S E G U N D O T U R N O

Eleições 2010
Élections 2010 | Elecciones 2010 | Elections 2010

Compilamos neste número notícias internacionais sobre as eleições presidenciais no Brasil.

Nous avons réuni dans ce numéro des articles publiés dans la presse internationale sur les élections au Brésil.
Compilamos en este número notícias internacionales sobre las elecciones presidenciales en Brasil.
In this issue we compiled international news about the presidential elections in Brazil.

Manifesto NIGS | Eleições 2010 Número 5, Outubro de 2010

ATTENTION IN BRAZIL
Présidentielle au Brésil: la
ELECTIONS SHIFTS TO
candidate de Lula ne veut pas du
L'avortement...un ABORTION
mariage homo Dilma se compromete Runoff Will Decide the
droit en France, un Por AQ Online
Por Pascal Roger-Praud a no reformar la Ley Presidency of Brazil
cheval de bataille au Controversy Over Abortion
Au Brésil, la candidature de Dilma del Aborto Por The New York
Brésil Sparks Tension in Brazil
Rousseff dissimule mal le Por Nazaret Castro Times
Por Eric Ehrmann Elections
machisme ambiant Página 4 Página 6
Página 2 Por Latin America Harold
Por Rafael Gutmann
Tribune
Página 3
Página 5

Trazemos neste boletim, notícias sobre a
campanha eleitoral brasileira veiculadas
pela imprensa internacional alarmantes
discursos da campanha presidencial do
segundo turno favoráveis a teorias
criacionistas do protestantismo
evangelista estadunidense.
A mídia internacional tem mostrado que a
campanha presidencial dos dois
candidatos mostra um retrocesso no III
Plano Nacional de Direitos Humanos
(PNDH-3), relativo à legalização do
aborto, da prostituição, ao casamento
entre pessoas do mesmo sexo e aos
direitos de lésbicas, gays, bissexuais,
transsexuais, travestis e transgêneros, à
adoção homoafetiva, e à regulamentação
da lei de redesignação sexual, entre
outras.
Face a todos estes retrocessos, reclamamos
que:
O aborto seja considerado como tema de
saúde pública, como garantia de acesso a
serviços públicos e que visa a Garantia
dos Direitos das Mulheres para o
Estabelecimento das Condições
Necessárias para sua Plena Cidadania.
Deci
“Reclamamos que o aborto seja
considerado como tema de saúde
pública”
Reivindicamos também que os candidatos
se comprometam com a realização de
“campanhas e ações educativas para
desconstruir os estereótipos relativos às
profissionais do sexo”, também prevista
como Garantia dos Direitos das Mulheres
para o Estabelecimento das Condições
Necessárias para sua Plena Cidadania,
dentro da Diretriz 9 do III Plano Nacional
dos Direitos Humanos.
Reivindicamos também que se faça valer a
Garantia do Respeito à Livre Orientação
Sexual e Identidade de Gênero, apoiando
“projeto de lei que disponha sobre a
união civil entre pessoas do mesmo sexo”,
e promovendo “ações voltadas à garantia
do direito de adoção por casais
homoafetivos”, de acordo com objetivos
da Diretriz 10 do PNDH-3.
Que se apóie à “regulamentação da lei de
redesignação de sexo e mudança de
registro civil para transexuais”, como
assim foi disposto no item 115 das
Propostas de Ações Governamentais na
pauta de políticas públicas, relativas à
Crença e Culto do PNDH-2.
Por fim exigimos mais uma vez a inclusão
de Direitos Feministas no discurso da
campanha eleitoral, e na pauta
presidencial, para a Garantia do
Aperfeiçoamento e Monitoramento das
Normas Jurídicas para Proteção dos
Direitos Humanos (PNDH-3),
conquistados pela Sociedade Civil
Feminista e Movimentos Sociais.
*Por una versión en español vea en el
final de ese boletín

