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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE

LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

DIRECTION GENERALE DES ISET


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Institut Supérieur des Etudes Technologiques de GAFSA


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Département Génie Mécanique


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Unité d’enseignement : CONSTRUCTION MECANIQUE 1

Code : UE .3

TECHNOLOGIE DE CONSTRUCION 1

Licence appliquée en Génie Mécanique

Niveau semestriel : 1

Elaboré par : Mr RABHI Mouldi A.U. : 2014-2015


DIRECTION GENERALE DES ISET
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Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Gafsa


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Département Génie Mécanique

PLAN DE COURS

Unité d’enseignement : CONSTRUCTION MECANIQUE 1

 Code UE 3

TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1

Licence : Appliquée  Mention : Génie Mécanique

Parcours : Tronc Commun  Nombre d’heures : 45 heures de C.I.

Elaboré par : RABHI Mouldi  A.U. : 2014-2015


LICENCE : Appliquée.
MENTION : Génie Mécanique.
PARCOURS : Tronc Commun.
UNITE D’ENSEIGNEMENT : Construction mécanique 1.
MODULE : Technologie de Construction 1. Code UE 3.
NOMBRE D’HEURES : 45 heures de Cours Intégré.
BUT DU COURS : Modéliser un système mécanique, concevoir ses liaisons, analyser la solution technologique réalisant les
liaisons et le représenter graphiquement.

CONDITION DE REALISATION DE CRITERES D’EVALUATION


N° OBJECTIFS GENERAUX
LA PERFORMANCE DE LA PERFORMANCE
A partir du contenu théorique et des  Aucune erreur n’est permise.
OG1 Appliquer les normes de dessin applications, l’étudiant doit représenter un  L’étudiant doit être
technique et désignation. dessin de définition d’une pièce. autonome dans ses décisions.

Maitriser la conception d’une liaison A partir du contenu théorique et des  Aucune erreur n’est permise.
OG2 complète. applications, l’étudiant doit maîtriser la  L’étudiant doit être
conception d’une liaison complète. autonome dans ses décisions.

A partir du contenu théorique et des  Aucune erreur n’est permise.


applications, l’étudiant doit analyser les  L’étudiant doit être
OG3 Analyser la solution technologique
réalisant une liaison glissière. solutions technologiques usuelles et les autonome dans ses décisions.
critères de choix d’une liaison glissière.  Le choix des solutions doit
être justifié
A partir du contenu théorique et des  Aucune erreur n’est permise.
Analyser la solution technologique applications, l’étudiant doit analyser les  L’étudiant doit être
OG4 réalisant une liaison pivot. solutions technologiques usuelles et les autonome dans ses décisions.
critères de choix d’une liaison pivot.  Le choix des solutions doit
être justifié.

RABHI Mouldi Plan de cours « Technologie de Construction 1 » Page 1 sur 16


A partir du contenu théorique et des  Aucune erreur n’est permise.
Analyser la solution technologique applications, l’étudiant doit analyser les  L’étudiant doit être
OG5 réalisant une liaison hélicoïdale. solutions technologiques usuelles d’une autonome dans ses décisions.
liaison hélicoïdale.  Le choix des solutions doit
être justifié.

A partir du contenu théorique et des  Aucune erreur n’est permise.


Savoir l’étanchéité et la lubrification applications, l’étudiant doit assimiler  L’étudiant doit être
OG6 l’étanchéité statique et dynamique des autonome dans ses décisions.
d’un système mécanique.
systèmes ainsi que les modes de  Le choix des solutions doit
lubrification. être justifié.

Prendre connaissance des matériaux A partir du contenu théorique, l’étudiant  Aucune erreur n’est permise.
OG7 doit être capable de choisir le type et la  Le choix des solutions doit
de construction.
forme du matériau de construction. être justifié.

Saisir le sens de la modélisation d’un A partir du contenu théorique et des  Aucune erreur n’est permise.
OG8 applications, l’étudiant doit être capable de  Le choix des solutions doit
système mécanique.
modéliser un mécanisme. être justifié.

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Enoncé de l’objectif général 1: Appliquer les normes de dessin technique et désignation.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Le dessin technique.
 Utilité.
 Principaux types de dessins.
 Ecritures.
 Ecriture.
  Exposé informel.
1.1- Connaître les normes de dessin  Dimensions générales. 120 mn
technique.  Présentation des dessins.   Polycopies et Tableau.
 Formats.
 Pliage.
 Cartouche d’inscription.
 Nomenclature.
 Organigramme technique de produit.
 Les traits.

 La représentation graphique.
 Introduction.
 Systèmes de projection.
1.2- Dessiner une pièce simple  Projection orthogonale.   Exposé informel.
suivant plusieurs vues.  Correspondance entre les vues. 120 mn
  Polycopies et Tableau.
 Exemples des vues.
- Vue interrompue.
- Demie vue.
- Vue partielle.

RABHI Mouldi Plan de cours « Technologie de Construction 1 » Page 3 sur 16


(suite)

Enoncé de l’objectif général 1: Appliquer les normes de dessin technique et désignation.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Coupes et sections.
 Introduction.
 Représentation des surfaces coupées.
 La coupe.
- Coupe simple.
- Demi vue et demi coupe.
  Exposé informel.
1.3- Maitriser les coupes et les - Coupe locale. 120 mn
- Coupe brisée.   Polycopies et Tableau.
sections.
- Coupe brisée à plans parallèles.
- Coupe brisée à plans obliques.
- Coupes de nervures.
 La section.
- Sections sorties.
- Sections rabattues.

 Les perspectives.
1.4- Réaliser un dessin  Introduction.
technique en 3D.  Perspective isométrique.
  Exposé informel.
 Perspective cavalière. 60 mn
 Construction des ellipses.   Polycopies et Tableau.
 Cas de la perspective cavalière.
 Cas de la perspective isométrique.

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Enoncé de l’objectif général 2: Maitriser la conception d’une liaison complète.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Fonction principale et fonctions techniques.


 Fonction principale.
 Fonctions techniques.
 Principaux caractères fonctionnels.   Exposé informel.
2.1- Définir une liaison complète. 30 mn
 Principes et architectures de la liaison.   Polycopies et Tableau.
 Deux principes classant les liaisons encastrements.
 Différentes architectures.
 Principales formes des surfaces fonctionnelles
utilisées.

 Annulation des degrés de liberté par adhérence.


 Annulation des degrés de liberté par obstacle.
2.2- Réaliser une liaison complète  Annulation de la rotation.   Exposé informel.
démontable à surfaces  Elimination de la rotation par obstacle. 120 mn
 Elimination de la rotation par adhérence.   Polycopies et Tableau.
cylindriques de révolution.
 Annulation de la translation.
 Elimination de la translation par obstacle.
 Elimination de la translation par adhérence.

 Liaison à surfaces planes prépondérantes.


2.3- Concevoir une liaison  Annulation des degrés de liberté par adhérence
 Annulation des degrés de liberté par obstacle.   Exposé informel.
complète démontable à l’aide 30 mn
d’autres types de surfaces.  Liaison a surfaces coniques prépondérantes.   Polycopies et Tableau.
 Annulation des degrés de liberté par adhérence
 Annulation des degrés de liberté par obstacle.

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(suite)

Enoncé de l’objectif général 2: Maitriser la conception d’une liaison complète.


Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée
 Définitions.
 Normalisation.
 Note sur les classes de qualité.
 Détermination du couple de serrage.
 Expression de C1.   Exposé informel.
2.4- Concevoir une liaison 180 mn
 Expression de C2.
complète par éléments filetés.   Polycopies et Tableau.
 Expression du couple de serrage C.
 Autres éléments à vérifier.
 Cône de compression.
 Implantation de la partie filetée.
 Application.
 Frettage ou emmanchements forcés.
 Assemblages rivetés.
 Rivetage.
 Sertissage.
 Clinchage.
2.5- Concevoir une liaison
 Assemblages collés.   Exposé informel.
complète non démontable. 60 mn
 Conception des assemblages.   Polycopies et Tableau.
 Assemblages soudés.
 Représentation des soudures.
 Recommondations.
 Calcul des assemblages soudés.
 Contrainte dans les cordons de soudure.
 Calcul des soudures.

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Enoncé de l’objectif général 3: Analyser la solution technologique réalisant une liaison glissière.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Introduction.   Exposé informel.


3.1- Définir la liaison glissière. 15 mn
 Représentation schématique.   Polycopies et Tableau.

 Guidage par glissement (contact direct).


 Guidage par une surface cylindrique.
 Guidage par deux surfaces cylindriques.   Exposé informel.
3.2- Concevoir une liaison glissière  Guidage par surfaces prismatiques. 45 mn
par contact direct.   Polycopies et Tableau.
 Rainure en Té.
 Guidage par queue d’aronde.
 Calcul d’arc-boutement.

 Guidage par roulement (contact indirect).


 Plaquettes à aiguilles.
  Exposé informel.
3.3- Concevoir une liaison glissière  Rails de guidage.
par roulement.  Polycopies et Tableau. 60 mn
 Douilles à billes.
 Galets.
 Critères de choix d’une solution.

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Enoncé de l’objectif général 4: Analyser la solution technologique réalisant une liaison pivot.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Généralités.
 Typologie des solutions.
 Précision du guidage.
 Jeu axial.   Exposé informel.
4.1- Saisir le sens de la liaison 30 mn
 Jeu radial, rotulage.   Polycopies et Tableau.
pivot.
 Modélisation cinématique d’un guidage en
rotation.
 Solutions adoptées pour limiter le rotulage.
 Articulation en porte à faux et articulation en
chape.

 Guidage en rotation par contact direct.


 Guidage en rotation par paliers lisses (coussinets).
 Types de coussinets.
 Coussinets nécessitant une lubrification continue
(en bronze, fonte, …).
4.2- Concevoir une liaison pivot par  Coussinets sans graissage (carbone-graphite,   Exposé informel.
90 mn
paliers lisses. nylon, PTFE).   Polycopies et Tableau.
 Coussinets autolubrifiants.
 Coussinets en tôle roulée.
 Montage des coussinets.
 Avantages et limites d'utilisation.
 Dimensionnement des coussinets.

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(suite)

Enoncé de l’objectif général 4: Analyser la solution technologique réalisant une liaison pivot.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Avantage du roulement.
 Constitution des roulements.
 Charges supportées par les roulements.
 Phénomène de résistance au roulement.
 Différents types de roulements.
 Désignation des roulements (ISO/AFNOR).
 Matériaux.
 Critères de choix d’un type de roulement.
 Montage des roulements.
4.3- Maîtriser la liaison pivot par  Règles de montage.   Exposé informel.
210 mn
roulement.  Direction de la charge fixe par rapport à la bague   Polycopies et Tableau.
extérieure.
 Direction de la charge fixe par rapport à la bague
intérieure.
 Réalisation matérielle des arrêts axiaux des bagues.
 Exemple de montage.
 Arbre tournant.
 Moyeu tournant.
 Montage des roulements à contacts obliques et à
rouleaux coniques.
 Durée de vie d’un roulement.
 Exemples de calcul des roulements.

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(suite)

Enoncé de l’objectif général 4: Analyser la solution technologique réalisant une liaison pivot.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Lubrification des roulements


4.4- Réaliser la lubrification des  Lubrification à la graisse   Exposé informel.
 Lubrification à l’huile 30 mn
roulements.   Polycopies et Tableau.
 Par bain d’huile
 Par brouillard d’huile

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Enoncé de l’objectif général 5: Analyser la solution technologique réalisant une liaison hélicoïdale.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Fonction   Exposé informel.


5.1- Définir la liaison hélicoïdale. 30 mn
 Les quatre mouvements.   Polycopies et Tableau.

 Solutions constructives
 Porte-outil à aléser
  Exposé informel.
5.2- Concevoir une liaison  Griffe de tours 150 mn
hélicoïdale.  Support réglable en hauteur   Polycopies et Tableau.
 Sens du filetage et nombre de filets

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Enoncé de l’objectif général 6: Savoir l’étanchéité et la lubrification d’un système mécanique.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Présentation du problème.
 Etanchéité statique.
 Problème à résoudre.
 Solutions.
 Etanchéité directe par surfaces sphère/cône.   Exposé informel.
6.1- Définir l’étanchéité statique. 60 mn
 Etanchéité indirecte par interposition d’un joint.   Polycopies et Tableau.
 Joints plats.
 Joints circulaires d’étanchéité.
 Bague B.S.
 Ecrous d’étanchéité Seal-Lock.
 Joints toriques.

 Etanchéité dynamique.
 Mouvement de translation.
  Exposé informel.
6.2-Comprendre l’étanchéité  Mouvement de rotation. 120 mn
dynamique.  Joint à lèvre(s) à frottement radial.   Polycopies et Tableau.
 Joint à lèvre à frottement axial (V-Ring).
 Autres dispositifs.

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Enoncé de l’objectif général 7: Prendre connaissance des matériaux de construction.
Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée
 Métaux et alliages.
 Les aciers.
- Classification par emploi.
- Classification par composition chimique.   Exposé informel.
7.1- Connaître les métaux et - Classification par emploi. 60 mn
alliages ferreux.   Polycopies et Tableau.
 Les fontes.
- Fontes à graphite lamellaire.
- Fontes malléables.
- fontes à graphite sphéroïdal.
 Les métaux non ferreux.
 Aluminium et alliages d’aluminium moulés.
7.2- Connaître les métaux et Aluminium et alliages d’aluminium corroyés.   Exposé informel.
alliages non ferreux. . 60 mn
 Liaison linéaire annulaire.  Polycopies et Tableau.
 Alliages de zinc moulés.
 Cuivre et alliages de cuivre.
 Les plastiques
 Principales propriétés
 Classification
7.3- Connaître les plastique et les  Choix en fonction d’un critère déterminant   Exposé informel.
composites.  Principaux plastiques 120 mn
 Polycopies et Tableau.
 Principaux élastomères
 Exemples d’emploi
 Les composites
 Constitution des composites
 Principales propriétés

RABHI Mouldi Plan de cours « Technologie de Construction 1 » Page 13 sur 16


(suite)

Enoncé de l’objectif général 7: Prendre connaissance des matériaux de construction.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée


 Aciers lamines à chaud.
 Tubes de précision soudes longitudinalement
  Exposé informel.
7.4- Connaître les profilés et les  Aciers étirés a froid 120 mn
tôles.  Aluminium et alliages d’aluminium files   Polycopies et Tableau.
 Eléments usines
 Plastiques techniques

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Enoncé de l’objectif général 8: Saisir le sens de la modélisation d’un système mécanique.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Introduction.
 Notions de degré de liberté et degré de liaison.
8.1- Connaître le torseur statique
 Degré de liberté.   Exposé informel.
et le torseur cinématique d’une
 Degré de liaison. 60 mn
liaison.   Polycopies et Tableau.
 Torseurs cinématique et torseur statique d’une
liaison.
 Élaboration de ces deux torseurs.

 Caractéristiques des différentes liaisons.


 Liaison ponctuelle ou sphère plan.
 Liaison linéaire rectiligne.
 Liaison linéaire annulaire.
 Liaison rotule.
 Liaison appui plan.
 Liaison pivot glissant.   Exposé informel.
8.2- Comprendre les
caractéristiques des différentes  Liaison sphérique à doigt.   Polycopies et Tableau. 180 mn
liaisons.  Liaison hélicoïdale.
Liaison glissière.
 Liaison pivot.
 Liaison encastrement.
 Liaisons démontables.
 Liaisons non démontables.
 Liaisons élémentaires-Représentations symboliques.

RABHI Mouldi Plan de cours « Technologie de Construction 1 » Page 15 sur 16


(suite)

Enoncé de l’objectif général 8: Saisir le sens de la modélisation d’un système mécanique.

Objectifs spécifiques Eléments de contenue Méthode - Moyens Durée

 Définition d’un mécanisme.


 Modélisation d’un mécanisme.
8.3- Savoir la modélisation d’un  Méthode d'analyse.   Exposé informel.
mécanisme.  Modélisation cinématique. 180 mn
  Polycopies et Tableau.
 Modélisation architecturale.
 Le schéma technologique.

 Liaisons composées.
 Liaison équivalente.
 Analyse technologique.
- Cas de liaisons en série.
- Cas d’une liaison en parallèle.   Exposé informel.
8.4- Saisir les sens des liaisons 240 mn
 Méthode analytique.   Polycopies et Tableau.
composées.
- Liaisons en parallèle.
- Liaisons en série.
 Définition.
 Liaison équivalente.

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ISET de GAFSA................Département Génie Mécanique...............TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1

SOMMAIRE

 PREMIÈRE PARTIE

CHAPITRE I
RAPPEL SUR LES NORMES DE DESSIN TECHNIQUE ET
DESIGNATION
I- LE DESSIN TECHNIQUE…………………………………………………………………………………….…………………………………………………..…………….…1
I.1- Utilité…………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………………………………..…….…1
I.2- Principaux types de dessins………………………………………………………………………..…………………….……………………………….…………….…1
II- ECRITURES…………………………………………………………………………………..……………………………………………………….………………..…………..…………….…2
II.1- Ecriture…………………………………………………………………………………..…………………………………………………………..………………………………..…………….…2
II.2- Dimensions générales…………………………………………………………………….……………………..……….……………………………………..…………….…2
II.3- Présentation des dessins………………………………………………………………………………….……….……….……………………………..…………….…3
II.3.1- Formats…………………………………………………………………………………..…………………………………………….……………………………….………..…………….…3
II.3.2- Pliage…………………………………………………………………………………..…………………………………………….………………………………………..……..…………….…3
II.3.3- Cartouche d’inscription…………………………………………………………………….……………………………..……………………………..…………….…3
II.3.4- Nomenclature………………………….………………………………………………..……………………………………………………………………….……..…………….…5
II.4- Organigramme technique de produit…………………………………………………………………………………………………….…………….…5
III- LES TRAITS…………………………………………………………………………………..…………………………………………………………………………..…..….………….…6
IV- LA REPRESENTATION GRAPHIQUE…………………………………………………………………………………………………..……..……….…6
IV.1- Introduction…………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………...…….……….…6
IV.2- Systèmes de projection…………………………………………………………………………………..……………………………………..………..….………….…6
IV.3- Projection orthogonale…………………………………………………………………………………..…………………………………………………..…………….…7
IV.3.1- Principe…………………………………………………………………………………..…………………………………………..……………………………………………..….……….…7
IV.3.2- Constatations…………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………..…..………….…7
IV.3.3- Correspondance entre les vues……………………………………………………………………………………………………..…………………….…9
IV.4- Exemples des vues…………………………………………………………………………………..………………………………………………………..…..…………….…10
IV.4.1- Vue interrompue…………………………………………………………………………………..…………………………………..……………………….……….…..….…10
IV.4.2- Demie Vue…………………………………………………………………………………..…………………………………..……………………………………………….....….…10
IV.4.3- Vue Partielle…………………………………………………………………………………..…………………………………..………………………………..………….…….…10
V- COUPES ET SECTIONS…………………………………………………………………………………..……………………………………….…………..…….……….…10
V.1- Introduction…………………………………………………………………………………...…………………………………..………………………………………………………….…10
V.2- Représentation des surfaces coupées………………………………………………………………………………………………..…………….…11
V.3- La coupe…………………………………………………………………………………..…………………………………………..…………………………………… ..……….…….…11
V.3.1- Coupe simple…………………………………………………………………………………..……………………………………….……………………………………………….…11
V.3.2- Demi vue et demi coupe…………………………………………………………………………………..…………………………………….……….….….…13
V.3.3- Coupe locale…………………………………………………………………………………..……………………………………………………………....………..……….…14
V.3.4- Coupe brisée…………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………….……….…14
V.3.4.1- Coupe brisée à plans parallèles…………………………………………………………………………………..……………………….….……….…14
V.3.4.2- Coupe brisée à plans obliques…………………………….…………………………………………………………………..….……..………….….…15
_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Tronc commun 2014 – 2015


ISET de GAFSA................Département Génie Mécanique...............TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1

V.3.5- Coupes de nervures…………………………………………………………………………………..……….………………………………………….………………….…15


V.4- La section…………………………………………………………………………………..…………………………………..…………………………………….……..………….…16
V.4.1- Sections sorties…………………………………………………………………………………..………………….………………………………….………..…..………….…16
V.4.2- Sections rabattues…………………………………………………………………………………..………………………………………………….…………….…….…17
VI- LES PERSPECTIVES…………………………………………………………………………..………………………………………………………….………..…………….…18
VI.1- Introduction…………………………………………………………………………..…………………………………………..………………….……………………….….…18
VI.2- Perspective isométrique…………………………………………………………………………..………………………….…………………………….…………….…18
VI.3- Perspective cavalière…………………………………………………………………………………..…………………….……………..…………………...……….…18
VI.4- Construction des ellipses…………………………………………………………………………………………………………………………..…..…………….…19
VI.4.1- Cas de la Perspective cavalière…………………………………………………………….……………………..……………………..…………….…19
VI.4.2- Cas de la perspective isométrique………………………………………….………………..…………………………………….…………….…20

 DEUXIÈME PARTIE
TECHNOLOGIE DES LIAISONS

CHAPITRE II
LIAISONS COMPLETES DEMONTABLES
I- FONCTION PRINCIPALE ET FONCTIONS TECHNIQUES…………………………..………………….….……….21
I.1- Fonction principale……………………………………………………………………………………………………………………………….………………………………….…21
I.2- Fonctions techniques……………………………………………………………………………………………………………………………….………………..………….…21
II- PRINCIPAUX CARACTERES FONCTIONNELS …………………………………………………………….………………….……..22
III- PRINCIPES ET ARCHITECTURES DE LA LIAISON …………………………….……………………….……………….22
III.1– Deux principes classant les liaisons encastrements……………………..…………..……………………………………22
III.2 – Différentes architectures…………………………….……….……………………………………………………………………………………………….22
IV- PRINCIPALES FORMES DES SURFACES FONCTIONNELLES UTILISEES……..….22
V- LIAISON A SURFACES CYLINDRIQUES DE REVOLUTION…………………………………………………….23
V.1– Annulation des degrés de liberté par adhérence………………………………………………….…………………………………23
V.2 – Annulation des degrés de liberté par obstacle…………………………….……………………………..………………………….25
V.3 – Annulation de la rotation…………………………….……………………………………………………………….…………………………………….………..….26
V.3.1 – Elimination de la rotation par obstacle…………………………….……………………………………………………….…………..…….26
V.3.2 – Elimination de la rotation par adhérence………………………………………………………...……………….………….………….30
V.4 – Annulation de la translation…………………………….………………………………………….……………………..…………………………….………….30
V.4.1 – Elimination de la translation par obstacle…………………………….………………………………………..……….……………….30
V.4.2 – Elimination de la translation par adhérence…………………………….…………………………………….………..…………….31
VI- LIAISON A SURFACES PLANES PREPONDERANTES……………………………….…………………..……………….31
VI.1 – Annulation des degrés de liberté par adhérence…………………………………………………………..…………..……….31
VI.2 – Annulation des degrés de liberté par obstacle…………………………….…………………………..………………..……….32
VII – LIAISON A SURFACES CONIQUES PREPONDERANTES…………………………….….………………….33
VII.1 – Annulation des degrés de liberté par adhérence…………………………….…………………….……..…………………33
VII.2 – Annulation des degrés de liberté par obstacle…………………………….……………….……….…………………………33
VIII – ASSEMBLAGE PAR ELEMENTS FILETES…………………………….…………………………………….…………………………33
VIII.1- Définitions…………………………….…………………….……..……….…………………………………………………………………………………..………………………33
_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Tronc commun 2014 – 2015


ISET de GAFSA................Département Génie Mécanique...............TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1

VIII.2- Normalisation…………………………….……….…………………..……….………………………………………………………………………….…..………………….34
VIII.2.1- Note sur les classes de qualité…………………………….…………………………………………..……...……….…………..…………….37
VIII.3- Détermination du couple de serrage…………………………….…………….……………...…………….……….……………………….38
VIII.3.1- Expression de C1…………………………….…………………………………..……….…………….…..…………………………………………………………….38
VIII.3.2- Expression de C2…………………………….…………………………………..………………….………………………………………...…………………….….39
VIII.3.3- Expression du couple de serrage C…………………………….……………..………………………………..…………………….…….39
VIII.4- Autres éléments à vérifier…………………………….………………………………………………….………………..………..……………………….41
VIII.4.1- Cône de compression…………………………….……………………..………………………………………………………..……..….……………………….41
VIII.4.2- Implantation de la partie filetée……………………………………….…….…….……………………..……….…………..…………….42

