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Carette, Antoine-Ernest-Hippolyte (1808-1890). Exploration scientifique de l'Algérie : études sur la Kabilie proprement dite. 1849.

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EXPLOBATtONSCŒMTnWtE
DEt.AMÉRUE

ËTUDES~BKLAKABIUE
pMnaamtT
m~

AtJhewea
(E.B<M« ~MteM«
y<hM~
~MAr~,eM~iM9.)
MPLORA'HM
S(m!F!~
DE L'ALGÉRIE.

ËTTBES 8TR LA XABIUE


PROPREMENT DITE.

PARE CARETTE,
t')tiMte*)'HM*<~ot~at.~tf)ttttStcm*ht~bC<<*MN~
MMttM~i6~oe<rAttt)ne,F~&tdt)*f*'i*u~
de CMNhntittt.

Imprimerie mtxmtte 9 vo). gr. ia-8*.


Chtt V!etor MASMN,LAN6MMet t~ct~M,
libraires à Paris.

PAMS,
MPBBtEME DE COSSEET J. DCMAÏKE,
t~BCMstiDe, 9.

i8t9
EXPLORATION SCIENTIFIQUE

DE L'ALGÉRtE~

ÉTUDES SUR LA KABILïE


PROPREMENT DITE,

Ces deci Totnmes, comme les deuxprécédents


du même auteur (Etude <<M rct<t<t tMttt* par
les ~ro6M dcM Pji~efft méridionale, et Re-
eterchM sur la ~<oj~<tpM<et te cota~eree de
fierté merMtfMtok)font partie des travaux de
la commission scientifique d'Atgérte, dont fM-
cien 6onven)emenHvtit ordonné tapaNiettion,
publication qui, grâce à nn ~ote récent de !'Â!-
sembléenationale, ne sera pas interrompue Bons
avons donné dans le 9*TO).de nos lois onoeteet.
p. 561, la momenetatnredet onvragetdont dte se
compose.
Les deux nonteant volumes, qui viennent de
pare!tre, MntienntBt rtustoire et la description
detaKabMe.

Je me suis propose, dit l'auteur, dam son


arant-propos, de dreittr en ttteenhKfe des cho-
ses et des hommes contenus dans une portion
-6-
définie de l'Algérie.-J'ai choisi la contrée qui
comporte h déEnition la plus exacte et celle qui
renferme, dans le moindre espace, les prodaita
les plus variés et tes populations .tes plus nom-
breuses. Le cadre de cet inventaire embrasse
les questions qni se rattachent le plus directe-
ment ant intérêts français en Atgétie, savoir 1.
i° la détimitttion, la ditision, la configuration
et l'aspect do !ot 2° les habitudes de travail et
d'échange ou les ressources que chaque groupe
de population trouve dans le territoire qu'elle
habite; 3° t'état politique on les relations des.
tribus entre et)es. a

