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Conseiller régional,
Coprésident du Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
Frédéric LEFEBVRE
Député des Hauts-de-Seine,
Coprésident du Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
INVITEE :
NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET
SECRETAIRE D’ÉTAT CHARGEE DE LA PROSPECTIVE ET DU DEVELOPPEMENT DE
L’ÉCONOMIQUE NUMERIQUE, AUPRES DU PREMIER MINISTRE
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Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
INVITEE : NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET
7 avril 2009
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Évidemment, nous pourrions aborder le sujet de manière très large, par la croissance que
l’économie numérique apporte de manière autonome, la croissance du secteur lui-même et la
croissance mondiale à laquelle il contribue à hauteur de 25 %, quand la croissance est au rendez-vous,
ce qui n’est malheureusement pas le cas ces derniers temps. L’économie numérique apporte aussi de la
croissance et de la compétitivité aux autres secteurs d’activité économique.
En ce moment, nous avons besoin de créer de nouveaux écosystèmes porteurs de croissance,
en transformant l’innovation en croissance. Pour le secteur du numérique, cela peut se faire dans le
domaine de l’audiovisuel. Je voudrais vous démontrer cela, ou l’illustrer, à travers les trois chantiers
courant essentiellement sur les années 2009 et 2010, et d’abord celui du passage à la télévision tout
numérique.
À l’instant, Frédéric LEFEBVRE évoquait le rôle de pionnier joué par Franck RIESTER avec
la ville de Coulommiers au début du mois de février. La semaine prochaine, nous lancerons
l’opération de Kaysersberg, en Alsace. Au mois de novembre, ce sera au tour du nord Cotentin, avec
les émetteurs de Cherbourg. Par la suite, nous passerons au rythme très rapide d’une région par mois,
avec des extinctions de l’analogique vraiment très rapprochées.
La TNT est déjà entrée dans les foyers français. En elle-même, elle est déjà un succès. On
estime en effet que 22 % seulement des foyers restent dépendants de l’analogique, c’est-à-dire qu’ils
n’ont accès qu’à l’analogique. Dans les 78 % restants, certains foyers ont à la fois une télévision
analogique et la TNT. Ceux-là peuvent avoir certaines surprises, qu’ils peuvent ne pas apprécier, au
moment de la transition.
Il n’est pas simple d’éteindre l’analogique. En effet, si l’arrivée de la TNT a été un plus, les
gens ne comprennent pas pour autant la nécessité d’éteindre l’analogique. Nous avons donc besoin de
l’expliquer, en faisant la démonstration de ce que peut apporter cette extinction. Nous l’avons
d’ailleurs bien constaté à Coulommiers. Là-bas, les choses se sont bien passées, mais nombreux
étaient ceux qui s’interrogeaient sur l’intérêt de supprimer l’analogique, même si les avantages de la
TNT étaient bien compris.
Par conséquent, nous devons faire la démonstration de l’intérêt de libérer les fréquences en
même temps que nous éteignons la télévision analogique, et donc présenter de façon un peu plus
concrète quels seront les nouveaux usages audiovisuels.
Le premier usage, c’est d’abord la qualité de l’outil numérique lui-même, et la démonstration
qu’avec l’évolution progressive des équipements, nous recevrons des images qualitativement
meilleures. Ce n’est plus la même télévision que par le passé. Ainsi, la télévision HD, lancée depuis
quelques mois maintenant, touche déjà une part importante de la population. La qualité de cette
télévision est vraiment nouvelle, et elle est appréciée pour telle. Quelques études nous le montrent. Le
bouleversement que cela représente est ressenti de manière quasi semblable à celui qui accompagna
l’introduction de la couleur à la télévision en octobre 1967. Il s’agit d’un premier élément sensible,
que l’on peut mettre en avant.
J’appelle au passage de mes vœux le lancement prochain d’un nouvel appel d’offres pour les
services de télévision en HD. En effet, cinq chaînes, ce n’est pas assez. L’offre peut donc être élargie.
Ce sera une démonstration des nouveaux services possibles à la suite de l’extinction de l’analogique.
Le deuxième nouvel usage, c’est la télévision mobile personnelle. Il s’agit d’une évolution
majeure dans les modes de consommation audiovisuelle : une télévision nomade, à la demande, et plus
seulement une télévision domestique. Pourtant, ce modèle reste encore difficile à trouver. J’ai eu
l’occasion de le constater même dans les pays où la TMP est beaucoup plus développée, comme la
Corée du Sud ou le Japon.
