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ANTROPOLÍTICA

Nº 7 2º semestre 1999

ISSN 1414-7378
Antropolítica Niterói n.7 p. 1-100 2. sem. 1999
© 2001 Programa de Pós-Graduação em Antropologia e Ciência Política da UFF
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A636 Antropolítica : revista contemporânea de Antropologia e Ciência Política. — n. 1


(2. sem. 95) - — Niterói : EdUFF, 1995.
v. : il. ; 23 cm.
Semestral.
Publicação do Programa de Pós-Graduação em Antropologia e Ciência Política da
Universidade Federal Fluminense.
ISSN 1414-7378
1. Antropologia Social. 2. Ciência Política. I. Universidade Federal Fluminense.
Programa de Pós-Graduação em Antropologia e Ciência Política.
CDD 300

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José Augusto Drummond (PPGACP / UFF) Zairo Cheibub (PPGACP / UFF)
SUMÁRIO

ARTIGOS

LE GESTE PRAGMATIQUE DE LA SOCIOLOGIE FRANÇAISE. AUTOUR


DES TRAVAUX DE LUC BOLTANSKI ET LAURENT THÉVENOT ........... 7
Marc Breviglieri e Joan Stavo-Debauge

ECONOMIA E POLÍTICA NA HISTORIOGRAFIA BRASILEIRA ............... 23


Sonia Regina de Mendonça

OS PARADOXOS DAS POLÍTICAS DE SUSTENTABILIDADE .................. 41


Luciano F. Florit

RISCO TECNOLÓGICO E TRADIÇÃO: NOTAS PARA UMA


ANTROPOLOGIA DO SOFRIMENTO ................................................ 57
Gláucia Oliveira da Silva

TRABALHO AGRÍCOLA: GÊNERO E SAÚDE .......................................... 75


Delma Pessanha Neves
ARTIGOS
6

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 7–22, 2. sem. 1999


ECONOMI
A 7

LE GESTE
E PRAGMATIQUE DE LA SOCIOLOGIE
FRANÇAISE.
PO L ÍT AUTOUR
IC A DES TRAVAUX DE LUC

NA BOLTANSKI ET LAURENT THÉVENOT


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TORO
IG R A F AI
MARC BREVIGLIERI ET JOAN STAVO-DEBAUGE *
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L E IR A
Cet article propose un compte rendu des récentes approches
pragmatiques qui ont marqué la sociologie française des dix dernières
années. Il retrace un parcours théorique initié par une réflexion
sur les modèles de justice ordinaire et prenant forme aujourd’hui
dans une sociologie attentive aux engagements variés des personnes
dans des environnements socio-techniques et naturels. Ce courant
ouvre sur des positions méthodologiques innovantes, critique à la
fois vis-à-vis de la théorie de l’acteur rationnel et des modèles
structuralistes. Il permet enfin d’engager un questionnement
politique et moral guidé par les exigences d’un pluralisme.
Mots clés: justice ; pluralisme ; engagement

Nous voudrions dans ce court article sociologie, que l’on nommera ici par
reprendre les thèses principales qui commodité sociologie pragmatique, dont le
s’offrent à la lecture des travaux récents retentissement se fait entendre aujourd’hui
de L. Boltanski et de L. Thévenot. Ceux- dans des domaines d’étude excessivement
ci, malgré des orientations parfois variés où se posent par exemple les questions
distinctes, constituent à proprement de l’économie sociale et des politiques pu-
parler une “école sociologique” dont il bliques, des formes organisationnelles et des
convient de souligner l’importance activités techniques ou des mouvements
actuelle.1 Ces deux auteurs, ainsi que militants et d’autres formes de la critique
leurs élèves, ont développé une sociale.

* Marc Breviglieri est Maître de Conférences à l’Institut Universitaire Technologique de L’Université de


Paris V René Descartes. Joan Stavo-Debauge est doctorant à l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales.
Tous deux sont associés au Groupe de Sociologie Poltique et Morale (EHESS).
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Ainsi cette sociologie traverse, en prenant dans sa démarche descriptive et
le temps d’apporter sa pierre à leur analytique, aux figures classiques de la dis-
édifice, des disciplines établies telles que cipline, telles que les classes sociales, les
la sociologie politique (LAFAYE, 1990, agents, les femmes, les électeurs, les normes,
1994; CORCUFF, 1991; BOLTANSKI, les rites etc... (BOLTANSKI; THÉVENOT,
1993; CARDON, HEURTIN, 1996; 1991, p. 11). Non pas qu’il s’agisse de faire
TROM 1996, 1999; DOIDY, 1997; disparaître ces catégories, mais qu’il faille
STAVO-DEBAUGE, 1997), la sociologie plutôt s’intéresser aux circonstances où
du travail (DODIER, 1995; THÉVENOT, leur usage s’inscrit dans un répertoire
1997b) et des professions (LEMIEUX, descriptif cohérent et dispose d’une
1992; DESROSIÈRES, 1993; DODIER, pertinence pragmatique dans une
1993a), la sociologie de l’éducation situation. Bien qu’elle parte des situations
(DEROUET, 1992; NORMAND, 1997) ou particulières (voir infra), la sociologie
encore la sociologie urbaine pragmatique affirme aussi une prétention
(THÉVENOT, 1995a; BREVIGLIERI, à couvrir des questions de portée
1997; GARCIA SANCHEZ, 1999). générale. Elle ouvre notamment à la
compréhension des phénomènes collectifs
Dans le paysage que présente la sociologie et de leurs fondements politiques et
française des trente dernières années, moraux. Mais c’est dans la texture des
composé, pour le simplifier, du interactions sociales et principalement
structuralisme génétique de P. Bourdieu, de lorsque les coordinations collectives
l’actionnalisme d’A. Touraine, de organisées ne vont plus de soi (lorsqu’elles
l’individualisme méthodologique selon R. sont mises à l’épreuve et que leur échec
Boudon et du modèle stratégique décrit par menace) que se conçoivent ou se
M. Crozier,2 la sociologie pragmatique se réajustent les outils conventionnels
présente comme une voie originale et articulés à ces fondements politiques et
fertile. Originale en cela qu’elle renonce, moraux.

1 DE LA JUSTIFICATION ET LES GRAMMAIRES DE


L’ENGAGEMENT PUBLIC

L’ouvrage De la justification (BOLTANSKI; où les personnes mettent en oeuvre des


THÉVENOT, 1991) qui, pour ainsi dire, critiques ou des justifications prétendant
inaugure le geste pragmatique de la à une validité générale. Nombreuses sont
sociologie française, présente un modèle les situations où se met en place un tel
capable d’envisager à la fois la genèse et processus argumentatif : à partir des
la pluralité des outils conventionnels qui dénonciations journalistiques (LEMIEUX,
servent de base aux activités humaines.3 1992), dans les assemblées politiques et les
Ce modèle vise les moments de disputes, débats institutionnels (LAFAYE, 1990,
de conflits et de controverses publiques 1994), lors des conflits autour de règles
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juridiques et des normes de qualité et de désirables ; une cité industrielle où la
sécurité (THÉVENOT, 1993; KESSOUS, grandeur se base sur l’efficacité et la
1997; NORMAND, 1997) ou encore compétence professionnelle ; une cité
au cours de litiges professionnels inspirée, dans laquelle la grandeur est
(CHATEAURAYNAUD, 1991; CORCUFF, acquise par l’accès à un état de grâce ; une
1991). cité domestique, où la grandeur
correspond à une place dans un ordre
L. Boltanski et L. Thévenot ont montré hiérarchisé ; une cité de l’opinion dans
que la légitimité publique des arguments dont laquelle la grandeur est basée sur la
il est fait usage dans ces disputes est reconnaissance et le crédit d’opinion
notamment fonction de leurs capacité à accordé par les autres. Les cités ne sont
renvoyer à des formes de bien commun. Ces pas entre elles compatibles et les capacités
formes de bien commun garantissent la mises en valeur dans une cité sont
généralisation des arguments et des dénoncés ou ignorés dans une autre. Ainsi,
jugements : est juste ce qui participe du par exemple, un être qui s’appuie
bien commun de tous, et dès lors, cela est exclusivement sur son inspiration (grand
généralisable. Les auteurs ont relevé six dans la cité de l’inspiration) sera négligé
principes de justice légitimes se référant et sanctionné dans une cité reposant sur
chacun à une conception de la justice dans des principes industriels où il est
une cité (il y aura donc six cités) sur préférable de suivre des règles de
lesquelles les acteurs prennent appui pour fonctionnement à l’efficacité déjà avérée.
étayer leurs justifications ou leurs critiques.
Ces six principes sont issus de notre Les registres de justification qui dépendent
tradition de philosophie politique qui, de chaque cité appellent, montrent L.
selon le cas, a développé une vision Boltanski et L. Thévenot, non seulement
différente, étayée sur des registres des principes de justice mais aussi des mon-
lexicaux et sémantiques spécifiques, de ce des faits d’objets et de dispositifs
qui s’entend être le juste et le bien dans la conventionnels.5 Le monde industriel, par
cité.4 exemple, est équipé de plans, d’outils
techniques et d’instruments de mesure,
Ces principes de justice sont des éléments tandis que le monde de l’opinion est
susceptibles de fonder des “ordres de “peuplé” d’autres objets comme des mar-
grandeur”, d’établir une hiérarchie entre ques, des communiqués de presse, des
les êtres présents et de donner des étalons palmarès, etc. Les objets permettent ainsi
de mesure lors des disputes et des conflits d’ancrer le modèle de la justification dans
sociaux. Nous trouvons : une cité civique la réalité, ceux-ci pouvant figurer comme
où la grandeur suppose l’oubli des états autant d’éléments de preuve et donc
particuliers au profit de la volonté générale d’appuis aux critiques et aux justifications.
et de l’égalité ; une cité marchande dans En règle générale, l’établissement du
laquelle la grandeur est liée à l’acquisition jugement suppose de facto un travail de
de richesses composées de biens rares et qualification des choses comme des êtres.

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C’est ainsi qu’est assuré la nature tandis que tout compromis constitué garde
conventionnelle du jugement, c’est-à-dire la prétention inverse de stabiliser les
à la fois de sa portée publique et la relations entre acteurs. C’est pourquoi le
stabilisation des attentes mutuelles qu’il modèle proposé se place dans une
suppose. perspective qui regarde sans distinctions
d’une part les moments de conflits, de
L’un des apports fondamental de l’ouvrage rapports de force et de négociations et
de L. Boltanski et L. Thévenot est de d’autre part les circonstances où la criti-
penser la complexité, les contradictions et que s’apaise et où vont s’exercer des for-
finalement la dynamique de nos sociétés mes variées du pouvoir, stabilisées à partir
contemporaines sur la base de la des moments de tensions précédents. C’est
combinaison possible des mondes et des aussi pourquoi ce modèle s’inscrit dans un
principes pluriels de justice. Ainsi, lorsque double horizon temporel : attentif à la fois
s’établit un ordre prétendant au juste et à aux “visées immédiates” des acteurs
la légitimité (l’État par exemple), il repose inscrites dans leur dimension
sur un compromis entre deux (ou plusieurs) situationnelle et aux “processus par
principes de justices différents (l’État lesquels le passé passe dans le présent” ce
français, dans les années 50-70, figure qui suppose un rapport au temps
clairement comme un compromis beaucoup plus étendu (DODIER, 1993b,
“civique”/“industriel” - pour le dire p. 68).
autrement, on l’envisage doublement
comme État de droit et État planificateur) Des travaux ultérieurs sont venus
et en même temps, il s’offre à la critique prolonger l’enquête sur les prises de parole
(libérale notamment, laquelle se fonde sur et les engagements publiques. Tout
des principes “marchands”). Mais tout d’abord, prenant acte de l’historicité des
compromis établi reste discutable et donc ordres de grandeurs, certaines recherches
susceptible d’être fragilisé par des critiques ont porté sur la constitution progressive
appareillées depuis d’autres principes qui d’une “septième cité”. C’est en
dénoncent son bien-fondé. La critique, qui s’intéressant aux conflits autour de la
met à l’épreuve l’ordre des choses, vient nature (conflits sur l’aménagement de la
précisément prendre appui sur un nature, conflits écologiques, etc.), que C.
principe alternatif pour dénoncer ceux qui Lafaye et L. Thévenot voient poindre et
sont en usage, jusqu’à les faire se modifier se sédimenter un ordre de grandeur “vert”
dans son sens (l’État, pour reprendre (ou écologique) (LAFAYE; THÉVENOT,
l’exemple précédent de la critique libérale, 1993). En effet, un important travail
tend à délocaliser les négociations entre politique, scientifique, philosophique qui
les acteurs sociaux pour favoriser une se prolonge aujourd’hui dans des
situation proche de celle du marché). dispositifs techniques (que l’on pense par
Chaque dénonciation cherche à exemple aux labels écologiques) rend peu
déséquilibrer les constructions à peu disponible un nouveau cadre
conventionnelles préalablement formées d’évaluation où se puise un ensemble

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d’arguments à l’appui des justifications de THÉVENOT, à par.). Cette enquête, si elle
type écologique. Cet article rend compte montre que les divers ordres de
par l’enquête du travail nécessaire pour justifications opèrent dans les deux pays,
que se constitue historiquement une cité souligne néanmoins des divergences quant
et qu’elle se rende disponible comme mon- à la prégnance de certaines manières de
de d’objets et d’actions cohérent. Dans le “donner de la voix et de construire ses
cas présent, la “grandeur verte” n’est pas justifications”. Parmi les différences
encore suffisamment “outillée pour servir notables, il apparaît qu’aux USA, l’individu,
largement dans les justifications ordinaires bien loin d’être une figure naturelle, est
et permettre leur mise à l’épreuve” ; de un état public ajusté au cadre libéral pour
fait, il reste impossible “de mettre à lequel la “chose publique” est faite
l’épreuve des actions les plus quotidiennes d’intérêts mis en balance (LAMONT
et les plus banales selon un art de THEVENOT à par). Mais une telle figure
prudence proprement écologique dont on déborde largement la sphère marchande
ne connaît encore que quelques préceptes” : ainsi, le multiculturalisme, qui configure
(LAFAYE; THÉVENOT, 1993, p. 513- des collectifs ethniques, apparaît comme
514). un véritable libéralisme des identités où les
attaches ethniques sont décrites en terme
Cette première extension souligne aussi de préférences et de négociations. Dans une
combien la présence et la disponibilité de comparaison entre les argumentaires
ces grammaires d’engagement et de racistes et anti-racistes mobilisés par les
jugement publique sont tributaires du sou- personnes, les chercheurs ont relevé que
tien d’une construction conceptuelle lorsque les acteurs américains dénoncent
originale, mais aussi de dispositifs les qualifications racistes, ils le font dans la
techniques et institutionnels ou de mesure où elles tendent à rendre
traditions. Ce constat est réaffirmé par les inaccessible l’accès au marché de ceux qui
résultats d’une vaste enquête collective en sont les victimes ; tandis qu’en France,
France-USA, menée sur quatre ans, et qui la dénonciation du racisme opère
a soumis cet ensemble théorique à une essentiellement en puisant dans le monde
épreuve comparative (LAMONT, civique.

