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200 8
SOMMAIRE
PROFIL 4
MOT DU PRESIDENT 5
CHIFFRES CLES 8
MANAGEM :
UNE NOUVELLE ORGANISATION EN LIGNE
AVEC LA STRATEGIE 10
L’ORGANIGRAMME DE MANAGEM 11
CONJONCTURE 30
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 38
LA GOUVERNANCE 39
LES ACTIONNAIRES 42
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE,
VALEUR INTRINSÈQUE AU COEUR
DES PRÉOCCUPATIONS DU GROUPE 45
L’ENVIRONNEMENT,
UN PATRIMOINE À PRÉSERVER 48
MANAGEM, UN ENGAGEMENT
SOCIAL ET SOCIÉTAL 50
FAITS MARQUANTS 60
COUVERTURES 71
COMPTES CONSOLIDÉS 80
GROUPE MINIER ET
HYDROMÉTALLURGIQUE,
MANAGEM EST L’UN DES
ACTEURS DE RÉFÉRENCE
AU MAROC,
SPÉCIALISÉ DANS LA
PRODUCTION ET LA
VALORISATION DES
MÉTAUX DE BASE,
DES MÉTAUX PRÉCIEUX
ET DU COBALT.
PRÉSIDENT
É
voluant dans un contexte économique enregistre d’excellentes performances sur le plan
mondial particulièrement perturbé, le de la recherche géologique, en particulier pour l’argent
Groupe MANAGEM a connu une année (614 Tonnes métal à Imiter), le cobalt (4 010 Tonnes
2008 difficile. métal à Bou-Azzer) et le cuivre (2 954 KT Tonnes de
tout venant à Akka et 3 166 KT Tonnes de tout
Avec un chiffre d’affaires consolidé s’élevant à venant à Bouskour).
2 090 MDH, une baisse significative a été enregistrée
par rapport à 2007, sous l’effet conjugué de plu- Parallèlement, l’avancement de l’étude de faisabilité
sieurs paramètres. D’abord, le taux de change d’augmentation de la capacité de production
moyen Dollar/Dirham a chuté de 13% tandis que d’Imiter, la mise au point du procédé de traitement
les cours des métaux de base (cuivre, zinc et du cuivre provenant des gisements avoisinant la
plomb) se sont fortement dégradés. Par ailleurs, l’in- mine d’Akka et l’achèvement de la construction du
tensification de la crise enregistrée au cours du projet visant la production du sulfate de sodium ont
second semestre a entraîné une chute importante vivement participé au développement de nos acti-
du cours du cobalt et le recul des volumes vendus vités et augurent de belles perspectives pour l’avenir.
de certains produits, notamment le cuivre d’Akka et
la fluorine. Toutefois, l’amélioration du chiffre d’affai- MANAGEM a par ailleurs poursuivi son développe-
res de SMI, tiré vers le haut sous l’effet combiné de ment à l’international en finalisant l’étude de faisabi-
l’augmentation des volumes (+13%) et des prix de lité du projet Bakoudou (Gabon) et la préparation de
vente en USD/Oz (+26%) a permis d’atténuer légè- son financement, mais en avançant également sur
rement cette baisse. l’étude de faisabilité du projet Pumpi en République
Démocratique du Congo (évaluation des ressources
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) s’est, quant à lui, du cobalt et du cuivre).
élevé à 240 MDH, contre 646 MDH réalisés lors de
l’exercice précédent, pâtissant de la baisse du chif- À court terme, le Groupe MANAGEM ne peut que
fre d’affaires et de l’augmentation des coûts de prudemment, mais résolument se fixer l’objectif
production engendrée par la flambée des coûts d’augmenter sa capacité de résistance face à la
des intrants et par la baisse de la teneur à CMG. crise internationale afin de réaliser un résultat opéra-
tionnel équilibré en 2009. À moyen terme, MANA-
Cette baisse de l’EBE, combinée à celle du résultat GEM reste pleinement confiante dans la solidité de
sur instruments financiers, a largement participé au ses fondamentaux, dans la reprise des marchés et
net recul enregistré par le résultat des activités opéra- dans le maintien de perspectives de croissance. 5
tionnelles qui s’établit à -621 MDH en 2008. Le résul-
tat net consolidé et le résultat net part du Groupe C’est en affichant sérénité dans l’avenir et opti-
ont également subi les effets de la crise, s’élevant misme mesuré que notre Groupe atteindra l’objectif
respectivement à -641 et à -589 MDH, dans la lignée qu’il s’est fixé : un chiffre d’affaires dépassant 3
du résultat des activités opérationnelles. MMDH et une marge opérationnelle de l’ordre de
20% à horizon 2011.
Toutefois, le Groupe MANAGEM a continué d’agir
avec force et détermination, mobilisant l’ensemble
de ses ressources pour pallier les difficultés rencon- Abdellaziz ABARRO
trées au cours de l’année. Ainsi, notre Groupe Président Directeur Général
1928-2008
80 ANS
DE MANAGEM
1928. Epinat, un aventurier français assurant le transport
de ravitaillement pour le compte de l’armée française
déambule au milieu des attroupements bigarrés de
Jamaâ El Fna. Curiosité ou instinct, il est fortement
intrigué par une poudre rouge que les vendeurs
d’épices proposent à leurs clients pour venir à bout
des rats. Un raticide entièrement naturel paraît-il.
Les quelques notions géologiques dont Epinat peut
se prévaloir lui font flairer un filon. En effet, le principe
actif de la fameuse poudre n’est autre que l’arsenic,
minéral vénéneux qui, la plupart du temps, se trouve
dans les sous-sols avec d’autres métaux précieux.
Il ne faut pas longtemps à Epinat (CTT) et qui s’étend aujourd’hui sur découverte de nombreux gisements
pour remonter à la source du gise- 120 Km2 avec un tissu de sous-trai- mais surtout le travail de valorisation
ment. Pas longtemps non plus pour tants qui s’y est même installé aux des métaux extraits ont donné une
prendre une concession dans la abords du périmètre de la mine. autre dimension aux activités de
boutonnière de Bou-Azzer, à 120 Managem. L’exemple le plus réussi
Km au sud-ouest de Ouarzazate, et À Bou-Azzer, on produit toujours du reste celui du traitement hydromé-
créer une compagnie minière dont concentré de Cobalt. En 80 ans, tallurgique. Managem procède en
l’objet sera d’extraire le minerai à d’autres gisements ont par ailleurs effet, et depuis 1996, à la valorisa-
partir des arséniates de cobalt. Une été découverts et d’autres compa- tion de certains minerais par voie
bonne dose d’audace dans un gnies minières sont nées. La Société hydrométallurgique, afin d’obtenir
coin aride où même la végétation Métallurgique d’Imiter, Akka Gold des produits à forte valeur ajoutée,
peine à trouver vie, dans les lits Mining, Compagnie Minière des notamment les cathodes de cobalt,
constamment asséchés des oueds. Guemassa… Ce sont au total pas le sulfate de cuivre et l’oxyde de
Mais un aventurier reste par moins de six compagnies d’exploi- zinc. L’International constitue un
essence un nomade, découragé tation minière et de filiales de autre exemple de réussite pour
par l’ampleur de la tâche, ou attiré recherche et de valorisation, Managem qui, depuis 15 ans, a
par de nouveaux horizons. Sans regroupées au sein de Managem, relevé le défi d’une expansion mon-
doute découragé, Epinat cède son qui ont vu le jour, appelé jusqu’en diale. En effet, même si son déve-
6 affaire à Paribas : l’Omnium Nord 1996 “Pôle Mines de l’ONA”. Zinc, loppement se poursuit au Maroc, le
Africain est né. cuivre, or, argent, plomb, fluorine rythme de découvertes des gise-
sont, entre autres, les minerais ments n’est pas assez soutenu pour
80 ans plus tard, la végétation peine extraits chaque jour des entrailles lui assurer une croissance à la hau-
toujours à transpercer ce sol minéral de la terre par les équipes de teur de ses capacités et de ses
et le gisement de Bou-azzer est loin Managem. ambitions. Son expérience, son
d’être épuisé. Mais bien des choses savoir-faire et la solidité de sa struc-
ont changé. La petite unité a pris de Les 20 dernières années ont sans ture lui ont permis d’envisager une
l’ampleur pour devenir la doute été les plus intenses en expatriation sereine tout en procé-
Compagnie de Tifnout Tighanimine matière d’exploitation minière. La dant étape par étape.
1928 Démarrage de la mine de BOU AZZER gérée par 2000 Démarrage de l’unité cuivre de SOMMITAL, spécia-
la société CTT et spécialisée dans la production lisée dans la production de sulfate de cuivre.
du concentré de cobalt. Introduction en bourse de MANAGEM.
1969 Démarrage de la mine d’IMITER gérée par la 2001 Démarrage de la mine d’or d’Akka.
société SMI et spécialisée dans la production de 2002 Augmentation de la participation du groupe
lingots d’argent métal. dans le capital de la compagnie canadienne
1973 Démarrage de la mine d’EL HAMMAM gérée par SEMAFO à 52%.
la société SAMINE et spécialisée dans la produc- Démarrage de la mine d’or de Kiniero en
tion de fluorine. Guinée-Bissau.
1974 Démarrage de la mine de BLEIDA gérée par la Démarrage de l’unité CALAMINE, spécialisée
société SOMIFER et spécialisée dans la produc- dans la production d’oxyde de zinc.
tion du concentré de cuivre. 2004 Démarrage de la mine du zinc-plomb et cuivre
1988 Création de REMINEX spécialisée dans la recher- de Draa Sfar.
che et développent, l’ingénierie et l’exploration. Démarrage de l’exploitation de la mine d’or
1992 Démarrage de la mine polymétallique de GUE- SAMIRA HILL au Niger.
MASSA gérée par la société CMG et spécialisée 2005 Cession de SEMAFO INC.
dans la production des concentrés de zinc, de Conclusion d’un accord de partenariat avec la
cuivre et de plomb. société minière canadienne RESSOURCES
1996 Constitution d’AKKA GOLD MINING, société char- SEARCHGOLD INC. pour l'acquisition à terme de
gée de la mise en valeur et du développement 63% du projet aurifère Bakoudou au Gabon.
du gisement aurifère d’IOURIRN dans la région 2006 Création de MANATRADE AG, filiale de MANAGEM
de Tata au sud du Maroc. implantée en Suisse, dont l’activité principale
Regroupement de l’ensemble des participations consiste à commercialiser les produits des filiales
minières de l’ONA au sein de MANAGEM SA, du groupe.
détenue à 100% par le groupe. Acquisition du domaine aurifère d'Etéké au Gabon.
Acquisition des parts privatisables de l’État dans les Conclusion d'un partenariat avec COSTAMIN,
sociétés SOMIFER, CTT et SAMINE et acquisition d’une société congolaise détenant deux permis à haut
partie des parts privatisables de l’État dans SMI. potentiel en cobalt et cuivre. Ce partenariat a
Démarrage de l’activité Hydrométallurgie. abouti à la création de LAMIKAL, société de droit
1997 Extension de la capacité de la mine de GUE- congolais détenue à 75% par MANAGEM.
MASSA. Les investissements requis pour cette 2007 Signature d’un contrat commercial avec un pro-
extension ont été de l’ordre de 110 MDH. ducteur de lessive pour son approvisionnement
Arrêt de l’activité de la mine de BLEIDA (SOMIFER) en sulfate de sodium, avec un démarrage de la
suite à l’épuisement des réserves de cuivre ; production prévu pour 2009.
Lancement du projet CMBAII permettant de pro- Acquisition des permis en Mauritanie.
duire des cathodes de cobalt à partir du Début d'exploitation du minerai d'Agoujgal (gise-
concentré produit par la filiale CTT. ment cuprifère à Akka).
Acquisition des premiers permis à l’international, 2008 Création de MANAGEM INTERNATIONAL, holding 7
au Mali et en Guinée de droit suisse dont la vocation est de détenir
1999 Acquisition de 34% de SEMAFO, junior minier l’ensemble des participations du groupe MANA-
canadien, visant à accélérer le développement GEM à l’étranger (MANATRADE, MANAGEM
du Groupe à l’international et sa présence en tant Gabon, LAMIKAL, REG, etc.).
que producteur d’or. En effet, SEMAFO dispose Acquisition des permis au Soudan.
d’une présence marquée en Afrique de l’Ouest à
travers 22 permis miniers au Burkina Faso, en
Guinée-Bissau, en Côté d’Ivoire et deux gisements
d’or en Guinée-Bissau et au Ghana.
CHIFFRES
CLÉS
Les résultats de l’exercice 2008 se caractérisent par :
• Un résultat déficitaire sous l’effet de la baisse des cours
des métaux de base et du Cobalt
• d’importantes découvertes de nouvelles réserves
0 — 0 — 0 —
2004 2005 2006 2007 2008 2004 2005 2006 2007 2008 2004 2005 2006 2007 2008
INVESTISSEMENT NET
RÉSULTAT D’EXPLOITATION RÉSULTAT NET PART CONSOLIDÉ
CONSOLIDÉ DU GROUPE
1 000 — 950
600 — 600 —
394 173
800 —
500 — 500 —
663
600 —
400 — 400 — 487 504
400 —
300 — 300 — 301
200 —
200 — 200 — 194
173
126
0 —
100 — 100 — 2004 2005 2006 2007 2008
0 — 0 —
2004 2005 2006 2007 2008 2004 2005 2006 2007 2008
0 — 0 — EFFECTIF
-43
8
-60 2 400 — 2388
-100 — -100 — 2284
2095
-200 — -200 — 2 000 —
1754 1900
-239
-300 — -300 — 1 600 —
N.B. I Les chiffres consolidés 2004 et 2005 sont établis selon les normes CRC. À partir de 2006, les comptes consolidés sont présentés selon les normes IFRS.
I En 2005, il y a eu une sortie du périmètre de la société SEMAFO, suite à la cession du bloc majoritaire par MANAGEM.
LA STRATEGIE
caractérisée par un ambitieux plan
de développement.
La réussite du nouveau plan de développement nécessite la mise en place d’une nouvelle organisation, en ligne
avec la vision stratégique du Groupe. Cette organisation, effective à partir de septembre 2008, a pour objectif de :
• Renforcer les responsabilités à tous les niveaux de l’organisation.
• Simplifier les circuits d’information et de décision.
• Consolider les métiers dans des structures orientées “chaînes de valeur”.
Les activités du Groupe sont organisées en trois branches : cobalt et spécialités, métaux de base et métaux pré-
cieux. Ces activités sont assistées et appuyées par des activités supports, des fonctions corporate et des services
partagés.
MANAGEM
Ressources Humaines
et Communication
Recherche et Développement Mohammed CHERRAT
Ismaïl AKALAY
Finance et Contrôle
Président Directeur Général
de Gestion Corporate
Abdellaziz ABARRO Naoual ZINE
Commercial
Jawad BENKHADRA
Juridique et Actes sociaux
Maryam CHARRAT
11
LES METIERS DE
MANAGEM
D’ACTIVITÉS
MANAGEM axe son activité autour de trois branches, à savoir les
métaux de base, les métaux précieux ainsi que le Cobalt et ses
spécialités, branches autour desquelles le groupe a mis en place
une stratégie de développement des performances. Pour cela,
MANAGEM s’appuie sur ses différentes entreprises de services
spécialisées dans l’exploration, la recherche et développement,
l’ingénierie, les sondages et les travaux miniers.
En aval de l’extraction minière, MANAGEM procède à la valorisation des minerais par voie
hydrométallurgique, aboutissant à des produits à forte valeur ajoutée comme les cathodes
de cobalt.
EXPLOITATIONS AU MAROC
Le tableau ci-après présente les différentes activités et projets actuels de l’activité minière de
MANAGEM au Maroc :
MAROC
La cartographie des activités de MANAGEM au Maroc se présente comme suit :
Complexe hydrométallurgique
de Guemassa
14
HISTORIQUE
1969 Création de la Société Métallurgique d’Imiter (SMI) à l’initiative du Bureau de Recherche et de Prospection Minière
(BRPM) et du Groupe ONA (actionnaire à hauteur de 31%) pour l’exploitation des haldes argentifères du site d’Imiter.
1970-75 Gestion de la SMI confiée à l’ONA.
1983 Les administrateurs de la société décident d’investir plus de 300 MDH pour adapter l’outil de production de la SMI à
sa nouvelle vocation, décision alors justifiée par des réserves estimées à 1200 tonnes d’argent métal et un pro-
gramme d’exploitation d’une dizaine d’années.
