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Unité Unité
Linguistique Comportementale
le phonème
(unité de base porteuse le kinème
de sens)
le
le morphème
kinémorphème
Aux côtés de Birdwhistel, d’autres scientifiques ont travaillé sur la kinésique,
comme Bateson ou Goffre.
2) La Posturo-Mimo-Gestuelle
L’auteur principal de cette discipline est Jacques Cosnier, discipline dont les
concepts de base sont l’interactivité et la multicanalité.
La posturo-mimo-gestuelle est récente et s’inscrit dans la pragmatique, considérant
que les énoncées sont produites par interactivité et énonçable également par la
multicanalité. Deux approches sont possibles, l’approche gestémique qui regarde le côté
sémiotique du geste, et l’approche gestétique qui regarde le côté physiologique du geste.
a) la systématisation des gestes par Cosnier
« Il n’existe pas une « langue des gestes » qui serait parallèle à une langue verbale,
il existe une composante gestuelle du langage. » Au départ, il existe des gestes
communicatifs, liés à l’échange présent, et des gestes extracommunicatifs, sans rapport avec
l’échange discursif en cours.
Il existe, pour Jacques Cosnier, trois types de gestes communicatifs, les gestes
quasi-linguistique, les gestes co-verbaux et les gestes synchronisateurs. Les gestes quasi-
linguistiques sont des gestes conventionnels qui possèdent un substitut verbal.
Parmi les gestes co-verbaux, indépendant d’une traduction verbale simultanée, l’on
distingue quatre sous catégories :
les référentiels, parmi lesquels les déictiques et les illustratifs (spaciographiques,
pictographiques et kinémimiques)
les expressifs co-verbaux, qui connotent les discours et donnent une information sur
la position affective de l’énonciateur sur son énoncé.
les para-verbaux, qui sont tous les geste de battement, les mouvements rythmant
les paroles, les gestes de scansion, les gestes de coordination correspondant aux puis ou alors
verbaux
La troisième catégorie de gestes communicatifs est la catégorie des gestes
synchronisateurs. Réalisés par le parleur ou l’écouteur, ils sont subdivisés en deux sous-
catégories :
les gestes d’auto-synchronie, ou une simultanéité entre geste et parole
les gestes d’hétéro-synchronie, ou une coordination entre gestes du récepteur et
parole du locuteur
Viennent ensuite les gestes extracommunicatifs qui sont des gestes de confort qui
accompagne le discours sans véhiculer de sens « officiel ». Ils soulignent d’autant plus
l’importance de la gestuelle dans la communication humaine. L’on comprend par là, par
exemple, les gestes d’auto-contact, les balancements, les manipulations d’objets…
3) L’espace
La notion d’espace dans la communication est régit par la culture, les lieux, la
classe sociale ou encore le contenu du message adressé. E. T. Hall, le père de la proxémique,
ou l’étude du positionnement dans l’espace, a travaillé sur les distances de la portée de la
voix selon différents critères dont il a tiré un livre (The Silent Language).
Son hypothèse primaire est que la distance est un outil de communication complexe
et élaboré. Il a ainsi défini les quatre distances de communication chez l’homme :
la distance intime : entre 0 et 15 cm pour le mode proche ; entre 15 et 40 cm pour
le mode éloigné
la distance personnelle : entre 40 et 75 cm pour le mode proche (« distance de
l’embrassade ») ; entre 75 et 125 cm pour le mode éloigné
la distance sociale : entre 125 et 210 cm pour le mode proche (« distance de la
désimplication ») ; entre 210 et 360 cm pour le mode éloigné
la distance publique : entre 360 et 750 cm pour le mode proche ; plus 750 cm pour
le mode éloigné
En règle générale, la communication non verbale est inconsciente car faite de
choses non automatisées. Elle n’est pas essentielle à la communication car elle n’en est pas
la forme la plus développée. La multicanalité importante de laquelle la communication non
verbale dépend, rend la communication humaine plus élaborée que la communication
animale.