NIGS - Eleições 2010 1

 S E G U N D O T U R N O

L'avortement...un droit en
France, un cheval de
bataille au Brésil
Par Eric Ehrmann
Sego et Martine ont le luxe de faire
campagne pour la présidence dans une
république mature, sans avoir à faire
face à la question d'une femme qui se
bat pour le droit à l'avortement ou non.
Mais au Brésil, la candidate anti-
avortement des Verts utilise des
techniques développées aux États-Unis
pour détourner l'attention des électeurs
loin des questions de fond de la
campagne, et pour faire de l'avortement
la question dominante, a laquelle la
presse accorde beaucoup d'attention.
Cette tactique est d'autant plus utilisée
depuis que les Verts du Brésil ont
décidé de soutenir le candidat centre-
droit José Serra, ancien gouverneur de
Sao Paulo, plutôt que l'ancien chef de
cabinet du Président Lula, Dilma
Rousseff, dans le second tour qui aura
lieu le 31 Octobre.
Ombre supplémentaire au tableau: le
soutien apporté par la branche
brésilienne de l'église américaine Verbo
Gospel Church a la cause anti-
avortement . La plus importante
croisade menée par Verbo fut celle de
l'ancien homme fort du Guatemala
Efrain Rios Montt, qui, d'après le prix
Nobel Rigoberta Menchu, a supervisé le
génocide de plus de 60.000 Mayas,
principalement catholiques.
affiliation avec le groupe évangélique sorte que le thème de l'avortement
les Assemblées de Dieu, elle domine les élections nationales – et
communique également son point de serve de critère d'évaluation des
vue selon lequel le meurtre d'un foetus candidats à la présidence, au Congrès
est un péché plus grand que d'être et au Sénat – sont nouvelles dans le
homosexuel. Un des poids lourds des paysage politique du Brésil et portent la
Assemblées de Dieu, mouvement dont marque de la stratégie de campagne
fait partie Marina, est le général Stanley utilisée aux USA.
McChrystal, qui a dirigé les troupes
américaines en Afghanistan et dont la De son coté, Mme Rousseff se
carrière prit fin a la suite d'un entretien concentre sur les sujets principaux que
controversé avec le journal Rolling sont l'emploi, la distribution des
Stone, contenant des propos jugés par richesses, l'éducation, et le maintien
certains comme étant homophobes. des infrastructures de l'Etat que les
évangéliques veulent réduire. Il est
Un autre groupe important évangélique probable qu'elle gagne le second tour et
ayant un programme anti-avortement devienne la présidente du Brésil avec la
est l'Église Universelle du Royaume de majorité au Sénat et au Congres pour
Dieu, conduite par l'évêque Edir réformer la Constitution. Ceci permettra
Macedo. Avec plus de 4500 églises au que l'alliance stratégique élaborée par
Brésil, ce groupe contrôle également le les présidents Sarkozy et Lula se
réseau de télévision populaire Record. poursuive. Le ministre de la défense,
L'église a des opinions ouvertement Nelson Jobim, a récemment souligné
critiques envers les juifs, les catholiques que la force de l'air continue à favoriser
et les autres groupes traditionnels l'achat d'avions de combat Rafale pour
protestants. L'évêque Macedo a son projet de modernisation.
notamment dit que « l'Église catholique Alors que les médias brésiliens sont
est une disgrâce au Tiers-Monde» et déjà en train d'analyser les atteintes aux
que «le pape est juste un politicien ». droits de l'homme commises par la
précédente junte militaire soutenue par
Récemment élu gouverneur de Sao les Etats-Unis, des publications
Paulo, le Dr Gerardo Alckmin, du Parti brésiliennes comme Istoé et Carta
social-démocrate centre-droit, a des Capital pourraient envisager de traiter
liens étroits avec l'Opus Dei. Mais il les dossiers problématiques de certains
reste sagement loin de la tempête groupes religieux au regard des droits
politique, associée au débat anti- de l'homme et leur politique anti-
avortement. avortement, avant le second tour des
élections le 31 Octobre.

Les Yanomami et d'autres tribus de Le Brésil est le plus grand pays du

Ce que la militante anti-avortement de
l'Amazone ne dit pas, c'est si mettre fin
à la vie d'un fœtus à terme pour sauver
une mère qui travaille au Brésil est un
crime plus grand que l'approbation du
génocide de 60.000 autochtones sous
un régime militaire appuyé par les
États-Unis au Guatemala.
Marina Silva n'est pas étrangère à
Washington. Lors de ses entretiens
avant sa candidature à la présidence,
elle dit aux politiciens américains anti-
avortement que les médias au Brésil
l'ont persécuté en raison de son
l'Amazone, qui sont trop occupés à
éviter leur marginalisation pour
s'occuper de la question de
l'avortement, voudraient connaitre le
point de vue de Marina sur des thèmes
tels que la réforme agraire, le
développement durable et l'emploi,
thèmes défendus par les Mayas qui
furent massacrés par les escadrons de
la mort contrôlés par l'activiste anti-
avortement Rios Montt.
Les tactiques d'action directe utilisées
par des groupes confessionnels anti-
avortement, qui consistent a faire en
monde catholique. Cependant, c'est a
l'époque des juntes que les
évangéliques ont gagné en importance.
Il y a des discussions en cours dans
certains milieux selon lesquelles le
prochain pape devrait être originaire
d'une nation latino-américaine. Étant
donne que le Mexique fait maintenant
partie de l'Amérique du Nord, cela veut
probablement dire qu'il serait originaire
du Brésil. Mais peut-être les
évangéliques, qui sont de plus en plus
nombreux au Brésil, vont-ils créer une
controverse sur le sujet,comme ils l'ont
fait sur le sujet de l'avortement.