1985 Lancement des travaux pour la réalisation du projet d’extension.
1988 Les travaux du projet d’extension sont achevés. Ils comprennent une nouvelle infrastructure minière, une nouvelle
usine de traitement, une fonderie, un laboratoire d’analyse, un atelier d’entretien et d’autres réalisations annexes
comme la cité du personnel à Tinghir qui compte plus de 300 logements. À l’issue de cette extension, la capacité
de traitement de la SMI est portée de 200 tonnes de minerai par jour à 650 tonnes par jour, et sa capacité de pro-
duction triple pour passer de 40 tonnes à 120 tonnes d’argent métal par an.
1994 Grâce à une série d’aménagements effectués par la SMI sur les différentes phases de la production, la société par-
vient à augmenter sa capacité de production à 200 tonnes d’argent métal en moyenne par an.
1995 Découverte du gisement Imiter II.
1996 Privatisation par cession de 36% du capital détenu par le BRPM à MANAGEM.
1997 Introduction en bourse par cession au public de 20% du capital détenu par le BRPM. Durant la même période,
MANAGEM a exercé son option d’achat de 13% de la SMI, portant sa participation à 80%.
1998 Lancement du projet d’extension de l’usine de traitement d’Imiter, permettant de porter la capacité de traitement jour-
nalière à 1400 tonnes par jour. Le démarrage des installations de l’extension de l’usine de SMI a eu lieu en juillet 1999.
Acquisition du gisement d’Igoudrane auprès du BRPM.
2002 Mise en service du puits central, visant la centralisation de l’infrastructure de la mine et l’augmentation de la capa-
cité de production minière. Ce puits central a une capacité d’extraction de 1500 tonnes par jour et permet la satu-
ration de l’usine de traitement et le développement des avals.
2005 Découverte de 453 tonnes d’argent de réserves. Les réserves et les ressources cumulées au 31 décembre 2005
s’élèvent ainsi à 2 997 tonnes.
2007 Découvertes records de nouvelles réserves : + 700 TM.
15
DESCRIPTION DU GISEMENT
Le site d’Imiter est situé à 150 km à De manière générale, les gise- L’exploitation souterraine fait appel
l’est de Ouarzazate, à proximité du ments d’Imiter I et II enregistrent une à la méthode des tranches mon-
village d’Imiter. Ce site compte 4 baisse de leurs réserves, alors que tantes remblayées (TMR) avec du
centres importants d’exploitation : les gisements en périphérie remblai mécanique ou cimenté,
• Le gisement d’Imiter I constitue le contiennent les principaux corps qui garantit notamment :
plus ancien centre de production. minéralisés. • Des conditions de sécurité opti-
Il est découvert en 1984 grâce Hormis Igoudrane, l’extraction des males.
aux travaux de recherche menés produits de l’ensemble des gise- • Une bonne productivité.
à partir des années 1950 par des ments d’Imiter est centralisée au • Une excellente récupération du
sociétés minières, puis par le puits central, dont la capacité est minerai.
BRPM, alors attiré par les résidus de de 200 tonnes par heure. • Une dilution minimale.
l’exploitation minière qu’aurait La mine d’Imiter se distingue princi-
connue cette région dès le palement par les qualités de son La méthode “sous niveaux abattus”
VIIIème siècle. Ce gisement, minerai dont les caractéristiques sont est utilisée chaque fois que les
essentiellement exploité en car- les suivantes : caractéristiques morphologiques
rière sur 120 mètres, est actuelle- • L’argent est le métal principal, du filon minéralisé le permettent.
ment travaillé en souterrain sur des c’est-à-dire non associé à d’au- Actuellement, elle ne concerne
profondeurs de 200 à 300 mètres. tres minerais tels que le zinc, le qu’une part minime de la production.
• Découvert en 1995, le gisement plomb et le cuivre.
Imiter II est exploité en souterrain • La teneur moyenne est environ
par 300 mètres de profondeur et de 500 grammes d’argent par
connaît une évolution de son tonne.
potentiel vers l’aval. Son extrac-
tion est assurée par le puits cen- SMI dispose de 7 permis d’exploita-
tral et contribue largement à la tion et de recherche sur le site
production globale. d’Imiter, lesquels seront renouvelés
• Développé depuis 2005, par les à leur échéance, selon les condi-
puits E et F, Imiter Sud contribue tions du code minier.
actuellement à presque 40% de
la production. Ce centre est METHODES D’EXPLOITATION
reconnu pour avoir une teneur en La méthode d’exploitation du
argent de qualité. minerai, utilisée par la SMI, est entiè-
• Imiter Est est composé du puits 4 rement mécanisée. La société a
et d’Igoudrane. Ce dernier a par ailleurs investi dans un projet de
démarré sa production en 2007 centralisation et d’augmentation
et devrait atteindre son rythme de des capacités d’extraction, pour un
croisière en 2009. montant de 55 MDH.
16
Pour l’exécution de ces différentes phases, SMI dispose d’un ensemble d’outils et
d’installations techniques dont deux usines de traitement du minerai, une fonderie,
un laboratoire d’analyse pour contrôler la qualité du minerai ainsi que des ateliers
réservés à la maintenance.
L’argent produit par la SMI est livré à la demande du client sous forme de lingots de
10 kg. Les volumes produits au cours des trois dernières années varient entre 168
tonnes par an et 194 tonnes par an.
COMMERCIALISATION
SMI réalise la quasi-totalité de ses ventes à l’export, la contribution de ses ventes
locales ne dépassant pas 0,5%. La société compte deux principaux clients qui se
portent régulièrement acquéreurs de près de 99% de la production. Ils sont pour la
plupart des affineurs, essentiellement localisés en Suisse et en France. Ces clients
sont généralement liés à la SMI par des contrats annuels renouvelables incluant un
ensemble de dispositions dont, notamment, celles portant sur le volume des ventes.
17
AGM
AKKA GOLD MINING (AGM) est détenue à 45,2% par MANAGEM et à 43,3% par CMG. Située à 280 km au sud-est
d’Agadir, la société AKKA GOLD MINING extrait de l’or métal du gisement aurifère d’Iourirn depuis 2001.
HISTORIQUE
1984 Démarrage des recherches par le BRPM dans la boutonnière d’Akka indiquant l’existence d’indices aurifères.
1992 Création d’AGM.
1996 Participation du BRPM dans AGM à hauteur de 30% et début des travaux de mise en valeur du gisement.
1998 Début des essais pilotes de l’usine et de l’étude de faisabilité.
1999 Démarrage de la construction de la mine.
2001 Démarrage de l’exploitation.
2006 Début du traitement cuivre (scories).
2007 Centralisation de l’exploitation minière à Iourirn centre et préparation pour exploitation des chantiers cuprifères.
Début d'exploitation du minerai d’Agoujgal (gisement cuprifère) à Akka.
2008 Mise en place d’un système de management environnemental répondant à la norme internationale ISO 14001.
DESCRIPTION DE LA MINE
La boutonnière précambrienne de
Tagragra d’Akka est située dans
l’Anti-Atlas Occidental au sud de la
boutonnière de Kerdous, à environ
280 km au sud-est d’Agadir. D’un
point de vue topographique, la
zone est relativement plate (l’alti-
tude moyenne est de 1 000 mètres)
et la plaine schisteuse est entaillée
par des oueds de direction géné-
rale nord-sud empruntant des
zones de failles.
CMG
Créée en 1988, la Compagnie Minière de Guemassa, détenue à 76,91% par MANAGEM, exploite le gisement poly-
métallique de Hajar situé à 30 km de Marrakech. Depuis 1992, la société exploite des concentrés de zinc, de plomb
et de cuivre. En 2004, CMG a mis en exploitation le gisement polymétallique de Draâ Sfar, à 15 km de Marrakech, pour
renforcer et soutenir la production du site de Hajar.
HISTORIQUE
De 1984 à 1988, le BRPM a entrepris la reconnaissance du gisement de Guemassa avant de signer une convention avec
l’ONA qui détenait alors 70% du permis contre 30% pour le BRPM. L’ONA, à travers sa filiale CMG, a alors entamé les travaux
de mise en valeur qui ont abouti en 1989 à une étude de faisabilité et, en 1992, à la construction des installations de la mine.
Suite aux différentes augmentations de capital nécessaires à la poursuite des travaux, le capital de CMG est aujourd’hui
détenu à 76,91% par MANAGEM et à 23% par le BRPM.
20
HISTORIQUE
22
23
SAMINE
Créée en 1974, la Société Anonyme d’Entreprises Minières (SAMINE) est détenue à 100% par MANAGEM. Elle exploite
le gisement d’El Hammam, situé à 80 km de Meknès et compte parmi les premières entreprises minières productrices
de fluorine dans le monde.
HISTORIQUE
Entre 1985 et 1987, un projet d’extension a permis d’accroître la capacité de l’usine de 60 000 à 100 000 tonnes, pour attein-
dre en 1989 120 000 tonnes à 97,5% CaF2 au minimum, avec un tout-venant titrant 36% à 38% de fluorine.
DESCRIPTION DU GISEMENT
SAMINE dispose de 9 permis d’ex-
ploitation et de recherche. Au-delà
de la simple exploitation de la fluo-
rine, SAMINE explore parallèlement
l’ensemble du domaine, à la
recherche de nouvelles ressources
en fluorine, métaux de base et
métaux précieux.
Régionalement, la zone a subi la
structuration hercynienne (post-
namurien et anté-trias), responsable
des mégastructures orientées nord-
est et organisées en unités synclinoria-
les ou anticlinoriales du Massif central influence se fait sentir par le méta- caisse est sujette à de brutales varia-
marocain. Ces structures sont affec- morphisme de contact qu’il déve- tions, entraînant parfois sa fermeture.
tées par des accidents majeurs d’ex- loppe dans tout le secteur.
tension kilométrique et de direction Les minéralisations recherchées dans METHODES D’EXPLOITATION
nord-est également. Ces failles à jeu ce secteur sont principalement la fluo- La méthode d’exploitation utilisée
polyphasé se manifestent par des rine, les minéralisations liées aux Skarns est celle des tranches montantes
bandes de cisaillement dont l’évène- et les concentrations de sulfures de remblayées dans des tailles de 150
ment terminal est à jeu normal dextre plomb, de zinc et de cuivre. Les filons mètres en moyenne, tandis que le
(failles d’El Hammam, de Jbala, acci- de fluorine sont encaissés dans les découpage des gisements est sur
dent de Tlatzma-achemmache…). séries de schistes gréseux, pélites et des niveaux de 50 mètres.
Elles sont marquées localement par niveaux de calcaires paléozoïques Chaque gisement possède des
un hydrothermalisme boré ou fluoré métamorphisés. Le remplissage filo- cheminées collectrices. Le minerai
qui est probablement lié à la pré- nien est dominé par la fluorine et/ou la déversé dans ces cheminées est
sence d’un grand batholite (granite calcite avec, parfois, des sulfures de repris par un locotracteur électri-
d’achemmache) qui n’affleure que fer, de plomb et de zinc. L’extension de que, tractant des wagons vers le
par deux petites apophyses situées chacune des colonnes peut être concassage situé à un niveau plus
24 au niveau de l’oued Baht. Son importante mais la puissance de la bas de la mine.
PRODUCTION
La capacité annuelle du gisement s’élève à 120 000 tonnes de concentré.
La production de concentré de fluorine a atteint 56 724 tonnes en 2008 contre 78 817
tonnes en 2007. Cette chute s'explique par la dimunution du rythme de production
consécutive aux travaux de remise en état du site d'El Hammam.
COMMERCIALISATION
La production est essentiellement exportée en Europe, au Canada et en Tunisie,
SAMINE vendant directement aux fabricants de fluorure d’aluminium. Des contrats
pluriannuels portant sur des quantités déterminées à l’avance sont signés avec les
acheteurs.
Il est à noter que la Chine impose son niveau de prix sur le marché de la fluorine
en raison du niveau élevé de sa production, constituant ainsi le principal “concur-
rent” de MANAGEM. Toutefois, SAMINE dispose d’atouts concurrentiels de taille, à
savoir la qualité chimique élevée de sa production, la sécurité de l’approvisionne-
ment et le respect des délais.
SOMIFER
La société minière de Bou-Gaffer (SOMIFER) est détenue en totalité par la CTT. Elle exploitait entre 1974 et 1997 le gise-
ment de cuivre de Bleida, situé à 80 km au sud-est de Ouarzazate.
HISTORIQUE
SOMIFER fut rachetée au BRPM à l’occasion de sa privatisation et la mine de Bleida fut ouverte en 1980 ; elle avait alors une
durée de vie initiale estimée à 6 années.
En 1989, dans le cadre de la diversification de ses activités, SOMIFER lance la réalisation, à l’échelle industrielle, d’un procédé
de lixiviation à l’acide sulfurique sur le minerai oxydé. Ce procédé qui a vu le jour en 1990 et qui produit un cément à 76% de
cuivre vient s’ajouter au procédé initial de traitement de sulfures de cuivre qui produit un concentré à 38% de cuivre.
Cependant, en 1997, suite à l’épuisement effectif de la mine, les Conseils d’Administration de SOMIFER et de MANAGEM décident
la fermeture de la mine de Bleida. Un protocole signé avec les représentants du personnel a prévu l’indemnisation de 110 agents
et leur redéploiement sur d’autres sites de MANAGEM, d’autres filiales du Groupe ONA et 40 autres dès le début de l’année 1998.
Toutefois, suite à l’effort de recherche, un nouveau gisement aurifère a été découvert sur la ceinture précambrienne des roches
vertes de Bleida. Une unité de traitement d’or a été installée, dont le démarrage aura lieu en septembre 2009.
25
ACTIVITÉS À
L’INTERNATIONAL
STRATEGIE A L’INTERNATIONAL
Depuis la fin des années 1990, MANAGEM s’est engagé dans un nouveau
challenge : celui du développement à l’international.
Dès juillet 2000, MANAGEM prend ainsi le contrôle de SEMAFO Inc., société
détenant des permis et gisements aurifères en Afrique de l'Ouest, à hauteur de
53,3% du capital.
26
filiale suisse est chargée de la distri- ainsi que des lentilles cuprifères Type d’exploitation
bution et la commercialisation des avec des teneurs variant entre 1% Exploitation à ciel ouvert
produits du Groupe. Le choix d’inter- et 3% de cuivre. TYPE DE TRAITEMENT
naliser cette fonction permet de Des essais de traitement par lixivia- Traitement par gravimétrie
27
AUTRES PROJETS
Le Groupe MANAGEM dispose de plusieurs autres projets de développement à l’international. Ces projets sont pour
le moment au stade d’exploration.
PERMIS : Au
A
2 PERMIS : Au
2 PERMIS : Zr 3 PERMIS : Au
2 PERMIS : Or
28 Gabon
• Etéké 1 400 km2 Or
République du Congo
• Les Saras 1 000 km2 Or
Mali
• Guélelenkorou 38 km2 Or
• Kandiolé 62 km2 Or
Soudan Block 15 : 8 730 km2 Or
Block 24 : 5 880 km2 Or
Tunisie 56 km2 Métaux de base
Mauritanie 3 510 km2 Zircon et or
Éthiopie 2 576 km2 Or et Métaux de base
SUPPORTS
Au-delà de l’exploitation minière et de l’hydrométallurgie, MANAGEM
a su adapter son expertise pour proposer des services industriels à
haute valeur ajoutée, à travers deux filiales spécialisées :
REMINEX
Créé en 1984, REMINEX dispose d’un savoir-faire éprouvé dans la découverte et la mise en valeur
de gisements miniers, mais également dans la mise au point de procédés de traitement, les études
techniques et économiques, l’ingénierie et la maîtrise d’?uvre de projets miniers et industriels.
Forte de son expérience, la filiale REMINEX est organisée autour de trois entités :
• REMINEX Exploration prend en charge les travaux de géologie appliquée (cartographie
géologique, analyses structurales, photogéologie, imagerie satellitaire, géochimie, etc.)
et ceux de recherche minière sur les projets au Maroc comme à l’international.
• Le Centre de recherche REMINEX dispose de laboratoires équipés d’installations à la
pointe de la technologie (microscopes électroniques à balayage, diffraction, ICP, etc.)
pour effectuer des analyses et essais physicochimiques.
• REMINEX Ingénierie met à la disposition de ses clients, au Maroc et à l’étranger, une
gamme complète de services d’ingénierie, de gestion de projet, de conseil et d’assistance
technique dans les domaines miniers, hydrométallurgiques et industriels. Les services de
REMINEX Ingénierie couvrent toutes les phases de développement d’un projet, des études
de faisabilité à la mise en service des installations.
TECHSUB
Société de services constituée en 1992, TECHSUB concentre ses activités sur deux axes : les
sondages et les travaux souterrains. TECHSUB dispose de tous les moyens pour réaliser les
sondages nécessaires à la reconnaissance géologique et géotechnique des terrains.
