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Copenhaga: Mais de 1700 Cientistas Britânicos Assinam Declaração A Reafirmar Causas Do Aquecimento Global
Copenhaga: Mais de 1700 Cientistas Britânicos Assinam Declaração A Reafirmar Causas Do Aquecimento Global
Num texto hoje divulgado pelos serviços meteorológicos britânicos (Met Office), os
cientistas declararam ter «a maior confiança nas provas do aquecimento global e nas bases
científicas que permitem concluir que o fenómeno é principalmente devido à actividade
humana».
A declaração, revelada pelo jornal The Times e hoje confirmada pelo Met Office, aparece
numa altura em que, em Copenhaga, as 192 partes da Convenção Quadro da ONU sobre as
Alterações Climáticas tentam chegar a um consenso em relação a um texto para um acordo
legalmente vinculativo, que concretize os objectivos necessários para assegurar que o
aquecimento global não será superior a dois graus centígrados em relação à era pré-
industrial.
A polémica conhecida como «climategate» tem vindo a ser utilizada pelos cépticos do
aquecimento para questionar algumas análises das alterações em curso.
Alguns dos «e-mails» interceptados, que acabaram por ser publicados em Novembro na
Internet, expressavam frustração com a incapacidade dos cientistas de explicar o que
descreviam como uma desaceleração temporária no aquecimento global, e discutiam maneiras
de combater as campanhas dos cépticos do fenómeno global.
O antigo vice-presidente dos Estados Unidos Al Gore, que em 2006 colocou a discussão
sobre alterações climáticas no centro das atenções com o documentário "Uma Verdade
Inconveniente", já desvalorizou a polémica, afirmando que os «e-mails» interceptados
foram tirados do contexto.
"Algumas passagens foram retiradas do seu contexto. São 'e-mails' privados, com mais de
10 anos, aos quais se tentou dar um significado que não têm", afirmou o prémio Nobel da
Paz de 2007, na quarta-feira em declarações à cadeia de televisão norte-americana CNN.
SK.
Lusa/Fim
George Soros disse a jornalistas que elaborou uma solução parcial em que os recursos do
Fundo Monetário Internacional relacionados com a decisão de ajudar na liquidez do sistema
financeiro global, afectado pela crise económica, seriam direccionados para uma nova
missão de financiamento de projectos nos países em desenvolvimento.
Poderia ser gerado um montante de cerca de 100 mil milhões de dólares (68 mil milhões de
euros), disse o bilionário.
Delegações de 192 países estão reunidas até 18 de Dezembro em Copenhaga naquele que é já
considerado o maior e mais importante encontro de sempre sobre o clima. O objectivo é
chegar a um consenso em relação a um texto para um acordo legalmente vinculativo, que
concretize os objectivos necessários para assegurar que o aquecimento global não será
superior a dois graus centígrados em relação à era pré-industrial.
EA.
Lusa/Fim
LUSA 5 - 10-12-2009 12:14:00 - Ambiente ONU Estados Unidos da América China CLIMA
"Se reflectissem nas prioridades em termos de necessidades dos países mais pobres e mais
afectados, eu não começaria pela China", disse Jonathan Pershing. "Os chineses têm
enormes capacidades", salientou.
"A garantia de uma ajuda financeira aos países em desenvolvimento pelos países
industrializados não é um acto de caridade ou de filantropia pelos ricos", estimou o
representante do Ministério dos Negócios Estrangeiros para o clima, Yu Qingtai.
Delegações de 192 países estão reunidas até 18 de Dezembro em Copenhaga naquele que é já
considerado o maior e mais importante encontro de sempre sobre o clima. O objectivo é
chegar a um consenso em relação a um texto para um acordo legalmente vinculativo, que
concretize os objectivos necessários para assegurar que o aquecimento global não será
superior a dois graus centígrados em relação à era pré-industrial.
EA.
Lusa/Fim
BRUXELLES, 10 déc 2009 (AFP) - Les dirigeants des pays européens semblaient en
bonne voie jeudi soir pour atteindre leur objectif de débloquer quelque six milliards
d'euros d'aide immédiate sur le climat en faveur des pays pauvres et reprendre ainsi la
main dans les négociations à Copenhague.