Mais cet inventaire, conmiCBt a-t-il été dres-


sé ? Le voici

ff L'analyse minutiense qne suppose l'éta-


blissement d'un inventaire ne pouvait s'opérer
sans le secours des hommes auquels il s'appli-
que. Je me suis adressé aai montagnards ka-
bites, qui, sans être bien savant?, possèdent ce-
pendant mieux qne personne, la science de tenr
clan natal. C'est à ces économistes ingénus que
j'ai emprunté les matériau de cet ouvrage,
maintenant chacun dans l'horizon de son clo-
cher, ne Ini demandant que ce qu'il tni était im-
possible d'ignorer, contrôtant, autant que pos-
sible, chaque dédaMUon par des informations
puisées à d'autres sources.
7
Des déni volumes dont ae composent tf~
~ftfj« sur la JtToMhe. le prem~r comprend
les documents ~ënéraoi relatifs )t topographie,
;n) rommprce et à la population de !a Kabilie
tout entière; le second est consacré à la de-
scription détai))ee des tribus, vi))es et viiiage~.
i) commence par la description et tTliitoire de
l'antique ville de Bongie, que son importance
maritime, militaire et politique désigne tomme
la capitaie-dtLCFtte contrée. A la suite de cette
notice spéciate, vient la description des qni"ïe
cantons dontse compose iaEabitie, à commencer
par le canton de Bongie même.
Le premier volume, résume synthëtiqae des
détail qne le second renferme, se divise en sil
livres, dont voici )M titres Dénominations;-
Détimitatioa et division Description In-
dnstrie ;-Commerce ;-Population.
On trouve consigné, dans le livre premier, an
fait des plus cuneM, qni semble établi aujour-
d'hni d'une manière irréfragabte c'est Fen-
Mence actuelle de la langue lybique, c'est-à-
dire de la langue que parlaient en AMqne les
aborigènes, non pas seulement avant t intaston
arabe, non pas seulement avant l'invasion ro-
maine, mais même avant l'invasion phénicienne
tangne qne parlent encore tes Berbères, qui sont
précisément les représentants actaets de la race
autochthone, diMéminK sur le sot africain. Les
8
Kabiles appartiennent à cette race, et leur idio-
me actuel est la langue lybienne, « langue pau-
n Tre et sieepte, dont le type s'est perpétué à
travers )c court des âges et tes vicissitudes
des révolutions.
Les livres 3 et 3 sont consacrés, l'un à la déti-
mitation.ett'antreà àladescription de taKabitie.
H fallait d'abord, en effet, déterminer ce qu'on
doit précisément entendre par Kabilie car,
ainsi que le fait remarquer l'auteur, on est porte
à donner le nom de Kabilie à tontes les parties
du territoire algérien où se tronvent des Habi-
les et, comme il y en a partout. la Kabilie de-
vient quelque chose d~étastiqne tout à la fois et
de fantastique.Voici dans quels termes Fantecr
trace ta déHmitatton de cette contrée ta Ka-
bilie, proprement dite, occupe, sur le bord de la
mer, une étendue de ~46 kilomètres, compris
entre t'embouchure derOoad-NMs*, aFOnest,
et, à t'Est, fette de POnad-Agusnonn la pre-
mière, dans te voisinage de Dellis, la seconde
vers t'e~tremUe da golfe de Bougie. Du côté du
continent, elle est circonscrite par divers grou-
pes de tribus qui, avec la partie dn littoral
qu'elle embrase, cempt&tent ta détimitaHoa de
cette contrée.

Laatenr. qai écrivait avant la révotntien de


féTrier, etprimtitdansce livre an rmudont cette
9

révointion n'a fait, sans doute, qu'avancer fa


reatisatiot Hviendra certainement, di~ait-it,
une époque on le Gouvernement, anranchi des
soncis que des résistances et des agitations con-
tinuelles (ni imposent, sentira )a nécessité d'as-
sujettir la population et le sol de i'AIgene am
loin d'nn partage nniforme; on retonnattra
alors, comme nous l'avons reconnu non-mêmes,
punf qnelques portions du territoire, et comme
nous ~on~essaye de le montrer pour la Kabi-
lie, on reconnaîtra qn'i! est facile, en respectant
tes intérêts et les habitudes dn people indigène.
d'appliquer au territoire de l'Algérie notre mode
national de partage, d'y retronver des départe-
mens, des arrondissemens et des communes, et
de donner, par une Mteasiot! des os-ages admi-
nistratifs, nne garantie de sùreté, et. en même
temps, un élément de prosperité à tontes les
classes de la population algérienne. Celui qui
eïprimait ce Ttea, longtemps avant la réto!n-
tion de féTfiet, était bien Scigné de prévoir
qu'il serait tni-même. en qnalité de préfet de
Fune des provinces de t'Atgérie, chargé d'y éta-
blir la division et l'administration départetnen-
tates snr les mêmes bMes qne dans la nté-
tropole.
Le titre 3 comprend la description gënéraie
de la Kabilie. II se termine par l'itinéraire que
«rmrait ça voyageur partant de femboocnare
-iO–
'<et'0uad-er, et s'élevant s'Mcessivemtnt, en
faisant le tonr du p&té de la &abi)ie Dans
ce voyage, it aurait accompli une fois et demie
le tour de l'horizon, trouvant chaque ligne de
fond )iée à cette qui la précède; i) aurait décrit
d'nn mouvement continu une immense spirale.
ayant son peint de départ à t'embonchure de
l'Ouad-Isser, et son point d'arrivée à la c!me de
)'AJ[fadon.– Cette disposition h~tico!da)e des
aies d'écoulement, jointe à la continuité et à
t'âpreté des oë~t-cies qui les séparent, donne a
la Kabille une forme partirolière offrant
l'image d'an iierpent enronté snr lui-mème,
dont la tête reposerait snr l'embouchure de
l'Isser, et dont la quenc irait se perdre dans les
forets de t'AMado~. ii