2 LES RÉGIMES PRAGMATIQUES

Ces différents travaux sur les opérations de la justification publique en tant qu’il
de critique et de justification publique, ne suppose des compétences particulières des
marquent pas le terme du geste acteurs et qu’il figure comme une modalité
pragmatique: il a aussi été étendu et spécifique de coordination et de traitement
systématisé dans plusieurs autres du monde. Cette notion de régime va
directions. Le point de départ de cette devenir l’axe centrale du développement
extension vient de la spécification du régime de la sociologie pragmatique. Chacun des
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deux auteurs de De la justification a en effet coordination entre les personnes ne tran-
dessiné une architecture théorique site plus par les exigences de mesure, de
complexe intégrant une pluralité de calcul et de comparaison : traiter autrui
régimes d’action pour l’un (BOLTANSKI, dans le régime d’agapé c’est rendre
1990) et de régime d’engagement pour l’autre incommensurables les actes qui en
(THÉVENOT, 1990, 1993, 1998). Ce répondent. Mais l’auteur identifie aussi
mouvement de prolongement a été une autre modalité de sortie du régime
esquissé dans la post-face de De la fondé sur des principes de justice où les
justification où les auteurs présentent un acteurs règlent leur conduite sur des
programme de recherche explorant un en- conventions partagées. Une voie pouvant
deça et un au-delà des situations décrites se soustraire aux conventions consiste en
précédemment, où les acteurs s’orientent effet à s’échapper dans la violence radicale,
selon le juste et dans la visée d’un accord les personnes s’offrant alors seulement
fondé en généralité. Cela permet comme des forces rencontrant d’autres
d’entrevoir des situations où les personnes, forces. Prenant au sérieux de tels écarts
qu’elles le désirent ou non, ne sont pas de comportement où, à nouveau, les
amenées à se justifier sur leurs actions et personnes sombrent dans la démesure et
sur les positions qu’elles occupent. Aussi, ne peuvent plus être mis en équivalence
comme le notent les auteurs : “les moments avec quiconque, l’auteur va donc proposer
de disputes constituent des interruptions un troisième régime : le régime de la violence.
dans les actions menées avec d’autres Enfin, un quatrième et dernier régime (le
personnes ; ils doivent donc être re-situés régime de justesse) vise à rendre compte des
dans un cours d’action qui, en amont et situations qui ne sont pas défaites par des
en aval du moment du jugement, se opérations critiques, où les équivalences
déroule en dehors6 des contraintes fortes restent dans un accord tacite, et où les
de réflexion et de justifications que nous personnes se laissent guider par des
avons examinées” (BOLTANSKI; routines.
THÉVENOT, 1991, p. 425).
L’ensemble forme un modèle qui distribue
L. Boltanski, dans L’amour et la justice comme ces quatre régimes d’action autour de deux
compétence, va dès lors s’inquiéter des axes logiques : un axe paix/dispute et un
possibilités qui s’offrent aux acteurs pour axe mesure-équivalence/démesure-sortie
“basculer” hors des situations de dispute des équivalences (CORCUFF, 1995). Le
en justice caractérisées par le régime de régime de la justification (i) décrit et
justification (BOLTANSKI, 1990). Cher- modélise des actions de controverses
chant à rendre compte des moments argumentées dans lesquelles des mesures
d’apaisement de la dispute dans le pardon communes sont mobilisées, c’est un régime
et le don pur, il entrevoit un régime d’agapé de dispute en justice ; le régime de violence
(ou d’amour) en prenant appui sur la (ii) est un régime de dispute dans lequel
tradition théologique chrétienne. les acteurs rompent les conventions
Considérée sous le rapport de l’amour, la d’équivalence qui les lient ; dans le régime

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d’agapé (iii), la mesure est congédiée car lorsque la personne dispose d’un fort
les acteurs s’adressent à des personnes qui degré de proximité avec son
se donnent comme singulières et environnement le plus proche, les repères
incomparables ; le régime de justesse (iv), sont fortement localisés et particularisés
enfin, figure un état de paix garanti par (THÉVENOT, 1994; BESSY,
des objets agencés en un dispositif CHATEAURAYNAUD, 1995; AURAY,
cohérent, celui-ci guide alors l’acteur dans 1997; BREVIGLIERI, 1999). Les
ses actions. L’objectif d’un tel tableau est personnes s’ajustent alors en fonction des
de constituer une cartographie d’un habitudes prises dans une intimité
répertoire de compétences communes, partagée, les choses aussi ont supporté
alors qu’il est fait l’hypothèse par les l’épreuve du temps pour se voir traitées
auteurs que dans nos sociétés de telles comme le prolongement même du corps
capacités participent d’un “fonds de celui qui s’en sert. Le niveau du langage
commun” disponible à l’ensemble des rend mal compte de ce type d’ajustement
acteurs. qui suppose plutôt des éléments de
connivence et de familiarité indicibles.
De son côté, L. Thévenot a mis en place C’est lorsque s’ouvre l’horizon de la
une architecture de trois régimes coprésence que se pose la question de la
d’engagement dans l’action qui donnent traduction ou de l’explicitation des actions.
à lire de différentes manières le passage Mais entre le niveau de la justification pu-
de l’action individuelle à l’action en blique qui trouve un accord touchant un
commun (THÉVENOT, 1990; LIVET; large public et celui de la convenance
THÉVENOT, 1994). C’est en effet à par- personnelle, se situe un niveau inter-
tir de l’exigence de coordination que médiaire. Celui-ci, où s’interprète l’action
l’auteur entreprend sa démarche, ordinaire menée par un sujet intentionnel
embrassant “une gamme très large de re- sur des objets fonctionnels, correspond
gistres d’action, depuis des gestes aux enquêtes minimales que chacun
accomplis en privé jusqu’à des actions effectue pour s’ajuster aux plans d’action
préparés pour la publicité” (THÉVENOT, manifestés par autrui (THÉVENOT,
1990, p. 41). Le moment de la justification 1995b).
ne réapparaît alors plus que dans une
perspective de coordination de large Tous les êtres, qu’ils soient animés ou non,
ampleur : celle qui vaut dans des espaces sont disposés à figurer dans les trois
publics et fonde des conventions de portée régimes d’engagement selon les exigences
collective. Lorsque le monde n’est pas pragmatiques qui délimitent la situation.
constitué d’un public, qu’il s’agisse d’une Chaque régime offre un traitement
situation intra-personnelle ou entre inti- différent de ces êtres et les inscrit de
mes, les modalités de coordination varient plusieurs manières dans les coordinations.
de même que les niveaux de publicité des Cette personne par exemple peut
repères sur lesquels l’action s’appuie. Au apparaître comme celle qui partage mon
niveau de la convenance personnelle, quotidien, puis, éventuellement comme un

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sujet qui cherche à me nuire où à me avec une chose ou une personne, peu
constituer comme allié (commence m’importe sa qualification fonctionnelle ou
l’enquête sur les intentions réciproques), sa classification statistique - inversement,
enfin, comme mon épouse devant le droit quand font défaut les ressources de
ou comme une ouvrière spécialisée pour l’intimité et que pèse une évaluation pu-
l’enquêteur statistique. De même, cet objet blique sur l’action (fort niveau de
peut être pour moi simplement un “truc” publicité), ces deux éléments redeviennent
que je “tripote” pour passer le temps potentiellement pertinents pour les
(régime de la familiarité), ou bien un moyen acteurs. Les situations exigent des
technique servant à réaliser un plan personnes qu’elles s’ajustent sur un même
d’action (régime de l’action ordinaire), ou niveau d’engagement si elles veulent
enfin un objet doté de qualifications limiter l’incertitude qui pèsent sur leurs
conventionnelles permettant de fonder paroles et sur leurs actions. C’est en effet
des attentes (régime de la justification) sur la base de cette exigence que se
(THÉVENOT, 1993). donnent des garanties sur les compétences
de chacun à sélectionner ce qui importe
L’analyse des régimes d’engagement au dépens de ce qui n’est pas significatif
permet ainsi de délimiter les domaines de (THÉVENOT, 1990). On comprendra par
pertinence du traitement des choses et des exemple qu’imposer son désordre très
êtres en spécifiant le niveau de publicité personnel dans un espace collectif rend
avec lequel ils sont engagés dans la problématique la coexistence à plusieurs,
coordination (CONEIN; DODIER; notamment car l’on vient à douter de la
THÉVENOT, 1993). Quand je suis engagé capacité pragmatique de la personne à
familièrement (faible niveau de publicité) savoir (ou vouloir) s’ajuster à la présence
des autres.

3 MÉTHODOLOGIE (A) ET POLITIQUE (B) D’UNE SOCIOLOGIE


PRAGMATIQUE

(a) On peut se demander pour finir si une Tout d’abord, une telle sociologie fait le
telle sociologie engage, au-delà d’un voeu de traiter symétriquement les acteurs
nouveau vocabulaire, une nouvelle et les chercheurs. Elle remarque en effet
posture (et un autre regard) à l’égard des qu’il est hasardeux de maintenir une
terrains qui composent l’ordinaire du franche distance entre les pratiques des
chercheur ? Et si cela est le cas peut-on acteurs et le travail des sociologues, non
dégager quelques principes étayant celle- pas tant parce que les objets produits par
ci et singularisant de nouveau ce que nous les seconds redescendent sur le monde
avons jusqu’à présent nommé le geste social et sont utilisées par les acteurs (selon
pragmatique de la sociologie française? la topique de “l’effet de théorie” décrit par

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 7–22, 2. sem. 1999


15
Pierre Bourdieu), ni même que les d’observation est la situation, ou séquence de
rapports des savoirs des uns et des autres situations. Cette pertinence de la situation
sont pris dans une dynamique d’échanges n’est pas indexée à une thèse sur
et de traductions dialectique comme le l’ontologie du social : la situation n’importe
rappelle Anthony Giddens, mais parce que pas en tant qu’elle est le lieu et le bon
les uns comme les autres font des choses niveau de la constitution de la société
avec et sur le monde en recourant à des (comme dans certaines versions de la
compétences semblables susceptibles d’une “micro-sociologie”). Si une telle unité
même description. Le modèle présenté d’observation est choisie, c’est bien plutôt
dans De la justification permet de décrire parce qu’elle permet de se documenter sur
sans changer de registre de description les les ajustements concrets en cours d’action
opérations cognitives et morales misent en réalisés par les personnes. En outre, une
oeuvre par les acteurs pour dénoncer une telle entrée permet de s’attacher à la
injustice et celles mises en oeuvre par les temporalité pertinente pour les acteurs,
sociologues critiques pour dresser un celle de l’action en train de se faire. Or,
tableau du monde social.7 Ces deux sor- cette temporalité a été largement oubliée
tes de personnes recourent aux mêmes par les sciences sociales. En effet, elles ont
procédés, leurs actions, même si celles des eu tendance, dans un double mouvement,
seconds sont plus instrumentées à privilégier la consolidation du futur (à
(CORCUFF, 1991), procèdent d’une travers le primat d’un schème stratégique,
même grammaire et empruntent à un du plan d’action) et la consolidation du
même sens de l’injustice. Comme on l’a vu, passé (selon les schèmes où l’on trouve des
le sociologue pragmatique s’efforce de dispositions inconscientes durablement
déplier et d’expliciter les grammaires incorporées par les agents et, plus
communes qui soutiennent nos largement, à travers les démarches
engagements dans le monde. structuralistes).

En outre, la sociologie pragmatique oblige Choisir des situations, comme


et promeut une “lecture rapprochée du enchaînement réglé de séquences courtes,
monde social” (PIETTE, 1996) susceptible oblige à ne pas négliger le présent vivant
de mettre à jour la pluralité ouverte des et indépassable de l’action en train de se
manières d’agir et de traiter le monde dont faire (DODIER, 1993). C’est donc aussi
disposent les acteurs. Son outillage pour rééquilibrer les formes de
méthodologique préfère l’ethnographie à temporalité pertinentes jusque là
la statistique qui gagne ses capacités de couvertes par la sociologie classique, que
totalisation en sacrifiant au souci du la sociologie pragmatique s’intéresse à des
concret et du proche (DESROSIÈRES, séquences courtes.
1993). Cette préférence tient à sa capacité
à suivre des personnes dans leurs actions, L’entrée par la situation et par les activités
leurs déplacements, leurs ajustements et concrètes qui s’y déroulent est ajusté à la
démêlés, etc. Pour l’ethnographie, l’unité saisie des manières humaines en tant que

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régimes d’action ou régimes des activités d’ajustement, et de la
d’engagements. Dans les deux cas, reconnaissance de compétences à agir
s’attacher à des situations, ou en-deça des d’ordinaires sous-estimées” (DODIER;
moments, permet de décrire de quelles BASZANGER, 1997). En effet, cette
façons les êtres humains activent des sociologie permet de mettre à jour des
régimes différents selon les obstacles et les compétences et des manières faiblement
contraintes pragmatiques qu’ils objectivables de s’engager dans le monde
rencontrent. Se focaliser sur des séquences qui sont d’ordinaires négligés par les
d’actions ouvrent un questionnement (1) sciences sociales, tel qu’aimer
sur les “passages” ou “basculement” entre (BOLTANSKI, 1990), se laisser prendre
les régimes et sur leur articulation dans le dans un rapport compassionnel
temps (CORCUFF, 1994; LAFAYE, 1994; (CORCUFF; DEPRAZ, 1995) ou nourrir
THÉVENOT, 1995; CONEIN, des rapports intimes avec les choses et les
THÉVENOT, 1997; DOIDY, 1997), mais personnes (THÉVENOT, 1994;
(2) également sur des formes spécifiques BREVIGLIERI, 1999), etc. Si cette
de composition entre des exigences et des sociologie à la capacité d’épaissir nos
régimes différents qui se trouvent descriptions du monde, c’est parce qu’elle
virtuellement présent dans une même mène ses investigations sur les
situation (CORCUFF; DEPRAZ, 1993; compétences et les modes d’engagements
PATTARONI, 1997). dans le monde, sans préjuger de leur poids
ontologique ou “statistique”. 8 Sa
(b) Pour finir, on peut légitimement se démarche ne consiste pas à privilégier de
demander comment une telle sociologie manière systématique une manière de lire
contribue à donner un certain point de vue le monde, ni, lorsqu’elle représente ce
politique et moral sur le monde. dernier, à en “forcer le trait” dans l’objectif
de valider à tout prix cette lecture. Cette
En premier lieu, on pourrait répondre méthode, largement employée dans les
qu’une telle sociologie ouvre (puis ratifie sciences sociales, forte de ses concepts à
dans ses enquêtes de terrain) la liste des prétention totalisatrice (qu’il s’agisse, par
possibles qui s’offre aux personnes. La exemple, de croyances, d’intérêts, de
sociologie ne clôt pas par avance les rationalité instrumentale ou de normes sociales)
capacités des personnes, et l’on peut même conduit, du point de vue de la sociologie
ajouter, selon l’expression de Luc pragmatique, à appauvrir la descriptibilité
Boltanski, qu’elle accroît et met en valeur du monde. Les agents (individuels ou
“ce dont les gens sont capables”. Elle met collectifs), les situations elles-mêmes, y sont
en évidence “ce qui est généralement alors envisagés précisément selon une
invisible dans les comptes rendus autorisés ligne d’intelligibilité définie par avance et
[dans la littérature sociologique classique, fixant aux agents des compétences
dans les rapports d’experts, dans le droit, génériques pertinentes dans une
etc.], dans le cadre à la fois, d’une révélation conception typique du monde social.

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Si la sociologie pragmatique autorise à totaliser ou voiler des formes du juste ou
épaissir et colorer notre appréhension du certains régimes d’engagement. Pareil
monde et des personnes, c’est qu’à la souci conduit à envisager non seulement
différence des sociologies auxquelles elle une posture vigilante face au
s’oppose sur le fond, elle n’aborde pas le réductionnisme interprétatif de certaines
terrain équipée d’une ontologie et d’une lectures et diagnostics politiques et une
anthropologie finies. En effet, elle ne posture lucide consistant à rendre
dresse pas par avance une carte des entités plurielles les formes d’évaluation pouvant
qui composent le monde et ne spécifie pas outiller la politique. On peut envisager de
non plus ce que sont ou font les personnes. cet oeil la propension dont disposent les
Ainsi, si chacun des concepts précédents sociétés contemporaines à particulariser les
(croyances etc.) sont bel et bien envisagés formes non marchandes du juste et du
par la sociologie pragmatique, celle-ci bien au profit de la forme libérale et
garde toujours en vue leur capacité relative marchande. Celle-ci dispose de la
à dire une modalité particulière prétention à régler de manière univoque
d’engagement des personnes dans l’action et une fois pour toute la question de la
pratique et la coordination collective. C’est distribution et de l’attribution des biens.
pourquoi cette sociologie offre une C’est ainsi que la notion de “service
description à géométrie variable du mon- public”, centrale dans le monde civique,
de. Non seulement car les formes du juste est réduite dans les instances européennes
et du bien y sont plurielles et non bouclées à n’être qu’une formule contingente
(donc ré-envisageables), mais aussi car les rattachée à une tradition locale (il alors
personnes et leur environnement question d’un “service public à la française”
technique et naturel se manifestent (LAMONT; THÉVENOT, à par. ;
différemment : selon des degrés de THÉVENOT, à par.). De même, la
performativité variables et à des échelles sociologie pragmatique pointe combien les
de publicité multiples. engagements et attachements de
proximité, qui composent une part
Cela nous mène, pour conclure, et pour essentielle du tissu social, se trouvent
ne pas confiner stricto sensu le débat au omises sciemment par des formes
domaine des sciences sociales, à regarder politiques qui ne leur font pas droit.1 0 Ils
comment se positionne cette école en sont, soit confondus dans des formules
regard de la question politique.9 Elle invite comme la propriété individuelle ou le
très certainement à ce qu’il conviendrait contrat ; soit illégitimés comme repli sur
d’appeler une double politique du l’espace privé, comme familialisme et,
pluralisme : un pluralisme de la parfois, comme chauvinisme voire racisme
composition entre des formes plurielles du ; soit tout bonnement ignorés car ne se
juste et du bien et un pluralisme des prêtant pas à une mise en équivalence et
régimes d’engagement. Un tel pluralisme ne s’ajustant pas aux catégories générales
politique doit être soucieux de ne pas de la chose publique.

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La politique de la sociologie pragmatique complexité du social au sens déjà signalé.
doit ainsi être une politique qui permette Tel est précisément ce à quoi travaille le
de faire droit et de rendre justice à la geste pragmatique de la sociologie
pluralité tant du juste que des régimes française, mettant en chantier, par le
d’engagements. Elle doit s’équiper même coup, nombre de fondations sur
d’instruments conceptuels et lesquelles reposent les paradigmes
méthodologiques capables d’analyser la constitués par la discipline.

NOTAS
1Nous passerons sous silence dans cet article la 6 C’est nous qui soulignos.
contribution des auteurs au champ de l’économie.
7 Par “sociologie critique” on désigne communément
Ils sont notamment à l’origine du courant de
en France la sociologie de P. Bourdieu et de son
l’Économie des conventions (DUPUY et al., 1989).
équipe. L. Boltanski, pour marquer sa rupture
2Nous reprenons la description faîte par P. Ansart avec ce genre sociologique, nomma son projet
des paradigmes qui font les quatre coins cardinaux “sociologie de la critique” (BOLTANSKI, 1990).
de la sociologie française contemporaine
8 Par poids “statistique” et ontologique, nous visons
(ANSART, 1990).
les comportements qui se regardent uniquement
3Ces activités sont envisagées dans un sens très large, depuis leur occurrence dans le monde social et
depuis les événements les plus anodins de la depuis leur consistance par rapport à ce que l’on
quotidienneté jusqu’aux moments où les repères tient comme coextensif au “social”. Ce sont de
conventionnels sont extrêmement saillants, telles approches qui jugent négligeables ou
appelant la réflexivité des acteurs, mettant en insignifiantes puis font disparaître de leurs
avant leur typicité culturelle ou leur pertinence comptes rendus nombre des compétences qui
informationnelle. viennent d’être évoquées.
4Nous verrons, dans l’ordre dans lesquels nous allons 9 Une telle question est abordée de front par les
aborder les cités, que ces auteurs sont auteurs dans Boltanski (1993) et Thévenot (1997,
respectivement : Rousseau, Smith, Saint-Simon, 1999).
Saint-Augustin, Bossuet et Hobbes.
10 De telles occurrences sont abordées dans :
5Le juste s’envisage ainsi sur la base d’une évaluation Thévenot (1996 b, 1997 et 1999) ; Doidy, (1997) ;
qui puise ses sources dans la qualification des êtres Pattaroni (1997) et Breviglieri (1999).
qui peuplent ces mondes.

