Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
Député-maire de Coulommiers,
Coprésident du Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Emmanuel HAMELIN
Conseiller régional,
Coprésident du Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Frédéric LEFEBVRE
Président d’honneur du Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
2
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Emmanuel GABLA, conseiller du CSA
Je vous remercie d’avoir invité le CSA pour évoquer cette question relativement nouvelle sur
le plan économique, technologique et réglementaire. Il est toujours utile pour le Club de se poser des
questions de prospective, avant que les lois ne soient discutées et mises en place, et de dégager des
solutions communes.
La convergence des supports et la délinéarisation des contenus audiovisuels constituent des
ruptures naissantes, qui matérialisent la révolution numérique pour le secteur audiovisuel. L’apparition
des téléviseurs connectés se situe dans cette ligne de rupture. Le récepteur traditionnel se trouve au
cœur de l’accès aux nouveaux services alors qu’on aurait pu penser que la consommation des services
audiovisuels à la demande se concrétiserait principalement en ligne et sur les smartphones.
La possibilité d’accéder à ces services à la demande, comme la télévision de rattrapage (catch-
up en anglais) et la vidéo à la demande (VOD en anglais), renaît sur le téléviseur, qui est redevenu la
principale préoccupation des opérateurs en 2010. Plus de 90 % des transactions payantes de vidéos à la
demande sont effectuées via des services de télévision sur ADSL. Si d’autres équipements sont en
mesure de fournir les mêmes services (flux de télévision linéaire, service audiovisuel à la demande,
services interactifs ou d’information, Web 2.0…), le téléviseur représente l’équipement le plus
répandu et le plus pratique.
L’équipement des foyers pourrait être rapide : plus de deux millions de téléviseurs connectés
seront vendus en France cette année, selon le SIMAVELEC. En 2012, le téléviseur devrait devenir le
deuxième terminal fixe connecté le plus répandu après les consoles de jeux.
Deux modèles de développement sont envisageables pour les téléviseurs connectés. Le
premier, relativement ouvert, permet d’accéder à un grand nombre de services internet grâce à un
navigateur intégré. Dans le second modèle, davantage fermé, l’accès à internet nécessite une
application spécifique (widget) consacrée aux services et s’effectue par le biais d’un portail. Cette
différence induit un certain partage de valeurs et pose une première question juridique en termes de
neutralité des réseaux.
Les fabricants de téléviseurs peuvent choisir d’intégrer des plateformes logiciels et pourront
aiguiller les téléspectateurs vers un nombre plus ou moins important de services. On perçoit ici le
danger que représenteraient ces filières fermées où les accords d’exclusivité restreindraient le choix de
l’usager.
Le second axe de discussion porte sur la maîtrise de la relation directe avec le téléspectateur,
qui se situe au cœur des enjeux du développement des nouveaux services. Les terminaux connectés
viennent modifier les frontières entre les mondes de l’audiovisuel, de l’internet et des communications
électroniques Au sein de la chaîne de valeur, on observe que certains opérateurs de réseaux sont
devenus éditeurs de chaînes de télévision. Les fabricants de téléviseurs tentent à leur tour de fournir
des services.
Prenons l’exemple du Japon, un des principaux marchés du téléviseur connecté. Matsushita,
Sony, Toshiba, Sharp, Hitachi se sont unis dès 2008 pour fournir un service de vidéo à la demande. On
perçoit donc que ces constructeurs visent à remonter la chaîne de valeur et à accroître leurs revenus.
Notre objectif est donc de définir un système gagnant-gagnant où les acteurs audiovisuels puissent
tirer leur épingle du jeu.
3
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
A noter que plusieurs groupes audiovisuels français ont d’ores et déjà conclu des partenariats
avec les fabricants pour proposer des services. Il s’agit notamment des accords entre TF1 et Samsung,
Orange et LG, Sony et M6, Canal+ et Technicolor (ex Thomson) et LG, ou encore NRJ12 et Philips.
Ces accords sous-tendent qu’il serait ainsi possible de contourner les opérateurs de télécommunication
et les fournisseurs d’accès à internet.
Devant ces changements les régulateurs doivent tenir compte du téléspectateur et du
consommateur pour éviter la constitution de filières verticales intégrées ou d’autres formes de silos.
