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ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
METHODES
SPECTROMETRIQUES
D'ANALYSE
ET DE CARACTERISATION
SPECTROMETRIE D’ABSORPTION
ATOMIQUE
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La méthode est :
• quantitative
• Elle est très sélective, il n'y pas d'interférences spectrales ou alors elles sont
connues
• elle est très documentée : tous les pièges sont connus et répertoriés dans le
COOK BOOK livré avec l’appareil!
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MINES
SAINT-ETIENNE • les réglages préliminaires se basent sur des paramètres qui ne sont pas
toujours indépendants.
Nous avons vu que la plupart des éléments (≈60) du tableau périodique peuvent être
analysés par absorption atomique. Pourquoi alors recourir à des méthodes telles que
l'émission atomique? Or les techniques d'émission atomique en flamme et en plasma sont
largement utilisées, ce qui ne serait pas le cas si les chimistes analytiques n'y voyaient pas
des avantages par rapport à la spectroscopie d'absorption.
• certains éléments peuvent être analysés avec une plus grande sensibilité et
moins d'interférences
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MINES
Wi = 0 Absorption Wj SAINT-ETIENNE
+ h ν ji
Emission
Noyau Wi
D'après la loi de Bohr les niveaux d'énergie et les spectres devrait présenter l'allure suivante:
E2 Absorption hv I
ou
k Emission
Absorption
E1
Emission hv v
Relation de Bohr
Figure 1.2-2
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MINES Si l'on examine les deux raies monochromatiques (jaunes) du sodium émises par une
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lampe à décharge avec un appareil suffisamment résolvant, on constate que les photons émis
occupent un domaine étroit mais non nul, donc que les raies ont une certaine "largeur".
Pour les spectroscopistes, il existe trois causes principales de l'existence de cette largeur
(voir les effets Zeeman et Stark du paragraphe 2.2.1.4 Remarques sur les largeurs):
1.2.1.3.1.Largeur Naturelle
h
∆E ⋅ τ ≥
2π
avec :
• τ est la "durée de vie" de l'atome à l'état excité (de l'ordre de 10-8 s pour des
atomes libres et pour les raies de résonance qui sont les raies provenant du
niveau excité le plus probable parmi les niveaux excités les plus proches de
l'état fondamental)
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Cette incertitude sur l'énergie amène une incertitude sur la fréquence ou la longueur
d'onde. ECOLE
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∆E 1 A
∆ν N = = = 21
h 2 πτ 2π
1
τ=
A 21
avec :
A21 le coefficient d'Einstein d'émission spontanée
Dans le cas de l'absorption atomique, la largeur naturelle est souvent négligeable devant les
deux autres causes d'élargissement comme le montre l'exemple numérique suivant.
Exemple sur la largeur naturelle: Pour t = 5.10-8 et λ = 500 nm
1
∆ν N = = 3,2 ⋅ 10 6 Hz
2 πτ
λ2
∆λ N = ∆ν N = 2,7 ⋅ 10 −6 nm
c
C'est donc une largeur très faible. Les énergies des photons sont donc distribuées
dans un domaine très étroit et l'intensité de la raie résultante est une lorentzienne que
montre la figure suivante.
1 2
Iν = Iν0 2 πτ
1 2
ν - ν0 +
2
2πτ
I Emission Absorption
E2 ²E ou
k
²v ²v
E1
v
Principe d'Heisenberg
Figure 1.2-3
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1.2.1.3.2.Largeur Doppler
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DES
MINES Elle est due au déplacement de l'émetteur ou absorbeur par rapport au détecteur et
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calculable par la mécanique statistique.
Pour une raie émise par un atome de masse atomique M dans un milieu gazeux peu
dense à la température absolue T, on obtient :
T
∆ν D = 0,716 ⋅ 10 −6 ν 0
M
avec :
ν0 fréquence au maximum de la raie
On voit donc que la largeur de la raie croît avec la température. L'intensité lumineuse de la
raie est distribuée suivant une gaussienne.