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19

ABSTRACT
This paper offers an account of the recent pragmatics approaches
that havemarked the current french sociology. It redraws the
theoretical pathinitiated by reflection on the different models of
ordinary justice. Today it consists in a sociology wich pays attention
to the persons various engagements in socio-technical and natural
environment. This trend offers innovative methodological positions
critical at the same time towards the rational choice theory and
structuralist models. Eventually, it allows to raise political and
moral questions guided by the requirement of pluralism.
Keywords : justice, pluralism, engagement

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ECONOMI
A 23

ECONOMIA
E E POLÍTICA NA HISTORIOGRAFIA
POLÍTIC BRASILEIRA
A

NA SONIA REGINA DE MENDONÇA*

H
SI
TOR
O
IGR
AFA
I

BRASI
L EI
R A
O objetivo do trabalho é realizar um balanço das re-
lações que se estabelecem entre Economia e Política
tal como visualizadas na historiografia especializada
no tema, focalizando, em particular, as políticas pú-
blicas. Parte-se da premissa de que ainda predomina,
nos trabalhos acerca da temática, uma visão
jusnaturalista do Estado, cujos desdobramentos re-
sultam numa visão da política econômica enquanto
ausente de conflitos e embates entre agentes sociais.
Propõe-se também uma dada metodologia de trabalho
para o trato das políticas econômicas em geral e pú-
blicas, em particular.
Palavras-chave: economia e política, estado, política econômica

À GUISA DE INTRODUÇÃO
A questão das relações entre classe do- quais certos grupos de interesses, de extra-
minante e Estado no Brasil já de há ção setorial e/ou regional distinta, têm-se
muito constitui-se em objeto de minhas assenhoreado de determinadas agências da
reflexões, particularmente no que se re- sociedade política2 ao longo do tempo, com
fere às suas frações agrárias ao longo da ênfase especial para uma delas, o Ministé-
primeira metade do século XX.1 Coe- rio da Agricultura, objeto completamente
rentemente a essa linha de preocupações secundarizado pelos especialistas em políti-
e interesses, uma problemática crucial cas agrícolas no período.
cada vez mais se impõe às investigações
realizadas, a cada nova pesquisa perpe- Tomando essa questão inicial como mote
trada: a dos mecanismos mediante os para reflexão, o objetivo mais amplo desse

* Doutora em História, pela USP; Professora adjunta do Programa de Pós-Graduação em História da Uni-
versidade Federal Fluminense.
Antropolítica Niterói, n. 7, p. 23-39, 2. sem. 1999
24
trabalho consiste, em primeiro lugar, em do Estado em seu sentido estrito, de modo
tentar estabelecer considerações críticas à a nele inscrever projetos e demandas es-
historiografia brasileira especializada na pecíficos, nem sempre coincidentes entre
temática das relações entre Economia e si, assegurando a complexidade da
Política, já que a ela contraponho uma temática e sua própria riqueza enquanto
abordagem alternativa, tanto do ponto de objeto de estudo
vista teórico, quanto dos resultados con-
cretos dela decorrentes. Logo, estudar políticas econômicas, isto é,
públicas, significa, da perspectiva aqui ado-
Em segundo lugar, buscarei estabelecer, tada, estudar o embate entre projetos for-
em linhas gerais, os elementos de uma mulados por frações da classe dominante
dada metodologia de trabalho aplicável à institucionalizadas no âmbito da socieda-
análise das políticas públicas em geral – e de civil, uma vez que de sua dinâmica e
econômicas, em particular – que venho de- capacidade organizacional decorreu o
senvolvendo com algum êxito e que parte maior ou menor poder de barganha em
da perspectiva da imperiosa necessidade prol da inscrição de seus interesses junto
de analisar o conflito (disputa) entre os às mais variadas agências do poder públi-
distintos grupos de interesse ou segmen- co estatizado, processo este altamente di-
tos de classe pelo controle de organismos nâmico e em permanente redefinição.

ECONOMIA E POLÍTICA: UMA QUESTÃO HISTORIOGRÁFICA

De uma forma geral, os estudos sobre as dradas pela historiografia através, princi-
relações entre classe dominante e Estado palmente, de análises sobre a expansão da
no Brasil – e, por conseguinte, sobre as cafeicultura, as origens da indústria ou a
políticas econômicas daí resultantes – cos- imigração européia, todas elas questões
tumam situar o problema ora como parte relativas à fração de classe hegemônica na
do conjunto mais amplo de transforma- sociedade brasileira, a grande burguesia
ções suscitadas pela emergência, em iníci- cafeeira do estado de São Paulo (DEAN,
os do século, do processo de industrializa- 1971; SILVA, 1976; CANO, 1977;
ção numa sociedade de bases agrárias, ora MARTINS, 1978, 1973).
como uma questão “naturalizada”, que
toma o Estado como entidade em si mes- Uma segunda modalidade de abordagem
ma, sem qualquer questionamento mais do tema pende muito mais para uma ên-
profundo acerca de seu caráter enquanto fase propriamente política, consistindo na
relação social. análise dos mecanismos da dita domina-
ção oligárquica, do sistema coronelista
As raízes dessa questão, mormente no que (SCHWARTZMAN, 1975; LEAL, 1980;
se refere à economia brasileira da primei- LOVE, 1908; WIRTH, 1982; LEVINE,
ra metade deste século, têm sido enqua- 1980; PANG, 1979) ou mesmo dos pro-

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 23-39, 2. sem. 1999


25
cessos político-partidários, deles derivan- Em boa parte das análises mais difundi-
do, quase “automaticamente”, as determi- das, um dado emerge de forma inequívo-
nações dos interesses a serem contempla- ca: o estudo dos organismos de Estado res-
dos pelas políticas econômicas. ponsáveis pela implementação das referi-
das políticas é completamente ignorado ou
De modo geral, a meu ver, ocorre nesses secundarizado pela historiografia especi-
casos que historiografia e história tendem alizada. Se algum destaque lhes é atribuí-
a confundir-se, naturalizando-se a apro- do – quando o é – diz respeito, especifica-
priação que certos autores contemporâne- mente, ao período posterior a 1930, quan-
os realizam de enunciados, avaliações e do de sua suposta integração ao projeto
mesmo dados quantitativos produzidos de nacionalização das decisões econômi-
pelos atores sociais focalizados nos contex- cas característico do processo de redefinição
tos históricos analisados, atribuindo-se-lhes do papel do Estado então em curso.3
o valor de “verdade”, o que é, em si mes-
mo, um procedimento altamente Para além de inúmeros problemas decor-
questionável. rentes de tal postura e aos quais me dedi-
carei mais adiante, daí resulta uma primei-
Por essa razão, os trabalhos dedicados às ra ordem de considerações historiográfi-
políticas econômicas no Brasil oscilam em cas: toda uma quadra histórica, correspon-
abordar o tema ora de modo estruturalis- dente às quatro primeiras décadas do sé-
ta, ora evenementielle, abraçando, mesmo culo XX, por exemplo, é praticamente
sem disso se darem conta, ou uma matriz apagada da memória histórica acerca das
nomotética ou uma matriz ideográfica do políticas econômicas, preservando-se, tão
pensamento social, perpetuando, assim, a somente, o estudo de seus resultados, via
“eterna” disputa que aparentemente se- de regra quantificados em belíssimas séri-
para a História das demais Ciências Sociais. es estatísticas, como se os fins dessem con-
ta dos meios – e, por que não? – das origens.
Divergências de periodização à parte, para
esse conjunto de autores, o que teria havi- O silêncio quanto aos grupos ou segmen-
do no processo histórico brasileiro seriam, tos da classe dominante em sua ação den-
portanto, tanto políticas econômicas de tro do estado aparelho é, praticamente,
caráter eminentemente pontual e, supos- total, exceção feita aos estudos que se de-
tamente, efêmero – sobretudo no que se bruçam sobre debates parlamentares ou
referem ao período pré-1930 –, quanto anais de conselhos consultivos.4 Isso me
políticas econômicas “estatizantes”, no sen- faz buscar explicações não numa suposta
tido do evidente envolvimento do Estado ausência de significação, até mesmo para
com o projeto de implantação do capita- os processos sociais concebidos como
lismo urbano-industrial no país, median- hegemônicos no momento, mas, sobretu-
te sua intervenção direta junto à monta- do, na própria hierarquia de temas e ques-
gem do setor produtivo de bens de capital. tões que as Ciências Sociais se impuseram

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26
no Brasil, notadamente quando o que está tos desses grupos revelam uma continui-
em jogo é uma análise que contemple seg- dade e permanência histórica invejável
mentos da classe dominante menos envol- nesse processo, até nossos dias.6
vidos com o dito “pólo dinâmico” da acu-
mulação de capital no país: o complexo Por tal razão e sem propor nenhuma in-
econômico paulista. cursão teleológica, faço uso do recurso le-
gítimo do historiador de, olhando do mo-
Os reflexos desse “paulistocentrismo”,5 in- mento presente, indagar-se criticamente
corporado pela historiografia contempo- acerca do passado e daquilo que ele nos
rânea, acabaram por perpetuar-se no meio lega, premissa básica e essencial a nosso
acadêmico, lançando as bases do que se ofício, se o que se pretende é evitar o risco
poderia chamar de uma “escola”, que pri- de sermos conduzidos por nossa própria
ma por duas características igualmente herança de temas e problemas definidos
limitadoras do desenvolvimento da pesqui- como legítimos, o que, por si só, já consis-
sa histórica. A primeira reafirma a equiva- te – e são poucos os estudiosos que se de-
lência entre os processos sociais próprios têm a refletir sobre o problema – numa
à história de São Paulo e aqueles ineren- manifestação do poder simbólico
tes à história do país, redundando num (BOURDIEU, 1980).
reducionismo que é alçado à condição de
“prática historiadora”. É assim que se torna possível agrupar as
análises existentes sobre a relação entre
Já a segunda toma o dito “paradigma Economia e Política ou, em outros termos,
paulista” como referência obrigatória a entre Estado e Economia no Brasil, em
toda e qualquer comparação que diga res- dois grupos. De um lado, situa-se um con-
peito a estudos de caso, transformando-se junto de estudos que toma a problemática
essa “história comparada” num instrumen- como passível de uma abordagem micro-
to de legitimação, hierarquização e exclu- histórica, alicerçada em pesquisa de docu-
são de produções historiográficas diver- mentação cartorial, resultando muito mais
gentes do primeiro. Através deste meca- propriamente numa história das estrutu-
nismo eliminam-se determinados conflitos ras econômicas, do que numa história das
do horizonte dos demais possíveis relações entre classe dominante e Estado.
(FONTANA, 1992). Este conceito, aliás, encontra-se, via de
regra, ausente dessas análises, mais preo-
Malgrado tais percalços, creio, porém, que cupadas em focalizar as formas de acumu-
hoje, mais do que nunca, é inegável a ne- lação de riqueza pela conexão entre tama-
cessidade de um conhecimento mais sóli- nho/tipo da propriedade e comércio
do sobre a história dos interesses e deman- (FRAGOSO, 1992; SILVA, 1990) ou em
das econômicas desses “outros” segmen- estabelecer tipologias classificatórias das
tos da classe dominante, bem como de suas relações entre poder local e dimensão da
estratégias de relação e inserção junto ao propriedade/relações de trabalho (MATOS,
Estado em seu sentido estrito, já que mui- 1987, 1994; SAMPAIO, 1994; FARIA, 1994).

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De outro lado, situam-se os estudos que uma questão crucial à análise de qualquer
efetivamente debruçam-se sobre a temática política econômica, aqui considerada, sem-
das políticas econômicas – o que, em prin- pre, como fruto da política: a questão do
cípio, poderia ser tomado como indício da Estado, seu conceito, mecanismos de re-
relação por mim privilegiada – mas que o produção e inter-relação com as classes
fazem a partir de uma única modalidade sociais, em particular com as frações da
de tratamento. Analisa-se o desempenho classe dominante brasileira.
do(s) setor(es)-chave beneficiados por es-
sas políticas, porém a partir do trato res- Os problemas decorrentes dessa ausência
trito com indicadores estatísticos – acerca transparecem na produção especializada
do aumento ou diminuição de variáveis de duas formas. Por um lado, trabalha-se
tais como produção, consumo interno, com um conceito “naturalizado” do que
exportação, superfície ocupada, produti- seja o próprio de Estado, tomado como um
vidade por hectare, importação de bloco monolítico de agências e órgãos, va-
insumos etc.–, disso inferindo-se a maior ou zios de agentes sociais portadores de inte-
menor eficácia da ação pública, como se a resses específicos e do qual emanam, “na-
metodologia pudesse substituir-se à teoria. turalmente”, as políticas econômicas. Tra-
ta-se o Estado como uma entidade quase
Dessa feita, estabelece-se uma aura de le- mítica – logo, a histórica – que “paira” aci-
gitimidade acadêmica em torno daqueles ma do jogo das forças sociais, sem ser por
que, lançando mão desse instrumental – elas atravessado.7 Isso implica, entre ou-
sem dúvida privilegiado para a tras coisas, pressupor que as práticas esta-
mensuração e avaliação da eficácia das tais, posto que arbitrais, acham-se isentas
políticas econômicas –, transformam-se em de conflitos e divergências de interesses
“intérpretes” ou “árbitros” do êxito de de- admitindo-se, quando muito, sua determi-
terminadas políticas econômicas, postura nação por uma dada fração de classe. Ou
essa predominante na historiografia espe- seja, ora tem-se um Estado objeto, ora tem-
cializada (VILLELLA, SUZIGAN, 1973; se um Estado sujeito “apolítico” e neutro,
MUELLER, 1982; PELAEZ, 1972; BAER, embora eminentemente técnico. É esse,
1977, entre outros). Dentro desse grupo aliás, o discurso hegemônico ainda hoje
predominam ainda os estudos referentes manipulado pela equipe econômica do
ao período posterior ao movimento de atual governo.
1930 quando, conforme já mencionado,
admite-se a existência de uma política eco- A ausência sistemática de reflexões mais
nômica de fato no país, posto que referida detidas acerca do Estado, enquanto ele-
ao planejamento estatal ou à nacionaliza- mento indispensável ao estudo das políti-
ção das políticas públicas em geral. cas econômicas em geral, espelha de modo
direto o quanto a produção especializada
Em ambas as tendências historiográficas brasileira mantém-se na condição de her-
subjaz, a meu ver, o alheamento para com deira da matriz jusnaturalista de concep-

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ção do Estado, estruturada no decorrer do nômico” (CARONE, 1972 ; LUZ, 1977) –
século XVIII, tendo como premissa bási- ora à abordagem puramente quan-
ca o primado da sociedade política sobre titativista.
o estado de Natureza, guardando, ambos,
uma relação de exterioridade entre si Digressões à parte, o que existe de con-
(BOBBIO; BOVERO, 1987). Não raro en- creto é que a historiografia dedicada ao
contramos nessas análises jargões típicos trato das políticas econômicas enquanto
de tal postura, tais como “o Estado criou”, manifestações das relações entre Estado e
“o Ministério fez” ou até mesmo “o gover- classes dominantes no Brasil acaba por
no encetou”, restringindo-nos às mais banais. desembocar numa única e mesma proble-
mática: a da hipervalorização dos setores
Por uma questão de coerência teórica, preponderantes na pauta das exportações
aliás, é bom que se diga que o maniqueís- brasileiras ou, quando muito, na demons-
mo inerente à matriz jusnaturalista não é tração do forte intervencionismo estatal
seu privilégio exclusivo, estendendo-se até junto à economia, mediante a análise de
mesmo a certas abordagens marxistas mais planos ou demais modalidades de atuação
ortodoxas e reducionistas que percebem dos órgãos públicos junto à sociedade.
o Estado como objeto privilegiado dos in- Ademais, seu norte continua sendo a no-
teresses de um segmento social específico. ção de eficácia, sempre entendida num
De uma forma ou de outra, essas visões registro estritamente quantitativista e eco-
do Estado, seja como objeto, seja como nômico e, quase nunca, político, como se
sujeito, obscurecem sua visibilidade en- Economia e Política pudessem ser separadas.
quanto uma relação social, logo, enquan-
to fruto do conflito e da permanente me- Privilegiam-se setores, atividades econômi-
dição de forças entre os segmentos sociais cas e, forçosamente, regiões específicas.
organizados a partir da sociedade civil, que Claro que não é meu objetivo discordar
se fazem presentes junto à sociedade polí- do óbvio. De fato, a estruturação das clas-
tica ou Estado em sentido estrito. ses no Brasil guardou – e guarda, ainda,
até hoje – uma dimensão regional eviden-
Isso significa apontar para aquilo que con- te, fazendo com que a defesa de determi-
sidero crucial para o estudo das políticas nados interesses econômicos específicos –
econômicas ou, se preferirem, para o es- seja os ligados a atividades agrícolas, seja
tudo das relações entre Economia e Políti- aqueles vinculados à atividade industrial
ca, num registro mais teórico: a temática – adquiram o estatuto da defesa de deter-
das relações entre Estado e classe domi- minadas regiões do país. Isto é de todo
nante no Brasil continua, em pleno final coerente com a herança histórica de uma
do milênio, a remeter ora à chamada his- formação econômico-social cujo nexo
tória das “doutrinas econômicas” – tão em integrador, ao menos até a Abolição em
voga num dado momento da história da 1888, fôra a própria instituição servil, e de
historiografia brasileira quando primaram um regime político republicano consolida-
os trabalhos acerca do “pensamento eco- do após 1889 pelos segmentos de grandes

