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CLIMATISATION AU GAZ NATUREL

n°7

LA SALLE GAVEAU

PARIS

LES POINTS FORTS DE L'OPÉRATION


INSTALLATIONS ÉNERGÉTIQUES PERFORMANTES EN ILE-DE-FRANCE

✔ Compétitivité économique globale. ✔ Gain de place.


✔ Protection de la couche d’ozone. ✔ Fonctionnement peu bruyant.

La salle Gaveau est une salle incon-


tournable du monde musical parisien.
Les plus grands musiciens s’y sont
produits. Elle dispose d'une excellente
acoustique, agréable tant pour ceux
qui la fréquentent que pour les musi-
ciens qui y jouent. Hormis les grandes
salles de Pleyel, du Châtelet et du
théâtre des Champs-Elysées, Paris ne
possède que deux salles de taille
moyenne : Cortot et Gaveau. La ville
de Paris est très attachée à protéger la
salle Gaveau, classée monument his-
torique en 1993 et à garder sa vocation
de salle de concerts que l’ordonnance
de 1945 lui impose de demeurer. Etude technico-économique
Contruit dans les années trente le Substitution d’un groupe de production d’eau glacée à compression électrique et d’une
bâtiment est constitué de la salle de chaudière gaz par une machine à absorption au gaz naturel.
concert (1 000 places) sous laquelle • Groupe de production d’eau glacée à absorption avec production d’eau chaude :
est aménagée une salle de réception CIAT/YAZAKI Aroace CH-V 80. Fluide frigorigène : eau, absorbeur : bromure de lithium.
(800 personnes). En périphérie, se Puissance frigorifique : 280 kW, régime d’eau glacée : 7 / 12°C
trouvent différents locaux à vocation Puissance chaud : 320 kW, régime eau chaude : 55 / 50 °C
multiple (répétitions, administra- Le groupe a été dimensionné pour couvrir les besoins du site en froid et 2/3 de la puis-
tion…). Le sous-sol comprend des sance en chaud (la chaudière assurant elle aussi une production de 2/3).
aires de stockage et de manutention Il n’y a pas de récupération de la chaleur sur la partie condenseur.
ainsi que les locaux techniques dont • Système de refroidissement Baltimore VTL 079-K sur le circuit condenseur du grou-
la nouvelle chaufferie. pe en production de froid, avec piège à sons à l’aspiration et au refoulement. Implanté
en toiture à la place de l’ancien dry-cooler.
• Centrale de traitement d’air 40 000 m3/h, débit d’air neuf minimum de 16 000 m3/h.
• Investissement : 568 000 F - Investissement évité (lot électricité) par rapport à une
solution à compression : 300 à 350 000 F.
• Coût d’exploitation énergies et eau (hors maintenance) : 17 280 F HT/an sur les bases
suivantes en novembre 1999 : Gaz naturel : tarif B2S, niveau 2 et Electricité : tarif
jaune, option base, moyenne utilisation.
Les besoins sont estimés en fonction du nombre de spectacles pour un nombre d’oc-
cupants évalués à 922 personnes par spectacle.

LES INTERVENANTS DONNÉES ÉCONOMIQUES


Maître d’ouvrage : J. M. Fournier Production La restauration complète de la salle Gaveau s’élève à un peu
Maître d’œuvre : Taveres Ingénierie plus de 26 MF. Cette opération est réalisée en deux phases : la
Installateur : Hervé Thermique première de 16,8 MF (2e semestre 2000) prévoit notamment la
Matériel : CIAT/YAZAKI Aroace-CH-V 80 restauration de la partie “monument historique” pour 14,7 MF.

AGENCE RÉGIONALE DE L'ENVIRONNEMENT ET DES NOUVELLES ÉNERGIES ILE-DE-FRANCE


Principe de fonctionnement
Le vocable pompe à chaleur (PAC) désigne
une machine thermodynamique permet-
tant d’assurer le chauffage d’un local ou
d’un système (source chaude), au niveau
d’un condenseur, à partir d’une source de
chaleur externe (source froide), au niveau
d’un évaporateur, dont la température est
inférieure à celle du local ou système à
chauffer.
Lorsqu’elle est réversible, elle permet, par
inversion du cycle du fluide frigorigène,
de produire du froid en été ; dans ce cas
elle prélève de la chaleur dans le local
(source froide) pour la rejeter dans le
milieu extérieur (source chaude), les rôles
de l’échangeur, du condenseur et de l’éva-
porateur sont alors inversés.
On peut distinguer deux grands systèmes
fonctionnant suivant ce principe : L’eau transformée en vapeur dans le généra- générateur absorbe l’eau évaporée (d’où le
• Le système à compression mécanique teur est amenée au condenseur (2). Elle se nom de machine à absorption) ; la saumure
utilisant en général l’électricité. refroidit au contact des tubes irrigués par se dilue. Une petite pompe (seule partie
• Les systèmes thermo-chimiques à l’eau du circuit de refroidissement. A ce mécanique en mouvement) envoie la solu-
absorption nécessitant un apport de contact, elle est transformée en liquide tion saline nouvellement diluée dans le géné-
rateur (bouilleur) et le cycle recommence.