Iν = Iν0 exp - c2 ν - ν0 2
σ2 ν0 2
σ = 2RT
M
avec :
R la constante des gaz parfaits
Pour la raie 422 nm émise par le calcium dans une flamme à 3000 K (M = 40).
∆ λD = 2,6.10 -3 nm
On voit que c'est une valeur beaucoup plus grande que celle de la largeur naturelle
(1000 fois plus large !).
1.2.1.3.3.Largeur Lorentz
La largeur Lorentz croît avec la pression. En effet, elle est due aux chocs entre les
atomes émetteurs donc de la pression du milieu où ils se trouvent: cette pression définit un
libre parcours moyen, calculable là encore par la mécanique statistique, qui est de l'ordre de
10-10 s à la pression atmosphérique.
Iν = Iν0 2 πτ
1 2
ν - ν0 2 +
2πτ
∆ λ2 = 2,7.10-3 nm pour Ca 422 nm
La largeur est voisine de la largeur Doppler, mais le profil général est assez différent
pour Lorentz et Doppler.
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Les deux effets Doppler et Lorentz se combinent pour donner un profil complexe ECOLE
DES
appelé profil de Voigt, avec une prépondérance du profil Doppler au centre de la raie, et MINES
une prépondérance du profil Lorentz sur les bords. SAINT-ETIENNE
+∞
e −y²
I(x) = C te ∫−∞ (x − y)²+ a ²dy
2 ν0 - ν
y = L n2 a = ∆ νL L n2
∆ νD ∆ νD
I ou k
E2
∆ Ε2
Emission Absorption
∆νT
∆ Ε1
E1
ν
Largeur totale
Heisenberg+Lorentz+Doppler
Figure 1.2-4
Nous verrons que ces phénomènes de largeur des raies et des profils d'absorption
peuvent avoir une grande importance en spectrophotométrie d'absorption atomique. On
tiendra compte de ce phénomène en utilisant une source d'atomes émetteurs donnant des
raies de largeur plus fine que les profils d'absorption des mêmes atomes, les maxima des
raies émises et des profils d'absorption restant les mêmes pour un atome donné et une
transition électronique donnée. (cf paragraphe 2.2.1.5.)
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1.2.1.5. Conséquences sur le choix de la source lumineuse
Comme on l'a vu au paragraphe 2.2.1.3, les raies d'émission mais aussi les profils
d'absorption ne sont pas discrets. Ils ont une certaine largeur.
Profil d'absorption
I
ou I°
k
I-I°
v
Figure 10 bis : Largeurs des raies en spectrophotométrie
Figure 1.2-5: cas d'une trop grande bande passante du monochromateur d'où sensibilité faible.
Pour éviter ce problème lié à une trop grande largeur de la bande passante du
monochromateur, on utilise des lampes à cathode creuse.
Les lampes à cathode creuse fournissent des raies très fines de la longueur d'onde
des raies d'émission des atomes qui la constituent. Pour obtenir le maximum d'intensité à la
longueur d'onde du maximum d'absorption de l'élément à doser, on utilise une cathode
constituée d'atomes de cet élément. La température et la pression dans la cathode étant plus
basses que dans la flamme, le spectre émis par la lampe est plus fin que le spectre
d'absorption comme le montre la figure suivante:
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I Emission
ou ECOLE
k DES
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Absorption
ν
Bande passante du monochromateur: ∆ν
Figure 1.2-6: longueur d'onde reçue par les atomes absorbants dans le cas de la cathode creuse.
Comme le montrent ces deux profils, la lampe à cathode creuse fournit des
conditions expérimentales permettant une bonne sensibilité.
Cette méthode marche très bien pour la plupart des atomes. Un problème peut
cependant survenir: si le spectre d'émission de la cathode présente une raie parasite dans la
région d'absorption utilisée, la loi de Beer-Lambert (utilisée pour relier l'intensité au nombre
d'atomes absorbant) montre une perte de sensibilité et une courbure qui peuvent être
importantes.
1.2.2. Atomisation.
Il s'agit donc obtenir des atomes à l'état fondamental, relier l'absorption causée par
ces atomes à leur nombre et ensuite ce nombre à leur concentration dans la solution à doser.
