Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
Département D’architecture
Présenté par :
Introduction :
( paysage urbain)
I)- Paris antique et médiéval
1. Le village gaulois et la cité gallo-romaine
2. La capitale du royaume
3. Paris médiéval : la croissance radiale
II) Paris à l’époque moderne
1-Paris classique : l'émergence du plan
cartésien
III) Paris à l’époque contemporaine
1)-Paris au XIXe siècle :
a)-Révolution et Premier Empire
b)- Restauration et Monarchie de Juillet
c)-Le Second Empire et la transformation
haussmannienne
d)-La Belle Époque
Conclusion :
( Une stratégie de lisibilité)
Introduction :
rue de
Rivoli
boulevard
St Michel
I)- Paris antique et
médiéval
Si un village gaulois s'est peut-être installé sur l'Île de la Cité, les vestiges
antiques concernent surtout la ville gallo-romaine, construite au Ier siècle
av. J.-C. sur la rive gauche. Elle s'étendait approximativement du
boulevard Saint-Germain au Val de Grâce et de la rue Descartes au
jardin du Luxembourg.
Lutèce était construite autour de la rue Saint-Jacques (qui en était le
cardo) selon un plan organisé en rues perpendiculaires. Le centre de la
ville est fixé par les architectes romains au niveau actuel des 172 et 174
de la rue Saint-Jacques. Le forum s'étendait de la rue Saint-Jacques au
boulevard Saint-Michel et de la rue Cujas à la rue Malebranche. La rue
de Vaugirard est peut-être elle aussi d'origine antique.
1. Le village gaulois et la cité gallo-
romaine :
Vers le milieu du IIIe siècle
av. J.-C., les Celtes de la
tribu des Parisii
s’installèrent dans l’île de
la Cité, la fortifièrent et
l’appelèrent Lutetia
(Lutèce).
En 52 av. J.-C., Lutèce
tomba aux mains des
Romains. Elle prit le nom
de Civitas Parisiorum
(Paris) et commença à
s’étendre sur la rive
gauche de la Seine.
Les principaux vestiges de cette
époque sont aujourd’hui les
thermes de Cluny et les arènes
de Lutèce (IIIe siècle apr. J.-
C.).
Le christianisme fut introduit par
saint Denis, premier évêque
de la ville, qui fut décapité par
les Romains en 280.
À partir du IVe siècle, les
invasions barbares obligèrent
les habitants à se réfugier sur
l’île pour mieux se défendre.
En 451, menacés par les Huns Maquette des Arènes de
d’Attila, les Parisiens Lutèce
résistèrent grâce à
l’intervention de sainte
Geneviève qui devint la
patronne de la ville.
2. La capitale du royaume
En 486, Clovis Ier s’empara de Paris et en fit, au début
du VIe siècle, la capitale du royaume franc.
La ville prit un nouvel essor et se développa sur les
deux rives de la Seine. Le christianisme
s’épanouissant, Paris connut alors une période
d’intense rayonnement religieux, avec la construction
d’abbayes et de prieurés (Saint-Germain-
l’Auxerrois). Mais la ville fut délaissée par les
derniers Mérovingiens puis par les Carolingiens.
Au cours du IXe siècle, Paris dut lutter contre les
invasions des Vikings, et la cité fut soumise à un long
siège en 885-886.
À l’avènement de la dynasti la forteresse
e capétienne en 987, du Louvre
Paris devint la capitale
du royaume de France et
connut un rapide essor
politique, économique et
urbain.
Pour protéger la ville,
Philippe Auguste fit
édifier une puissante
muraille de pierre (1180-
1223), renforcée par la
forteresse du Louvre
(1204) et par la tour de
Nesle. Les rues furent
pavées, et le marché des
Halles fut créé en 1183. La Cathedrale
Notre-Dame
Des ponts (Petit Pont, Pont au
Change) relièrent l’île de la Cité à
la rive droite commerçante et à la
rive gauche, lieu de fondation de
l’Université (1215).