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proprietários rurais sob o formato de um blica, aprofundando suas pesquisas no
federalismo altamente exacerbado – ao período inaugurado pela “revolução” de
menos até a implantação da ditadura de 1930, continuam, a meu ver, incorrendo
Getúlio Vargas em 1937, inaugurando o em dois “vícios” contumazes. O primeiro
período conhecido como Estado Novo . reside no fato de insistirem em pensar a
problemática a partir do viés da domina-
No entanto, admitir a dimensão regio- ção oligárquica já criticado (PANG, 1979;
nalizante da estrutura de classes no Brasil GOMES, 1980; DINIZ, 1991). O segundo
não significa, necessariamente, perpetuar consiste em focalizar o processo de nacio-
a noção de “oligarquias” ou “interesses nalização das políticas econômicas – toma-
regionais”, de forma acrítica e sem qual- do como fruto da “vontade” do Estado –
quer qualificação sociológica efetiva. Pre- então em construção, como uma grande
missas como esta implicam negar a pró- “inovação” dessa nova quadra histórica, já
pria diferenciação social no âmbito de uma que seu pilar consistiu, justamente, na pro-
mesma classe, fazendo com que os confli- posta de subordinação dos regionalismos
tos entre segmentos intraclasse dominan- ao processo de centralização das decisões
te sejam vistos, quando muito, numa di- no âmbito do poder central, como se tal
mensão inter-regional. processo pudesse ter emergido, de modo
súbito, somente então.10
Inegavelmente existem algumas saudáveis
exceções, notadamente referidas à Primei- Ora, ainda que efetiva, não penso ser esta
ra República, como os trabalhos de Saes última tendência nem nova, nem antagô-
(1986) e Font (1985) que demonstram ca- nica à primeira, mas sim o desdobramen-
balmente, por exemplo, a imprecisão do to de algo já latente mesmo antes de 1930,
termo, apontando que a mais significativa mas que somente teria condições de ma-
de todas as “oligarquias”, a dita cafeeira terializar-se como um efetivo projeto de
paulista, nem era integrada por cafeicul- “nacionalização” das decisões de política
tores puramente – daí a distinção esta- pública após a derrubada da grande bur-
belecida por Saes entre burguesia cafeeira guesia paulista do epicentro do regime
e grande burguesia paulista 8 – nem republicano. Assim sendo, centralização e
tampouco abrigava elementos oriundos de descentralização políticas seriam faces de
um mesmo setor produtivo, chegando a uma mesma moeda: a do desenvolvimen-
organizar-se, desde a década de 1910, em to possível do capitalismo autoritário11 no
torno de, ao menos, três grandes país e seu principal corolário, a industria-
agremiações classistas: a Sociedade Paulista lização de base.
de Agricultura, a Sociedade Rural Brasi-
leira e a Liga Agrícola Brasileira.9 Logo, as estratégias mediante as quais a
imposição de tal projeto adquiriu
Entretanto, mesmo aqueles dedicados à materialidade tanto podiam ser as da re-
análise das políticas econômicas na conjun- presentação – corporativa e autoritária,
tura histórica posterior à Primeira Repú- por certo –, quanto as da cooptação, mor-

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mente se referidas especificamente ao pe- refiro pode-se resumir numa pergunta
ríodo do Estado Novo (1937-1945), sem essencial: até que ponto a ossatura mate-
que disso se possa inferir os interesses em rial do Estado – ou sociedade política – não
jogo como um “torneio de contrários”, ain- pode ser considerada, ela mesma, como
da que conflitantes. parte da tessitura social, uma vez concebi-
do o Estado enquanto fruto da inter-rela-
Ainda no que diz respeito ao segundo dos ção permanente entre agentes e agências
“vícios” apontados, vale destacar o que al- da sociedade civil e da sociedade política?
guns autores denominam de “novo estilo Nesse sentido, a idéia de que o conflito
de fazer política”, cuja materialidade con- social assumiria, no pós-30, um caráter ba-
sistiu na hipertrofia do Executivo, medi- sicamente “administrativo” perde grande
ante a proliferação de agências parte de sua consistência, uma vez que a
especializadas na gestão de interesses “guerra de aparelhos” não pode, de meu
setorializados da economia brasileira. Ou ponto de vista, deixar de ser vista como
seja, através da multiplicação de órgãos uma manifestação da luta de classes.
como o Instituto do Açúcar e do Álcool
(IAA), Departamento Nacional do Café, Para pensar de forma alternativa as rela-
Institutos do Sal, do Mate etc. (só para ções entre Estado e Economia no Brasil,
mencionar os mais diretamente afetos à creio ser fundamental focalizar as políti-
agricultura), o Estado brasileiro do pós-30 cas econômicas em primeiro lugar enquan-
teria adquirido uma nova dimensão e pa- to frutos de um movimento político inte-
pel: a de canalizador dos conflitos que, grado por agências e agentes dotados de
uma vez inscritos em sua ossatura materi- uma inserção determinada na estrutura
al, poderiam ser mais facilmente adminis- socioeconômica e sustentado por canais
trados, assumindo a forma de uma “luta específicos de organização, expressão e
interburocrática” e não de luta de classes difusão de demandas.
(SOUZA, 1976).
Desse movimento, cujas nuanças fatalmen-
Malgrado inovadoras em seu momento de te apontam quer para segmentações no
produção e altamente “operacionais” em próprio seio da classe dominante, quer
termos de aplicabilidade analítica, tais con- para oposições à(s) sua(s) fração(ões)
tribuições parecem continuar carecendo hegemônica(s) – dependendo do contex-
de um tipo de questionamento que resul- to histórico focalizado –, provenientes do
ta em estudos altamente propensos a que denomino frações dominadas da clas-
dicotomizar e simplificar a realidade his- se dominante (MENDONÇA, 1990, p. 45),
tórica, bem como a manter a mesma visão originaram-se tanto práticas, quanto dis-
“burocratizada” do que seja o próprio Es- cursos diferenciados e não monocórdios,
tado. A falta de questionamento a que me como o supõem alguns.

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ECONOMIA E POLÍTICA: UMA QUESTÃO


TEÓRICO-METODOLÓGICA

Para chegar a tal mudança, é bom com- As grandes transformações sociais e políti-
preendermos as premissas da matriz cas ocorridas em pleno século XX permi-
marxiana. Em primeiro lugar, sua ótica tiram que, nos domínios do próprio mar-
não parte dos indivíduos, nem da socie- xismo, surgissem outras vertentes de aná-
dade enquanto somatório de individuali- lise do Estado, notadamente aquela inau-
dades. Se há natureza no homem, ela é gurada pelo filósofo italiano Antonio
social e, portanto, passível de transforma- Gramsci. Para ele, a grande questão
ção. Os homens têm uma sociabilidade norteadora de suas reflexões residiu, jus-
própria que lhes é dada, em cada momen- tamente, na definição do caráter altamen-
to da história, pelo lugar que ocupam no te complexo das determinações do Esta-
processo de produção e de trabalho. do Ocidental contemporâneo, partindo,
exatamente, da crítica à visão
A concepção do Estado como representan- “economicista” ou “mecanicista”
te das classes dominantes (proprietários de (GRAMSCI, 1991).
todo tipo) gerou várias correntes no inte-
rior do marxismo, muitas das quais o con- Para Gramsci, o Estado não é nem sujeito
sideraram – e ainda consideram – de for- – a pairar, inconteste, acima da sociedade
ma mecânica, caindo no extremo oposto –, nem objeto – como propunham algu-
da matriz jusnaturalista, ou seja, no mas leituras marxistas vulgares –, mas sim
determinismo vulgar do econômico sobre uma Relação Social, ou melhor, a própria
o político. Essa mesma vulgata tem infor- condensação das relações sociais presen-
mado e dado suporte a uma espécie de tes numa dada sociedade. Sob essa ótica,
pré-conceito – aliás, mais do que nunca em o Estado é atravessado pelo conjunto das
voga no meio acadêmico brasileiro de hoje relações sociais existentes numa formação
– contra os estudos marxistas, abraçado social determinada, incorporando, em si
por boa parte da intelectualidade brasilei- mesmo, os conflitos vigentes na formação
ra, que deveria, creio eu, dedicar parte do social.
tempo despendido com purismos docu-
mentais, a aprofundar suas leituras teóri- Gramsci recupera os conceitos de socieda-
cas, nem que seja para se dar conta de que, de civil e sociedade política, porém de
se não é possível – como, aliás, em nenhu- modo redefinido, o que se desdobra numa
ma área do conhecimento – existir um só recriação do conceito de Estado ao qual
marxismo, menos ainda o é taxar-se a to- denominou Estado ampliado já que, para
dos que o seguem, de “estruturalistas”. ele, é impossível trabalhar com uma lógi-

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ca dual para entender o Estado capitalista fração de classe. No mundo contemporâ-
do século XX. Para compreender o Esta- neo, nem sempre certos grupos conse-
do encomo para Marx, consiste no espaço guem desenvolver sua própria visão de
das relações de produção e de trabalho, na mundo, por falta de organização em apa-
economia, simplificadamente falando; b) a relhos privados de hegemonia dentro da
sociedade civil – conjunto dos indivíduos sociedade civil, adotando, assim, a visão
organizados nos chamados aparelhos pri- de mundo produzida por outros grupos,
vados de hegemonia12 e cerne da ação/ quase sempre os dominantes. Esse é o
pressão política consciente, dirigida a ob- princípio de funcionamento do que
ter certos objetivos; e, finalmente, c) a so- Gramsci chama hegemonia, quando a vi-
ciedade política – ou “Estado em sentido são de mundo (cultura) de um dado gru-
restrito”, identificado ao que mais po se impõe sobre o conjunto dos demais,
comumente designamos como Estado, isto sendo por todos eles partilhada. Para tan-
é, o conjunto de aparelhos e agências do to é fundamental o papel do Estado em
poder público, propriamente dito seu sentido restrito.
(GRAMSCI, 1984). O peculiar no Estado
ampliado redefinido por Gramsci é o fato Assim, o que é peculiar ao Estado contem-
de ele englobar tanto a sociedade civil porâneo capitalista, o qual, por sua vez,
quanto a sociedade política, em permanen- deve ser pensado como uma relação so-
te interação, ou seja, conflito e redefinição. cial em si mesmo, é que ele guarda um
espaço de consenso e não só de violência,
O caminho percorrido pelo autor para essa sendo o consenso – ou sua contestação –
reconceituação pauta-se pela percepção de desenvolvido através dos aparelhos priva-
que o Estado não pode ser percebido nem dos de hegemonia, bem como através da
como pura coerção ou violência, nem como ação do Estado restrito, que busca promo-
puro consenso, pois, se assim o fosse, diria ver e generalizar a visão da fração de clas-
ele, seria inexplicável que os mais oprimi- se hegemônica. Logo, a Política e o Esta-
dos e despossuídos da Itália venerassem do são inseparáveis da Cultura e mesmo
um ditador. O Estado – integrado pela so- instituições da sociedade política, tipica-
ciedade civil e pela sociedade política – mente relacionadas com a violência – como
guarda uma outra dimensão, para a além o Exército, por exemplo –, são responsá-
da força, que é tão ou mais importante do veis, para Gramsci, pela difusão de uma
que ela para sua estruturação e preserva- dada cultura.
ção. E esta dimensão é, para Gramsci, a
política, cuja base, por sua vez, é a cultura. Sob essa ótica, o devenir histórico nas so-
ciedades ocidentais só pode ocorrer a par-
E cultura para Gramsci não é a erudição tir da multiplicação dos aparelhos da soci-
dos sábios, mas o conjunto das visões de edade civil – ou seja, vontades coletivas
mundo – valores, crenças, projetos e organizadas – que disputam entre si, todo
autopercepções de seu lugar na sociedade o tempo, a imposição de um projeto
– desenvolvidas por cada grupo social ou hegemônico, implicando, portanto, a exis-

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tência de vários a ele contrapostos. Mas, pela inscrição de suas demandas específi-
para tanto, é indispensável que o grupo cas junto aos aparelhos do Estado em seu
organizado neste ou naquele aparelho pri- sentido estrito. Somente dessa perspectiva
vado de hegemonia – e aqui é de funda- creio legítimo encetar o estudo das dire-
mental importância a figura do intelectu- trizes assumidas por uma dada política es-
al em Gramsci13 – pressione para inscre- tatal, cujos contornos corresponderão, fa-
ver seus representantes junto à sociedade talmente, ao resultado do confronto men-
política ou Estado restrito. O Estado en- cionado.
tendido como uma relação, além de enri-
quecer a compreensão de seu papel do Ora, sabendo que tais interesses só adqui-
Estado na atualidade, é coerente com a rem força política uma vez organizados e
vasta gama de conflitos que incessante- que tal organização, por sua vez, tem como
mente atravessa a sociedade e, por exten- espaço os aparelhos privados de hegemo-
são, a ele próprio. nia situados no bojo da sociedade civil, tem-
se, como primeiro passo para o estudo de
Logo, pensar o Estado gramscianamente qualquer política econômica, o rastrea-
é pensá-lo sempre a partir de um duplo mento das entidades de classe existentes
registro: as formas dominantes na produ- no momento histórico focalizado, suas de-
ção (classes e frações de classe) se constitu- mandas quanto ao tema, assim como sua
em e se consolidam através de organiza- busca pelo aparelhamento de seus quadros
ções da sociedade civil, ao mesmo tempo junto a este ou aquele organismo de Esta-
em que, em todo aparelho ou órgão pú- do, ainda que isso se traduza na necessida-
blico, estão presentes, sempre, atores so- de de criação de um novo órgão. Logo se
ciais – logo, projetos – vinculados a algu- vê que, para chegarmos ao Estado em seu
ma(s) agência(s) da sociedade civil organi- sentido estrito, é necessário partir do estu-
zada. Uma delas, certamente, deterá a do da sociedade civil e não o contrário,
hegemonia junto ao aparelho de Estado como costumeiramente se tem verificado
focalizado, porém outras também lá se fa- na historiografia.
zem presentes, quer de modo periférico
ou subordinado, quer enquanto presen- Como é possível perceber, o estudo de uma
ça-ausente de projetos derrotados. Tudo dada política econômica ou mesmo da atua-
isso informa o estudo das políticas econô- ção de um dado aparelho de Estado não
micas sob o viés teórico aqui proposto, consiste, tão somente, em compilar a do-
redefinindo-se, portanto, a própria noção cumentação por ele produzida, o que, além
de eficácia tal como vigente na historio- de restringir o escopo da pesquisa, empo-
grafia especializada. brece a construção do objeto tal como pro-
posto. Adotar esse procedimento implica,
O essencial para a análise das políticas eco- a meu ver, tratar as políticas econômicas
nômicas, repito, é tomá-las enquanto pro- enquanto repetições do discurso oficial e
dutos e resultados do embate entre for- seus dados, acriticamente tomados e sem
ças/grupos sociais diversos, em disputa comprometimento com uma coerência te-

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órica acerca da conceituação do Estado. organicidade – tem, necessariamente, re-
Posturas como essa correm o risco de im- percussões junto à sociedade política em
plicar, tanto teórica quanto metodo- geral e à agência em particular estudada,
logicamente, assumir que a fala veiculada o mesmo ocorrendo no caminho inverso.
pelo organismo focalizado eqüivale à ve- Daí tornar-se imprescindível o confronto
racidade dos acontecimentos/resultados permanente com documentação de outro
estudados. caráter, permitindo ampliar-se o leque de
possibilidades analíticas tal como aqui pro-
Isso não significa, por outro lado, afirmar postas.
ser prescindível a pesquisa junto à docu-
mentação oficial produzida por uma agên- Logo, outro passo importante implícito na
cia do Estado encarregada de uma deter- metodologia sugerida consiste na análise
minada política econômica, muito ao con- dos agentes sociais engajados na(s)
trário. O que se propõe aqui é que a abor- agência(s) da sociedade política
dagem de um corpus documental com ca- selecionada(s), já que as classes, tal como o
racterísticas tão específicas – Relatórios, Estado em seu sentido estrito, não são en-
Anais e demais publicações congêneres – tidades abstratas. Elas se constroem e re-
seja feita à luz de uma definição precisa constroem no cotidiano de suas práticas,
daquilo que se concebe como Estado, pois, logo, elas têm rostos, identidades etc. As-
somente assim, será possível: a) relativizar sim, torna-se essencial para a análise das
a fala oficial tentando verificar seu rever- políticas econômicas – e sua eficácia – o
so, ou seja, os projetos perdedores; b) to- estudo das redes de agentes com que se
mar certas modalidades de fontes oficiais está lidando, para o que é fundamental co-
enquanto um gênero, que tem destinatá- nhecer as entidades da sociedade civil or-
rios específicos e, portanto, todo um léxi- ganizada às quais pertencem, conhecen-
co adequado a mobilizá-los e envolvê-los do-se suas diretorias, periódicos, editores,
no(s) projeto(s) que o(s) grupo(s) apare- condição e posição de classe de cada um
lhado(s) quer(em) perpetrar; c) ter condi- etc. Do entrecruzamento desses dados será
ções de perceber, através do tom aparen- possível observar não apenas a predomi-
temente monocórdio e repetitivo do dis- nância de uma entidade de classe junto à
curso veiculado pela(s) agência(s) de Esta- agência estatal focalizada, como também
do, as nuanças dos conflitos que as atra- que grupos ou frações de classe ficam “de
vessam, uma vez que tais conflitos fora” ou não das políticas econômicas a se-
“intraburocráticos” não estão descolados rem implementadas.
das tensões existentes no seio mesmo da
sociedade civil. Em suma, a análise histórica das relações
entre Estado e Sociedade no Brasil, ou
Tais cuidados sinalizam para o fato de que melhor, entre Economia e Política exige
qualquer modificação na correlação de for- que se responda a uma questão nodal: que
ças vigente junto à sociedade civil – nas ou relações sociais constituíram historicamen-
entre as entidades de classe que lhe dão te o Estado brasileiro e como se modifica-

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ram ao longo do tempo? Que grupos soci- outros termos, no que a correlação de for-
ais asseguraram sua presença junto às mais ças vigente no bloco no poder, ao longo
diversas agências do poder público estati- dos vários momentos da história brasilei-
zado e que outros, nos diversos momen- ra, foi alterada, de modo a podermos in-
tos históricos, tiveram seus acessos ou re- ferir a difusão, lenta e molecular, diria
presentações eliminados? Dizendo em Gramsci, de um projeto contrahege-
mônico e sua vitória?