2 NIGS - Eleições 2010

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Présidentielle au Brésil: la maire de cette ville, a, lui, promis de de la campagne, comme la représentante
défendre les droits des homos et l'union des évangélistes dont elle a adopté
candidate de Lula ne veut pas des couples homosexuels, comme il l'a l'apparence et le discours sobre et
du mariage homo toujours fait. Il accuse aujourd'hui sa puritain. Quant à Dilma, sa posture a pu
concurrente de renier les thèses étonner de la part d'une ancienne
Par Pascal Roger-Praud historiques du Parti des Travailleurs par militante d'extrême gauche.
Plus de: Brésil, Dilma Rousseff, politique, pur intérêt électoral et pour gagner les
Alors qu'elle était connue pour son fort
mariage voix des évangélistes. caractère, les stratèges du Parti des
Déception quant à la favorite du second Le 31 octobre prochain, la communauté travailleurs (PT) ont préféré propager
tour à l'élection présidentielle gay brésilienne aura sans doute à cœur l'image d'une femme soumise à un
brésilienne: Dilma Rousseff compte de montrer son poids dans cette élection homme, le président Lula. Plusieurs
opposer son veto à une loi sur le qui n'est pas encore gagnée pour Dilma. raisons expliquent ce choix. Tout
mariage des couples homosexuels. d'abord, Lula a choisi une novice
Raison invoquée? Elle a d'abord électorale pour lui succéder. Dilma ne
s'était jusqu'alors jamais présentée à
«besoin de Dieu». Au Brésil, la candidature de une élection et ne bénéficie, par
Dilma Rousseff, candidate du Parti des Dilma Rousseff dissimule mal le conséquent, d'aucun fief politique. Elle
Travailleurs, propulsée par le Président doit sa légitimité et sa popularité au
sortant, Luiz Ignácio Lula da Silva pour machisme ambiant président qui l'a adoubée. Sans cette
lui succéder, a promis dans une réunion figure tutélaire, elle n'aurait jamais été
de campagne qu'elle opposerait son Raphaël Gutmann, Consultant à Terra choisie par le PT, qu'elle n'a rejoint que
veto, si elle était élue le 31 octobre Cognita, professeur affilié à l'ESG tardivement.
prochain, aux propositions de loi visant Management School
à abolir l'avortement… ainsi que la loi Dans le couple Dilma-Lula popularisé
La très probable élection de Dilma par la propagande du parti, c'est bien
légalisant l'union de couples homos. Rousseff à la présidence du Brésil est
Problème: son parti a toujours promis l'homme qui dirige. Tout au long de la
présentée, par la majorité des médias campagne, Lula a investi un rôle
de légaliser l'avortement et le mariage étrangers, comme un symbole fort pour offensif, répondant à la place de Dilma
gay. l'émancipation féminine. Après avoir aux attaques de leurs adversaires. Cette
Elle a ajouté, à la sortie de cette élu Lula, premier président issu du attitude a donné l'impression qu'il avait
réunion avec des représentants de prolétariat, les Brésiliens innoveraient du mal à passer le relais à son héritière.
l'Eglise universelle (évangéliste), que de nouveau en plaçant, pour la première
pour être élue, elle avait d'abord besoin fois, une femme à leur tête. Cette Par ailleurs, alors qu'elle devenait
«de Dieu, et ensuite des électeurs». élection serait, bien entendu, célébrée candidate, les conseillers en
dans l'ensemble du monde démocratique communication ont encouragé Dilma à
Les Verts anti-mariage coller davantage à l'image traditionnelle
comme un exemple à suivre. Il faut
Jamais élue à aucun mandat et arrivée d'ailleurs souligner que, sur les trois de la femme brésilienne, pour ne pas
en tête du premier tour avec une très principaux candidats au premier tour, effrayer une société toujours marquée
confortable avance avec 47% des votes, deux étaient des femmes, le Parti vert par le machisme. Pour "se féminiser",
Dilma Rousseff, ex-Première ministre étant représenté par Marina Silva. elle a eu recours à la chirurgie
de Lula, a besoin de capitaliser les 20% A elles deux, Dilma et Marina ont esthétique et adopté une garde-robe
des votes qui se sont portés au premier sophistiquée. Ces transformations, qui
recueilli 66 % des voix. Ce résultat visent à séduire un électorat sensible à
tour sur Marina Silva, représentante du signifie-t-il pour autant que le Brésil a
Parti des Verts, appartenant l'apparence, ne concernent toutefois pas
cessé d'être machiste ? Dans un pays où que les femmes, Lula ayant eu recours
ouvertement à l'Eglise universelle et une femme noire gagne, en moyenne, aux mêmes artifices pour se faire élire
farouche opposante à l'avortement et à quatre fois moins qu'un homme blanc, en 2002.
la légalisation du mariage gay. la portée symbolique de leur leadership
«Elle préfère les voix des évangélistes est à nuancer. Le parcours de ces L'omniprésence du président et les
plutôt que celles des homos, c'est dirigeantes est, chacun à sa manière, transformations physiques de Dilma ont
lamentable.» Avec une cote de l'histoire d'une émancipation. Marina, provoqué le sarcasme de l'opposition,
popularité de plus de 65% après deux issue d'un milieu très pauvre et qui s'est moquée de leur couple
mandats présidentiels, Lula n'a pas analphabète jusqu'à l'adolescence, a été atypique. Dilma est présentée par ses
réussi son pari de faire élire sa ministre de l'écologie. De son côté, adversaires comme une femme faible et
candidate dès le premier tour. Dilma est une "pionnière" de la vie incompétente, une image infondée pour
Alexandre Peixe dos Santos, président politique brésilienne : après avoir tous ceux qui la suivent depuis des
de l'association de la gay pride de São rejoint la guérilla contre la dictature et années. Pourtant, à force de brider sa
Paulo a déclaré: «Elle préfère les voix passé plusieurs années en prison, elle personnalité, la candidate du PT a pu
des évangélistes plutôt que celles des devient tour à tour la première femme à transmettre l'image d'une femme
homos, c'est lamentable.» occuper la fonction de ministre des soumise. Ce rôle contre nature et son
mines et de l'énergie, puis celle de manque de spontanéité ont sans doute
Le centre-droit plus gay friendly détourné une partie des votes, ce qui
Chefe da Casa civil, l'équivalent de
Le concurrent de Dilma pour le second notre premier ministre. explique la tenue d'un second tour qui
tour, José Serra (centre-droit), ancien semblait inenvisageable quelques jours
ministre de la Santé qui a mis en place à Toutefois, la campagne électorale a auparavant.
diffusé, en partie, une image
São Paulo des dispensaires en libre
conservatrice de la femme. Le rejet par
accès et gratuit pour le dépistage HIV,
la distribution de médicaments pour les les deux candidates de la légalisation de
soins des personnes infectées, défenseur l'avortement en est une preuve tangible.
Marina s'est positionnée, dès le début
de la gay pride de São Paulo et ancien