CHAPITRE III

LIAISONS COMPLETES NON DEMONTABLES


I- FRETTAGE OU EMMANCHEMENTS FORCES ………………………………………..……………………..……...………………….44
II- ASSEMBLAGES RIVETES …………………………………………………………………….………….…………….….…………………………….…………….45
II.1- Rivetage………………………………………….…………………………………….…………….….……………………………………………………………….……………..………….45
II.1.1- Rivets d’assemblage…………………………………………………….………………………….…………….….……………………………………………..……….45
II.1.2- Rivets autopoinçonneurs…………………………………….……………………………………….….………….….………………………………..………….45
II.2- Sertissage……………………………………………….……………………………….…………….….……………………………………………………..……………..…………….45
II.2.1- Formes générales……………………………………………….……………………………….…………………………….….………………………………..………….45
II.2.2- Rivets forés…………………………………………………….………………………….…………….….……………………………….……………………….……………….46
II.2.3- Rivets creux…………………………………………………….………………………….…………….….………………………………………..……………………………….46
II.2.4- Rivets à expansion ou rivets aveugles……………………………………….……………………………………….….…………………….46
II.3- Clinchage………………………………….…………………………………………….…………………………………………………….….….……………………….………………….47
III- ASSEMBLAGES COLLES…………………………………………………...…………………………….…………….….……………………..…………………….47
III.1- Conception des assemblages…………………………….…………………………………………………….……………………….……………………….48
IV- ASSEMBLAGES SOUDES………………………………….…………………..………………………….…………….….……………………..…………………….49
IV.1- Représentation des soudures…………………………………………….…………………………………….…………….….……..……………………….50
IV.2- Recommondations…………………….………………………………………………………………….………….…………….….…………………..……………………….50
IV.2.1- Soudage par fusion……………………………………………………………………………….…………………………….…………………………..……………….50
IV.2.2- Soudage électrique par résistance………………………………………………………………………………………………………………….51
V- CALCUL DES ASSEMBLAGES SOUDES…………………………………………………………………….….…………………………………….52
V.1- Contrainte dans les cordons de soudure…………………………………………………………………….…….……………………………….52
V.2- Calcul des soudures……………………………………………………………………….………………………………………….…………………………………………….53

CHAPITRE IV

GUIDAGE EN TRANSLATION - LIAISON GLISSIERE


I- INTRODUCTION………………….….………………………………….…………………………………………………………………………………..……………..…………….54
II- REPRESENTATION SCHEMATIQUE…………………………………………………….……………….……………..……………..…………….54
III- GUIDAGE PAR GLISSEMENT (CONTACT DIRECT) ……………………………………………………………..……….55
III.1- Guidage par une surface cylindrique………………………………………………………………………………..……….……...…………….55
III.2- Guidage par deux surfaces cylindriques………………………………………………………………………………..…..……………….55
_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Tronc commun 2014 – 2015


ISET de GAFSA................Département Génie Mécanique...............TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1

III.3- Guidage par surfaces prismatiques……………………………………………………………………………..……..……………..…………….56


III.3.1- Rainure en Té…………………………………………………………………………………………………………………………………………….…………..…………….56
III.3.2- Guidage par queue d’aronde……………………………………………………………………………………….…………..……………..…………….56
III.4- Calcul d’arc-boutement…………………………………………………………………………………………………..………………..……………..…………….57
IV- GUIDAGE PAR ROULEMENT (CONTACT INDIRECT) …………………………………..……………………….……….57
IV.1- Plaquettes à aiguilles………………………………………………….……………………………………………..…………………………………..……..…………….57
IV.2- Rails de guidage………………………………………………………….…………………………………………………………………….………..……………..…………….58
IV.3- Douilles à billes………………………………………………………………………….………………………………………………………………..……………..…………….58
IV.4- Galets………………………………………………………………………….……………………..…………………………………………………………………………….…..…………….59
V- CRITERES DE CHOIX D’UNE SOLUTION…………………………………………………..……………………..……………..…………….59

CHAPITRE V

GUIDAGE EN ROTATION : LIAISON PIVOT


I- GENERALITES …………………………………………………………………………………………………………………………….….………………….………….……….……….60
II- TYPOLOGIE DES SOLUTIONS ……………………………………………………………………….……….……….……..……………………..……….60
III- PRECISION DU GUIDAGE…………………………………………………………………….……………….……….……..….….……………………..……….61
III.1- Jeu axial……………………………………………………………………….……….….……..….….……………………………………………………………………………..……….61
III.2- Jeu radial, rotulage………………………………………………………….……….……….……..….….………………………………………………..……….61
III.3- Modélisation cinématique d’un guidage en rotation…….……..….….………….…………………..……….61
III.4- Solutions adoptées pour limiter le rotulage…….……..….….………….……………………………………….……….61
III.5- Articulation en porte à faux et articulation en chape…….……..….………….…………….……….62
IV- GUIDAGE EN ROTATION PAR CONTACT DIRECT…….……..….….……………………………………………..……….62
V- GUIDAGE EN ROTATION PAR PALIERS LISSES (COUSSINETS) .……..….…….…………….….62
V.1- Types de coussinets.……..….….………………………………………………………………………………………………………………………………………....……..62
V.1.1- Coussinets nécessitant une lubrification continue (en bronze, fonte, …).……..………….62
V.1.2- Coussinets sans graissage (carbone-graphite, nylon, PTFE) .……..….….…………….……….…..……….62
V.1.3- Coussinets autolubrifiants.……..….….……………………………………………………….……………………………………….………….……….62
V.1.4- Coussinets en tôle roulée.……..….….……………………………………………………………………………………….………………………..…..……….63
V.2- Montage des coussinets.……..….….…………………………………..……………………………………………………………………….………..……….63
V.3- Avantages et limites d'utilisation.……..….….………………………………….……………………………………………..………………..……….63
V.5- Dimensionnement des coussinets.……..….….…………………….……………………………………………………….……………………..……….63
VI- GUIDAGE PAR ROULEMENTS.……..…………………………………………………………….………………………….….……………………..……….65
VI.1- Avantage du roulement.……..….….……………………………………………………………………………………………………………….……..……….65
VI.2- Constitution des roulements.……..….….………………………………………………………………………………………………………..……….65
VI.3- Charges supportées par les roulements.……..….….………………………………………….……………..……………..……….65
VI.4- Phénomène de résistance au roulement.……..….….………………………………………………………….……………………..……….65
VI.5- Différents types de roulements.……..….….…………………………………………………….……………………………………………..……….66
VI.6- Désignation des roulements (ISO/AFNOR) .……..….….…………………………………………………………………...……….67
VI.7- Matériaux.……..….….……………………..……….……………………………………………………………………………………………………………………………………….68
VI.8- Critères de choix d’un type de roulement.……..….….…………………………………….…………………………..………..……….68
_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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VI.9- Montage des roulements.……..….….………………………….…………………………………………………………………………………..………..……….68


VI.9.1- Règles de montage.……..….….…………………………….……………………………………………………………………………………………………..……….69
VI.9.2- Direction de la charge fixe par rapport à la bague extérieure.……..….….……………..……….66
VI.9.3- Direction de la charge fixe par rapport à la bague intérieure.……..….….………………..……….69
VI.9.4- Réalisation matérielle des arrêts axiaux des bagues.……..….….………….…………………………….……….70
VI.9.5- Exemple de montage.……..….….……………………………………………….…………………………………………………………………..………..……….71
VI.9.5.1- Arbre tournant.……..….….……………………………………………………..………………………………………………………………………….……..……….71
VI.9.5.2-Moyeu tournant.……..….….…………………………………………………………..……………………………………………………….…………………..……….71
VI.9.5.3- Montage des roulements à contacts obliques et à rouleaux conique…………………….72
VI.10- Durée de vie d’un roulement.……..….….………………………….………………………………………………………………………………..……….72
VI.11- Exemples de calcul des roulements.……..….….……………………………………………………………..…………………………..……….73
VI.12- Lubrification des roulements.……..….….……………………………….…………………………………………………………..…..……….75
VI.12.1- Lubrification à la graisse.……..….….…………………………………………….………………………………………………………………….……….75
VI.12.2- Lubrification à l’huile.……..….….………………………………………………….……………………………………………………………………..……….75
VI.12.3- Par bain d’huile..….….…………………………………………………….………………………………………...……………………………………………….……….75
VI.12.4- Par brouillard d’huile..….….……………………………………….…………………………….………………………………………………………….……….76

CHAPITRE IV

LIAISON HELICOIDALE
I- FONCTION……………………………………………………………….………………………………………………………………………………………………………………….……….78
II- LES QUATRE MOUVEMENTS……………………………………………….…………………………………………………………………………….……….78
III- SOLUTIONS CONSTRUCTIVES………………………….……………………………………………………………………………………….……….79
III.1- Porte-outil à aléser………………………………………………….…………………………………………………….………………………………………….……….79
III.2- Griffe de tours………………………………………….………………………………………………………………………………………………………………….……….79
III.3- Support réglable en hauteur…………………………….…………………………………………………………………………………………….……….80
IV- SENS DU FILETAGE ET NOMBRE DE FILETS………………….……………………………….………………………….……….80

 TROISIÈME PARTIE
LUBRIFICATION ET ETANCHEITE

CHAPITRE VII

ETANCHEITE STATIQUE ET DYNAMIQUE


MODES DE LUBRIFICATION

I -PRÉSENTATION DU PROBLEME……………………………………………………………………………….………….…………..……………..…………….82
II- ETANCHEITE STATIQUE………………………………………………….…………………………………………….……………………..……………..…………….82
II.1- Problème à résoudre………………………………………………….……………………………………………………….…………………………..……………..…………….82
II.2- Solutions………………………………………………….……………………………………………………….……………………………………………………..……………..…………….83
II.3- Etanchéité directe par surfaces sphère/cône……………………………….………………….…………………………………….83
II.4- Etanchéité indirecte par interposition d’un joint………………………….………………………….…………………….…….83
II.4.1- Joints plats………………………………………………….…………………………………………………………………………………………………………….……..…………….83
_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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II.4.2- Joints circulaires d’étanchéité…………………………………………………….…………………….……………………………..……………..…………….84


II.4.3- Bague B.S. ………………………………………………….……………………………..….……………………………………………………………………………..…..…………….84
II.4.4- Ecrous d’étanchéité Seal-Lock…………………………………………………………………….…….……………………………..……………..…………….84
II.4.5- Joints toriques………………………………………………….………….………………………………………………………………………………..……………..…………….85
III- ETANCHEITE DYNAMIQUE…………………………………………..……………………………..……………………………….…………..…………….86
III.1- Mouvement de translation………………………………………………….…….…………………………………………………..……………..…………….86
III.2- Mouvement de rotation………………………………………………….…………….…………………………………………..……..……………..…………….86
III.2.1- Joint à lèvre(s) à frottement radial…………………………………………………….…………..…………..……………..…………….86
III.2.2- Joint à lèvre à frottement axial (V-Ring) …………………………………..………………….…………..………..…………….87
III.2.3- Autres dispositifs………………………………….……….………………………………………………………………………………..……………..…………….88

QUATRIEME PARTIE 
MATERIAUX DE CONSTRUCTION MECANIQUES USUELLES

CHAPITRE VIII

PRESENTATION DES DIFFERENTES FAMILLES DES MATERIAUX


I- METAUX ET ALLIAGES……………….………………………………………..…….…………………………………………………………..……………..…………….89
I.1- Les aciers……………….……………………………………………….……………………………………………………………………………………………..……………..…………….89
I.1.1- Classification par emploi……………….……………………………………….………………………………………..………………..……………..…………….89
I.1.2- Classification par composition chimique……………….………………………….……………………………………………..…………….89
I.1.2.1- Aciers non alliés……………….………………………….………………………………………………………………………………………..……………..…………….89
I.1.2.2- Aciers faiblement alliés……………….……………………….……………………………………………………………………..……………..…………….90
I.1.2.3- Aciers fortement alliés……………….……………………..………….……………………………………………………………..……………..…………….91
I.1.3- Classification par emploi……………….…………………..……………………………………………………………………………..……………..…………….92
I.2- Les fontes……………….………………………………………………………………………………………….………………………………………………..……………..…………….92
I.2.1- Fontes à graphite lamellaire……………….………………………………………………………………..….…………………..……………..…………….92
I.2.2- Fontes malléables - Fontes à graphite sphéroïdal……………….……………………………………..…………………….92
I.3- Les métaux non ferreux……………….……………………………………………………..………………………………………………..……………..…………….93
I.3.1- Aluminium et alliages d’aluminium moulés……………….……………………………………………….……………………….………….93
I.3.2- Aluminium et alliages d’aluminium corroyés……………….…………………………………………..…………………..…………….93
I.3.3- Alliages de zinc moulés……………….…………………………………………………….…………………….………………………..……………..…………….94
I.3.4- Cuivre et alliages de cuivre……………….………………………………………………..………………………………………..……………..…………….94
II- LES PLASTIQUES……………….…………………….………………………………………………………………………………………………..……………..…………….94
II.1- Principales propriétés……………….………………………….…………………………………..…………………………………………..……………..…………….95
II.2- Classification……………….………………………….……………………………………………………………………………………………………..……………..…………….95
II.3- Choix d’un plastique en fonction d’un critère déterminant……………….……………………………………….95
II.4- Principaux plastiques……………….…………………………………….…………………………………….………………………………..……………..…………….96
II.5- Principaux élastomères……………….……………………….……………………………………………………………………………..……………..…………….96
II.6- Exemples d’emploi……………….………………………………….………………………………………………………………………………..……………..…………….97
III- LES COMPOSITES……………….…………….…………………………………………………………………………….……………………..……………..…………….97
III.1-Constitution des composites……………….……………………..…….…………………………………………………………..……………..…………….98
III.2- Principales propriétés……………….……………………..………….………………………………….………………………………..……………..…………….98
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CHAPITRE IX

PROFILES ET TOLES : NORMES ET CLASSIFICATION


I- ACIERS LAMINES A CHAUD………………………….…………………….…………………………………………………………..……………..…………….99
II- TUBES DE PRECISION SOUDES LONGITUDINALEMENT………………………….….………..…………….99
III- ACIERS ETIRES A FROID………………………….………………………………..…………….……………………………………………..…..…………….99
IV- ALUMINIUM ET ALLIAGES D’ALUMINIUM FILES……………………………………….…………………….……….100
V- ELEMENTS USINES………………………….………………………………..…….…………………………………………………………………………….…………….100
VI- PLASTIQUES TECHNIQUES………………………….……………………….…………………………………………………..……………..…………….101

 CINQUIEME PARTIE
ANALYSE D’UN SYSTEME MECANIQUE

CHAPITRE X

MODELISATION DES LIAISONS MECANIQUES USUELLES


I- INTRODUCTION……………………………………………………………….…………………………..………………………………………..…….…….………...………….102
II- NOTIONS DE DEGRE DE LIBERTE ET DEGRE DE LIAISON ………………………...………..…..…….102
II.1- Degré de liberté……………………………….……………………………………………………..………………………………………..………………….……………….102
II.2- Degré de liaison……………………………………….……………………………………………..………………………………………..………….…………….………….102
II.3- Torseurs cinématique et torseur statique d’une liaison………………………………..……….…………….…….103
II.4- Élaboration de ces deux torseurs………………………………..……….……………………………………………………….….…..………….103
III- CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTES LIAISONS…………………………………….……….………….104
III.1- Liaison ponctuelle ou sphère plan………………………………..…………………….……………..………………..…………….….….………….104
III.2- Liaison linéaire rectiligne…………………………………………………………………………………………………………………….….……………….105
III.3- Liaison linéaire annulaire………………………………..….……………………………………………………………………………..….……….………….106
III.4- Liaison rotule………………………………..………….……………………………………………………………………………………………………….….……………….107
III.5- Liaison appui plan………………………………..………………….………………………………………….………………………………………….….……………….108
III.6- Liaison pivot glissant………………………………..…….………………………………………………………..……………………………….….……………….108
III.7- Liaison sphérique à doigt………………………………..………………….…………………………………………………………….……..……………….109
III.8- Liaison hélicoïdale………………………………..…………………………………………………………………………………………….………….….………….….109
III.9- Liaison glissière………………………………..……………………………………………………………………….….…..………………………………….……….…….110
III.10- Liaison pivot………………………………..………………………………………………………………………………………….……………………….….………..……….111
III.11- Liaison encastrement………………………………..………………………………………………………………….………………….……..…………..……….111
III.11.1- Liaisons démontables………………………………..………………………………………………………………….…………………….………….….…….112
III.11.2- Liaisons non démontables………………………………..…………………………………………………………………..……….….……….……….112
IV-LIAISONS ELEMENTAIRES-REPRESENTATIONS SYMBOLIQUES….……….….….….……113

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CHAPITRE XI

ETUDE DE CAS : MODELISATION D’UN MECANISME


I- DEFINITION D’UN MECANISME ……………………………………………………………………………………….…………….…………………115
II- MODELISATION D’UN MECANISME………………………………………………………………………….……..……..………….…………115
II.1- Méthode d'analyse………………………………………………….……………………………….………………………………………………….……………….………115
II.1.1- Modélisation cinématique………………………………………………………………………….…………….……………………….……………….………115
II.1.2- Modélisation architecturale………………………………………………………………………….…………………………..….………………………116
II.1.3- Le schéma technologique…………………………………………………………………………………………………..…….……………….…….…………119
III- LIAISONS COMPOSEES…………………………………………………………………………………………………………………….………………………120
III.1- Liaison équivalente………………………………………………………………………….…………….……………………………………………...……….…………120
III.1.1- Analyse technologique………………………………………………….………………..……..……………………………………………...………….………120
1) Cas de liaisons en série………………………………………………….…………………….………..….…….……………………………………...…….….…….…120
2) Cas d’une liaison en parallèle……………………………….…………………….………..….……….…………………………………...……….……..………122
III.1.2- Méthode analytique……………………………….…………………….………..……..……………………………………..………………..……….…….……124
III.1.2.1- Liaisons en parallèle……………………………….…………………….………..….…….………………………..……………………...……….…………124
III.1.2.2- Liaisons en série……………………………….…………………….………..….…….…………………………………………………..……...……….….……126
a) Définition……………………………….…………………….…….…………………………………………………...……….………………………………………………………...………126
b) Liaison équivalente……………………………….…………………….………..….………………………………………….………………………………..……….…….……126

Bibliographie.......................................................................................................................................................................................………….128

ANNEXES

ANNEXE 1:Travaux dirigés


ANNEXE 2: Devoirs de contrôle
ANNEXE 3: Devoirs de synthèse

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Première partie

Chapitre I

RAPPEL SUR LES


NORMES DE DESSIN
TECHNIQUE ET
DESIGNATION
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 PREMIÈRE PARTIE
 CHAPITRE I

RAPPEL SUR LES NORMES DE DESSIN TECHNIQUE


ET DESIGNATION

 I- LE DESSIN TECHNIQUE
I.1- Utilité
Le dessin technique est le moyen d’expression indispensable et universel de tous les
techniciens. C’est lui qui permet de transmettre, à tous les services de production,
la pensée technique et les impératifs de fabrication qui lui sont lié. C’est pourquoi
ce langage conventionnel est soumis à des règles ne permettant aucune erreur
d’interprétation et définies par la normalisation.
Il est ainsi indispensable d’étudier, de représenter et de construire tout matériel
technique.
I.2- Principaux types de dessins
 Abaque : Diagramme permettant de déterminer, sans calculs, les valeurs approximatives
d’une ou plusieurs variables.
 Croquis : Dessin établi, en majeure partie, à main levée sans respecter nécessairement
une échelle rigoureuse.
 Epure : Dessin à caractère géométrique tracé avec la plus grande précision possible.
 Esquisse : Dessin préliminaire des grandes lignes d’un projet.
 Schéma : Dessin dans lequel des graphiques sont utilisés pour indiquer les fonctions des
composants d’un système et leurs relations.
 Avant projet : Dessin représentant, dans ses grandes lignes, une des solutions viables
atteignant l’objectif fixé.
 Projet : Dessin représentant tous les détails nécessaires pour définir une solution
choisie
 Dessin d’ensemble : Dessin d’ensemble montrant tous groupes et parties d’un produit
complètement assemblé.
 Sous ensemble : Dessin d’ensemble d’un niveau hiérarchique inférieur, représentant
seulement un nombre limité de groupes d’éléments ou de pièces
 Dessin de définition : Le dessin de définition détermine complètement et sans
ambiguïté les exigences fonctionnelles auxquelles doit satisfaire le produit dans l’état de
finition prescrit. Il est destiné à faire foi lors du contrôle de réception du produit.
 Dessin d’ensemble : Dessin représentant la disposition relative et la forme d’un groupe
de niveau supérieur d’éléments assemblés.
 Dessin d’interface : Dessin donnant les informations pour l’assemblage ou la connexion
de deux ou plusieurs pièces concernées, par exemple, leurs dimensions, l’encombrement,
les performances et les exigences.
 Dessin technique : Informations techniques portées sur un support de données,
présentées graphiquement conformément à des règles spécifiques.
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 II- ECRITURES NF E 04-505 – ISO 3098


Le but de cette normalisation est d’assurer la lisibilité, l’homogénéité et la
reproductibilité des caractères.
L’emploi des caractères normalisés assure :
 La possibilité de microcopier correctement les documents ;
 La lecture possible des reproductions jusqu’à un coefficient linéaire de réduction de
0,5 par rapport au document original.
II.1- Ecriture
 Ecriture type B droite

 Ecriture type B penchée


En cas de nécessité, les caractères peuvent être inclinés de 15° environ vers la droite.
Les formes générales des caractères sont les mêmes que celles de l’écriture droite.

II.2- Dimensions générales


Les dimensions générales sont définies en fonction de la hauteur ‘’h’’ des majuscules.
Les valeurs de ‘’h’’ sont choisies parmi les dimensions ci-dessous.
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II.3- Présentation des dessins


II.3.1- Formats
Les formats se déduisent les uns des autres à partir du format A0 (lire A zéro) de
surface 1 m2, en subdivisant chaque fois par moitié le coté le plus grand. Les formats
s’emploient indifféremment en longueur ou en largeur.
Il faut choisir le format le plus petit compatible avec la lisibilité optimale du
document.

A4 = 210 x 297 mm A4

A3 = 297 x 420 mm A3

A2 = 420 x 594 mm A2

A1 = 594 x 841 mm A1

A0 = 841 x 1189 mm A0

II.3.2- Pliage
Les dessins sont toujours pliés au format A4. Le cartouche doit alors se situer dans
le bas de ce format et à 10 mm des bords.

II.3.3- Cartouche d’inscription


Le cartouche d'inscription est destiné à l'identification et à l'exploitation des
dessins techniques. L'emplacement du cartouche est défini sur la figure ci-après. Cette
position est invariable quelque soit le sens de lecture du dessin.
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Un exemple de cartouche est représenté ci-dessous :

Nomenclature

Echelle

Symbole
TECHNOLOGIE CDE CONSTRUCTION 1

Format Nom du dessin Ecole ou entreprise Indice de mise à jour


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II.3.4- Nomenclature
Une nomenclature est une liste complète des éléments constituant un ensemble ou
un sous ensemble faisant l’objet d'un dessin. Sa liaison au dessin correspondant est
assurée par des repères.

4 1 3 5 1 Ecrou H, M12-8
5
2
4 2 Rondelle CS 12-24
3 1 Bras E 28

2 1 Vis H, M12-45, 8-8


1 1 Bâti E 24
Rep. Nbre Désignation Mat Obs
. .

Cartouche

II.4- Organigramme technique de produit


L’organigramme technique de produit permet une description graphique de la
structure du produit par niveaux successifs, ensemble, sous-ensembles, pièces.
Cette représentation arborescente peut servir également pour :
- la description de l’agencement matériel des composants ;
- la codification des numéros de plans ;
- l’établissement de la nomenclature ;
- la planification du projet ;
- la classification des configurations possibles.
Remarque :
En fonction de besoins spécifiques, on rencontre des représentations graphiques
différentes, mais le principe de base reste, en général, le même.

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 III- LES TRAITS


Un trait se caractérise par :
- son type (continu, interrompu, mixte) ;
- sa largeur (fort, fin).
Types de traits Nom Utilisation
Arêtes, contours, vus et
Trait continu fort
sommets des filets
Arêtes visibles
et contours
Trait interrompu fin
cachés
Hachures, fonds des
Trait continu fin
filets, ligne de cote, de
repère…
Axes et traces de plan
Trait mixte fin
de symétrie

Trait mixte terminée


Traces de plan de coupe
par deux éléments forts

Interruptions, limites
Trait fin à main levée
des coupes locales

Largeur des traits (mm)


Trait fort « E » 0,25 0,35 0,5 0,7 1 1,4
Trait fin « e » 0,13 0,18 0,25 0,35 0,5 0,7

 IV-LA REPRESENTATION GRAPHIQUE


IV.1- Introduction
En dessin technique, afin de mieux représenter une pièce et que cette représentation
soit compréhensible par les dessinateurs, ingénieurs, techniciens, ouvriers, il est
nécessaire d'utiliser un même langage. Ce langage est défini par des règles appelées
normes.
Les normes sont fixées et éditées par des organisations et des associations qui
tiennent compte des normes internationales fixées par l' ISO (International
Standard Organisation).
IV.2- Systèmes de projection
La norme (NF E 04-520) défini deux méthodes de présentation :
Méthode E (Européenne) Méthode A (Américaine)

NB.: La méthode utilisée est la méthode Européenne.