En effet, aucun des modèles existants n’a véritablement trouvé son équilibre. Le modèle
payant mis en place en Corée du Sud n’a par exemple pas réussi à trouver suffisamment d’abonnés
pour atteindre son équilibre économique. Il faut dire cependant que celui-ci a été lancé en même temps
que le modèle gratuit, et qu’il a souffert de cette concurrence. Mais le modèle gratuit n’est pas non
plus une réussite. Certains partenaires hésitent d’ailleurs à poursuivre dans cette voie, en Corée
toujours, mais aussi au Japon. Ils se posent notamment la question de la création de contenus ad hoc.
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Tant qu’il s’agit de rediffuser des programmes diffusés en linéaire et exception faite du coût de
l’équipement lui-même, cela ne coûte pas cher. Mais sans nouveaux contenus, quelle est alors la
valeur ajoutée de la TMP ? C’est là une question qui reste ouverte.
Au début du mois de mars, j’ai lancé une mission sur ce sujet. Je sais que beaucoup d’entre
vous ont déjà été contactés par Cyril VIGUIER, chargé de cette mission. L’idée est de commencer
avec un noyau dur d’acteurs, peut-être en leur fixant un calendrier légèrement modifié, afin de
construire avec eux un noyau central de valeurs. Par la suite, d’autres éléments pourront s’y agréger.
Cette mission doit s’achever fin avril. Vous serez très prochainement informés de ses suites.
Je sais que le Parlement est très attentif à ce sujet, ce qu’il a pu montrer au gouvernement à
l’occasion des discussions sur l’audiovisuel public. Je ne doute pas qu’il y aura également des suites
de ce côté-là. Il est d’ailleurs bien normal que le Parlement soit attentif, puisque tout cela repose sur la
gestion des fréquences, des ressources rares faisant partie du patrimoine public et ne devant pas être
laissés en jachère. Il s’agit donc un sujet normal et légitime de débat.
Enfin, le troisième usage innovant que je veux mettre en avant pour expliquer à nos
concitoyens l’intérêt de prendre la peine d’éteindre la télévision analogique, c’est la radio numérique.
Cette radio permettra d’avoir accès à davantage de services, par exemple l’affichage d’informations
météorologiques, culturelles, boursières ou de trafic routier, ou encore l’affichage de la prochaine
chanson.
Le CSA est actuellement sur un appel d’offres, que j’ai reçu cet après-midi. Jusqu’à présent,
nous étions sur un appel d’offres quelque peu réduit. Mais nous pourrions peut-être l’élargir. En effet,
il vient d’être confirmé que les fréquences de la bande III, actuellement utilisées par Canal Plus, seront
bientôt libérées, selon un calendrier lui aussi confirmé. De toute façon, un calendrier complet de cette
libération des fréquences sera communiqué en juin prochain, ainsi que, très rapidement, des précisions
sur la radio numérique terrestre (RNT).
Pour ma part, j’attends beaucoup de la radio numérique terrestre qui, selon moi, est une
illustration de ce que l’on peut attendre de l’extinction de la télévision analogique, à l’attention du
public le plus large. Dans certaines régions où le choix de radios est très réduit, l’arrivée de la RNT
sera une grande nouveauté. Il s’agira d’un vrai service, avec une vraie valeur ajoutée. Nous
réfléchissons actuellement à l’organisation de l’arrivée de la radio numérique, de manière à ce qu’elle
soit à peu près coordonnée avec l’extinction de la télévision analogique. Mais ce n’est pas simple non
plus à mettre en place.
Pour l’heure, la loi sur l’audiovisuel public a permis de définir un calendrier progressif pour
l’insertion automatique d’une puce numérique dans chaque poste de radio, puisqu’en effet, il faut un
équipement différent. Ce calendrier est maintenant sur pied. Il court sur la période 2009 / 2013.
Je sais aussi que les radios indépendantes et associatives sont inquiètes, car le passage au
numérique constitue à la fois une opportunité et un risque pour leur viabilité. Nous travaillons donc
avec une attention particulière aux moyens dégagés par l’État en la matière. Il va falloir proposer des
perspectives claires pour le passage de la radio analogique à la radio numérique, en particulier pour
ces opérateurs fragiles.
Si ces nouveaux services audiovisuels voient le jour, c’est parce que nous avons réussi à
passer au tout numérique, ce qui me ramène au basculement vers le tout TNT et les enseignements de
la première expérience menée à Coulommiers. Ce sera d’ailleurs à Franck RIESTER de nous en parler
plus en détail tout à l’heure. Il ne pourra pas le dire, parce qu’il est modeste, alors je le dis à sa place :
la transition ne peut se faire que grâce à une forte mobilisation des élus et de tout le réseau associatif.