NOTAS

1 Esse investimento junto ao tema pode ser ilustra- como designativo de uma associação de classe com
do por alguns de meus trabalhos, como MEN- pretensões partidárias e atuação paramilitar.
DONÇA (1971, 1985-1986; 1993 a, b; 1993-1994;
7 Poulantzas contrapõe às visões mecanicistas acer-
1994; 1997 a, b), entre outros. Junto ao CNPq, já
ca do Estado sua caracterização enquanto uma
desenvolvi três projetos, cujos relatórios finais
condensação das relações sociais derivadas do
intitularam-se: “Saber e poder no Brasil: o ensi-
processo mais amplo da divisão social do traba-
no agrícola na Primeira República” (1993); “Es-
lho. Para o autor, o Estado não deve ser conside-
tado e controle social no campo: o cooperativismo
rado como uma entidade intrínseca, mas “como
agrícola no Brasil (1910-1945)” (1995) e “Estado
uma relação, mais exatamente como a
e classe dominante agrária no Brasil pós-30”
condensação material de uma relação de forças
(1997).
entre classes e frações de classe, tal como ela se
2 O referencial teórico com que trabalho a questão expressa, de maneira sempre específica, no seio
deriva da concepção ampliada de Estado elabo- do Estado” (1985, p. 147).
rada por Antonio Gramsci (cf. GRAMSCI, 1984).
8 Saes (1986) estabelece uma diferença fundamen-
3 O conceito de “nacionalização das decisões econô- tal entre o que chama de grande burguesia
micas” remete a Draibe (1985). paulista – ou seja, aquele segmento de grandes
proprietários cuja acumulação de capital não de-
4 A esse respeito ver Diniz (1984), onde a autora
pende, com exclusividade, da produção agrícola,
analisa a participação do empresariado industri-
tendo seus investimentos altamente diversificados
al junto ao Conselho Federal de Comércio Exte-
em inúmeras outras atividades de cunho urbano-
rior.
industrial – e a burguesia cafeeira, cujos ganhos
5 O termo foi originalmente cunhado por um dos provêm, exclusivamente, da grande propriedade
maiores representantes da grande burguesia e seu produto. Daí estudar, inclusive, entidades
cafeeira do estado de São Paulo e ministro da Fa- classistas no próprio estado de São Paulo que
zenda na Primeira República, Cincinato Braga, agremiam tais segmentos de forma, quase sem-
que defendia sistematicamente, em seus pronun- pre, conflitiva entre si.
ciamentos, a “sampaulização” progressiva do país
9 Sobre o tema ver o excelente trabalho de Font
(apud SALIBA, 1983).
(1985).
6 Nesse sentido, termos como ruralista, por exem-
10 As aspas no termo “inovação” referem-se ao fato
plo, cunhado em inícios do século XX e tão pre-
de que, ao menos no que tange ao Ministério da
sente na atualidade política brasileira – a ponto
Agricultura, aqui tomado enquanto emblemático
de constituir-se na denominação de toda uma
do processo de construção do Estado no Brasil, a
bancada de parlamentares no Congresso Nacio-
tendência à nacionalização das decisões já estava
nal – chegou a instituir-se, na década de 1980,

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esboçada e em processo desde a reforma Simões ca, e, particularmente, às formas de dominação e
Lopes, em inícios da década de 1920, quando se articulação entre a política e a economia” (1979,
procurou construir a presença da agência federal p. 43-44).
em cada uma das unidades da federação, no to-
12 Cabe esclarecer que a noção de “privado”, neste
cante a inúmeras questões, mediante a criação de
caso, não se constitui por oposição a público, po-
delegacias regionais dos Serviços especializados
rém remete ao tema da adesão voluntária.
da Pasta (MENDONÇA, 1997).
13 O intelectual, para Gramsci, longe está de ser o
11 Segundo Velho, “o capitalismo autoritário – ou
detentor do saber erudito ou diletante. Para o
mais rigorosamente, o capitalismo com
autor o intelectual é o “persuasor permanente”,
dominância autoritária – é o herdeiro direto de
o organizador da vontade coletiva, aquele que tem
sistemas de repressão da força de trabalho sem
na prática política o âmbito de sua ação
nenhum corte revolucionário interveniente. To-
(GRAMSCI, 1987).
davia, é acima de tudo capitalismo, não se alte-
rando no que tem de mais geral as características
e leis do movimento do capital. Assim, enquanto
modo de produção no sentido estrito, é da mes-
ma natureza que o capitalismo burguês clássico.
A diferença diz respeito a outro nível, o da políti-

ABSTRACT
This article aims to have a run-throught the relationship between
Economy and Politics such as they are treated in specialized
historiography, focusing, especifically, public politics. We assume
that it’s still predominant, in this works, a jusnaturalistic perspective
about State, which consequence is a vision of economic politics as
something without conflicts or resistences among social agents. We
also propose a certain methodology for treating economic politics in
general, and public politics, in particular.
Keywords: economy and policy; state; economic politics

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OS PARADOXOS DAS POLÍTICAS DE


SUSTENTABILIDADE*
LUCIANO F. FLORIT* *

O artigo aborda os limites da retórica que equaciona objetivos


ambientais, econômicos e sociais através de uma análise do controle
da poluição por dejetos suínos em Santa Catarina. Esses diferentes
“imperativos políticos” freqüentemente apresentam contradições,
sobretudo no contexto macroeconômico atual, que impõe constrições
num sentido fortemente produtivista, independentemente dos limi-
tes ecológicos, e deixando os objetivos ambientais sujeitos a efeitos
paradoxais.
Palavras-chave: sociologia do meio ambiente, desenvolvimento
sustentável; controle de poluição.

INTRODUÇÃO: DO DESENVOLVIMENTISMO À RETÓRICA DO


DESENVOLVIMENTO SUSTENTÁVEL

Na América Latina em geral, e no Brasil modernização tinham como pressuposto


em particular, a assimilação por parte do principal que o desenvolvimento nacional
Estado do compromisso com as mudan- atrelado ao crescimento econômico traria
ças ambientais está sendo um processo len- por si próprio as soluções para todos os
to e cheio de ambivalências. desafios deveras relevantes das nações “em
desenvolvimento”.
As questões ambientais, desde que ingres-
saram com força na cena internacional, Sob essa perspectiva, definiam-se posições
entraram em conflito com a perspectiva contrárias aos diagnósticos mundiais sobre
desenvolvimentista que dominava o deba- a questão ambiental feitos nos países in-
te político-econômico na metade deste sé- dustrializados, como o relatório «Os Limi-
culo e nas décadas subseqüentes. Nesse tes do Crescimento», do Clube de Roma,
período, as políticas de industrialização e gerando impasses no debate internacional.

* Texto apresentado no GT Processos e Movimentos Sociais no Campo, no XXIII Encontro Anual da


ANPOCS, Caxambu, 19 a 23 de outubro de 1999.
**Professor da Universidade Regional de Blumenau (FURB) Doutorando no Programa de Pós-Graduação
em Sociologia na Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS) E-mail: <florit@cfh.ufscar.br>.
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Um exemplo da tese que defendiam os ção de políticas, esta resposta foi essencial-
representantes desses países foi o modelo mente técnica. Como afirma Allmark, “A
de desenvolvimento e análise ecológica política ambiental (para esses Estados) se
realizado pela «Fundación Bariloche» na reduz a uma intervenção técnica: haven-
década de 1970. Esse modelo, de acordo do escassez de energia, constrói-se uma
com a teoria da dependência, sugeria que barragem; havendo deflorestação, planta-
os limites ambientais eram definidos soci- se uma floresta; havendo poluição de ar,
al e politicamente e que o equilíbrio eco- instala-se um redutor de fumaça»
lógico não poderia ser atendido até que as (ALLMARK, 1997, p. 394).
necessidades básicas da população fossem
inteiramente satisfeitas pelo crescimento Com se sabe, já no final da década de 1980,
econômico (MANSILLA apud ALLMARK, o «Relatório Brundland» (1987) trouxe
1997, p. 393). novidades importantes nessa problemáti-
ca, uma vez que questionou, na sua base, a
Essas diferentes perspectivas marcaram a idéia de que limitar o desenvolvimento era
tensão política com que se analisaram os a solução para resolver os problemas
problemas ambientais a partir da Confe- ambientais. Pelo contrário, a partir da dis-
rência de Estocolmo em 1972, ocasião em seminação da idéia de “desenvolvimento
que os representantes dos países em de- sustentável” ganha consenso a perspecti-
senvolvimento relutavam em incorporar va de que desenvolvimento social, cresci-
a dimensão ambiental na sua agenda polí- mento econômico e reforma ambiental não
tica, uma vez que as propostas de limitar o devem ser objetivos contraditórios.
crescimento econômico eram percebidas
como impedimentos para a realização do Essa mudança de perspectiva permitiu que
seu legítimo direito à industrialização e ao os problemas ambientais paulatinamente
desenvolvimento social. começassem a ser considerados pelos Es-
tados dos países em desenvolvimento sob
De fato, a consideração de boa parte dos uma nova retórica. Trata-se, agora, de
problemas de degradação ambiental (ex- construir o consenso normativo de reali-
cluídos os vinculados à deterioração da zar simultaneamente os três objetivos
vida urbana) só foi feita à medida que os inadiáveis e, supõe-se, sinérgicos: o “so-
problemas eram percebidos como fatores cial”, o “econômico” e o “ambiental”.
de declínio da produtividade e, portanto,
como impedimento para o crescimento Atualmente, o tratamento que nos países
econômico. Isto é especialmente evidente em desenvolvimento o Estado dá à ques-
no que diz respeito ao setor agropecuário. tão ambiental tende fortemente a se
apoiar nessa retórica que supõe que de-
Contudo, quando os titulares dos Estados senvolvimento social, crescimento econô-
identificados como desenvolvimentistas mico e reforma ambiental são objetivos
deram resposta institucional a esse proble- sempre conciliáveis. E é sob esse pressu-
ma, integrando-o nas estruturas de cria- posto que freqüentemente os projetos são

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concebidos e legitimados, os seus objeti- De fato, como advertem Conway e outros
vos delineados e suas propostas concretas (1990) nos projetos estatais de desenvolvi-
operacionalizadas. mento sustentável, com freqüência os in-
teresses privados aparecem contrapostos
Esses pressupostos freqüentemente se aos interesses comuns, e a sustentabilidade
complementam com um discurso técnico, freqüentemente aparece oposta à produ-
ainda confiante na suposta neutralidade tividade ou à eqüidade.
moral da tecnologia, que oferece um mar-
co aparentemente além da conflitividade Por isso, a despeito dos apelos retóricos
social intrínseca que a reforma ambiental que não reconhecem as contradições en-
traz à tona. tre os objetivos ambientais, sociais e eco-
nômicos, o que temos em termos práticos
Cria-se, assim, um aparente consenso em são situações complexas em que esses três
torno da noção de desenvolvimento sus- objetivos devem ser conciliados, contem-
tentável, baseado em grande medida na plando compensações e atendendo a cri-
ambigüidade e abrangência da concei- térios específicos de intervenção. Essas si-
tuação. Como assinala Redclift, embora tuações colocam o dilema entre eficiência
“desenvolvimento sustentável” queira di- privada e eficiência social para atingir eqüi-
zer diferentes coisas para ecólogos, plane- dade, bem como o dilema da produtivida-
jadores, economistas e ambientalistas, o de e a eficiência ambiental para atingir
termo freqüentemente é utilizado como se sustentabilidade.
existisse um consenso claro sobre ele
(REDCLIFT, 1993, p. 171).1 Estes dilemas dificilmente podem ser re-
solvidos sem o auspício ativo do Estado,
Mas, já no final da década de 1990, essa que, para isso, precisa reformular sua re-
retórica tem mostrado com mais evidên- tórica da “harmonia natural” entre o soci-
cia os seus limites. A primazia do mercado al, o econômico e o ambiental, e evitar cri-
e do interesse privado como sistema térios exclusivamente técnicos. Porém, este
alocador de recursos tem levado novamen- auspício do Estado é difícil num contexto
te a que se priorize a produtividade como onde ele tende a se comprometer apenas
objetivo central das políticas públicas de com políticas dirigidas ao aumento da pro-
desenvolvimento. Isso faz com que a har- dutividade e a reconhecer posições privi-
monia das três dimensões, social, econô- legiadas no mercado. Um exemplo dessas
mica e ambiental, se possível, só seja situações complexas e de suas dificulda-
alcançada a partir de específicos trade-offs des de encará-las pode ser observado nas
que não se obtêm pelo espontâneo desen- políticas de controle da poluição gerada
rolar da dinâmica econômica. pela suinocultura no Estado de Santa
Catarina/Brasil.

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OBJETIVOS SOCIAIS, ECONÔMICOS E AMBIENTAIS NO


CONTROLE DA POLUIÇÃO DO PROJETO MICROBACIAS/BIRD
Em Santa Catarina, as políticas de controle a) concentração da suinocultura;
da poluição hídrica no meio rural têm uma
importância expressiva, sobretudo na b) diminuição do volume e pioramento
Região Oeste, onde a poluição dos rios das condições do crédito agrícola;
causada pela expansão da suinocultura
tem chegado a níveis alarmantes. c) esgotamento dos recursos naturais, pela
exploração superior à sua capacidade de
Estudos realizados nos rios de abasteci- uso;
mento público têm detectado aumentos
assustadores da poluição por coliformes d) redução da área cultivada com milho e
fecais a partir da expansão da suinocultura soja, principalmente nas pequenas propri-
em confinamento. Estima-se que entre 80 edades;
e 90 por cento dos recursos hídricos da
região apresentam índices elevados de e) queda da rentabilidade de alguns pro-
contaminação (principalmente por causa dutos, principalmente milho e suínos.
de dejetos suínos e, secundariamente, de
outros animais e humanos), muito supe- Estima-se que a renda dos estabelecimen-
riores aos recomendáveis pela legislação tos agrícolas do Oeste Catarinense pode
e pelos órgãos de saúde pública (GARCIA; caracterizar-se da seguinte forma:3 de um
BEIRITH, 1996). total próximo aos cem mil estabelecimen-
tos, 36% têm renda maior que U$S 4.200
Este problema encontra-se contex- família/ano (incluindo o auto-abasteci-
tualizado nos processos de transformação mento), sendo considerados viabilizados.
socioeconômica que vêm ocorrendo nas Outros 36% têm uma renda inferior a
últimas duas décadas no Oeste Catari- US$ 4.200, mas superior a US$ 2.400 fa-
nense, apresentando, hoje, uma situação mília/ano, sendo considerados em
crítica. Diversos fatores2 originados na descapitalização. Os 28% restantes contam
década de 80 são salientados para carac- com uma renda inferior a US$ 2.400, sen-
terizar a situação atual: do considerados em exclusão ou de sub-
sistência (Quadro 1).

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QUADRO 1: ESTABELECIMENTOS AGRÍCOLAS VIABILIZADOS,


EM DESCAPITALIZAÇÃO E EM EXCLUSÃO NO OESTE
CATARINENSE (PERCENTAGEM)
Viabilizados 36%
Em descapitalização 36%
Em exclusão 28%
Total 100%
Fonte : TESTA et al., 1996.

Até 1980, o sistema de produção regional dustrial com os produtores familiares, em


era caracterizado de forma geral como de que a procura de novos mercados por par-
policultura subordinada à suinocultura. te daquele tinha como contrapartida a in-
Esse sistema era fortemente baseado nas corporação de novos produtores ao siste-
“afinidades eletivas” da produção famili- ma. Tal incorporação não abalou a base
ar com a agroindústria (WILKINSON, diversificada da pequena produção, dan-
1996), cuja produção de suínos era dire- do origem à citada policultura subordina-
tamente ligada à produção de milho no da à suinocultura. Nessa fase, a expansão
próprio estabelecimento agrícola. da suinocultura estava sintonizada com a
ampliação de demanda de proteínas ani-
A partir de 1980, foram constatadas duas mais, advinda com a forte urbanização da
grandes tendências: a) concentração da sociedade brasileira.
produção de suínos, produto da redução
do número de estabelecimentos baseados A segunda fase, diferentemente, caracte-
na suinocultura e aumento da escala de riza-se pela exigência por parte das
produção entre os suinocultores restan- agroindústrias de mudanças nas formas de
tes; e b) movimento dos agricultores na produção nos estabelecimentos familiares.
busca de explorações agropecuárias alter- Essas mudanças visaram à implementação
nativas à suinocultura (bovinocultura de de sistemas especializados de produção em
leite, fumo, laranja e avicultura). escala, já não aumentando o número de
produtores, mas, pelo contrário, diminu-
A ocorrência dessas tendências sinaliza um indo-o. Essa fase desenvolve-se em conso-
processo de duas fases no perfil da nância com o aumento da importância do
agroindustrialização regional. A primeira mercado externo, o que introduz novas
fase foi marcada por uma relativa conver- exigências, principalmente sanitárias, para
gência de interesses do setor agroin- a qualidade do produto.