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IV.3- Projection orthogonale
IV.3.1- Principe
L’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces de l’objet à définir. La
face observée est ensuite projetée et dessinée dans un plan de projection parallèle à
cette face et situé en arrière de l’objet. La vue, plane dessinée obtenue est une
projection orthogonale de l’objet.
Projection de
Projection de la vue de Face
la vue de droite

Angle de 90°

Projection orthogonale
de la face de l’objet

Plan de
projection

Projection de
Sens Objet à la vue de Dessus Vue de face
d’observation dessiner
Projection orthogonale dans trois
Principe de la projection orthogonale plans perpendiculaires entre eux

Vue
de Vue de Face
Droite

Correspondance
des vues

Vue de Dessus

Dépliage en bas Position et correspondance


entre les vues après dépliage
IV.3.2- Constatations
Les vues occupent une place invariable par rapport à la vue de face.
• La vue de gauche est placée à droite,
• La vue de droite est placée à gauche;
• La vue de dessus est placée au dessous ;
• La vue de dessous est placée au dessus ;
• La vue arrière est placée à droite ou à gauche.
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Les vues correspondent entre elles, la connaissance des trois correspondances
facilite la lecture ou la réalisation d’un dessin.
Les positions de l'observateur et les vues obtenues sont relatives à la vue de face et leur
emplacement est défini dans ce tableau:

Position de la vue de Face Position de la vue Nom de la vue


l’observateur
A gauche A droite Vue de Gauche
Au dessus Au dessous Vue de Dessus
A droite A gauche Vue de Droite
Au dessous Au dessus Vue de Dessous
A l’arrière A l’extrémité droite Vue d’Arrière

 La définition complète des formes de l'objet technique est réalisée à partir de


l'observation des différentes directions.
 La vue principale est la vue de Face. C'est elle qui donne le maximum des
renseignements sur l'objet.
 Selon le nombre de vues à représenter une mise en page du format est nécessaire lors
de la représentation :
 Choisir les vues les plus représentatives (parties cachées minimum).
 Un nombre minimal des vues doit définir sans ambiguïtés la pièce.
 Utiliser la charnière a fin d'accomplir tous les détails sur toutes les vues.
 Ne pas inscrire le nom des vues sur le dessin.

Exemple :

Vue Dénomination Vue Dénomination


A Vue de face D Vue de gauche
B Vue de dessus E Vue de dessous
C Vue de droite F Vue arrière

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IV.3.3- Correspondance entre les vues


Même si deux vues suffisent pour définir complètement un objet, une troisième vue
est souvent utile pour faciliter le travail de compréhension et de lecture d'autres
personnes.
À partir de deux vues connues définissant complètement l'objet, il est toujours
possible de déduire n'importe quelle autre vue. La vue manquante s'obtient point par
point, surface par surface, en utilisant la propriété de correspondance de vues.
Les vues, construites à partir de plans de projections perpendiculaires entre eux,
présentent la propriété, après dépliage et développement, d'être en correspondance ou
alignées les unes avec les autres.
Les dimensions de l'objet ou de ses formes se conservent d'une vue à l'autre, sans
variations, et peuvent se déduire à partir des mêmes lignes de rappel verticales,
horizontales, etc.

 Une dimension horizontale sur la vue de face se retrouve horizontale sur les vues de
dessus et de dessous.
 Une dimension verticale sur la vue de face se retrouve verticale sur les vues de
gauche, de droite et arrière.
 Une dimension horizontale sur les vues de gauche et droite se retrouve verticale
sur les vues de dessus et de dessous. Un tracé, non indispensable, peut faciliter la
correspondance en équerre, c’est ce qu’on appelle charnière.
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IV.4- Exemples des vues
IV.4.1- Vue interrompue
Ce sont des vues partielles particulières utilisées lorsque les objets sont très
longs. Seules les parties essentielles sont dessinées et une cote indique la longueur.

IV.4.2- Demie Vue


Une demi-vue, parfois un quart de vue, remplace avantageusement une vue complète
lorsque les objets sont symétriques.
La demi-vue doit être limitée par un trait d'axe et la symétrie symbolisée par deux
paires de petits traits fin parallèles tracés perpendiculairement aux extrémités de ce
trait d'axe.

IV.4.3- Vue Partielle


Dans certain cas, une vue partielle est suffisante pour la compréhension du dessin.
Cette vue doit être limitée par un trait continu fin ondulé ou rectiligne en zigzag.
Pour un même document, n’utiliser qu’un seul type de trait.

 V- COUPES ET SECTIONS
V.1- Introduction
Une coupe ou vue en coupe est une représentation permettant une meilleure définition
et une compréhension plus aisée des formes intérieures d’un ou plusieurs composants.
Cette technique permet de représenter en trait continu fort ce qui normalement aurait
du être tracé en trait interrompu fin, ce qui améliore la lisibilité du dessin.

Vues extérieures sans coupe Vue de dessous en coupe


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V.2- Représentation des surfaces coupées
Les surfaces coupées sont représentées par des HACHURES (traits fins).
Les différents types de hachures
Les hachures sont utilisées pour mettre en évidence la section d'une pièce et
différencier les grandes catégories de matières utilisées. Elles sont exécutées au
trait fin et espacées régulièrement, l'intervalle entre les traits étant choisi en fonction
de la grandeur de la surface à hachurer. Ci-dessous les types de hachures des catégories
de matières fréquemment rencontrées en construction mécanique :
Métaux ferreux (Aciers, fontes) Aluminium et alliages d’Aluminium

Cuivre et alliages de Cuivre Matières plastiques et isolantes

Règles à retenir
 Les hachures représentent les zones de matière coupée ;
 Les hachures sont représentées en trait continu fin oblique (30°, 45°, 60°, …) ;
 Les hachures ne traversent jamais un trait fort ;
 Les hachures ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu fin (contour caché).

V.3- La coupe
V.3.1- Coupe simple
Pour réaliser une coupe, on passe par les étapes suivantes :
Étape 1 On scie mentalement l’objet suivant un plan appelé plan de coupe ;

Une scie
imaginaire

Plan de coupe

Pièce

Étape 2 On enlève mentalement la partie située devant l’observateur et on représente la


vue obtenue par la méthode de la projection orthogonale.

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Étape 3 Repérage du dessin :
 Le plan de coupe est indiqué par un trait mixte fin renforcé aux extrémités par deux
traits forts courts.
 Le sens d’observation est indiqué par deux flèches (en traits forts) orientées vers la
partie à observer, les extrémités touchent les deux traits forts courts.
 Deux lettres majuscules (AA, BB…) servent à la fois à repérer le plan de coupe et la
vue coupée correspondante.

ETAPES DU TRACE D’UNE VUE EN COUPE

1. Tracé du plan de coupe : En trait mixte fin munie de deux traits forts aux extrémités ;
2. Indication du sens d’observation : deux flèches perpendiculaires au plan et dirigées
vers la vue en coupe à obtenir ;
3. Désignation du plan de coupe : deux lettres majuscules à chaque extrémité ;
4. Désignation de la vue en coupe : les deux lettres majuscules de désignation du plan de
coupe (3) ;
5. Transformer la vue en coupe (contours et arêtes visibles) ;
6. Hachures représentant les zones coupées (traits continus fins).
2 3 1 4 5 6

Sur une vue existante se trouvent Sur une autre vue se trouve le
les indications de coupe résultat de la coupe
(Étapes 1, 2, 3 et 4) (Étapes 5 et 6)
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V.3.2- Demi vue et demi coupe
 Étape 1 : On scie mentalement l’objet suivant deux plans perpendiculaires appelés
plans de coupe ;
 Etape 2 : On enlève mentalement la partie situé vers l’observateur ;
 Étape 3 : On représente la vue obtenue par la méthode de projection orthogonale.

 Principe d’une demi vue


Il consiste à représenter la moitié d’une pièce afin de simplifier le tracé. Il existe deux
types de demi vues : demi vue extérieure et demi vue en coupe.
 Principe d’une demi coupe
Il consiste à représenter sur une même vue, de part et d’autre de l’axe de symétrie, une
moitié de la pièce en vue extérieure et l’autre en coupe.
 Condition de réalisation
La pièce doit obligatoirement posséder un plan de symétrie.
 Exemple : La pièce ci-dessus peut être représentée soit en vue extérieure, soit en
coupe.

½ Vue ½ coupe A-A

ATTENTION !
 Une demi vue est limitée par un trait d’axe au niveau de son plan de symétrie.
 Il faut dessiner les symboles de symétrie en trait fin, sur l’axe, de chaque coté de la
vue.
 Ne pas confondre demi vue en coupe et demi coupe.
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V.3.3- Coupe locale
Il arrive fréquemment que l'on ait besoin de définir uniquement un seul détail (un trou,
une forme particulière etc.) du contour intérieur. Il est alors avantageux d'utiliser
une coupe partielle plutôt qu'une coupe complète amenant trop de traces inutiles.
L'indication du plan de coupe est inutile dans ce cas.

V.3.4- Coupe brisée


Elle est utilisée avec des objets présentant des contours intérieurs relativement
complexes. Elle apporte un grand nombre de renseignements et évite l’emploi de
plusieurs coupes normales. Le plan de coupe brisé est construit a partir de plusieurs
plans de coupe usuels.
V.3.4.1- Coupe brisée à plans parallèles
Les tracés des plans de coupe sont renforcés à chaque changement de direction. La
vue en coupe A-A représente les plans de coupe comme s’ils avaient été mis dans le
prolongement les uns des autres.

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V.3.4.2- Coupe brisée à plans obliques
Les tracés des plans de coupe sont renforcés au changement de direction des plans de
coupe. Le plan de coupe oblique est amené par rotation d’angle  dans le prolongement de
l’autre.

V.3.5- Coupes de nervures


Permet de différencier immédiatement la coupe d’une pièce massive de celle d’une
pièce nervurée de même section.

Nervure

Nervure
Si on l’observe suivant la flèche et qu’on la représente en coupe, le plan de coupe A-A
passe par le plan médian des nervures et la vue en coupe A-A obtenue ci-dessous donne
une idée fausse des formes de la pièce qui semble massive. Pour éviter l’effet visuel de
masse, on ne coupe jamais longitudinalement une nervure.
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NERVURE NERVURE

A RETENIR
 On ne coupe jamais longitudinalement une nervure.
 D’une manière générale on ne coupe pas un élément plein dans sa longueur si la coupe ne
donne pas une représentation plus détaillée, donc ON NE COUPE JAMAIS LES PIECES
PLEINES DANS LA LONGUEUR TELS QUE les arbres pleins, vis, boulons, rivets, Billes,
clavettes, goupilles…
V.4- La section
Une section peut être considérée comme une tranche de pièce très fine. Elle permet
d’éviter de surcharger les vues en isolant les formes que l’on désire préciser. Dans une
coupe normale toutes les parties visibles au delà (en arrière) du plan de coupe sont
dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la matière est
réellement coupée ou sciée).

V.4.1- Sections sorties


Elles sont dessinées, le plus souvent, au droit du plan de coupe si la place le
permet. L'inscription du plan de coupe peut être omise.

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 Une section sortie et dessinée en trait fort pour tous les contours et en trait fin pour
les hachures.
 La section est placée le plus souvent dans le prolongement du plan de coupe : soit dans le
prolongement de l’axe de la pièce.

V.4.2- Sections rabattues


Ces sections sont dessinées en traits continus fins directement sur la vue
usuelle (en superposition). Pour plus de clarté il est préférable de gommer ou d'éliminer
les formes de l'objet vues sous la section ; si ces formes sont nécessaires, préférer
une section sortie. L'indication du plan de coupe est en général inutile. La section est
rabattue directement sur la vue, dans ce cas elle se trace en trait fin.

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 VI- LES PERSPECTIVES


VI.1- Introduction
En dessin industriel, les perspectives sont destinées à fournir une image aussi fidèle
que possible de ce que donne la vision ou l'observation directe. Dans cette image, les trois
dimensions de l'objet sont représentées avec plus ou moins de distorsions par rapport à la
réalité.

Elles sont régulièrement utilisées pour transmettre des informations ou des idées à
un large éventail de personnes qui n'ont pas nécessairement les aptitudes à lire et à
interpréter les dessins multi-vues basés sur les projections orthogonales.
On distingue :
Les perspectives

Perspective Axonométrique Perspective Cavalière

Isométrique Dimétrique Trimétrique


VI.2- Perspective Isométrique
La perspective isométrique est la représentation la plus utilisées parmi les trois
perspectives Axonométriques (isométrique, dimétrique et trimétrique).

Isométrique Trimétrique
e

Toues les dimensions parallèles aux axes isométriques (Ox, Oy, Oz) sont multipliées
par 0,82. En pratique trois échelles : 0,82 ; 0,58 et 1 sont nécessaires pour exécuter
tous les tracés.
VI.3- Perspective cavalière
La face principale de l'objet, parallèle au plan de projection, est projetée en vraie
grandeur, les autres faces sont déformées. Les lignes de projection, parallèle entre
elles, sont inclinées ou obliques par rapport au plan de projection (P). Avec un angle de
fuite à 45° et des fuyantes en demi-grandeur (0,5 L), c'est la projection oblique qui
donne le meilleur effet de perspective.
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Filetage ¼ coupé

Exemple de représentation d’un filetage, ¼ coupé en perspective cavalière.

VI.4- Construction des ellipses


Sur la face frontale, un cercle apparaît en vraie grandeur comme un cercle. Par
contre, sur les autres faces, un cercle de diamètre D apparaît comme une ellipse
caractérisée par des dimensions bien définies.
VI.4.1- Cas de la Perspective Cavalière
 D selon la direction de la face frontale,
 0.5×D sur la direction de la fuyante.

Pour construire une ellipse, on passe par les étapes suivantes :


Etape 1- Localiser le centre de l’ellipse.
Etape 2- Localiser deux points sur la direction de la face frontale (D/2 du centre) et
deux autres points sur la direction de la fuyante (D/4 du centre).
Etape 3- Tracer en traits fins, le parallélogramme contenant l’ellipse.
Etape 4- A partir du milieu de l’un des deux grands cotés du parallélogramme, tracer
deux lignes allant vers les sommets opposés et deux autres lignes allant vers les quarts
des petits cotés.
Etape 5- Reprendre l’étape 4 pour le deuxième grand coté du parallélogramme.
Etape 6- Localiser les quatre intersections des lignes allant vers les sommets avec celles
allant vers les points situés au quart de la longueur des petits cotés.
Etape 7- Joindre à la main les huis points en tangentant l’ellipse au parallélogramme.

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VI.4.2- Cas de la perspective isométrique
Méthode des huit points :

Méthode du tracé au compas :

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Deuxième partie

TECHNOLOGIE
DES LIAISONS
Chapitre II

LIAISONS
COMPLETES
DEMONTABLES
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 DEUXIÈME PARTIE

TECHNOLOGIE DES LIAISONS


 CHAPITRE II
LIAISONS COMPLETES DEMONTABLES
 I- FONCTION PRINCIPALE ET FONCTIONS TECHNIQUES
I.1- Fonction principale
La fonction principale d’une liaison
complète démontable est : Solides liés
Solides Lier complètement
Lier deux ou plusieurs solides entre eux, deux ou plusieurs
à lier
afin d’annuler les six degrés de libertés solides entre eux.
relatifs, tout en laissant la possibilité de
supprimer cette liaison.

I.2- Fonctions techniques


Les fonctions techniques associées à cette fonction principale peuvent être
développées en utilisant un diagramme FAST.

Appui plan prépondérant


Réaliser la mise en position
Fp1 entre les deux pièces (MiP)
Pénétration cylindrique

Maintenir en position les


Fp2 Eléments filetés
deux pièces (MaP)

Adhérence
Réaliser une liaison
complète Transmettre la puissance
FP Fp3 Ex: accouplements d’arbre
démontable entre
deux pièces. Obstacles

Assurer l’étanchéité Pré charge et éléments


Fp4 Ex:accouplements de carters
déformables

Freinage des boulons

Fp5 Assurer la fiabilité


Optimisation à la fatigue

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 II- PRINCIPAUX CARACTERES FONCTIONNELS
Lors de la conception d'un projet industriel, si on est en présence d'une liaison
complète à concevoir, il y a une quantité importante de paramètres à analyser.
 Torseur d'effort transmissible : direction et nature des efforts prépondérants ;
 Caractère démontable ou indémontable de la liaison ;
 Nécessité d'une mise en position relative des deux pièces précise ou non ;
 Nécessité de la mise en place d'une étanchéité ou non.
D'autres paramètres très importants lors d'un projet réel sont souvent d’une grande
importance à savoir : présence de vibrations, raideur de l'assemblage, nature des
matériaux à assembler, fréquence et facilité de montage et du démontage, type
d’environnement et esthétique.
 III- PRINCIPES ET ARCHITECTURES DE LA LIAISON
III.1– Deux principes classant les liaisons encastrements
 La liaison encastrement par obstacle : Tous les degrés de libertés relatifs sont
annulés par des contacts entre les pièces.
 La liaison encastrement par obstacle et adhérence : certains degrés de libertés
relatifs sont annulés par des contacts entre les pièces les autres le sont par adhérence.
C'est à dire par la combinaison d'une pression relative entre les deux pièces et la
présence d'un coefficient d'adhérence entre les deux matériaux.
III.2 – Différentes architectures

1
2
1 1
2
2

Liaison pivot et Liaison appui plan, linéaire Liaisons glissière et ponctuelle


ponctuelle en parallèle. rectiligne et ponctuelle en en parallèle.
parallèle.

 IV- PRINCIPALES FORMES DES SURFACES FONCTIONNELLES


UTILISEES
Comme on peut l'entrevoir dans les différentes architectures, la liaison complète
entre deux solides commence par une surface de contact commune. Trois cas principaux :
La surface de contact de La surface de contact de La surface de contact de
base est un cylindre. base est un plan base est un cône
On est en présence d'une On est en présence d'une On est en présence d'une
liaison pivot-glissant à laquelle liaison appui-plan à laquelle il liaison pivot unilatérale à
il reste à annuler les deux reste à annuler les trois laquelle il reste à annuler un
degrés de liberté. degrés de liberté. degré de liberté.
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 V- LIAISON A SURFACES CYLINDRIQUES DE REVOLUTION
Pour la simplicité du propos, on pose que la liaison pivot-glissant de base est une

liaison d’axe x . Les degrés de libertés restant à annuler sont la translation et la rotation

suivant x . Les composantes à transmettre sont donc X et L. Les paramètres de mise en
position seront nommés x et l pour les deux degrés de libertés restant.
Pour que la liaison complète soit de bonne qualité, le guidage cylindrique doit l'être
également. Il est donc souvent nécessaire de réaliser un ajustement de type H7h6 –
positionnement – (éventuellement H7g6) entre l'arbre et le moyeu et donc de l'indiquer
sur l'avant projet de construction.
Ce type de liaison complète se regroupe presque complètement avec la glissière à
laquelle on enlève la translation.
V.1– Annulation des degrés de liberté par adhérence
 Elément d'assemblage biconique
 Implantation : Tolérances standard H8 h8, pas de
traitements thermiques. Les douilles coniques de certains
types étant fendues, il est possible d'absorber des
tolérances importantes.
 Transmission de couples très élevés. Protection en
cas de surcharge par glissement.
 Mise en position angulaire et axiale faciles. Les
frettes autocentreuses assurent une coaxialité de 0.02 à
0.04 mm. Pour un positionnement plus précis, prévoir un
centrage direct sur l'arbre.
 Montage et démontage aisé.
 Inconvénients des assemblages traditionnels:
 Clavette parallèle: pression de matage élevée, la
clavette prend du jeu, rupture possible, ajustement au
montage…
 Arbre cannelé: section réduite, traitements
Assemblage avec
thermiques souvent nécessaires, coût…
frettes démontables
 Frettage à chaud: calculs compliqués, outillage coûteux.

Avantages : Pas d'usinage des pièces donc pas de concentration de contraintes, le


démontage est très facile, les efforts transmissibles sont considérables, les grands
diamètres sont possibles (500 voir 1000 mm).

Inconvénients : Le centrage de la liaison n'est pas toujours respecté par les différents
mécanismes (ici si les vis ne sont pas serrées régulièrement il y a possibilité d'un
certain défaut de centrage, le positionnement axial et angulaire ne sont pas assurés
mais ils sont réglables).

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Dimensions des douilles coniques


d D5 B5 L5 Cs Fs
E8 g6 (mm) (mm) (N.m) (kN)
45 75 54 44 3260 145
50 80 64 56 4150 165
60 90 64 56 6200 207
70 110 78 70 11600 329
80 120 78 70 14500 362
90 130 78 70 17800 390
100 145 100 90 26300 527
120 165 100 90 40400 670
L5 140 190 116 104 64700 920
160 210 116 104 84500 1050
180 235 146 134 23250 1370
200 260 146 134 45000 1460
D5

240 305 146 134 18000 1820


d

260 325 146 134 50000 1920


B5 290 385 177 165 60000 2550
300 375 177 165 28000 2850

 Vis de pression

Une vis de pression placée radialement dans l'alésage


vient s'appuyer sur l'arbre, créant ainsi des efforts normaux
qui engendrent à leur tour des efforts tangentiels qui
transmettent le couple et l'effort axial.
Ce type de solution est assez rare car évidemment réservé
aux liaisons dont les composantes X et L sont relativement
faibles.
Une amélioration de la liaison de base est faite en usinant un
méplat sur l'arbre recevant le bout de la vis.
Cette solution utilisée tel quel ne permet pas une mise
 Pincement
position et tampons tangents
précise.
La liaison complète est réalisée par adhérence. Dans le premier cas, le moyeu pince un
axe par l’intermédiaire d’un serrage (vis, boulon ou goujon). Dans le second cas, on utilise
deux solides intermédiaires dont la forme est montrée sur la figure ci-dessous.

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V.2 – Annulation des degrés de liberté par obstacle
 Goupille
Cette solution est relativement simple, une « tige » vient arrêter la translation et la
rotation par un positionnement radial sur la liaison pivot glissant. Cette solution permet de
transmettre un couple et un effort axial moyens.

dg

d
F

Pour une première approche, on peut évaluer la résistance au cisaillement de la goupille.


Données pour le calcul
 Diamètre de l’arbre : d
 Diamètre extérieur goupille: dg
 Section de la goupille S
 Couple transmis C (ou force F).

Calcul d'une goupille (cas du cisaillement)


C
c = F / Sg  Rpg avec : C = F x d/2 + F x d/2 = F x d d’où : F 
d
Sg =  dg2 /4

c = (C/d) / ( dg2/4) = 4 C /  dg2d  Rpg

Soit enfin : dg   4 C /  d Rpg

Remarque :
Certains mécanismes peuvent utiliser ce type de liaison comme limiteur de couple. Le
déclenchement du limiteur se traduisant bien sûr par une destruction de la goupille.

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V.3 – Annulation de la rotation
V.3.1 – Elimination de la rotation par obstacle.
 Clavette parallèle
Simples et relativement économiques, elles sont régulièrement utilisées. Le couple
transmissible est plus élevé qu'avec les goupilles, mais reste limité. Elles peuvent être
utilisées comme organe de sécurité, seule pièce qui casse en cas de surcharge.
Les clavettes sont à réserver aux très petites séries ou à l'unitaire. Elles présentent
beaucoup d'inconvénients tels que:
 Pression de matage élevée ;
 La clavette prend du jeu ;
 Rupture possible ;
 Tolérances d'usinages difficiles ;
 Affaiblissement des arbres par concentration de contraintes.
Attention, c’est le diamètre de l’arbre qui détermine la section a × b de la clavette ; c’est
un calcul de résistance qui détermine la longueur de la clavette.

Exemple de désignation : Clavette parallèle, forme B, 14 x 9 x 50.

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d a b smin j k
De 6 à 8 inclus 2 2 0.16 d-1.2 d+1
8 à 10 3 3 0.16 d-1.8 d+1.4
10 à 12 4 4 0.16 d-2.5 d+1.8
12 à 17 5 5 0.25 d-3 d+2.3
17 à 22 6 6 0.25 d-3.5 d+2.8
22 à 30 8 7 0.25 d-4 d+3.3
30 à 38 10 8 0.4 d-5 d+3.3
38 à 44 12 8 0.4 d-5 d+3.3
44 à 50 14 9 0.4 d-5.5 d+3.8
50 à 58 16 10 0.6 d-6 d+4.3
58 à 65 18 11 0.6 d-7 d+4.4
65 à 75 20 12 0.6 d-7.5 d+4.9
75 à 85 22 14 1 d-9 d+5.4
85 à 95 25 14 1 d-9 d+5.4
95 à 110 28 16 1 d-10 d+6.4
110 à 130 32 18 1 d-11 d+7.4
130 à 150 36 20 1.6 d-12 d+8.4
150 à 170 40 22 1.6 d-13 d+9.4
170 à 200 45 25 1.6 d-15 d+10.4
200 à 230 50 28 1.6 d-17 d+11.4

Calcul d'une clavette


 Cas du cisaillement  Cas du matage
T
 c  R pg   R pg P T
Sc Sm
2.C T
 R pg avec T  2.C et Sc = a.l Sm=(J+b-d)l ; P  J bd .l
a.d .l d
2.C T
Soit enfin : l 
a.d .R p g J bd .l P a d m(ma ta g e)

Le cas du cisaillement n'est valide que pour


l'utilisation rarissime d'une clavette en élément
de sécurité (limiteur de couple). Pour une liaison
classique, on respectera la limite de matage
environ 20 MPa pour un acier de base.
Afin d’augmenter la rigidité de la liaison en
rotation, on peut fixer les clavettes parallèles à
l’aide de vis. Ce montage est aussi utilisé pour
les liaisons glissières.