Comme les éditeurs l’ont fait remarquer, il faut également rechercher une harmonisation la plus large
possible et qui permette l’interopérabilité entre les normes. C’est la raison pour laquelle nous sommes
particulièrement satisfaits de voir apparaître en France des initiatives comme la HBBTV, norme
commune développée sous l’instigation des éditeurs et le soutien des constructeurs en matière de
services interactifs de télévision.
Pour conclure, le CSA restera très attentif aux évolutions du marché, car il représente un
certain nombre d’opportunités pour les acteurs et les consommateurs et pose certaines questions en
termes de régulation. Le cadre réglementaire pour des services audiovisuels à la demande se met
actuellement en place. Les téléviseurs connectés, quant à eux, présentent leurs problématiques
spécifiques. En effet, ils permettent d’accéder sur un même écran à des services soumis à des
réglementations différentes : d’une part la réglementation audiovisuelle, d’autre part la réglementation
de communication au public en ligne, voir la réglementation de l’internet.
Nous faisons face à de nouveaux défis réglementaires. A présent, écoutons les propos de
chacun des acteurs économiques, suite à quoi je vous apporterai le point de vue du régulateur.
8
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Paul-François FOURNIER, Directeur exécutif audience
d’Orange
Il s’agit davantage d’une nouvelle opportunité de
développement pour les réseaux de télécommunication. Notre métier de
base demeure la mise en relation. Nous constatons la multiplication
actuelle du nombre d’écrans et de besoins de connexion.
La télévision connectée induira la nécessité de développer les
usages et les niveaux de débit, ce qui est une bonne nouvelle pour les
opérateurs. Se pose ensuite la question de la gestion de ces différents
types de téléviseur et de la HBBTV. Le parc installé en HBBTV
représente à ce jour plus de dix millions de clients. L’arrivée de la HD
et de la 3D nécessite une qualité de réseau différente de celle induite
par l’émergence de la TV connectée.
Dès lors, nous considérons la télévision connectée comme un moyen de développer les usages
avec le téléviseur en y apportant davantage d’interactivité. Nous expérimentons actuellement un
système de publicité interactive avec TF1 qui permet aux clients d’Orange de pénétrer dans un show
case interactif avant de regarder leur émission favorite. Nous avons également conclu un partenariat
avec LG pour développer cette nouvelle manière de consommer la télévision qui nécessite de
développer les réseaux de télécommunication.
Cependant, certaines questions abordées notamment à travers notre débat restent sans réponse
à ce jour. Il s’agit d’abord de la fragmentation des audiences engendrée par le modèle proposé par
internet. A ce titre, certains acteurs de l’internet présentent des modèles disruptifs vis-à-vis du modèle
traditionnel du web. A noter que l’IPTV tente de préserver la valeur du réseau à travers les offres de
télévision premium.
L’émergence d’internet dans la télévision est certes inéluctable, mais pose la question de sa
gestion. Les acteurs d’internet déstructureront ou modifieront les modalités de consommation et les
modèles économiques. Un acteur comme orange doit donc essayer de préserver un écosystème qui
puisse créer de la valeur via ses portails en tant qu’acteur européen mis en concurrence avec des
acteurs d’internet majoritairement américains.
Comment les acteurs traditionnels du monde des médias et des télécommunications pourront-
ils maintenir l’équilibre de la chaîne de valeur à l’endroit où internet a déjà fortement déstructuré la
chaîne de création ?
9
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
métier du CSA. Nous devons garantir la protection du consommateur et veiller à la qualité des
contenus. Par ailleurs, nous visons à concilier ces objectifs avec le développement d’usages innovants.
Sous la houlette de Laurence FRANCESCHINI, Directrice des médias et des industries
culturelles au Ministère de la Culture, le gouvernement adoptera prochainement un décret portant sur
la télévision de rattrapage et la vidéo à la demande. Ce décret a pour objectif de définir les obligations
réglementaires et les contributions financières à la création des deux services cités précédemment.
D’autre part, le CSA a adopté aujourd’hui même un projet de délibération qui vise à adapter
les règles classiques de régulation (protection de l’enfance, déontologie, honnêteté de l’information et
accessibilité des personnes déficientes visuelles ou auditives) aux services à la demande. Il s’agit par
exemple de transposer la signalétique jeunesse et d’imposer certaines restrictions horaires vis-à-vis des
contenus de catégorie 5 (pornographiques ou d’extrême violence).