Le 4' livre présente )e tabteaa des professions


très variées qn'eMrcect les babitans de la Kabi-
lie, et l'on ett étonne de trouver, dans ce pays
barbare, non-seulement h p)apart de nos indns-
tries licites, depuis la enttore des cérea'es jus-
qu'à la serrurerie et la bijonterie, maisMtas 3
aussi, quelques-unes des industries criminelles
qui conduisent chez noas directement à la Coor
d'assises, comme le vol et la fausse monnaie
L'auteur, en terminant ce livre, étabttt on pa-
rattète entre la Kabitie et le Sahara, et fait
remarquer qu'après avoir demaBdé MX seules
relations commerciales l'estension de notre
–H–
inOnence sur le Sahara, partie de l'Algérie la
p)ns éloignée du siège de notre domination,
nous ne devons pas avoir recours à d'autres
moyens, pour aggréger à nos possessions la CH-
rieuse enclave de la Kabilie. Les industries
diverses que viennent ciercer, an sein de nos
cités franco-algériennes, tes nombreat émigrans
iitbites, sont un gage assuré qu'une fusion com-
plète et prochaine ne saurait manquer, sans qu'il
faille recourir aai moyens d'extermination
de s'opérer entre des voisins qci ont réci-
proquement tant besoin tes uns des autres.
On ne sanrait trop le répéter (c'est la conclu-
sion pleine d'hnmanilé de ce livre), autant il est
malaisé de pénétrer chez tes Habites, autant il
est aise de les faire ~en:r chez Boas.–Est-ce bien
à la guerre à civiliser un peuple que l'industrie
a tant de moyens d'utiliser ?– Les résolutions,
prises en <St4, ont admis ce principe, que la
domination du Sahara était une affaire commer-
ciale- Des raisons, entièrement analogues à
celtes qui ont motivé cette détermination im-
portante, autorisent à dire que la domination de
la Kahilie est une anaire in~uMfM{!e.
Des quatre chapitres dont se compose le cin-
quième livre, consacré au commerce, Fun traite
des marchés en générât, l'autre des marchés
intérieurs, le troisième des marchés enérieaK,
et te quatrième des voies de communication qui
relient ces divers marches entre eat.
–19-
Les marchés jouent un rote très important
dans la rie publique des peuplades atgériennes
cj n'est pas senlement le lieu des transactions
Mtnmerdates, c'est aussi le fornm, le centre des
réunions politiques, et même le palais de jus-
tice des Arabes ce dernier pointdeTMa poar
nous nn intérêt tout spécial.
< Sur les marchés les plus importans de ta
Kabilie siège nu tadi, personnage coBsidérabte
non-iectemeat par son sarotr, mais par sa piété
e~ par sa naissance, à la fois mtrabont, jnris-
consulte et grand seigneur. B ne juge que les
affaires cM)es. la connaissance des anaires cri-
minelles appartient à chaque cheikb, dans te
ressort de sa tnba.–ï~ tadi siège. toit an pied
de l'arbre qui ombrage la soarce.soit côté da
marabout qui occupe le centre du mafehé. C'est
là qu'il tient ses audiences entouré de qaet-
qnes marabonts et notables de la contrée qui
reeaeitteat ses dêeMons.
Nous devons en eoa~enir, nous n'aurions pas
été ccereher des arrêtâtes <MXabiHe
Sur tesEtarchcs secondaires, la justice civile
est administrée soit par les marabouts, soit, à
leur défaat, par de simples tatehs, espèce: de
de licenciés en droit mcsa)maD,choisis pour ar-
bitres par les deux parties; mais on ne soumet
à la décision de ces derniers que tes contesta-
<3
tions de pen d'importance. Tous les procès gra-
ves sont déférés à la juridiction dnkadi. que les
ptaidtnrs vont chercher sur les marchés où il
siège. On comprend qne tonte cette justice e~t
prompte et gratuite. Quoique chacun soit libre
de la demander à qai bon lui semble, cepen-
dant il est d'usage de s'adressera ponr le règle-
ment des affaires litigieuses, au siège le plus voi-
sin. Le territoire de l'Algérie, et plus spécia-
lement eneote. le territoire de la Kabilie, se
se tronvent partagés eu circonseriptions jndi-
ciaires analogues à celles qui etisteot en France,
et elles correspondent aui circonscriptions cotn-
merciales, tes tribus qui composent la ctiemete
d'an marche étant jfuticiaMes du tribnM) dont
il est )e siège.