Un peu plus d'un tiers de cette somme avait été collecté auprès de huit pays en
début de soirée, peu après l'ouverture d'un sommet de l'UE à Bruxelles consacré
essentiellement à cette question.
La présidence suédoise de l'UE espérait être en mesure d'annoncer un chiffre final
à l'issue d'un dîner de travail.
La question du financement de l'aide aux pays en développement pour les aider à
mettre en place des économies moins polluantes est l'un des enjeux clés des tractations
de la conférence de Copenhague.
L'organisation écologiste Greenpeace l'a rappelé aux dirigeants européens par un
coup d'éclat médiatique. Plusieurs de ses militants ont réussi à déjouer les contrôles de
sécurité pendant l'arrivée des délégations à Bruxelles pour se présenter devant l'entrée
des chefs d'Etat où ils ont appelé l'UE à "sauver Copenhague".
Les négociations internationales ont commencé lundi à Copenhague, mais elles
achoppent encore sur le financement de la lutte contre le réchauffement du climat. Les
besoins des pays les plus pauvres ont été évalués à 100 milliards d'euros par an de 2013
à 2020.
Les nations les plus riches, responsables de la plus grande partie des émissions
de gaz à effet de serre depuis le début de l'ère industrielle, sont dans un premier temps
appelées à débourser 10 milliards de dollars (6,8 milliards d'euros) par an au cours des
trois années à venir.
A ce plan d'aide immédiat doit ensuite succéder un mécanisme pérenne en 2013
associant fonds publics et privés, avec des besoins grimpant fortement avec le temps.
Mais peu de pays ont à ce jour mis des promesses chiffrées sur la table. Ils
doivent en effet trouver des fonds dans leurs budgets nationaux.
"Nous sommes en crise économique. Ce n'est pas facile de trouver de l'argent", a
souligné le le ministre polonais chargé des Affaires européennes Mikolaj Dowgielewicz.
La Pologne sera néanmoins au rendez-vous, avec une solution innovante. "Nous avons
proposé d'allouer 10% des revenus de la vente de notre +air chaud+ (les surplus de permis
de polluer accordés à la Pologne), ce qui devrait représenter 50 à 60 millions d'euros
pour les trois ans", a expliqué M. Dowgielewicz.
La collecte des fonds européens ressemblait jeudi soir à un "téléthon" avec une
succession d'offres : la Grande-Bretagne a évoqué 800 millions de livres (884 millions
d'euros) sur trois ans, les Suédois 765 millions d'euros, le Danemark 160 millions
d'euros, la Belgique 150 millions d'euros, la Finlande 100 millions, les Pays Bas 100
millions, l'Espagne 300 millions, la Pologne 50 à 60 millions.
Toutes ces contributions sont faites sur une base "volontaire", a rappelé le
Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt. "J'espère être en mesure de toutes les réunir
ce soir", a-t-il dit, tandis que la France, l'Allemagne et l'Italie notamment n'ont pas
encore précisé leurs intentions.
Aucun autre engagement de l'UE n'est en revanche attendu. La présidence suédoise a
en effet opposé une fin de non recevoir à l'idée de relever immédiatement à 30%
l'objectif de réduction d'émissions de l'UE à Copenhague en raison de la faiblesse des
offres des Etats-Unis et des autres pays développés.
"Les Américains ont offert de réduire de 4% leurs émissions (de gaz à effet de
serre). C'est peu quand même pour un président des Etats-Unis qui veut prendre le
leadership écologique", a ironisé le Premier ministre belge Yves Leterme.
csg/ylf/juv tf
COPENHAGUE, 10 déc 2009 (AFP) - Pays riches, pauvres et émergents avancent leurs
pions à coup de projets de texte à Copenhague, mais les antagonismes sur un accord
mondial sur le climat restaient vifs jeudi, alors que les Européens, réunis à Bruxelles,
tentaient de reprendre la main dans les négociations.
La pression monte avant l'arrivée imminente des ministres puis des chefs d'Etat ou
de gouvernement la semaine prochaine, alors que se profilent aussi à partir de samedi les
premières grandes manifestations autour de la conférence.
