Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
NO CONTEXTO DA GUERRA
FRANCO-BRITÂNICA DE 1803-1815*
Manuel Amaral
Começou então uma nova fase do conflito. Guerra que para a França,
com a preparação da invasão e ocupação de Portugal, passava a ser,
pela primeira vez desde 1792, uma guerra ofensiva. 7 O período que
se seguiu caracteriza-se por pôr em causa, do ponto de vista francês,
os compromissos estabelecidos com o Golpe de Estado de Brumário,
que faziam com que a ditadura de Napoleão Bonaparte que de facto
tinha sido até aí uma ditadura de salvação pública, passa-se a ser uma
pura ditadura militar8.
Mas poderia ter sido diferente? Possivelmente sim. Uma resposta mais
rápida às pretensões francesas podia ter protelado, ou mesmo
impedido, o que não é muito provável, uma invasão francesa. Ora,
essa resposta só não foi mais rápida devido à necessidade de fazer
regressar a importante frota do estreito, que só entrou no Tejo em 8 de
Outubro de 1807, data em que António de Araújo de Azevedo escreveu
ao embaixador de Portugal em Paris, D. Lourenço de Lima, a afirmar
que Portugal aderia ao Bloqueio Continental. A decisão foi tomada uma
semana tarde de mais. A notícia só chegou a Paris em 22 de Outubro,
quando a ordem para Junot avançar já tinha sido dada. Napoleão
Bonaparte decidiu continuar com a invasão de Portugal e declarar
formalmente a guerra.
ANEXO 1
n.º 12878
Au Vice-Amiral Decrés
Napoléon
ANEXO 2
n.º 13340
P.S.
ANEXO 3
n.º 13383
Monsieur mon Frère, j'ai envoyé, pour résider auprès de Votre Majesté,
M. de Caulaincourt. L'avantage qu'il a d'être connu d'elle, et les /
bontés dont elle l'a honoré dans sa première mission et pendant les
moments heureux que j'ai passés à Tilsit, m'ont fait penser que ce
choix pourrait lui être agréable.
Napoléon>
ANEXO 4
n.º 13718
Monsieur mon Frère, l'auditeur D .... m'a remis il y a une heure votre
dépêche du 22 mars. Je fais partir un courrier qui vous portera cette
lettre en Hollande.
L'usage que vous venez de faire du droit de faire grâce ne peut qu'être
d'un très-mauvais effet. Le droit de grâce est un des plus beaux et des
plus nobles attributs de la souveraineté. Pour ne pas le discréditer, il ne
faut l'exercer que dans le cas où la clémence royale ne peut
déconsidérer l'oeuvre de la justice, que dans le cas où la clémence
royale doit laisser après les actes qui émanent d'elle l'idée de
sentiments généreux. Il s'agit ici d'un rassemblement de bandits qui
vont attaquer et égorger un parti de douaniers pour ensuite faire la
contrebande. Ces gens sont condamnés à mort; Votre Majesté leur fait
grâce ! Elle fait grâce à des meurtriers, à des assassins, à des individus
auxquels la société ne peut accorder aucune pitié ! Si ces individus
avaient été pris faisant la contrebande, si même, en se défendant, ils
avaient tué des employés, alors vous auriez pu peut-être considérer la
position de leurs familles, leur position particulière, et donner à votre
gouvernement une couleur de paternité, en modifiant par une
commutation de peine la rigueur des lois. C'est dans les
condamnations pour contravention aux lois de fiscalité, c'est plus
particulièrement encore dans celles qui ont lieu pour des délits
politiques, que la clémence est bien placée. En ces matières, il est de
principe que, si c'est le souverain qui est attaqué, il y a de la grandeur
dans le pardon. Au premier bruit d'un délit de ce genre, l'intérêt public
se range du côté du coupable et point de celui d'où doit partir la
punition. Si le prince fait la remise de la peine, les peuples le placent
au-dessus de l'offense, et la clameur s'élève contre ceux qui l'ont
offensé. S'il suit le système opposé, on le répute haineux et tyran. S'il
fait grâce à des crimes horribles, on le répute faible ou mal intentionné.
Ce n'est point au jour la journée que doivent travailler les princes; mon
Frère, c'est sur l'avenir qu'il faut jeter les yeux. Quel est aujourd'hui
l'état de l'Europe ? L'Angleterre, d'un côté; elle possède par elle-même
une domination à laquelle jusqu'à présent le monde entier a dû se
soumettre ; de l'autre, l'Empire français et les puissances continentales
qui, avec toutes les forces de leur union, ne peuvent s'accommoder du
genre de suprématie qu'exerce l'Angleterre. Ces puissances avaient
aussi des colonies, un commerce maritime; elles possèdent, en
étendue de côtes, bien plus que l'Angleterre. Elles se sont désunies;
l'Angleterre a combattu séparément leur marine; elle a triomphé sur
toutes les mers; toutes les marines ont été détruites. La Russie, la
Suède, la France, l'Espagne, qui ont tant de moyens d'avoir des
vaisseaux et des matelots, n'osent hasarder une escadre hors de leurs
rades. Ce n'est donc plus d'une confédération des puissances
maritimes, confédération, d'ailleurs, qu'il serait impossible de faire
subsister à cause des distances et des croisements d'intérêts, que
l'Europe peut attendre sa libération maritime et un système de paix qui
ne pourra s'établir que par la volonté de l'Angleterre.
