avoir de la place dans les grands médias, comme ce n'est presque jamais leur objectif.
La classification indicative du contenu exhibé dans la télé peut-elle aussi stimuler la
participation. Au Brésil, le système de classification indicative a été développé par le Ministère de
la Justice, qui organise le contenu et l'horaire des émissions, tenant compte l'âge des enfants et des
adolescents. Le ministère reçoit des plaintes par le Departamento de Justiça, Classificação, Títulos
e Qualificação, à propos du matériel exhibé (RORIZ DA SILVA, 2009).
L'ombudsman peut utiliser les mécanismes participatifs ci-dessus décrits comme inspiration
dans le processus de médiation. Comme la plupart de ces mécanismes crée, analyse e travaille avec
l'information, il est recommandé à l'audition de développer d'outils pour les réunir – comme des
websites, profils on-ligne, enquêtes, recherches, Conseils de Téléspectateurs, bulletins ou
newsletters, et émissions à la télé.

14 “Ceux qui financent la vulgarité sont contre la citoyenneté”


Conclusions:

À partir des considérations ci-dessus, il est possible de visualiser quelques défis posés aux
ombudsmans qui travaillent dans la régulation des moyens de communication. On éclaircit aussi
quelques nécessités attribuées au rôle de médiateur. La responsabilité de ce professionnel est
énorme, vu qu'il est responsable de transmettre d'informations essentielles à la médiation entre la
société et le moyen de communication par lui représenté.
L'un des plus gros défis de l'ombudsman c'est de créer et utiliser des mécanismes qui
garantissent un libre flux de communication entre les citoyens et les entreprises de communication,
pour, ainsi, encourager la perpétuité des médias plus démocratiques et transparents.
Les découvertes de cet article indiquent aussi une importante relation entre le service
d'ombudsman et le droit d'accès à l'information. Ces deux concepts sont donc essentiels à
l'encouragement de la participation du public et à la surveillance des contenus véhiculés.
L'information permet à la société d'évaluer le contenu de la télé et de se préparer pour agir, en tant
que citoyenne et consommatrice.
Il est donc impératif que l'on crée et stimule les mécanismes pour assurer la publication
d'informations concernant: les plaintes publiques relatives au contenu de la programmation; les
altérations d'horaire et contenu d'émissions en réponse aux plaintes du public; des statistiques par
rapport aux professionnels et à l'audience, avec des spécifications de genre, ethnie et classe social;
les heures gratuites dédiées à la diffusion des campagnes de santé, éducation et autres; le
pourcentage de programmes internationales, nationales et régionales dans la programmation; ainsi
que des documents relatifs au projet éditorial du canal.
Pour que les entreprises de communication puissent repasser ces informations, elles doivent
systématiser l'accès à l'information et entraîner ses fonctionnaires, tout en assurant que les données
soient archivés et organisés. L'analyse et la production de l'information pas encore systématisé doit,
elle aussi, être stimulée. Il est important de reconnaître que le service d'audition travaille avec une
grosse variété d'informations, une fois qu'il doit réunir des données pour répondre à toute plainte,
ainsi que être le médiateur des conflits. À la fin du processus de médiation, le matériel assemblé et
les recommandations de l'ombudsman peuvent être publiés dans un site ou exhibés dans une
émission de télé. De cette manière, le public peut alors avoir accès aux informations directement
connectées à ses questions personnelles relatives au canal.
Finalement, il est important de remarquer que l'accès à l'information doit équilibrer le droit à
la vie privée et l'intérêt public. Cependant, la divulgation et la transparence doivent être la règle,
alors que le secret reste l'exception.
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