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 Cannelures
Les cannelures peuvent être considérées simplement comme un ensemble de clavettes
montées sur l'arbre. L'avantage n'est pas seulement la multiplication du nombre de
clavettes mais aussi le fait que le cœur de l'arbre n'a pas été usiné.
Elles permettent donc de passer des couples très importants.
Le critère de dimensionnement est bien entendu la pression de matage. Celle-ci peut aller
jusqu'à plusieurs dizaines de MPa à condition de choisir des matériaux de qualités, traités
et que la translation ne soit pas utilisée.

Ce type de cannelures est de plus en plus souvent remplacé par les cannelures à flancs
en développantes plus résistante et moins bruyantes. Elles restent cependant assez
souvent utilisées sur les petites séries.
Elles sont usinées par train de fraises ou par brochage.
Pour le calcul, on suppose une répartition de pression uniforme sur les flancs de
cannelures.
Soient :
 S: surface portante équivalente (75% de la surface portante théorique).
S = 0,75.n.h.L avec n: nombre de cannelures;
h: hauteur d'une cannelure ;
L : longueur d’une cannelure.
 p: la pression de contact.
p.S .D
 C: le couple transmissible est donné par: C
2
2.C
Pour éviter le matage des cannelures, on veut que : p  Padm
S .D

100 MPa < Padm < 400 MPa en fonction de la précision d'usinage.
2.C
On détermine alors la longueur des cannelures: L
A.D.Padm
S
Où A   0,75.n.h est la surface portante équivalente par unité de longueur.
L
Les écrous à encoches sont particulièrement bien adaptés pour assurer le maintient en
position d'une telle liaison.
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Cannelures à flancs en développante de cercle

 Ce type de cannelures est une application indirecte des


engrenages en développante. Elles permettent de grandes
Dmoy
vitesses de rotation et sont silencieuses. C  F.
2
 Les cannelures à fond plat pour pièces minces et
F
cannelures à plein rayon pour une plus grande résistance à P t
S moy
la fatigue.
d 2  d1
 Ces cannelures sont usinées par roulage, génération et S moy  .L.N
2
brochage ce qui permet des cadences élevées de d  d2
production. Dmoy  1
2
 Elles sont d'une grande précision, sont autocentrantes P.L.N 2
C .(d 2  d12 )
et leur coût est relativement modéré. 8
 Pour le calcul, on suppose une répartition de pression 8.C
P  Padm
uniforme sur les flancs de cannelures. L.N .(d 22  d12 )
100 MPa < Padm < 400 MPa en fonction de la précision L
8.c
d'usinage. Padm.N .(d 22  d12 )

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V.3.2 – Elimination de la rotation par adhérence
 Vis d'assemblage
La translation est arrêtée d'un coté par un épaulement, elle va être arrêtée de
l'autre par les têtes de vis.
L'effort normal créé par ces vis entraîne un couple résistant empêchant la rotation.
 Eléments frettés ou emmanchement forcé.
Le principe consiste à monter un arbre de diamètre supérieur au cylindre dans lequel il
est placé. Si la différence prévue entre les deux diamètres est acceptable (H7p6). Le
montage se réalise à la presse, on parle d'emmanchement forcé. Si la différence prévue
entre les deux diamètres est supérieure (H7s6), le montage se réalise par chauffage du
contenant ou refroidissement du contenu ou bien une combinaison des deux techniques, on
parle de frettage.
L'annulation des deux degrés de liberté se fait donc par adhérence bien qu'il soit
courant d'utiliser un épaulement sur l'arbre qui arrête la translation d'un coté et qui
permet une mise en position axiale.
La détermination des conditions pour réaliser ce type de liaison se fait par calcul de
type élasticité (lois reliant déformations et contrainte dans un solide quelconque, c'est en
fait de la RDM de plus élaborée).
La pression du contact alliée au coefficient d'adhérence entre les deux matériaux
crée des efforts tangentiels pouvant transmettre couple et effort axial.
V.4 – Annulation de la translation
Pour la réalisation de la liaison complète, on doit souvent utiliser deux arrêts en
translation, les arrêts étant unilatéraux.
V.4.1 – Elimination de la translation par obstacle
 Epaulement
C'est l'arrêt le plus évident. Un changement de diamètre de l'arbre bloque la
translation du moyeu (ou inversement).
Il supporte des efforts axiaux très importants et assure un bon positionnement axial.
 Anneaux élastiques

C'est une pièce rapportée sur l'axe (ou dans


l'alésage) qui se monte dans une rainure. C'est
également une liaison simple et peu onéreuse.
Les efforts axiaux encaissés sont relativement
importants et la mise en place d'une rondelle
intermédiaire améliore encore ces performances.
Le positionnement axial n'est pas assuré de
manière précise car un jeu en indispensable pour
le montage.

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 Vis en bout + rondelle
Montage encaissant des efforts relativement importants.
Utiliser avec un épaulement, il permet une mise en position
axiale précise (c'est le rôle du plan) et sans jeu (rôle de le vis)

 Ecrou en appuis

Différents type d'écrous


montés sur l'arbre peuvent
servir d'arrêts en translation.
L'écrou à encoches,
généralement réservé à l'arrêt
des bagues de roulement peut
être utilisé quand le besoin
s'en fait sentir. Pour éliminer
le risque de dévissage, il faut
utiliser un frein d’écrou.

V.4.2 – Elimination de la translation par adhérence


 Pincement
Le moyeu est coupé dans le sens de la longueur, on peut donc facilement modifier son
diamètre intérieur en forçant sur la rainure. Une vis de serrage tend à approcher les
deux faces de la coupure et pince ainsi l'arbre dans le logement.

 VI- LIAISON A SURFACES PLANES PREPONDERANTES


Bien que les liaisons complètes à base d’appuis plans représentent une part importante
du nombre des liaisons complètes, les solutions classiques sont moins nombreuses que pour
les liaisons encastrements à cylindre prépondérant.
VI.1 – Annulation des degrés de liberté par adhérence
 Utilisation de vis de pression

La vis à téton applique un effort axial. L’effort


tangentiel induit en F évite le glissement du solide (1)
par rapport au support (2).

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 Utilisation de vis d’assemblage

VI.2 – Annulation des degrés de liberté par obstacle


 Pieds de centrage et autres appuis

Pour assurer une mise en position précise on a


ajouté des pieds de centrage, on sortait de
l'annulation des degrés de liberté par adhérence.
On peut imaginer toutes sortes d'obstacles
venant empêcher les mouvements: Réglettes
rapportées, usinages de décrochements sur le plan
de base.

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VII – LIAISON A SURFACES CONIQUES PREPONDERANTES
Après usinage des surfaces coniques, il n’y a aucun
réglage axial possible. L’usinage d’un cône est assez
difficile et plus coûteux que celui d’un cylindre.
Cependant, la liaison est très rigide et elle assure un
très bon centrage des pièces.

Dd
Si la conicité c  est faible, il est possible d’obtenir une adhérence maintenue
L
par l’élasticité des pièces qui s’oppose au démontage ; exemple : la goupille conique de
conicité c  1/ 50 .
VII.1 – Annulation des degrés de liberté par adhérence

L’arrêt en rotation est obtenu par l’adhérence des


surfaces coniques. Il est possible d’utiliser également une
douille expansible. Cette technique permet d’avoir une
liaison à position réglable ainsi qu’un bon centrage.

VII.2 – Annulation des degrés de liberté par obstacle

VIII – ASSEMBLAGE PAR ELEMENTS FILETES


VIII.1- Définitions
 Vis : Pièce constituée d’une tige filetée, avec ou sans tête, mais comportant un
dispositif d’immobilisation ou d’entraînement.
 Ecrou : Pièce taraudée comportant un dispositif d’entraînement destinée à être vissée
soit à l’extrémité d’une vis pour constituer un boulon, soit à l’extrémité libre d’un goujon

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pour assurer le serrage entre la face d’appui de la pièce d’implantation et l’une des faces
de l’écrou.
 Boulon : Ensemble constitué d’une vis à tête et d’un écrou destiné normalement à
assurer un serrage entre la face d’appui de la tête et celle de l’écrou.
 Goujon : Tige comportant un filetage à ses deux extrémités destinée à assurer un
serrage entre la face d’une pièce dans laquelle une des extrémités vient s’implanter à
demeure par vissage et la face d’appui d’un écrou vissé sur l’autre extrémité.
 Noyau : Partie cylindrique de la tige d’une vis qui n’a pas été entamée par le filetage.

Vis de fixation (assemblage) Goujon

VIII.2- Normalisation
L’AFNOR a réuni dans un recueil « Boulonnerie Visserie » les principales normes
relatives aux éléments d’assemblages filetés (vis, goujons, écrou). Ces recommandations
concernent en particulier les matériaux, les spécifications d’essais, les dimensions et
tolérances et les outillages de serrage. Parmi ces normes, celles relatives aux
spécifications techniques des articles de boulonnerie d’usage général et à serrage
contrôlé (boulonnerie Haute Résistante (HR)) nous paraissent particulièrement
importantes NF E 27-005, E 27-009, E 27-701 et E 27-702. Elles définissent :
 Les couples de dimensions (diamètre nominal et pas) pour la boulonnerie à pas fin et à
pas gros (pas normal) (tables 1 et 2).
 La section résistante AS des filetages : section d’une tige cylindrique de résistance
équivalente à celle de la partie filetée de la vis ; cette donnée essentielle permet de
passer, au cours des essais réalisés sur la pièce filetée (ou au cours des calculs), des
efforts aux contraintes (tables 1 et 2).
 Les classes de qualités des articles de boulonnerie en acier : chaque classe de
qualité définit les caractéristiques des matériaux exigées pour les vis et goujons (table 3)
et pour les écrous (table 4) dans le cadre d’essais de caractérisation.
• Les essais de caractérisation du métal sur éprouvette (Rmmin, Remin, AS, KCUmin à 20°C)
(tables 3 et 4).
 Les essais de caractérisation de l’élément sur vis ou goujon entier (résistance à la
charge d’épreuve, résistance à la traction avec cale biaise) (tables 3 et 4).
 Les essais de fatigue sous charge axiale : la norme NF E 27-009 définit parfaitement
les conditions d’essais et de présentation des résultats ; toutefois ; aucune donnée
concernant les valeurs limites des contraintes de fatigue n’est indiquée.
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 L’aptitude à l’emploi ne concerne que la boulonnerie à serrage contrôlé destinée à
l’exécution des constructions métalliques (classes 8.8 et 10.9) (d’après NF E 27-701 et NF
E 27-702). Cet essai consiste à vérifier la qualité de l’ensemble vis/écrou/rondelle lors
d’une mise en précontrainte de l’assemblage par rotation de l’écrou.
 Fabrication : les vis sont frappées à froid ou forgées à chaud suivant leur dimension, le
filetage est roulé. Pour les classes de qualités 8.8 et supérieures, un traitement
thermique de trempe et revenu est obligatoire. Pour la boulonnerie courante, se reporter
à la norme NF A 35-501, pour un emploi à température élevée à la norme NF A 35-558 et
à basse température à la norme NF A 35-559.

 d : diamètre nominal ;
 D1 : diamètre intérieur de l’écrou ;
 d2=D2 : diamètre sur flancs, d2=d-0.6495.p
 d3 : diamètre du noyau, d3=d-1.2268.p
 r : rayon de filet ;
 p : pas.

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VIII.2.1- Note sur les classes de qualité


 Vis : La classe de qualité est symbolisée par deux nombres séparés d’un point ( exemple
10.9). Le premier nombre correspond sensiblement au 100ème de la résistance minimale à la
traction (exprimée en MPa) et le second indique sensiblement 10 fois la valeur du rapport
entre la limite minimale d’élasticité et la résistance à la traction de la vis ou du goujon.
(daN/mm2) ; (N/mm2) ; (N/mm2).
Exemple : pour une vis de classe 10.9 on a Rm . 100 * 10 = 1000 MPa et Re . 9 * Rm / 10 =
900 MPa.
 Ecrous : La classe de qualité est symbolisée par un nombre (par exemple 8). Ce nombre
correspond sensiblement au 100ème de la contrainte minimale (exprimée en MPa) exercée
sur la vis lors de l’essai de traction sur l’écrou.
Exemple : pour un écrou de classe 8, on doit pouvoir appliquer sans obtenir de
déformation de l’écrou une force amenant une contrainte d’environ 800 MPa dans la
section résistante de la vis (contrainte minimale de rupture de la classe de qualité).
 Rondelles : Ces pièces ne comportent une désignation de qualité que dans le cas de la
boulonnerie à serrage contrôlé (NF E 27-701 et E 27-702), elle est similaire à celle des
vis.
 Boulons : La classe de qualité est symbolisée par deux nombres séparés d’un point (par
exemple 10.9). Le boulon doit être constitué d’une vis (et de une ou deux rondelles dans le
cas de serrage contrôlé) de classe de qualité identique à celle du boulon ainsi que d’un
écrou dont la classe de qualité est égale au premier nombre de la classe de qualité du
boulon (pour l’exemple : 10). Nous constatons donc que la classe de qualité d’un boulon
est tout à fait caractéristique de la résistance de la matière constituant la vis.
De plus, la contrainte d’épreuve de la vis correspond sensiblement à 0.9 fois la limite
minimale d’élasticité de la classe de qualité (absence de déformation permanente de la vis
sous charge d’épreuve). Hors, pour l’écrou, la classe de qualité est directement liée à la
charge d’épreuve ; il s’ensuit que la contrainte d’épreuve de l’écrou est toujours bien
supérieure à celle de la vis (elle est approximativement celle de la classe de qualité
supérieure).
Exemple : pour une vis 10.9 la charge d’épreuve est 776 MPa (table 3). L’écrou de classe
10 ne doit pas se déformer plastiquement sous une charge d’épreuve de 980 MPa (table
4). Cela correspond sensiblement à la charge d’épreuve de la vis de qualité supérieure
(12.9) : 931 MPa.
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On peut donc en conclure que dans un boulon qui respecte la normalisation, l’écrou est
toujours bien plus résistant que la vis et qu’il ne sera pas utile de vérifier sa résistance,
ceci est parfaitement vérifié dans la pratique.
Pour les vis à tête hexagonale, les vis à tête cylindrique à six pans creux de diamètre
nominal égal ou supérieur à 5 mm, le marquage de la classe de qualité en creux ou en
relief est obligatoire pour les classes de qualité égales ou supérieures à 5.6. Il en est de
même pour les écrous de classes de qualité égales ou supérieures à 5.
VIII.3- Détermination du couple de serrage
Pour réaliser un assemblage boulonné, il est nécessaire d’introduire une force de
serrage F0 dans la liaison. Pour cela, on applique en général à l’écrou (ou à la tête de la vis)
un couple moteur de serrage C0 à l’aide d’une clé (Figure 4). Le couple résistant égal et de
signe opposé résulte des actions sur l’écrou des forces de contact des filets de la vis et
des pièces assemblées (ou de la rondelle).

Boulon Vis Goujon

Précharge et couple dans des assemblages boulonnés

On peut écrire :
C0 = C1 + C2 Avec : C1 couple dû aux forces de contact des filets de la vis sur l’écrou.
C2 couple dû aux forces de contact de la pièce (ou de la rondelle) sur l’écrou.

VIII.3.1- Expression de C1
On utilise couramment l’expression suivante :
C1  F0 . 0tan(  1 )

Avec :
 F0 force de serrage des pièces ;
  0 rayon moyen du filet ;
  Angle moyen de l’hélice ;
 1 Angle de frottement fictif tel que : tan1  f '  f1 / cos 
et f1 coefficient de frottement vis / écrou.

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VIII.3.2- Expression de C2
On exploite : C 2 = F 0 f 2 rm

Avec :
 F0 force de serrage des pièces ;
 f2 coefficient de frottement pièce (ou rondelle)/écrou
2  3  13   2
rm    . 22  m  1 , c’est le rayon moyen au niveau
3 2  1 2
2
de la tête (voir tableau 5).
La valeur précise dépend du diamètre du trou de passage de la vis.

rm

VIII.3.3- Expression du couple de serrage C


Le couple de serrage s’exprime sous la forme suivante :
C0  F0 .0 . tan(  1 )  F0 . f 2 .rm
En exprimant que les angles  et 1 sont petits et en introduisant le pas du filetage P
P   .d2 . tan , on obtient : C0  F0 ( P / 2.  f '.0  f 2..rm )
Cette expression met bien en évidence les trois composantes du couple de serrage :
 F0 .P / 2. : Couple qui produit la mise sous tension F0 du boulon et assure le serrage des
pièces assemblées.
 F0 . f '.0 : Couple qui sert à vaincre le frottement des filets de l’écrou sur la vis.
 F0 . f 2..rm : Couple qui sert à vaincre le frottement de l’écrou sur la rondelle ou sur les
pièces.
Pour les assemblages filetés normalisés, le couple de serrage peut s’exprimer sous la
forme usuelle suivante :
C0  F0 (0.16.P  0,583.d2 . f1  rm . f 2. )
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Ces expressions sont entachées d’erreurs dues aux différentes approximations
réalisées. Toutefois, il est facile d’écrire les expressions exactes et de montrer que
l’erreur totale introduite reste dans tous les cas inférieure à 1%. Celle-ci est tout à fait
négligeable par rapport aux dispersions dues aux variations du coefficient de frottement
et à l’imprécision des moyens de serrage.
Ainsi l’effort maximal peut être calculé par l’expression suivante :

F0  0,9.Re min . As
Où As est la section du modèle de la vis calculée comme suit :
   d 2  d3 
2

As  .deq2  . 
4 4 2 
Exemple de calcul :
Soit à calculer l’effort maximal et le couple maximal appliquée sur une vis M12 (pas gros)
de qualité 6.8. Comparer ces résultats à celles obtenues par abaque. On donne f1=f2=0.15.
Réponse :
As= 84,3 mm2, Remin= 6x8x10=480 N.mm-2, P=1,5 mm, d2=10, 863mm, rm=7,5 mm
Fmax=0,9x480x84,3=3,64 104 N, Cmax= 3,64.104 [0,16.1,5+0,15.(0,583x10,863+7,5)]=84,26 N.m

10.9
8.8
10.9 6.8
8.8 6.6

6.8 5.6
6.6 4.6

4.6
3.6

Effort axial maximal en fonction du Couple de serrage maximal en fonction


diamètre et de la qualité du diamètre et de la qualité
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VIII.4- Autres éléments à vérifier
Pression de matage sous tête (vis d’assemblage): concentration de contrainte à la
liaison tête/corps de vis.

VIII.4.1- Cône de compression


Sous la tête d’une vis d’assemblage ou sous l’extrémité d’une vis de pression la pièce
est comprimée sous l'effort de serrage et de mise en tension. La zone sous contrainte
peut être approximée à un cône prenant naissance sous la tête de la vis et s'évasant vers
le bas (zone en vert clair ci-dessus à droite). Le choix du nombre et du diamètre des vis
dépendra de la qualité de liaison souhaité : répartie de manière homogène ou localisée.
La liaison doit transmettre un effort tangentiel par adhérence. Le coefficient de
frottement et l’étendue des surfaces en contact doivent être maîtrisés et on cherchera à
avoir un recouvrement des zones de compression.

Le calcul montre que le maximum de la contrainte de compression est localisé


directement sous la tête de la vis. Il faut donc veiller à ne pas dépasser la contrainte
admissible par le matériau, au besoin en venant intercaler une rondelle d'appui pour mieux
répartir la charge.
Pression admissible sous la tête (ou sous l’extrémité):
Les valeurs de pression sous tête de vis ou sous rondelle à ne pas dépasser pour les
nuances de matériaux les plus courantes sont données dans le tableau 6 suivant.
Tableau 6 : Valeurs des pressions admissibles
Matériau Pression admissible (MPa)
Acier recuit 240 à 320
Aciers structuraux 400 à 700
Acier trempé + revenu 750 à 1000
Acier cémenté 1400 à 1800
Acier inoxydable 210
Acier NiCr austénitique 460 à 860
Fonte 450 à 550
Fonte à graphite sphéroïdal 600 à 900
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Alliages d'aluminium (forgé) 230 à 260
Alliages d'aluminium (moulé) 220 à 380
Alliages de magnésium 180 à 210
Alliage de titane 890
Composite 120

Dans ce contexte, on doit vérifier que la pression de matage ne dépasse pas la


pression admissible au matage. Soit :
F
Pmatage   Pmax .adm
S mat
Exemple de calcul :
Soit à vérifier la résistance au matage d’un alliage d’aluminium de pression maximale
admissible égale à 240 MPa dans lequel est implanté des vis CHC M12.
Réponse :
F 3,64.10 4
Pmatage    223,61MPa  Pmax .adm  240 MPa
 .rm 2  .7,52
L’interposition d’une rondelle d’appui diminuera sensiblement la contrainte maximale sous
la tête.
VIII.4.2- Implantation de la partie filetée

L’implantation J en mm peut être calculée avec la relation suivante :


F
J
2,38.d .R pg

 Rpg limite élastique pratique au glissement du matériau dans lequel la vis est
implantée en N.mm2
 Alliage d’aluminium de 8 à 100 MPa
 Alliage de cuivre de 13 à 80 MPa
 Aciers de 40 à 700 MPa
 Fontes de 65 à 150 Mpa
 d : diamètre nominal de la vis en mm.

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ISET de GAFSA.....................Département Génie Mécanique.....................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
Exemple de calcul
Soit à déterminer l’implantation minimale J d’une vis CHC M12 de classe 6.8 dans un
alliage de cuivre dont la résistance pratique au glissement est Rpg = 50 MPa. Comparer le
résultat donné par l’abaque.
Réponse :
F 3,64.10 4
J   25,5mm
2,38.d .R pg 2,.38.12.50

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Chapitre III

LIAISONS
COMPLETES NON
DEMONTABLES
 CHAPITRE III
LIAISONS COMPLETES NON DEMONTABLES
 I- FRETTAGE OU EMMANCHEMENTS FORCES
C’est un assemblage réalisé par un ajustement serré. Le principe est de monter un
arbre de diamètre supérieur au cylindre dans lequel il est placé.

 Si la différence prévue entre les deux diamètres est acceptable, (H7p6) le montage se
réalise à la presse, on parle d'emmanchement à force.
 Si la différence prévue entre les deux diamètres est supérieure, (H7s6) le montage se
réalise par chauffage du contenant ou refroidissement du contenu ou bien une
combinaison des deux techniques, on parle de frettage.

La pression du contact alliée au coefficient d'adhérence entre les deux matériaux


crée des efforts tangentiels pouvant transmettre couple et effort axial.
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 II- ASSEMBLAGES RIVETES
Les assemblages rivetés permettent d’obtenir économiquement une liaison
encastrement indémontable d’un ensemble de pièces par refoulement ou par expansion de
matière d’un élément malléable (aluminium, cuivre, laiton, aciers doux, aciers inoxydables,
alliages de zinc…).
On distingue essentiellement le rivetage avec ou sans rivet rapporté, le sertissage et
le clinchage.
II.1- Rivetage
II.1.1- Rivets d’assemblage
Types de rivetage

a- Rivet venant dans la masse b- Rivet rapporté


Exemple : Une structure d’avion est composée de plus de 2 500 000 rivets.
Avantages : Sécurité de fixation, économique, cadences de production élevé,
assemblage de matières et d’épaisseurs différentes.
 Inconvénients : Non démontable, tête protubérante.
II.1.2- Rivets autopoinçonneurs
Les rivets autopoinçonneurs permettent un rivetage rapide et automatique. Ils
offrent notamment :
 Un assemblage par opération unique (pas de perçage) ;
 Une étanchéité aux liquides et aux gaz ;
 Une robotisation possible ;
Matériaux rivetables : acier doux jusqu’à 6,5 mm, aluminium jusqu’à 11 mm.

Différents types de têtes

Pose automatisée de rivets autopoinçonneurs : l’alimentation des rivets s’effectue


automatiquement à partir d’un bol vibrant où les rivets sont déposés en vrac ou à partir
d’une bande sur laquelle ils sont fixés et dont l’avance est automatique.

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II.2- Sertissage
II.2.1- Formes générales
 Un chanfrein à 45° au sommet de la collerette permet de guider la déformation et de
réduire les contraintes sur la pièce.
 Le dégagement de 0,1 e permet une déformation sans fissure.
 La réalisation d’un chanfrein ou d’un rayon au sommet de la pièce sertie augmente la
section de rupture.
Avant sertissage Après sertissage

II.2.2- Rivets forés


 L’extrémité forcée de la tige permet, lors du sertissage, une sollicitation de
compression analogue à celle d’un rivetage avec des rivets à tige pleine.
 Diamèrtre de perçage : d + 0,1.