NIGS - Eleições 2010 3

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Dilma se compromete a no reformar la
Ley del Aborto
NAZARET CASTRO
El PT intenta calmar a los sectores religiosos con un
mensaje para las iglesias
El debate sobre la Ley del Aborto está tomando cada
vez más protagonismo en la campaña electoral en
Brasil. Dilma Rousseff, la elegida de Luiz Inácio Lula
da Silva para sucederle en la presidencia, se ha visto
cercada por la presión de ciertos sectores religiosos,
una presión amplificada por el candidato conservador,
José Serra, y la prensa conservadora.
Para contener la posible fuga de votos, el oficialista
Partido de los Trabajadores (PT) acaba de hacer
pública una carta, que será distribuida en las iglesias y
difundida en internet, en la que Dilma aclara que, si es
electa, no enviará al Congreso ningún proyecto para
modificar la actual ley, que prohíbe el aborto excepto
en caso de violación o de riesgo para la vida de la
madre. En su carta, Dilma se declara "en defensa de la
vida y de los valores de la familia" y promete que no
promoverá "ninguna iniciativa contra la familia".
La ley sólo permite el aborto en caso de violación o
riesgo para la madre
Cambio de sexo
La carta menciona el tercer Plan Nacional de Derechos
Humanos, lanzado en diciembre de 2009, que acabó
por excluir una propuesta para despenalizar el aborto
ante las protestas de la Iglesia. El Plan defendía
también legalizar la prostitución y cubrir las
operaciones de cambio de sexo. Dilma dice ahora que
se trata de "una amplia carta de intenciones" y que está
siendo revisado.
La candidata petista pretende así "detener la sórdida
campaña de calumnias" orquestada en su contra en la
web. Entre otras cosas, se difundió la falsa anécdota de
que Dilma había dicho que "ni Jesucristo evitará" que
gane la elección, y la esposa de José Serra, Mônica,
declaró que Dilma está "a favor de la muerte de niños".
Algunos líderes evangelistas han pedido el voto contra
Dilma
Rousseff ha sido criticada por su ambigüedad sobre el
tema. En 2007 afirmó que "es un absurdo" que no se
despenalice el aborto, pero, ya en campaña, se declaró
"personalmente en contra". Por su parte, Serra llegó a
afirmar que despenalizar el aborto podría llevar a "una
verdadera carnicería" en el país, mientras que Marina
Silva, conocida por su fe evangélica, aseguró que
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G U N D O T U R
promovería un plebiscito sobre el tema. Sabe que no lo
perdería. Según el último estudio de Datafolha,
alrededor de un 68% de los brasileños se opone a
cambiar la actual ley, que se encuentra entre las más
restrictivas del mundo.
Influencia electoral
Tras las elecciones del 3 de octubre, la bancada
evangélica, que tiene como banderas el rechazo al
aborto y al matrimonio gay, alcanza 63 escaños en
Congreso.
Los protestantes religión que, para 2020, será la
mayoritaria en Brasil son más propensos a seguir las
directrices de sus líderes religiosos, y algunos de ellos
han pedido públicamente el voto contra Dilma. No es
una posición unánime: la Convención Nacional de
Asambleas de Dios, que representa al 50% de las
iglesias evangélicas de Brasil, divulgó una carta de
apoyo "total e irreversible" a la candidata petista.
"Defender la vida implica también ofrecer salud,
educación y condiciones para una vida digna", afirmó
el obispo de Rio Grande do Sul, José Mário Stroeher.
Según los cálculos del Sistema Único de Salud (SUS),
