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- l’existence
- le type
- le degré
- les surdités de transmission affectant l’oreille
externe et l’oreille moyenne (obstruction du
conduit auditif, atteintes du tympan ou des
osselets)
- les surdités de perception ou de réception
affectant l’oreille interne, les voies nerveuses et les
centres nerveux supérieurs (dégénératives,
infectieuses, vasculaires, traumatiques ou
tumorales)
- les surdités mixtes combinant les deux
premiers types
Les méthodes employées pour l’exploration
de la fonction auditive peuvent être classées
en deux catégories :
L’acoumétrie
l’acoumétrie à la parole : une voix chuchotée doit être
entendue à une distance de 6 mètres
+ +
Dans le cas d’une surdité de perception uni-latérale : le
son est logiquement latéralisé du côté sain, l’oreille
interne lésée ne pouvant percevoir le stimulus par
conduction osseuse
X +
Dans le cas d’une surdité de transmission uni-latérale :
le son est paradoxalement latéralisé du côté malade
(amplification du son du côté atteint)
+
La notion d’atteinte uni-latérale est fondamentale
pour l’interprétation du test de Weber. Cela ne
signifie pas qu’il est absolument nécessaire qu’une
seul oreille soit malade et que l’autre soit saine.
Mais il est nécessaire qu’il y ait au moins une
asymétrie entre les deux oreilles, la moins atteinte
étant alors qualifiée d’oreille « saine », et la plus
atteinte étant automatiquement l’oreille
« malade »
Dans le cas de l’épreuve de Weber audiométrique, qui
est donc réalisée avec différentes fréquences sonores, on
utilise les notations suivantes pour indiquer le sens de
latéralisation de l’épreuve de Weber :
sujet pathologique
sujet normal
F (Hz)
Exemple de résultats exprimés en décibels de perte
(diagramme américain)
dB relatifs
sujet normal
sujet pathologique
F (Hz)
Surdité de transmission par lésions du tympan
- 40 dB : voix pianissimo,
- 55 dB : voix mezzoforte,
- 70 dB : voix fortissimo
On note le pourcentage de mots compris par le patient
pour chaque niveau de puissance, et l’allure de la courbe
obtenue permet de déterminer le type et le degré de surdité
1 - Surdité de transmission pure : la courbe garde sa forme
sigmoïde et elle est simplement déplacée vers les puissances
plus élevées
2, 3 et 4 - Surdités de perception : les courbes sont de plus en
plus pathologiques en rapport avec une lésion plus ou moins
profonde de l’appareil de réception
Deux facteurs sont responsables de la forme en cloche des
courbes pathologiques :
C : Test de WEBER :
- latéralisation du son du côté sain
D : Audiométrie vocale :
- courbe en cloche qui n’atteint jamais 100%
d’intelligibilité (perte des aigus et seuil de douleur atteint
plus rapidement)
Surdité de transmission
A : Audiométrie tonale liminaire :
- conduction osseuse normale
- conduction aérienne touchée surtout au niveau des
fréquences graves
C : Test de WEBER :
- latéralisation du son du côté malade
D : Audiométrie vocale :
- courbe déplacée vers les hautes puissances mais
atteint toujours 100% d’intelligibilité
2° Les méthodes objectives
Par opposition aux examens audiométriques subjectifs, qui
nécessitent obligatoirement la participation du sujet, il existe une
audiométrie dite « objective » dont les réponses aux stimuli sonores
sont indépendantes de la bonne volonté ou de la conscience du sujet
Réflexe neuro-végétatif
Ces réflexes sont plus lents à se manifester que les réflexes
moteurs. Ils sont basés sur les variations du tonus neuro-
végétatif, caractérisé, entre autres, par :
- la variation de l'amplitudes des pulsations cardiaques
- la variation du rythme cardiaque
- la variation du rythme respiratoire
- la variation de la résistance électrique cutanée : c'est le
réflexe psycho-galvanique
Le réflexe d'orientation conditionnée (R.O.C.) :
il est fondé sur un réflexe d'orientation vers une source à la
fois lumineuse et sonore. L'enfant est conditionné et le
seul stimulus sonore, s'il est convenablement perçu, lui
fera tourner la tête du côté du jouet (qui à ce moment ne
s'allume plus)