II.2.3- Rivets creux


Les rivets creux sont légers et faciles à sertir, ils sont très utilisés en constructions
aéronautiques, électrotechniques et électroniques.
Matières : cuivre, aluminium, acier…
Finitions : zingué blanc, bichromaté, nickelé…

II.2.4- Rivets à expansion ou rivets aveugles


Les rivets à expansion permettent d’assembler des pièces dont un seul coté est
accessible. La rivure est obtenue par traction sur la tige qui ne se rompt qu’une fois les
pièces accostées.
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II.3- Clinchage
Le clinchage permet d’ssembler des tôles et des profilés par une déformation locale
et à froid des matériaux.
Il offre notamment :
 Un assemblage par une opération unique (pas de perçage) ;
 Une étanchéité aux liquides et aux gaz ;
 Une robotisation possible ;
Les équipements usuels assemblent l’acier, les alliages à base de cuivre, aluminium, zinc...

 III- ASSEMBLAGES COLLES


Les assemblages collés réalisent une liaison encastrement d’un ensemble de pièces en
utilisant les qualités d’adhérence de certaines matières synthétiques.
INTERET DU COLLAGE
 Conservation des caractéristiques des matériaux ;
 Assemblage possible de matériaux différents ;
 Etanchéité et anticorrosion de la liaison ;
 Procédé rapide pour un grand nombre de collages ;
 Bon aspect des pièces.

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III.1- Conception des assemblages
La conception desassemblages doit être compatible avec les possibilités de
contraintes mécaniques supportables par le joint d’adhésif.
Influence des sollicitations

A éviter

A préférer

Les principales règles à respecter sont les suivantes :


 Règle 1 : L’étendue de la surface collée est fonction des efforts supportés par la
liaison et des caractéristiques de la colle.
 Règle 2 : La résistance maximale d’un assemblage est obtenue si toute la surface
collée est également sollicitée (de préférence compression ou cisaillement).
 Règle 3 : Eviter les charges localisées et les efforts de traction tendant à séparer les
pièces par pelage.
 Règle 4 : Si la liaison est soumise à des variations de température importantes, les
matériaux assemblés et la colle doivent avoir des coefficients de dilatation très voisins.
Exemples d’assemblages en fonction des sollicitations

ou

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Assemblages en angle

Assemblages en bout des pièces cylindriques

Exemple d’application

Dépose automatique d’adhésif

 IV- ASSEMBLAGES SOUDES


Un assemblage soudé est constitué par la liaison permanante de plusieurs pièces
maintenues entre elles par l’un des procédés suivant :
 Soudage autogène ou soudage
Les pièces à souder perdent leurs contours primitifs par fusion, par écrasement ou
par diffusion. Dans le cas du soudage par fusion, la liaison est généralement obtenue par
l’intermédiaire d’un matériau d’apport.

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 Brasage
Les pièces à assembler conservent leurs contours primitifs. La liaison est obtenue par
l’intermédiaire d’un métal d’apport dont la température de fusion T est inférieure à celle
des pièces à souder.
IV.1- Représentation des soudures
Chaque fois que l’échelle le permet, la soudure doit être dessinée et cotée. Pour les
soudures discontinues, on cote la longueur utile d’un élément du cordon et l’intervalle
entre les éléments.

Si l’échelle du dessin ne permet pas de dessiner et des coter les soudures, on utilise
une représentation symbolique.

Représentation Représentation
simplifiée symbolique

IV.2- Recommondations
Les pièces soudées sont réalisées à partir de tôles laminées, de profilés, de pièces
coulées (construction mixte), etc.

IV.2.1- Soudage par fusion

Règle 1 : Souder des épaisseurs aussi voisines


que possible. Si les épaisseurs sont nettement
différentes, préparer les pièces comme il est
indiqué sur les figures.

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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50
Règle 2 : Placer la soudure dans les zones les
moins sollicitées. Eviter, en particulier, les
sollicitations en flexion et en torsion.

Règle 3 : Penser aux déformations


engendrées par les dilatations locales
lors du soudage.
Eviter, en particulier, les soudures
d’angle sur pièces prismatiques.

Règle 4 : Eviter les masses de soudure et


veiller à une bonne conception des
renforts. Pour une construction fortement
sollicitée, on supprime les amorces de
rupture en effectuant un cordon de
soudure.

Règle 5 : Afin d’augmenter la longévité des


outils, éviter d’usiner une soudure.

Règle 6 : Veiller aux possibilités d’accès du


soudeur, du chalumeau ou des électrodes.
A vérifier notamment dans le cas de soudures en
X ou avec reprise à l’envers.
IV.2.2- Soudage électrique par résistance
Le soudage électrique par résistance n’impose aucune limite
entre les différences d’épaisseurs des pièces à assembler.

Soudage par points : afin d’éviter une perte du


métal en fusion, la distance minimale L entre le
bord des tôles est sensiblement égales à :
L  3 e min. + 2
Entraxe minimal Em entre deux points de soudure :
Em  10 e min. + 10

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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 V- CALCUL DES ASSEMBLAGES SOUDES
V.1- Contrainte dans les cordons de soudure

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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V.2- Calcul des soudures
 Contrainte admissible dans le cordon

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53
Chapitre IV

GUIDAGE EN
TRANSLATION-
LIAISON GLISSIERE
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CHAPITRE IV
GUIDAGE EN TRANSLATION : LIAISON GLISSIERE
 I- INTRODUCTION
Le guidage en translation est la solution constructive qui réalise une liaison glissière
entre deux pièces ou des ensembles de pièces. Le seul mouvement relatif possible entre
eux est une translation. La partie mobile est appelée coulisseau et la partie fixe (en
général liée au bâti) est appelée glissière (ou guide). Une liaison glissière assure deux
fonctions principales, qui ont chacune une influence sur la conception même :
 Le guidage en translation du coulisseau par rapport au guide suivant une seule
direction ;
 La transmission des efforts suivant les autres directions.
 II- REPRESENTATION SCHEMATIQUE
Le guidage en translation entre deux pièces est la matérialisation de la liaison glissière.
Représentation normalisée
Représentation spatiale Degrés de liberté
en projection orthogonale
y
Tx = 1 Rx = 0
z x
Ty = 0 Ry = 0
Tz = 0 Rz = 0
Le guidage en translation doit réaliser, en phase d’utilisation, deux fonctions définies
par des critères.

Guidage en translation

FT1:Assurer un mouvement FT2 : Transmettre et


Fonctions
relatif de translation rectiligne supporter les efforts.

- Précision du guidage ; - Efforts transmissibles statiques ;


Critères
- Vitesse de déplacement; - Efforts transmissibles dynamiques;
d’appréciation
- Rendement. - Durée de vie.

Afin de répondre à la fonction techniques FT1: il existe deux principes de solutions : Ces
deux principes sont réalisés par une association de deux liaisons: Ils mettent en œuvre,
entre les deux ensembles (glissière et coulisseau), les zones de contact strictement
nécessaires et suffisantes, qui conservent un seul degré de liberté en translation:Tx.


y 
x

z
Tx Tx

Pivot glissant et Appui plan et linéaire


ponctuelle rectiligne

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 III- GUIDAGE PAR GLISSEMENT (CONTACT DIRECT)
III.1- Guidage par une surface cylindrique
La liaison glissière est réalisée par association d’un contact cylindrique (supprimant
quatre degrés de liberté) et d’un arrêt en rotation.
 Les efforts s’exerçants sur le coulisseau ont une direction parallèle à l’axe de la
glissière.
 Glissière: tige cylindrique, creux ou pleine.
 Coulisseau: pièce généralement en fonte ou alliage d’aluminium. Un obstacle empêche le
pivotement du coulisseau par rapport à la glissière (guidage précis L  2d).
Exemples :

Surfaces cylindriques et cannelures.


Surfaces cylindriques et clavette parallèle fixée.

Surfaces
Surfaces cylindriques cylindriques et
et vis-clavette (vis à clavette à ergot.
téton long).

III.2- Guidage par deux surfaces cylindriques


La combinaison de certaines liaisons peut aboutir à la réalisation d’une liaison
glissière :
H7g6 H8e8

 Efforts importants sur le coulisseau ;


 Bonne stabilité ;
 Guidage très précis.

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III.3- Guidage par surfaces prismatiques
Les guidages de type prismatique associent des surfaces de contact planes (la
géométrie des surfaces de contact n’est pas forcément rectangulaire). Les frottements
peuvent être diminués par l’interposition d’éléments antifriction (bandes de PTFE,
bronze, polyamide ou Nylon) qui peuvent être collés sur l’une des surfaces en frottement.
Ils comportent un dispositif de réglage du jeu et permettant de rattraper l’usure.
III.3.1- Rainure en Té
 La résultante des efforts à une direction
quelconque.
 La forme des surfaces assure une bonne stabilité du
coulisseau.
 L’usure provoque l’augmentation des jeux.
III.3.2- Guidage par queue d’aronde
 Utilisée pour des mécanismes soumis à des chocs ou à des efforts très élevés.
 Le taillage des surfaces fonctionnelles s’effectue par fraise conique à deux tailles.
 L’usure provoque l’augmentation des jeux.
Vis d’assemblage
Trou
oblong
Guidage en queue d’aronde Vis de Guidage plan + V
réglage

Vis de
réglage

Vis de
réglage

Vis de
réglage

Réglages par cales à section


constante Réglage par cale pentée

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III.4- Calcul d’arc-boutement
Le phénomène d’arc-boutement se traduit par le basculement du coulisseau),
entraînant une impossibilité de déplacement par rapport à la glissière (quelle que soit
l’intensité de l’effort). L’arc-boutement se produit si la distance Δ est suffisamment
élevée. Ce blocage peut provoquer la détérioration du coulisseau ou de la glissière.
Pour éviter ce phénomène, il y a trois possibilités :
 Augmenter la longueur de guidage L ;
 Diminuer le coefficient de frottement
f (changer les matériaux en contact) ;
 Diminuer le jeu de guidage : H6g5,
H7g6 (jeu faible), H8f7 (jeu moyen).

Condition de non arc-boutement :


L

2f

 IV- GUIDAGE PAR ROULEMENT (CONTACT INDIRECT)


Les glissières à éléments roulants sont toujours composées d'un guide et d'un
coulisseau, mais l'on vient intercaler entre eux des éléments rouleaux de différentes
formes : billes, rouleaux ou aiguilles généralement. Le principe de ces liaisons est
d'exploiter la faible énergie dissipée par un contact roulant par rapport à un contact
glissant.
IV.1- Plaquettes à aiguilles

Les plaquettes à aiguilles sont conçues


pour les mouvements rectilignes alternatifs
avec un fonctionnement silencieux.

Chemin de roulement

Plaquettes à aiguilles

Document S.K.F

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IV.2- Rails de guidage
Les rails sont des systèmes à recirculation d’éléments roulants. Ils sont toujours
montés par paire. Ils comportent trois catégories de constituants :
 Les éléments roulants (avec ou sans cage) ;
 Les rails de guidage qui portent les chemins de roulement, liés respectivement au
coulisseau et à la glissière ;
 Les organes d’arrêt ou de protection. Cage

Ils permettent un fonctionnement avec : Élément


roulant
 Encombrement réduit ;
 Montage simple ;
 Absence de jeu. Plaquette
d’arrêt Rails

Patin à billes Exemple de montage

Patin à rouleaux croisés

Vis de réglage
sans tête

Guidage à six Guidage à quatre


rangées de billes rangées de rouleaux

IV.3- Douilles à billes


Ils sont souvent réalisés par 4 douilles à billes, comme celle présentée ci dessous.

Bague Cage
extérieure

Joint

Une rangée
de billes

Cage Joint

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IV.4- Galets
Ils comportent quatre galets. Afin de régler le jeu de fonctionnement, deux des
quatre galets sont montés sur des axes excentriques.

 V- CRITERES DE CHOIX D’UNE SOLUTION


Le choix d’une solution constructive repose sur son aptitude à satisfaire le cahier des
charges de l’application, en mettant en jeu le minimum de ressources.
Les principaux indicateurs de qualité sont les suivants :
 Vitesse de déplacement maximale ;  Précision du guidage ;
 Intensité des actions mécaniques transmissibles ;  Encombrement ;
 Fiabilité (probabilité de bon fonctionnement) ;  Esthétique ;
 Maintenabilité (probabilité liée à la durée de réparation) ;  Coût.

Guidage par glissement Guidage par roulement


Moyenne
Précision Elevée
Dégradation par usure
Performances : (vitesses,
Faibles Elevées
cadences, rendements)
Coefficient de Très faible :
Elevé : 0,05 à 0,2
frottement dans la 0,001 à 0,005
broutage à faible vitesse
liaison Efforts de manœuvre réduits
Intensité des actions
Faibles Elevées
mécaniques supportées
Au montage (faible)
Lubrification Nécessaire (importante)
Inexistante (galet)
Coût Faible Elevé
Jeu mini nécessaire au
Jeu Fonctionnement sans jeu
fonctionnement

Domaines d’utilisation industriels


Les guidages par glissement conviennent lorsque les vitesses de déplacements sont
faibles ou modérées. Les guidages par éléments roulants sont utilisés dans les domaines
suivants : machines-outils, robots, machines automatisées, matériels médicaux, appareils
de contrôle, aéronautique…

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Chapitre V

GUIDAGE EN
ROTATION-
LIAISON PIVOT
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CHAPITRE V
GUIDAGE EN ROTATION : LIAISON PIVOT
 I- GENERALITES
La solution constructive qui réalise une liaison pivot est appelée guidage en rotation.
Le guidage en rotation est nécessaire dans de nombreux cas (moteurs, roues de véhicules,
hélices d’avion ou de turbine…). On appelle arbre le contenu, logement ou alésage le
contenant.
Représentation normalisée Représentation spatiale Degrés de liberté
y 0 Rx
Tr 0 Rot 0
z x
0 0
Le guidage en rotation en phase d’utilisation doit assurer les fonctions suivantes :
 Positionner l’arbre et le logement : notions de jeu et de précision de guidage ;
 Permettre un mouvement relatif (rotation) : notions de  rendement et de vitesse de
rotation ;
 Transmettre les efforts : dimensionnement des pièces et durée de vie du montage ;
 Résister au milieu environnant : fiabilité, matériaux, étanchéité, protection…
 Etre d’un encombrement adapté (voire minimal) ;
 Minimiser les niveaux de bruit et de vibrations.

 II- TYPOLOGIE DES SOLUTIONS


Il existe quatre solutions principales permettant de réaliser guidage en rotation :
 Par contact direct ;
 Par interposition d'une bague de frottement ;
 Par interposition d'éléments roulants ;
 Par interposition d'un film d'huile.
La dernière solution, le palier fluide, ne sera pas étudiée dans le cadre de ce cours.

Contraintes
Type de guidage en rotation
Précision Vitesse de rotation Efforts à transmettre
Par contact direct - -- -
Par interposition de bague de
+ + +
frottement
Par interposition d'éléments roulants ++ ++ +++
Par interposition d'un film d'huile +++ +++ ++
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 III- PRECISION DU GUIDAGE
III.1- Jeu axial

III.2- Jeu radial, rotulage


La présence de jeu radial entraîne un phénomène de rotulage (jeu angulaire  ).

III.3- Modélisation cinématique d’un guidage en rotation


Du fait du rotulage on considère généralement :
 Si l / d  1,5 : liaison pivot ou pivot glissant (le rotulage est faible) ;
 Si l / d  0,5 : liaison rotule ou linéaire annulaire (le rotulage est trop important pour
pouvoir être négligé).

III.4- Solutions adoptées pour limiter le rotulage


Afin d’augmenter la longueur de guidage, la liaison pivot est souvent réalisée par
l’intermédiaire de deux paliers.

Montage A (pivot + pivot glissant) (hyperstatique) Montage B (rotule+linéaire annulaire) (isostatique)


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61
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Nota : Le rotulage au niveau d’un palier est bénéfique car il supprime la présence d’un
moment destructeur pour la liaison en cas de fléchissement de l’arbre.
III.5- Articulation en porte à faux et articulation en chape

Articulation en porte à faux Articulation en chape

 IV- GUIDAGE EN ROTATION PAR CONTACT DIRECT


Le guidage en rotation est obtenu par contact direct des
surfaces cylindriques arbre/logement. Des arrêts
suppriment les degrés de liberté en translation. Ce guidage
est peu précis, mais le coût est très faible. Son utilisation
est limitée à des vitesses de rotation faibles et des efforts
faibles.
 V- GUIDAGE EN ROTATION PAR PALIERS LISSES (COUSSINETS).
On interpose entre l'arbre et l'alésage un coussinet. Le principe du contact direct est
amélioré en interposant des bagues de frottement qui vont :
 Diminuer le coefficient de frottement ;
 Augmenter la durée de vie de l’arbre et du
logement ;
 Diminuer le bruit ;
 Reporter l’usure sur les bagues.
V.1- Types de coussinets
V.1.1- Coussinets nécessitant une lubrification continue (en bronze, fonte, …)
Il est nécessaire de prévoir un dispositif de graissage afin d’assurer une présence
continue de lubrifiant pendant le fonctionnement.
V.1.2- Coussinets sans graissage (carbone-graphite, nylon, PTFE)
Ils sont très pratiques mais sont constitué de matériaux peu résistants. Ils ne
supportent que des efforts très faibles.
V.1.3- Coussinets autolubrifiants
Il est constitué de poudre de bronze (cuivre et étain) ou encore d'alliages ferreux
(fer, cuivre et plomb) compactée. Cette poudre est dans un premier temps comprimée
dans un moule, puis chauffée dans un four pour rendre le coussinet poreux. Cette
opération de fabrication s'appelle le frittage.
Avant le montage, on imprègne le coussinet d'huile (environ 25 % du volume de métal),
lors du fonctionnement, la rotation de l'arbre crée une aspiration de l'huile, et la création
d'un film d'huile entre le coussinet et l'arbre.
A l'arrêt, la porosité du coussinet permet une réabsorption de l'huile.
________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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V.1.4- Coussinets en tôle roulée


Il s’agit d’une bague constituée d'une tôle roulée recouverte de
bronze fritté et d'une couche de résine PTFE imprégnée du lubrifiant
solide (graphite ou plomb) dont le coefficient de frottement avec
l'acier est très faible (0,01 à 0,05).
V.2- Montage des coussinets
Le coussinet est monté serré dans l'alésage
et glissant sur l'arbre.
Lorsque l'effort à transmettre n'est pas
purement radial, il est conseillé d'utiliser un
coussinet à collerette.
V.3- Avantages et limites d'utilisation
Avantages :
 Réduction du coefficient de frottement et
fonctionnement sans lubrification ;
 Augmentation de la durée de vie des pièces par report de l'usure sur le coussinet ;
 Fonctionnement silencieux ;
 Encombrement radial réduit ;
 Coût réduit.
Limites d'utilisation :
 Encombrement en longueur ;
 Sensibilité aux défauts d'alignement ;
 Capacité de charge inversement proportionnelle à la vitesse.
V.5- Dimensionnement des coussinets
Pour choisir un coussinet (palier lisse), il faut déterminer trois paramètres :
 d : Diamètre intérieur ;
 L : Longueur du coussinet ;
 Le « type » de coussinet.
 En général, le diamètre intérieur du coussinet d, est fixé par le diamètre de l’arbre
utilisé dans la liaison pivot.
 Une fois que ce diamètre d est connu, il est possible de connaître la vitesse
 en rad / s
d 
périphérique V au niveau du contact coussinet-arbre : V  avec d en m
2 V en m / s

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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
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 En fonction de leur « type », un coussinet supporte une vitesse maximale admissible
(voir tableau suivant). Il nous est alors possible de choisir un type de coussinet
compatible avec la valeur de V.
Performances comparatives des coussinets usuels
Type de Vitesse maxi Températures limites Pression diamétrale Produit P.V admissible
coussinet admissible (m/s) de fonctionnement (°C) admissible (N/mm2) (N/mm2).(m/s)
Glacier acétal 2à3 -40 à 100 14 0,5 à 0,9
Glacier PTFE 3 -200 à 280 20 0,9 à 1,5
Graphite 13 400 5 0,5
Bronze-étain 7à8 >250 7 à 35 1,7
Bronze-Plomb 7à8 250 20 à 30 1,8 à 2,1
Nylon 2à3 -80 à 120 7 à 10 0,1 à 0,3
Acétal 2à3 -40 à 100 7 à 10 0,1

 La longueur L du coussinet est déterminée par rapport aux efforts transmis par la
liaison. Ce calcul fait intervenir la notion de pression diamétrale p.

Pour un type donné de coussinet, correspond une pression diamétrale admissible P adm
(voir tableau ci-dessus). On montre que, pour qu’un coussinet remplisse sa fonction,
l’inéquation suivante doit être vérifiée :

F
P  Padm avec F: effort dans la liaison (en N)
d.L
d: diamètre intérieur du coussinet (en mm)
L: Longueur du coussinet (en mm)
 Padm : Pression diamétrale admissible (en MPa ou N/mm2)
 De plus, le critère p.V permet de mesurer la capacité du matériau à supporter l’énergie
engendrée par le frottement. En cas de dépassement de la valeur admissible, la
température du coussinet augmente et sa destruction est rapide. Il faut, également, que
l’équation suivante soit vérifiée :

P.V  (P.V )adm avec V : Vitesse périphérique au contact (en m/s)


P : Pression diamétrale réelle (en MPa ou N/mm2)
(P.V)adm : Produit P.V admissible [en (N/mm2).(m/s)]
 ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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 VI- GUIDAGE PAR ROULEMENTS
VI.1- Avantage du roulement
Le guidage par palier lisse (coussinets) présente les inconvénients suivants : usure,
échauffement, perte de puissance par frottement. Pour éviter ces inconvénients, une
solution consiste à interposer des éléments roulants entre les pièces mobiles (arbre et
alésage).
VI.2- Constitution des roulements
 Bague extérieure qui se positionne dans le
logement ;
 Bague intérieure qui s’ajuste sur l’arbre ;
 Eléments roulants billes ou rouleaux qui roulent sur
le chemin des bagues ;
 Cage qui maintient les éléments roulants à
intervalles réguliers.
VI.3- Charges supportées par les roulements
Les actions mécaniques de contact exercées par les éléments roulants sur l’une ou
l’autre des bagues sont en général schématisées par des forces ou charges :
 Radiale Fr ;
 Axiale Fa ;
 Combinée : c’est la combinaison de Fr et Fa.

VI.4- Phénomène de résistance au roulement


Sous charge, la zone de contact entre chemin et élément roulant se comprime, puis se
détend après passage, comme un ressort. En mouvement, il en résulte, devant l’élément
roulant, la formation d’un bourrelet métallique s’opposant au mouvement. C’est le
phénomène de résistance au roulement.

Elément roulant

Chemin
Bourrelet
(amplifié)

Au repos le contact bille-chemin En mouvement un bourrelet


est symétrique s’oppose au déplacement
________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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Couple de résistance au roulement (Cf)

Cf = f.Fr.Rm Avec : f : frottement interne du roulement ;


Fr : charge radiale exercée ;
Cf : couple résistant ;
Rm : rayon moyen.
 Roulements à billes : f = 0.0015 ;
 Roulements à rouleaux : f = 0.002 ;
 Roulements à aiguilles : f = 0.004.
Ces valeurs sont à comparer avec le frottement interne des coussinets variant entre 0,05
et 0,15.
VI.5- Différents types de roulements
Les roulements peuvent être classés suivant différents critères :
 En fonction de la forme de l’élément roulant : billes , rouleaux (cylindriques, coniques,
tonneaux) , aiguilles ;
 En fonction du mouvement relatif possible entre les bagues : aucun (roulements
rigides), rotulage (roulements à rotule) ;
 En fonction de la direction de la charge principale supportée : radiale, radiale + axiale,
axiale seule.

Roulements à une rangée de billes à contact radial : type BC

 Charges : radiales et axiales modérées à moyennes.


 Rotulage : de 2 à 16’.

Roulements à une rangée de billes à contact oblique : type BT

 Charges : radiales, axiales élevées dans un seul sens.


 Rotulage : de 1 à 2’.

Roulements à deux rangées de billes à contact oblique: type BE


 Charges : radiales assez importantes, axiales alternées.
 Rotulage : 0.
 Emplois : palier pour arbre en porte à faux (grande rigidité du
roulement).

Roulements à deux rangées de billes à rotule dans la bague


extérieure :type BS
 Charges : radiales moyennes et axiales faibles.
 Rotulage : de 2 à 4’.
 Emplois : alignement précis des paliers.

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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Roulements à rouleaux cylindriques : type RU


 Charges : radiales très importantes, aucune charge axiale.
 Rotulage : de 1 à 7’.
 Emplois : charges radiales importantes avec chocs.

Roulements à deux rangées de rouleaux à rotule dans la bague


extérieure : type SC
 Charges : radiales très importantes et axiales moyennes.
 Rotulage : de 0.5 à 2’.
 Emplois : alignement précis des paliers.

