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LA NORMALISATION

DE
L’INFORMATION
COMPTABLE
DANS LE PROCESSUS
Problématique
 Afin de rependre à cette
problématique, plusieurs entretiens ont
été menés à l’aide d’un questionnaire
auprès de directeurs généraux,
administrateurs, directeurs financiers
ou directeurs comptables de groupes
cotés soumis aux IFRS.
Objectif des entretiens
Le Questionnaire

 Lequestionnaire balayé de façon


assez large l’ensemble du champ de
la gouvernance, afin d’identifier tous
les impacts possibles des IFRS.

 Lessix points principaux abordés


sont les suivants :
Résultats

 Les principaux résultats de ces


entretiens sont les suivants :
 A l’issue des entretiens plusieurs repenses
ont été recueilli concernant la définition de la
juste valeur Pour les uns elle correspond à
une valeur économique, pour d’autres à une
valeur patrimoniale, à une valeur de marché,
à une valeur liquidative
 
Notion floue et subjective
Définition officielle de la juste valeur par les
IFRS :
 Le caractère conceptuel de la juste valeur est
tantôt apprécié comme un élément positif
(cela fournit Le cadre dans lequel on recherche
des solutions, et cela rappelle la notion
d’image fidèle dans le PCG), tantôt comme un
élément négatif (cela ne donne pas de
solutions concrètes pour valoriser les Actifs et
il manque des solutions techniques).

 Dans deux domaines la juste valeur a eu une


forte incidence : pour la valorisation des actifs
financiers et pour les actifs biologiques.
 Dans le domaine des actifs financiers, de
nombreuses entreprises utilisent des
instruments financiers de couverture pour
des opérations à terme.
 La juste valeur, est une estimation des
instruments financiers par le marché.
C’est ce qui permet à ce dernier d’intégrer
à l’avance toutes les informations
disponibles à un moment donné. Elle
contribuera donc à déceler les éventuels
problèmes de solvabilité susceptibles
d’affecter les établissements, car elle
reflètera rapidement toute dégradation de
la qualité de leurs bilans.
 
 les IFRS ont obligé les entreprises à
formaliser leur processus d’évaluation.
les IFRS n’ont pas modifié le mode de
contrôle des administrateurs sur les
dirigeants, mais elles ont contribué à
éclairer certaines opérations qui,
jusqu’alors, étaient du ressort des
opérationnels et ne donnaient pas lieu à
des comptes rendus formalisés au niveau
 Dans le domaine des actifs biologiques, par
exemple l’application du principe de la juste
valeur sur la valorisation des vignes.

 En effet, jusqu’ici les vignes étaient valorisées


au prix du terrain auquel venait s’ajouter le
coût de la plantation des vignes. Ce coût de
plantation était donc immobilisé et amorti sur
trente ans. La référence à la juste valeur a
conduit à constater que les vignes ont en
général une durée de vie de cinquante ans et
que jusqu’à la vingt-cinquième année, elles
prennent de la valeur pour ensuite décroître et
revenir au prix de la terre à vigne.
L’impact en termes de
gouvernance est désormais très fort puisque,
depuis 2004, le résultat consolidé fait
apparaître deux lignes.
La première résulte de l’exploitation normale
du vignoble, et la seconde retranscrit les
variations de la valeur du vignoble.
 
 Toutefois, certains de nos interlocuteurs ont
souligné sinon les limites, du moins les risques
liés à l’utilisation de la juste valeur :
« On a déplacé la zone
d’arbitraire.
Auparavant, on avait une
valorisation en coût historique
qui était déconnectée de la
valeur économique, qui n’avait
pas de sens, qui était arbitraire.
Aujourd’hui le débat porte sur
les modèles de valorisation et
d’actualisation des cash-flows.
L’arbitraire se trouve à ce niveau
: c’est très compliqué d’évaluer
un cash flow à cinq ans».
une information comptable normalisée
constitue un mécanisme complémentaire
aux systèmes incitatifs, en facilitant le cont
des administrateurs, ou des principaux
investisseurs, sur les dirigeants.
 La conséquence essentielle de l’abandon
du terme « résultat exceptionnel »
s’inscrit dans le pilotage de la
performance.
 Les personnes interrogées considèrent
que cela constitue un progrès car les
entreprises ne peuvent plus mettre en
charges exceptionnelles ce qu’elles ne
veulent pas voir apparaître dans le
résultat courant. Il y avait auparavant une
tendance à recourir au résultat
exceptionnel pour dépolluer le résultat
 Les informations fournies aux administrateurs
n’ont pas fondamentalement évolué, mais les
administrateurs ont été sensibilisés à
l’importance des choix comptables qui
conditionnent les soldes et les ratios
comptables qui leur sont présentés.

Dans l’ensemble, les IFRS ont néanmoins


C’est particulièrement vrai pour certaines
opérations dites “hors bilan” qui autrefois
étaient mentionnées en annexe et qui
désormais doivent être intégrées dans les
comptes.
 
les engagements hors bilan, qui permettaient à
des sociétés de détenir des droits (mais aussi
des devoirs à travers les contreparties
consenties), doivent désormais être inscrits au
bilan
 l’implication des administrateurs est très
variable. Dans certains groupes, le comité
d’audit a suivi de près tout le processus de
passage aux IFRS.
Il semble que cela ait été l’occasion
d’approfondir la connaissance de certaines
activités et la compréhension de leurs
conséquences économiques
et financières.
 Dans d’autres groupes, l’implication a été
plus limitée, les administrateurs percevant
le changement de référentiel comptable
comme un élément technique affectant la
production des comptes.
les exigences de la normalisation comptable
ont entraîné une plus grande implication des
administrateurs dans le processus d’élabora
des comptes. Cette implication a pu être act
(sous forme de participation aux choix
stratégiques comptables) ou passive (sous f
d’un accroissement de l’information
communiquée au comité d’audit
et / ou au conseil d’administration).
 L’impact des IFRS sur les processus de
management interne se situe à un double
niveau : celui du traitement informatique des
données et celui de la collecte ou de
l’analyse des données.
 Au premier niveau, on observe une
convergence vers un seul système
d’information.
 Au second niveau, la mise en place des
IFRS a rompu l’isolement dans lequel les
comptables étaient tenus, particulièrement
en France.
 Les exigences en matière de compétences se
sont accrues du fait de la complexité, de la
technicité, mais aussi de la
le processus de gouvernance est non
seulement affecté par la normalisation
des informations comptables, mais
également, et surtout, par la standardisati
des processus de collecte et de traitement
de l’information comptable au sein de
chaque entreprise. Celle-ci favorise les
processus de contrôle.
 Si certaines personnes interrogées
considèrent qu’il est tout à fait envisageable
de normaliser les informations non
financières, toutes s’accordent sur le fait qu’il
faut rester raisonnable dans la quantité
d’informations à remonter.

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