cerca de un millón de abortos inseguros son realizados
cada año en Brasil y una de cada cinco mujeres han
recurrido a él alguna vez en su vida. La mayoría de
ellas es mayor de edad, casada y religiosa.
Se enojó porque le preguntaron si era
lesbiana
Dilma Rousseff no impulsará el matrimonio
igualitario si resulta electa
Las cosas no le van bien a Dilma Rousseff, candidata
del Partido de los Trabajadores a la presidencia de
Brasil. De hecho, o al menos, todo lo bien que ella
hubiera deseado. Y ante la pérdida de apoyos que está
teniendo en las últimas semanas, la heredera del actual
presidente, Lula da Silva, está tratando de acercarse a
los electores católicos y evangelistas brasileños con
unas posturas que son cuanto menos, un tanto
retrógradas para un partido que se considera ‘de los
trabajadores’.
Todo parece indicar que hace no tanto tiempo, la
candidata del Partido de los Trabajadores apostaba por
legalizar el aborto y por otorgar derechos a los
ciudadanos LGBT brasileños. Pero ante las
perspectivas nada halagüeñas de las encuestas, y la
fuga de votos, Dilma Rousseff está tratando de salirse
por la tangente y está tratando de desmentir lo que sus
colaboradores califican como meros rumores, negando
N O
por ejemplo que piense impulsar el matrimonio entre
personas de un mismo sexo si sale elegida presidenta
de Brasil.
Y entre las medidas para redirigir sus propuestas
electorales ante la sociedad brasileña, la candidata
publicará una carta antes del próximo sábado, según ha
informado el senador y líder pentecostal Marcelo
Crivella, estrecho colaborador de Dilma Rousseff.
Según este hombre, a cambio del compromiso de la
candidata de no impulsar asuntos como el matrimonio
gay, la adopción de niños por parte de parejas
homosexuales o la legalización del aborto, los líderes
religiosos brasileños se han comprometido a redactar
otro documento en el que muestren su apoyo a la
candidata del Partido de los Trabajadores.
Un apoyo que le vendrá de perlas a esta mujer, que no
pudo hacerse con la presidencia del país en la primera
vuelta de las elecciones del pasado 3 de octubre. Y ante
la segunda vuelta, la candidata oficialista quiere
asegurarse todas las papeletas para acceder a la
presidencia brasileña, aunque sea a costa de renunciar a
su ideología.
¿Usted es lesbiana?
Por otro lado, Dilma Rousseff se enojó con un
periodista que, sin medias tintas, le preguntó si era
lesbiana. Luego, consideró que existe una campaña
sucia en Brasil.
Al parecer, cuando la candidata estaba de campaña en
la ciudad de Teresina, en el norteño estado de Piauí,
cuando el periodista Efrém Ribeiro del diario Meio
Norte y corresponsal de O Globo le preguntó sin
anestesia si ella es homosexual.
“¡Ah querido! No voy a responder eso. Soy mamá y
abuela. Por el amor de Dios… no voy a entrar en ese
tipo de debate”, dijo visiblemente molesta.
También en Teresina, Dilma confirmó que lanzará una
carta abierta al pueblo brasileño explicando su postura
sobre el aborto, la libertad religiosa y el matrimonio
gay.
En varias oportunidades, la ex ministra de Lula dijo
que la oposición está llevando a cabo una campaña
sucia en donde sus proyectos fueron tergiversados.
“Esta campaña estuvo marcada por prejuicios y
falsedades. Si este es considerado un método justo para
ganar una presidencia estamos mal, estaríamos
caminando para atrás. Vivimos en el siglo 21 y es
inaceptable que se acepten este tipo de debates”
afirmó.
NIGS - Eleições 2010