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Esses processos podem ser observados nos Já no período 86-95, a expressiva dimi-
dados apresentados no Quadro 2. No pe- nuição no número total de suinocultores
ríodo 80-86, embora haja uma forte dimi- se dá num contexto em que também di-
nuição no número total de suinocultores, minui o número de suinocultores integra-
observa-se um aumento importante entre dos. Tudo sem alterar o progressivo au-
os produtores acolhidos pela integração. mento no volume de carne suína produzido.

QUADRO 2: EVOLUÇÃO DA SUINOCULTURA NO OESTE


CATARINENSE NO PERÍODO 1980-95 (SÍNTESE)
Ano Total de Suinocultores Produção de carne
Suinocultores Integrados suína (em 1.000 t)
1980 67.000 3.860
1986 45.000 26.176 1.080
(dado de 1985)
1995 20.000 18.700 1.251
(dado de 1994)

As tendências indicam que, mantendo-se Atendendo aos diversos problemas


as condições vigentes, a atual produção de ambientais do setor rural do Estado, tem-
carne suína será obtida por somente de 10 se implementado uma ambiciosa política
a 15 mil produtores, num prazo de 5 a 10 de desenvolvimento rural chamada Pro-
anos (TESTA et al., 1996, p. 68). jeto Microbacias/BIRD.4 Esse projeto, em
curso desde 1991, em todo o Estado de
Estas tendências têm duas dimensões de Santa Catarina, procura equacionar a di-
graves conseqüências. Por um lado, a se- minuição da degradação dos recursos
leção/exclusão diminui drasticamente as (principalmente água e solo) com o au-
oportunidades econômicas de um núme- mento da produtividade das unidades,
ro crescente de pequenos produtores e afirmando a viabilização econômica dos
suas famílias. Por outro, a concentração da agricultores conjuntamente com a incor-
produção de suínos e, conseqüentemen- poração de critérios de sustentabilidade.
te, de dejetos, agrava a já crítica situação
de poluição hídrica na região. Além disso, O Projeto contempla diversas técnicas às
ao ocasionar a proliferação de moscas e quais os produtores e técnicos podem
mosquitos repercute negativamente no recorrer para atingir os objetivos estraté-
aprovisionamento de água, bem como na gicos. As técnicas, sistemicamente articu-
saúde pública e animal. ladas, deveriam gerar um manejo conser-

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vacionista do solo e evitar a poluição da lia rural, recuperar e conservar os
água, tanto a das fontes que os agricultores recursos naturais (PROJETO MICRO-
BACIAS, 1996).
consomem, quanto a dos córregos que
antes da implantação do Projeto recebiam Observe-se que se trata de um objetivo com
a maior parte dos dejetos gerados nas pro- um viés marcadamente produtivista,
priedades. centrado no aumento da produção e da
produtividade. Assim sendo, o controle da
No entanto, os objetivos gerais do Projeto, erosão e as melhoras no manejo do solo
conforme os critérios considerados mais le- “batem bem” com tal objetivo estratégico,
gítimos no contexto macroeconômico dado que esses fatores têm incidência di-
atual, colocam em primeiro plano o au- reta na produtividade. No entanto, o con-
mento da produção e da produtividade: trole da poluição situa-se num plano peri-
férico na estratégia, sem atingir o centro
[O Projeto Microbacias] visa obter o da lógica principal da proposta. Qual será,
aumento sustentado da produção e da
então, a legitimidade de que gozarão as
produtividade, através de técnicas ade-
quadas de manejo do solo e da água, práticas que não melhorem diretamente
como meio de garantir maior renda e a produção e a produtividade?
melhor qualidade de vida para a famí-

A “SOLUÇÃO TÉCNICA”
Coerente com a ênfase na produtividade vos que, de seu ponto de vista, não po-
e no manejo do solo, a alternativa técnica dem ser excludentes: viabilizar a pequena
apresentada pelo Projeto Microbacias para produção familiar e lograr uma agricultu-
a solução do problema da poluição de su- ra sustentável. Como os próprios titulares
ínos consiste, basicamente, na construção da entidade afirmam:
de bioesterqueiras para armazenar e fer-
mentar o dejeto e seu posterior aproveita- Tendo como missão o desenvolvimen-
mento como adubo orgânico na lavoura. to sustentável, a EPAGRI participa dos
programas do Governo do Estado de
Santa Catarina, objetivando melhorar
A eficiência desses depósitos em si mesma a competitividade, através da qualida-
já é um assunto polêmico.5 No entanto, o de e da produtividade, e, por conse-
fato de que essa proposta técnica tenha qüência, agregar mais renda, visando
conseguido se legitimar no Projeto melhorar a qualidade de vida, manten-
do a agricultura de tipo familiar como
Microbacias/BIRD nos leva a analisar vá- um dos esteios da vida econômica, so-
rios aspectos. O primeiro é o comprome- cial, cultural e política de nosso Estado
timento institucional da entidade coorde- (AGRICULTURA..., 1996).
nadora do projeto (EPAGRI – Empresa de Mas, como se atingem ambos os objetivos
Pesquisa Agropecuária e Extensão Rural quando os trade-offs necessários podem le-
de Santa Catarina S.A.), com dois objeti- var a que um deles tenha de ser consegui-

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do às custas do outro? Em outras palavras, dejeto.6 Por outro, a eficiência ambiental
como se resolve o impasse criado com a depende de uma relação entre a quanti-
suinocultura catarinense, extremamente dade de dejeto produzido (por sua vez de-
poluente, mas fator de viabilização econô- pendente da quantidade de animais e do
mica de muitos pequenos produtores? tipo de criação: ciclo completo, materni-
dade ou engorde) e a área de lavoura em
A proposta de manejo dos dejetos e a sua que esse dejeto irá ser aproveitado (tama-
posterior utilização como adubo tem se nho da área, declive do terreno e tipo de
apresentado como uma solução de tal con- solo).7
tradição. O suposto dessa solução é que,
corretamente manejados, os dejetos não A relação desejável entre quantidade de
só deixam de ser um problema esterco e área de aplicação é ainda uma
ambientalm, senão que ainda são uma aju- questão sobre a qual não há uma defini-
da para o aumento da produtividade. ção consensual que seja utilizada como um
critério de recomendação técnica.
Outro aspecto da solução é seu suposto re-
torno econômico. Em material didático Porém, podemos presumir que essa
fornecido pela EPAGRI aos agricultores, indefinição provém de uma controvérsia
reconhece-se que: mais política do que técnica. Com efeito,
estabelecer, por exemplo, “cotas” de ani-
O desenvolvimento da suinocultura mais segundo área de lavoura implicaria
resulta em grandes volumes de dejetos, impor novos impedimentos a muitos sui-
que quando mal manejados e utiliza-
dos transformam-se na maior fonte nocultores da região que, por sua vez, res-
poluidora das regiões criadoras de suí- pondendo às exigências das agroindústrias
nos. (INFORMAÇÕES..., 1997, grifos e do mercado de carne suína, muitas ve-
no texto original). zes são levados a aumentar os lotes de ani-
Logo após, o texto propõe um cálculo mo- mais, mesmo com áreas de lavoura peque-
netário dos nutrientes, contidos nos nas e muitas vezes declivosas. Nessa situa-
dejetos, e em seguida conclui: “Transfor- ção, pôr ênfase na eficiência ambiental
me os dejetos em resultado econômico e implica contradizer o imperativo de garan-
não num problema: a legislação exige; é tir a viabilidade econômica da pequena
lucrativo; é saudável.” (INFORMA- produção familiar.
ÇÕES..., 1997, grifos no texto original).
Mas também convém observar que das
Contudo, atingir essa eficiência na aplica- múltiplas vias possíveis de solução aos
ção do dejeto supõe duas condições não trade-offs implícitos, a que se mantém (tal-
aclaradas no material dirigido aos agricul- vez menos por uma decisão consciente que
tores. Por um lado, a eficiência econômica pela dinâmica de constituição do Projeto)
depende do grau de concentração de nu- é a “solução” mais funcional aos interesses
trientes, que, por sua vez, depende do das agroindústrias. Com efeito, legitima-
grau de diluição em água que apresente o do um paliativo à poluição da suinocultura,

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 41-56, 2. sem. 1999


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e sem restrições na relação quantidade de ca do que técnica, porque ela é utilizada
dejeto/área de lavoura para sua aplicação, para neutralizar uma situação de conflitos
a proposta ajuda as agroindústrias a tor- de interesses que envolvem os agriculto-
nar o problema ambiental um problema a res, as agroindústrias e o resto da socieda-
menos para o processo de concentração de que reclama pela qualidade do ambi-
pelo qual transita a suinocultura seguin- ente.
do os interesses daquelas.
Os efeitos dessa intervenção são parado-
Observa-se então que a “solução” propos- xais. Por um lado, implanta-se uma “solu-
ta para resolver o problema de poluição ção” paliativa que diminui, em certo grau,
por dejetos suínos não está isenta de con- o impacto poluente da suinocultura.8 Mas,
dições técnicas dificilmente atingíveis, e por outro lado, esta solução legitima o pro-
muito menos de importantes ambigüida- cesso de concentração da suinocultura, au-
des, justamente no ponto em que a pro- mentando potencialmente o problema
cura da eficiência ambiental pode aumen- ambiental e diminuindo a quantidade de
tar os conflitos subjacentes ao “pacto agricultores viabilizados através dessa ati-
social”, entre agroindústrias, agricultores vidade. Em outras palavras, com a aplica-
e órgãos públicos. ção desta solução, os objetivos ambientais,
econômicos e sociais podem estar exacer-
É assim que, na verdade, a proposta de bando as suas contradições.
bioesterqueiras é mais uma solução políti-

OS AGRICULTORES FAMILIARES NA CONSTRUÇÃO SOCIAL


DA POLUIÇÃO
O que tem sucedido com a proposta de tes que fazem parte dela, conforme seus
controle da poluição através do arma- interesses, condições cognitivas e posições
zenamento dos dejetos em bioesterqueiras de poder no espaço de relações sociais. Isto
e sua utilização como adubo nas lavouras leva a reconhecer, conforme afirmam
é a construção de uma nova maneira de Long e Villareal (1994), que, como todo
ver o dejeto suíno, já não como um pro- processo de desenvolvimento, este é ine-
blema senão como uma solução. Essa nova vitavelmente complexo, permeado por
percepção, embora apoiada num discurso descontinuidades de interesses, valores e
técnico-científico, pode ser entendida distribuição de poder, envolvendo nego-
como parte de um processo de constru- ciações, acomodações e conflitos, fatores
ção social da poluição. que não podem ser considerados como
anomalias. Assim, os agentes envolvidos
Como toda construção social, ela é assimi- não podem ser considerados “recipientes
lada e reconstruída pelos diferentes agen- vazios” (suposto freqüente nos programas

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de desenvolvimento), mas sim como ati- do o problema com a difusão das
vos participantes do desenvolvimento, que bioesterqueiras e a aplicação do esterco nas
processam informação, constroem estraté- lavouras, apropriando-se pragmaticamen-
gias e negociam tanto com atores locais te do discurso do Projeto Microbacias/
quanto com instituições externas (LONG; BIRD para legitimar suas próprias práti-
LONG, 1992). cas. Os críticos, embora reconheçam as
vantagens dessa proposta técnica, chamam
Numa pesquisa qualitativa realizada numa a atenção para uma série de fatores não
das microbacias atingidas no Projeto, ex- resolvidos, seja denunciando seu mau uso
ploramos como os agricultores familiares por parte de grandes produtores, duvi-
se posicionavam em face da situação cria- dando que o manejo sempre seja feito ade-
da pela inclusão do Projeto Microbacias na quadamente pelos pequenos, ou acres-
região (FLORIT, 1998b). centando que o problema do cheiro, não
contemplado no Projeto, é também polui-
Foram observadas posições bastante hete- ção. Os neutros “aceitam” o discurso oficial,
rogêneas frente ao problema, existindo sem que se trate de uma apropriação volta-
uma relação entre a posição subjetiva des- da ostensivamente a legitimar suas práticas.
ses agricultores em relação ao problema
ambiental e a sua posição objetiva como Os agricultores de posições mais pragmá-
suinocultores. ticas encontram-se entre aqueles com mais
interesses na suinocultura. Por sua vez, os
Traduzidos e sintetizados, os discursos dos mais críticos encontram-se entre aqueles
agricultores familiares da microbacia são que não têm importantes interesses na
mais ou menos os seguintes: os agriculto- suinocultura, mas que conhecem de perto
res pragmáticos afirmam estar soluciona- a problemática dessa criação (Quadro 3).

Q UADRO 3: P OSIÇÃO DOS AGRICULTORES FAMILIARES


FRENTE À SOLUÇÃO DADA AO PROBLEMA DE POLUIÇÃO HÍDRICA
(MICROBACIA LAJEADO SÃO JOSÉ)
A g r ic u lto r R e b a n h o d e s u ín o s / Á r e a d e la v o u r a P o s iç ã o fr e n te à « s o lu ç ã o »
A 5 0 0 c a b ./5 6 h a P r a g m á tic o
B 3 0 0 c a b ./8 1 h a P r a g m á tic o
C 2 5 0 c a b ./3 h a P r a g m á tic o
D 2 5 0 c a b ./1 0 h a N e u tr o
E 9 0 c a b ./6 h a N e u tr o
F 5 4 c a b ./1 2 h a N e u tr o
G 2 4 c a b ./8 h a N e u tr o
H 1 7 c a b ./7 h a C r ític o
I 1 0 c a b ./1 9 h a C r ític o
J 1 0 c a b ./8 h a C r ític o
K 6 c a b ./9 h a C r ític o
L 1 c a b ./2 h a N e u tr o
M s e m s u ín o s /1 9 h a N e u tr o
N s e m s u ín o s /8 h a N e u tr o
O s e m s u ín o s /3 h a N e u tr o

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51
Em síntese, o contexto macroeconômico mas não se geram as condições para que
em que os suinocultores conseguem a sua se possam colocar critérios de descon-
viabilização impõe uma lógica produtivista centração, o que diminuiria substancial-
contrária aos critérios de produção susten- mente a poluição tal como é exigido pela
tável. Os baixos preços do produto e as legislação. Por sua vez, colocar critérios de
exigências de produtividade levam os desconcentração sem gerar conseqüênci-
suinocultores integrados às agroindústrias as sociais negativas requereria alguma for-
a produções em escala que os afastam da ma de compensação aos produtores afe-
recomendada “desconcentração” da tados, o que traria modificações no atual
suinocultura. Por sua vez, a proposta téc- esquema de interesses econômicos e de
nica difundida na região é um paliativo poder político.
importante mas que não dá solução total
ao problema, pois sem claros e efetivos cri- Dentro dessa situação, os agricultores não
térios na relação área/suínos, ela não atin- recebem passivamente os discursos nem as
ge os efeitos da concentração de fatores propostas ambientais. Pelo contrário, se
poluentes. Porém, estabelecer tais critéri- apropriam deles com um sentido condicio-
os implicaria colocar condições dificilmen- nado pela sua posição no conflito, utilizan-
te toleráveis pelos suinocultores que hoje do o discurso, quando preciso, para evitar
estão viabilizados. uma limitação à sua estratégia e justifican-
do que a sua parte “já foi feita”.
Essa contradição existente entre ambos os
imperativos (por sinal, indiscutíveis) não Desta forma, pode-se concluir também que
é explicitamente reconhecida pelos atores a coerção estrutural que leva os agriculto-
envolvidos no problema, porque estes de- res a adotar sistemas produtivos poluentes
finem a questão pela sua face técnica, ape- é também realimentada pelo próprio agir
sar de ter um fundamento social e dos agricultores (assim como o de todos
político. os agentes) que, consciente ou inconscien-
temente, por ação ou por omissão, tendem
Em outras palavras, fornece-se uma alter- a incorporar a questão ambiental somen-
nativa técnica para que os agricultores te à medida que ela entra no horizonte dos
obtenham uma maior eficiência ambiental, seus interesses econômicos estratégicos.

CONCLUSÃO
Situações como a descrita acima apresen- pel de ser agente tanto da proteção quanto
tam desafios teóricos e políticos para a re- da destruição do ambiente. Mas este caso
forma ambiental. Por um lado, aparece a im- mostra um paradoxo talvez ainda mais for-
portância da discussão sobre o papel do Es- te: o fato de que em nome da própria polí-
tado nas políticas de desenvolvimento rural tica de proteção ambiental também existe o ris-
sustentável, à medida que se reconhece no co de estar-se estimulando as contradições que
Estado Brasileiro o duplo e contraditório pa- levam à maior degradação do ambiente.