Roulements à rouleaux coniques : type KB


 Charges : axiales élevées dans un seul sens, radiales très
importantes.
 Rotulage : de 1 à 4’.

Roulements à aiguilles : type NEA, NES

 Charges : radiales très importantes, aucune charge axiale.


 Rotulage : 0.
 Emplois : paliers de petites dimensions avec charges radiales
importantes.

Butées à billes simple effet:type TA et double effet:type TDC


 Charges : axiales très importantes (simple effet : un seul sens,
double effet : alternées).
 Rotulage : 0.
 Emplois : arbres verticaux fortement chargés axialement et
tournant lentement.
Remarque : les butées à billes ne sont pas conçues pour guider un
arbre en rotation. Ce guidage doit être assuré par d’autres types de
roulements.

VI.6- Désignation des roulements (ISO/AFNOR)

Type de roulement

60 BC 02

Diamètre de l’arbre d Série des dimensions


(largeur B et diamètre de l’alésage D)

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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VI.7- Matériaux
Les nuances d’aciers utilisées pour la fabrication des roulements sont aussi
normalisées par l’AFNOR. Le tableau suivant regroupe les principaux matériaux employés
dans la réalisation des roulements.

Groupes d’aciers Principales nuances normalisées NF EN IS0683-17


Trempe à cœur 100 Cr6 ; 100 CrMnSi6-4 ; 100 CrMo7 ; 100 CrMo7-4...
Cémentation 20 Cr3 ; 20 Cr4 ; 20 Cr4-2 ; 19 MnCr5 ; 20 CrMo4 ; 20 NiCrMo7
Trempe par induction C56E3 ; 56 Mn4 ; 70 Mn4 ; 43 CrMo4
Aciers inoxydables X47Crl4 ; X65Crl4 ; Xl08CrMol7 ; X89CrMoV18-1
Résistant à chaud 80MoCrV42-16 ; 13MoCrNi42-16-14 ; X75WCrV18-4-1
Les cages des roulements sont fabriquées en acier, en polyamide, en bronze…
VI.8- Critères de choix d’un type de roulement
Il est plus judicieux d’envisager au préalable une solution utilisant les roulements les
plus économiques : billes à contact radial, rouleaux cylindriques et aiguilles. A eux seuls ils
représentent plus de 80% des roulements vendus.
Un roulement plus coûteux au départ peut parfois simplifier le montage, les
opérations de maintenance et diminuer le coût global d’un appareil.
Critères de choix :
 Nature des charges : axiale, radiale ou combinée ;
 Importance des charges (intensité) ;
 Vitesse de rotation ;
 Chocs ;
 Rigidité exigée ;
 Encombrement ;
 Durée de vie ;
 Condition ambiante : température, lubrification,…
Remarques :
 Les roulements à billes à contact radial conviennent parfaitement aux petits paliers
fonctionnant à grande vitesse.
 Pour les gros paliers fortement chargés, les roulements à rouleaux sont les seuls
possibles.
 S’il y a des défauts d’alignement appréciables, les roulements à rotule sont à choisir.
 Certains roulements ne supportent qu’un type de charge : axiale pour les butées,
radiales pour les aiguilles et rouleaux cylindriques.
 Les roulements à rouleaux coniques supportent, à dimensions égales, des charges
combinées plus élevées que les billes à contact radial.
VI.9- Montage des roulements
Nota : Le roulement ne doit pas être coté, il est fabriqué avec des tolérances spécifiques
aux fabricants de roulements.

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VI.9.1 Règles de montage
 La bague du roulement qui tourne par rapport à la direction de la charge doit être
ajustée avec serrage.
Exemple : Arbre à la tolérance k6, m6 ou p6 suivant l’intensité de la charge ; alésage à la
tolérance M7 ou N7.
 La bague du roulement qui est fixe par rapport à la direction de la charge doit
être ajustée glissante.
Exemple : Arbre à la tolérance g6 ; alésage à la tolérance H7.
VI.9.2- Direction de la charge fixe par rapport à la bague extérieure

Bague intérieure serrée


Arbre : k6 /m6 Alésage : J7 / H7

Arbre tournant
charge et
alésage fixe
Rotule + linéaire annulaire
(Isostatique : h=0)

Rotule + rotule
Arbre fixe (Hyperstatique : h=1)
charge et alésage
tournants

Montage en «O»

VI.9.3- Direction de la charge fixe par rapport à la bague intérieure

Bague extérieure serrée


Arbre : g6 / j6 Alésage : M7 / N7

Alésage tournant
charge et arbre
Rotule + linéaire
fixes
annulaire

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Rotule + rotule
Alésage fixe (Hyperstatique : h=1)
charge et arbre
tournants

Montage en «X»

VI.9.4- Réalisation matérielle des arrêts axiaux des bagues

Arrêts axiaux

(a) (a) (b) (c)

(d) (e) (f)

 Arrêts axiaux usinés


(a) (b) (c) (d) : Arrêt axial par épaulement usiné dans le logement.
(a) (c) (d) : Arrêt axial usiné sur l’arbre.
 Arrêts axiaux rapportés pour bague extérieure
(a) Arrêt axial de la bague extérieure par chapeau centré maintenu par des vis. Cette
solution est recommandée dans le cas d’un alésage tournant pour éviter les phénomènes

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de balourd. Une cale de réglage, placée sous le chapeau, permet d ‘éliminer le jeu J tout
en assurant son appui.
(b) Arrêt axial de la bague extérieure par rondelle maintenue par des vis.
(c) Arrêt axial de la bague extérieure par anneau élastique.
(d) Arrêt axial de la bague extérieure par anneau élastique chanfreiné. Cette solution
permet d ‘éliminer le jeu axial entre le roulement et l’alésage.
(e) Arrêt axial de la bague extérieure par segment prévu sur la bague extérieure du
roulement.
 Arrêts axiaux rapportés pour bague intérieure
(a) Arrêt axial de la bague intérieure par écrou à encoches.
(b) Arrêt axial de la bague intérieure par rondelle maintenue par une vis en bout d’arbre.
Dans le cas d’un arbre tournant, il est recommandé de centrer la rondelle pour éviter les
phénomènes de balourd. Pour des arbres de diamètre important, la rondelle peut être
fixée par plusieurs vis réparties sur une circonférence.
Arrêt axial de la bague intérieure par entretoise. Cette solution est aussi applicable pour
la bague extérieure.
(c) Arrêt axial de la bague intérieure par anneau élastique.
(d) Arrêt axial de la bague intérieure par anneau élastique chanfreiné. Cette solution
permet d’éliminer le jeu axial entre le roulement et sa portée sur l’arbre.
(e) Arrêt axial de la bague intérieure par anneau élastique.
(f) Arrêt axial de la bague intérieure par manchon conique. Cette solution permet d’éviter
l’usinage d’un épaulement sur un arbre long.
VI.9.5- Exemple de montage
VI.9.5.1- Arbre tournant
Bâti

VI.9.5.2-Moyeu tournant
Logement tournant
Logement tournant

Bâti

Bâti

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VI.9.5.3- Montage des roulements à contacts obliques et à rouleaux coniques
Ces roulements doivent être montés en paire et en opposition. On distingue deux
configurations de montage : le montage en « X » et le montage en « O ».
Montage en « O » Montage en « X »

Montage en « X » Montage en « O »

VI.10- Durée de vie d’un roulement


Afin de pouvoir comparer leur produits, les constructeurs de roulement ont établi des
normes telles que :
 La durée d’un roulement « L » : c’est la durée d’un roulement soumis à une charge et
à une vitesse constante avant la faillite.
 La durée nominale (normalisée) « L10 » : la durée de vie L10 d’une série de
roulements soumis à la même charge est égale au nombre de tours, ou de révolution,
réalisés par 90% des roulements de la série (à tester) avant qu’apparaissent les premiers
signes de fatigue.
Prenons deux groupes de roulements soumis à des conditions de charge différentes P1 et
P2. Leurs durées respectives L1 et L2 peuvent être calculées par l’équation suivante :
k
L1  P1 
 
L2  P 2 

Où k = 3 pour les roulements à bille et 10/3 pour les roulements à rouleaux.


La durée de vie se calcule en millions de tours, parfois par commodité en heures de
fonctionnement.
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La relation liant la durée de vie L10 et la charge est donnée comme suit :
k
C 
L10   
P
 L10 : durée de vie en millions de tours ;
 C : capacité de charge dynamique de base en N ;
 P : charge équivalente exercée sur le roulement en N ;
 La durée de vie en heures de fonctionnement notée L10H est exprimée en fonction de L10
comme suit :
10 6.L10 
L10H   
 60.N 
Avec N : vitesse de rotation du roulement en tours/min.
Durées de vie indicatives de quelques paliers à roulements
Mode d’emploi Exemples d’emploi Durée de vie L10H
Electroménager, outillages, électroportatifs,
Usages intermittents. automobiles, appareils de manutention et de 1000 à 1500
levage, moteurs d’avions…
Fonctionnement 8 heures Véhicules industriels, machines outils,
15 000 à 35 000
par jour. machines agricoles, machines de production.
Service en continu 24 Convoyeurs, compresseurs, certaines
heures/24. machines de production, ventilateurs, 35 000 à 60 000
moteurs stationnaires.
Machines dont la fiabilité Machines à papier, machines textiles, 100 000 à 200 000
est très importante. services des eaux, barrages…

Lorsqu’un ensemble de roulements (E) comprend plusieurs roulements fonctionnant en


même temps (arbre avec plusieurs roulements), la durée de vie LE10 de l’ensemble de la
durée de vie Li10 de chacun des n roulements. Elle est définie par la relation suivante :
 1 1.5  1 1.5  1    11.5
1.5

LE10        ....    


 L110   L210   Ln10  

VI.11. Exemples de calcul des roulements : démarche de calcul du roulement à billes


à contact radial soumis aux charges Fr et Fa
 Afin de pouvoir choisir un roulement, on doit calculer la capacité de charge dynamique
de base C en appliquant la relation C  P.L10  . Ceci revient à calculer la valeur de la
1/ 3

charge équivalente exercée sur le roulement. En général : P  X .Fr  Y .Fa .


F Fa
 Les couples (X, Y) dépendent du rapport a et du rapport comparé à la valeur de e.
C0 Fr
F
 Soit la première hypothèse a  e , dans ce cas : P= Fr (c'est-à-dire X = 1 et Y = 0).
Fr
 Ccalculée  Fr .L10  . D’après le tableau ou le catalogue du constructeur, on doit choisir
1/ 3

Cchoisie  Ccalculée .
Fa
 Dans cette étape, on doit vérifier la première l’hypothèse  e . Ceci nous mène à
Fr
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Fa
calculer le rapport : .
C0 choisie
 Calculer e par interpolation linéaire.
F F
 Comparer a à e : si a  e alors l’hypothèse est vérifiée et le choix est bon. Sinon,
Fr Fr
F
on doit adopter la deuxième hypothèse: a  e . Dans ce cas P  X .Fr  Y .Fa avec X = 0.56.
Fr
 Calculer Y par interpolation linéaire.
 Calculer Ccorrigée  P.L10  et choisir Ccorrigée  Ccalculée .
1/ 3

Fa Fa
Si  e ; P = Fr Si  e ; P  X .Fr  Y .Fa
Fr Fr
Fa
C0 0.015 0.028 0.056 0.084 0.11 0.17 0.28 0.42 0.56

X 0.56
Y 2.3 1.99 1.71 1.55 1.45 1.31 1.15 1.04 1
e 0.19 0.22 0.26 0.28 0.30 0.34 0.38 0.42 0.44

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VI.12- Lubrification des roulements
VI.12.1- Lubrification à la graisse

Déflecteur
(a) Dégagement pour le (b)
passage de la graisse. )

 En version « étanche », les roulements sont lubrifiés à vie.


 En version « non étanche » et dans le cas de vitesses de rotation élevées, les
roulements sont lubrifiés au montage en respectant la quantité de graisse préconisée par
le constructeur (risque d’échauffement).
 Dans le cas de vitesses de rotation basses où l’excès de graisse ne provoquera pas
d’échauffement, on peut prévoir un graisseur qui permettra d’injecter de la graisse neuve,
celle-ci poussant la graisse usagée vers l’extérieur (figure a).
 Pour des vitesses de rotations élevées, la graisse sera maintenue au voisinage du
roulement, par des déflecteurs placés de chaque côté du roulement (figure b).
VI.12.2- Lubrification à l’huile
Arrivée
d’huile

Retour
d’huile

Déflecteur

(a) Larmier (b) (c)

VI.12.3- Par bain d’huile


Le niveau d’huile ne doit pas dépasser le centre de la bille la plus basse. Pour les
roulements qui ne se situent pas en partie basse du mécanisme. Il faudra prévoir des
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récupérateurs appelés larmiers (figure a) qui seront remplis par projection, ou assurer
une circulation d’huile par pompage (figure c). Si les projections d’huile sont trop
importantes, elles pourront être limitées par un déflecteur (figure b).
VI.12.4- Par brouillard d’huile
Ce type de lubrification nécessite une installation importante (pulvérisation d’un
mélange : air + huile). Il est réservé aux broches de machines outils tournant à grande
vitesse.
Canalisation de brouillard d’huile.

Rondelles élastiques

Exercice d’application
Pour chaque guidage en rotation du mécanisme ci-dessous :
- Identifier la solution.
- Représenter un schéma technologique.
- Réaliser le schéma d’architecture.
- Définir les ajustements radiaux, les jeux axiaux.
- Présenter le mode de lubrification adopté.
- Donner le schéma cinématique minimal de ce système.
Réponse
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

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Chapitre VI

LIAISON
HELICOIDALE
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CHAPITRE VI
LIAISON HELICOIDALE
 I- FONCTION
Transformer un mouvement de rotation en un mouvement de translation et
réciproquement.

 II- LES QUATRE MOUVEMENTS

Rv = Rotation de la vis.
Tv = Translation de la vis.
Re = Rotation de l’écrou.
Te = Translation de l’écrou.
Principe du système : si l’on exerce l’un des quatre mouvements pour obtenir un second, il
faut empêcher les deux autres. La famille des solutions est la suivante.

0 1 0 0 R et T : Mouvements exercés ou obtenus.


1 0 0 0
R et T : Mouvements empêchés.
0 0 0 1

0 0 1 0
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ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
Remarque : En général, le système n’est réversible que si le filetage est à plusieurs filets
au pas (filets normalisés).

 III- SOLUTIONS CONSTRUCTIVES


III.1- Porte-outil à aléser

REGLAGE DU RAYON VARIABLE

 Quel est le repère de la vis ? .............................

 Quel est le repère de l’écrou ? ..............................

 Mouvement exercé Rv = 1
 Mouvement obtenu …….. =1
 Mouvements empêchés  …….. =0
 …….. =0
 Quel est le type de liaison entre (2) et (3)?
...................................................................................................................................

 Quel est le type de liaison entre (1) et (3)?


...................................................................................................................................

 Quel élément lié à (3) et quel usinage


effectué sur (1) assurent la liaison en rotation
de (1) et (3) ?
...................................................................................................................................

...................................................................................................................................

III.2- Griffe de tours

 Quel est le type de liaison entre (2) et


(3)?
......................................................................................................................

 Quel est le type de liaison entre (3) et


(1)?
..........................................................................................................................

 Quel est le type de liaison entre (2) et


(1)?
..........................................................................................................................

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79
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
III.3- Support réglable en hauteur

L’écrou (6) étant débloqué entre les


pièces (1), (3) et le sous-ensemble (2),
des déplacements sont possibles.

 Quel est le type de liaison entre


(1) et (2)?
............................................................................................................

 Quel est le type de liaison entre


(1) et (3)?
..............................................................................................................

 Quel est le type de liaison entre


(2) et (3)?
..........................,...................................................................................
.

 IV- SENS DU FILETAGE ET NOMBRE DE FILETS

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80
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
Si on observe une vis avec filetage à droite, le filet monte de la gauche vers la droite
et inversement pour un filetage à gauche (il faut tenir l’axe de la vis en position
verticale).

Le serrage d’une vis à droite est réalisé en tournant la tête de la vis dans le sens des
aiguilles d’une montre et inversement pour une vis à gauche.

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81
Troisième partie

ETANCHEITE ET

LUBRIFICATION
Chapitre VII

ETANCHEITE
STATIQUE ET
DYNAMIQUE
MODES DE
LUBRIFICATION
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
 TROISIÈME PARTIE

LUBRIFICATION ET ETANCHEITE
 CHAPITRE VII
ETANCHEITE STATIQUE ET DYNAMIQUE
MODES DE LUBRIFICATION
 I -PRÉSENTATION DU PROBLEME
On souhaite isoler deux milieux du passage d’un fluide. On distingue deux types
d’étanchéités :
 L’étanchéité dite statique qui doit être réalisée entre deux éléments fixes entre-eux.
Symbole ES ;
Pression atmosphérique pa

Fluide à la
pression p

1 2

 L’étanchéité dite dynamique qui doit être réalisée entre deux éléments ayant
un mouvement relatif. Symbole ED.
Cylindre

Piston

Chambre arrière

Chambre avant

 II- ETANCHEITE STATIQUE


II.1- Problème à résoudre
Les surfaces en contact présentent des défauts (aspérités), le fluide peut donc
s’échapper de la zone sous pression.
Surface théorique Surface réelle

Détail

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82
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
II.2- Solutions
Pour empêcher le fluide de se glisser entre les aspérités, on peut:
Augmenter l’effort de serrage entre les surfaces en contact pour déformer les
aspérités, solution peu intéressante.
 Diminuer les aspérités en polissant les surfaces en contact.
 Réduire la taille d’une des surfaces pour permettre un écrasement des
aspérités, solution simple mais souvent indémontable.
Interposer un élément déformable (joint, pâte, colle…) qui comble les aspérités, solution
la plus utilisée.
II.3- Etanchéité directe par surfaces sphère/cône

II.4- Etanchéité indirecte par interposition d’un joint


II.4.1- Joints plats
Les joints plats sont généralement découpés à partir d’un matériau en feuilles et ils
conviennent pour des étanchéités statiques. Choisir un joint plat, c’est déterminer son
épaisseur et sa matière.
L’épaisseur d’un joint plat dépend de la rugosité des surfaces sur laquelle il s’applique.
L’épaisseur du joint décroît si la rugosité des surfaces diminue.
On choisit habituellement dans les matières suivantes celle qui satisfait le mieux aux
exigences de fonctionnement : fluide à étancher, température, etc. et dont le prix est le
plus bas.

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ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
II.4.2- Joints circulaires d’étanchéité
Les joints circulaires conviennent pour des étanchéités statiques (bouchons de vidange, passage
de vis, etc.).
 Type A : ces joints se font en toute matière et principalement en fibre dure, en cuivre recuit et en
aluminium.
 Type B : joint métalloplastique pour bougies.

II.4.3- Bague B.S.


 La bague B.S. est composée d’une rondelle métallique comportant intérieurement un
élastomère à section trapézoïdale adhérant très fortement à la ronde métallique.
 Même emplois que les joints plats circulaires.
 La bague se centre, soit par l’intérieur sur une tige, soit par l’extérieur dans un lamage.

II.4.4- Ecrous d’étanchéité Seal-Lock


 Les écrous d’étanchéité Seal-Lock conviennent pour des étanchéités statiques aux gaz et aux
liquides.
 Température d’utilisation – 50 °C à + 100 °C.
 Freinage de l’écrou par la bague plastique.
 Réutilisation possible après démontage.
 L’écrou et l’élément d’étanchéité ne formant qu’un même composant, cela facilite les assemblages
lors du montage.

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ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1

II.4.5- Joints toriques


Les joints toriques assurent une excellente étanchéité pour des pressions allant du
vide à 100 MPa.

Afin d’éviter l’extrusion du joint, le jeu J dans la liaison doit être d’autant plus petit
que la pression est élevée. On admet généralement, un jeu maximal correspondant aux
ajustements suivants :
Pression P Ajustement
P  8 MPa H7/f7
8 MPa  P  20 MPa H7/g6
A partir de 20 MPa, le jeu doit être très faible (quelques microns). Cette condition est
obtenue à l’aide d’une ou deux bagues anti-extrusion en polytétrafluoréthylène.

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ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
 III- ETANCHEITE DYNAMIQUE
L’étanchéité doit avoir lieu pendant le mouvement relatif des pièces entre-elles. On
distingue deux cas:
III.1- Mouvement de translation
 On utilise des joints toriques ou quadrilobes.

 Ces joints peuvent se monter en gorge intérieure ou extérieure.

 Si la pression est très importante, le montage des joints toriques nécessite l’ajout de
bagues anti-extrusion. Ces bagues sont en général en matière plastique.

III.2- Mouvement de rotation


Le joint torique peut être utilisé si la vitesse est très faible (vitesse circonférentielle
 0,5 m/s), dans les autres cas on utilise des joints à lèvres.
III.2.1- Joint à lèvre(s) à frottement radial
 Joint à une seule lèvre : ils assurent une étanchéité dans un seul sens par contact
sur l’arbre.
 Joint à deux lèvres : ils assurent une étanchéité dans un seul sens, en plus, une
protection dite « antipoussière » dans l’autre sens.

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ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
 SENS DE MONTAGE
 Lubrification à la graisse : la lèvre est orientée vers l’extérieur du palier pour
permettre le passage de la graisse usagée lors des renouvellements par pompe.
 Lubrification à l’huile : pour assurer la retenu de l’huile, la lèvre est orientée ver
l’intérieur du palier.

 CONDITIONS DE MONTAGE

 REPRESENTATION SIMPLIFIEE NORMALISEE

III.2.2- Joint à lèvre à frottement axial (V-Ring)


Les joints à lèvre à frottement axial agissent à la fois comme des joints à lèvre et
comme des dispositifs qui rejettent sous l’action de la force centrifuge tout corps venant
en contact. Pour le montage, l’alésage peut supporter un allongement circonférentiel
maximal de 200%. La vitesse circonférentielle maximale : 12 m/s.

Représentation simplifiée normalisée.

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87
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
III.2.3- Autres dispositifs
On peut également dans certains cas particuliers réaliser une étanchéité sans contact
donc frottement entre les pièces.
On utilise le principe des chicanes remplies de graisse au montage, ces dispositifs ne
nécessitent pratiquement aucun entretien, ils conviennent tout particulièrement pour les
grandes vitesses et sont très efficaces pour empêcher l’introduction de poussières.

Dispositifs de lubrification à la graisse (chicanes et rondelles Z)

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88
Quatrième partie

MATERIAUX DE
CONSTRUCTION
MECANIQUES
USUELLES
Chapitre VIII

PRESENTATION
DES DIFFERENTES
FAMILLES DES
MATERIAUX
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
 QUATRIEME PARTIE

MATERIAUX DE CONSTRUCTION MECANIQUES


CHAPITRE VIII
 USUELLES
PRESENTATION DES DIFFERENTES FAMILLES DES MATERIAUX
 I- METAUX ET ALLIAGES
I.1- Les aciers
I.1.1- Classification par emploi
La désignation commence par la lettre S pour les aciers d’usage général et par la
lettre E pour les aciers de construction mécanique. Le nombre qui suit indique la valeur
minimale de la limite d’élasticité en MPa.
Exemple : S 235.
S’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédée de la lettre G.
Exemple : GE 295.

I.1.2- Classification par composition chimique


I.1.2.1- Aciers non alliés
Teneur en manganèse  1 %.

La désignation se compose de la lettre C suivie du pourcentage de la teneur moyenne


en carbone multiplié par 100. Exemple : C 40. 40 : 0,40 % de carbone.
S’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédée de la lettre G.
Exemple : GC 25. 25 : 0,25 % de carbone.

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89
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1

I.1.2.2- Aciers faiblement alliés


Teneur en manganèse  1 %.
Teneur de chaque élément d’alliage  5 %.

La désignation comprend dans l’ordre :


 Un nombre entier, égal à cent fois le pourcentage de la teneur moyenne en carbone ;
 Un ou plusieurs groupes de lettres qui sont les symboles chimiques des éléments
d’addition rangées dans l’ordre des teneurs décroissantes ;
 Une suite de nombres rangés dans le même ordre que les éléments d’alliage, et
indiquant le pourcentage de la teneur moyenne de chaque élément.
Les teneurs sont multipliées par un coefficient multiplicateur variable en fonction des
éléments d’alliage.

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90
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
Exemples :
 55 Cr 3 : 0,55 % de carbone-0,75 % de chrome.
 51 Cr V 4 : 0,51 % de carbone- 1 % de chrome. Le pourcentage de vanadium n’est pas
précisé.

R min = résistance minimale à la rupture par extension (MPa) ;


Re min = limite minimale apparente d’élasticité (MPa).
I.1.2.3- Aciers fortement alliés
Teneur d’au moins un élément d’alliage  5 %.
La désignation commence par la lettre X suivie de la même désignation que celle des
aciers faiblement alliés, à l’exeption des valeurs des teneurs qui sont des pourcentages
nominaux réels.
Exemple : X 30 Cr 13 : 0,30 % de carbone - 13 % de chrome.