Plus de 100 dirigeants, dont le président américain Barack Obama, qui a reçu jeudi
à Oslo le prix Nobel de la paix, ont confirmé leur participation au sommet du 18
décembre. Le Kremlin a annoncé la présence du président russe Dmitri Medvedev.
A Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne vont tenter vendredi de
surmonter leurs divergences sur l'opportunité de relever de 20% à 30% à Copenhague leur
objectif de réduction d'émissions d'ici 2020, par rapport à 1990. Le président français
Nicolas Sarkozy veut aller "le plus vite possible" vers les 30%, selon son ministre de
l'Environnement Jean-Louis Borloo.
Il devraient également se prononcer sur une partie du financement, en s'accordant
sur une aide immédiate de 6 milliards d'euros (10 mds USD) aux pays pauvres.
"Nous sommes très préoccupés", a indiqué à l'AFP l'ambassadeur climat du Brésil,
Sergio Serra. "Ces chiffres pour le court terme sont bienvenus, mais tous les pays en
développement attendent des engagements d'ici à 2020". "Pas d'argent, pas d'accord!".
Après un énorme cafouillage autour d'un projet de texte danois, jugé par certains
pays en développement trop favorable aux pays riches, tout le monde se positionne sur la
répartition des efforts pour enrayer l'envolée du thermomètre planétaire.
L'alliance des petits Etats insulaires (Aosis) mettra rapidement "une proposition
sur la table", a assuré jeudi leur représentante, Dessima Williams, rappelant que les
îles, menacées dans leur existence même par la montée des océans, réclamaient un objectif
de limitation de la hausse des températures de 1,5°.
"A ma connaissance, le G77 (coalition de pays en développement) a quatre textes -
Chine, Afrique du Sud, Inde et Aosis - tout le monde apporte sa contribution, j'imagine
que les pays industrialisés le font aussi", expliquait de son côté le Dr Alex Binger,
conseiller scientifique de Grenade.
"Nous ferons une synthèse qui sera présentée à (Michael Zammit) Cutajar",
président d'un groupe de travail chargé de faire une proposition de texte de synthèse
dans les jours à venir.
Point commun de toutes les contributions des pays en développement: le refus
absolu de toucher au protocole de Kyoto, qui constitue une "paroi étanche" entre les pays
du nord, qui ont un rôle "historique" dans l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère, et le
reste de la planète.
Leur coalition a saisi l'occasion de la remise du Nobel de la paix à Barack Obama
pour appeler le président américain à rallier son pays au protocole de Kyoto. "La paix et
la sécurité mondiales ne peuvent être garanties si les Etats-Unis ne participent pas à
l'élimination de cette grave menace pour l'humanité" que représente le changement
climatique, a déclaré le délégué soudanais Lumumba Stanislas Dia-Ping, dont le pays
préside le groupe du G-77.
Les Etats-Unis, qui n'ont pas ratifié Kyoto, ont réaffirmé qu'ils n'avaient pas
l'intention de le faire. Leur envoyé spécial Todd Stern a d'ailleurs rejeté tout idée de
"réparation" à l'égard des pays en développement.
"Nous reconnaissons parfaitement notre rôle historique dans la pollution de
l'atmopshère, mais je rejette catégoriquement toute idée de culpabilité ou de
réparations", a-t-il lancé.
Dans le port de Copenhague, la Petite Sirène, gracieuse et solitaire sur son
rocher, arborait jeudi un masque anti-contamination et une pancarte autour du cou contre
le nucléaire, "fausse solution" au changement climatique, selon les membres de la
campagne "Don't Nuke the Climate!".
jca-ach/so
Soros avance ses idées pour un fonds climat de 100 milliards de dollars
LONDRES, 10 déc 2009 (AFP) - Les émissions de CO2 doivent cesser d'augmenter d'ici
dix ans si les pays veulent limiter la hausse des températures à 2 degrés sur la planète,
ont averti les scientifiques du service météorologique britannique dans une étude publiée
jeudi.
Même si les émissions atteignent un pic en 2020, il y aura 50% de chances que les
températures montent de plus de deux degrés, ce qui pourrait potentiellement déclencher
des catastrophes mondiales, selon cette étude présentée lors de la conférence de
Copenhague destinée à trouver un accord mondial pour enrayer le réchauffement.