L’expérience acquise dans les travaux souterrains lui permet de mettre en œuvre des tech-
nologies de creusement fiables et adaptées à tous les types de terrains. Forte de ce savoir-
faire, TECHSUB mène une politique de développement dans les travaux nécessitant une
forte technicité et une maîtrise totale des technologies de creusement. Ces efforts permet-
tent à TECHSUB d’offrir une gamme étendue de services aux filiales de MANAGEM, chaque
prestation étant facturée directement aux filiales d’exploitation.
29
CONJONCTURE
LE CONTEXTE INTERNATIONAL
LE PETROLE
L’année a été agitée pour les prix du pétrole qui ont connu en 2008 des fluctuations sans
précédent. En début d’année, le prix du baril frôlait les 150 dollars, gagnant ainsi 60 dollars
en sept mois. C’était sans compter sur la récession dont l’effet immédiat a été une chute
du prix du baril, alors redescendu sous la barre des 40 dollars. Atteignant des niveaux jamais
enregistrés, notamment en raison des nombreux mouvements spéculatifs, le marché pétro-
lier est l’un des secteurs les plus touchés par la crise. Le manque de confiance sur les mar-
chés, conjugué à la baisse de la demande mondiale liée à la réduction de l'activité éco-
nomique a eu pour effet immédiat d’exacerber les inquiétudes, notamment celles des
pays de l'OPEP qui ont décidé, fin 2008, une baisse historique des exportations. Pourtant,
une fois la crise passée, nul ne doute que les prix repartiront à la hausse.
31
LE SECTEUR DES MINES par deux raisons distinctes : une • Les métaux industriels étant très
La crise financière fait peser de lour- augmentation du volume des sensibles à la conjoncture, une
des menaces sur le secteur minier, stocks, mais avant tout une baisse accélération de la croissance
particulièrement avide de capi- du prix des métaux, à tel point que économique a une incidence
taux. De nombreux prêts du secteur les coûts de production ne sont plus positive sur la production de biens
sont en effet adossés à des actions couverts et les marges extrême- de consommation et d'équipe-
dont les cours se sont effondrés ces ment réduites. ment, ce qui entraîne consécuti-
derniers mois. Par ailleurs, la crise vement une augmentation de la
financière a entraîné un tarissement LE MARCHE DES METAUX demande et une hausse des prix.
du financement par emprunt et du Le marché des métaux a quant à À l’inverse, le ralentissement de
capital risque, suspendant plusieurs lui souffert de la baisse prévisible de l'économie mondiale provoque
projets en cours. la demande causée par le ralentis- une baisse des prix.
sement économique mondial. • Les métaux précieux sont en
De nombreux groupes miniers ont Toutefois, les métaux industriels et revanche souvent utilisés comme
également annoncé des arrêts pro- les métaux précieux ont réagi de instruments de réserve de valeur
grammés de leur production et des manières différentes aux fluctua- ou comme placements finan-
fermetures d’exploitations non ren- tions des taux d'intérêt et à celles ciers, ce qui est surtout le cas de
tables. Ce phénomène s’explique du cycle conjoncturel : l'or et de l'argent.
L’OR
Face à la crise, l'or a montré une certaine résistance, profitant non seule-
ment de “la valeur refuge”, mais avant tout de la faiblesse du dollar.
Cependant, la baisse du cours du pétrole (et des matières en général)
pèse sur les cours de l’or, le brut et l’or étant fortement corrélés.
Par ailleurs, la diminution de la demande en or à des fins d’investissement
implique également une baisse des cours.
$/Oz
GOLD SPOT PRICE
1 200 –
800 –
À la fin décembre 2008
600 –
Mai 05
Aoû 05
Nov 05
Fév 06
Mai 06
Aoû 06
Nov 06
Fév 07
Mai 07
Aoû 07
Nov 07
Fév 08
Mai 08
Aoû 08
Nov 08
Fév 09
Source : Bloomberg
11,2 $/Oz en 2008, se situant aux alentours de 2 300 T, soit 7% de plus qu’en 2007
25 –
contre 13,2 $/Oz en 2007
20 –
15 –
10 –
5 –
0 –
Fév 08
Mar 08
Avr 08
Mai 08
Jui 08
Juil 08
Aoû 08
Sep 08
Oct 08
Nov 08
Déc 08
Jan 09
Fév 09
LE CUIVRE Source : Barclays Capital
Les cours du cuivre ont connu une chute considérable durant le dernier tri-
mestre de l’année, arrivant à un niveau de 2 817 $/T en décembre 2008,
ce qui représente une baisse de -55% depuis le 1er janvier 2008. Cette
baisse s’explique notamment par :
• L’augmentation de la production minière du cuivre en 2008.
• La baisse de la demande enregistrée par les marchés tels que l’Europe,
les USA et la Chine.
• La hausse du niveau des stocks depuis début octobre, le stock de cuivre
étant en hausse de presque 25% sur le LME.
• Un taux de croissance de la consommation de cuivre compris entre 1,5%
200 – 33
100 –
0 –
Jan 07
Mar 07
Mai 07
Juil 07
Sep 07
Nov 07
Jan 08
Avr 08
Jui 08
Aoû 08
Oct 08
Déc 08
US¢/Lb
LME ZINC CASH PRICE
250 –
200 –
150 –
100 –
50 –
0 –
Jan 07
Mar 07
Mai 07
Juil 07
Sep 07
Nov 07
Jan 08
Avr 08
Jui 08
Aoû 08
Oct 08
Déc 08
LE PLOMB Source : LME, Bloomberg
1 100 $/T 2008, quand les signes de ralentissement aux États-Unis et en Europe sont
devenus criants.
• La hausse de 10% de l’offre minière en 2008, due à la réouverture de la
à fin décembre 2008
mine de Magellan ainsi qu’à la hausse des scrabs.
34 contre une moyenne de
2 580 $/T en 2007 US¢/Lb
LME LEAD CASH PRICE
250 –
200 –
150 –
100 –
50 –
0 –
Jan 07
Mar 07
Mai 07
Juil 07
Sep 07
Nov 07
Jan 08
Avr 08
Jui 08
Aoû 08
Oct 08
Déc 08
50 –
contre une moyenne de
40 –
37 $/Lb en 2007
30 –
20 –
10 –
0 –
Jan 05
Aoû 05
Mar 06
Oct 06
Mai 07
Déc 07
Juil 08
Fév 09
36
Afin d’assurer le développement constant de ses activités, MANAGEM s’est fixé des
orientations stratégiques très précises :
• Devenir un opérateur régional “Middle Size” se fixant l’objectif de doubler, au mini-
mum, son chiffre d’affaires dans les 5 ans à venir en créant de la valeur pour les
activités au Maroc et à l’international.
• Assurer un développement rentable et responsable via des opérations de crois-
sance externe à l’international avec un objectif à terme de 25% à 30% du chif-
fre d’affaires global.
37
GOUVERNEMENT
D’ENTREPRISE
38
GOUVERNANCE
CONFORMÉMENT AUX DISPOSITIONS MENTIONNÉES
À L’ARTICLE 14 DES STATUTS, MANAGEM S.A. EST
ADMINISTRÉE PAR UN CONSEIL D’ADMINISTRATION
COMPOSÉ DE 5 MEMBRES NOMMÉS PAR
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
FONCTIONNEMENT DU trateurs dans les proportions qu’il Les décisions sont prises à la majo-
CONSEIL D’ADMINISTRATION juge convenables. rité des voix des membres présents
ou représentés. En cas de partage
ACTIONS DE GARANTIE RÉUNIONS DU CONSEIL des votes, la voix du Président est
Le nombre des actions de garantie D’ADMINISTRATION prépondérante.
prévu par les statuts et que doit Le Conseil d’Administration se réunit
détenir chaque administrateur dans sur convocation de son Président Par ailleurs, le Conseil tient un regis-
la société est fixé à une (1) action. aussi souvent que la loi le prévoit et tre de ses délibérations, lesquelles
que la bonne marche de la société sont signées par le Président et le
DURÉE DES FONCTIONS DES l’exige. secrétaire.
ADMINISTRATEURS Les réunions du conseil ont lieu soit 39
La durée des fonctions des admi- au siège social, soit en tout autre POUVOIRS DU CONSEIL
nistrateurs est de six (6) années. endroit désigné dans l’avis de D’ADMINISTRATION
convocation.
RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS Le Conseil d’Administration est investi
En vertu de l’article 18 des statuts QUORUM, MAJORITÉ ET de l’ensemble des pouvoirs néces-
de la société, l’Assemblée Générale PROCÈS-VERBAUX saires pour prendre en toutes cir-
ordinaire peut allouer au Conseil La présence ou la représentation constances, au nom de la société,
d’Administration, à titre de jetons de d’au moins un quart des adminis- toutes décisions concourant à la
présence, une somme fixe annuelle trateurs est nécessaire pour que les réalisation de son objet social.
qu’elle détermine librement et que délibérations soient considérées
le Conseil répartit entre les adminis- comme valides.
LE COMITÉ DE DIRECTION
Date d’entrée dans le Groupe : 1979 Date d’entrée dans le Groupe : 1993
Date d’entrée dans le Groupe : 1988 Date d’entrée dans le Groupe : 1983
Date d’entrée dans le Groupe : 1995 Date d’entrée dans le Groupe : 1998
LA HOLDING
La holding joue un rôle essentiel d’animation, de support et de contrôle stratégique auprès de ses filiales pour leur per-
mettre de développer une croissance rentable et d’atteindre leur plein potentiel. Par ailleurs, elle s’assure que les filia-
les disposent des ressources financières et humaines nécessaires, contrôle les performances et les risques, identifie et
met en œuvre les synergies pertinentes et veille à l’optimisation des structures et des flux financiers.
Conformément aux dispositions de la loi sur les sociétés anonymes, le Groupe s’est doté de trois Comités Spécialisés
: le Comité Stratégique, le Comité des Risques et des Comptes et le Comité des Nominations et Rémunérations.
Oeuvrant dans le cadre des pouvoirs et des délégations qui leur sont octroyés par le Conseil d’Administration, ces
comités permanents ont pour mission de contrôler et d’appliquer les directives du Groupe ONA. Ils veillent également
à la maîtrise des risques en matière d’engagements financiers, limitant ainsi l’exposition du Groupe et garantissant ainsi
40 la réalisation de ses objectifs économiques globaux.
41
LES
ACTIONNAIRES
DEPUIS SON INTRODUCTION EN BOURSE EN JUIN 2000
PAR UNE OFFRE PUBLIQUE DE VENTE (OPV), LE CAPITAL
DE MANAGEM S.A. EST DÉTENU À 78% PAR LE GROUPE
ONA, PREMIER GROUPE INDUSTRIEL ET FINANCIER PRIVÉ
AU MAROC. LES 25% RESTANTS CONSTITUENT LE FLOTTANT
DE LA BOURSE DE CASABLANCA.
Actionnaires Nombre de titres % du capital Nombre des droits de vote % des droits de vote
ONA 6 651 409 78,18% 6 651 409 78,18%
Divers actionnaires – Flottant 1 856 312 21,82% 1 856 312 21,82%
Total 8 507 721 100,00% 8 507 721 100,00%
ONA est un groupe industriel, financier et de services, centré sur des positions de leadership dans des Domaines
d'Activités Stratégiques dont la croissance accompagne le développement économique du Maroc et de la Région.
Le Groupe ONA est un holding constitué de sociétés organisées en Domaines d'Activités Stratégiques : les Mines,
l’Agroalimentaire, la Distribution, les Activités financières, les Relais de croissance et Holdings et autres.
Les principaux agrégats du Groupe ONA, actionnaire de référence de MANAGEM, se présentent comme suit :
Activité Holding
Chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2008 - MDH 36 635
RNPG au 31 décembre 2008 - MDH 1118
42 Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2008 - MDH 18 230
MANAGEM S.A. est cotée au 1er compartiment de la Bourse de Casablanca, sous le ticker MANAGEM et le code tech-
nique MNG.
Le titre MANAGEM a été introduit sur la Bourse des Valeurs de Casablanca en juillet 2000. Depuis lors, son évolution a
été dictée par le cours des différents métaux au niveau international, mais aussi par l'intérêt des petits porteurs et par
les données de réserves minières relatives aux sociétés du Groupe MANAGEM.
Au 31 décembre 2008, les données boursières du titre MANAGEM sont les suivantes :
PERFORMANCES BOURSIERES
VOLUME EN (KMAD) NOMBRE DE TITRES
640 -94 000 640 -79 000
577 -82 000 577 -69 000
115 -70 000 115 -59 000
462 -58 000 462 -49 000
390 -46 000 390 -39 000
327 -34 000 327 -29 000
265 -22 000 265 -19 000
202 -10 000 202 -9 000
140 -14 140 -42
02/01/08
10/03/08
18/05/08
21/07/08
29/09/08
08/12/08
18/02/09
31/03/09
02/01/08
10/03/08
18/05/08
21/07/08
29/09/08
08/12/08
18/02/09
31/03/09
COURS VOLUME EN MILLE MAD COURS NOMBRE DE TITRES ECHANGES
L’INFORMATION FINANCIÈRE
DURABLE
DURABLE,
VALEUR INTRINSÈQUE AU COEUR
DES PRÉOCCUPATIONS DU GROUPE
L’activité minière est un outil fort de
développement des régions. Elle
était à une certaine époque la prin-
cipale incitation pour promouvoir
l’infrastructure de base des régions
où elle s’était développée, et reste
aujourd’hui un pivot important de
développement.
L’activité minière n’a pas uniquement
apporté l’emploi et l’amélioration des
revenus de son personnel et de la
collectivité ; elle a toujours été le un
moteur permettant l’apport d’infra-
structures médicales, scolaires et
socioculturelles. Elle permet égale-
ment d’accélérer et de faciliter l’ac-
cès aux besoins vitaux et l’intégration
des technologies d’eau et d’énergie
électrique dans les régions où elle est
présente. Ces infrastructures de base,
directement nécessaires pour l’acti-
vité minière et indirectement pour le
développement régional, nécessitent
des investissements de l’ordre de
25% à 30% du coût de projet de
développement.
45
Engagé dans une politique de développement soutenu et durable, le Groupe
investit pour augmenter ses capacités de production, mieux maîtriser leurs
impacts sur l’environnement et saisir des opportunités de croissance externe
et de diversification dans de nouveaux métiers. Une dynamique renforcée par
une politique innovante des Ressources Humaines, valorisant le sens du client,
l’initiative et la création de valeur.
Confirmer notre engagement QSE, développer nos Ressources Humaines,
maîtriser nos métiers, respecter notre environnement et affirmer notre engage-
ment envers nos partenaires sont les fondamentaux de notre politique de
Développement durable.
Pour satisfaire ses partenaires, de notre personnel par la préven- dans nos démarches d’amélioration.
clients, actionnaires, personnel et tion et le respect de la sécurité
société civile et afin de pérenniser dans les lieux de travail et par l’in- Pour augmenter ses chances de
et améliorer en permanence ses tégration de la sécurité dès la succès, MANAGEM s'est doté d'une
performances, MANAGEM s’est fixé phase de conception des projets. organisation spécifiquement dédiée
plusieurs objectifs prioritaires : • Préserver notre environnement à la démarche de développement
• Atteindre, maintenir et améliorer naturel en veillant au respect de durable. C'est au sein de la Direction
le niveau de qualité le plus élevé la réglementation et à l’ensem- des Ressources Humaines et de la
pour nos produits et services, ble des exigences auxquelles Communication que la direction
conformément aux spécifications notre Groupe a souscrit. de coordination de ces différentes
de nos clients. • Prévenir les risques industriels par actions est assurée entre l'ensemble
• Améliorer nos performances en le développement d’une politique des filiales en s’appuyant sur les res-
continu. générale de Risk-Management. ponsables Développement Durable
• Préserver la santé et la sécurité • Impliquer tous nos partenaires des branches.
Ces chiffres mettent en exergue l’efficacité des mesures prises par MANAGEM pour améliorer le niveau de sécurité
et réduire ainsi le nombre d’accidents sur ses sites de près de 60% entre 2000 et 2008.
47
L’ENVIRONNEMENT,
UN PATRIMOINE À PRÉSERVER
La préservation de l’envi-
ronnement est une des
valeurs du Groupe ONA.
MANAGEM a fait de cette
problématique pourtant
relativement récente au
Maroc un axe majeur de
sa stratégie globale de
développement.
