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Université Hassan II-Casablanca

faculté des sciences Juridiques,


économiques et sociales de
Mohammedia

La politique de distribution
des dividendes

Supervisé par :
Réalisé par : Pr.Samira RIFKI
ELHASSANE
ELBATANE
TERMES CLÉS
 Dividende
Le résultat bénéficiaire d'une entreprise appartient
aux actionnaires. Lors de l'assemblée générale, ceux-
ci peuvent décider de se verser la totalité ou une
fraction de ce résultat sous la forme d'un flux de
trésorerie à leur profit.
 La politique de dividende
Éléments décisionnels qui conduisent à décider la part
du résultat bénéficiaire qui sera versée aux
actionnaires sous la forme d'un dividende ou d'un
rachat d'actions, la part non versée constituant une
mise en réserve et/ou un report bénéficiaire.
I. MODALITÉS DE VERSEMENT DU
DIVIDENDE ET SES ALTERNATIVES
A.Modalités de versement du dividende

 Le versement d'un dividende nécessite l'existence


d'un résultat bénéficiaire distribuable.
 Le report à nouveau déficitaire et les dotations aux
réserves légales, réglementées et statutaires,
viennent en réduction du résultat de l'exercice pour
déterminer le résultat distribuable. À l'inverse, le
report bénéficiaire doit être additionné au résultat de
l'exercice pour déterminer le résultat distribuable.
Certaines réserves, dites libres, peuvent également
faire l'objet d'une distribution.
I. MODALITÉS DE VERSEMENT DU
DIVIDENDE ET SES ALTERNATIVES
A.Modalités de versement du dividende

 Parallèlement à cette règle juridique, il existe une


règle financière, l'entreprise doit disposer de la
trésorerie nécessaire pour pouvoir faire face à ce flux
de trésorerie négatif.

 Si elle ne dispose pas de cette trésorerie, elle doit être


en mesure de se la procurer avant la date de
versement.
I. MODALITÉS DE VERSEMENT DU
DIVIDENDE ET SES ALTERNATIVES
A.Modalités de versement du dividende
Le versement du dividende doit s'effectuer dans un délai de
neuf mois après la clôture de l'exercice. L'assemblée générale
ordinaire des actionnaires doit adopter une résolution
comprenant le montant du dividende et son calendrier de
versement:
 la date d'enregistrement, date à laquelle sont recensés les
détenteurs des actions portant un droit à dividende ;
 la date de détachement, le jour suivant la date
d'enregistrement ; à partir de cette date, le droit à
dividende est détaché de l'action, la détention de l'action ne
donne plus droit au dividende qui va être versé ;
 la date de distribution, date à laquelle le dividende est
effectivement versé aux détenteurs de l'action à la date
d'enregistrement, que ces détenteurs possèdent encore ou
ne possèdent plus l'action.
I. MODALITÉS DE VERSEMENT DU
DIVIDENDE ET SES ALTERNATIVES
B. Les méthodes alternatives de rémunération
des actionnaires
Il existe deux grands types d'alternatives : la distribution de
dividende en actions et le rachat d'actions.
 La distribution de dividende en actions permet de maintenir
l'existence du dividende tout en évitant son versement
monétaire. L'actionnaire qui accepte cette modalité reçoit une
action au lieu d'un flux de trésorerie. Il améliore la structure
du passif et accroît le nombre de titres représentatifs du
capital.
 Le rachat d'actions possède des caractéristiques inverses.
L'opération conduit à réduire le nombre de titres
représentatifs du capital et nécessite un versement. Il ne
peut être assimilé à un dividende mais conduit à verser un
flux de trésorerie à une partie des actionnaires. Les
actionnaires souhaitant diminuer leur présence au capital
peuvent ainsi sortir plus aisément.
I. MODALITÉS DE VERSEMENT DU
DIVIDENDE ET SES ALTERNATIVES
C. Caractéristiques chiffrées du dividende

Trois caractéristiques habituelles doivent être retenues.


 Le taux de distribution (d) ou payout ratio; c'est le
pourcentage du bénéfice qui est distribué sous forme de
dividende : d = dividende / résultat net.
 Le dividende par action ; le nombre d'actions étant souvent
inconnu et évolutif, les comparaisons à travers le temps sont
plus faciles en calculant le dividende par action :
DPA = dividende /nombre d'actions.
 Le rendement ou dividend yield ; il permet de calculer la
seule contribution du dividende à la rentabilité de
l'investissement dans le titre :
Rendement = DPA /cours de l'action = dividendes /
capitalisation boursière
II. LA THÈSE DE LA NEUTRALITÉ
OU L'ABSENCE DE POLITIQUE
OPTIMALE
A. La thèse de la neutralité

 La problématique centrale de la politique de dividende


devrait être de rechercher la politique optimale qui est
celle qui assure la maximisation de la valeur de
l'entreprise.

 Miller et Modigliani (1961) ont tenté de répondre à cette


problématique et ont conclu que dans un monde parfait
la politique de dividende n'avait aucune influence sur la
valeur du patrimoine des actionnaires.
II. LA THÈSE DE LA NEUTRALITÉ
OU L'ABSENCE DE POLITIQUE OPTIMALE
A. La thèse de la neutralité
Le monde parfait possède les caractéristiques du modèle de la
concurrence pure et parfaite avec toutes ses hypothèses,
notamment :
 absence de fiscalité ou de distorsion fiscale entre les
dividendes et les plus-values ;
 marché financier de concurrence pure et parfaite ;
 pas d'asymétrie d'information;
 pas de conflits d'intérêts entre les actionnaires et les
dirigeants.
Cette étude montre :
 qu'à la date de détachement, le prix de l'action diminue du
montant exact du dividende versé;
 que le rachat d'actions n'a pas d'influence sur le cours de
l'action.
II. LA THÈSE DE LA NEUTRALITÉ
OU L'ABSENCE DE POLITIQUE
OPTIMALE
B. L'absence d'optimum et ses conséquences

 Le résultat de l'étude de Miller et Modigliani (1961)


démontre qu'il n'y a pas d'optimum.
 Pourtant, l'observation des politiques menées par les
entreprises ne fait pas apparaître de choix infondés.
Bien au contraire, certaines décisions semblent
nettement préférées à d'autres. Ainsi, le modèle
néoclassique de la concurrence pure et parfaite n'est pas
adéquat. Il paraît alors assez évident que ces
hypothèses sont trop restrictives pour refléter la réalité,
même si un tel modèle sert de référence pour
comprendre et mesurer l'influence d'autres variables.
EXEMPLE D’APPLICATION
Fin 2017, le capital de la SA ACG est représenté par 100
Mille d'actions et la valeur comptable des capitaux propres
(hors résultat) est égale à 5 Millions MAD.
L'endettement s'élève à 4 Millions MAD. La direction
financière considère que la structure financière est
optimale. Afin de suivre l'accroissement du marché,
l'entreprise augmente tous les ans de 10 % le montant de
son actif économique net.
La SA ACG atteint en 2017 une rentabilité financière de 12,5
%. Début janvier 2018, le titre cote 62,50 Dh l'action.
 TAF : Quel doit être le taux de distribution du résultat net
pour assurer l'accroissement des actifs en maintenant la
structure financière ? Quel sera le montant du dividende
par action ? Quel sera le rendement ?

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