Les principaux pays industrialisés se sont accordés sur le fait que le
réchauffement devait être limité à deux degrés au-dessus de son niveau pré-industriel,
pour éviter un changement climatique "dangereux".
L'étude "Avoid" (Eviter), réalisée avec plusieurs autres centres de recherche
britanniques, a conclu que limiter la hausse des températures à 1,5 degré était
"virtuellement impossible" à cause de la quantité de gaz à effet de serre dans
l'atmosphère.
Cet objectif avait été revendiqué par certains pays d'Afrique et des îles, qui
sont les plus menacés par un réchauffement climatique.
Même si les émissions s'arrêtaient complètement, les températures augmenteraient
quand même de 1,3 degré à cause des gaz à effets de serre déjà émis, selon l'étude.
Les scientifiques ont calculé que si les émissions commençaient à chuter de 4% par
an après 2018, les chances de limiter le réchauffement sous 2 degrés seraient de 50%.
Mais si le pic se produisait deux ans plus tard, en 2020, il faudrait alors un
déclin de 5% par an pour avoir 50% de chances de limiter le réchauffement sous 2 degrés.
"Si l'on attend jusqu'en 2025 avant d'arriver à un pic, il sera virtuellement
impossible de limiter le réchauffement sous 2 degrés", a souligné la responsable de la
science du climat pour le service météorologique, Vicky Pope.
Limiter un réchauffement sous 1,5 degré supposerait des "émissions négatives",
c'est-à-dire d'enlever du CO2 de l'atmosphère.
Si les émissions de CO2 atteignent un pic après 2020, des techniques de "géo-
ingénierie", comme des miroirs dans l'espace, seraient nécessaires pour atteindre cet
objectif, selon l'experte.
lgo/et/juv t
ri-ach/ca
FLEXIBILITY
"Many countries have come here with initial offer for targets indicating there is
flexibility in the numbers," he said. "Whether that is achieved or not depends first of
all on a discussion within the group of major developed countries."
Offers include a U.S. target of 17 percent below 2005 levels -- equal to a 3
percent cut from 1990 levels -- and a cut of 20 percent below 1990 levels by the European
Union that could be raised to 30 percent if others also act.
But he said it would be hard to satisfy demands by many developing countries for
the rich to cut by more than 45 percent by 2020 from 1990 levels -- an amount needed to
limit world temperature rises to 1.5 Celsius.
Small island nations such as Tuvalu fear that rising sea levels could wipe them
off the map if temperatures rise faster.
"That is going to be very difficult, given where emissions are at the moment, to
get down to a maximum 1.5 Celsius temperature increase ... It's quite a heavy lift," he
said.
De Boer said that it was too early to say whether he felt more or less optimistic
about a deal at the Copenhagen meeting.
He said it was counter-productive to make too many judgments while the talks were
on-going, comparing that to a cook opening the oven door every 10 minutes to check on a
Christmas turkey.
"It's not going to do the turkey any good," he said.
(Editing by Robin Pomeroy)
REUTERS
COPENHAGUE, 10 déc 2009 (AFP) - Les négociations en vue d'un accord mondial sur le
climat ont enregistré de "bons progrès" en particulier sur la question des transferts de
technologie, a estimé jeudi le plus haut responsable du climat à l'ONU, Yvo De Boer.
"J'ai le sentiment qu'il y a maintenant une volonté sincère de négocier," a
déclaré M. De Boer au cours d'un point de presse à Copenhague.
"De bons progrès sont faits dans plusieurs domaines, particulièrement dans le
domaine des technologies, qui est très importante pour les pays en développement", a-t-il
ajouté.
"Les énormes attentes à l'égard de cette conférence créent une forme de
nervosité", a-t-il expliqué, comparant le début d'une conférence à un déménagement dans
une nouvelle maison.
"Après un ou deux jours, les gens se posent, ils ont trouvé les appareils électro-
ménager, ils ont installé les rideaux dans les chambres et ils sont prêts à se mettre au
travail. Nous en sommes là aujourd'hui".
La conférence, qui s'est ouverte lundi dans la capitale danoise, accueillera une
série de réunions ministérielles ce week-end pour préparer l'arrivée des chefs d'Etat.