Les investissements en R&D ont per- généralement recherchée entre chimiques et caractérisation minéralo-
mis à MANAGEM de transformer les 25 km et 60 km de distance du gique et environnement), les unités
menaces en opportunités : les rejets site industriel. “hydrométallurgie” de MANAGEM,
des sites miniers, dont le stockage • Imperméabilisation des digues et Techsub (sondage et travaux souter-
était autrefois problématique bassins : permet d’éviter les pertes rains) et CMG (production de concen-
compte tenu des nuisances sur l’en- par infiltration et les risques de pol- trés de zinc, de cuivre et de plomb).
vironnement, sont aujourd’hui valori- lution des écoulements souterrains.
sés grâce aux procédés d’hydromé- • Surveillance et contrôle des flux Conscient de son rôle pionnier en
tallurgie. Cela représente une vérita- des procédés industriels, et sur- matière d'environnement au
ble avancée, pour le Groupe, mais veillance des risques d’infiltration. Maroc, MANAGEM généralise pro-
avant tout pour l’environnement. • Lutte contre l’émanation de gressivement la méthode PEE à
poussières et surveillance et l’ensemble des sites du groupe et
Concernant les rejets ne pouvant d’émanation des gaz. intègre la composante environne-
être valorisés, le Groupe a mis en • Végétalisation des sites et adoption mentale à toutes ses activités par le
place dans chaque mine des d’un système de goutte à goutte pour biais d'études d'impact systémati-
zones circonscrites réservées aux économiser la consommation d’eau. ques (Akka, Draâ Sfar, LAMEKAL,
produits dangereux. Ces zones sont • Réhabilitation des sites fermés : BAKOUDOU...).
soigneusement choisies pour leur protection des ouvrages, drainage
imperméabilité et toutes les précau- des eaux de pluie, couverture des Le souci de MANAGEM pour l’envi-
tions nécessaires sont prises pour digues, étude d’impact et suivi ronnement se traduit également
réduire au maximum l’impact de permanent de la qualité des eaux. par une surveillance et un contrôle
48 notre activité sur l’environnement. continu des rejets, l’affectation des
Pour structurer sa démarche environ- ressources pour la protection de
LA PRÉSERVATION DE L’ENVI- nementale, MANAGEM s'appuie sur la l’environnement, la rationalisation
RONNEMENT, TRADITION DE méthode PEE (Plan Environnement de la consommation d’eau et de
MANAGEM. Entreprise), expérimentée en 2000 sur l’énergie et la certification progres-
le site de Guemassa. Le site industriel sive de nos sites miniers à la norme
• Traitement et recyclage des eaux est désormais certifié selon la norme ISO 14001, norme internationale
industrielles : l’eau étant une den- ISO 14001. Le périmètre certifié com- relative au système de manage-
rée rare pour les mines, elle est prend REMINEX (recherche, analyses ment environnemental.
SOCIAL ET SOCIÉTAL
L’engagement social et
sociétal de MANAGEM
tourne autour de deux axes :
la motivation et l’implication
de son personnel dans un
projet d’entreprise ambitieux
et la participation de l’entre-
prise au développement
des régions dans laquelle
elle est implantée.
51
PROMOUVOIR L’EDUCATION fication des douars nécessiteux,
POUR TOUS via des associations ou en sollici-
tant les communes.
L’éducation est indispensable à
l’avenir de tous les enfants, notam- En 2008, MANAGEM a fait l’objet d’un
ment lorsque, vivant dans des audit réalisé par VIGEO, agence
régions isolées, l’accès au savoir est européenne de mesure de la res-
difficile. C’est pour le Groupe MANA- ponsabilité sociale. Six domaines de
GEM met en place plusieurs actions la responsabilité sociale ont été audi-
de promotion de l’éducation : tés : les droits humains, les ressources
humaines, l’environnement, les rela-
• Distribution de kits scolaires aux tions clients-fournisseurs, le gouverne-
enfants des douars avoisinants nos ment d’entreprise et l’engagement
sites miniers et industriels. sociétal. Le périmètre audité est le
• Promotion et encouragement de • Aide matérielle et assistance siège social de Casablanca ainsi
la scolarisation des filles situées technique pour l’adduction que les sites de Guemassa et AKKA
dans les villages éloignés du col- d’eau potable par le creusement Gold Mining.
lège, par le financement de de puits d’eau et la distribution
bourse d’accès à l’internat. d’eau aux douars nécessiteux Sur l’ensemble des domaines audi-
• Contribution à l’épanouissement pendant la période estival. tés, les résultats obtenus confortent
et à la préparation préscolaire • Prise en charge de projets d’irriga- nos actions et notre vision quant aux
des enfants de 3 à 5 ans par la tion par khettara dans les sites choix et aux orientations pris par le
construction et le parrainage de situés dans l’Anti-Atlas. Groupe, qui font de MANAGEM une
garderies. • Faciliter l’accès et le désenclave- entreprise citoyenne qui s’intègre
• Transport scolaire des élèves ment des régions par l’intégra- parfaitement dans son environne-
lycéens, notamment au niveau tion aux projets de route. ment socioéconomique. Compte
du site d’IMITER. • Contribuer à l’électrification tenu du niveau de performance en
• Organisation de journées portes rurale, soit depuis le lancement matière de responsabilité sociale,
ouvertes au profit des élèves et du projet en faisant profiter les VIGEO a recommandé à MANAGEM
des étudiants pour leur permettre zones traversées par les lignes de déposer sa candidature pour
de se préparer à intégrer le électriques, soit en contribuant obtenir le label “Responsabilité
monde industriel. directement aux projets d’électri- Sociale” de la CGEM.
• Contribution à l’amélioration de
la santé des élèves.
• Participation à la construction de
salles de classe, de murs de clô-
ture entourant les écoles situées
aux abords des routes, etc.
RESSOURCES HUMAINES
ACTUALITÉ 2008
L’année 2008 a été marquée par une nouvelle organisation orientée “chaîne de
valeur”, à même de répondre efficacement aux défis de développement du
Groupe MANAGEM. Le premier défi a été de gérer le très fort ralentissement de l’ac-
tivité sur le 4ème trimestre, eu égard de l’effondrement des cours des métaux de
base, et surtout du Cobalt.
Cadres Dirigeants Cadres supérieurs Plus de 55 ans 25 ans et moins 20 ans et plus
0,54% 2,93% 3,18% 7,41% 13,53%
Cadres
11,85%
De 46
à 55 ans
De 12
à moins
53
23,36%
de 20 ans
De 26 Moins
Agent de 13,11%
à 35 ans de 2 ans
maîtrise
33,78% 43,63%
19,76 De 5
à moins
de 12 ans
11,73%
Ouvriers Employés et De 36 à 45 ans
54,96% Techniciens 32,27% De 2 à moins
9,96% de 5 ans
18,01%
LES MOUVEMENTS DU PERSONNEL Par ailleurs, MANAGEM multiplie les • La cooptation : ce procédé a fait
Le nombre de recrutements a pro- initiatives porteuses en constituant ses preuves pour toucher des per-
gressé d’environ 4%, s’élevant à des panels formés d’ingénieurs sonnes en activité et expérimen-
388 nouvelles recrues dont 90 experts et des Directeurs de sites tées, pour des postes de respon-
cadres. Le nombre de cadres pour assurer une présence active sabilité.
recrutés a progressé quant à lui de dans les forums organisés par les • La mixité : les femmes représentent
89,4%. Parmi les 90 cadres recru- grandes écoles, aussi bien au seulement 12% de l’encadrement
tés, 1 provient d’une mutation arri- Maroc qu’à l’étranger. et 15% des cadres dirigeants.
vée du Groupe, 9 ont plus de 5 ans
d’expérience et 14 ont un parcours D’autre part, des opérations de par- MANAGEM organise également
professionnel de 1 à 5 ans. tenariat sont régulièrement conclues tous les ans des journées d'intégra-
avec des organismes de formations tion consacrées à l'accueil des jeu-
Le taux de démission des cadres a (ENSAM, Université Cadi Ayyad, Institut nes recrues cadres, agents de maî-
enregistré une inflation, évoluant à Polytechnique) en termes de trise et techniciens. Ces journées
près de 81% par rapport à 2007, conventions (dans le but de promou- sont l’occasion pour les nouveaux
s’établissant à 11,6%. voir les métiers de la mine dans les collaborateurs de se connaître
cursus universitaires) et de cycles de entre eux, de se familiariser avec
LA MIXITÉ formation pour nos collaborateurs (à leur entreprise et de rencontrer les
Les femmes représentent environ des fins de promotion). membres de l’instance dirigeante
12% de l’effectif des cadres et du Groupe. Un livret d’accueil est
ETAM et 15,4% des cadres diri- Dans cette perspective, MANAGEM mis à la disposition des nouvelles
geants. MANAGEM compte, parmi prône : recrues depuis 2008.
ses effectifs des collaborateurs de • L’entreprise élargie : des cadres
neuf (9) nationalités étrangères, ayant quitté l’entreprise l’ont réin- FAVORISER LA DIVERSITÉ EN
dont un chef d’exploitation. tégrée, munis d’une expérience RESPECTANT ET EN ENRICHISSANT
externe enrichissante qui leur LES DIFFÉRENCES
NOS AMBITIONS donne accès à des postes de
responsabilités avec une éton- L’un des plus grands défis de MANA-
ATTIRER ENCORE DAVANTAGE DE nante énergie et une implication GEM consiste à parfaire sa réussite
TALENTS DÉSIREUX D’ÉVOLUER donnant du sens à leurs missions. concernant la gestion de la diver-
sité dont elle puise sa force grâce à
L’objectif poursuivi par MANAGEM une équipe pluridisciplinaire et aux
est d’attirer des talents vers des cultures diversifiées. De fait, l’expa-
métiers souvent difficiles, ou par triation et/ou la mobilité s’affirment
nature moins attractifs, afin de les comme un outil de gestion de car-
accueillir et de les responsabiliser rière crucial, mais également
pour développer leurs compéten- comme un moyen d’encourager le
ces et leur offrir des perspectives de développement professionnel.
carrière motivantes et diversifiées. Il
s’agit également d’accélérer la Un effort particulier est fait pour l’in-
mobilité interne au sein des filiales sertion des jeunes dans le cadre de
du Groupe MANAGEM, y compris à contrats “formation insertion”, en
l’international, mais aussi au sein concertation avec l’ANAPEC. Cela
des filiales du Groupe ONA. leur permet d’obtenir une véritable
54
55
OFFRIR DES PERSPECTIVES Par ailleurs, deux composantes sont Le processus d’appréciation et de
ATTRAYANTES DE RÉMUNÉRATION ET prises en compte dans la définition rétribution est porté par un Comité
DE CARRIÈRE des rémunérations. La première est Carrière. Par ailleurs, tous les responsa-
MANAGEM offre des parcours pro- le fixe (présent) auquel répondent bles hiérarchiques sont impliqués,
fessionnels motivants et de réelles trois étapes pour décision : depuis la définition des objectifs
possibilités de promotion sociale. • Le positionnement du collabora- jusqu’à la restitution des résultats en ter-
De manière générale, MANAGEM teur par rapport au poste. mes d’avancement, de projet de car-
s’efforce sur l’ensemble de ses sites • L’établissement de la matrice des rière et d’évolution de la rémunération.
d’offrir des salaires et des avantages salaires équitables sur la base des
sociaux compétitifs par rapport à salaires de référence du marché DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES
ceux du marché local et à ceux national. DES COLLABORATEURS PAR UNE
offerts par des entreprises compara- • L’étude de l’écart du salaire de OFFRE DIVERSIFIÉE ET ADAPTÉE AUX
bles pour des qualifications équiva- chaque collaborateur par rapport BESOINS DE CHACUN
lentes. Pour ce faire, MANAGEM cher- au salaire de référence, corres- La formation professionnelle repré-
che en permanence à identifier des pondant à son niveau de respon- sente pour MANAGEM un moyen
canaux fiables permettant de déve- sabilité et au niveau de maîtrise privilégié de développer des com-
lopper la connaissance des prati- du poste occupé. pétences qui concernent toutes les
ques et des standards en la matière catégories du personnel et toutes
(enquêtes de rémunération et mem- C’est seulement à l’issue de ces les étapes de la vie professionnelle.
bre du cercle Magellan, réseau pro- trois étapes que les décisions
fessionnel des RH internationales, …). d’augmentation sont prises. Les Ainsi, la formation professionnelle
augmentations peuvent être déli- doit répondre autant aux besoins
La politique de rémunération de vrées sous formes diverses : de l’entreprise (en détectant et en
MANAGEM poursuit par ailleurs plu- • Une rémunération cash. développant les compétences et
sieurs objectifs : • Des avantages sociaux : hormis les les potentiels dont elle a besoin
• Permettre à l’entreprise de maîtri- régimes de base, MANAGEM offre aujourd’hui et qu’elle recherchera
ser et d’optimiser le coût total des à ses collaborateurs une couver- dans le futur), qu’aux aspirations de
éléments de rémunération et des ture supplémentaire en termes de ses salariés. Pour ce faire, MANA-
avantages individuels ou collec- retraite, santé et prévoyance. GEM met en place plusieurs dispo-
tifs (salaires de base, primes et • Des prestations sociales : pour sitifs à destination de ses salariés :
indemnités, parts variables, pré- les enfants, il peut s’agir d’une • Le développement de l’appren-
voyance, retraite...). participation aux frais de circon- tissage.
• Permettre aux salariés de perce- cision, de cadeaux Achoura, de • L’acquisition de compétences
voir une rémunération équitable colonies de vacances, etc.). adaptées à l’évolution de leur
tenant compte de leurs efforts et Pour la famille, cela peut se tra- métier.
de leurs résultats et leur permet- duire par une participation aux • Le développement de leur capa-
tant de disposer de divers com- frais relatifs à la location d’une cité de réflexion, d’initiative et
posants de rétribution compati- maison de vacances, à un d’adaptation.
bles avec leurs propres objectifs. voyage organisé, etc.) une aide • Le maintien, tout au long de leur vie
• Développer encore davantage au logement, etc.). professionnelle, de leurs connais-
la cohérence, l’équité et la clarté sances et de leur employabilité.
dans le système de rémunéra- La deuxième composante envisagée • L’encouragement à la mobilité
tion, en mettant en place et en prend en compte des éléments basés professionnelle grâce à des com-
revoyant progressivement un sys- sur le court terme (moins d’un an), et pléments de formation préparant
56 tème commun de classification est calculée, en fonction du niveau de à de nouvelles fonctions.
des familles d’emplois. responsabilité, par rapport à : • Une offre de formations qualifian-
• La performance individuelle via des tes ou diplômantes.
La politique de rémunération de objectifs SMART alignés aux objec-
MANAGEM répond à des règles tifs de l’entité et de l’entreprise. MANAGEM développe principale-
établies et se base sur trois axes : • La performance entité. ment deux types de formations. Il
• L’équité interne. • La performance entreprise. s’agit d’abord de la formation
• La compétitivité externe. continue, laquelle s’articule autour
• La capacité financière. de quatre axes :
58
MANAGEM
FAITS
MARQUANTS
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE
BILAN DE RECHERCHE
LE COBALT ET SPÉCIALITÉS
PRODUCTION
Au cours de l’année 2008, plusieurs T à la fin de l’année 2008. Il faut tou- tion de fluorine a enregistré un recul
faits sont venus marquer la produc- tefois relativiser cette diminution qui de - 28% par rapport à fin 2007,
tion des produits de MANAGEM. reste assez faible malgré l’arrêt d’ex- atteignant - 22 093 TC. Cette chute
ploitation calamine lors du dernier tri- de la production s’explique par la
CONCENTRES DE ZINC, mestre de l’année suite à la baisse diminution du rythme de production
CUIVRE ET PLOMB des cours. En effet, les performances consécutive aux travaux de remise
opérationnelles de l’activité ont en état du site sinistré. Cette baisse a
Grâce à l’amélioration de la teneur connu une nette amélioration : toutefois été compensée par la
du cuivre traité suite à l’alimentation hausse notable du niveau de pro-
de l’usine par le tout venant de • La teneur en zinc du minerai pro- duction enregistrée au cours du
Tighardine à teneur riche en cuivre duit a été améliorée de + 30,3%, second semestre de + 71% par rap-
(la production est menée en paral- passant de 13,95% en 2007 à port au premier.
lèle avec le projet de la galerie de 18,6% en 2008.
recherche), la production de cuivre • Le rendement de transformation de OR ET CUIVRE D’AKKA
s’est améliorée de 26,7% en 2008, l’usine a été amélioré de +2,5 points,
par rapport à fin 2007. soit une amélioration de 87,1% fin La production d’or et de cuivre
2008, contre 84,6% fin 2007. d’AKKA a diminué d’environ - 4%
La production de zinc et de plomb par rapport à la clôture 2007,
a quant à elle faiblement diminué ARGENT impactée par la forte perturbation
par rapport à 2007 (- 3,7% pour le de la production, suite aux diffé-
62 zinc, - 1,7% pour le plomb), suite à La production d’argent sortant de rents pilotages et essais industriels
la baisse de la production de Hajjar SMI a augmenté de 15,5% par rap- du traitement du cuivre d’Agoujgal
due à une baisse du rythme de port à fin 2007, cette hausse s’expli- dans l’unité aurifère. En effet, le
production à partir des tailles sous quant notamment par : minerai traité provenant du gise-
dalle ainsi qu’à l’extraction à partir • L’amélioration du tonnage traité de ment d’Agoujgal est un minerai
des tailles à faible teneur. Cette + 54 152 TTV grâce à l’augmenta- oxydé dont le traitement a néces-
baisse a toutefois été compensée tion du rythme d’extraction fond. sité plusieurs mois de mise au point
partiellement par l’amélioration du • L’amélioration des teneurs de 3 g/T. pour déterminer le procédé de trai-
rythme d’extraction de Draâ Sfar. • L’amélioration du rendement de tement adéquat. Cependant, le
+ 0,7 point. rythme de production du cuivre a
OXYDES DE ZINC connu une progression de 48% au
FLUORINE cours du 2ème semestre 2008, par
La production d’oxyde de zinc a rapport au premier semestre de la
enregistré une diminution de - 1 770 À la fin de l’année 2008, la produc- même année.