Pour obtenir des atomes libres, deux méthodes sont possibles suivant les éléments que l'on a
à doser.
Si l'on doit doser du mercure ou des éléments pouvant former des hydrures, ceux-ci
sont facilement libérés sous forme atomique. Pour les autres éléments, il faut atomiser. Pour
obtenir des atomes libres à partir d'un échantillon, une technique consiste à chauffer
l'échantillon de telle sorte que l'énergie thermique dissocie les particules (atomes ions ou
molécules). D'autres méthodes sont également détaillées dans la mise en oeuvre. Dans bien
des cas, il faudra un chauffage énergique et une température élevée pour obtenir des atomes
isolés.
La méthode de dosage par absorption atomique nécessite d'avoir les atomes à l'état
fondamental, afin d'observer les raies caractéristiques de l'élément. Or, on pourrait penser
que l'atomisation dans la flamme fournit essentiellement des atomes dans des états excités,
puisque la température de la flamme est usuellement de l'ordre de 2000 à 3000 K.
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En fait, lors de la dissociation thermique des molécules ou des sels, une très large
proportion des atomes se trouve à l'état fondamental. Montrons cela par un petit calcul basé
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DES sur la distribution de Boltzmann:
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g j exp -W j/K T gj
Nj = N = Ni exp -W j/K T
∑K g K exp -W K/K T gi
avec :
K constante de Boltzmann : K=1,38 . 10-16 erg K-1
Avec les flammes utilisées en absorption atomique (2 000 à 3 000 °K), la valeur de Nj est souvent
très faible.
Wj
= 12,6
KT
gj gj
Comme = 2 Nj = N exp -W i/K T
gi gi i
Nj ≈ 10-5 Ni
Pour des éléments comme le zinc qui ont de potentiels d'excitation de l'ordre de 5,8
eV, on trouve Nj = 7,3 10-15 Ni à 2 000 °K.
On peut considérer que dans la flamme presque tous les atomes libres sont à
l'état fondamental.
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1.2.3. Mesures
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L'absorption est un phénomène probabiliste et il faut avoir suffisamment de photons
et d'absorbeurs pour pouvoir étudier le phénomène (et pour que les détecteurs
fonctionnent).On peut remarquer que l'absorption est limitée par deux "bornes" :
• s'il n'y a pas d'espèces absorbantes, aucun photon ne sera absorbé et le milieu
sera parfaitement transparent (quel que soit d'ailleurs les longueurs d'onde
des photons)
C'est pour cette raison que les absorptions (ou) les transmissions sont exprimées en
pourcentage, le premier cas correspondant à une absorption de 0% (ou une transmission de
100%), le deuxième cas correspond quant à lui à une absorption de 100% (ou une
transmission de 0%) dans la bande d'absorption.
On obtient:
I0λ
log10 = ελ l c
Iλ
avec : ελ constante qui dépend de l'atome absorbant.
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l longueur de la flamme.
c concentration de la solution en élément absorbant.
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DES I 0λ
MINES log10 s'appelle l'absorbance ou densité optique ( à ne pas confondre avec le %
SAINT-ETIENNE Iλ
d'absorption. En effet :
I oλ
absorbance = ABS = log = ελlc
Iλ
I 0λ − I λ
%absorption = %A = 100
I 0λ
Iλ
%transmission = %T = 100 = 100 − %A
I 0λ
100 100
ABS = log 10 = log 10
%T 100 − %A
On doit obtenir une droite ABS = ελ l c passant par l'origine et dont la pente est ελ l
Remarque
Dans la mise au point d'une nouvelle analyse, il est important de réaliser cette étape
d'étalonnage complète et ne pas se contenter de faire une règle de trois à partir d'une seule
solution étalon permettant de déterminer ελ en mesurant l'absorbance à la longueur d'onde
λ, car de nombreux phénomènes provoquent des déviations à la loi linéaire: courbures,
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passage hors origine…Il faut faire attention à bien se placer dans la partie linéaire de la
courbe.