Plus de 100 dirigeants, dont le président américain Barack Obama, qui a reçu jeudi
à Oslo le prix Nobel de la paix, ont confirmé leur participation au sommet du 18
décembre, lors duquel devrait être adopté le nouvel accord climatique.
jca/dfg
"TONE DEAF"
"It seems this process is sometimes very disconnected from the way technology is
deployed and business transacted," the President of the Business Council for Sustainable
Energy, Lisa Jacobson, told Reuters, on the fringe of the Copenhagen talks.
"There are a few good (private sector) initiatives but it's tone deaf in the
(conference) documents."
Henry Derwent, head of the global carbon market lobby group, the International
Emissions Trading Association, complained that delegates were too focused on negotiations
and not enough on how the private sector would implement them.
But a senior executive at French engineering firm Alstom said he was satisfied
with how the talks were conducted and added he wanted Copenhagen to deliver long and
short-term targets to cut carbon emissions.
"We need a long-term policy, and it should start now," said Philippe Joubert,
president of Alstom Power.
Environment groups welcomed Soros' idea. "The proposal is an exciting initiative
that deserves further consideration," said ActionAid's climate justice coordinator Tom
Sharman.
Under the plan, developed countries would invest $100 billion in IMF special
drawing rights (SDRs) in carbon-cutting projects in developing nations.
The IMF originally made the rights available to help combat recession and add
liquidity after panic froze debt markets.
The invested projects would repay the proposed $100-billion loans, to be spent
over the next decade, from earnings which they would make under an assumed global carbon
market.
IMF gold reserves would guarantee the principle and interest. Soros acknowledged a
series of obstacles to his proposal, including U.S. Congress approval, IMF director
approval and a global carbon price.
(Reporting by Gerard Wynn, Editing by Janet Lawrence)
REUTERS
COPENHAGEN, Dec 10 (Reuters) - The world's oceans absorb about a quarter of all
carbon dioxide emitted by humans each year and it is making the water so acidic it could
start dissolving some cold water corals, scientists said on Thursday.
The oceans are acting as a giant storage locker for the main gas causing global
warming, but at a cost to all marine life, said a report from the European Project on
Ocean Acidification.
More acidic seas could weaken shells and damage creatures that build them, block
chemicals that fish use to find their homes and make life noisier for dolphins as some
sounds travel better in water that has soaked up carbon -- among other effects researched
by scientists in recent years.
"It is a global phenomenon that will be felt hardest and first in the polar
regions but this doesn't mean that warm water (regions) will not be affected," Carol
Turley from the Plymouth Marine Laboratory told a news conference on the sidelines of
climate talks in Copenhagen.
Small island nations that rely on tourism for much of their income fear reefs that
draw divers and snorkelers will deteriorate or die as oceans become too acidic for
corals, already suffering from warmer water temperatures.
Seas are already about one third more acidic than they were at the start of the
Industrial Revolution and will become more so as emissions increase. The changes are
believed to be the fastest for 55 million years, the report said.
Turley said world leaders should keep carbon dioxide concentrations in the
atmosphere at no more than 450 parts per million to ward off the most dramatic changes.
"A substantial and urgent reduction in carbon dioxide emissions is the only
solution. There is no geo-engineering that will help," she said, referring to large-scale
projects proposed to limit warming without capping carbon dioxide emissions.
Oceans are often left out of climate talks, or have a lower profile, because the
science is less well-known and perhaps because humans live on land and focus on their
immediate surroundings, said Carl Gustaf Lundin, head of the marine programme at the
International Union for Conservation of Nature.
But changes now cannot be undone for generations.
"It will take tens of thousands of years for the carbon dioxide to disappear,
essentially to be buffered by the ocean chemistry and sediments. So it is not a short-
term problem," Turley said.
Scientists say increasingly acidic oceans are disrupting the process of
calcification used by sea creatures to build shells as well as coral reefs.
For example, tiny amoeba-like animals called foraminifera, which live on the
ocean's surface, play a major role in trapping CO2 and transporting it to the ocean
depths where it can be locked away for decades or centuries.
The Southern Ocean between Australia and Antarctica is the largest of the ocean
carbon sinks and disruption of the shell-building process could have a major impact on
the ability of oceans to soak up CO2, scientists say.