Cette paix, je la veux par tous les moyens conciliables avec la dignité et
la puissance de la France; je la veux au prix de tous les sacrifices que
peut permettre l'honneur national. Chaque jour, je sens qu'elle devient
plus nécessaire; les princes du continent la désirent autant que moi; je
n'ai contre l'Angleterre ni prévention passionnée, ni haine invincible.
Les Anglais ont suivi contre moi un système de répulsion: j'ai adopté le
système continental beaucoup moins, comme le supposent mes
adversaires, par jalousie d'ambition, que pour amener le cabinet
anglais à en finir avec nous. Que l'Angleterre soit riche et prospère, peu
m'importe, pourvu que la France et ses alliés le soient comme elle.
Votre affaire de grâce m'a entraîné dans ces détails; je m'y suis livré
parce que j'ai craint que vos ministres hollandais n'aient fait entrer de
fausses idées dans l'esprit de Votre Majesté.
Je désire que vous réfléchissiez sur cette lettre, et que vous fassiez
des sujets qu'elle traite l'objet des délibérations de vos conseils; enfin
que vos ministres impriment à l'administration le mouvement qui lui
convient.
(*) Note:
NOTAS
i
[1] Ver Jorge Borges de Macedo, História Diplomática Portuguesa.
Constantes e Linhas de Força. Estudo de Geopolítica, Lisboa, Instituto
da Defesa Nacional (Colecção «Defesa Nacional, 1»), 1987, sobretudo
os pontos 7 - «A participação portuguesa na luta contra a Revolução
Francesa», e 8 - «Da Campanha da Itália ao Bloqueio Continental», do
Capítulo VI, págs. 324-340, para a política portuguesa; Philippe
Masson, «Napoléon et l'Angleterre. 1: Napoléon contre la marine
anglaise (1797-1805)», Revue du Souvenir Napoléonien, n.º 400,
Março-Abril 1995, págs. 27-45; Jean Tulard, Napoléon ou Le Mythe du
Sauveur, Paris, Fayard, 1977, principalmente o Capítulo IV: «L’Homme
de Barras», págs.93-118 e Chritopher D. Hall, British strategy in the
Napoleonic War, 1803-15, Manchester, Manchester University Press,
1992, sobretudo o capítulo 4 - «Strategic options and pressures».
ii
[2] Para Luigi Mascilli Migliorini o tratado de Campo Formio é «um
resultado que favorece as ambições pessoais do insaciável general
corso, mas que também alarga, de uma forma totalmente imprevista,
as perspectivas de expansão da França Revolucionária, não só no
plano territorial como no das ideias». Napoléon, Paris, Perrin, 2004 (1.ª
edição italiana em 2001), pág. 118. Marcel Reinhard na obra dirigida
por Jean Mistler, Napoléon et l’Empire, 2 vols, Paris, Hachette, 1968,
no vol. I, pág. 61, afirma que o tratado «impunha à França uma
aventura italiana cujas repercussões punham em causa a própria
Paz».
iii
[5] Muriel E. Chamberlain, ‘Pax Britannica’? British Foreign Policy,
1789-1914, Londres, Longman («Studies in Modern History»), 1988,
pág. 31.
iv
[6] A «Missão Rosslyn» está descrita na obra de Valentim Alexandre,
Os Sentidos do Império, Questão Nacional e Questão Colonial na
crise do Antigo Regime Português, Lisboa, Edições Afrontamento
(«Biblioteca das Ciências do Homem»), 1993, págs. 143-147.
v
[7] É evidente que todas as guerras francesas, desde 1792, devem ser
consideradas ofensivas. Mas a realidade é que a partir de 1798, com a
2.ª Coligação, os sucessivos governos franceses reagiram às
declarações de guerra das potências europeias, mesmo que esses
conflitos tivessem como objectivos repor o statu quo modificado pelas
permanentes anexações territoriais francesas.
vi
[8] V. Luigi Mascilli Migliorini, obra citada, pág. 305 e segs., que
transcreve uma longa citação da célebre Madame de Rémusat,
notando a militarização do regime imperial, e Jean Tulard, Le 18
Brumaire ou comment terminer une révolution, Paris, Perrin, 1999.
vii
[9] É a opinião de Michael Glover, The Napoleonic Wars: An
Illustrated history, 1792-1815, Londres, Batsford, 1979, pág. 124, que
segue de perto a afirmação de William James expressa no vol. IV,
págs. 283-284 da sua obra The Naval History of Great Britain ..., 6
vols., Londres, 1837. Ver também o artigo de Martin Robson, “The
Royal Navy and Lisboa, 1807- 1808” , in Lord Beresford and British
Intervention in Portugal, 1807-1820, Lisboa, Imprensa de Ciências
Sociais, 2004, págs. 23-47, sobretudo as págs. 25-28.