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DES
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En pratique, les appareils mesurent des intensités et convertissent en absorbance, et SAINT-ETIENNE
1.2.3.3.1.Lumière parasite
I0λ + Ip
ABSP = log10
Iλ + Ip
au lieu de
I0λ
ABS = log10
Iλ
I0λ + Ip
ABSP = log10
Ip
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l
ECOLE I0λ Iλ
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Solution de concentration c
x x+dx
Paramètres de la loi de Beer-Lambert
sans lumière
parasite
ABS=log(I°/I)
absorbance
2 Asymptote horizontale
a ve c lu m iè r e
para site d e 2 %
I°+Ip
ABS=log ( )
I+Ip
0 concentration
1.2.3.3.2.Influence du bruit
On note qu'il vaut mieux éviter de travailler vers les absorbances très fortes ou très
faibles pour obtenir une incertitude relative tolérable.
1.2.3.3.3.Autres perturbations
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Mais l'intensité d'une raie, même monochromatique, peut être affaiblie par diffusion
par des particules ou être absorbée par des composés moléculaires présents avec les atomes:
si ce phénomène n'est pas corrigé, on fera une erreur (par excès) sur l'estimation des
concentrations des atomes: ces phénomènes de diffusion et d'absorption de fond sont
particulièrement importants dans la technique du four graphite et il est impératif de les
corriger sinon les erreurs sur les concentrations seront considérables. Il existe actuellement
trois techniques utilisées pour cette correction :
• la correction Smith-Heiftje
Les deux dernières étant généralement les plus efficaces. Elles sont basées sur le fait
que la diffusion ou l'absorption de fond est non "structurée" et à peu près constante dans
toute la bande passante du monochromateur, qui est très grande devant le profil
d'absorption des atomes; en d'autres termes, si on avait une raie monochromatique dont on
puisse faire varier la longueur d'onde dans toute la bande passante, la perte d'intensité par
diffusion ou absorption de fond serait constante dans cette bande.
Remarque
On utilise une lampe au deutérium qui émet un spectre continu assez intense dans
l'UV (entre 190 et 500 nm) et on mélange les faisceaux des lampes D2 et de la lampe à
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cathode creuse de l'élément à doser qui vont traverser alternativement la cellule d'absorption
(four graphite).
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La lumière de la raie de travail émise par la lampe à cathode creuse est absorbée
aussi bien par les atomes que par l'absorption "parasite", alors que l'intensité émise par la
lampe au deutérium dont le spectre est continu, n'est pratiquement affectée que par
l'absorption parasite, elle aussi présente dans toute la bande passante du monochromateur,
car les atomes ayant une bande d'absorption très faible devant cette bande passante,
n'affectent pratiquement pas l'intensité de la source continue, ce qui permet d'écrire:
Les figures suivantes présentent les profils d'absorption et d'émission dans la bande
passante du monochromateur.
On voit que si on s'arrange pour que I0d = I0c et si l'on mesure le rapport Ic / ID, on
retrouve la loi de Beer spécifique à l'absorption des atomes, à condition que kD ≈ kD' ce
qui suppose que le coefficient "d'absorption" parasite est constant sur toute la bande
passante du monochromateur.
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atomes SAINT-ETIENNE
conditions normales
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Dans ces conditions, il semble que la raie d'émission se "dédouble" et il n'y aura plus
absorption par les atomes si les deux "flancs" s'écartent de la largeur du profil d'absorption.
ECOLE
DES On module alors l'intensité de la lampe.
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Dans la phase courant normal, les atomes et le fond absorbent le rayonnement, alors
que dans la phase courant fort, seul le fond absorbe les "flancs" de la raie renversée, ce qui
permet donc de corriger l'absorption non spécifique par comparaison des signaux courant
fort, courant faible.
L'avantage de cette technique est que l'on travaille dans un domaine spectral très réduit
autour du profil d'absorption, ce qui permet d'assurer plus facilement la condition de la
constance du coefficient d'absorption non spécifique kD. De plus on obtient l'avantage du
double faisceau avec un seul trajet optique.