C’est justement cela qui était formidable dans l’expérience de Coulommiers.
Cette forte mobilisation a par exemple permis la formation des assistantes à domicile et de
tous les publics relais, de façon à ce que le basculement se fasse véritablement dans de bonnes
conditions. Finalement, le recours aux aides financières proposées par l’État a été bien moindre que
prévu, sans doute grâce à la qualité du réseau associatif local. Preuve que le soutien du réseau local a
été déterminant, 85 % des foyers sont satisfaits du passage au numérique, alors que 66 % d’entre eux
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ignoraient l’existence de l’aide financière. Bien sûr, tout n’est pas parfait à Coulommiers. Pour 20.000
habitants notamment, nous avons maintenant besoin de déployer des choses plus vastes.
À Kaysersberg, en revanche, les problématiques sont un peu différentes. Il s’agit-là de tester
un dispositif technique particulier. Mais ce sera aussi l’occasion de mobiliser l’ensemble des
Alsaciens, car je vous rappelle que l’Alsace sera l’une des premières régions à basculer, le 2 février
2010. Cela implique que la campagne de communication commence dès cette année, avant Noël.
J’ai aussi évoqué le nord Cotentin, qui sera la première opération de grande ampleur.
L’extinction elle-même se fera le 18 novembre 2009, avec une campagne de communication lancée à
partir du mois de juin. L’opération concernera plus de 150.000 habitants, puisque les émetteurs de
Cherbourg diffusent très largement, Cherbourg étant plus haut que le reste du Cotentin. Il s’agira donc
de la grande opération test avant les basculements régionaux.
Par ailleurs, le profil de la population concernée par cette opération est intéressant au regard
des problématiques soulevées par l’extinction de l’analogique. Tout à l’heure, je vous disais que 22 %
des foyers sont dépendants de l’analogique. C’est évidemment une moyenne, et cette proportion
augmente furieusement en fonction de l’âge de la population. Je crois que ce chiffre s’élève à 31 %
chez les plus de 65 ans et à 39 % chez les plus de 75 ans. De plus, la télévision est d’autant plus
importante pour ces personnes-là qu’elle constitue véritablement un contact avec le monde extérieur.
Ce sujet est donc particulièrement sensible.
Le 31 mai prochain, le dispositif national de basculement et d’accompagnement financier et
humain aura été complètement précisé. Mais la semaine prochaine, à Kaysersberg, je présenterai
d’ores et déjà le dispositif prévu pour les personnes défavorisées, les personnes âgées et les personnes
handicapées, soit les personnes les plus éloignées du numérique.
Évidemment, tout cela n’a de sens que si l’on peut recevoir la TNT au moment de l’extinction
de l’analogique. Pour cela, il faut achever la couverture du territoire. La liste des émetteurs a bien été
publiée par le CSA en décembre dernier. Elle est d’ailleurs disponible sur son site internet. Cela
permet de savoir précisément où se trouvent les émetteurs.
Pour les zones qui vont devoir s’adapter à la disparition de la télévision hertzienne terrestre et
pour lesquelles il n’y aura pas vraiment de substitution, nous avons défini plusieurs outils avec le
Parlement. D’abord, les collectivités territoriales auront la possibilité de s’équiper elles-mêmes d’un
émetteur hertzien afin de diffuser la TNT via une antenne râteau. Ensuite, l’ensemble des foyers
français a accès aux 18 chaînes gratuites de la TNT et aux chaînes de la TNT en HD, via le satellite ou
l’offre TNT SAT d’ASTRA et de Canal Plus. Par ailleurs, je mène actuellement une étude sur le sujet
afin de disposer d’éléments de comparaison entre le satellite et un émetteur hertzien, de manière à ce
que chacun puisse choisir la meilleure option en toute connaissance de cause. L’idée est d’aider les
collectivités à donner la meilleure information possible à nos concitoyens.
Enfin, nous ferons attention à l’accompagnement financier, en veillant notamment à ce que
l’aide financière pour les personnes défavorisées concerne également les foyers non couverts par la
télévision hertzienne une fois l’analogique arrêté, et cela dans un souci d’équité. C’est pourquoi
l’opération de Cherbourg sera véritablement un test. À ce propos, je crois que Giuliano BERRETTA,
le PDG d’EUTELSAT, nous fera tout à l’heure une petite annonce sur le sujet.