La communication verbale
1) Le modèle de Jakobson
Jakobson enlève la notion de bruit du modèle établi par Shannon et Weaver pour se
concentrer sur le message et son contenu. Selon lui, la linguistique recouvre plusieurs
fonctions qui sont poétique (pour le message et sa visée), référentielle (pour le contexte),
expressive (pour le destinateur), conative (pour le destinataire), métalinguistique (pour le
code utilisé) et phatique (pour le contact établi).
Par l’insertion du destinateur et du destinataire, en lieu et place des émetteur et
récepteur, l’on assiste à l’introduction de l’intention. Il s’agit d’une reprise du modèle de
Shannon et Weaver mais avec une amélioration pour qu’il corresponde à la communication
humaine et aux codes (tout système de signe qui, par conversion préalable, est destiné à
représenter et à transmettre une information d’une source à un point de destination) utilisés.
2) Le modèle de XXX
Dans ce modèle ci, destinateurs et destinataires sont définis par leurs compétences
idéo-culturelles, par leurs compétences linguistiques et para-linguistiques et par leur
définition psychologique. Le code est remplacé par les modes de production (pour le
destinateur) et d’interprétation (pour le destinataire), tandis qu’à la situation d’énonciation
se substitue l’univers de discours.
La communication
non verbale
4 NOV
Une étude qui sera publiée dans le journal CyberPsychology & Behavior, indique que même
dans les jeux vidéo, la proxémique se pratique. Dans le jeu "Second Life" où les joueurs
incarnent un personnage, les limites de l'espace personnel dans le monde virtuel du jeu sont
respectées. L'étude a été réalisée par Nick Yee, un doctorant en communication à Stanford et
son directeur de thèse, Jeremy N. Bailenson.
Le fait que le monde virtuel soit également justiciable de la proxémique montre que le
phénomène est tellement enraciné dans la culture et la société considérée, que la notion des
distances devient quasiment inconsciente.
Hjemslev Sa pensée[modifier]
La théorie de Hjelmslev, qu'il appelait glossématique, prolonge le
concept saussurien de signe linguistique. Le signe est représenté par une relation de signe (ou
fonction de signe) établie entre le plan de l'expression d’une part, et le plan du
contenu d'autre part. Lorsque l'on interchange deux unités linguistiques dans l'un de ces deux
plans, il se produit en principe un changement sur l'autre plan. Dans chaque plan, les unités
linguistiques sont caractérisées par leurs relations mutuelles, par les unités qui les précèdent ou
les suivent dans ce plan (relations syntagmatiques, représentées par une ligne horizontale)
ainsi que par les relations aux alternatives possibles pour l'emploi à cet endroit de la phrase
(relations paradigmatiques, représentées par une ligne verticale). Les relations syntagmatiques
sont par conséquent soit des relations entre élements d'un même mot, comme par ex. « ven »
dans vente, ou des relations de sujet à verbe, comme dans « Bernard écrit » ; les relations
paradigmatiques-sémantiques interviennent entre des unités linguistiques que l'on peut
substituer l'une à l'autre, comme dans les cas de synonymie et d’antonymie. Ces deux types de
relations sont les empreintes dans les deux plans d’une forme, définie comme un réseau de
relations entre unités linguistiques. Une telle forme est ainsi « projetée sur le signifié » (pour
reprendre l'expression de Hjelmslev lui-même) « comme un filet étend ses mailles sur une
surface unie », pour donner naissance à ce que Hjelmslev appelle lasubstance1.
La formulation de Louis Hjelmslev constituait, surtout à ses débuts, une tentative
d’analyse du discours entièrement menée « de l’intérieur », renvoyant l'examen des aspects
non verbaux à une dicipline à part (la « paralinguistique »). L'intonation, le registre de langue et
la gestuelle(que l'on qualifie de « connotations ») ne font pas pour lui partie de l’expression,
mais relèvent de la substance : ils ne relèvent donc pas de l’analyse sémiologique, mais de la
« paralinguistique » et de ses disciplines sœurs que sont la kinésique et la proxémique2.