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Devoir de Caroline et Cylia

TRAVAIL PREPARATOIRE

1) -46% des jeunes des 15 ans et plus du premier quartile lisent des livres
( hors BD, revues et journaux).
CALCUL : nombre de personnes de 15 ans et plus qui lisent des livres dans le
premier quartile/nombre de personnes de plus de 15 ans du premier quartile
*100

-57% des enfants d’ouvriers sans pratiques culturelles pendant l’enfance,


auront au moins une pratique culturelle à l’âge adulte.
CALCUL : nombre d’enfants qui auront au moins une pratique culturelle a l’age
adulte et qui n’en ont pas eu pendant leur enfance / les enfants d’ouvriers sans
activité culturelle pendant leur enfance * 100

-48% des personnes vivant dans une commune rurale lisent des livres.
CALCUL: nombre de personnes vivant dans une commune rurale qui lisent un livre
/ nombre de personnes vivant dans une commune rurale * 100

2) Les pratiques culturelles sont influencées par l’origine sociale : 72% des
enfants de cadres sans pratiques culturelles pendant l’enfance lisent des livres
alors que 29% des enfants d’ouvriers n’ayant pas eu d’activités culturelles
pendant leur enfance en lisent.
Elles sont influencées aussi par le niveau de vie : 68% des personnes du
quatrième quartile vont au musée, a une exposition ou visitent un monument
historique tandis que 29% des personnes du premier quartile y vont.
De même le lieu de résidence influe sur les pratiques culturelles : 38% des
habitants des communes rurales vont au cinéma alors que 66% des personnes
habitant à Paris y vont.
De plus selon le statut social, on remarque des différences : 60% des cadres et
professions libérales vont au théâtre ou à un concert alors que 14% des ouvriers
y vont.
Pour finir, on remarque que 27% de ceux qui n’ont pas de diplôme vont au cinéma
tandis que 80% qui ont un diplôme supérieur au bac y vont.
Les déterminants les plus importants sont le diplôme et l’origine sociale.

3) Les données qui permettent de relativiser cette homogénéité culturelle


sont :
- l’origine sociale a un effet relativement limité : les enfants d’ouvriers
ayant eu une activité culturelle pendant l’enfance ont un taux très proche des
enfants de cadres n’ayant pas eu d’activité culturelle 81% contre 85%
-de même l’influence du lieu de résidence est moindre en effet 12% des
habitants des communes rurales pratique une activité exercée en amateur et
18% de ceux habitants à Paris soit un écart de seulement 6 points.

4) Chez Bourdieu, les individus sont classées par leurs attitudes


culturelles mais elles échappent à leur contrôle, c'est-à-dire qu'elles sont
acquises dès la socialisation primaire elles ne peuvent donc être acquise que très
difficilement par les « parvenus ». Cette socialisation existe donc dès la
naissance. Les « parvenus » ne pourront pas accéder à l'élite, ils ne pourront
qu'imiter et non s'intégrer. C'est le principe d'habitus qui intériorise des valeurs
et des normes qui permettront à l'individu d'intégrer l'élite.

Chez Veblen, les « parvenus » peuvent accéder à la classe de loisir car la


transmission n'est pas culturelle mais elle est économique ; quiconque s'enrichit
peut accéder à cette classe. Contrairement à l'analyse de Bourdieu elle n'est pas
forcément acquise dès la naissance ce qui signifie que sans que l'on nous l'est
inculquée on peut accéder à cette classe de loisir.

5) Bourdieu considère que seule la famille et l'école sont des agents de


socialisation et qu'ils sont définis dès la naissance et donc inaccessible aux «
parvenus ». Or la société a évolué notamment pour la diversification des agents
de socialisation qui a augmenté. Ce n'est plus uniquement la famille et l'école
mais aussi les groupes de pairs, les médias, les conjoints. . . On observe aussi une
homogénéisation des pratiques culturelles selon les groupes sociaux notamment
grâce à la diversification de ces pratiques comme l'apparition de nouveaux
genres musicaux et une plus grande accessibilité à toutes formes culturelles.

6) D'après la phrase soulignée, Bourdieu ne prend pas en compte tous les


agents de socialisation puisque certains sont choisis par l'individu comme les
choix musicaux qui sont propres à l'individu et non déterminés par le groupe
social comme le démontre la démarche intéractionniste. Cette démarche
considère les hommes comme des HSA libres de choisir leurs pratiques
culturelles qui sont leurs agents de socialisation. Alors que Bourdieu considère
que seules la famille et l'école participent à la socialisation.
QUESTION DE SYNTHESE

Dans la société, il semblerait que l'appartenance à des classes


définissent les pratiques culturelles à l’intérieur de chaque groupe
social et sont différentes selon les autres groupes. Mais cela peut être
relativiser car il y a des différences mais aussi des ressemblances selon
chaque groupe.