Courant normal : raie fine, absorption totale atomes + fond
Emission
v
Bande passante du monochromateur: ²v
Emission
On peut obtenir cet effet sur le rayonnement émis ou absorbé par des atomes ou des
molécules placés dans un champ magnétique. Pour les atomes les raies ou les profils
d'absorption se décomposent en plusieurs "composantes" appelés quelquefois multiplets.
On peut faire une observation sur la raie émise à 422,6 nm par le calcium par
exemple en plaçant des atomes de calcium excités dans un champ magnétique intense et en
observant cette raie soit perpendiculairement au champ magnétique, soit parallèlement.
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parallèlement au champ
C'est l'effet Zeeman "normal" (qui n'est pas le plus courant !) alors que le sodium
placé dans les mêmes conditions, donne pour les deux raies de résonance D1 et D2 un effet
Zeeman "anormal".
Si les états de polarisation sont les mêmes que pour le calcium pour les composantes
π et σ dans les deux directions d'observation, on note que les composantes π sont aussi
déplacées pour l'effet Zeeman anormal, ce déplacement étant plus faible que pour les
composantes σ.
sans champ (B = 0)
Ca 422,6nm
B avec champ (B ° 0)
Ca
σ π σ
σ σ
Effet d'un champ magnétique sur la raie du calcium
Figure 1.2-10
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Cette technique est basée sur les mêmes principes que la spectroscopie par
absorption atomique, c'est-à-dire la relation de Bohr, aux largeurs de raies près.
Dans le cas de l'absorption, on envoyait sur les atomes à doser un faisceau d'intensité
connue, de longueur d'onde bien choisie (voir paragraphe 2.2.3.2.) et on mesurait l'intensité
transmise, pour en déduire le nombre d'atomes absorbants présents dans la flamme. Les
atomes dosés étant en large majorité à l'état fondamental car les températures habituelles de
flamme sont de l'ordre de 2000 à 3000 K ce qui ne suffit pas à exciter une grande
proportion d'atomes (cf paragraphe 2.2.2.).
• à haute température
N1 ∆E
= exp(− ) avec
N0 kT
hc
∆E = ,
λ
on voit que le nombre d'atomes excités sera d'autant plus important que la température
hc
sera élevée et que le gap ∆E = sera faible.
λ
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Certains éléments ont des énergies d'excitation suffisamment faibles pour être
analysés par spectrométrie de flamme. Pour les alcalins notamment, un bec Bunsen suffit à
exciter les atomes.
Comme les raies d'émission de ces éléments sont bien séparées et que peu d'éléments
émettent fortement dans ce domaine de longueurs d'onde, un monochromateur performant
(et cher) n'est pas nécessaire: on peut se contenter de filtres pour isoler les différents
éléments. De même, le détecteur peut être constitué d'une simple cellule photovoltaïque.
Pour les alcalins, la méthode de l'émission est donc très avantageuse.
1.3.1. Sources
• la lampe EDL
La lampe à cathode creuse est une source discontinue émettant des raies fines
caractéristiques des atomes constituant la cathode.
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Généralement la cathode est monoélément, ce qui impose une lampe par élément à
doser, bien que quelques lampes multi-éléments (2 à 5) soient commercialisées, avec un
ECOLE
DES risque de durée de vie raccourcie. La sélectivité de la lampe monoélément permet cependant
MINES de limiter les risques d’interférences spectrales.
SAINT-ETIENNE
fenêtre
anode
+ photons
-
400 V cathode
20 mA
Ar+ ou Ne+
+
atome arraché à la cathode
photon caractéristique
- électron excitateur
cathode massive
La lampe EDL (Electrodeless Discharge Lamp) est utilisée pour des éléments
comme l'aluminium, l'arsenic, le bismuth, le cadmium, le césium, le mercure, le phosphore
ou le zinc.
Une petite quantité d'un de ces éléments, sous forme de sel, voire de combinaison
avec un ou plusieurs autres éléments, est placée dans un bulbe de quartz contenant un gaz
inerte. Le bulbe est placé dans un cylindre en céramique entouré par une bobine. Lorsque le
courant passe dans la bobine, un champ se crée, ionise le gaz inerte et excite les atomes se
trouvant à l'intérieur du bulbe, atomes qui émettent alors leur spectre caractéristique.