Le principe est d’apporter davantage de souplesse par rapport à la télévision linéaire tout en
atteignant un équilibre réglementaire pour éviter la fuite de ces services vers d’autres pays moins
restrictifs. Ce principe prévaut également en matière de financement de la création.
Ce projet de délibération sera prochainement soumis à consultation publique. Nous devons le
transmettre à la Commission européenne pour nous assurer qu’elle n’entrave pas les marchés
intérieurs. Les éditeurs et les fournisseurs d’accès internet devront donc remplir un certain nombre
d’obligations visant à protéger les publics fragiles.
Par ailleurs, les téléviseurs connectés permettent d’accéder sur un même écran à des services
soumis à des réglementations très différentes. On trouve d’une part les services audiovisuels, et d’autre
part la communication au public. Prenons l’exemple d’un produit placé dans un programme. En
cliquant sur ce produit, on peut accéder directement au site de commerce électronique correspondant.
Le CSA doit-il intervenir ? Ces services ne rompent-ils pas la frontière entre publicité et programme
prévue par la réglementation européenne ?
Dès lors, on perçoit la nécessité de créer un cadre réglementaire pour gérer l’interactivité et
éviter qu’elle n’altère la qualité du contenu. Les enjeux réglementaires proviennent avant tout des
distorsions réglementaires existantes entre le droit de la communication audiovisuelle (loi de 1986) et
celui de la communication au public en ligne (loi de 2004).
D’autre part, les enjeux résident dans les différences de régimes entre les différents pays. Il
faut tenir de notre propre régime national, de ceux des membres de l’Union européenne et le régime
extracommunautaire. La majorité des sites actuels sont situés au-delà des frontières de l’Union
européenne.
Par exemple, un widget permettra d’accéder à un grand fournisseur américain de musique en
ligne et de vidéo à la demande. La complexité du problème de protection du public dépendra du pays
d’hébergement du serveur. Les téléviseurs connectés devront-ils faciliter les contournements
réglementaires ou devrons-nous encadrer davantage cet écosystème ?
Récemment, un constructeur m’indiquait que le choix du serveur s’effectuait lors du choix de
langue par défaut au premier allumage du téléviseur connecté. On voit bien ici la possibilité de
contournement. Par conséquent, se pose la question des outils nécessaires au régulateur ? Cette
question ne doit-elle pas se poser davantage au niveau communautaire ?
Toutefois, le CSA doit tenir compte de la spécificité d’internet et appeler à davantage
d’autorégulation ou de corégulation, qui existe d’ailleurs déjà entre différents types d’acteurs. A ce
titre, la HBBTV illustre une bonne coopération entre éditeurs, constructeurs et opérateurs. Ce système
commence aujourd’hui à attirer des acteurs étrangers. Le régulateur soutiendra ce type d’initiative. Les
chartes signées entre les chaînes constituent aussi des initiatives positives d’acteurs économiques.
D’autre part, nous devons aboutir à un certain niveau de responsabilisation du téléspectateur.
Cela peut s’effectuer par le biais de l’éducation aux médias. Cependant, il faut également aider les
parents à éduquer leurs enfants en matière d’utilisation des téléviseurs et des nouvelles applications.
Notre délibération impose à cet égard plusieurs dispositifs de verrouillage. Reste à la charge des
parents de veiller à ce qu’ils soient réellement mis en place.
10
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
En outre, il faut mettre en œuvre une forte collaboration entre les autorités de régulation,
notamment avec l’ARCEP (Autorité de régulation des Communications électroniques des postes) et
l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne). Pour rappel, les jeux en ligne sont
théoriquement interdits aux mineurs. Il faudra aussi collaborer avec l’Autorité de la Concurrence.
Poursuivons par la question de la régulation économique. Il n’est pas question d’adopter dès
aujourd’hui une régulation trop figée en la matière. Cependant, nous veillerons au développement du
marché pour garantir la qualité et la diversité des programmes audiovisuels.
Les offres de télévision par ADSL (IPTV) incluses dans les offres des FAI sont de bonne
qualité. En sera-t-il de même pour les services mis à disposition via les téléviseurs connectés ? Il
n’existe aucune raison valable pour que les pouvoirs réglementaires valident une approche permettant
aux contenus de régresser en qualité. Une nouvelle fois, cela requiert de travailler étroitement avec
l’ARCEP.