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91
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
I.1.3- Classification par emploi

I.2- Les fontes


I.2.1- Fontes à graphite lamellaire
 Désignation numérique : Après le préfixe EN, les fontes sont désignées par le
symbole JL suivi d’un code numérique. Exemple : EN-JL 1010.
 Désignation symbolique : Après le préfixe EN, les fontes sont désignées par le
symbole GJL suivi de la valeur en mégapascals de la résistance minimale à la rupture par
extension. Exemple : EN-GJL 100.

I.2.2- Fontes malléables - Fontes à graphite sphéroïdal


 Désignation numérique : Après le préfixe EN, les fontes sont désignées par le
symbole JM ou JS suivi d’un code numérique. Exemple : EN-JS 1010 (Fontes à graphite
sphéroïdal).
 Désignation symbolique : Après le préfixe EN, les fontes sont désignées par le
symbole (GJMW, GJMB, GJS) suivi de la valeur en mégapascals de la résistance minimale
à la rupture par extension et du pourcentage de l’allongement après rupture. Exemple :
EN-GJS-350-22.

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I.3- Les métaux non ferreux


I.3.1- Aluminium et alliages d’aluminium moulés
La désignation utilise un code numérique. Il peut être suivi éventuellement, si cela est
justifié, par une désignation utilisant les symboles chimiques des éléments et de nombres
indiquant la pureté de l’aluminium ou la teneur nominale des éléments considérés.
Exemples de désignations usuelles :
EN AB-43 000 ou EN AB-43 000 [Al Si 10 Mg].
Alliage d’aluminium moulé- Silicium 10 % - Magnésium.
Exemple de désignation exceptionnelle :
EN AB-Al Si 10 Mg.

I.3.2- Aluminium et alliages d’aluminium corroyés


La désignation utilise un code numérique. Il peut éventuellement être suivi, si cela est
justifié, par une désignation utilisant les symboles chimiques des éléments et de nombres
indiquant la pureté ou la teneur nominale des éléments considérés.
Exemples de désignations usuelles :
EN AW-2017 ou EN AW-2017 [Al Cu 4 Mg Si].
Alliage d’aluminium – cuivre 4 % - magnésium – silicium.
Exemple de désignation exceptionnelle :
EN AW-Al Cu 4 Mg Si.

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I.3.3- Alliages de zinc moulés

R min = résistance minimale à la rupture par extension (MPa) ;


Re min = limite minimale apparente d’élasticité (MPa).
I.3.4- Cuivre et alliages de cuivre
La désignation utilise un code numérique ou les symboles chimiques. Dans ce dernier
cas, on associe au symbole chimique de base (Cu) les symboles des éléments d’addition
suivis des nombres indiquant les teneurs nominales de ces éléments.
Exemples de désignations usuelles :
CW 612 N ou Cu Zn 39 Pb 2. Alliage de cuivre corroyé – zinc 39 % - plomb 2 %.
Exemple de désignation globale :
CW 612 N [Cu Zn 39 Pb 2].

W : matériaux corroyés- C ou B matériaux moulés – R cuivres bruts affinés.

 II- LES PLASTIQUES


Un plastique est un mélange dont le constituant de base est une résine, ou polymère, à
laquelle on associe des adjuvants (charges, renforts, plastifiants, stabilisants, anti-
oxydants…) et des additifs (pigments et colorants, ignifugeants, lubrifiants, fongicides…).

PLASTIQUE = POLYMERE + ADJUVANTS + ADDITIFS


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II.1- Principales propriétés
Les plastiques présentent de nombreux avantages, notamment :
 faible masse volumique (830 à 2 300 Kg/m3) ;
 bonne résistance chimique (corrosion…) ;
 qualité esthétique (formes, couleurs…) ;
 isolation électrique et thermique ;
 coût généralement faible.
Les emplois sont limités dans les cas suivants :
 tenue en température ;
 résistance mécanique ;
 stabilité dimensionnelle ;
 conservation des caractéristiques dans le temps.
II.2- Classification
Pour l’utilisateur, les plastiques se classent en deux grandes catégories :
 Les thermoplastiques : soumis à l’action de la chaleur, ils arrivent à une phase pâteuse
(ou une fusion) ; lors de la solidification, le matériau retrouve son état initial –
comportement thermique comparable aux métaux) ;
 Les thermodurcissables : soumis à l’action de la chaleur, ils arrivent à une phase
pâteuse (température d’injection dans le moule), puis ils subissent une transformation
chimique interne irréversible qui durcit définitivement la matière (comportement
thermique comparable à l’argile qui durcit sous l’action de la chaleur).
II.3- Choix d’un plastique en fonction d’un critère déterminant

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II.4- Principaux plastiques

II.5- Principaux élastomères

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II.6- Exemples d’emploi

Roue hélico-centrifuge de refroidissement Pièces de carburateur d’automobile


Matrice : EP- Renfort : Tissus FC. Matrice : UP – Renfort : 30% FV.

 III- LES COMPOSITES


Un composite est l’assemblage de plusieurs matériaux non miscibles de nature
différente et dont les qualités se complètent afin d’obtenir un matériau hétérogène dont
les performances sont supérieures à celles de ses composants.
Dans un matériau composite, on distingue :
 Le renfort qui constitue le squelette de la pièce et qui supporte l’essentiel des
efforts ;
 La matrice qui assure la liaison de l’ensemble, répartit les efforts et joue un rôle de
protection des renforts.
COMPOSITE = MATRICE + TENFORT
Exemples :
Le béton et le béton armé sont des composites à matrice minérale (ciment).
 Types de matrices
 Organique (plastique EP-UP-PA-POM-PC….).
 Minérale (carbone- céramique…).
 Métallique (aluminium- titane- plomb).
 Types de renforts
 Organique (fibres de verre, d’aramide….).
 Minéral (fibres de carbone, de céramique…).
 Métallique (fibre de bore, d’alumine…).
 Différentes structures de renforts
 Particules.
 Fibres courtes.
 Fibres longues.
 Tissage multiaxial.
 Tressage.
 Assemblage tridimensionnel.
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III.1-Constitution des composites

III.2- Principales propriétés


Les propriétés d’un composite sont fonction :
 de la nature de la matrice ;
 de la nature du renfort ;
 de la géométrie de la structure du renfort.
On peut estimer que :
 à performances égales, les composites permettent de diminuer la masse des pièces ;
 ils sont pratiquement insensibles aux amorces de rupture ;
 ils présentent une excellente tenue en fatigue ;
 ils offrent une bonne résistance à la corrosion ;
 ils sont insensibles aux phénomènes de fatigue-corrosion.

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98
Chapitre IX

PROFILES ET TOLES :
NORMES ET
CLASSIFICATION
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 CHAPITRE IX
PROFILES ET TOLES : NORMES ET CLASSIFICATION
 I- ACIERS LAMINES A CHAUD

 II- TUBES DE PRECISION SOUDES LONGITUDINALEMENT

 III- ACIERS ETIRES A FROID

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 IV- ALUMINIUM ET ALLIAGES D’ALUMINIUM FILES

 V- ELEMENTS USINES

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 VI- PLASTIQUES TECHNIQUES

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101
Cinquième partie

ANALYSE D’UN
SYSTEME
MECANIQUE
Chapitre X

MODELISATION
DES LIAISONS
MECANIQUES
USUELLES
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 CINQUIEME PARTIE
ANALYSE D’UN SYSTEME MECANIQUE
CHAPITRE X
USUELLES
MODELISATION DES LIAISONS MECANIQUES USUELLES
 I- INTRODUCTION
Deux pièces sont dites « en liaison » si elles restent en contact permanent par
l’intermédiaire de surfaces au cours de la mise en œuvre d’un mécanisme. La nature du
contact peut être ponctuelle, linéique ou surfacique dans la mesure où l'on suppose que les
solides sont géométriquement parfaits et indéformables. Les liaisons mécaniques entre
les solides sont normalisées à la fois dans leurs désignations et leurs schématisations.
Elles sont utilisées lors de l’étude d’un système mécanique.

 II- NOTIONS DE DEGRE DE LIBERTE ET DEGRE DE LIAISON


II.1- Degré de liberté
La liaison entre deux solides se traduit donc par une relation de contact qui autorise
quelques uns des six mouvements possibles pour un solide libre dans l’espace. Les six
degrés de liberté possibles entre deux solides sont trois rotations autour des axes
perpendiculaires (X, Y et Z) et trois translations suivant ces mêmes directions.
A ces mouvements relatifs indépendants correspondent les degrés de liberté ou de
mobilité de la liaison. Si le nombre de degrés de liberté est supérieur à 0, on qualifie la
liaison de «partielle», alors qu'on la déclare « complète » s'il n'y a aucun degré de
liberté.
II.2- Degré de liaison
Une liaison élémentaire entre deux solides S1 et S2 est obtenue à partir du contact
d'une surface géométrique élémentaire liée à S1 sur une surface géométrique élémentaire
liée à S2. Les surfaces géométriques élémentaires sont le plan, le cylindre et la sphère.
Le tableau ci–dessous donne les différentes combinaisons de contact :

Contact Plan Cylindre Sphère

Sphère

Ponctuel Linéaire annulaire Sphérique

Cylindre
Linéaire rectiligne Cylindrique

Plan
Plan
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102
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A un degré de liberté correspond la possibilité d’un mouvement de rotation ou de
translation entre deux solides.
Un solide qui n’a aucune liaison possède six degrés de libertés :
 Trois degrés de liberté en translation ;
 Trois degrés de liberté en rotation.
Réaliser une liaison entre deux pièces revient à supprimer un ou plusieurs degrés de
libertés d’une pièce par rapport à l’autre.
 6 mouvements élémentaires possibles d'un solide dans l’espace : 3 translations
(Tx, Ty, Tz) et 3 rotations (Rx, Ry, Rz).
Notons m le degré de liberté d'une liaison. Le degré de liaison d'une liaison vaut 6 – m.
 3 mouvements possibles d'un solide dans le plan : 2 translations (Tx, Ty) et 1 rotation
(Rz). Le degré de liaison d'une liaison vaut : 3 – m.
L’absence d'un degré de liaison ou la présence d'un degré de liberté est notée
par 1 et la présence d'un degré de liaison ou l’absence d’un degré de liberté est
notée par -1.
II.3- Torseurs cinématique et torseur statique d’une liaison
Le torseur cinématique d’une telle liaison est l’ensemble des coordonnées ou des
composantes selon les trois directions de l’espace du vecteur de vitesse de rotation ; la
résultante ; (, , ) et des composantes du vecteur vitesse de translation ; le moment
du torseur ; (u, v, w).
Le torseur statique ou aussi torseur transmissible de cette liaison est l’ensemble des
coordonnées des actions mécaniques ; la résultante ; qui empêchent ou suppriment les
translations et des coordonnées des couples ou des moments qui empêchent ou suppriment
les rotations.
II.4- Élaboration de ces deux torseurs
Soit une liaison mécanique ayant les mouvements suivants :
Une translation Tx selon (Ox) et une rotation Rx selon (Ox) indépendantes.
 
 
On a donc un vecteur vitesse de rotation ( S / S )   x  0 y  0 z ou aussi ( S1 / S2 ) 0
0
1 2

 R (o, x , y , z )
u 
 
et un vecteur vitesse de translation (OS / S )  ux  0 y  0 z ou aussi ( OS1 / S2 )  0
0
1 2

  R (o, x , y , z )
d’où le torseur cinématique associé à cette liaison au point O sera alors :
 u 
( S1 / S2 )   0 0  .
 0 0
 O ( R ( O , x , y , z )

Dans cette liaison on a une translation uniquement selon (Ox) d’où il n’y a pas d’actions
mécaniques qui empêchent la translation selon (Ox) mais il y a d’autres qui empêchent et
suppriment les translations selon (Oy) et (Oz), ce qui permet d’écrire que cette
action dans le repère R (O, x, y, z) : F  0 x  Yy  Zz ou sous une forme :
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103
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0
 
F  Y  .
Z 
  R (O , x , y , z )
Dans cette liaison on a aussi une rotation selon l’axe (Ox) c'est-à-dire qu’il n’y a pas de
couple mécanique selon cet axe qui empêche et supprime cette rotation par contre il y a
d’autres couples qui empêchent les rotations selon (Oy) et (Oz). Ceci permet d’écrire le
couple qui empêche ces rotations sous la forme : C  0 x  My  Nz ou sous une forme :
0
 
C  M 
N
  R (O , x , y , z )

d’où le torseur statique ou transmissible au point O associé à cette liaison est :


0 0 
 O ( S1 / S2 )   Y M 
Z N 
  R (O, x , y , z )

 III- CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTES LIAISONS


Les caractéristiques d'une liaison parfaite sont :
 Contacts sans frottement entre les surfaces ;
 Surfaces de contact géométriquement parfaites ;
 Aucun jeu.
III.1- Liaison ponctuelle ou sphère plan
Dans cette partie, on va donner directement le deux torseurs cinématique et
statiques en suivant la même démarche que précédemment.
 Définition et symbole : Deux solides S1 et S2 sont en liaison ponctuelle si, au cours du
fonctionnement, le seul mouvement relatif possible résulte de la rotation autour d'un
point et de la translation le long de deux axes concourants en ce point.

x
z z x

x
x z y
y z

 Degré de mobilité : Ty = 1 et Tz = 1 et Rx = 1, Ry = 1 et Rz = 1. Le degré de mobilité


est égal à 5 et le degré de liaison est 1.
 0 
 
 Torseur cinématique associé à la liaison ponctuelle de normale (Ox) : ( S1 / S2 )    v 
  w
 O
 X 0
 
Torseur transmissible associé à la liaison ponctuelle de normale (Ox) :  ( S1 / S2 )    0  0 
 0 0
 O
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 Exemple technologique : Appui des vis 8 sur le plateau 5.

III.2- Liaison linéaire rectiligne


 Définition et symbole : Deux solides S1 et S2 sont en liaison linéaire rectiligne
si, au cours du fonctionnement, le seul mouvement relatif possible résulte d'une
rotation autour de deux axes et de la translation le long de deux autres axes, l'une des
rotations et l'une des translations étant relatives au même axe.

z z
z

x yy
x

 Degré de mobilité : Tx = 1, Ty = 1, Rx = 1, et Rz = 1, le degré de mobilité est égal à 4 et


le degré de liaison est 2.

Torseur cinématique associé à la liaison linéaire rectiligne de direction (Ox) et de


 u 
normale (Oz) : ( S1 / S2 )   0 v 
  0
 O
Torseur transmissible associé à la liaison linéaire rectiligne de direction (Ox) et de
0 0 
normale (Oz) :  ( S1 / S2 )   0 M 
Z 0 
 O
 Exemple technologique : Contact galet/came.

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III.3- Liaison linéaire annulaire
 Définition et symbole : Deux solides S1 et S2 sont en liaison linéaire annulaire
si, au cours du fonctionnement, le seul mouvement relatif possible résulte d'une
rotation autour d'un point et d'une translation suivant un axe passant par ce point.

z z z

y x

x y

 Degré de mobilité : Tx = 1, Rx = 1, Ry = 1 et Rz = 1, le degré de mobilité est égal à 4 et


le degré de liaison est 2.
 u
 
Torseur cinématique associé à la liaison linéaire annulaire d’axe (Ox) : ( S1 / S2 )    0v 
 0 O

Torseur transmissible associé à la liaison linéaire annulaire d’axe (Ox):
 0 0
 ( S1 / S2 )   Y 0 
 Z 0
 O
 Exemples technologiques :
 Piston de longueur faible devant le diamètre du cylindre.

 Joint tripode.

B A-A B-B
A

B A

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III.4- Liaison rotule
 Définition et symbole : Deux solides S1 et S2 sont en liaison sphérique ou rotule
si, au cours du fonctionnement, le seul mouvement relatif possible est une rotation
autour d'un point.

z
z
y
y

 Degré de mobilité : Rx = 1, Ry = 1 et Rz = 1, le degré de mobilité est égal à 3 et le


degré de liaison est aussi 3.
 0 
 
 Torseur cinématique associé à la liaison rotule de centre O: ( S1 / S2 )    0 
  0
 O
 X 0
 
 Torseur transmissible associé à la liaison rotule de centre O :  ( S1 / S2 )   Y 0 
 Z 0
 O
 Exemple technologique :
 Patin de serre–joint.

 Levier pour boite de vitesse.

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III.5- Liaison appui plan
 Définition et symbole: Deux solides S1 et S2 sont en liaison appui plan si, au cours du
fonctionnement, le seul mouvement relatif possible résulte d'une rotation autour
d'un axe et de la translation le long de deux axes perpendiculaires au premier.

z z

y
x y

 Degré de mobilité : Rz = 1, Tx = 1 et Ty = 1, le degré de mobilité est égal à 3 et le


degré de liaison est aussi 3.
0 u
 
 Torseur cinématique associé à la liaison appui plan de normale (Oz): ( S1 / S2 )   0 v
 0 O

0 L
 
Torseur transmissible associé à la liaison appui plan de normale (Oz):  ( S1 / S2 )   0 M
Z 0 O

 Exemple technologique : Butée à billes.

III.6- Liaison pivot glissant


 Définition et symbole : Deux solides S1 et S2 sont en liaison pivot glissant si, au cours
du fonctionnement, le seul mouvement relatif possible résulte d'une rotation et d'une
translation indépendantes par rapport à un axe.

y y y
x

z x
z
 Degré de mobilité : Tx = 1 et Rx = 1, le degré de mobilité est égal à 2 et le degré de
liaison est 4.
 u 
 Torseur cinématique associé à la liaison pivot glissant d’axe (Ox): ( S / S )   0 0 
  1 2
0 0 O

0 0
 
 Torseur transmissible associé à la liaison pivot glissant d’axe (Ox) :  ( S1 / S2 )  Y M
Z N O

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 Exemple technologique : Piston de gicleur de moteur à injection.

III.7- Liaison sphérique à doigt


Définition et symbole : Deux solides S1 et S2 sont en liaison sphérique à doigt si, au
cours du fonctionnement, le seul mouvement relatif possible résulte de la rotation par
rapport à deux axes concourants.
y
y
x
x

 Degré de mobilité : Ry = 1 et Rz = 1, le degré de mobilité est égal à 2 et le degré de


liaison est 4.
 0 0
 
Torseur cinématique associé à la liaison sphérique à doigt de centre O: ( S1 / S2 )    0 
  0
 O
Torseur transmissible associé à la liaison sphérique à doigt de centre O :
 X L
 ( S1 / S2 )   Y 0 
 Z 0
 O
 Exemple technologique : Accouplement sphérique à ergots

III.8- Liaison hélicoïdale


 Définition et symbole : Deux solides S1 et S2 sont en liaison hélicoïdale si, au cours du
fonctionnement, le seul mouvement relatif possible résulte d'une rotation et
d'une translation proportionnelles ou conjuguées par rapport à un axe.

y y y y y
x
x
z x x
z z

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 Degré de mobilité : Tx et Rx sont dépendantes ou conjuguées, c'est-à-dire que
k
u  p  . Le degré de liberté est égal à 1 et le degré de liaison est 5. (La translation
2
n’est plus possible que si la rotation est réalisée et parfois l’inverse est aussi correct ;
cas des filetages réversibles).
 Torseur cinématique associé à la liaison glissière hélicoïdale d’axe (Ox) :
 u 
( S1 / S2 )   0 0  avec u  p 
k
 0 0 2
 O
 Torseur transmissible associé à la liaison glissière hélicoïdale d’axe (Ox) :
X L 
 ( S1 / S2 )   Y M  avec L=-p
k'
'X
Z N 2
 O
 Exemple technologique : Transmission de mouvement par vis et écrou à filets
trapézoïdaux.

III.9- Liaison glissière


 Définition et symbole : Deux solides S1 et S2 sont en liaison glissière si, au cours du
fonctionnement, le seul mouvement relatif possible est une translation le long d'un axe.

y y y x

z x
z
 Degré de mobilité : Tx = 1, le degré de mobilité est égal à 1.
0 u
 
 Torseur cinématique associé à la liaison glissière de direction (Ox): ( S1 / S2 )   0 0 
0 0
 O
0 L 
 
 Torseur cinématique associé à la liaison glissière de direction (Ox):  ( S1 / S2 )   Y M 
Z N 
 O
________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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 Exemple technologique : Liaison glissière par queue d’aronde avec rattrapage du jeu.

III.10- Liaison pivot


 Définition et symbole: Deux solides S1 et S2 sont en liaison pivot si, au cours du
fonctionnement, le seul mouvement relatif possible est une rotation autour d'un axe.

y y y x

z x
z

Degré de mobilité: Rx = 1, le degré de mobilité est égal à 1 et le degré de liaison est 5.


 0 
 
 Torseur cinématique associé à la liaison pivot d’axe (Ox): ( S1 / S2 )   0 0 
 0 0
 O
X 0 
 
 Torseur transmissible associé à la liaison pivot d’axe (Ox):  ( S1 / S2 )   Y M 
Z N
 O
 Exemples technologiques: Articulation sur coussinet.

III.11- Liaison encastrement


 Définition et symbole : Deux solides S1 et S2 sont en liaison encastrement s'il
n'existe aucun degré de liberté entre les solides. L'orientation du référentiel peut être
quelconque.
y
y
z z
x
 Degré de mobilité : Tx = Ty = Tz = Rx = Ry = Rz = 0, le degré de mobilité est nul.
0 0
 
 Torseur cinématique associé à la liaison encastrement ou complète: ( S1 / S2 )   0 0 
0 0
 O
________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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111
ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1
X L
 
 Torseur transmissible associé à la liaison encastrement :  ( S1 / S2 ) Y M
Z N O

III.11.1- Liaisons démontables

Goupille cylindrique Goupille élastique Goupille conique (R)

Goupille cannelée Goupille fondue (V)

2 3
2 3

1
1
1. Élément d’assemblage ; 2. Pièce à assembler ; 3. Pièce support.

Vis de pression Boulons


III.11.2- Liaisons non démontables

Rivetage Soudage

Emmanchement forcé Collage

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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112
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 IV-LIAISONS ELEMENTAIRES-REPRESENTATIONS SYMBOLIQUES
Mouvements
Efforts
Liaisons Point A considéré cinématiquement
transmissibles
admissibles
Ponctuelle de droite
normale (A,z) En tout point de la normale
de contact dont A

Linéaire rectiligne d'axe (A,y)


et de normale Z En tout point du plan (A,y,z)
dont A

Linéaire annulaire de centre A


et d'axe (A,x)
Au centre de la liaison

Rotule de centre A
Au centre de la liaison

Pivot glissant d'axe (A,x)


En tout point de l'axe dont A

Appui plan et de normale Z


En tout point de l'espace

Pivot d'axe (A,z)


En tout point de l'axe dont A

Glissière de direction x
En tout point de l'espace

Hélicoïdale d'axe (A,x) et de


pas p
En tout point de l'axe dont A

Rotule à doigt de centre A


bloquée en Z
Au centre de la liaison

Encastrement En tout point de l'espace

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Exercice d’application : identifier les liaisons ci-dessous des différentes pièces de la
pompe hydraulique dont on vous donne son dessin d’ensemble.

B A O D
C x’ z

 Liaison 1/2 = L1-2 = …………………………………………………………………………………………………………………………………….…………………………………………………


 Liaison 1/3 = L1-3 = ……………………………………………………………………………………………………………………………….………………………………………………………
 Liaison 2/3 = L2-3 = ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Liaison 2/4 = L2-4 = ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Liaison 4/3 = L4-3 = ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Chaine cinématique
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Chapitre X

ETUDE DE CAS :
MODELISATION
D’UN MECANISME
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 CHAPITRE XI
ETUDES DE CAS : MODELISATION D’UN MECANISME
 I- DEFINITION D’UN MECANISME
Un mécanisme est un ensemble organisé de pièces mécaniques, reliées entre elles par
des liaisons, dont la finalité est le plus souvent d’établir techniquement une relation ou
une loi d’entrée/sortie (mouvement/effort) répondant à un besoin désiré.
A un mécanisme est le plus souvent associée la notion de mouvement, mais li peut aussi
faire l’objet d’une étude en situation statique.
Dans un tel mécanisme, la transmission des efforts s’effectue par des surfaces de
contact entre pièces liées.