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MINES
1.3.2. Méthodes de préparation des échantillons SAINT-ETIENNE
Pour accéder à des atomes libres, il existe plusieurs moyens suivant l'état du produit,
mais il faudra de toutes façons en détruire une partie. Il faudra de plus que le nombre
d'atomes obtenus soit représentatif de leur proportion dans le produit pour pouvoir rendre
un résultat quantitatif. Il existe plusieurs méthodes d’obtention d’atomes libres à partir
d’échantillons:
Dans ce cas, pour des raisons techniques, il est préférable d'introduire une solution
obtenue à partir d'une dissolution de l'échantillon (introduction plus faible et plus fidèle de
l'échantillon, préparation d'étalons identiques aux échantillons, suppression d'interactions
possibles et mal connues à haute température…).
Les cellules d'absorption les plus utilisées en spectrométrie sont la flamme et le four
graphite qui sont capables, à partir d'éléments présents en solution, de fournir des atomes
libres en proportion suffisante pour utiliser la technique d'absorption.
1.3.3.1. La flamme
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recombinaison, on obtient une proportion plus ou moins forte d'atomes libres susceptibles
d'absorber le rayonnement.
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C'est pour cela que l'on est obligé de préparer des étalons ayant une composition
(une matrice) aussi voisine que possible que celle des échantillons afin de maîtriser au mieux
les phénomènes physico-chimiques (nébulisation, vaporisation, réactions chimiques) qui
interviennent dans l'obtention des atomes libres à l'état fondamental.
Faisceau lumineux
Tube en
graphite
Alimentation
(arc électrique)
Figure
13: schéma du four graphite
La température du tube est programmée. Le tube est chauffé par effet Joule. Le
procédé d’atomisation se déroule en plusieurs étapes:
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Température Absorption
2500°K ECOLE
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500°C
110°C
Temps Temps
• Les éléments les plus nobles comme le cuivre, l'argent ou l'or ont des
rendements d'atomisation élevés et se retrouvent pratiquement tous à l'état
d'atomes libres.
1.3.3.3. La FIAS
1.3.3.3.1.Principe de la FIA
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Autoéchantillonneur
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Pompe 1
Vanne FIA
Vecteur Brûleur
Boucle d'échantillonnage
Pompe 2
Egout
• un flux continu.
1.3.3.3.2.Appareillage
1.3.3.3.3.Traitement du signal
L'unité de mesure est inchangée lorsque l'on effectue une analyse à l'aide d'une FIA.
Le signal est donc une absorbance pour la spectrométrie d'absorption atomique, la
colorimétrie ou une mesure de résistance pour la chromatographie. Dans tous les cas le
signal doit être enregistré en continu dès l'introduction de l'échantillon dans l'appareil. Le
signal enregistré est une fonction du temps. Lorsque l'échantillon passe dans le détecteur, le
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MINES
1.3.3.3.4.Avantages et inconvénients de la FIA SAINT-ETIENNE
• L'échantillon injecté n'a plus besoin d'être dilué auparavant pour se situer
dans la zone de concentration de la gamme étalon car la solution est
partiellement dispersée dans le fluide porteur durant le transport. De plus de
petits volumes sont injectés, ce qui permet d'éviter les problèmes de
saturation. La préparation de l'échantillon est alors plus rapide, et la limite de
dosage se trouve agrandie.
• L'analyse d'une solution demande un peu plus de temps que le dosage par la
méthode conventionnelle (10 à 30 sec. contre 5 sec.).
Les hydrures gazeux des métaux sont produits chimiquement par addition de
borohydrure de sodium. Les hydrures gazeux et l’hydrogène produits par la réaction sont
ensuite envoyées dans une cellule en quartz chauffée au moyen d’une purge d’argon.
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Cette méthode peut être utilisée comme complément de la méthode FIA. Elle en
améliore la rapidité et la sensibilité, dans le cas d'analyse des éléments précédemment cités.