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A busca de uma primeira explicação polí- como indissociável das suas conseqüências
tica, provavelmente, nos levaria na dire- impremeditadas, e estas últimas como tra-
ção de reconhecer a «sensibilidade» do Es- duzindo-se em condições não reconheci-
tado Brasileiro em face dos interesses das da ação e formadoras de contextos de
setoriais mais fortes e mais bem organiza- ação reproduzíveis (GIDDENS, 1989).
dos, como as agroindústrias da carne, e a Sobre essa base, nos seus trabalhos de ca-
dificuldade de visualizar modelos de de- racterização do mundo contemporâneo, o
senvolvimento alternativos no contexto autor entende a universalização da socia-
político e macroeconômico atual. lização da natureza, produto da agência
humana, como indissociável do surgi-
Contudo, a busca de uma explicação soci- mento de um contexto de incerteza
ológica nos leva a pensar na natureza dos fabricada que, por sua vez, influi como
problemas ambientais no mundo contem- condição não reconhecida de novas inter-
porâneo, em grande medida diferente das venções na natureza (GIDDENS, 1991,
do mundo em que o estado desenvol- 1993, 1995, 1996).
vimentista instrumentalizou suas primei-
ras soluções técnicas. Um contexto de incerteza não pode ser
controlado através de meras intervenções
Hoje percebemos que os supostos filosófi- técnicas. Primeiramente porque essas in-
cos, políticos e científicos que sustentavam tervenções não reconhecem a complexi-
aquela idéia de desenvolvimento atraves- dade inerente à tentativa de harmonizar
sam uma crise profunda. Na verdade, ago- os imperativos ambientais com os econô-
ra sabemos que eles sempre foram uma micos e sociais, tal como é invocado pelo
construção social impregnada de arbitra- Estado. Mas, também, porque os sujeitos
riedades, lutas e processos de contestação. sociais envolvidos nessas intervenções são
Os fatos poucas vezes se ajustaram à inevitavelmente um fator multiplicador
linearidade da transição do subdesen- dessa complexidade.
volvimento ao desenvolvimento pleno, e
os processos reais sempre foram bem mais Pensar o lugar do Estado na reforma
heterogêneos, complexos e, sobretudo, ambiental no mundo contemporâneo nos
carregados de inúmeras conseqüências coloca numa situação de uma certa per-
impremeditadas. plexidade. Se por um lado percebe-se a
necessidade de um agente (o Estado) que
Acreditamos que as situações paradoxais assuma uma perspectiva baseada em prin-
de que participa o Estado, do tipo das descritas cípios normativos, a partir da qual possam
neste trabalho, possam ser analisadas como se justificar critérios políticos para
conseqüências impremeditadas da ação. equacionar objetivos ambientais, econômi-
cos e sociais, por outro lado, a complexi-
No contexto da Teoria da Estruturação, dade dos problemas ambientais, somada
Giddens apresenta a agência humana à dinâmica social embutida nesses proble-

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 41-56, 2. sem. 1999


53
mas, parece sugerir que qualquer inter- e à incerteza, e que reconheçam a inevi-
venção será ela mesma fator de conse- tabilidade de suas conseqüências
qüências impremeditadas imponderáveis. impremeditadas. Isto num contexto
macroe-conômico e político que, nos paí-
O desafio, tanto político quanto teórico, ses em desenvolvimento, tende a desen-
consiste em como promover ações que corajar qualquer intervenção que não se
contemplem um princípio de prudência, proponha melhorar a eficiência econômi-
ou seja, ações não cegas à complexidade ca privada e a produtividade.

NOTAS

1 Só num nível abstrato existe um acordo mínimo a 4 O Projeto Microbacias/BIRD foi concebido para
respeito dos princípios que orientam essa estra- financiar atividades de conservação do solo e con-
tégia de desenvolvimento. Esses acordos referem- trole da poluição em 520 microbacias de todo o
se à integração da dimensão ambiental nos esti- Estado. Essas microbacias ocupam uma área de
los de desenvolvimento à medida que estes têm 1,8 milhões de ha, representando 25 % das terras
que dar respostas prioritárias às necessidades agrícolas de Santa Catarina, as quais se encontram
básicas da população, sem degradar a base dos distribuídas em 143 municípios. Cerca de 81.000
recursos naturais nem o ambiente do planeta. famílias rurais são beneficiárias do Projeto, sendo
Nessa perspectiva, toda estratégia deve conside- que 90% delas são de pequenos agricultores que
rar tanto o direito das gerações presentes (soli- representam cerca de 31% do total dos produto-
dariedade sincrônica) quanto o direito das gera- res agrícolas do Estado. Os seus recursos provêm
ções futuras (solidariedade diacrônica) a habitar do financiamento de U$S 33 milhões pelo BIRD
o planeta, tornando possível sua sobrevivência e e do aporte de U$S 38,6 milhões como
a das outras espécies (CNUMAD, 1988). contrapartida pelo Governo do Estado de Santa
Catarina. O prazo de execução previsto original-
2 Esses fatores conjunturais somam-se a outros de
mente foi de sete anos, compreendido entre 1991
caráter estrutural como a escassez de terras no-
e 1997, tendo sido estendido até setembro de 1999.
bres, o esgotamento da fronteira agrícola, a es-
Atualmente encontra-se em fase de elaboração e
trutura fundiária pulverizada (40% dos estabele-
negociação um novo projeto, o «Microbacias II»,
cimentos têm menos de 10 ha, concentrados nos
mais abrangente e ambicioso, que deverá sucedê-
solos mais declivosos e pedregosos), e a alta den-
lo.
sidade demográfica. Segundo pesquisadores da
região, o conjunto desses fatores tem gerado um 5 Segundo a pesquisa realizada por Guivant (1997),
quadro de descapitalização numa ampla parcela a difusora principal desse recurso técnico é a
das propriedades agrícolas, o qual refletiu-se na EPAGRI (Empresa de Pesquisa Agropecuária e
dificuldade de criar postos de trabalho, intensifi- Extensão Rural de Santa Catarina S.A.), entidade
cando o êxodo rural, especialmente dos jovens coordenadora do projeto, que o recomenda como
(TESTA et al., 1996, p. 23, 24, 25). a melhor estratégia para o controle da poluição
suína nas atividades do Projeto Micorbacias/BIRD.
3 A renda dos estabelecimentos é definida como
No entanto, a autora chama a atenção para vários
ROA (renda de operação agrícola): renda bruta,
questionamentos, formulados especialmente en-
menos os custos variáveis efetivamente desem-
tre os pesquisadores da EMBRAPA/CNSA, que o
bolsados, menos a depreciação e menos os de-
consideram mais um recurso para o arma-
mais desembolsos efetivos (impostos, taxas ener-
zenamento que para o tratamento dos dejetos,
gia, etc.), excluídos os investimentos.
assim como inadequado para propriedades onde

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há grande concentração de suínos, apresentando a utilização ineficiente do esterco não reduz os
riscos de contaminação do lençol freático com a gastos adicionais que o produtor teria com o tra-
distribuição dos dejetos mal tratados nas lavouras. tamento requerido para evitar a poluição do meio
6 O grau de concentração de nutrientes que tem o ambiente (SCHERER et al., 1996).
esterco líquido é variável de acordo com a quan- 7 A importância dessa relação provém do potencial
tidade de água que o esterco tenha recebido, tal poluente da água e degradador do solo, pelo uso
como é acumulado nas esterqueiras. O impacto excessivo de esterco em áreas limitadas de lavou-
econômico negativo da água recebida pelo ester- ra, seja por infiltração dos lençóis subterrâneos,
co provém de três fatores: do custo do transporte por vazão aos córregos superficiais, ou por satu-
do esterco até a lavoura, relativo a uma determi- ração do solo.
nada quantidade de nutrientes (esse custo aumen-
ta de forma considerável com a maior proporção 8 Conforme avaliação feita pelo próprio projeto, no
de água no dejeto líquido); de que a utilização de período de 1993 e 1996 a poluição por coliformes
esterco sem o mínimo de nutrientes não reduz os fecais mantém-se elevada em 50% das microbacias
custos de adubação química; e, finalmente, de que estudadas (BASSI; GARCIA, 1998).

ABSTRACT
This article approaches the limitations of the rhetoric which equates
environmental objectives with economical and social objectives
through the analysis of pollution by swine dejects control in Santa
Catarina. These different political objectives frequently contradict
each other, especially in the present macro-economic context, which
imposes high production constraints independently from ecological
limitations, thus subjecting environmental objectives to paradoxical
effects.
Keywords: environment sociology; sustainable development;
pollution control.

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Antropolítica Niterói, n. 7, p. 41-56, 2. sem. 1999


57

RISCO TECNOLÓGICO E TRADIÇÃO: NOTAS


PARA UMA ANTROPOLOGIA DO
SOFRIMENTO*
GLÁUCIA OLIVEIRA DA SILVA* *

Esse artigo mostra como um acontecimento relacionado à Usina


Nuclear Angra I pôde ter significados díspares: por um lado, a
experiência da população próxima que o vivenciou como uma tra-
gédia, e, por outro, a visão dos técnicos, que o encararam como
uma pequena falha nos instrumentos de alarme da Usina, sem
atribuir qualquer importância a ela, uma vez que não houve esca-
pe de radiatividade ou mal funcionamento do reator. O artigo dis-
cute, assim, a questão da responsabilidade sobre riscos tecnológicos,
do ponto de vista empírico, e também como tais riscos são vistos
dentro do campo sociológico.
Palavras-chave: risco tecnológico; modernidade; cultura.

APRESENTAÇÃO
“Sobre a usina, eu só sei que nós tivemos dinheiro com ele, realmente, ter serviço.
aqui uma instrução da Defesa Civil, que Por opção, o pessoal se empregavam, ga-
esteve aí quando começaram a fazer a usi- nhavam dinheiro, mas o povo não sabia o
na. Até nós não sabíamos o que era a usi- que era, afinal de contas. Nós tivemos uma
na nuclear; o povo não sabia. Eu pensava instrução, eles montaram aqui uma rede
que era um lugar para a pessoa ganhar de... uma estação; se chama sirene. Pra dar

* Este trabalho foi apresentado no Grupo de Trabalho “Processos e Movimentos Sociais no Campo”, coor-
denado por Delma Pessanha Neves, na XXIII Reunião da ANPOCS 1999. Ele reúne algumas reflexões de
dois anos de investigação, no Município de Angra dos Reis, enfocando basicamente a relação entre a
população e a usina nuclear. Quatro alunos bolsistas que oriento no Programa de Iniciação Científica da
UFF contribuíram grandemente para o bom fecho da minha pesquisa; são eles: Aldamir Azevedo, André
de Paula Ferreira, Marcos Gaspar e Rosane Gomes. Com relação ao artigo em si, tenho grande débito
para com o professor José Sérgio Leite Lopes, a quem agradeço. Também à Rosane Prado e Diana Antonaz,
queridas companheiras de pesquisa, e Ana Daou, pela constante troca de idéias.
** Doutora em Antropologia, professora do Departamento de Antropologia da Universidade Federal
Fluminense.

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 57-73, 2. sem. 1999


58

um alarme. Dentro da instrução, eles nos num curso, e estava chovendo muito. Mas
informaram o seguinte, que aquilo ali, eles nós resolvemos encarar porque não ia pas-
iam fazer um ponto de referência, e caso sar e a gente voltou para casa assim mes-
houvesse um defeito qualquer na usina, mo. Dava muito relâmpago. E nós viemos.
então o povo ia ser evacuado. Então tem Quando nós entramos aqui, a minha filha
aqueles pontos, que pega as pessoas na mais velha falou assim: ‘mãe, a usina.’ Eu
época da evacuação, se fosse possível. Se não tinha associado. Sabia que tinha um
fosse necessário, aliás. Aí, quando foi um alarme que ia disparar em caso de aciden-
belo dia, deu um temporal de chuva, né, e te, mas como eu estava com raiva dela, que
dentro desse temporal a usina disparou. ela tinha me aprontado, eu disse: ‘entra
O povo, mediante aquilo que havia dito o que se não eu te enfio a mão.’ Aí ela en-
engenheiro, tinha que fechar as portas, trou, entrou todo mundo. Aí quando eu
que era para desligar o gás, que os ani- cheguei e abri a porta da cozinha, realmen-
mais, que deixassem os animais, e fosse te, eu vi que tava, que era o alarme. Aí eu
com a roupa do corpo. O pessoal se apa- digo: ‘não tá acontecendo nada, entrem e
voraram com o temporal de chuva. Tem- fiquem calmos’, mas eu fiquei um pouco
poral tremendo! Eu não saí de casa. Gosto nervosa. A informação que eu tinha era a
de ver primeiro, para depois crer, como seguinte, que se faltasse energia, aí a gen-
São Tomé. E de formas que eu fui ver de- te poderia, teria que procurar socorro,
pois. Fui lá e o pessoal com muita chuva, abrigo, alguma coisa, porque aí era real-
com guarda-chuva, outro com pano na ca- mente vazamento. O alarme continuou e
beça, criança nos braços. E aí tivemos uma tinha energia. Quando a energia faltou, aí,
informação que Furnas1 não tinha conhe- realmente, eu entrei em pânico. Eu disse:
cimento daquele estado todo. A gente la- ‘gente, vamos ficar calmo, vamos pegar al-
mentou que numa tecnologia como Furnas guma roupa, alguma coisa, que a gente vai
deveria ter um aparelho para que desse o ter que sair.’ Eles me perguntaram: ‘pra
defeito lá. Acusasse que aqui despertou. A onde?’. Eu disse: ‘não sei.’ Fomos para o
sirene levou tempos repetindo, repetindo posto de gasolina, que era o Ponto de Reu-
e foi por isso que o pessoal se alvoroça- nião. Saímos com toda a chuva, a minha
ram. Tempos depois, vieram o pessoal do filha caçula era bem pequena, tinha uns
exército, Comando Leste, parece, contar seis anos, eram todos pequenos... Ela era
para o povo que aquilo foi um disparo, que pequenininha, ela tremia tanto, ela não ti-
não sei quê, que não ia mais acontecer nha noção do que estava acontecendo, mas
mais. Mas muitas pessoas foram embora, ela sabia que boa coisa não era. Ela tremia
sumiu, saiu do Frade. Morou aqui mas foi tanto, tanto, que o xixi escorria pela per-
embora de medo.” (Nativo do Frade, la- na abaixo. Chegamos lá na outra rua, eu
vrador e estivador aposentado). lembrei do meu remédio, voltamos, aí é
que fechamos a casa; tínhamos cachorro,
“Eu sou católica. Numa segunda-feira à entornamos comida para os cachorros. Vol-
noite, umas dez, dez e meia, mais ou me- tamos para o posto. Tinha gente em quan-
nos, eu estava com meus filhos na igreja, tidade, carros em quantidade. Eu pensei

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‘realmente está acontecendo alguma coisa’. Esse episódio, que me foi descrito por pes-
Eu tinha assistido, o que passava pela minha soas que o viveram há mais de uma déca-
cabeça era um filme. Não sei se era O dia da, exemplifica, por um lado, uma faceta
seguinte ou se foi O dia em que o mundo aca- medonha da modernidade que é a dos ris-
bou, uma coisa assim. Era sobre a bomba cos tecnológicos; por outro, se insere, se-
atômica. Pensava no dano que a bomba guindo a inspiração dada por Veena Das
fazia nas pessoas. Olhei pro meu corpo e (1996), num contexto de sofrimento, se
falei assim: ‘minha cara está caindo’ (risos). não físico, no mínimo moral. Isto quer di-
Todo mundo ali, todo mundo em tumulto zer que a população do Frade, por sua
até que veio um senhor e disse: ‘eu liguei grande proximidade com Angra I, está
para a usina e não está acontecendo nada. exposta a um risco tecnológico extrema-
Podem voltar para a casa.’ Aí eu falei: ‘Tem mente grave, embora tenha se dado conta
certeza?’. Ele disse: ‘Tenho.’ Mas isso foi disso, através de um acontecimento que
mais, muito mais de uma hora depois. Na proporcionou um sofrimento menor do
usina ninguém sabia; quer dizer, nós é que que poderia causar. Os riscos tecnológicos
estávamos mal informados. Já voltei rin- constituem um objeto de fundamental
do, eu estava nervosa e encharcada, todo importância para sociólogos que, como
mundo com todas as roupas encharcadas.” Beck (1992, 1994, 1997) e também
(Nativa do Frade, doméstica). Giddens (1991), consideram que tais amea-
ças delineiam um novo tipo de sociedade:
Os dois relatos acima são de moradores a sociedade de risco ou a sociedade da con-
do Frade, local situado bem próximo à fiança, respectivamente. Os perigos mo-
Central Nuclear Almirante Álvaro Alberto, dernos apontam, como é o caso do risco
e dizem respeito a uma noite de janeiro de acidente nuclear, para conseqüências
de 1988, quando um raio, durante uma irreversíveis, de grande grau de incerte-
tempestade, atingiu o dispositivo sonoro za, com efeitos desastrosos para a vida em
que avisa sobre algum problema na Usina geral. O presente artigo, então, pretende
Angra I. A sirene disparou deixando a mostrar um fato que, envolvendo popula-
população em pânico. Descrito pelos ha- ção, empresa e poder público, pode ser
bitantes como “tragédia”,2 o incidente considerado tanto como um acidente,
questionou diretamente o controle dos téc- quanto como um simples mal-entendido,
nicos sobre seus instrumentos de trabalho dependendo do ponto de vista que se adote.
e levou o desespero para a população que
viveu, diante da escuta do alarme, um aci- Esse evento fez com que moradores do
dente inexistente, pelo menos do ponto Frade pudessem ver a usina não mais
de vista radiológico. Trouxe, assim, à tona, como simples geradora de empregos, mas
uma grande carga dramática devido a seu como um perigo real, através de uma pe-
caráter liminar, bem expresso no trecho dagogia trágica que, entretanto, teve seus
em que a entrevistada associou o momen- efeitos minorados ao longo do tempo em
to por que passava ao da explosão de uma que a população tem vivido a ambigüida-
bomba atômica. de de temer a usina e dela precisar. Assim,

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o medo que existe não gera mais manifes- gicos e Comissão Nacional de Energia Nu-
tações e protestos como os acontecidos clear, por exemplo – foi feita. A
naquele período. O que persiste, além de Eletronuclear (Furnas, na época) se preo-
um medo difuso, é a desconfiança da po- cupou em afirmar a segurança da usina
pulação para com a empresa, através da através de algumas palestras e visitas pro-
certeza que alguns mantêm de que houve gramadas para que as lideranças do lugar
realmente algum problema na usina e que conhecessem a Central. Localmente, a pre-
foi omitido. feitura apoiou o movimento da população
pedindo um Plano de Emergência eficaz.
Na época, ficou evidente a apatia do Esta- O que tinha ficado claro para todos é que,
do frente à população. Nenhuma iniciati- em caso de acidente, o pânico e a
va por parte dos órgãos públicos federais desinformação inviabilizariam que a situa-
envolvidos com a produção de energia ção fosse contornada a contento.
nuclear – Secretaria de Assuntos Estraté-