Le cycle chaud est assuré par la même


machine. Elle fonctionne alors comme une
chaudière sous vide.
La vapeur d’eau produite par le générateur
(1) est introduite directement dans l’évapora-
teur sans passer par le condenseur.
L’échangeur de l’évaporateur fait ainsi office
de condenseur.
L’eau du circuit (4) de climatisation du bâti-
ment est alors réchauffée (et non refroidie)
par la vapeur d’eau, de 50°C à 55°C. Les
condensats produits diluent la solution saline
concentrée provenant du générateur. La
Automate interne à la machine à absorption. phase 5 se déroule, comme en production de
froid.

chaleur qui peut être réalisé par un (condensation) puis envoyée dans l’évapora-
brûleur gaz. teur (3).
Le rafraîchissement et le chauffage de la
salle Gaveau sont assurés par un système L’eau est introduite pratiquement sous vide
de ce dernier type. Ils utilisent le couple dans l’évaporateur à l’intérieur duquel se
fluide absorbant eau (H2O) / réfrigérant : trouve un échangeur traversé par l’eau du
bromure de lithium (LiBr). circuit de climatisation (appelée eau glacée
du circuit d’utilisation). Sous l’effet du vide
Description du cycle froid pour poussé (0,7 kPa), l’eau se détend et s’évapore
une machine simple effet à 5°C, en prélevant de la chaleur à l’eau cir-
Eau / Bromure de Lithium culant dans l'échangeur.

Une solution d’eau et de bromure de lithium L’eau du circuit d’utilisation (4), circulant
est chauffée à l’intérieur du générateur (1) dans l’échangeur est ainsi refroidie de 12°C à
grâce à un brûleur au gaz naturel. Une partie 7°C. Il y a donc production d’eau “glacée”.
de l’eau s’évapore à une pression élevée (8
kPa). La solution concentrée de bromure de L’absorbeur (enceinte qui communique avec
lithium est introduite à nouveau dans l’ab- l’évaporateur) contenant la solution concen-
sorbeur (5). trée en bromure de lithium au niveau du Chaudière à gaz.
Compétitivité
ESTIMATION DES CONSOMMATIONS MENSUELLES DE FROID
Coût d’investissement maîtrisé : (mise en évidence de l’intérêt du free cooling)
• réduction possible des coûts d’infrastruc- en kWh
30 000
ture électrique (alimentation, ticket d’ac-
cès…),
• économies d’investissement possibles sur 20 000
le poste génie civil de la chaufferie
(implantation extérieure ou machine à
absorption et chaudière dans le même 10 000
local technique, une seule machine pro-
duit le chaud et le froid). 0
Économie d’exploitation : M J J A S O
M A N
• coût annuel d’exploitation (chaud + froid) J F D
plus faible que la solution traditionnelle – 10 000
dès lors que la machine n’est pas utilisée Ventilation - Air neuf Apports
qu’en été,
• économie de maintenance.

Technologie éprouvée

• Développement important à l’étranger,


notamment au Japon et aux Etats-Unis,,
mais aussi en Europe : Italie, Espagne,
Allemagne et maintenant en France.
• Fiabilité : peu de pièces mécaniques sont
en mouvement et, en conséquence, la
technologie offre une grande pérennité.
• Performance : le rapport prix de l’énergie /
coefficient de performance est intéressant
toute l’année.
• Souplesse avec une commande à distance,
et une électronique performante.

Simplicité d’exploitation

• Un seul et même technicien exploite les


chaudières de production d’eau chaude et
Centrale de traitement d’air en toiture. d’eau glacée (groupes à absorption).

Respect de l’environnement
L’eau
• Absence de gaz participant au “trou” de la L’eau (H2O) existe en abondance dans la nature. En production de froid son utilisation
couche d’ozone (CFC, HCFC). est limitée en température, son point triple étant à 0,01°C. Dans la pratique il devient dif-
• Le niveau sonore est réduit. ficile de descendre en dessous de 2°C, la pression étant de moins de 7 millibars de pres-
sion absolue et sa masse volumique de 5.5 g/m3. Néanmoins toutes les applications du
RÉPARTITION domaine du rafraîchissement (> 5°C) lui sont parfaitement accessibles. La particularité
DES OPÉRATIONS de l’eau dans la production de froid par absorption est la suivante : dans une technologie
Eau / Bromure de lithium, elle est le fluide frigorigène. Alors que dans la technologie
EN ILE-DE-FRANCE Ammoniac / eau (autre couple utilisé dans les machines à absorption), elle joue le rôle
Tertiaire privé 72 % d’absorbeur. Et là ce ne sont plus ses caractéristiques thermiques qui sont utilisées mais
son affinité avec l’ammoniac.