64
Les investissements consolidés comptabilisés à la fin de l’année 2008 s’élèvent à 949,5 MDH et se décomposent
comme suit :
RESERVES/RESSOURCES
• Découverte de nouvelles réserves : + 614 TM d’argent à SMI, ramenant la durée de vie de la mine à dix ans d’exploitation.
• Découverte de nouvelles réserves cobalt : + 4 010 TM. La durée de vie de la mine de Bou-Azzer s’élevant désormais
à dix ans d’exploitation.
• Découverte de nouvelles réserves-ressources de cuivre à AKKA : + 2 954 KT TV, ce qui équivaut à cinq ans d’exploi-
tation supplémentaire.
• Le programme d’exploration réalisé dans les chantiers extérieurs de CMG a permis de découvrir de nouvelles ressour-
ces à Koudiat Aicha (+ 1 181 KT) et à Bouskour (+ 3 166 KT).
SMI Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 1 822,0 211,0 614,0 2 225,0 9,9 225,0
Ressources mesurées et indiquées 1 539,0 0,0 -93,0 1 446,0 6,4
Total 3 361,0 211,0 521,0 3 671,0 16,3
Bou-Azzer Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 17 318,0 1 852,0 4 010,0 19 476,0 10.5 182 692,0
Ressources mesurées et indiquées 1 783,0 0,0 -703,0 1 080,0 0.6
Total 19 101,0 1 852,0 3 307,0 20 556,0 182 692,0
SAMINE Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 986 650,0 180 699,0 -101 601,0 704 350,0 2,4 290 000,0
Ressources mesurées et indiquées 1 177 650,0 0,0 232 600,0 1 410 250,0 65
Total 2 164 300,0 180 699,0 130 999,0 2 114 600,0
AKKA- Cuivre Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 2 466 329,0 595 861,0 1 878 432,0 3 748 900,0 5,0 820 000,0
Ressources mesurées et indiquées 1 805 440,0 1 075 825,0 2 881 265,0
Total 4 271 769,0 595 861,0 2 954 257,0 6 630 165,0
AKKA- Or Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 6 259,0 704,0 45,0 5 600,0 8,0 210 000,0
Ressources mesurées et indiquées 4 752,0 -1 216,0 3 536,0
Total 11 010,0 704,0 -1 171,0 9 136,0
HAJJAR Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 762 387,0 477 482,0 445 205,0 730 110,0 1,8 400 000,0
Ressources 237 750,0 80 125,0 317 875,0
Total 1 000 137,0 477 482,0 525 329,0 1 047 984,0
DRAÂ SFAR Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 9 396 610,0 647 280,0 -116 070,0 8 633 260,0 8,6 1 000 000,0
Ressources 1 388 871,0 -93 104,0 1 295 767,0
Total 10 785 481,0 647 280,0 -209 174,0 9 929 027,0
TIGHARDINE Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves 390 000,0 71184,0 -97 000,0 221 944,0 2,8 80 000,0
Ressources
Total 390 000,0 71184,0 -97 000,0 221 944,0 2,8 80 000,0
KOUDIAT AICHA Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves
Ressources 2 314 930,0 9 000,0 1 181 192,0 3 487 122,0 7,0 500 000,0
Total 2 314 930,0 9 000,0 1 181 192,0 3 487 122,0 7,0 500 000,0
BOUSKOUR Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnage
à fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel
Réserves
Ressources 3 166 763,0 3 166 763,0 6,3 500 000,0
Total 3 166 763,0 3 166 763,0 6,3 500 000,0
LES PROJETS RÉALISÉS duction d’environ 500 Kg d’or/an. tonnes de minerai à des teneurs de
Les principaux faits marquants de 5,04%Zn, 1,64%Pb et 0,28%Cu entre
PROJETS BRANCHE D’ACTIVITE 2008 sont : le niveau - 640 et le niveau – 1 050. Au
COBALT & SPECIALITES • La réalisation des travaux de cours de l’année 2008, plusieurs tra-
génie civil. vaux ont été réalisés :
Projet Sulfate de Sodium • L’entrée en production est prévue • Poursuite des travaux de fonçage
Le projet Sulfate de Sodium consiste pour le premier trimestre 2009. du puits 3; le démarrage de l’ex-
à valoriser les effluents de l’usine traction prévu début 2010.
d’oxyde de zinc riches en sels de Projet pilote de la Serpentine • Refonte de l’infrastructure minière
sulfates de sodium, l’objectif pour- L’objectif de ce projet est de produire du projet en suivant la conception
suivi étant de produire le sulfate de à partir de 2012 des sulfates de canadienne des cheminées de jet.
sodium ainsi que deux autres pro- magnésium, de la silice précipitée et • Poursuite des travaux de réalisa-
duits secondaires (l’hydroxyde de du sulfate de sodium. La finalisation tion de la rampe Aval : la rampe
66 Magnésium et l’Oxyde de Zinc). et la validation du procédé ainsi que est à la côte -770 m.
Ainsi, l’année 2008 a connu : le démarrage d’une étude de mar- • Poursuite de la réalisation de la
• La finalisation des travaux du projet. ché pour les dérivés de magnésium rampe et des différents accès
• L’entrée en production pour le ont marqué l’année 2008. aux chantiers de production.
premier semestre 2009. • Réalisation d’une partie de l’infra-
PROJETS BRANCHE D’ACTIVITE structure d’aérage et ventilation
Projet de Gold House BRANCHE METAUX DE BASE de la mine.
Ce projet consiste à produire des
lingots d’or à partir de l’or contenu Projet Aval Draâ Sfar Tighardine
dans les concentrés de cobalt pro- Ce projet vise la mise en exploitation Le projet Tighardine poursuit l’objectif
duits à partir des stériles du grillé et de la partie aval du gisement aval de réaliser les travaux de développe-
à partir du minerai de Bleida. Si la 640 (5,2 MTTV), l’objectif étant de pro- ment du gisement sur les chantiers
production d’or en lingots prévue longer la durée de vie de la mine de extérieurs afin de pérenniser la mine
pour 2009 est de 200 Kg, l’objectif 7 années supplémentaires en exploi- de CMG. Les principaux faits mar-
est de parvenir à un rythme de pro- tant une réserve minière de 5 715 790 quants de l’année 2008 sont :
MTM Trading et Option de Change 7,9 MDH à fin 2007, soit un écart
sur le résultat d’exploitation de de18,7MDH qui s’explique essentiel-
2008 équivalant à - 328 MDH et lement par la hausse des charges
dont l’évolution s’explique par nettes d’intérêts.
plusieurs facteurs :
» Constitution d’une provision de Le Résultat Net Consolidé atteint
204 MDH afin de réduire l’exposi- pour sa part - 640,9 MDH à fin 2008,
tion des couvertures Or de AKKA. contre 158,1 MDH à fin 2007, soit -
» - 90,5 MDH MTM : l’impact des 799,0 MDH d’écart. Cet écart
dérivés en trading d’AKKA positifs considérable s’explique par :
non récurrents en 2007. • La baisse du résultat d’exploita-
» - 52,7 MDH : option de change tion de - 793,3 MDH.
en transaction de MANAGEM SA. • La baisse du résultat financier de
- 18,7 MDH (dont effet charges /
• La hausse des coûts opératoires, produits d’intérêts de - 24 MDH).
tirant le résultat d’exploitation à la • La hausse des impôts de - 12,0
baisse d’environ -259 MDH. Cette MDH, cet impact tenant compte
Le résultat d’exploitation réalisé à fin hausse s’explique principalement d’un effet de - 4,6 MDH comme
2008 s’élève à - 620,7 MDH, contre par l’augmentation des prix des rappel d’impôt suite au contrôle fis-
172,6 MDH réalisés à la fin de l’an- intrants liée à la hausse des prix cal. Toutefois, le contrôle fiscal a eu
née 2007, représentant une baisse d’achat des principaux consom- un effet positif global sur les résultats
de -793,3 MDH. Cet écart impor- mables de l’ordre de + 44%, et de 2008 par rapport à 2007 de l’or-
tant s’explique notamment par : venant impacter le résultat d’ex- dre de 7 MDH, et ce grâce à la pro-
• La hausse des volumes produits ploitation de -138 MDH. Notons vision de 60 MDH (entre 2005 et
de + 93 MDH qui se décline prin- enfin que l’effet teneur a lui aussi 2007 pour CTT et SMI) contre une
cipalement par produit : joué un rôle non négligeable. charge réelle comptabilisée en
» Hausse de la production des • La hausse des amortissements 2008 de 52,2 MDH.
cathodes de Cobalt (+25,3 MDH). techniques d’une valeur de 42 • L’impact positif des impôts diffé-
68 » Hausse de la production de MDH, dont 13 MDH représentent la rés de + 25,0 MDH qui s’explique
l’Oxyde de Cobalt (+19,6 MDH). hausse d’amortissements techni- principalement par la hausse des
» Hausse de la production de l’ar- ques de CTT suite à la hausse des impôts différés sur les déficits fis-
gent (+19,7 MDH). investissements en équipements et caux de CMG (+11,9 MDH) et
» Hausse de la production du cui- 8 MDH pour SMI, dû principale- par la hausse de l’impôt différé
vre de CMG (+10,5 MDH). ment à la hausse des investisse- sur l’IAS 39. Ainsi, l’option de
• La baisse des prix de vente de ments en infrastructures minières. change en transaction & tran-
- 59 MDH. ding de MANAGEM SA. s’élève à
• La baisse de la parité à - 94,1 MDH. Le résultat financier s’établit quant à + 13,0 MDH.
• La diminution de l’impact IAS 39 lui à - 26,6 MDH à fin 2008, contre -
SITUATION FINANCIÈRE
À la fin de l’année 2008, les capitaux propres du Groupe ont varié de + 480,8 MDH par rapport à la clôture 2007.
Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs :
• Résultat Net Part Groupe : - 589,2 MDH.
• Distribution de dividendes : - 127,6 MDH.
• Écart de conversion : + 15,0 MDH.
• Variation nette de juste valeur des instruments financiers : + 1 183,3 MDH.
• Autres variations : - 0,7 MDH.
Par ailleurs, le besoin en fonds de roulement d’exploitation a atteint 189,1 MDH fin 2008, contre 685,3 MDH en 2007,
représentant une baisse de - 496,2 MDH expliquée par :
• La hausse des stocks et encours : + 76,4 MDH.
• La baisse des créances clients : - 321,0 MDH.
• La hausse des dettes fournisseurs courants : + 140,1 MDH dont + 62,4 MDH de dettes provenant de CTT, + 52,8
MDH de dettes d’AGM et + 28,5 MDH de CMG.
• Les variations des autres débiteurs et créditeurs courants de - 111,1 MDH.
Le Fonds de roulement est également en baisse de - 1 106,4 MDH par rapport à la clôture 2007, cette baisse s’ex-
pliquant par la conjugaison de plusieurs éléments :
• Augmentation des capitaux propres de l’ensemble de + 606,2 MDH.
• Diminution des provisions non courantes : - 54,5 MDH.
• Augmentation des avantages du personnel : + 7,5 MDH. 69
• Variation des instruments dérivés de couverture : - 1 414,7 MDH.
• Hausse des immobilisations corporelles et incorporelles : - 370 MDH.
• Autres variations : + 250,9 MDH.
Enfin, l’endettement financier est en hausse de 517,4 MDH par rapport à la même période de l’année 2007, et
s’explique par plusieurs facteurs :
• Hausse des dettes à court terme envers les établissements de crédit : + 584,8 MDH.
• Diminution des emprunts à long terme de - 40 MDH.
• Remboursement de l’emprunt obligataire de CMG de - 62,5 MDH.
• Diminution de la Trésorerie-Actif dont l’impact s’élève à 35,1 MDH.
RÉSULTATS SOCIAUX DE MANAGEM SA.
La nature même des activités de MANAGEM l’expose à des risques de fluctuations des taux de
change et des prix des principales matières que le Groupe commercialise :
• Métaux précieux : or et argent.
• Métaux de base : cuivre, plomb, zinc et nickel.
• Métaux spéciaux : cobalt.
Afin de protéger le groupe MANAGEM des variations du prix des matières premières et du taux
de change, une large politique de couverture a été mise en place, limitant l’impact significa-
tif de ces variations sur sa rentabilité, dans le cadre des activités existantes ainsi que pour les
nouveaux projets de développement. Pour assurer une gestion efficace des risques de mar-
chés, le recours aux instruments financiers dérivés est admis dans l’objectif de couverture.
Les prises de décision intervenant dans le cadre d’opérations de couverture sont basées sur l’ap-
probation de plusieurs comités :
• Le Conseil d’Administration.
• Le Comité des Risques et des Comptes.
• La Présidence et la Direction Générale.
OBJECTIF DE COUVERTURE
La politique de couverture développée par MANAGEM poursuit tout à la fois des objectifs
de sécurité, d’optimisation et de souplesse.
SECURITE
Il convient dans un premier temps de sécuriser le résultat sur une base annuelle (budget)
ou pluriannuelle (plan stratégique) en se prémunissant contre d’éventuelles évolutions défa-
vorables des cours des matières premières pour en réduire l’impact sur les résultats.
Par ailleurs, il est nécessaire de sécuriser la rentabilité des projets miniers en mettant en
place des couvertures permettant d’assurer un cours qui garantit la rentabilité du projet et
qui sécurise une capacité d’autofinancement pour faire face au service de la dette, le cas
échéant. La plupart du temps, cet objectif répond aux covenants et aux exigences des
organismes de financement.
OPTIMISATION
L’objectif d’optimisation vise à profiter, au moins partiellement, des évolutions favorables du 71
prix des matières premières. Prendre en compte ce paramètre est d’une importance capi-
tale pour ne pas affecter la compétitivité du Groupe, et saisir ainsi les opportunités offertes
par son environnement.
SOUPLESSE
Quelle que soit la qualité des prévisions, les volumes de ventes des matières premières et
les montants correspondants en devises peuvent subir des variations. Il importe donc que
la politique de gestion retenue puisse permettre d’adapter les couvertures aux risques d’ex-
ploitation réels, évitant ainsi des situations de sur couverture.
PÉRIODE DE COUVERTURE Métaux précieux :
• 80% pour l’année N.
LES METAUX • 60% pour l’année N+1.
La période de gestion correspond • 35% pour l’année N+2.
à la maturité des opérations de
couverture et ne doit en aucun cas Concernant les couvertures sur des
dépasser la durée de vie des réser- opérations de transformation de
ves certifiées. En vertu de règles de matières primaires ou secondaires,
prudence, la maturité des opéra- le ratio de couverture peut attein-
tions est limitée à 5 ans pour les RATIOS DE COUVERTURE dre 100% du métal payable.
opérations de restructurations des
couvertures historiques relatives aux Au cours de la période de gestion, INSTRUMENTS DE COUVERTURE
positions sur l’or et l’argent. Notons les engagements de couvertures
toutefois qu’une fois arrivée à par rapport aux volumes de ventes Tous les instruments de couvertures
échéance, aucune position ne doit prévisionnelles de métal net paya- standards et liquides sont autorisés
excéder un maximum de 3 ans. Par ble ne doivent pas dépasser certai- dans la mesure où ils sont dans le
ailleurs, la maturité des opérations nes limites pour les nouvelles opéra- sens de la position à couvrir. Ainsi,
est limitée à 3 ans pour les nouvel- tions (hors les opérations de restruc- les ventes à terme et les achats de
les opérations de couverture. turations de positions historiques) : PUT Plain Vanilla sont autorisés, tout
comme les ventes de CALL, à
LE CHANGE Métaux de base : condition qu’elles soient associées
La durée de couverture du change • 75% pour l’année N. à des achats de PUT pour former un
est généralement limitée à l’exer- • 50% pour l’année N+1. tunnel d’options symétrique ou asy-
cice budgétaire. • 25% pour l’année N+2. métrique à prime nulle.