Pour conclure sur ce thème, je suis convaincue, vous l’avez sans doute déjà compris, que ce
sont les nouveaux usages qui nous permettront de convaincre les Français de la pertinence de nos
choix. Techniquement, ces choix sont validés. J’ai récemment eu la chance d’aller à Barcelone pour le
Forum international de la télévision mobile, où l’on m’a décerné un prix pour l’excellence de nos
plans de basculement des fréquences. J’étais d’ailleurs un peu gênée, car cela s’est produit au mois de
janvier, alors que je venais juste d’être nommée.
Nos choix sont progressivement rejoints par un certain nombre de pays voisins. Même
l’Espagne, jusqu’à alors le dernier pays limitrophe réfractaire, va finalement nous rejoindre. Mais il
nous reste à démontrer à nos concitoyens la pertinence de ces choix pour leur quotidien.
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Pour finir, et pour faire suite à l’intervention liminaire de Frédéric LEFEBVRE, je voudrais
vous dire quelques mots de l’après HADOPI. Il est vrai qu’il nous reste maintenant un grand chantier,
mais qui est peut-être le plus excitant : la définition, l’émergence et la stabilisation d’un modèle
économique de la musique sur Internet, ou d’Internet supportant la création musicale. J’emploie ce
terme au sens anglo-saxon du terme, c’est-à-dire que la création musicale doit non seulement réussir à
vivre, mais aussi être boostée par ce nouvel outil qu’est internet. Il faut réussir à conjuguer les deux.
C’est un défi pour nous, mais pas seulement pour nous, car le monde entier est confronté à cette
question des modèles économiques. C’est justement ce qui est intéressant : si nous trouvons une
solution, de nombreux autres pays en bénéficieront.
Partout, nous avons multiplié les canaux de diffusion, autrement dit des tuyaux de plus en plus
nombreux et de plus en plus gros. Et tous, nous nous demandons, au final, ce que nous allons mettre
dedans, dans la mesure où ces canaux contournent assez largement les systèmes habituels de
financement des contenus. Puisque le problème est international, les réponses que nous pourrons
trouver seront donc amenées à être exportées.
J’ai proposé le lancement d’un cycle de réflexion et de frottement de neurones entre les
différents acteurs traditionnels, ainsi que tous ceux qui se sont lancés sur Internet avec de nouveaux
modèles économiques : des plus classiques, ceux qui vendent des CD en ligne, aux un peu plus
originaux, comme iTunes, qui vendent en ligne de la musique à la pièce, en passant par les plus
innovants, tel Deezer ou ses équivalents par abonnement, jusqu’à ceux qui vont encore plus loin avec
de la production en ligne, comme Jamendo ou même MyMajorCompany. L’idée est de demander à
chacun de se remettre en cause, pour qu’émergent des modèles qui soient véritablement les modèles de
demain, peut-être à l’interface de ces modèles ou complètement ailleurs.
Les mesures que prendra le secteur de la musique à cette occasion seront suivies avec grand
intérêt par tous les acteurs concernés, d’une manière ou d’une autre, par le numérique : l’audiovisuel
bien sûr, ainsi que la vidéo, mais aussi des secteurs a priori plus lointains, comme le secteur du livre,
qui sentent déjà arriver ce questionnement. Les acteurs de ces secteurs m’ont déjà fait part de leur plus
grand intérêt pour ces réflexions auxquelles ils pourront éventuellement s’associer par la suite.
Merci à tous pour votre attention.
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Franck RIESTER, député de Seine-et-Marne
Merci à Frédéric LEFEBVRE et à Emmanuel HAMELIN de
m’inviter au Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias.
Merci aussi à Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET de nous avoir rejoints pour
parler de numérique avec les membres du Club. Bonsoir à toutes et à tous.
Après la loi HADOPI, nous allons parler du passage à la télévision
tout numérique à Coulommiers, première ville de France à avoir effectué ce
basculement. À cette occasion, j’ai souvent parlé d’un passage à la télévision
numérique pour tous. Je crois que l’essentiel est là. L’axe majeur de
communication qu’il nous faut avoir est de dire que le passage au tout
numérique permet que tous les Français aient accès à la télévision
numérique.
À Coulommiers, cela a vraiment été ressenti comme tel. Les Columériens ont suivi ce
processus parce qu’avant tout, nous leur avons « vendu » ce projet comme étant un projet humain.