Le Bromure de Lithium
Le Bromure de Lithium (LiBr) est un sel utilisé dans les machines à absorption en solu-
tion aqueuse. Il se présente sous la forme de fins cristaux blancs de densité 3,46. Il est
fortement hygroscopique, d’où son utilisation comme absorbeur. Il est incombustible et
non explosif. Il ne présente aucun danger pour l’homme (à moins d’ingestion importan-
te) et la nature. Bien entendu, il faut éviter de le mettre en contact avec des acides forts,
Collectivités Industrie 18 % du brome pourrait se former. Aucune réglementation ne lui est assujettie.
locales 10 %
La couche d'ozone

Il existe dans la haute atmosphère, vers 40 km d'altitude, une couche d'ozone qui est formée par la transformation de l'oxygène, de for-
mule O2, en ozone, de formule O3, sous l'action des rayons cosmiques. Cette couche d'ozone arrête une grande partie des rayons ultra-
violets solaires et sans elle aucune vie ne serait possible sur Terre. La destruction de l'ozone est liée à l'utilisation dans diverses industries
(climatisation, réfrigération, solvants, aérosols) de composés (dont le plus connu est le fréon) à base de fluor et de chlore. C'est le chlo-
re contenu dans la molécule des CFC (chlorofluorocarbones) qui est libéré dans la haute atmosphère et qui détruit l'ozone.
L'exposition à des doses de rayons ultraviolets plus importantes que la normale a des conséquences néfastes pour les animaux et les végé-
taux et l’homme, chez ce dernier, les actions les plus évidentes des rayons ultraviolets sont l'augmentation du nombre de cancers de la
peau et des cataractes ainsi que la baisse d'activité du système immunitaire, qui intervient en particulier dans la lutte contre les maladies
infectieuses.
Le trou dans la couche d'ozone ne se limite plus à l'Antarctique. Il commence à apparaître d'une façon saisonnière au-dessus de l'hémi-
sphère Nord.
La suppression progressive de la production des CFC et des HCFC (hydrochlorofluorocarbone) est prévue par le protocole de Montréal
du 16 septembre 1987 amendé régulièrement tant au niveau international, européen, que français.

Les gaz à effet de serre

La température à la surface de la Terre est déterminée par la retenue d'une partie du rayonnement solaire par l'eau, les Gaz à Effet de
Serre (GES) et les nuages. Environ 30% du rayonnement solaire qui atteint la Terre est réfléchi par les nuages, les particules de l'atmo-
sphère et la surface de la planète. Le reste est absorbé, puis ré-émis par le sol et l'atmosphère sous forme d'infrarouges. Cette énergie est
piégée par les nuages et les GES, qui agissent comme une vitre de serre, d'où l'expression “effet de serre”. En l'absence de cet effet de
serre, la température moyenne à la surface de la Terre serait d'environ -19°. L'effet de serre est donc un mécanisme naturel qui est à l'ori-
gine du climat tempéré dont jouit notre planète. Différents gaz, notamment le gaz carbonique ou le méthane, influent sur ce mécanis-
me en retenant une partie des radiations solaires, ce qui, à long terme, peut provoquer un réchauffement de la Terre.
Le protocole de Kyoto retient 6 gaz ayant un pouvoir radiatif : CO2, CH4, N2O, CFC, HCFC, PFC et SF6.
Les CFC ont un pouvoir d'absorption des radiations infrarouges plus puissant que le CO2 ; ils sont donc susceptibles d'accroître l'effet de
serre et de réchauffer la troposphère, provoquant de ce fait une augmentation de l'évaporation.
La climatisation au gaz naturel n'utilise pas de CFC.

CONTACTS
Gaz de France Centre d'information de Gaz de France Agence régionale de l’environnement
Délégation Régionale Ile-de-France pour l'Industrie et le Bâtiment et des nouvelles énergies (ARENE)
23 rue de Vienne (CeGIBAT) 94 bis avenue de Suffren
75008 PARIS 44-46, rue du Rocher 75015 PARIS
Tél : 01 53 04 79 93 - Fax : 01 53 04 79 95 75008 PARIS Tél. : 01 53 85 61 75
http://www.gazdefrance.com Tél : 01 47 54 75 10 Fax : 01 53 85 61 69
Fax : 01 47 54 73 97 E-Mail : arene@areneidf.com
http://www.cegibat.com http://www.areneidf.com
Institut Français du Froid Industriel (IFFI)
292, rue Saint-Martin
75003 PARIS
Tél : 01 40 27 21 65
BLCommunication 04/01 - Photos F. Dunouau

Ce document a été réalisé


avec l’aide de Gaz de France et de la Salle Gaveau.
Nous remercions particulièrement
J.-L. DEVEAUTOUR et J.-M. FOURNIER
pour leur efficace collaboration.

DÉLÉGATION RÉGIONALE
PARIS - ILE-DE-FRANCE

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