ECOLE
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1.3.4. Réception et séparation des rayonnements
Il est très rare de pouvoir utiliser une source en absorption, ou d'observer une
émission ou une fluorescence, sans "trier" le rayonnement utile.
• les interféromètres
• avoir une bande passante la plus faible possible afin de bien isoler la raie de
travail de la lumière parasite qui vient affecter l'absorption
En attendant que de telles sources voient le jour, il faut utiliser le bon vieux
monochromateur à disperseur, bien que quelques tentatives de monochromateurs à
interféromètres aient vu le jour
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ECOLE
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SAINT-ETIENNE
Fente d'entrée
réseau rotatif
Fente d'entrée
réseau fixe
λ1
λ2 Détecteur multiple
λ3 (voit simultanément
λ1, λ2, λ3)
Dans les méthodes physiques d'analyse, l'appareil utilisé fournit un résultat qui sera
le plus souvent un signal électrique représentatif de la grandeur à mesurer : le détecteur est
donc un "transformateur" qui fournit un courant ou une tension à partir d'une caractéristique
physico-chimique.
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Il faut maintenant traiter le signal pour l'amener à une valeur compatible avec la
lecture faite à l'aide d'un appareil indicateur. Mais nous savons que le signal est entaché de
bruit et il sera intéressant de voir comment signal et bruit sont transmis et quel est le moyen
le plus efficace pour augmenter le rapport signal sur bruit.
Mod.
D
Mon. L
S A. S.
P. D.
Référence
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fréquence que le signal de référence et le rapport de phase entre les deux signaux est
constant par construction.
ECOLE
DES
MINES
L'amplificateur synchrone ne va amplifier que les signaux à la fréquence de SAINT-ETIENNE
Signal
A. S.
Signal continu pour
0 enregistrer ou
Référence indicateur
Photomultiplicateur Monochromateur
Fentes
M6
diaphragme M7
Modulateur
Réseau
M2
M4
recombinaison des faisceau
M5 Séparateur de
faisceau
M3 Source
M1
compartment
echantillon
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Elmer.
SAFAS MONACO
NR:non renseigné
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MINES
SAINT-ETIENNE
Adresse en France :scientec, BP 300, 4Av du Québec, 91 958 LES ULIS cedex A
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ECOLE
DES VARIAN
MINES Adresse en France : les Ulis cedex
SAINT-ETIENNE
tel : (01) 69 86 38 38
SpectrAA 600
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GBC ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
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Axe " Génie des Procédés", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES GBC
MINES
SAINT-ETIENNE Spectre AA
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Axe " Génie des Procédés", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
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Axe " Génie des Procédés", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES
GBC 933
MINES
SAINT-ETIENNE
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PERKIN ELMER
ECOLE
DES
Constructeurs/distri PERKIN ELMER MINES
SAINT-ETIENNE
buteurs 4100ZL
Simple ou double monofaisceau
faisceau
Alimentation 220V, 50Hz,
electrique 25 A Max
Monochromateur Focale de 0,267m
double focale et Gamme de
nombre de traits par longueurs d’onde
mm 190-870 nm
1800 traits/mm
Nombre de lampes Tourelle à 4 lampes
(Elles tournent
automatiquement)
Correction Zeeman oui
Type de correction
Sécurité Système protégé
contre les opération
à four ouvert,
températures trop
élevées, panne de
courant, tube de
graphite cassé,
pression de gaz
inerte trop faible
Four / Flamme flamme et four
Encombrement 105/56/70 cm
192Kg
adresse en France Paris
tel: 1 3085 6363
Fax: 1 3085 6300
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MINES Système expert qui permet de rechercher les appareils qui répondent à un certain
SAINT-ETIENNE
- thermoélectronique
On recueille à l’anode:
- un courant continu ECOLE
DES
- des impulsions MINES
SAINT-ETIENNE
1.7. Bibliographie
Se reporter à Analytical Chemistry qui publie une bibliographie annuelle avec toutes les
références connues.
Ne pas oublier les moteurs de recherche (Yahoo, Altavista, HotBot...) sur Internet
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