Quand on dit aux gens qu’on va passer à la télévision 100 % numérique, couper l’analogique, générer
des fréquences pour ce que l’on appelle le dividende numérique, c’est tellement technique qu’ils n’y
comprennent rien du tout. Il en va tout autrement quand on leur dit qu’ensemble, nous allons mettre en
place un service d’intérêt général, avec une qualité d’image et de son supérieure, avec un choix de
chaînes plus large, et avec des chaînes locales, régionales et nationales gratuites sur l’ensemble d’un
territoire. Avec ce discours, les Français adhérent et écoutent. Évidemment, la population aime la
télévision. Par conséquent, elle est demandeuse. Et quand nous disons aux Français que nous allons
réaliser tout cela ensemble et qu’il s’agit d’un projet humain mettant en œuvre la solidarité
intergénérationnelle, alors ils sont encore plus réceptifs.
S’il y a vraiment eu un enseignement dans l’expérience de Coulommiers, je crois que c’est
d’avoir réussi, le jour de l’arrêt de l’analogique, à faire en sorte que seule une trentaine de foyers ne
reçoive pas la télévision tout numérique, soit parce que ces foyers n’étaient pas équipés, soit parce que
leur équipement ne fonctionnait pas. Si nous avons réussi cela, c’est parce que nous avons misé sur
l’humain.
Comme l’a dit Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, il faut mobiliser l’ensemble des énergies,
et notamment celles des élus. En effet, les élus sont au sommet d’un réseau humain dans les territoires.
À Coulommiers, nous avons vraiment misé sur les élus et sur l’ensemble des associations, qu’elles
soient de consommateurs, d’aînés, de jeunes ou autres. Nous avons fait en sorte que les plus jeunes ou
les plus compétents techniquement aident les moins jeunes et les moins compétents. Cela a
fonctionné : il y a eu un véritable buzz.
S’il y a eu ce buzz, c’est aussi parce que nous avions un interlocuteur exceptionnel, à qui je
voulais donner un grand coup de chapeau : France Télé Numérique. Je tenais donc à dire à Philippe
LEVRIER et à toutes ses équipes à quel point ils ont contribué à mener cette tâche à bien sur le terrain.
Avec France Télé Numérique, en effet, nous sommes parvenus à mobiliser tous les acteurs locaux afin
de réussir ce challenge. Sans ces interlocuteurs de proximité, connaissant la problématique du terrain,
nous n’y serions jamais parvenus. En effet, il nous a parfois manqué certaines réponses à des
problèmes techniques ou institutionnels. À ces moments-là, nous étions très heureux d’avoir France
Télé Numérique à nos côtés.
Je tiens également à remercier Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET qui, dès sa nomination, est
venue nous rendre visite à Coulommiers deux fois en une journée, tôt le matin pour une émission de
RMC animée par Jean-Jacques BOURDIN, et le soir, en compagnie de la ministre de la Culture,
Christine ALBANEL, pour l’arrêt de l’analogique.
Je disais donc qu’il est indispensable de mobiliser les élus et toutes les associations actives
susceptibles de transmettre l’information sur un territoire et d’aider ceux qui en ont le plus besoin. Je
répète aussi qu’il est important de diffuser largement le message selon lequel le passage à la télévision
numérique équivaut au passage à la télévision numérique pour tous. Tout le monde doit en effet
pouvoir bénéficier, sur notre territoire, d’une meilleure qualité de l’image et du son, ainsi que d’un
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plus grand choix de chaînes gratuites d’ici à 2011. Quand on fait passer ce message-là, les Français, en
tout cas les Columériens, le retiennent. Quand on dispose en outre d’un interlocuteur comme France
Télé Numérique, cela aboutit au succès de l’expérience de Coulommiers.
Par conséquent, je vais prendre mon bâton de pèlerin pour faire passer ce message ici ou là. Je
vais discuter avec les élus, rencontrer les présidents de régions et de départements ou les maires pour
leur expliquer comment nous sommes parvenus à mobiliser tout le monde sur ce passage au tout
numérique. Je suis pour ma part très optimiste. La tâche n’est pas simple, mais je sais que Nathalie
KOSCIUSKO-MORIZET s’y attèle. Encore merci à elle de nous avoir accompagnés comme elle l’a
fait.
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Des discussions sont en cours à ce sujet, qu’il n’y pas lieu, ce soir, de mener. Mais je pense
que si nous voulons vraiment nous donner les moyens de tenir l’échéance du 30 novembre 2011, et
pour ma part je suis convaincu que c’est possible, nous devons conserver cette période de montée en
régime, en accélérant sur la fin par le groupage de plusieurs régions. Après tout, nous aurons à éteindre
l’Ile-de-France, qui compte douze millions d’habitants. Par conséquent, nous pouvons bien éteindre
plusieurs régions de sept, huit ou neuf millions d’habitants simultanément. Ce ne sera pas un
problème.