Ce dernier aspect rejoint la question de la neutralité des réseaux. L’acteur étant en mesure de
privilégier le flux de débit dans un sens ou dans un autre pourra-t-il le faire en fonction des accords
qu’il aura signé avec un fournisseur de contenus ? L’ensemble des fournisseurs de contenus pourront-
ils accéder à ce type d’accord ? A priori, il n’est pas dans l’intérêt de l’opérateur de bloquer trop
significativement ses services pour pouvoir satisfaire sa clientèle.
Le second point de questionnement porte sur le risque lié à l’exclusivité et à l’absence
d’interopérabilité. Aujourd’hui, les constructeurs de terminaux signent des accords d’exclusivité avec
des fournisseurs de contenus. Pour sa part, le CSA doit veilleur à ce que le consommateur puisse
accéder à un large choix de contenus. Certes, la Box du FAI permet de détourner cette exclusivité.
Néanmoins, nous ne pourrons accepter à terme la création de silos ou le choix d’un téléviseur
conduirait à n’avoir accès qu’à un certain contenu.
Enfin, le téléviseur connecté impacte les recettes publicitaires. Il faudra limiter la publicité
interactive aux spots publicitaires des chaînes. A priori, nous pouvons envisager un accroissement des
revenus publicitaires globaux. Cependant, les premières menaces pèseront sur les éditeurs de chaînes
de télévision gratuite, car leur audience sera de plus en plus fragmentée. Or, le mécanisme français de
financement de la création est fondé sur le financement apporté par les chaînes. Tout ce qui influe sur
leurs revenus impactera les contenus.
En résumé, de nombreuses questions économiques restent posées. Nous notons également la
nécessité de placer le curseur réglementaire. Le CSA n’a pas pour vocation de favoriser un acteur de la
chaîne de valeur, qui présente un bon équilibre dans notre pays. Il doit veiller aux impacts induits par
l’émergence des nouvelles technologies sur l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur en haut de
laquelle se situent les producteurs et créateurs de contenus.
11
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Je souhaiterais connaître le point de vue de Philippe DELOEUVRE, Directeur marketing de
France Télévisions vis-à-vis de la télévision connectée ainsi que l’avis de Gérald-Brice VIRET,
Directeur du pôle télévision du groupe NRJ. S’agit-il d’une menace pour les parts d’audience et les
modèles économiques ?
13
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Mon propos ne consiste pas à dire qu’il est possible de faire du piratage en France, mais de
souligner l’existence d’autres appareils. Je comprends que les constructeurs souhaitent vendre leurs
propres solutions, qui facilitent globalement l’usage du consommateur. En France, un certain nombre
de fabricants concluent des accords qui portent sur d’autres outils.
Il s’agit par exemple du « Toshiba Live Center », boîtier présentant l’avantage de pouvoir être
branché à tous les téléviseurs, nouveaux ou anciens, via la prise péritel ou HDMI. Dans son dernier
numéro, notre magazine décrit les services offerts par ce type de solution. ROKU est vendu à 80
dollars en version SD et 99 dollars en version HD. Il permet de recevoir des services comme Picasa,
Facebook ou encore de nombreux services de vidéo.
L’accès étant géolocalisé, l’utilisateur français ne devrait pas avoir accès aux services de vidéo
à la demande. Après test, nous avons été en mesure d’accéder aux services Netflix et Amazon VOD
qui permettent de visionner quelques milliers de films en streaming avec une qualité acceptable.
Les téléviseurs connectés présentent une certaine facilité d’usage, mais requièrent de
renouveler son téléviseur. De ce point de vue, il existe des solutions alternatives. Dans quelques mois,
des boîtiers de ce type seront disponibles sur le marché.
14
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Frédéric GOLDSMITH, Association des Producteurs de Cinéma
Jean-Michel GRAPIN évoque ici la question de la convergence à laquelle nous assistons
aujourd’hui : tous les contenus se retrouvent sur plusieurs terminaux. A ce titre, nous pourrions
évoquer le cas des tablettes. Le consommateur souhaite retrouver l’ensemble des contenus en créant
son environnement personnel à travers une pluralité de terminaux.
L’enjeu porte donc sur l’usage de services et de contenus. Le rôle du régulateur sera
d’identifier au niveau territorial les ajustements adéquats à travers la régulation des services. In fine, le
terminal constitue un simple support de ces services.