ATTENTION IN
BRAZIL ELECTIONS
SHIFTS TO
ABORTION
OCTOBER 15, 2010
by AQ Online
Reports from Brazil this week indicate that
the presidential candidatesʼ positions on
abortion are becoming a significant
factor in the countryʼs October 31 second-
round contest between Workerʼs Party
candidate Dilma Rousseff and her Social
Democracy Party opponent José Serra.
Abortion has not historically played a
prominent role in national elections in
Brazil despite having the worldʼs largest
Catholic population and a growing
number of evangelical Christians.
The rise to prominence of the abortion
issue is likely tied to the candidatesʼ
efforts to woo supporters of Green
Party candidate and evangelical Marina
Silva, who dropped out of the race after
winning an unexpectedly high 19 percent
of the national vote. Analysts are now
suggesting that the Workersʼ Partyʼs
traditional support for abortion and gay
marriage may have cost Dilma Rousseff in
the first round of voting and could play a
defining role in the increasingly tight race'sThe revelation by two of Allende’s former
outcome.  students cited in the newspaper caused a
In a televised debate last Sunday, Rousseff September electoral meeting in Rio de
and Serra publicly clashed on the abortion Janeiro said that Rousseff was a “baby-
issue. Serra accused Rousseff of
changing her previous stance, while
Rousseff responded that Serra “has a
thousand faces” and accused him of
slander.
Abortion is illegal in Brazil except in cases anonymous, confirmed to the daily a the opposite and making yourself the
of rape or if the motherʼs life is at risk.
Estimates vary, but the Brazilian Ministry of some Internet blogs.
Health claims one million illegal abortions
are performed per year and are the fourth
largest cause of maternal mortality.
NIGS - Eleições 2010
S E G U N D O T U R N O
Serra has had an abortion. With all the
Controversy Over Abortion respect I owe my professor, I wish to
Sparks Tension in Brazil reveal that our classes discussed
Elections traumatic abortion. She told us she had
an abortion, but I don’t mean to say it was
a confession,” Ribeiro said.
Latin American Herald Tribune Serra, the center-right candidate of the
Brazilian Social Democracy Party, got
through to the runoff election with 32.61
percent of the vote compared with 46.91
percent for Rousseff of the ruling center-
left Workers’ Party.
The campaign for the runoff election is
giving special importance to abortion and
religion, and both candidates have stoutly
defended their opposition to abortion and
have reaffirmed their faith in an attempt to
capture the Catholic vote.
Rousseff repeated Friday her opposition
to abortion and her commitment not to
SAO PAULO – The controversial subject
of abortion remains front and center in weaken the current law in case she is
elected in the second round of voting on
Brazil’s presidential elections as a new
chapter is added to the exchange of Oct. 31.
accusations between candidates Dilma
Rousseff and Jose Serra. “I am personally against abortion and
defend keeping the current legislation as
According to the daily Folha de Sao it is,” Rousseff said in a six-point letter to
Paulo, the Chilean psychologist and ex- voters, which included other social topics
dancer Monica Allende, wife of opposition and was published in the nation’s media.
hopeful Serra, admitted in 1992 to her
ballet students at the University of Abortion is banned in Brazil except in
cases of rape or when the mother’s life is
Campinas that she had an abortion
during the time the couple was being in danger.
persecuted by the dictatorships of Chile
and Brazil. In the days leading up to the first round of
elections on Oct. 3, several media outlets
echoed Rousseff’s statement in 2007 in
which she let it be understood that she
s t i r, a f t e r S e r r a ’s w i f e s a i d a t afavored making the abortion law more
flexible, a factor that political analysts say
could have cost her votes.
eater” for supposedly planning to legalize
abortion in Brazil if elected. On Sunday, in the first televised debate of
the second round, Serra harshly criticized
Brazilian dancer Sheila Ribeiro, 37, the Rousseff for her “incoherent” positions on
wife of Italian anthropologist Massimo abortion and her faith in God.
Canevacci, and another of Allende’s ex-
s t u d e n t s w h o p r e f e r r e d t o r e m a i n “I have never defended abortion. You
did defend it and now you’re saying just
rumor that was already circulating on
victim. In some interviews you have
doubted the existence of God and
“I wish to express my indignation for the suddenly you’re very devout,” Serra told
weak position of Jose Serra, who does Rousseff in a televised debate in
not even respect his own wife. Monica Bandeirantes.
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Runoff Will Decide the
Presidency of Brazil
By ALEXEI BARRIONUEVO
Published: October 3, 2010
SÃO PAULO, Brazil — Dilma Rousseff was leading
late Sunday in her bid to be Brazil’s first female
president, but election officials said she had failed
to come up with enough votes to avoid a second
round.
With about 99.6 percent of the votes counted, Ms.
Rousseff, the former chief of staff of President
Luiz Inácio Lula da Silva, had 46.8 percent of the
votes to 32.6 percent for her closest rival, the
former governor of São Paulo, José Serra. Ms.