Comment faire pour réussir ? Il faut que les collectivités locales soient mobilisées, et je vais
m’adresser ici à Franck RIESTER : nous n’aurons jamais un niveau de mobilisation tel que celui que
nous avons connu à Coulommiers et dans les neuf autres communes concernées. Mais il faut que nous
organisions les choses de manière à ce que toutes les communes et collectivités qui le veulent puissent
procéder au basculement. Nous, FTN, devons apporter le support, l’information et la formation qui
permettent à chacun de prendre en charge son destin sur le plan local, avec ses centres communaux
d’action sociale, ses associations et autres. Pour ce faire, les collectivités doivent avoir confiance dans
le succès de l’opération.
Or, aujourd’hui, il y a encore quelques inquiétudes à propos de la couverture. À Coulommiers,
nous en avions connu quelques-unes sur le quartier de Vaux, mais elles ont été réglées. Sur d’autres
zones, en revanche, nous aurons des problèmes de couverture que chacun connaît. Cette question de la
couverture est d’ailleurs perçue par certains interlocuteurs comme susceptible de poser des problèmes
substantiels au moment du passage à la télévision numérique. Il faut donc que nous éclaircissions très
vite cette question. Il faut que nous la mettions sur la table, de façon à ce que l’ensemble des
collectivités locales dont nous avons besoin aient confiance en la réussite de la transition. Celles qui
voudront se convertir à cette offre de TNT pour tous doivent être effectivement en mesure de le faire
dans des conditions satisfaisantes.
Si ces éléments sont pris en compte, mon équipe et moi-même sommes convaincus que nous
pourrons respecter le délai fixé par le calendrier. En effet, l’engouement des Français pour le
numérique est fort. L’opération de Coulommiers nous montre que c’est faisable, et nous avons la
capacité budgétaire, encore une fois grâce à Madame la Ministre, de mener l’opération dans des
conditions convenables sur le plan de la communication à mettre en œuvre. Voilà pour la perception
que nous avons aujourd’hui de cette question. Je vous remercie.
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Au total, ces deux produits, TNT Sat et internet par satellite, contribuent bien à réduire la
fracture numérique.
J’en viens au dernier point dont je voulais vous parler. Avec EUTELSAT, nous avons une
joint venture dénommée Solaris, destinée à la télévision mobile en bande S. C’est une joint venture à
50/50. Le lancement du satellite portant la charge utile en bande S a été réussi la semaine dernière.
Nous attendons encore les licences de la Commission européenne, mais le satellite est d’ores et déjà
disponible. Nous espérons qu’il permettra efficacement de couvrir le territoire dans son intégralité. Je
vous remercie.
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C’est la raison pour laquelle nous travaillons notamment à parfaire le dispositif d’aide tel que
testé à Coulommiers. Je vous rappelle que ce dispositif comportait à la fois une aide financière à
destination des personnes pour qui l’achat de l’adaptateur représentait une somme trop conséquente, et
une aide technologique pour les personnes éloignées du numérique pour des raisons d’âge ou de
handicap. Ces deux aides sont bien sûr cumulables.
Nous travaillons actuellement à l’ajout d’aides complémentaires, par exemple un dispositif
visant les personnes qui avaient de l’analogique hertzien mais ne recevront pas le numérique hertzien.
Toutefois, cela ne devrait représenter qu’une frange marginale de la population.
Ensuite, je trouve l’énoncé de votre deuxième préoccupation extrêmement vexant. J’ignore s’il
faut répondre aux hommes qui vous vexent ! Plaisanterie mise à part, je tiens à ce que le CSN se
réunisse à un rythme régulier et rapproché. C’est en effet l’occasion de faire le point sur ces sujets. À
ce titre, je vous avoue que je crois me livrer, lors de ces réunions, à une forme de harcèlement dont
peuvent témoigner un certain nombre de personnes présentes ici ce soir. Je n’ose toutefois leur
demander de le faire.
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Frédéric LEFEBVRE, député des Hauts-de-Seine, coprésident du Club parlementaire sur
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Je propose à présent de passer au sujet de la TMP.
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financer des blocs et nous laisser par exemple avec les catégories A, compte tenu de leur modèle
économique.