Selon moi, le CSA et les autres régulateurs joueront un rôle crucial en termes de création de
normes réglementaires et techniques et de forums pour rassembler les acteurs d’un environnement de
plus en plus complexe et les inciter à créer des écosystèmes équilibrés.
Pour cela, les ponts entre les différents régulateurs doivent permettre une dynamique qui incite
véritablement les acteurs économiques qui souhaitent développer les services et les contenus puissent
se rencontrer. Il s’agit d’évoquer notamment la question de l’investissement dans la création et celle de
la réglementation interprofessionnelle en complément de la régulation.
Il s’agit aussi d’aborder la question de la neutralité de l’accès à internet via ces nouveaux
terminaux. Enfin, il faut se poser la question de la transparence des usages. Les ayants droits doivent
pouvoir avoir confiance dans les services et il faut que les informations puissent réellement leur être
remontées.
Les autorités de régulation doivent donc nous inciter à mettre en place des comportements
vertueux et y apporter la notion de territorialité. Dans un contexte mondial de dérégulation débridée, la
confiance dans les normes de marché établies sera réellement utile à tous.
15
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Emmanuel HAMELIN, Conseiller régional, Coprésident du Club parlementaire sur l’avenir
de l’audiovisuel et des médias
Ce dîner-débat a permis d’aborder les nombreuses questions liées à la télévision connectée.
Nous sommes prêts à accueillir ces téléviseurs sur le plan technologique. Se posent à présente les
questions réglementaires. Je vous remercie de votre participation. Des dîners-débats de « rattrapage »
seront programmés dans un avenir proche pour nous permettre de poursuivre nos réflexions. Je vous
souhaite une bonne fin de soirée.
16
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Présents au dîner-débat
17
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
KADI Michèle Sénat
KALOGEROPOULOS Léonidas NRJ
KERT Christian Député des Bouches du Rhône
LACOMBLED David France Telecom
LANGLOIS-GLANDIER Janine Forum TV Mobile
LEGOFF Samuel Assemblée Nationale
LOUVET François TF1 Publicité
MADELIN Axelle Photographe
MANCEL Jean-François Député de l'Oise
MARENCO Jean-Robert Simavelec/Philips
MARTIN Benjamin Publicis
MARTIN-LALANDE Nicolas Assemblée Nationale
MENARD Sébastien Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Seine-Saint-Denis
MESLON François-Xavier CSA
MISTLER Blaise Canal +
MONIOT Eric LCP-AN
MOUTON Christophe LCP-AN
OUZZANI Oussama Lagardère Active
PAQUET Christian Huawei
PESTANES Philippe Ineum Consulting
POMMEREAU Maxime ALD automotiv
POMMEREAU Astrid Elle.com
POZZANA Aurélien Affaires Publiques Consultants
REPITON Isabelle La Tribune
RICHARD Dominique CNIL
RIESTER Franck Député de Seine et Marne
ROGEMONT Marcel Député d'Ille-et-Vilaine
SCHMITT Fabienne La Correspondance de la Presse
SCIAMA David Broadcast to Be
STAUT André Staut & associés
Secrétariat d'Etat Charge de la prospective et du développement de l'Economie
STEFANINI Rémi Numérique
STIERLE Céline Euro RSCG
SZIJ Eric Assemblée Nationale
TARDY Lionel Député de Haute-Savoie
THIBAULT Olivia Consultante
TORREGANO Emmanuel Electron libre
VIRET Gérald-Brice NRJ
WIRSZTEL Joel Satellifax
18
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Club parlementaire
sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
LE CLUB
Après avoir organisé, le 15 avril 2004, un important colloque sur le lancement de la Télévision
numérique terrestre, qui a permis de confronter les positions contribuant à faciliter le processus,
Emmanuel HAMELIN, alors député de Lyon et président du Groupe d’études sur la TNT à
l’Assemblée nationale, a souhaité en prolongement et dans le même esprit créer un lieu d’échanges qui
permette de faire un état des lieux permanent avec l’ensemble des acteurs concernés, en constituant un
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias.
En cette période de pleine mutation dans les médias et en particulier la télévision et l’audiovisuel à
l’heure du numérique, le Club a depuis réuni régulièrement les acteurs majeurs du secteur autour des
sujets d’actualité, pour des échanges libres et riches en informations pour les parlementaires,
l’Administration et les professionnels.