La construction, sur l’île de la Cité, de
la cathédrale Notre-Dame
(entreprise en 1163 par l’évêque
Maurice de Sully) puis celle de la
Sainte-Chapelle (1246-1248) sous
Saint Louis et enfin
l’agrandissement du Palais royal
sous Philippe le Bel (1285-1314)
contribuèrent à faire de la Cité le
cœur politique et religieux du
royaume de France.
La Cathedrale Notre-
Dame de Paris (1163)
la forteresse Au XIVe siècle, Charles V (1364-
du Louvre 1380) construisit une nouvelle
enceinte afin de protéger les
nouveaux faubourgs contre les
Anglais. Elle était défendue à
l’ouest et à l’est par les
forteresses du Louvre et de la
Bastille. Paris connut une période
sombre.
Roi légitime, Charles VII reprit
possession de Paris en 1436.
Les constructions reprirent, parmi
lesquelles les hôtels de Sens et de
Cluny, qui furent les dernières
productions de l’art médiéval.
Toutefois, longtemps suspecte,
Paris ne retrouva son rôle de
capitale que sous François Ier
(1515-1547).
La forteresse
de la Bastille
Caricature d’Haussmann
en artistedémolisseur
le bois de
Boulogne
le bois de
Vincennes
Enfin l'axe de la rue de Rivoli est doublé sur la rive Gauche par la
création du boulevard St Germain.
)Place de l'Étoile )Paris
La Conciergerie
la Conciergerie ,une dépendance
du Palais de justice de Paris.
l'Opéra
3/Les espaces d'aération
Avec la régénération de la capitale, le goût de l’empereur Napoléon
III pour les jardins et les parcs britanniques rejoint celui des
hygiénistes qui veulent concevoir des « poumons verts ».
Adjoint à l'ouvrage
d’Haussmann, Adolphe
Alphand conçoit de nombreux
squares et réorganise le bois
de Boulogne et celui de
Vincennes. Sur les pourtours
intérieurs, trois parcs
complètent ce dispositif :
les Buttes-Chaumont (1860),
Montsouris et Monceau
(1869).
Plans d’aménagement des deux
parcs
6/ L’aménagement urbain
Haussmann confie à l’architecte Davioud le
dessin et la réalisation du mobilier urbain de
Paris : kiosques, bancs, poubelles,
lampadaires, grilles d’arbres, qui contribuent à
l'artistique de la ville et lui attribue une certaine
uniformité grâce à la cohérence de l’aspect.
Les comptes d'Haussmann
Palais
Parc de la Villette omnisport de
(Paris) Paris-Bercy
L'îlot est réhabilité. Il n'est toutefois pas toujours fermé comme dans
l'architecture haussmannienne. Dès la fin des années 1970, Christian de
Portzamparc construit l'ensemble de la rue des Hautes-Formes, dans le
XIIIe arrondissement. Deux tours étaient prévues : il les remplace par un
ensemble de bâtiments plus bas, aux formes variées, dans lesquels il tente
de mieux organiser la hiérarchie entre espaces publics, privés et semi-
privés tout en s'opposant au modèle de la « construction en série » qui
s'est exprimé dans les Olympiades toutes proches. C'est son thème d'« îlot
ouvert » qui « reprend de la ville classique, le thème de la rue, et poursuit,
de l'architecture moderne, le thème du bâtiment autonome ». Vingt ans
plus tard le même Christian de Portzamparc continue à mettre en œuvre ce
principe à Paris Rive Gauche, où il coordonne la construction d'un
quartier au sud de la rue Neuve-de-Tolbiac.
La même opération Paris Rive Gauche, autour de l'an 2000, illustre une autre
tendance de l'urbanisme moderne parisien : un retour à une organisation
de type haussmannien de l'îlot : le long de l'avenue de France et surtout de
son prolongement vers la gare d'Austerlitz (avenue Pierre-Mendès-
France), l'alignement sur rue, l'harmonie des gabarits, une certaine
uniformité des façades, des cours ou des jardins intérieurs se conjugent
avec une architecture contemporaine de pilotis et de façades en verre
c)-Le XXIe siècle : muséification
de Paris ou retour des tours ?