(Reporting by Emma Graham-Harrison; Editing by Janet Lawrence)
REUTERS
Climat: l'UE peine à débloquer des fonds pour les pays pauvres
(ACTUALISATION, PAPIER D'ANGLE)
Par Christian SPILLMANN
=(Photo)=
ATTENTION - Ajoute déclarations présidence suédoise et annonces importantes
attendues vendredi ///
BRUXELLES, 11 déc 2009 (AFP) - Les dirigeants de l'UE ne sont pas parvenus jeudi à
se mettre d'accord comme ils l'espéraient sur une aide immédiate de quelque 6 milliards
d'euros pour les pays pauvres sur le climat, mais semblaient bien partis malgré tout pour
faire une annonce vendredi.
"Nous travaillons sur une base volontaire et je crois que ça se passera mieux
demain", a assuré le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays préside
l'Union européenne, à l'issue du premier jour d'un sommet européen à Bruxelles.
"Nous allons travailler toute la nuit et je pense que nous allons nous réveiller
demain avec un chiffre meilleur que celui que nous aurions eu ce soir", a-t-il précisé
devant la presse.
Cet optimisme a été confirmé par plusieurs délégations.
La présidence française a ainsi indiqué que l'objectif européen de parvenir à une
aide immédiate de quelque 2 milliards d'euros par an sur trois ans (2010, 2011 et 2012),
soit un chiffre cumulé autour de 6 milliards d'euros était à portée de main.
"Dix-sept pays (de l'UE sur 27), dont la France, ont annoncé leurs chiffres" à
huis clos jeudi soir lors de la réunion jeudi, a-t-elle ajouté, Paris devant dévoiler ses
intentions publiquement vendredi. Le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy doit tenir une
conférence de presse commune dans la matinée avec le Premier ministre britannique Gordon
Brown.
"Sur les 2,2 milliards (d'euros) attendus pour l'Europe (par an), on en est
quasiment à 1,8 milliard" d'euros, a-t-elle ajouté. "C'est un combat, mais ça avance", a-
t-elle ajouté.
L'Allemagne pourrait aussi faire une annonce importante vendredi.
La question du financement de l'aide aux pays en développement pour les aider à
mettre en place des économies moins polluantes et à faire face aux effets du
réchauffement climatique est l'un des enjeux clés des tractations de la conférence de
Copenhague qui se déroule en parallèle.
"Mais nous voulons que les autres bougent", a averti Fredrik Reinfeldt à l'adresse
des autres pays développés, notamment des Etats-Unis et du Japon.
"Nous ne résoudrons pas les problèmes du climat tout seuls", a-t-il insisté.
L'organisation écologiste Greenpeace a toutefois exhorté l'Europe à être plus
ambitieuse par un coup d'éclat médiatique lors du sommet.
Plusieurs de ses militants ont réussi à déjouer les contrôles de sécurité pendant
l'arrivée des délégations à Bruxelles pour se présenter devant l'entrée des chefs d'Etat
où ils ont appelé l'UE à "sauver Copenhague".
Les Européens prévoient une aide immédiate en faveur des pays pauvres de 5 à 7
milliards d'euros sur trois ans à partir de 2010 à financer par les pays riches,
responsables de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre depuis le
début de l'ère industrielle.
A ce plan d'aide immédiat doit ensuite succéder un mécanisme pérenne en 2013
associant fonds publics et privés, avec des besoins grimpant fortement avec le temps.
Aucun autre engagement de l'UE n'est en revanche attendu à Bruxelles. La
présidence suédoise a en effet opposé une fin de non recevoir à l'idée de relever
immédiatement à 30% l'objectif de réduction d'émissions de l'UE à Copenhague en raison de
la faiblesse des offres des Etats-Unis et des autres pays développés.
"Les Américains ont offert de réduire de 4% leurs émissions (de gaz à effet de
serre). C'est peu quand même pour un président des Etats-Unis qui veut prendre le
leadership écologique", a raillé le Premier ministre belge Yves Leterme.
Toutefois, les dirigeants européens pourraient franchir le pas à la toute fin de
la conférence de Copenhague.
csg/ylf/jr