En 2007 Frédéric LEFEBVRE, député des Hauts-de-Seine, est venu rejoindre le Club comme
coprésident et en septembre 2009 ayant quitté l’Assemblée il devient président d’honneur du Club,
avec l’arrivée de Franck RIESTER, député-maire de Coulommiers, spécialiste de ces questions à
l’Assemblée, renforçant ainsi la dynamique de cette plate-forme reconnue pour favoriser les échanges
mais aussi participer à l’aide à la décision.
Le cabinet staut&associés, cofondateur du Club avec Emmanuel Hamelin, a depuis l’origine reçu
délégation pour assurer l’organisation et la gestion du CPAA.
18 octobre 2004 : Dîner-débat du Club avec Dominique BAUDIS, président du Conseil supérieur
de l’audiovisuel, sur le thème « Télévision numérique terrestre, haute définition, et télévision sur
mobile. État des lieux et perspectives »
1er février 2005 : Débat du Club avec Michel BARNIER, ministre des Affaires étrangères,
Dominique BAUDIS, président du CSA, Patrick LE LAY, président de TFI, Marc TESSIER,
président de France Télévisions et Alain SEBAN, directeur des Médias, sur le thème « L’évolution de
notre audiovisuel extérieur : la chaîne d’information internationale et les chaînes
extracommunautaires »
22 mars 2005 : Dîner-débat du Club avec Marie-Laure DENIS et Philippe LEVRIER, membres du
Conseil supérieur de l’audiovisuel, ainsi que Patrick RAUDE, directeur de la DDM et les principaux
acteurs de la radio, sur le thème « Comment optimiser l’offre radio »
3 mai 2005 : Dîner-débat du Club avec Patrick DEVEDJIAN, ministre délégué à l’Industrie, sur le
thème « Télévision et mobilité »
20 octobre 2005 : Colloque sous l’égide du Groupe d’études TNT présidé par Emmanuel
HAMELIN - « TV mobile : quelle offre, quels usages, quel marché ? »
19
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
6 décembre 2005 : « Couverture TNT à 100 % : quand et comment ? » avec Christian ESTROSI
28 mars 2006 : « Redevance publicité abonnement : quels nouveaux équilibres pour le financement
de la télévision numérique ? » avec Jean-François COPÉ, ministre délégué au Budget et à la Réforme
de l’État, porte-parole du Gouvernement
20 juin 2006 : « Les attentes pour une chaîne française d’information internationale » en présence
d’Alain de POUZILHAC, président du directoire de la CFII et Ulysse GOSSET et Jean-Yves
BONSERGENT, directeurs généraux
16 avril 2008 : « 3 ans de TNT, bilan et prospectives » en présence d’Eric BESSON, secrétaire
d’Etat chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de
l’économie numérique, auprès du Premier ministre et Michel BOYON, président du CSA
9 juillet 2008 : Dîner-débat du Club avec Jean-François COPÉ, Président de la Commission pour la
nouvelle télévision publique
4 mars 2009 : « Diffuser et protéger la création sur Internet », Christine ALBANEL, Ministre de la
Culture et de la Communication
7 avril 2009 : «Passage au tout numérique, perspectives et nouveaux usages (TMP, TNT, Radio
Numérique) », Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Secrétaire d'État à la prospective et au
développement de l'économie numérique, auprès du Premier Ministre
Parlementaires :
Députés
* déjà membres dans la précédente législature
21
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Jean-Michel COUVE Patrice MARTIN-LALANDE
Député du Var Député du Loir-et-Cher
22
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010
Louis GUEDON* André WOJCIECHOWSKI
Député de la Vendée Député de la Moselle
Sénateurs
Entreprises :
AB groupe LCP AN
Alcatel-Lucent Mediametrie
APC SFR
APFP Simavelec
Astra Skyrock
Canal+ TDF
Eutelsat Technicolor
Forum TV Mobile TV Numeric
France Telecom Vivendi
France Télévisions WarnerBros France
Lagardère Active Yacast
Contact :
STAUT & ASSOCIES
33, rue de Tocqueville – 75017 Paris
Tél. : 01 43 80 62 26 - Fax : 01 43 80 35 54 - mail : cpaa@stautassocies.fr
http://cpaa.unblog.fr/
23
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Téléviseurs connectés : du téléspectateur au télén@ute
1er juin 2010