Deuxièmement, le problème se situe au niveau du coût de la diffusion. En effet, contrairement
à la TNT, je vous rappelle que la double diffusion FM et numérique sera maintenue. Il est par
conséquent très difficile, pour des opérateurs locaux comme nous, d’assumer le coût exorbitant que
nous proposent les deux opérateurs TDF et TowerCast, sans compter le troisième opérateur entrant. Il
faut être clair : un tel coût menacerait notre survie dans les trois ou quatre ans. Le groupe RTL compte
quelque 200 fréquences en France, et TDF doit assumer 95 % de notre coût. À ce jour, par exemple,
nous ne savons toujours pas à quelle sauce nous allons être mangés par TDF. Puisque le représentant
de TDF est là, peut-être peut-il me répondre. En effet, à quelques mois du lancement, nous avons
quelques difficultés à évaluer le coût que nous devrons provisionner pour les années à venir.
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Je vais même plus loin : mon ambition est de voir si nous ne pourrions pas lancer une
opération pilote RNT à l’occasion de l’extinction de la télévision analogique à Cherbourg, en
novembre prochain. Nous sommes donc dans la perspective d’un calendrier associé, dans la mesure du
possible, à l’extinction de l’analogique. Il ne s’agit pas de créer une confusion mais, au contraire, de
démontrer par l’exemple que nous éteignons l’analogique pour fournir plus de services et d’offres.
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Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d’État chargée de la Prospective et du
Développement de l’Économie numérique
Reprenons dans l’ordre. Concernant la première question, je conteste ce mot même de retard.
Ainsi, sur la TMP, nous ne sommes pas en retard. Il y a simplement eu un échec au lancement. De
plus, à l’exception de la Corée du Sud, très avancée mais qui cherche toujours son modèle, et du
Japon, qui a opté pour la gratuité mais sans grande créativité, ces projets sont embryonnaires partout
ailleurs dans le monde. Certes, nous ne sommes pas sur le calendrier initial. Mais nous avons connu un
coup d’arrêt suite à l’échec passé, et nous essayons aujourd’hui de relancer la dynamique.
Ensuite, nous avons eu du retard au démarrage sur la TNT. Mais mon objectif est très clair, et
je le répète encore : il s’agit de tenir l’horizon de novembre 2011. Il n’y a aucune ambiguïté là-dessus.
Tout le travail mené actuellement l’est en fonction de cette échéance. Je refuse même de discuter de
toute solution alternative. C’est d’ailleurs l’occasion de le dire publiquement à tous ceux qui seraient
tentés de le faire. Nous avons consumé toute notre marge de manœuvre au moment du retard à
l’allumage. Aujourd’hui, plus aucun report n’est possible par rapport au calendrier actuel, même de
quinze jours. Je sais que certains voudraient que nous envisagions un report de l’extinction sur le
département de la Manche, mais je ne suis pas d’accord avec eux.
Enfin, aucun calendrier n’a été fixé sur la RNT. Comment alors pourrions-nous être en retard ?
Tout l’enjeu de nos travaux actuels est justement de fixer rapidement un calendrier, tant pour le
lancement de la RNT que, dans un horizon beaucoup plus lointain, pour l’extinction de la radio
analogique. Comme je l’ai dit tout à l’heure, je souhaite un calendrier très rapproché pour le lancement
de la RTN. À mon sens, la RNT est en effet l’illustration la plus prégnante, pour le grand public, de
l’intérêt d’éteindre la télévision analogique.
Au sujet de l’appel d’offres, c’est un peu particulier. L’extinction de canal que nous avons
confirmée plus tôt libère de façon précoce la bande III, et peut justifier un réaménagement de l’appel
d’offres. Cependant, cela ne change rien au calendrier de la RNT.
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travers Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, essaient en ce moment même de relancer la dynamique
dont nous avons besoin.
S’il n’y a pas d’autres questions, il ne me reste qu’à remercier l’ensemble des participants.
Nous vous tiendrons au courant de la prochaine réunion et du prochain thème abordé. Je remercie tout
particulièrement Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET qui, bien qu’elle ait les épaules larges, a une
lourde tâche à accomplir.
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Participants
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Club parlementaire
sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias
LE CLUB
Après avoir organisé, le 15 avril 2004, un important colloque sur le lancement de la Télévision
numérique terrestre, qui a permis de confronter les positions contribuant à faciliter le processus,
Emmanuel HAMELIN, alors député de Lyon et président du Groupe d’études sur la TNT à
l’Assemblée nationale, a souhaité en prolongement et dans le même esprit créer un lieu d’échanges qui
permette de faire un état des lieux permanent avec l’ensemble des acteurs concernés, en constituant un
Club parlementaire sur l’avenir de l’audiovisuel et des médias.