Une proposition du maire de Paris, Bertrand Delanoë, de
construire à nouveau quelques tours dans les quartiers
périphériques, a rencontré l'enthousiasme des architectes
mais l'opposition de nombreux particuliers. Les uns
regrettent ce qu'ils considèrent comme un manque
d'ambition architecturale de Paris, tandis que les autres
soulignent la spécificité de Paris, faite d'un héritage
architectural et urbanistique unique.
Tandis que de nouvelles tours continuent à sortir de terre dans
le quartier d'affaires de La Défense, à Paris même les
grands projets vont plutôt dans le sens d'un respect du tissu
urbain et du patrimoine architectural, en particulier des
dernières traces du passé industriel de Paris. Le rejet de la
candidature parisienne à l'organisation des jeux
Olympiques de 2012, en vue desquels la vaste zone des
Batignolles devait être aménagée, risque à cet égard de
réduire encore les perspectives de grands projets à Paris
dans les années à venir.
L'organisation administrative de Paris fait elle aussi l'objet d'un
débat récurrent. Certains, comme l'architecte Roland
Castro, proposent la mise en place d'un « Grand Paris » en
soulignant que la plupart des grandes capitales ont absorbé
une partie de leur banlieue alors que Paris, dont les limites
n'ont pour l'essentiel pas évolué depuis 1860, ne participe
même pas à une structure intercommunale.
Conclusion :
Le développement de l'architecture et de
l'urbanisme à Paris a été soumis au cours des
siècles à plusieurs règlements d'architecture
et d'urbanisme successifs qui visaient à
limiter en particulier la hauteur des
immeubles, leur disposition par rapport à la
rue, la largeur des rues ou l'orientation
générale donnée au développement de Paris.
Deux époques de l'architecture parisienne du XXe
siècle
En fournissant un cadre à la construction de
nouveaux immeubles et de nouveaux axes, les
règlements ont participé à la mise en place du Deux époques de
Paris actuel. On peut toutefois considérer l'architecture
qu'ils sont aussi le résultat de l'évolution des parisienne du XXe
mentalités. siècle
La connaissance des principales dispositions de
ces plans permet souvent de deviner la période
de construction d'un immeuble. Ainsi dans
l'image ci-contre, le bow-window en brique au
premier plan ne peut avoir été construit avant
1895 tandis que la tour à l'arrière-plan s'inscrit
dans le cadre fixé par le Plan d'urbanisme
directeur de 1967.
Une stratégie de lisibilité
Ce qui rend le travail de Haussmann intéressant pour notre époque,
on l'aura bien compris, n'est ni la typologie d'immeuble en pierre
de taille qui porte son nom, ni l'intervention massive dans les
centres historiques denses comme les quartiers des Écoles, de la
Cité ou des Halles, intervention que notre attachement au
patrimoine nous interdit. L'actualité d'Haussmann, c'est sa
définition d'un objectif de lisibilité à l'échelle de la ville, et la
création correspondante d'un système de formation du paysage de
la cité en vue de servir cet objectif — du mobilier urbain aux
gabarits de rues et aux règlements d'urbanisme. Cette idée
d'objectif de lisibilité et de tracée régulateur est toujours
d'actualité, comme on peut le constater avec le travail de la Zac
Paris rive gauche. La continuité avec Haussmann se situe
beaucoup plus dans la méthode qui consiste à partir des éléments
de la structure urbaine tels qu’ils existent pour les réinterpréter, les
systématiser, les mettre en cohérence de façon à permettre le
redéveloppement de la ville sur elle-même.
ce de
Palais de
toile
Chaillot
Monta
Sain
Genev
Buttes
CHAUMONT
Parc d
MONTSOU
Parc
MONCEAU