PORTEFEUILLE DE COUVERTURE
Date d'opération Type Sens Qte mensuelle Date de début Date fin Nbr d'échéances Strike Total
26/06/08 SWAP Vendeur 22 073 31/01/10 31/12 /11 24 9,52 $/Oz 529 752
Profitant de la baisse du marché de l’argent, SMI a annulé cette position en générant un gain supplémentaire de 260 KUSD.
Cette opération a entraîné, en plus d’un gain de 2,1 MDH, la reprise de la charge non courante de 30 MDH constatée au
premier semestre.
Le cuivre et l’or d’AKKA
La situation de départ :
En 2007, la révision à la baisse du niveau de production de l’or d’AKKA a conduit MANAGEM à réduire ses positions
Or en lissant les engagements de 2007-2011 sur 2012, permettant ainsi de réduire le niveau d’engagement par
année à 37 200 Oz au lieu de 45 240 Oz, mais également en rachetant des couvertures sur 2007 grâce à des res-
sources provenant d’arbitrages cuivre/or.
À la fin de l’année 2007, les positions représentaient un engagement de 186 010 Oz avec un MTM de - 101 MUSD.
Toutefois, une réduction plus importante s’est avérée nécessaire pour faire face aux difficultés opérationnelles liées
au gisement d’or d’AKKA.
Cours d'achat $/Oz 550 $/Oz 600 $/Oz 550 $/Oz Total
Janvier 1000 1000
Février 1250 1250
Mars 940 940
Mois de rachat
Par ailleurs, afin de n’opérer aucun report sur les années futures, des rachats au marché ont été effectués pour un
montant d’environ 5 000 Oz.
RACHAT OR
Date Sens Produit Qte Nbr Date de Date Strike Banque
d'opération mensuelle d'échéances début fin
22/08/08 Achat Swap 848 Oz 3 31/01/09 31/03/09 500 $/Oz BNP
15/10/08 Achat Swap 1 450 Oz 3 31/01/09 31/03/09 550 $/Oz BNP
Total 2 298 Oz sur 3 mois soit 6 894 Oz 532 $/Oz
La situation de départ :
Pour le zinc, les ratios de couvertures sont à des niveaux acceptables et
décroissants avec le temps, puisque l’année 2008 était couverte à 35% et l’an-
née 2009 à 31%. Au 1er janvier 2008, les couvertures portaient sur 30 000 TM
de zinc avec un MTM de 20 millions USD.
Les couvertures mises en place ne sont pas des couvertures massives puisqu’el-
les ne représentent que 4% d’engagement supplémentaire au maximum.
Cette décision permet de rester dans le cadre dicté par la charte et de profi-
ter d’éventuelles opportunités futures.
Le plomb de CMG
Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Barrière Banque
mensuelle début fin d'échéances $/T $/T
06/08/2008 Put Achat 25 30/09/08 31/12/09 16 2 610 1 700 BNP
06/08/2008 Call Vente 50 30/09/08 31/12/09 16 2 610 BNP
Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Barrière Banque
mensuelle début fin d'échéances $/T $/T
07/08/2008 Swap Vente 20 31/01/09 31/12/10 24 2 030 BNP 75
Le cuivre de CMG
La situation de départ :
Afin de se protéger contre une baisse des cours, CMG souhaitait disposer d’une couverture couvrant un montant mini-
mum de 6 000 USD/TM (niveau du budget 2008). Concrètement, les ventes prévisionnelles de cuivre de CMG se sont
élevées à 3 328TM pour l’année 2008, dont 420 TM sont déjà couvertes au cours de 3 260 USD/TM. L’année 2009 est
quant à elle également couverte à hauteur de 420 TM au cours de 3 260 USD/TM.
Les opérations réalisées :
Les opérations résumées dans le tableau suivant ont été initiées en 2008 :
Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Barrière
mensuelle début fin d'échéances $/T $/T
18/02/08 Put Achat 25 31/03/08 31/12/09 22 7 000
Call Vente 25 31/03/08 31/12/09 22 8 375
13/02/08 Down out Put Achat 20 31/03/08 31/12/08 10 8 770 6 750
Call Vente 40 31/03/08 31/12/08 10 8 770
18/06/08 Put Achat 25 31/07/08 31/12/09 18 7 000
Call Vente 25 31/07/08 31/12/09 18 9 300
26/06/08 Put Achat 25 31/07/08 31/12/09 18 7 500
Call Vente 25 31/07/08 31/12/09 18 8 850
30/06/08 Down out Put Achat 25 31/07/08 31/12/09 18 8 840 6 400
Call Vente 25 31/07/08 31/12/09 18 8 840
Par ailleurs des opérations de sécurisation des fixings du 1er semestre ont été opérées, les opérations échues en
2008 étant au nombre de 2 :
• La mise en place d’un Swap de 100TM sur moyenne mai à 8 695$/T.
• La mise en place du tunnel (exécutée le 2 mai) : un achat de PUT sur 224 TM de cuivre à échéance mai 2008
à 8 400 USD/TM ainsi qu’une vente de Call sur 224 TM de cuivre à échéance mai 2008 à 8 900 USD/TM.
Le cuivre d’AKKA
Une opération de couverture a été réalisée au cours du mois d’août concernant le cuivre d’AKKA. Le tableau sui-
vant détaille la structure optionnelle qui a été mise en place :
Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Banque
mensuelle début fin d'échéances $/T
07/08/08 Put Achat 15 31/01/09 31/12/10 24 7 500 MS
Call Vente 30 31/01/09 31/12/10 24 8 750 MS
À la fin de l’année 2008, le Mark to Market s’élève à 127,2 MUSD, en baisse significative par rapport à la fin du mois
de décembre 2007. Cette baisse importante fait suite à la clôture des positions et à la baisse enregistrée par l’en-
semble des métaux de base et des métaux précieux.
76
Le MTM métaux s’élève à 1 019 MDH, contre 2 441 MDH à la fin de l’année 2007, soit une baisse de 1421 MDH.
Concernant le change et les métaux, l’impact Trading s’élève à - 243,5 MDH à la fin de l’année 2008, représentant
une variation négative par rapport à fin 2007. Dans le détail, cet impact représente un impact Change de - 52,7MDH
et un impact Trading matières de - 187,6 MDH.
En effet, suite à la décision de racheter l’équivalent de 38% des positions du portefeuille de couverture Or d’AKKA, ces
positions ont été déqualifiées et leur MTM d’un montant d’environ 25 MUSD a été enregistré en Trading.
DONNÉES COMPTABLES ET
FINANCIÈRES
78
CONSOLIDES
EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2008
79
COMPTE CONSOLIDE
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE (EN MILLIONS DE DIRHAMS)
2008 2007
Chiffre d'affaires 2 090.3 2 208.8
Autres produits de l'activité 49.8 2.1
Produits des activités ordinaires 2 140.1 2 210.9
Achats -1 470.1 -1 125.5
Autres charges externes -548.3 -473.6
Frais de personnel -430.9 -363.4
Impôts et taxes -15.5 -11.5
Amortissements et provisions d'exploitation -537.6 -576.7
Autres produits et charges d'exploitation nets 576.1 406.9
Charges d'exploitation courantes -2 426.3 -2 143.7
Résultat d'exploitation courant -286.2 67.1
Cessions d'actifs -26.4 -1.8
Résultats sur instruments financiers -240.3 89.9
Autres produits et charges d'exploitation non courants -67.7 17.3
Résultat des activités opérationnelles -620.7 172.5
Produits d'intérêts 22.6 21.7
Charges d'intérêts -56.4 -34.3
Autres produits et charges financièrs 7.2 4.6
Résultat financier -26.6 -8.0
Résultat avant impôt des entreprises intégrées -647.3 164.6
Impôts sur les bénéfices -60.9 -48.9
Impôts différés 67.4 42.5
Résultat net des entreprises intégrées -640.9 158.1
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence
Résultat net des activités poursuivies -640.9 158.1
Résultat de l'ensemble consolidé -640.9 158.1
Intérêts minoritaires -51.7 -35.6
Résultat net - Part du Groupe -589.2 193.7
Résultat net par action en dirhams
• de base -69.3 22.8
• dilué -69.3 22.8
31 déc 08 31 déc 07
Résultat net de l'ensemble consolidé -640.9 158.1
Ajustements pour
Dotations aux amortissements et provisions, pertes de valeur 505.6 578.4
Profits/pertes de réévaluation (juste valeur) 240.3 -90.0
Résultats des sociétés mises en équivalence 26.6 1.8
Produits des dividendes
Capacité d'autofinancement après coût de l'endettement financier net et impôt 131.6 648.4
Élimination de la charge (produit) d'impôts -6.4 6.5
Élimination du coût de l'endettement financier net 56.4 34.3
Capacité d'autofinancement avant coût de l'endettement financier net impôt 181.6 689.1
Incidence de la variation du BFR 490.1 -228.9
Impôts payés -60.9 -48.9
Flux net de trésorerie liés aux activités opérationnelles 610.8 411.3
Incidence des variations de périmètre
Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles -949.6 -667.4
Acquisition d'actifs financiers 1.8 0.0
Variation des autres actifs financiers -0.2 -6.0
Au 1er janvier 2008 850,8 -471,9 -9,1 193,7 563,5 140,3 703,7
Effets des changements de méthode comptable/correction d'erreur
Montants retraités à l'ouverture 850,8 -471,9 -9,1 193,7 563,5 140,3 703,7
Variation nette de juste valeur des instruments financiers 1 183,3 1 183,3 177,4 1 360,7
Ecarts de conversion 15,0 15,0 15,0
Total des produits (charges) comptabilisés directement en capitaux propres 0,0 1 183,3 15,0 0,0 1 198,3 177,4 1 375,8
Dividendes distribués -127,6 -127,6 -0,3 -127,9
Résultat de l'exercice -589,2 -589,2 -51,7 -640,9
Elimination titres d'autocontrôle
Autres variations 193,0 -193,7 -0,7 0,0 -0,7
Au 31 décembre 2008 850,8 776,8 5,9 -589,2 1 044,2 265,7 1 309,9
82
IMMEUBLES DE PLACEMENT tant qu’actifs au plus faible de la valeur d’immobilisations concernées, et amortis sur
actualisée des paiements minimaux au titre la durée ferme du bail.
Les immeubles de placement sont les biens de la location et de leur juste valeur, détermi-
immobiliers détenus pour en retirer des loyers, née au commencement du contrat de loca- TEST DE DÉPRÉCIATION ET PERTES DE VALEUR
pour valoriser le capital ou les deux, plutôt tion. Le passif correspondant dû au bailleur DES ACTIFS
que pour les utiliser dans la production et la est enregistré au bilan en tant qu’obligation
fourniture de biens et de services ou à des fins issue du contrat de location financement, en Conformément aux dispositions de la norme
administratives ou les vendre dans le cadre passifs financiers. IAS 36, le Groupe examine au moins une fois
de l’activité ordinaire. par an les valeurs comptables des immobilisa-
Ces immobilisations sont amorties sur la tions corporelles et incorporelles à durée d’utilité
Conformément à l’option offerte par la durée la plus courte entre la durée d’utilité définie afin d’apprécier s’il existe un quelcon-
norme IAS 40, les immeubles de placement des actifs et la durée du contrat de location que indice montrant que ces actifs ont pu per-
sont comptabilisés au coût diminué du financement, lorsqu’il existe une assurance dre de la valeur. Si un tel indice existe, la valeur
cumul des amortissements et des éventuelles raisonnable qu’il n’y aura pas de transfert de recouvrable de l’actif est estimée afin de déter-
pertes de valeur. propriété au terme du contrat. miner, s’il y a lieu, le montant de la perte de
valeur. La valeur recouvrable est la valeur la plus
Dans le cadre de la première application des Pour les contrats de location simple où le élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts
normes IFRS et conformément aux disposi- Groupe est preneur, les paiements effectués de vente et sa valeur d’utilité.
tions de la norme IFRS 1, le Groupe a pro- (autres que les coûts de services tels que l’assu-
cédé à l’évaluation à la juste valeur au 1er rance et la maintenance) sont comptabilisés en Les Goodwill et les immobilisations incorporel-
janvier 2006 de certains immeubles de pla- charges dans le compte de résultat sur une les à durée d’utilité indéfinie font l’objet d’un
cement, et a retenu cette valorisation base linéaire sur la durée du contrat de location. test de dépréciation annuel. Un test de
Les produits des activités ordinaires du IFRS 2 Paiement fondé sur des actions NIVEAUX D’INFORMATION SECTORIELLE
Groupe sont composés principalement des IFRS 4 Contrats d’assurance
natures suivantes de chiffre d’affaires : IAS 26 Comptabilité et rapports financiers La segmentation primaire du Groupe MANA-
des régimes de retraite GEM est basée sur les secteurs d’activités tan-
• Ventes de biens et services produits. IAS 29 Information financière dans les éco- dis que la segmentation secondaire est
• Contrats de construction. nomies hyper inflationnistes basée sur les secteurs géographiques.
• Revenus locatifs. IAS 41 Agriculture
IFRIC 2 Parts sociales des entités coopérati- Les transactions intersecteurs portent princi-
Un produit est comptabilisé en produits d’ac- ves et instruments similaires palement sur les ventes du concentré d’or et
tivités ordinaires lorsque l'entreprise a transféré IFRIC 11 Actions propres et transactions intra- le sulfate de cuivre qui interviennent entre CTT
à l'acheteur les risques et avantages impor- groupes et certaines filiales relevant du secteur mine,
tants inhérents à la propriété des biens. IFRIC 5 Droits aux intérêts émanant de fonds notamment AGM et CMG. Ces transactions
de gestion dédiés au démantèle- sont facturées par CTT en se référant aux prix
Les produits des activités ordinaires sont éva- ment, à la remise en état et à la du marché international
lués à la juste valeur de la contrepartie reçue réhabilitation de l’environnement
ou à recevoir. Les produits des loyers sont IFRIC 6 Passifs résultat de la participation à PREMIER NIVEAU D’INFORMATION SECTORIELLE :
comptabilisés de façon linéaire sur les durées un marché déterminé - déchets SECTEURS D’ACTIVITES
fermes des baux. Les charges locatives refac- d’équipements électriques et élec-
turées aux locataires sont portées en diminu- troniques Exploitation minière
tion des comptes de charges correspon- IFRIC 7 Application de l’approche du retrai- Cette activité consiste à exploiter plusieurs
dants et sont exclus du chiffre d’affaires. tement dans le cadre d’IAS 29 : gisements par le Groupe MANAGEM ainsi
information financière dans les éco- qu’à produire des concentrés aussi variés
En général, les produits d’activité ordinaires nomies hyperinflationnistes comme les concentrés de zinc, cuivre,
relatifs à la vente de biens et services sont IFRIC 8 Champs d’application de la norme plomb et la fluorine. La production concerne
comptabilisés lorsqu'il existe un accord formel IFRS 2 également les métaux précieux tels que l’or
avec le client, que la livraison est intervenue, IFRIC 12 Accord de concession de services et l’argent.
que le montant du revenu peut être mesuré SIC 7 Introduction de l’Euro
de façon fiable et qu'il est probable que les SIC 29 Informations à fournir – accords de Hydrométallurgie
avantages économiques associés à cette concession de services Cette activité porte sur la transformation et la
transaction reviendront au Groupe. valorisation de minerais pour obtenir des pro-
LISTE DES NORMES APPLIQUEES A CE JOUR duits à forte valeur ajoutée notamment les
AUTRES PRODUITS DE L’ACTIVITÉ PAR ANTICIPATION ET NON ENCORE APPROU- dérivés métalliques et spécialités chimiques,
VEES PAR L’UNION EUROPEENNE tels que les cathodes de cobalt, l’oxyde de
Les autres produits liés à l'activité incluent des cobalt, le sulfate de nickel, le sulfate de cui-
produits à caractère non récurrent ou non AS 23 révisée : Coûts d’emprunts vre, le sulfate de Sodium, le charbon aurifère
directement liés aux opérations décrites dans
le paragraphe “chiffre d'affaires”.
IFRS 8 : Secteurs opérationnels et le trioxyde d’arsenic. L’hydrométallurgie fait
appel à des techniques et technologies spé-
89
LISTE DES NORMES PUBLIEES PAR L’IASB ET NON cifiques comme : l’extraction liquide liquide,
COÛT DE L’ENDETTEMENT NET APPLIQUEES PAR ANTICIPATION électrolyse, séchage, calcination, grillage,
etc.