 II- MODELISATION D’UN MECANISME


D’une manière générale, la réalité d’un tel mécanisme est difficile, voir impossible à
analyser. Son étude nécessite donc la définition d’un modèle sur lequel pourront être
appliquées les lois relatives aux différents domaines scientifiques (statique, cinématique,
dynamique, RDM) et ainsi, prévoir ou justifier son comportement (isostatisme,
hyperstatisme), ses performances, ainsi que le dimensionnement de ses constituants.
Le schéma cinématique, le schéma architectural, le graphe de liaisons associées à
chacun d’eux et enfin le schéma technologique, constituent les outils fondamentaux de
cette modélisation.
II.1- Méthode d'analyse
Il est indispensable de faire une analyse et une représentation logique, conforme à sa
structure. Pour cela, on dispose d'outils appropriés :
 Le graphe de structure (ou graphe des liaisons) et le schéma cinématique dans le cas
d'une étude géométrique et/ou cinématique ;
 Le graphe des liaisons et efforts, et le schéma d'architecture dans le cas d'une
étude des efforts dans les liaisons, en statique ou dynamique.
II.1.1- Modélisation cinématique
L’objectif consiste à faire apparaître clairement les mobilités contenues dans un
mécanisme en vue d’une étude cinématique. Pour cela, il est nécessaire de parcourir les
étapes suivantes :
a) Rechercher les liaisons encastrement en s’appuyant sur le repérage des éléments
assemblés à l’aide d’organes filetés, sur des indications du dessin d’ensemble présentant
un caractère d’information fonctionnelle (par exemple serré, H7p6, etc.) ou d’autres
types d’assemblages complets symbolisés (soudures, etc.).
b) Regrouper les solides n’ayant aucun mouvement relatif les uns par rapport aux autres
en sous ensembles cinématiquement liés ; ceci s’effectue en recherchant les éléments en
assemblages complets (liaison encastrement) par l’intermédiaire d’organes filetés, d’un
collage, d’une soudure…etc. On peut alors distinguer ces sous-ensembles par des couleurs
différentes et désigner chacun d’eux par le repère de la pièce la plus importante.

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c) Analyser la géométrie des surfaces de contact entre les sous-ensembles
cinématiquement liés.
d) Modéliser les liaisons entre les sous-ensembles cinématiquement liés, en les
considérant isolément deux par deux et à partir des mouvements relatifs possibles et
compatibles avec la géométrie des surfaces en contact.
Ceci permet de construire le graphe de liaisons (point de vue cinématique) structuré
de la manière suivante :
 Chaque groupe cinématiquement lié constitue un nœud du graphe précisé par son numéro
cerclé.
 Chaque liaison est représentée par un arc auquel il est possible d’attacher un certain
nombre d’informations (type de liaison, centre de la liaison, repère idéal associé à cette
liaison…).
 Construire le schéma cinématique en respectant les règles suivantes :
 Les pièces constitutives d’un groupe cinématiquement lié ne sont pas distinguées et
sont repérées par leur numéro ;
 Les liaisons entre les groupes cinématiquement liés sont représentées conformément
à la norme NF E 04-015.
 Les positions géométriques relatives des ces liaisons sont respectés : parallélisme,
perpendicularité, coaxialité…
 Les principaux paramètres sont respectés, en particulier les paramètres d’entrée-
sortie.
Selon la complexité du mécanisme, le schéma cinématique peut être plan ou spatial.
Définitions utiles
 On appelle groupe cinématiquement lié un ensemble de solides liés par encastrement.
Par conséquent, cet ensemble sera également représenté par un seul solide.
 On appelle graphe des liaisons, une représentation plane qui permet de décrire
l'agencement des liaisons entre les solides constituant le mécanisme.
 On appelle schéma cinématique d'un mécanisme, une représentation géométrique
simplifiée des pièces et des liaisons qui le constituent et qui fait apparaître clairement sa
cinématique.
 On appelle classe d’équivalence un ensemble ou un sous-ensemble fonctionnel de pièces
qui n’ont aucun mouvement les uns par rapport aux autres.

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Exemples d’application
 Exemple 1 :

1) La liste des sous-ensembles cinématiquement liés :(Coloriage)


S1= {9}, S2= {1, 5}, S3= {6, 7, 8}, S4= {2, 3}.
2) Établir le graphe de liaison de ce mécanisme :

Glissière d’axe Y
1+5
9
Pivot d’axe x
2+3

6+7+8 Ponctuelle
Pivot glissant

d’axe y de normale y

3) Établir le schéma cinématique :

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II.1.2- Modélisation architecturale
Celle ci s’effectue dans le but de rechercher des actions mécaniques s’exerçant sur
un mécanisme et notamment les actions de liaisons. Il convient alors de s’appuyer sur un
modèle respectant fidèlement la réalité des liaisons que ne le permet pas le schéma
cinématique.
On parcourt aussi les étapes suivantes :
a) Regrouper les solides n’ayant aucun mouvement relatif les uns par rapport aux autres
en sous-ensembles cinématiquement liés.
b) Modéliser les liaisons entre les sous-ensembles cinématiquement liés comme cela a été
déjà proposé lors de la modélisation cinématique, mais dans ce cas, il est nécessaire de
bien remarquer que toutes les liaisons élémentaires doivent apparaitre puisque l’objectif
de cette modélisation est de procéder à une étude statique ou dynamique afin de
déterminer les actions en ces liaisons. Le graphe des liaisons (point de vue architectural)
présente la même structure que le précédent, mais il contient un nombre des liaisons plus
important.
c) Construire le schéma architectural (schéma distributeur des liaisons) en respectant les
mêmes règles que celles énoncées pour le schéma cinématique.
Exemple :
Soit le réducteur de vitesse suivant :
a) Établir le graphe de liaisons (point de vue
cinématique),
b) Faire le schéma cinématique du réducteur,
c) Établir le graphe de liaisons (point de vue
architectural),
d) Faire son schéma architectural.
On donne : 1 : Carter, 2 : arbre d’entrée, 3 :
arbre de sortie.

Solution :
a) Graphe de liaisons (point de vue cinématique) :

Pivot
Pivot

3
2

Ponctuelle

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b) Schéma cinématique du réducteur de vitesse :

c) Graphe de liaisons (point de vue architectural) :

1
L12 L’13
L’12 L13 (linéaire annulaire)
(linéaire annulaire)
(rotule) (rotule)

2 3

L23
(ponctuelle)

d) Schéma architectural du réducteur :

Z2 (2)
Entrée
C1

Sortie
C2 (1)
(3)

(1) Z1

II.1.3- Le schéma technologique


Il permet de rendre compte de solutions technologiques adoptées en mettant en
évidence les composants utilisés et toutes les surfaces de liaisons appartenant aux
différentes pièces d’un mécanisme.
L’utilisation de cet outil est nécessaire, avant de passer au dessin d’ensemble, afin de
rechercher des solutions partielles, de les comparer et d’effectuer un choix.

Exemple de schéma technologique


relatif à une liaison pivot.

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 III- LIAISONS COMPOSEES
Une liaison composée entre deux pièces est une liaison obtenue à partir de plusieurs
liaisons élémentaires. On peut distinguer deux cas :
a) La liaison composée est constituée de plusieurs liaisons élémentaires disposées en série
comme montré dans l’exemple suivant :

Élément de manipulateur et graphe de


liaisons correspondant

b) La liaison composée est constituée de plusieurs liaisons élémentaires disposées en


parallèle entre les deux pièces comme le montre la figure suivante et le graphe des
liaisons correspondant :

0
L1 L2 Exemple d’une liaison
(pivot glissant) (ponctuelle) en parallèle

III.1- Liaison équivalente


La liaison équivalente (Léq) à la liaison composée entre deux solides, est la liaison dont
le comportement est identique à celui résultant de l’association des liaisons élémentaires,
c'est-à-dire, qui autorise le même mouvement relatif entre les deux solides.
III.1.1- Analyse technologique
3) Cas de liaisons en série
Reprenons l’élément du manipulateur. L’objectif est de
rechercher la liaison équivalente (Léq) entre (2) et (0) :
0
Une simple analyse des mouvements fait ressortir que :
L1
 La mobilité en rotation Rz de (2)/(0) existe car elle est
déjà autorisée dans le mouvement de (1)/(0). 1
Léq
 La mobilité en translation Ty de (2)/(0) existe
L2
puisqu’elle découle du mouvement de (2)/(1).
En conclusion, la liaison (Léq) de (2)/(0) possède deux mobilités : 2
Rz et Ty.
Ainsi, l’objectif d’une association de liaisons en série est d’accroitre les
mobilités d’un solide par composition de mouvements en interposant une ou plusieurs
pièces intermédiaires.
Deux applications fréquentes
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Association en série d’une liaison plane et d’une liaison rotule

D’où la liaison équivalente est une


Mobilités autorisées par Mobilités de la liaison ponctuelle de normale O z .
les liaisons élémentaires liaison équivalente
Tx Autorisée par L1 Autorisée
Ty Autorisée par L1 Autorisée
Tz Interdite par L1 et L2 Interdite
Rx Autorisée par L2 Autorisée
Ry Autorisée par L2 Autorisée
Rz Autorisée par L1 et L2 Autorisée

Association en série d’une liaison rotule et d’une liaison pivot glissant

Mobilités autorisées Mobilités de la D’où la liaison équivalente est une


par les liaisons liaison équivalente liaison linéaire annulaire d’axe O x .
élémentaires
Tx Interdite par L1 et L2 Interdite
Ty Autorisée par L2 Autorisée
Tz Interdite par L1 et L2 Interdite
Rx Autorisée par L1 Autorisée
Ry Autorisée par L1 et L2 Autorisée
Rz Autorisée par L1 Autorisée Remarques :
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 Une association de liaisons en série a pour avantage de remplacer des contacts fragiles
de type ponctuel (première application) ou linéaire (deuxième application) par des
contacts surfaciques technologiquement plus intéressants puisqu’ils permettent de
réduire les pressions et donc d’augmenter la fiabilité de la liaison.
 Si une même mobilité est autorisée par chacune des liaisons élémentaires (Rz pour la
première application et Ry pour la deuxième application), il y a apparition d’une mobilité
interne d’une pièce contenue dans la liaison en série. Celle-ci peut être une rotation ou une
translation, sans entrainer aucun mouvement des autres pièces.
 La liaison équivalente à un ensemble de liaisons élémentaires disposées en série est
toujours isostatique.
4) Cas d’une liaison en parallèle
Reprenons l’exemple précédent sur les liaisons en parallèle pour rechercher la liaison
entre (1) et (0).
Une simple analyse de chaque liaison élémentaire fait ressortir que :
 La liaison L1 (pivot glissant) laisse subsister deux mobilités et supprime donc les quatre
mobilités : Tx, Tz, Rx et Rz.
 La liaison L2 (ponctuelle) permet de supprimer la mobilité Ty. En conséquence, la liaison
(Léq) entre (1) et (0) est un pivot puisqu’il ne reste plus que la mobilité Ry entre ces deux
pièces.
Ainsi, contrairement d’une liaison en série, une liaison composée de plusieurs
liaisons élémentaires disposées en parallèle permet de diminuer le nombre de
mobilités entre deux pièces.
Cette suppression de degrés de mobilités s’effectue par l’intermédiaire d’une
transmission des actions mécaniques entre les deux solides, en raison de l’existence de
certaines composantes du torseur transmissible, sachant que :
 Une mobilité interdite en translation selon un axe correspond à une valeur non nulle de
la composante de l’élément somme du torseur.
 Une mobilité interdite en rotation autour d’un axe résulte d’une valeur non nulle de la
composante de l’élément moment du torseur selon cet axe.
Il en résulte que, selon le nombre de contacts, la liaison composée peut être
isostatique ou hyperstatique :
 Une liaison est isostatique si le nombre d’inconnues du torseur transmissible associé est
égal au nombre d’équations fournies par le principe fondamental.
 Une liaison est hyperstatique si le nombre d’inconnues du torseur transmissible est
supérieur au nombre d’équations fournies par le principe fondamental.

On propose ci-après deux exemples de réalisation par des liaisons élémentaires


disposées en parallèle d’une liaison pivot.

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Analyse globale
z

x
Schéma cinématique
1 degré de mobilité

5 degré de liaison

5 inconnues statistiques du torseur transmissible


X L
Y O
Z N

 Réalisation en parallèle par l’intermédiaire d’une liaison rotule et d’une liaison


linéaire annulaire.

A L1 L2 B
1 y 0
L1 L2 L2
L1

1
(0)

Montage d’un arbre tournant Schéma architectural Graphe de liaisons


L1 : liaison rotule de centre A 3 degrés de liaison inconnues statiques : ns1= 3
L2 : liaison linéaire annulaire d’axe By 2 degrés de liaison inconnues statiques:ns2=2
Constatations :
 Ns = ns1 + ns2 = 3 + 2 = 5 la somme des degrés de liaison (5) est bien la somme de
liaison d’une liaison pivot.
 On a d’autant d’inconnues statiques que d’équations fournies par le principe
fondamental.
 La liaison composée est isostatique.
 Réalisation en parallèle par l’intermédiaire d’une liaison pivot et d’une liaison
linéaire annulaire.

A L1 L2 B
L1 L2 1 y 0
L1
L1 L2

1
(0)
Montage d’un arbre tournant Schéma architectural Graphe de liaisons

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L1 : liaison pivot d’axe Ay 5 degrés de liaison 5 inconnues statiques : ns1= 5
L2 : liaison linéaire annulaire d’axe By 2 degrés de liaison inconnues statiques: ns2=2
Constatations :
 Ns = ns1 + ns2 = 5 + 2 = 7 la somme des degrés de liaison (7) est supérieur au nombre
de degrés de liaison d’une liaison pivot.
 Le nombre d’inconnues statiques est supérieur au nombre d’équations fournies par le
principe fondamental.
 La liaison composée est hyperstatique de degré : h = 7 – 5 = 2.
III.1.2- Méthode analytique
Soient :
L1, L2, L3,…., Ln : n liaisons composant un mécanisme et Léq leurs liaisons équivalente.
 u 
   v  : le torseur cinématique associé à la liaison équivalente des n liaisons ;
  w
 R
X L 
    Y M  : le torseur transmissible associé à la liaison équivalente des n liaisons ;
Z N 
 R
 i ui 
i    i 
vi  : le torseur cinématique associé à la liaison i ;
 wi R
 i
Xi
Li 
 i    Yi
M i  : le torseur transmissible associé à la liaison i.
Z
Ni R
 i
III.1.2.1- Liaisons en parallèle
a) Torseur statique
Le torseur statique de la liaison équivalente est la somme de tous les torseurs
n
statiques des n liaisons ; on alors :      i  .
i 1

Par conséquent, pour qu’une composante du torseur de la liaison équivalente ne soit pas
nulle, il suffit qu’une seule composante correspondante d’une liaison (Li) ne soit pas nulle.
b) Torseur cinématique
On a  i :   1  2   ...i   ...n 
c) Exemple
Supposons qu’il y a entre deux solides (S1) et (S2) deux liaisons parallèles :

 (L1) : liaison pivot glissant d’axe (O, x ),


 (L2) : liaison ponctuelle de normale (O, x ).
y
x

Les torseurs cinématiques de ces deux liaisons s’écrivent au point O, dans la base de R :
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1 u1   2 0
1   0 0  et 2     2
  
v2  et celui de la liaison équivalente est de la forme :
0 0  w2 R
 R  2
  1   2
  0  2
 u
  0  2
   
v  on aura les relations suivantes :
 u  u1  0
 wR
v  0  v2
w  0  w2
d’où le torseur cinématique de Léq sera alors celui d’une liaison pivot d’axe (O, x ) :
 0 
   0 0
 0 0
 R
Remarque :
Les composantes de mouvements existant entre (S1) et (S2) sont celles qui
appartiennent simultanément à toutes les liaisons.
d) Hyperstaticité et mobilité
Le nombre total d’inconnues statiques Ns introduit par les n liaisons en parallèle est :
n
N s   nsi
i 1
n
La relation :      i  donne six équations scalaires pour déterminer les Ns inconnues
i 1

statiques en fonction des composantes X, Y, Z, L, M, N du torseur statique de la liaison


équivalente.
Soit rs le nombre d’équations scalaires indépendantes ( rs  6 ).
Ce rs s’appelle le rang de la matrice associée à ce système de six équations à Ns
inconnues, c'est-à-dire l’ordre d’un des déterminants principaux que l’on peut extraire de
cette matrice.
 Hyperstaticité
Le degré d’hyperstaticité « h » de la liaison de la liaison équivalente aux n liaisons en
parallèle est égal au nombre total Ns d’inconnues statiques introduit par les liaisons,
moins le nombre rs de relations indépendantes entre ces inconnues : h  Ns  rs

 Si h = 0, la liaison équivalente est dite isostatique.


 Lorsque h > 0, la liaison équivalente est dite hyperstatique d’ordre h.
Les h inconnues qui ne peuvent pas être calculées en fonction des composantes X, Y,
Z, L, M, N du torseur statique de la liaison équivalente sont appelées inconnues
hyperstatiques.
De la relation   1  2   ...i   ...n  , o n co n s t ate qu e le no m br e r s
représente aussi le nombre de relations de nullité indépendantes imposées
aux composantes , , , u, v, w du torseur cinématique de la liaison équivalente.
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 Mobilité
Le degré de mobilité m de la liaison équivalente aux n liaisons en parallèle est égal à 6
(nombre de degré de liberté de la liaison libre) moins le nombre rs de relations de nullité
indépendantes imposées aux composantes du torseur cinématique de la liaison équivalente.
m = 6 – rs
 Lorsque : m = 0, la liaison équivalente est dite complète ou rigide.
 Lorsque : m > 0, la liaison équivalente est dite mobile à m degré de liberté.
III.1.2.2- Liaisons en série
c) Définition
n liaisons (L1), (L 2),…, (Li),…, (Ln) sont en série entre deux solides (S0) et (Sn) si elles
sont disposées à la suite l’une de l’autre par l’intermédiaire de (n-1) solides. Le graphe de
liaisons se trace ainsi :

(L1) (L2) (L3) (Li) (Li+1) (Ln)


S0 S1 S2 Si Sn

On dit également que les (n+1) solides assemblés par les n liaisons en série constituent une chaîne
continue ouverte.
d) Liaison équivalente
1- Torseur statique
On démontre, par le principe fondamental de la statique, que :
 = 1 = 2 =… n par conséquent si une composante d’un torseur statique d’une
liaison (Li) est nulle, la composante correspondante du torseur statique de la liaison équivalente l’est
aussi.
2- Torseur cinématique
En utilisant la loi de composition des torseurs cinématiques on obtient :

ϑ (Sn/S0) = ϑ (Sn/Sn-1) + …+ ϑ (Si/S0) d’où on aura : ϑ =  ϑi

et par suite, les composantes de mouvement existant entre (S0) et (Sn) sont toutes celles
des liaisons (Li).
3- Hyperstaticité

L’écriture de la relation  = 1 = 2 =… n permet la détermination de


toutes les composantes Xi, Yi, Zi, Li, Mi, Ni des torseurs statiques en fonction des
composantes X, Y, Z, L, M, N du torseur statique de la liaison équivalente.
Par conséquent, la liaison équivalente aux n liaisons en série entre (S0) et (Sn) est
toujours isostatique.
4- Mobilité
Le degré de mobilité mu de la liaison équivalente aux n liaisons en série entre (S0) et
(S n) est égal au nombre d’inconnues cinématiques indépendantes de la
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liaison équivalente. Ce mu est aussi appelé degré de mobilité utile de la chaîne continue
ouverte.
Le nombre total d’inconnues cinématiques introduit par les n liaisons en série est : Nc =  nci
Le d e gr é d e mobilité m de la chaîne continue ouverte comprenant n liaisons
est égal au nombre Nc d’inconnues cinématiques introduit par les n liaisons soit : m = N c
Remarque : comme l’introduction successive de solides intermédiaires entre (S0) e t ( S n )
ne pe u t qu’augmenter le degré de mobilité de la chaîne continue ouverte, on a
toujours : m ≥mu. On pose alors : m = mu + mi où mi est appelée degré de mobilité interne
de la chaîne continue ouverte.

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BIBLIOGRAPHIE
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BIBLIOGRAPHIE

[1] Manuel de technologie mécanique BEP/CAP BAC PRO, par GUILLAUME SABATIER,
FRANCOIS RAGUSA et HUBERT ANTZ, édition DUNOD 2006.

[2] Le dessin industriel, par S. BENSAADA et D. FELIACHI Tome 1, édition OFFICE DES
PUBLICATIONS UNIVERSITAIRE, Alger, 2008.

[3] Le dessin industriel, par S. BENSAADA et D. FELIACHI Tome 2, édition OFFICE


DES PUBLICATIONS UNIVERSITAIRE, Alger, 2006.

[4] Guide du dessinateur industriel, par A. Chevalier, édition HACHETTE TECHNIQUE,


1999.

[5] Guide de construction mécanique, C. Telxido, J.C. Jouanne, B. Bauwe, P. Chambraud, G.


Ignatio et C. Guerin, DELAGRAVE, 2000.

[6] Construction mécanique Tome 3, Projets- calculs, dimensionnement, normalisation, M.


Dejans, H. Lehu, D. Sacquepey et D. Spenlé, NATHAN, 1997.

[7] Construction mécanique, transmission de puissance 1 principes, Francis Esnault, Dunod,


1994.

[8] Construction industrielle, par H. LONGEOT et L. JOURDAN, édition DUNOD, 1982.

[9] Construction mécanique, Bac E et F / BT, sujets corrigés et commentés, par R.


KLIPFEL et B. VOLPE, édition HACHETTE TECHNIQUE, 1979.

[10] Guide de mécanique, sciences et technologie industrielles, par JEAN-LOUIS


FANCHON, édition NATHAN 1996.

[11] Mémotech structures métalliques, par C. HAZARD, F. LELONG et B. QUINZAIN,


édition EDUCALIVRE 2000.

[12] www.scribd.com/doc.

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ISETS Licence appliquée en génie mécanique FICHES MATIERES S1 (Version Septembre 2012)

Unité d’enseignement Semestre C TD TP Credits


Construction Mécanique 1 1 1,5 h 1,5 h 3h 5
PREREQUIS
Niveau Bac
OBJECTIFS
Au terme de ce module, l'étudiant doit être capable de :
 Lire un dessin d’ensemble ;
 Compléter ou modifier un dessin d’ensemble ;
 Extraire un dessin de définition à partir d’un dessin d’ensemble donné ;
 Dessiner un mécanisme simple
 Concevoir le dessin d’ensemble d’un mécanisme simple à partir d’un cahier de charges.
CONTENU THEORIQUE
Technologie de construction 1 (45 h)
 Rappel sur les normes de dessin technique et désignation (Présentation, traits, projection
orthogonale, sections et coupes, hachures, perspectives et intersections) en exploitant un
document technique (un dessin d’ensemble et un dessin de définition) (6h),
 Liaisons complètes : solutions constructives, critères de choix et dimensionnement. Liaisons
démontables et éléments constitutifs (éléments filetés, clavettes, cannelures, etc.). Liaisons non
démontables (soudage, rivetage, collage, emmanchement forcé, etc.). (3h)
 Guidage en translation : solutions constructives usuelles (avec ou sans roulements) et critères de
choix technologiques. (3h)
 Guidage en rotation : solutions constructives usuelles (paliers lisses, roulements) et critères de
choix technologiques, désignations ISO et industrielle des roulements, les différents types de
montage, la lubrification des montages de roulements (9 h)
 Liaison hélicoïdale : solutions constructives usuelles. (1.5h)
 Lubrification et étanchéité: modes de lubrification, étanchéité statique, dynamique et garnitures
mécanique. (3h)
 Matériaux de construction mécaniques (6h)
 Présentation des différentes familles des matériaux (métaux et alliages, des polymères et
élastomères, composites, céramiques et verres) et leurs propriétés spécifiques
(résistance mécanique, rigidité, déformabilité, conductivités thermique et électrique).
 Profilés et tôles: normes et classification.
 Analyse d’un système mécanique
 Modélisation des liaisons mécaniques usuelles (symboles, torseurs cinématiques et
statiques).
 Etudes de cas : Modélisation d’un mécanisme (schémas cinématique, fonctionnel,
technologique, loi d’entrée sortie).
CONTENU PRATIQUE
Atelier Construction Mécanique 1 (45 h)
 A partir d’un dessin d’ensemble l’étudiant doit être capable d’utiliser un logiciel de CAO en vue
de (22.5h) :
 Concevoir des pièces
 Représenter une pièce sur un format normalisé.
 Créer et Modifier un assemblage (solutions constructives des liaisons, modification de la
forme des pièces)

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Tronc commun 2014 – 2015


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ISET de GAFSA....................Département Génie Mécanique......................TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION 1

 A partir d’un dessin d’ensemble et/ou d’un mécanisme simple l’étudiant est appelé à (22.5h) :
 Lire un dessin d’ensemble (compléter une nomenclature, identifier les pièces, description
technologique des liaisons, établir un schéma cinématique)
 Etudier l’aspect technologique (fonctionnements, choix des matériaux, étanchéité,
lubrification, etc.)
 Etablir la cotation fonctionnelle (spécifications dimensionnelle, géométrique et état de
surface)
 Mettre en place les ajustements (Norme ISO 1101)
 Dessiner une pièce sur un format normalisé
Remarques:
 Ce travail doit être appliqué sur des mécanismes dont la complexité est progressive ;
 Il est conseillé de favoriser le travail de groupe.

BIBLIOGRAPHIE
Dessin de construction mécanique, H. Ribrol, édition Lagrave
Dessin technique : principes généraux, cotation et tolérancement, représentations simplifiées et
particulières, AFNOR, Ed Afnor,
Méthode active de dessin technique Ed André Castella, RICORDEAU, P. COMPAIN,
Technologie de construction, André Castella
Guide du dessinateur industriel, CHEVALIER, édition Hachette technique

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Tronc commun 2014 – 2015


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