En cette période de pleine mutation dans les médias et en particulier la télévision et l’audiovisuel, le
Club a depuis réuni régulièrement les acteurs majeurs du secteur autour des sujets d’actualité, pour des
échanges libres et riches en informations pour les parlementaires, l’Administration et les
professionnels.
Avec la nouvelle législature, Frédéric LEFEBVRE, député des Hauts-de-Seine, est venu rejoindre le
Club comme coprésident renforçant ainsi la dynamique de cette plate-forme reconnue pour favoriser
les échanges mais aussi participer à l’aide à la décision.
18 octobre 2004 : Dîner-débat du Club avec Dominique BAUDIS, président du Conseil supérieur
de l’audiovisuel, sur le thème « Télévision numérique terrestre, haute définition, et télévision sur
mobile. État des lieux et perspectives ».
1er février 2005 : Débat du Club avec Michel BARNIER, ministre des Affaires étrangères,
Dominique BAUDIS, président du CSA, Patrick LE LAY, président de TFI, Marc TESSIER,
président de France Télévisions et Alain SEBAN, directeur des Médias, sur le thème « L’évolution de
notre audiovisuel extérieur : la chaîne d’information internationale et les chaînes
extracommunautaires ». (Actes de la réunion disponible sur demande).
22 mars 2005 : Dîner-débat du Club avec Marie-Laure DENIS et Philippe LEVRIER, membres du
Conseil supérieur de l’audiovisuel, ainsi que Patrick RAUDE, directeur de la DDM et les principaux
acteurs de la radio, sur le thème « Comment optimiser l’offre radio ».
3 mai 2005 : Dîner-débat du Club avec Patrick DEVEDJIAN, ministre délégué à l’Industrie, sur le
thème « Télévision et mobilité ».
20 octobre 2005 : colloque sous l’égide du Groupe d’études TNT présidé par Emmanuel
HAMELIN - « TV mobile : quelle offre, quels usages, quel marché ? ».
6 décembre 2005 : « Couverture TNT à 100 % : quand et comment ? » avec Christian ESTROSI.
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7 février 2006 : « Production audiovisuelle et distribution : comment favoriser la circulation des
oeuvres » avec Renaud DONNEDIEU de VABRES, ministre de la Culture et de la Communication.
28 mars 2006 : « Redevance publicité abonnement : quels nouveaux équilibres pour le financement
de la télévision numérique ? » avec Jean-François COPÉ, ministre délégué au Budget et à la Réforme
de l’État, porte-parole du Gouvernement.
20 juin 2006 : « Les attentes pour une chaîne française d’information internationale » en présence
d’Alain de POUZILHAC, président du directoire de la CFII et Ulysse GOSSET et Jean-Yves
BONSERGENT, directeurs généraux.
16 avril 2008 : « 3ans de TNT, bilan et prospectives » en présence d’Eric BESSON, secrétaire
d’Etat chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de
l’économie numérique, auprès du Premier ministre et Michel BOYON, président du CSA.
9 juillet 2008 : Dîner-débat du Club avec Jean-François COPÉ, Président de la Commission pour la
nouvelle télévision publique
4 mars 2009 : « Diffuser et protéger la création sur Internet », Christine ALBANEL, Ministre
de la Culture et de la Communication
7 avril 2009 : «Passage au tout numérique, perspectives et nouveaux usages (TMP, TNT, Radio
Numérique) », Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Secrétaire d'État à la prospective et au
développement de l'économie numérique, auprès du Premier Ministre
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Les membres CPAA 2008-2009
Parlementaires :
Députés
* déjà membres dans la précédente législature
Alfred ALMONT Francis HILLMEYER*
Député de la Martinique Député du Haut-Rhin
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Jean-Pierre DECOOL Henri NAYROU*
Député du Nord Député de l’Ariège
André WOJCIECHOWSKI
Député de la Moselle
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Sénateurs
Louis DUVERNOIS
Sénateur des Français établis hors de France Michel THIOLLIERE*
Sénateur de la Loire
Députés Européens
Jacques TOUBON
Député Européen
Entreprises :
Contact :
STAUT & ASSOCIES
33, rue de Tocqueville – 75017 Paris
Tél. : 01 43 80 62 26 - Fax : 01 43 80 35 54 - mail : cpaa@stautassocies.fr
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