Il inclut les charges et produits d'intérêts sur la IAS 1 La présentation des états financiers
dette nette consolidée, constituée des révisée en septembre 2007 n’a pas DEUXIEME NIVEAU D’INFORMATION SECTORIELLE :
emprunts, des emprunts obligataires, des été appliquée par anticipation SECTEURS GEOGRAPHIQUES
autres dettes financières (y compris les dettes par le Groupe MANAGEM. Cette Le découpage géographique des activités
sur les contrats de location financement). norme est d’application obligatoire du Groupe retenu est le suivant :
à partir de l’exercice 2009.
La dette nette consolidée correspond à la
dette brute moins la trésorerie et équivalents LISTE DES NORMES ET INTERPRETATIONS Maroc
de trésorerie. PUBLIEES PAR L’IASB/IFRIC MAIS NON ENCORE Europe
APPROUVEES PAR L’UNION EUROPEENNE Autres
Les coûts d'emprunts qui sont directement
attribuables à l'acquisition, la construction ou IAS 23 révisée en 2007 : Coût d’emprunts
la production d'un actif qualifié sont incorpo- Révision IAS 1 : Présentation des états finan-
rés dans le coût de cet actif. ciers (révision 2007), cette norme pourrait
INFORMATIONS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ
Les principaux agrégats du compte de résultat entre les différents secteurs d’activités se décomposent comme suit :
Le CA divers correspond principalement aux ventes réalisées par le segment opérationnel service notamment Reminex et Techsub.
Les principaux éléments du bilan peuvent être affectés aux différents secteurs d’activités de façon suivante :
Le chiffre d’affaires (produit des activités ordinaires) du Groupe MANAGEM est constitué des éléments suivants :
• Ventes de biens et services produits.
• Contrats de construction.
90 • Revenus locatifs.
Au terme de l’année 2008, le chiffre d’affaires consolidé est du même ordre que l’année précédente, soit 2 090,3 MDH contre 2 208,8 MDH en
2007. Cette stagnation s’explique principalement par :
• La baisse importante du taux de change (7,59 MAD/USD en moyenne en 2008 au lieu de 8,05 MAD/USD en moyenne en 2007.)
• L’effet positif de l’amélioration du prix de vente de l‘argent suite à la restructuration du portefeuille de couverture opérée en juin 2008 : 7 $Oz
contre5,5 $/Oz réalisé à fin décembre 2007 : impact + 55MDH
• Amélioration du prix de vente du Zinc par rapport à 2007 : impact +126 MDH atténuant l’impact de la baisse des Prix de vente du plomb du
Cuivre et de l’oxyde de zinc (-241,3 MDH).
FRAIS DE PERSONNEL
Les charges de personnel de l’exercice sont détaillées, ci-dessous, par nature de coût :
EFFECTIFS MOYENS
Les effectifs permanents moyens des entreprises consolidées par intégration se ventilent comme suit :
31 déc 08 31 déc 07
Cadres Non cadres Intérimaires Autres Cadres Non cadres Intérimaires Autres Variations
Activité Mines 113 1 359 2 121 1 316 2 2%
Activité Hydro 94 496 2 60 406 27%
Autres 159 168 2 144 160 67 -1%
Total 366 2 023 46 325 1 882 69 7%
• Conseil d’administration dont les membres sont rémunérés par des jetons de présence.
• Comité de direction dont les membres perçoivent des rémunérations salariales
La note 30 détaille les autres informations relatives aux rémunérations des organes d’administration et de direction.
Les variations d’amortissements et de provisions ayant un impact sur le résultat d’exploitation courant pour les périodes clôturées les 31 décembre
2008 et 31décembre 2007 se décomposent comme suit :
91
(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07
Amortissements nets impactant le résultat d'exploitation courant
Immobilisations incorporelles -185.0 -180.7
Immobilisations corporelles -367.4 -344.4
Immeubles de placement -0.2
Sous-total -552.6 -525.1
Provisions et Pertes de valeur nettes impactant le résultat d'exploitation courant
Immobilisations -0.4
Stocks -39.2 -11.6
Créances -0.3 5.1
provisions pour risques et charges 54.5 -44.6
Sous-total 15.0 -51.6
Total -537.6 -576.7
(a) I Une description des variations d’amortissement et de perte de valeur des immobilisations est incluse dans les notes 17 et 18 de ces états financiers.
(b) I Le détail des variations des pertes de valeur relative aux stocks et aux créances est inclus dans les notes 20 et 21 de ces états financiers.
(c) I Les mouvements de provisions pour risques et charges sont détaillés dans la note 24 de ces états financiers.
L’écart par rapport au poste amortissements et provisions du compte de résultat s’explique par les éléments cités ci-dessus.
NOTE 10 / AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION
Les autres produits et charges d’exploitation non courants se détaillent comme suit :
Le poste autres produits et charges d’exploitation enregistre principalement les productions des immobilisations à soit même.
• Les charges d’intérêts ont connu une augmentation de 22 MDH suite à celle de l’endettement financier + 517 MDH.
• Les intérêts et autres produits financiers incluent les intérêts des placements en bons de trésor pour 8,6 MDH et le produit de cession des titres de
placement pour 6,48 MDH.
NOTE 12 / IMPOTS
CHARGE D’IMPÔT
Reconnue en compte de résultat
La charge d’impôt pour les exercices clos les 31 décembre 2008 et 2007 s’analyse comme suit :
92
Charge de l'exercice -60.9 -48.9
Ajustement de la charge d'impôt provenant d'exercices antérieurs
-60.9 -48.9
(Charges)/produits d'impôts différés
Variations des différences temporaires 2.5 -26.6
Variations des taux d'imposition 0.0 0.4
Variation des déficits fiscaux antérieurs 64.9 68.7
67.4 42.5
(Charge)/Produit total d'impôt 6.4 -6.4
• La charge d’impôt courant correspond aux montants payés et/ou restant à payer à court terme aux administrations fiscales au titre de l’exercice
2008, en fonction des règles en vigueur dans les différents pays et des conventions spécifiques.
• La charge d’impôt de l’exercice inclue les rappels d’imposition dans le cadre des contrôles fiscaux de CMBA/CTT et SMI soit 24,6 MDH.
Les actifs nets d’impôts sont limités aux capacités de chaque entité fiscale à recouvrer ses actifs dans un proche avenir.
PREUVE D’IMPÔTS
Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe par le nombre moyen d’actions en circulation au cours de
l’exercice. Le nombre moyen d’actions en circulation de la période et des exercices antérieurs présentés est calculé hors actions d’auto déten-
tion et actions détenues dans le cadre de plans d’options d’achat.
À ce jour, le Groupe n’a pas émis d’instrument financier ayant un effet dilutif. Dès lors, le résultat de base par action est équivalent au résultat dilué par action.
EXERCICES CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2008 2007
Résultat net de l’exercice imputable aux actionnaires de la société mère -589.2 193.73
Nombre d'actions retenu pour le calcul du résultat par action 8 507 721 8 507 721
Résultat de base par action -69.3 22.8
dont part sur activités non poursuivies
Résultat dilué par action -69.3 22.8
dont part sur activités non poursuivies
(*) I Montants exprimés en dirham
NOTE 15 / GOODWILL
(EN MILLIONS DE MAD) Frais d'exploration Concessions brevets et droits similaires Concession Autres Total
Valeurs brutes
Au 1er janvier 2007 1 489,5 91,8 206,9 1 788,2
Acquisitions 174,9 0,5 32,4 207,8
Variations de périmètre
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente
Ecarts de conversion
Autres mouvements 6,5 -6,5 -
Au 31 décembre 2007 1 670,9 92,3 - 232,8 1 996,0
Au 1er janvier 2008 1 670,9 92,3 - 232,8 1 996,0
Acquisitions 186,3 1,7 27,4 215,4
Variations de périmètre -
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente -
Ecarts de conversion -
Autres mouvements -37,9 -37,9
Au 31 décembre 2008 1 857,2 94,0 - 222,3 2 173,5
Amortissements et pertes de valeurs -1 275,6 -58,4 -183,9 -1 517,9
Au 1er janvier 2007 -1 275,6 -58,4 - -183,9 -1 517,9
Amortissements -172,7 -8,0 -180,7
Pertes de valeur
Reprise de pertes de valeur
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente
Ecarts de conversion
94 Autres mouvements
Au 31 décembre 2007 -1 448,3 -66,3 - -183,9
-
-1 698,6
Au 1er janvier 2008 -1 448,3 -66,3 - -183,9 -1 698,6
Amortissements -176,4 -8,6 -185,0
Pertes de valeur
Reprise de pertes de valeur -
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente
Ecarts de conversion
Autres mouvements
au 31 décembre 2008 -1 624,7 -75,0 - -183,9 -1 883,6
Valeurs nettes
Au 31 décembre 2007 222,6 26,0 - 48,9 297,5
Au 31 décembre 2008 232,5 19,1 - 38,4 289,9
Les amortissements de la période sont comptabilisés en résultat au niveau du poste “amortissements et provisions d’exploitation”.
Le poste immobilisations incorporelles comprend essentiellement les dépenses relatives à l’exploration et à la recherche minière pour un montant
au 31 décembre 2008 de 186.3 MDH. Ces dépenses seront amorties sur les durées résiduelles des réserves y afférentes.
(EN MILLIONS DE MAD) Terrains Construction Matériel Immobilisations Immeubles Autres Total
et outillage de placement en cours
Valeurs brutes
Au 1er janvier 2007 20,8 1 303,1 2 393,1 108,5 19,3 600,4 4 445,3
Acquisitions 6,4 133,8 75,8 174,4 69,2 459,6
Variations de périmètre
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente -0,5 -16,0 -14,3 -30,8
Ecarts de conversion -0,1 -0,1
Autres mouvements 9,3 21,9 -42,4 11,2 0,0
Au 31 décembre 2007 27,3 1 445,7 2 474,9 240,5 19,3 666,3 4 873,9
Au 1er janvier 2008 27,3 1 445,7 2 474,9 240,5 19,3 666,3 4 873,9
Acquisitions 0,7 175,0 145,1 282,1 131,4 734,2
Variations de périmètre 0,0
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente -1,4 -231,9 -0,4 -15,1 -248,8
Ecarts de conversion 0,1 0,1
Autres mouvements 22,0 29,3 -54,9 41,6 37,9
Au 31 décembre 2008 28,0 1 641,2 2 417,3 467,1 19,3 824,3 5 397,3
Amortissements et pertes de valeurs
Au 1er janvier 2007 0,0 -708,8 -1 297,6 -1,1 -469,4 -2 476,9
Amortissements -115,9 -165,7 -62,8 -344,4
Pertes de valeur -0,4 -0,4
Reprises de pertes de valeur 0,0
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente 0,5 14,3 14,2 29,0
Ecarts de conversion 0,1 0,1
Autres mouvements 0,1 -0,1 0,0
Au 31 décembre 2007 0,0 -824,2 -1 449,1 0,0 -1,1 -518,3 -2 792,7
Au 1er janvier 2008 0,0 -824,2 -1 449,1 0,0 -1,1 -518,3 -2 792,7
Amortissements -133,6 -154,9 -0,2 -78,9 -367,6
Pertes de valeur 0,0
Reprises de pertes de valeur 0,0
Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente 1,2 206,3 14,1 221,6
Ecarts de conversion 0,0 0,0
Autres mouvements 35,4 -35,4 0,0
Au 31 décembre 2008 0,0 -956,5 -1 362,2 0,0 -1,3 -618,6 -2 938,7
Valeurs nettes
Au 31 décembre 2007 27,3 621,6 1 025,8 240,5 18,2 148,0 2 081,2
Au 31 décembre 2008 28,0 684,7 1 055,1 467,1 18,0 205,7 2 458,6
Les amortissements et les pertes de valeur de la période sont comptabilisés au niveau des amortissements et provisions d’exploitation.
• Les investissements, d’un montant de 734.2 MDH, réalisés essentiellement dans le cadre des projets d’extension, notamment les unités Sulfate
de Sodium, Gold House, extension capacité Hydro, nouvelle unité d’Or de AKKA et le développement du Puits Aval Draa Lasfar.
• Les amortissements de la période pour un montant de 367.6 MDH.
• Des terrains.
• Un plateau de bureau donné en location simple.
Ces immeubles sont inscrits à l’actif du bilan pour une valeur nette de 17,9 MDH au 31 décembre 2008. Le plateau de bureau fait l’objet d’un
contrat de location simple avec le Groupe Nareva. La juste valeur de ces immeubles a été estimée à 18,2 MDH au 31 décembre 2006 par rap-
port aux données de marché, l’estimation de la juste valeur des immeubles de placement étant réalisée lors de clôtures annuelles,
Par ailleurs, le Groupe a procédé à la réévaluation à la juste valeur des terrains classés en immeubles de placement à fin décembre 2008. Par
conséquent, leurs justes valeurs à cette date sont estimées à 10.9 MDH.
Les actifs disponibles à la vente comprennent les titres de participation non consolidés, les autres titres immobilisés, principalement les bons de tré-
sor souscrits dans le cadre de la justification des 20% de la provision pour reconstitution de gisement et les titres et valeurs de placement non
reclassées en équivalents de trésorerie. L’ensemble de ces éléments est évalué à la juste valeur à la date de clôture.
Les actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2008 et 2007 se décomposent de la façon suivante :
(EN MILLIONS DE MAD) Juste valeur % d'intérêt Capitaux propres Résultat Date de clôture
Au 31 décembre 2008 316,5 31/12/08
Entité 1: Semafo 71,025 5,4
Entité 2: RGG 9,3 54
Entité 3: LAMIKAL 0,1 75
Entité 4: Autres ( BT) 236,09
Au 31 décembre 2007 324,6 31/12/07
Entité 1: Semafo 78,5 5,4
Entité 2: RGG 9,3 54
Entité 3: LAMIKAL 0,1 75
Entité 4: Autres ( BT) 236,7
PRÊTS ET CRÉANCES
Les prêts et créances au 31 décembre 2008 se composent essentiellement des dépôts et cautionnements.
Les stocks et en-cours pour les exercices clos les 31 décembre 2008 et 2007 se décomposent comme suit :
La valeur brute et la valeur de réalisation des créances clients au 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007 sont détaillées dans le tableau ci-dessous :
La variation des créances clients s’explique essentiellement par l’effet combiné de l’amélioration des délais de paiement clients et la baisse du
CA de décembre 2008. La variation des autres débiteurs s’explique essentiellement par :
La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent de fonds de caisse, des soldes bancaires ainsi que des placements à court terme en
instruments monétaires. Ces placements, d’échéance inférieure à trois mois, sont facilement convertibles en un montant de trésorerie connu et
sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur.
Dans le cadre de la gestion de son capital, le Groupe a pour objectif de préserver sa continuité d’exploitation afin de servir un rendement aux
actionnaires, de procurer des avantages aux autres partenaires et de maintenir une structure de capital optimale susceptible de réduire le coût
du capital.
Le Groupe utilise différents indicateurs, dont le levier financier (endettement net/capitaux propres) qui fournit aux investisseurs une vision de l’endet-
tement du Groupe comparativement au total des capitaux propres. Ces fonds propres incluent notamment la réserve des variations de valeur des
couvertures des flux de trésorerie et la réserve de variation de valeur des actifs financiers disponibles à la vente (AFS). 97
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE
L’amélioration des capitaux propres revenant aux intérêts minoritaires résulte principalement de la variation positive des instruments financiers dérivés
(MTM zinc, plomb et cuivre.).
NOTE 23 / PROVISIONS
(EN MILLIONS DE MAD) Solde au Ecart de Dotation de Reprise Reprise Effets de Reclassement Solde au 31
01/01/08 conversion l'exercice provisions provisions désactualisation décembre
utilisées non utilisées 2008
Pertes futures sur contrats 0,0
Provision environnement
Provision pour démantèlement
Restructurations 0,0
Litiges 0,0
Garanties 0,0
Autres risques 79,3 4,3 -54,5 -5,8 24,8
Total 79,3 0,0 4,3 -54,5 -5,8 0,0 24,8
Dont :
• Part non courante 79,3 0,0 4,3 -54,5 -5,8 0,0 0,0 24,8
• Part courante 0,0
(a) I Le montant des reprises de provisions utilisées se rapporte à hauteur de 54,0 MDH aux risques liés aux contentieux fiscaux dénoués en 2008.
(b) I Les provisions constituées au 31 décembre 2008 portent principalement sur les risques liés aux maladies professionnelles non couverts par une assurance durant la période 2003 – 2006, soit 24,4 MDH.