viii
[10] Correspondance de Napoléon Ier, Tome XVI , Paris, Imprimerie
Impériale, 1864, págs. 92-93.
ix
[11] Documento 169 «A M. De Champagny, Ministre des Relations
Extérieures – Mémoire sur la situation actuelle des affaires du
continent» in Léon Lecestre, Lettres Inédites de Napoléon Ier (An VIII –
1815), tome Ier: (An VIII – 1809), Paris, Plon, s.d., págs.104- 106. A
carta do Príncipe Regente a que se refere esta memória deve ser a de
21 de Agosto, em que D. João felicitava Napoleão Bonaparte pelas
suas vitórias continentais, e que terá uma resposta breve mas
duríssima em 8 de Setembro de 1807.
x
[12] Para uma visão francesa do relacionamento luso-britânico, ver
António Pedro Vicente, Manuscritos do Arquivo Histórico de Vincennes,
3 vols., Paris, Fundação Calouste Gulbenkian – Centro Cultural
Português («Memórias e Documentos para a História Luso-Francesa,
IX, XI e XIV»), 1971-1983. Sobre o Tratado de Methuen, ver José Luís
Cardoso, «Leitura e interpretação do Tratado de Methuen: balanço
histórico e historiográfico», in O Tratado de Methuen (1703).
Diplomacia, Guerra, Política e Economia, Lisboa, Livros Horizonte,
2003 e Valentim Alexandre, obra citada, págs. 69-75 («O sistema
imperial português e a questão da dependência externa).
xi
[13] Ver sobre este assunto Jorge Borges de Macedo, obra citada,
págs. e O Bloqueio Continental. Economia e Guerra Peninsular, 2.ª
edição, Gradiva, 1990, sobretudo as págs. 35-49; João Marcos, O
Conde da Barca na Política Europeia do pré-liberalismo, Porto,
Civilização, [1993], págs. 61-87; José Baptista Barreiros, Ensaio de
Biografia do Conde da Barca, Braga, SHIP, s.d., págs. 31-41 e Enéas
Martins Filho, O Conselho de Estado Português e a Transmigração da
Família Real em 1807, Rio de Janeiro, Arquivo Nacional, 1968, págs.
1-17.
xii
[14] Parece-me difícil de aceitar, pelo que fica dito, a opinião de
Valentim Alexandre, que afirma que a invasão de Portugal se deveu
tão-somente à conjugação da ambição de Godoy, que pelo menos
desde 1804 desejava obter um principado soberano em Portugal e a
vontade de Napoleão fazer desaparecer o reino da Etrúria, afastando o
último monarca Bourbon da Península itálica. Vide Os Sentidos do
Império, págs. 162-163
xiii
[15] Ver Francisco de Paula Leite Pinto, «A Saída da Família Real
Portuguesa para o Brasil a 29 de Setembro de 1807», in Recepção
Académica ao Prof. Francisco Leite Pinto, Lisboa, Academia
Portuguesa da História, 1992, pás.15-66. Leite Pinto defende que o
publicitado envio do Príncipe da Beira D. Pedro para o Brasil, falado a
partir de 26 de Agosto, encobriu a preparação da frota que deveria
levar a família real para o Brasil se fosse necessário, o que parece
bastante consistente. O autor baseia-se nas actas das reuniões do
conselho de estado publicadas em O Conselho de Estado Português e
a Transmigração da Família Real em 1807, Rio de Janeiro, Arquivo
Nacional, 1968.
xiv
[16] Este movimento está descrito com algum pormenor em Bento da
França, A Legião Portuguesa ao Serviço do Império Francez. Estudo
historico baseado nos manuscriptos de José Garcez Pinto de
Madureira, Lisboa, Livraria de António Maria Pereira, 1889, págs. 5- 8.
A documentação encontra-se no Arquivo Histórico Militar, 1.ª Divisão,
14.ª secção, caixa, n.º 74, «Correspondência de Agostinho Luís da
Fonseca para o Marquês de Abrantes».
[3] Abordei este assunto em «Portugal e as Guerras da Revolução, de 1793 a
1801: do Rossilhão ao Alentejo», comunicação apresentada ao Congresso sobre
a Guerra Peninsular «Da Europa dividida à União Europeia» - História,
Estratégia, Geopolítica», realizado pelo Instituto da Defesa Nacional em 28, 29 e
30 de Outubro de 2002, cujas actas estão em vias de publicação e
posteriormente em Manuel Amaral, Olivença, 1801. Portugal em Guerra do
Guadiana ao Paraguai, Lisboa, Tribuna, 2004, págs. 8-18.
ii
iii
iv
vi
vii
viii
ix
xi
xii
xiii
xiv