Rousseff needs to exceed 50 percent of the vote
total to win outright.
Deci
“Workers party presidential
candidate Dilma Rousseff waved at a
press conference in Brasilia on
Sunday”
With Ms. Rousseff coming up short, the election
will now be decided with an Oct. 31 runoff. Ms.
Rousseff was denied her victory by a strong
showing by a third candidate, Marina Silva, the
Green Party candidate and a former
environmental minister, who captured more than
19 percent.
Analysts expressed little doubt that Ms. Rousseff,
62, would prevail in a second round against Mr.
Serra. Despite her lack of political experience and
public charm, she has ridden a wave of prosperity
and good feeling in Brazil under the leadership of
Mr. da Silva, whose approval ratings hover near
80 percent.
After two four-year terms, Mr. da Silva is barred
by Brazil’s Constitution from running for a third
consecutive term — although he could run again
in four years.
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G U N D O T U R
If elected, Ms. Rousseff will join a wave of elected
female leaders breaking the gender barrier in the
past five years, including Michelle Bachelet of
Chile, Cristina Fernández de Kirchner of
Argentina and Germany’s chancellor, Angela
Merkel.
Ms. Rousseff, who was active in armed militant
organizations fighting the dictatorship in the
1960s, is considered a competent administrator
but is lacking in the kind of seductive charisma
that helped make Mr. da Silva so popular. A
former union leader with a fourth-grade
education, Mr. da Silva’s dirt-poor background
resonated with many Brazilians, especially in the
northeast and among an emerging lower-middle
class he helped create.
Some analysts and foreign investors have
expressed concern that Ms. Rousseff’s leftist
background could cause her to steer the country
left and give the state more control over the
economy.
The daughter of a Brazilian mother and a
Bulgarian immigrant father, Ms. Rousseff grew
up middle class in the Brazilian city of Belo
Horizonte.
In an interview last year, Ms. Rousseff denied
having participated in an armed action against
the government, including the most celebrated
incident tied to her, a 1969 armed robbery of the
safe of São Paulo’s governor.
She was captured and imprisoned in 1970 for
crimes of “opinion and organization.” She ended
up spending three years behind bars; she said
that she was tortured repeatedly with electro-
shocks and that her head was forcibly dunked
under water.
Shortly after Mr. da Silva was elected in 2002, he
named her minister of mines and energy. Then,
after a vote-buying scandal involving his previous
chief of staff, José Dirceu, who was forced to
resign, Mr. da Silva put her in charge of the
cabinet in 2005.
As chief of staff, she handled a multibillion-dollar
infrastructure development fund, and, separately,
she served as chairwoman of Petrobras, the giant
Brazilian oil company.
Mr. da Silva spent the better part of a year
introducing Ms. Rousseff to Brazilians and giving
her some credit for his accomplishments. Her
treatment for lymphatic cancer caused some
concern last year over whether she would
continue as the Workers’ Party candidate. But the
president stuck with her, campaigning vigorously
for her and managing to make the election
essentially a referendum on his years in office.
“I am voting for Dilma to continue what Lula
began,” Wagner Campos, a 27-year-old
supermarket manager, said Sunday after voting in
the center of São Paulo. “Dilma’s story and her
struggles inspire me and Brazil.”
N O
Ms. Rousseff also managed to maintain most of
her lead over Mr. Serra despite a scandal last
month involving Erenice Guerra, the woman that
succeeded her as chief of staff, who was accused
along with Ms. Guerra’s son of being involved in
influence-peddling. Ms. Guerra, while denying the
accusations, resigned under pressure from the
president a few days after the scandal broke.
Both Ms. Rousseff and Mr. Serra have vowed to
continue the economic formula that has allowed
Brazil to rise into a bigger global power during the
past decade. That includes the subsidy programs
for the poor that have been greatly expanded
under Mr. da Silva to more than 12 million people.
Ms. Rousseff has promised to create millions of
jobs and housing units, and to “dramatically”
reduce Brazil’s interest rates, which are among
the highest in the world. She also said she would
greatly expand the number of health care centers
and adapt a program to forcibly oust drug lords
Deci
“Presidential candidate of the
Brazilian Social Democracy Party
José Serra greeted supporters after
listening to the official results in Sao
Paulo on Sunday”
from Rio de Janeiro slums for use in other cities.
During the campaign, she defended alliances Mr.
da Silva forged with Iran and Venezuela, despite
criticism from the United States about those
leaders’ democratic values.
Mr. Serra tried to publicize his superior political
experience during the campaign. He said he
would more than double the number of metro rail
miles across 13 cities; promised to create a
ministry of public security to better combat
organized crime and drug trafficking; and said he
would pressure Bolivia to crack down on drug
cartels that are sending cocaine across Brazil’s
border.
Myrna Domit contributed reporting.
NIGS - Eleições 2010
 S E G U N D O T U R N O