Tout d’abord, on peut voir que les pratiques culturelles sont différentes
selon les milieux sociaux. En effet Les pratiques culturelles sont
influencées par l’origine sociale : 72% des enfants de cadres sans
pratiques culturelles pendant l’enfance lisent des livres alors que 29%
des enfants d’ouvriers n’ayant pas eu d’activités culturelles pendant leur
enfance en lisent. Elles sont influencées aussi par le niveau de vie : 68%
des personnes du quatrième quartile vont au musée, a une exposition ou
visitent un monument historique tandis que 29% des personnes du
premier quartile y vont. De même le lieu de résidence influe sur les
pratiques culturelles : 38% des habitants des communes rurales vont au
cinéma alors que 66% des personnes habitant à Paris y vont. De plus
selon le statut social, on remarque des différences : 60% des cadres et
professions libérales vont au théâtre ou à un concert alors que 14% des
ouvriers y vont. Pour finir, on remarque que 27% de ceux qui n’ont pas
de diplôme vont au cinéma tandis que 80% qui ont un diplôme supérieur
au bac y vont. Les déterminants les plus importants sont le diplôme et
l’origine sociale. Ce sont ces déterminants où l'on observe les plus gros
écarts de points entre les classes comme le montre les exemples ci-
dessus.

Dans un groupe social, tous les individus sont semblables Met différents
des membres d'un autre groupe. En effet, d'après Bourdieu, les
individus sont classées par leurs attitudes culturelles mais elles
échappent à leur contrôle, c'est-à-dire qu'elles sont acquises dès la
socialisation primaire elles ne peuvent donc être acquise que très
difficilement par les « parvenus ». Cette socialisation existe donc dès la
naissance. Les « parvenus » ne pourront pas accéder à l'élite, ils ne
pourront qu'imiter et non s'intégrer. C'est le principe d'habitus qui
intériorise des valeurs et des normes qui permettront à l'individu
d'intégrer l'élite.

Il est vrai que chaque groupe social a ses propres pratiques culturelles
mais cependant l'on peut remarquer qu'il y a désormais des pratiques
culturelles communes à tous groupes.

En effet, certaines données permettent de relativiser cette


homogénéité culturelle : l’origine sociale a un effet relativement limité :
les enfants d’ouvriers ayant eu une activité culturelle pendant l’enfance
ont un taux très proche des enfants de cadres n’ayant pas eu d’activité
culturelle 81% contre 85%

de même l’influence du lieu de résidence est moindre en effet 12% des


habitants des communes rurales pratique une activité exercée en
amateur et 18% de ceux habitants à Paris soit un écart de seulement 6
points. On peut interpréter la société comme Veblen et non comme
Bourdieu. Ainsi chez Veblen les « parvenus » peuvent accéder à la classe
de loisir car la transmission n'est pas culturelle mais elle est
économique ; quiconque s'enrichit peut accéder à cette classe.
Contrairement à l'analyse de Bourdieu elle n'est pas forcément acquise
dès la naissance ce qui signifie que sans que l'on nous l'est inculquée on
peut accéder à cette classe de loisir.

Bourdieu considère que seule la famille et l'école sont des agents de


socialisation et qu'ils sont définis dès la naissance et donc inaccessible
aux « parvenus ». Or la société a évolué notamment par la
diversification des agents de socialisation qui a augmenté. Ce n'est plus
uniquement la famille et l'école mais aussi les groupes de pairs, les
médias, les conjoints. . . Certaines pratiques culturelles sont communes
à toutes les classes et ne sont donc pas spécifiques à une seule d'entre
elles. En effet les différentes formes de culture comme les genres
musicaux ou la télévision ne sont plus diffusées seulement dans un seul
groupe social. Ils sont donc accessibles à tous il y a par conséquent une
homogénéisation des pratiques culturelles.

Les pratiques culturelles sont différentes selon les milieux sociaux, ce


qui assure l'homogénéité et la fermeture des groupes comme nous
l'avons démontré avec l'analyse de Bourdieu. Cependant la société ayant
évolué les pratiques culturelles sont beaucoup plus homogène . Comme
l'explique les sociologues interactionnistes. La société n'ayant pas fini
d'évoluer, quand sera-t-il pour l'avenir...

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