Plus loin, t'antenr comptète ainsi te tableau de


l'administration de ia justice chez les Kabiles
Le marché est aussi, dit-il, une Cour de jus-
tice Cour d'assises quand il y parait ne repré-
sentant du prince; tribunal de première in-
stance dans tous les CM- A la venté, on n~y voit
pas, comme chez aans. des lambris dorés, des
emblèmes plus on moins intettigibtei, nn petit
compartimen! norjr !e public, one vaste barre
pour tes avocats, un banc ponr tes plaideurs, des
fauteuilspour )es:cges.Koa comme le saint roi
de notre !S)s:re~ le juge siège an pied d an af-
bre tons tes objets qai t'entocreut le rappellent
–lt–
aux ptM sraves pensées; à sa droite, un cime-
tiére à M gauche, an temple; la terre sous ses
pieds; devant)ni, un auditoire et an horizon
sans bornes; enfin, sur sa tète, le ciel qui te roit,
qui l'entend, et le juge lui-mème. »
Le 6* lirre, qni traite de la population, est
tout historique et tout politique.

L'état d'iadépendanee, où ont toojonrs réci


les Kabites. tient à la eonstitution physique du
sol qn'ils habitent, et a leurs orageuses annales
se résument dans le nom donné par les Romains
à la chaîne qui traverse de part en part la Ka-
bilie ils l'appelaient Mont/e<'r<!<tM(!a Monta-
gne bardée de fer). z
Ce livre commence par un précis bistonqne
qni, à travers tes périodes romaine, vandale,
byzantine et arabe, noas conduit jnsqn'a la fin
de la période turque. Vient ensuite t'eiposé de
la constitotion intérieure des Subites, mélange
des trois formes aristocratique, thëocratiqae et
démocratique, mais dans taqaeite domine le
caractère démocratiqae, tendance générale de
l'esprit pnbtic parmi les Kabiles. Le pouvoir est
électif, et change de mains tons les ans. Les
élections ont lieu après le dépiqaage, c'est-à-dire
vers la fin de Fêté. Les cheikhs Cïent nn joor et
un lien de réunion. Dans chaque village, le
droit d'élection appartient à tous les habitaus,
15–
grands et petits, riches et pauvres. Ainsi, les
Kabites jouissent du suffrage universfi mais il
ne parait pas qu'ils aient imaginé d'y opposer
la souveraineté ft~ but ou de l'idie. Cela tient
sans doute à leur civilisation pen avancée.
Voici, sur les é)ecHons, en Kabilie, one ret e-
lation qni, dans tes circonstances actuelles, ne
laisse pas que d'être assez curieoM La nomi-
oation du grand cheikh ou chef de la tribu est
soumise a~ la sanction de tons, sans exception,
sans distinction, sans exclusion. Mais, ponr évi-
ter tes collisions qui résaHeraient inévitable-
ment de tant d'intérêts divers, si l'on faisait ap-
pel an suffrage confus de la mnltitade, voici
comment tes choses se passent Les cheikhs
du village, 'M marabouts et tes notables s'as-
semblent un jour de marché et conviennent,
dans cette rénEion préparatoire, du candidat
qu'ils doivent présenter, pnis, quand vient le
jour de t'assemblée générale, chacun use de son
influence électorale ponr appeler tes suffrages
sur le candidat daigne à t'avanee. Décidé-
ment, noos ne ferions pas trop mal de prendre,
pour nos élections, modèle sur les Kabiles.
Le dernier chapitre est consacre au recense-
ment de la population de la Eabitie elle est de
?!0,000 habitans, répartis sur 7,800 kilomètres
carrés; c'est une moyenne de 4 habitant et deux
tiers par hec~re, tandis qu'en France', la
–i6–
moyenne est d. 6 environ. Elle se répartit en.
tïf: tM3 vitta~s d'une population moyenne de
H5 habitans la population maximum est de
3,000 habitus.
Faisons conna!tre, en terminant, la pensée de
l'auteur sur l'avenir de la Kabilie:
« La tonnée, dit-il, qni fait te sujet de ces étades
se distingue des antres parties de t'AJgértc par
trois caractères principant t'eiercice des arts
professionnels, le goût et l'habitude du travail,
la stabilité des demeures. Aussi, qnetqne témé-
raire qae cette opinion paisse paraître, noas
croyons qae ia Kabilie, demearée jnfqn'a ce
jour en dehors de notre contact direct, restée
en lutte avec tontes tes dominations antérieures,
doit devenir, d'ici à qnetqttes aBntt!, t'ami-
liaire le plus intelligent de nos entreprises, et
t'associé le plus utile de nos tïaMCï. »
En rendant compte nons-même d'an ouvrage
dont l'auteur nom tonche de si près, nons de-
vions nous imposer la toi de noas renfermer
dans tes termes d'uue pnre et simple analyse
in-
Fétoge et ta critique nous étaient égatement
terdits.
A. SAMTTB.

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