O Núcleo de Identidades de Gênero e Subjetividades

Centre d'identités de genre et subjectivités

Centro de Identidades de Género y Subjetividades
Center for Gender Identities and Subjectivities

www.nigs.ufsc.br
Dia Latinoamericano pela Concurso de Cartazes sobre
Parada do Orgulho LGBT de Homofobia, Lesbofobia e
Descriminalização do
Florianópolis Transfobia nas Escolas
Aborto
Parade de la fierté Journée latino- Concours d'affiches sur
LGBT à Florianopolis américain pour la l'homophobie, la
décriminalisation de lesbophobie et la
Marcha del Orgullo l'avortement transphobie dans les
LGBT en Florianópolis écoles
Día Latinoamericano
LGBT Pride Parade in por la Despenalización Concurso de carteles
Florianopolis del Aborto sobre homofobia,
lesbofobia y transfobia
Latin American Day for en las escuelas
Decriminalization of
Abortion Poster Competition on
Homophobia,
Lesbophobia and
Transphobia in Schools

NIGS - Eleições 2010 7

 M A N I F I E S T O
(Español)

Traemos noticias sobre la campaña electoral brasileña por parte de la prensa internacional que, nos
presenta alarmantes discursos al respecto de las elecciones presidenciales del segundo turno favorables
a teorías creacionistas del protestantismo evangelista estadunidense.
Los medios informativos internacionales demuestran que la campaña presidencial de los dos candidatos
muestra un retroceso en el III Plan Nacional de Derechos Humanos (PNDH-3), relativo a la legalización
del aborto, de la prostitución, al matrimonio entre personas no heterosexuales y a los derechos de
lesbianas, gays, bisexuales, transexuales, travestis y transgéneros, a la adopción homo-afectiva y, a la
reglamentación de la ley de redesignación sexual, entre otras.
Frente a estos retrocesos, reclamamos que:
El aborto sea considerado como tema de salud pública, como garantia de acceso a servicios públicos e,
que tenga como objetivo la Garantía de los Derechos de las Mujeres para el Establecimiento de las
Condiciones Necesarias para su Plena Ciudadanía.
Reivindicamos también que los candidatos se comprometan con la realización de “campañas y acciones
educativas para deconstruir los estereotipos relativos a las profesionales del sexo”, también prevista
como Garantía de los Derechos de las Mujeres para el Establecimiento de las Condiciones Necesarias
para su Plena Ciudadanía, dentro de la Directriz 9 del III Plan Nacional de los Derechos Humanos.
Reivindicamos también que se haga valer la Garantía del Respeto a la Libre Orientación Sexual e
Identidad de Género, apoyando “proyecto de ley que disponga sobre la unión civil entre personas del
mismo sexo” y, promoviendo “acciones correspondientes a la garantía del derecho de adopción para
parejas homo-afectivas”, de acuerdo con los objetivos de la Directriz 10 del PNDH-3.
Que se apoye la “reglamentación de la ley de redesignación de sexo y cambio de registro civil para
transexuales”, como así ha sido dispuesto en el apartado 115 de las Propuestas de Acciones
Gubernamentales en la pauta de políticas públicas, relativas a Creencia y Culto del PNDH-2.
Por fin, exigimos una vez más la inclusión de Derechos Feministas en el discurso de la campaña electoral
y, en la pauta presidencial para la Garantía del Perfeccionamiento y Supervisión de las Normas Jurídicas
para Protección de los Derechos Humanos (PNDH-3), conquistados por la Sociedad Civil Feminista y
Movimientos Sociales.
Rosa María Blanca
(PPGICH/NIGS/UFSC)

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Gênero e Subjetividades
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Telefone — (48) 3721-9890
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