Les hypothèses retenues au 1er janvier 2006, au 31 décembre 2006 et au 31 décembre 2008 se détaillent comme suit :
HYPOTHÈSES ÉCONOMIQUES
• Date d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01.01.2006
• Taux d’inflation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,50%
• Taux d’inflation médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4%
98
• Taux d’actualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
» Frais de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,20% ou 6,95% selon les entités
» Indemnité de fin de carrière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,20%
• Taux moyen des charges sociales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.00%
• Taux d’augmentation des rémunérations (brut d’inflation) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,50%
• Taux de revalorisation des indemnités forfaitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,50%
HYPOTHÈSES DÉMOGRAPHIQUES
• Mortalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TVF 88-90
• Invalidité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Non prise en compte
• Taux de mobilité par tranches d’âges :
AU 31 DÉCEMBRE 2006
Le reste des hypothèses économiques et démographiques est resté inchangé par rapport au 1er janvier 2006.
Conformément à la méthode du corridor, seuls les écarts actuariels représentant plus de 10% du montant des engagements sont comptabilisés
et amortis sur l'espérance de durée résiduelle moyenne de vie active des salariés du régime (DVAR). Par conséquent, la méthode du corridor n'est
appliquée qu'à compter du 1er janvier 2007.
Le Groupe estime que les hypothèses actuarielles retenues sont appropriées et justifiées mais les modifications qui y seront faites dans le futur peu-
vent cependant avoir un impact significatif sur le montant des engagements ainsi que sur le résultat du Groupe. Le test de sensibilité au taux d'ac-
tualisation est effectué à la date de clôture annuelle.
AU 31 DÉCEMBRE 2008
(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement
à l'emploi autres que les retraites
30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008
Montant des engagements à l'ouverture de l'exercice 23,2 24,4 23,2 59,4 62,4 59,4
Coût des services 0,8 0,8 1,5 2,1 2,1 4,1
Charge d'intérêt 0,5 0,5 1,1 1,4 1,4 2,9
Cotisations des participants 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Modifications des plans (Coût des services passés) 0,0 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1
Variations de périmètre / 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Business Combination (seulement si significatif) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Réduction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Liquidation de régimes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Prestations payées -0,1 -1,0 -1,1 -0,5 -0,6 -1,1
Pertes / Gains actuariels 0,0 -1,3 -1,3 0,0 0,0 0,0
Ecarts de Change 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Montant des engagements à la clôture de l'exercice 24,4 23,5 23,5 62,4 65,4 65,4
(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement
à l'emploi autres que les retraites
30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008
Valeur de marché des actifs affectés aux plans à l'ouverture 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Rendement attendus des actifs 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Cotisations de l'employeur 0,1 1,0 1,1 0,5 0,6 1,1
Cotisations des participants 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Variations de périmètre / 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Business Combination (seulement si significatif) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Réduction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Liquidation de régimes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Prestations payées -0,1 -1,0 -1,1 -0,5 -0,6 -1,1
Pertes/Gains actuariels
Ecarts de conversion
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
99
Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Valeur de marché des actifs affectés aux plans à la clôture 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement
à l'emploi autres que les retraites
30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008
Coût des services 0,8 0,8 1,5 2,1 2,1 4,1
Charge d'intérêt 0,5 0,5 1,1 1,4 1,4 2,9
Rendements attendus des actifs 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Effet de la limitation des surplus 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Amortissement du coût des services passés 0,0 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1
Amortissement des pertes/gains actuariels 0,0 0,0 0,0 -0,0 -0,0 -0,0
Réduction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Liquidation suppression 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Charge de la période 1,3 1,4 2,6 3,5 3,6 7,1
(EN MILLIONS DE MAD) Avantages du personnel
Montant (Provisions) au 1er janvier 2008 -81,2
Dotations de la période / Charges de la période (y compris les reprises de provision) -9,7
Reprises pour utilisation / Prestations payées 2,2
Variation de périmètre 0,0
Business combination (seulement si significatif) 0,0
Ecart de conversion 0,0
Montant (Provisions) au 31 Décembre 2008 -88,7
(EN %) 31 déc 08
Sensibilité de l'engagement -10,47%
Sensibilité du coût des services -15,31%
Sensibilité de la charge d'intérêt (taux d'actualisation) 7,90%
(EN %) 31 déc 08
Sensibilité de l'engagement 14,63%
Sensibilité du coût des services 22,30%
Sensibilité de la charge d'intérêt (taux d'actualisation) 14,73%
(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement
à l'emploi autres que les retraites
30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008
Engagement brut à l'ouverture de l'exercice 23,21 24,40 23,21 59,40 62,40 59,40
• part non financée 23,21 24,40 23,21 59,40 62,40 59,40
• part financée - - - - - -
Engagement brut à la clôture de l'exercice 24,40 23,47 23,47 62,40 65,35 65,35
• part non financée 24,40 23,47 23,47 62,40 65,35 65,35
• part financée - - - - - -
Les dettes financières courantes et non courantes du Groupe se décomposent comme suit :
100
Dettes sur engagement de rachat d'intérêts minoritaires
Autres dettes financières 1 106.9 2 441.3
Total dettes financières non courantes 1 466.9 2 841.3
Emprunts obligataires 62.5
Emprunts auprès des établissements de crédit 1 016.9 432.1
Dettes de location financement
Dettes sur engagement de rachat d'intérêts minoritaires
Autres dettes financières 49.8
Total dettes financières courantes 1 066.7 494.6
Total 2 533.6 3 335.9
Les dettes financières non courantes ont connu une baisse de 1 374,4 MDH dont :
En raison de leur caractère court terme, la valeur comptable des créances d’exploitation, de la trésorerie, des comptes courants de trésorerie est
une estimation de leur juste valeur.
La juste valeur des autres instruments financiers est déterminée par référence au prix de marché résultant d’échanges sur une Bourse de Valeurs
Nationales ou un marché de gré à gré.
Lorsqu’aucun cours de marché coté n’est disponible, la juste valeur est estimée à partir d’autres méthodes de valorisation telles que la valeur
actualisée des flux de trésorerie. En tout état de cause, l’estimation des valeurs de marché se fonde sur une certaine interprétation des informa-
tions de marché nécessaires à la valorisation. L’utilisation de différentes estimations, méthodes et hypothèses peut avoir un effet important sur les
montants estimés de juste valeur. Les méthodes utilisées sont les suivantes :
• Instruments dérivés : la valeur de marché des opérations de taux, de change et de matières est estimée à partir de valorisations provenant des
contreparties bancaires ou de modèles financiers communément utilisés sur les marchés financiers, sur la base des données de marché à la
date de clôture de l’exercice.
Le tableau ci-après détaille la valeur comptable et la juste valeur des actifs financiers comptabilisés au bilan :
En raison de leur caractère court terme, la valeur comptable des concours bancaires courants, des dettes fournisseurs et autres créditeurs et des
emprunts à court terme apparaît comme une estimation de leur juste valeur.
La juste valeur des autres instruments financiers est déterminée par référence au prix de marché résultant d’échanges sur une Bourse de Valeurs
Nationales ou un marché de gré à gré.
Lorsqu’aucun cours de marché coté n’est disponible, la juste valeur est estimée à partir d’autres méthodes de valorisation telles que la valeur
actualisée des flux de trésorerie. En tout état de cause, l’estimation des valeurs de marché se fonde sur une certaine interprétation des informa-
tions de marché nécessaires à la valorisation. L’utilisation de différentes estimations, méthodes et hypothèses peut avoir un effet important sur les
montants estimés de juste valeur. Les méthodes utilisées sont les suivantes :
• Dettes de financement : la juste valeur des dettes de financement (emprunts obligataires, dettes auprès des établissements de crédit…) corres-
pond à leur coût amorti (valeur nominale diminuée des frais d’émission de l’emprunt si ces derniers représentent au moins 1% de cette valeur).
• Instruments dérivés : la valeur de marché des opérations de taux et de change est estimée à partir de valorisations provenant des contreparties
bancaires ou de modèles financiers communément utilisés sur les marchés financiers, sur la base des données de marché à la date de clôture
de l’exercice.
101
Le tableau ci-après détaille la valeur comptable et la juste valeur des passifs financiers comptabilisés au bilan :
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour gérer son exposition aux fluctuations de cours de change et de prix de matières premières.
Les risques de change et de matières premières font l’objet d’une gestion décentralisée au niveau des filiales qui gèrent en concertation avec le
Holding, leurs risques de marchés.
La politique de couverture vise à protéger le Groupe MANAGEM des risques de prix susceptibles d'avoir un impact significatif sur sa rentabilité à
court et à moyen terme. Pour gérer ces risques de marchés, le recours aux instruments financiers dérivés (matières premières et change), est admis
dans l’objectif exclusif de couverture.
Les produits dérivés utilisés par le Groupe sont qualifiés de couverture de flux de trésorerie (Cash Flow Hedge) ou de Trading, au regard de la norme
IAS 39.
RISQUES DE CHANGE
La politique du risque de change au sein du Groupe vise à couvrir les expositions budgétaires en devises hautement probables et/ou les engage-
ments fermes à l’importation et à l’exportation.
Les expositions futures en devises sont déterminées dans le cadre d’une procédure budgétaire régulièrement réactualisée.
L’horizon de couverture actuel n’excède pas l’année à chaque date de clôture. Le Groupe a choisi de passer directement les variations de juste
en résultat Trading.
COMPTABILISATION AU 31/12/2008
RISQUE DE CHANGE :
Au 31 décembre 2008, l’enregistrement dans le bilan à la valeur de marché des produits dérivés liés à la couverture du risque de change et de
2,9 MMAD et s’est traduite par une perte sur le résultat de - 2.7 MMAD.
(EN MILLIONS DE MAD) MtM au 31 déc 2007 MtM au 31 déc 2006 Impact sur le résultat Impact sur les capitaux propres
Dérivés classés en Trading (49,8) 2,9 - 52,7
ANALYSE DE SENSIBILITÉ
(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 2008 +10% des cours spot Total variation Impact sur Impact sur
Total Mtm des sous-jacents de Mtm le résultat les capitaux
(a) au 31.12.2008 (b) (b) - (a) propres
Argent (551) (683) -132.0 (683)
OR (568) (667) -99.4 10 (677)
Zinc 62 46 -15.7 46
Plomb -5 (11) -6.0 (11)
Cuivre 42 38 -4.0 38
Total (1 019.7) (1 276.7) (257.0) 10 (1 286.7)
(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 2008 +10% des cours Total variation Impact sur Impact sur
Total Mtm au 31.12.2008 de Mtm le résultat les capitaux
(a) (b) (b) - (a) propres
Total (49.8) 59 108.8 59 0
Au 31 décembre 2008, les flux contractuels (principal et intérêts) non actualisés sur l’encours des passifs financiers par date de maturité sont les
suivants :
ENGAGEMENTS REÇUS
AUTRES INFORMATIONS
En 2008, Le Groupe MANAGEM a contracté au profit de sa filiale CTT un financement à long terme pour un montant de 120 MDH dont les princi-
pales caractéristiques sont les suivantes :
EMPRUNT CTT
Montant principal du financement (CTT) 120 millions
Maturité 7 Ans
Taux 5,59 %
Au titre de l’exercice 2008, les principaux dirigeants du Groupe ont perçu 16,4 MDH.
Au titre de l’exercice 2007, les principaux dirigeants du Groupe ont perçu 13,2 MDH.
La rémunération des administrateurs et des membres du Comité de Direction incluses dans les charges de personnel se décompose comme suit :
Les transactions avec les autres parties liées se décomposent de la façon suivante :
Les autres parties liées comprennent la maison mère ONA. Les transactions portent sur les avances en comptes courants et les rémunérations y afférentes.
La liste ci-dessous reprend les sociétés incluses dans les états financiers consolidés :
Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image
fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat du Groupe MANAGEM et que le rapport annuel d’activité présente un tableau fidèle
des évènements importants intervenus au cours de l’exercice.
I-PRODUITS D'EXPLOITATION
• Ventes de marchandises (en l'état)
• Ventes de biens et services produits 118 970 194,09 118 970 194,09 113 619 618,34
• Variation de stocks de produits(±) (1)
• Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même. 23 106 775,56 23 106 775,56 14 836 801,76
• Subventions d'exploitation
• Autres produits d'exploitation 300 000,00 300 000,00 2 032 899,88
EXPLOITATION
IV-PRODUITS FINANCIERS
• Produits des titres de participation et autres titres immobilisés. 133 945 000,00 133 945 000,00 50 899 116,00
• Gains de change 233 740,21 233 740,21 59 703,40
• Intérêts et autres produits financiers 22 041 141,80 22 041 141,80 9 606 187,79
• Reprises financières; transfert de charges 196 803,32 196 803,32 81 416,98
FINANCIER
TOTAL DES PRODUITS (I+IV+VIII) 397 413 487,17 191 361 329,15
TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XII) 276 104 898,15 152 969 975,37
RESULTAT NET (PRODUITS-CHARGES) 121 308 589,02 38 391 353,78
(1) I Variation de stocks : stock final-stock initial; augmentation (+) ; diminution (-)
(2) I Achats revendus ou consommés : achats - variation de stocks.
BILANS SOCIAUX - EXERCICE CLOS LE 31/12/2008
ACTIF EXERCICE
Brut Amortissements Net L'EXERCICE
et provisions PRECEDENT
I
IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS (A) 6 252 765,93 6 108 652,73 144 113,20 216 169,80
• Frais préliminaires 17 199,00 17 199,00
• Charges à répartir sur plusieurs exercices 6 235 566,93 6 091 453,73 144 113,20 216 169,80
• Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 68 558 558,52 68 212 174,63 346 383,89 608 286,69
• Immobilisation en recherche et développement 67 477 334,97 67 477 334,97
• Brevets, marques, droits et valeurs similaires 1 081 223,55 734 839,66 346 383,89 608 286,69
• Fonds commercial
• Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 64 430 376,66 45 716 290,57 18 714 086,09 16 885 216,54
• Terrains 1 771 534,06 1 771 534,06 1 771 534,06
ACTIF IMMOBILISE
STOCKS (F)
• Marchandises
• Matières et fournitures consommables
• Produits en cours
• Produits intermédiaires et produits résiduels
ACTIF CIRCULANT
• Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 766 340 840,12 766 340 840,12 405 025 647,88
• Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes 422 596,77 422 596,77 120 992,61
• Clients et comptes rattachés 123 891 761,26 123 891 761,26 80 796 845,50
• Personnel - Débiteur 186 802,53 186 802,53 291 749,59
• Etat - Débiteur 10 264 115,57 10 264 115,57 16 282 334,84
• Comptes d'associés 630 759 412,00 630 759 412,00 306 526 023,00
• Autres débiteurs
• Comptes de régularisation-Actif 816 151,99 816 151,99 1 007 702,34
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 37 200,00 37 200,00 456 100,00
ECART DE CONVERSION - ACTIF (éléments circulants) (I) 723 870,63 723 870,63 196 803,32
TOTAL II (F + G + H + I) 767 101 910,75 767 101 910,75 405 678 551,20
I TRESORERIE I
I Arrêté l'Actif du bilan 2008 à la somme de Deux milliards trois cent seize millions cent quarante-cinq mille huit cent trente et un dirhams et vingt-quatre centimes.
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 279 511 739,70 332 231 799,21
• Fournisseurs et comptes rattachés 66 037 026,56 15 727 210,77
• Clients créditeurs, avances et acomptes
PASSIF CIRCULANT
TRESORERIE - PASSIF
• Crédits d'escompte
• Crédits de Trésorerie
• Banques (soldes créditeurs) 691 848 753,32 351 471 384,10
TOTAL III
TOTAL GENERAL I+II+III
691 848 753,32
2 316 145 831,24
351 471 384,10
2 034 677 781,16
107
(1) I Capital personnel débiteur (–)
(2) I Bénéficiaire (+) ; déficitaire (–)
I Arrêté le Passif du bilan 2008 à la somme de Deux milliards trois cent seize millions cent quarante-cinq mille huit cent trente et un dirhams et vingt-quatre centimes.
108
PREMIERE RESOLUTION
L'Assemblée générale, après avoir entendu lecture des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux
comptes, approuve le bilan et les comptes de l'exercice 2008 tels qu'ils sont présentés, se soldant par un bénéfice net
comptable de 121.308.589,02 DH.
Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.
DEUXIEME RESOLUTION
L'Assemblée générale donne aux administrateurs et aux Commissaires aux comptes quitus de l’exécution de leur mandat
pour l’exercice 2008.
TROISIEME RESOLUTION
L'Assemblée générale, après avoir entendu lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions
visées à l’article 56 de la loi 17-95 approuve les opérations conclues ou exécutées au cours de l’exercice.
QUATRIEME RESOLUTION
L'Assemblée générale décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter comme suit les résultats de l’exercice :
CINQUIEME RESOLUTION
L'Assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du présent procès-verbal
pour accomplir les formalités prescrites par la loi.
114
200 8