O FRADE E A ESPADA DE DÂMOCLES


O Município de Angra dos Reis, RJ, vem- las residenciais da Eletronuclear (Vila de
se modificando rapidamente, há três dé- Operadores e Vila Operária) e o povoado
cadas, sobretudo em função das conse- do Perequê, localizado contiguamente à
qüências da abertura da Rodovia Rio-San- Vila Operária.
tos (BR-101) e da implantação de indús-
trias, tais como o terminal da Petrobras e a Frade – ou ainda Vila do Frade – é o nome
Central Nuclear, composta de Angra I, em mais conhecido do Distrito de Cunham-
funcionamento desde 1982, e Angra II, bebe. Entre os povoados periféricos à ci-
que deverá começar a funcionar ainda este dade de Angra, o Frade é um dos mais
ano de 1999. Seguindo-se a BR-101 em antigos, e um dos que mais cresceu com a
direção a Santos, na altura do Município construção da primeira usina nuclear, ten-
de Angra dos Reis, encontra-se primeira- do hoje cerca de 12 mil habitantes. Embo-
mente o povoado do Frade, cinco quilô- ra parte de sua população trabalhe na Cen-
metros depois, Itaorna, praia onde fica a tral Nuclear, seus moradores, eventual-
Central, e, a 5km desta, encontra-se Praia mente, se opunham ao funcionamento da
Brava, uma das três Vilas da Eletronuclear, usina. Na época em que aconteceu o inci-
construídas por causa das usinas. Continu- dente, houve alguns protestos. Desde en-
ando-se daí, a aproximadamente 30km tão, seus habitantes não se têm pronunci-
pela estrada, chega-se à Praia de ado, pelo menos de forma pública e orga-
Mambucaba, onde estão as outras duas vi- nizada, contrariamente às usinas, embora

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afirmem a existência de um “medo escon- Articulados com a prefeitura local e com
dido” com relação à Central. associações que tradicionalmente já se opu-
nham à construção da usina, compostas
No Frade, que era uma “vila de pescado- por moradores do Centro de Angra, os
res”, encontramos moradores que se habitantes do Frade, em suas próprias as-
autodenominam “caiçaras”; embora não sociações de bairro, comissões da igreja
vivam mais da pesca, querem se distinguir católica, e contando com a liderança de
dos outros habitantes que ali chegaram alguns professores, foram para a rua, em
mais recentemente à procura de empre- 1988, reivindicar um Plano de Emergên-
go nas indústrias, no comércio e na cons- cia exeqüível. Passeatas de protesto, pro-
trução civil; esta distinção vem justamente gramas na rede local de televisão e reu-
ressaltar a tentativa de manter uma iden- niões com população, prefeitura e empresa
tidade construída em torno de valores tra- começaram um processo de negociações
dicionais, caracterizada pela atividade pes- para a reformulação do Plano de Emer-
queira e formas de cultivo de pequena es- gência. Ele tem sido estudado e refeito
cala. A tentativa de permanecerem nesses 11 anos, mas sem a participação da
“caiçaras” se dá concomitantemente às al- população, que foi assumindo gradati-
terações sociais causadas pela expansão vamente um papel menos ativo nas nego-
urbana. Este processo de expansão urba- ciações e reclamações. Estas passaram a ser
na inclui degradação ambiental, intensa encabeçadas pelos prefeitos que se suce-
especulação imobiliária, desmantelamento deram desde aquela época.
de formas de organização social antigas e
é coroado3 com a mencionada coexistên- Neirobis, eleito em 1988, foi intransigen-
cia com a Central Nuclear. te na defesa de certos princípios, e se opôs
com firmeza aos interesses dos empresá-
Os riscos da radiatividade estão relaciona- rios do setor imobiliário e também à
dos à distância física e ao tempo de dura- Furnas, que mantinha, até então, uma re-
ção; isto quer dizer que, quanto mais pró- lação arrogante para com os moradores
ximo da fonte radiativa ou quanto mais locais, sem tentar aproximações e se dispen-
tempo exposto a ela, maiores serão os da- sando do dever de explicar e amparar a
nos sofridos. O Frade, estando mais perto população que sofre o risco potencial que
do reator, é o distrito mais ameaçado po- ela impõe. Seus sucessores foram mais “fle-
tencialmente e passa a ser um lugar espe- xíveis” e vêm tentando conseguir compen-
cial para exercícios simulados do Plano de sações econômicas para o Município em tro-
Emergência Externo (PEE) da usina. Por ca dos riscos oferecidos pela Eletronuclear.
esse mesmo motivo, nele também se insta- Mas o Plano de Emergência continua a ser
lou um dos dispositivos sonoros espalha- o tendão de Aquiles que fragiliza a legitimi-
dos pela região para avisarem sobre algum dade da operação da Central aos olhos da
incidente em Angra I. Prefeitura e da população como um todo.

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O PEE (Plano de Emergência Externa) tura de Angra dos Reis novamente
prevê o conjunto de ações a serem toma- embargou judicialmente sua atividade, ale-
das, no caso de acidente na usina, incluin- gando que não existia nenhum plano que
do a distribuição de papéis e a delegação salvaguardasse a população no caso de
da responsabilidade de cada instância para acidente. Argumento com o qual alguns
que as medidas de segurança necessárias, funcionários da empresa concordaram,
como, por exemplo, evacuação da área, uma vez que eles próprios consideravam
possam ser realizadas. Tais providências o PEE inviável por causa da precariedade
são destinadas à segurança da população da Rio-Santos. Na ocasião, uns afirmavam
considerada externa, isto é, localizada en- que Furnas tinha condições de, sozinha,
tre 3 e 15km do reator.4 A distância para evacuar a área; outros diziam que não. No
o atendimento dos planos de emergência segundo semestre de 1994, vários setores,
é calculada a partir de círculos imaginári- como a Defesa Civil, as Prefeituras de
os e concêntricos ao redor do reator.5 Exis- Parati e Angra dos Reis, a CNEN e Furnas,
tem vários tipos de problemas possíveis e, montaram um novo PEE e, em dezembro
para classificá-los, há uma escala interna- de 1994, Angra I retomou seu funciona-
cional que os identifica conforme sua gra- mento, parando somente em março de 1996.
vidade; nos Planos (Externo e Interno)
estão as diretrizes referentes a cada um No verão de 1996, choveu muito e houve
desses tipos de incidente, cuja inclusão várias quedas de barreiras, com bloqueio
nesta ou naquela categoria é feita pelos da estrada Rio-Santos. A Prefeitura de
técnicos da usina. Angra fez toda uma movimentação para
desligar a usina, pois, estando a estrada
O PEE que existia em 1988 partia do prin- bloqueada, não haveria como transportar
cípio de que uma vasta área deveria ser a população em caso de acidente. A usina
evacuada em caso de acidente, o que tor- parou antes da data inicialmente prevista
nava o plano muito difícil de ser cumpri- pelo superintendente, que me afirmou que
do; o novo, segundo técnicos da o desligamento deveria ocorrer em abril
Eletronuclear, levou em consideração es- para troca de combustível, tendo sido des-
tudos feitos depois de acidentes com usi- ligada em 15 de março de 1996, quando o
nas parecidas, e considera que, apesar de PEE caiu novamente sob suspeição. Du-
tantas variáveis a serem levadas em conta, rante esse tempo, se vem tentando chegar
a necessidade de evacuar a área não abran- a um PEE definitivo, o que é fundamental
geria uma extensão tão grande, a ponto para Angra I, pois uma usina que não es-
de incluir, por exemplo, a cidade de An- teja dentro das normas de segurança mun-
gra dos Reis ou mesmo Mambucaba. dialmente aceitas não pode funcionar e,
para tanto, é preciso que haja um PEL e
Em janeiro de 1990, uma decisão judicial um PEE. Embora os técnicos saibam que
determinou a paralisação da usina por falta o PEE faça parte de uma usina segura,
de um Plano de Emergência exeqüível. muitas vezes agem defensivamente, afir-
Durante os anos de 1993 e 1994, a Prefei- mando que a exigência do PEE tem uma

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intenção muito mais política do que justa; advogada por segmentos da sociedade bra-
na discussão, as instituições que, com di- sileira, no qual a Prefeitura de Angra dos
reito, reclamam por um PEE factível dei- Reis se enquadrou em alguns momentos.
xam subentendido o argumento de que a Por isso, os técnicos, por sua vez, reafir-
usina é “insegura”, “pouco séria”. A exis- mando a segurança da usina, acusam de
tência do PEE e sua exigência não devem manipulação política a reivindicação dos
estar ligadas à imagem que se tem da usi- setores envolvidos. E assim segue uma das
na. Segura ou não, ele deve existir. É como polêmicas em torno do risco e, conseqüen-
se a exigência do PEE denunciasse a falta temente, da segurança da Central.
de condições de operação de Angra I,

COMO DIZER QUE NÃO HOUVE NADA


Numa posição contrária à da antropóloga Embora os cataclismos e outras manifes-
Mary Douglas, os sociólogos – além dos já tações naturais possam atualmente levan-
citados, ver também Luhmann (1993) e tar suspeitas de que seriam expressões de
Sennet (1999) – que aceitam o risco como um “desequilíbrio ecológico” provocado
objeto de estudo consideram que os riscos por uma determinada forma de lidar com
modernos têm características que os dife- a natureza, houve uma época, anterior à
renciam dos perigos vividos até então pe- que Beck denomina de modernização re-
las sociedades. Quando se trata de flexiva, na qual os domínios natural e so-
tecnologia, envolvem não mais indivídu- cial pareciam muito bem separados
os destemidos que se aventuram, mas par- (LATOUR, 1994). Hoje, grande parte dos
celas da humanidade que passam a ser ex- riscos com que nos deparamos têm sua
postas voluntariamente ou não e por vá- origem na atividade produtiva, como bem
rias gerações. Eles são freqüentemente in- observa Beck (1992, p. 19):
visíveis e imperceptíveis para as vítimas,
requerendo assim os órgãos sensoriais da a produção social da riqueza é siste-
ciência para serem visualizados e interpre- maticamente acompanhada pela
produção social dos riscos. Os pro-
tados como tais: “Os riscos da moderniza- blemas e os conflitos relacionados
ção aparecem em áreas geográficas espe- à distribuição na sociedade da
cíficas e também inespecíficas; o caminho escassez se superpõem aos proble-
de seus efeitos deletérios é imprevisível e mas e conflitos que crescem com a
produção, definição e distribuição
errático. Coisas separadas espacial e tem- dos riscos produzidos tecno-cien-
poralmente ficam juntas graças ao contex- tificamente.
to de responsabilidade que as unifica”
(BECK, 1992, p. 27).

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Esse autor argumenta também que o cál- A mudança no PEE, no sentido de estabe-
culo do risco, que vem sendo estabelecido lecer diferentes medidas segundo o tipo
pela ciência e instituições normativas, an- de problema e não fazer equivalência en-
tes de minorar ou superar os problemas tre emergência e retirada da população,
da produção moderna, é apenas uma al- evidencia a notória artificialidade das me-
ternativa falsa, embora efetiva, de legitimá- didas utilizadas na avaliação dos riscos.
lo. Quanto mais perigosa uma indústria – Uma medida “cientificamente” produzida
como uma usina nuclear, por exemplo –, é assim apresentada como se os cálculos
mais rígidas serão as normas de seguran- que a conformaram pudessem, com isto,
ça que ela impõe; então, quanto mais pe- ganhar em veracidade e naturalidade,
rigosa, mais segura, o que viabiliza sua ope- embora eles apenas reflitam o conheci-
ração. Conforme já foi dito, o Plano de mento momentâneo dos cientistas acerca
Emergência de Angra I inicialmente da questão. O tamanho dos riscos oscila,
abrangia uma área bem maior do que a portanto, em função de cálculos que são
atual e era freqüentemente designado por feitos posteriormente à decisão tomada
Plano de Evacuação. Isso porque se asso- pelo mercado e outros interesses. Ulrich
ciava à idéia de um acidente a idéia de re- Beck chamou a atenção para isso argu-
tirada da população. Mas tal associação, mentando sobre a imponderabilidade de
que inicialmente parecia enfatizar a idéia uma única resposta à seguinte pergunta:
de segurança, começou a enfraquecê-la – “quão seguro é seguro o bastante?”
porque ninguém acreditava na capacida- (BECK, 1994, p. 107) – e apontando para
de dos órgãos competentes em remover a necessidade de se reconhecer a base éti-
todas as pessoas, incluindo as da cidade ca na definição de parâmetros dos cálcu-
de Angra dos Reis. O Plano foi refor- los de riscos. Ele afirma que mais cedo ou
mulado, segundo os técnicos, seguindo mais tarde a questão da aceitação dos ris-
cálculos mais modernos e levando em con- cos levará à questão ética: “Como nós que-
sideração acidentes ocorridos em ou- remos viver?” (BECK, 1992, p. 28).
tras unidades semelhantes à Angra I. As-
sim, “um acidente tipo Chernobyl não ser- Um risco é aceito quando ele é criado. Os
ve como base porque a usina de lá é muito cálculos apenas estabelecem matizes de
diferente da que temos aqui”. O acidente aceitabilidade. Por exemplo, os morado-
considerado possível em Angra I, acredi- res vizinhos de uma Central Nuclear sa-
tam os técnicos, dificilmente tornará ne- bem que escapes radiativos acima de de-
cessária a retirada da população encontra- terminada quantidade tornam necessária
da num raio muito grande a ponto de en- a retirada da população, sendo assim acei-
volver a cidade. Até mesmo os moradores táveis até aquela quantidade. Só que a cer-
do Frade, tão próximo, poderão perma- teza de que um vazamento terá certo vo-
necer, desde que se protejam mecanica- lume não existe. Então, na prática, qual-
mente da radiação: vedando portas, jane- quer coisa está sendo aceita.
las e ficando em casa.

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Já foi dito que os técnicos trabalham com O que Beck propõe é que, dado o grau de
tabelas internacionalmente válidas que incerteza embutido em certos riscos
tipificam os eventos que podem ocorrer tecnológicos, dimensões externas à área
numa usina nuclear hierarquizando-os em dos cálculos sejam neles incluídas.6 Por
termos de ameaça à segurança. Conforme exemplo, o relato do entrevistado trans-
a importância, recebem um número de 1 crito acima contém uma crítica de bastan-
a 7; um exemplo de acidente grave, grau te bom senso à “tecnologia” da empresa,
7, é o de Chernobyl. O disparo do alarme que deveria saber que o alarme disparou
do Frade não foi considerado pela dire- inadvertidamente. Por isso Beck quer a
ção da Central como um acontecimento superação “das fissuras e intervalos entre
que tivesse afetado a segurança, ficando racionalidade científica e racionalidade
“abaixo da escala”, não chegando a ser social”. Para ele, a racionalidade científica
mesmo um “incidente”: “Foi grau zero, sem a racionalidade social fica vazia.
não houve nada, aquilo ali nada teve a ver
com a usina”, disse-me um físico nuclear Entretanto, quando a empresa usa o ar-
que tem cargo importante na empresa. gumento de que “não houve nada” na usi-
Este caso fez com que os moradores pu- na, ela está tendo uma atitude claramente
dessem perceber como o uso das categori- defensiva. A diferença de classificação –
as científicas pelos peritos permitia uma houve/não houve acidente – dificilmente
visão totalmente diferente daquela parti- deriva unicamente das diferentes racio-
lhada por aqueles que viveram a “tragé- nalidades; mesmo porque, segundo seus
dia”. Para os técnicos da usina “não houve próprios padrões de funcionamento, con-
nada”, apenas um defeito no alarme. Ou forme foi dito na nota 6, os defeitos nos
seja, do ponto de vista radiológico não instrumentos de comunicação são eventos
houve nenhum evento anormal, e isso de importância, já que deles depende a
passa a ser um argumento para se dimi- segurança da operação e, conforme o caso,
nuir a gravidade do que aconteceu. obrigam a que se desligue o reator até o
reparo do problema. Então, se um dispo-
Para Ulrich Beck (1992, p. 29) sitivo instalado para proteger a população
ocasiona insegurança, é porque houve al-
as determinações do risco são uma gum problema na usina. Mas admitir pu-
simbiose não reconhecida e ainda blicamente um erro é abrir espaço para
não desenvolvida das ciências natu-
rais e humanas; simbiose entre reivindicações. Não só do ponto de vista
racionalidade dos peritos e senso da população, houve um acidente, uma
comum; entre interesse e fato. O falha que levou risco e prejuízo para os
padrão de racionalidade deve en- habitantes locais porque o alarme só foi
volver a todos: cidadãos, fábricas,
administradores, políticos, ciências, ouvido no Morro da Constância, onde ele
segmentos atualmente divididos se localiza. Outros lugares do Frade – Ser-
com suas definições. [...] Em se tra- tão, Praia e a aldeia indígena – ficaram
tando de riscos não há peritos. totalmente alijados do que se passava, o
que teria sido extremamente grave se ti-

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vesse havido realmente algum vazamen- necessidade de defesa política. A arrogân-
to. O som da sirene não chegou ao outro cia “científica” ou “técnica”, que desme-
lado da rodovia BR-101 que divide o Dis- rece as necessidades e o bem-estar da po-
trito. Sendo uma estrutura metálica, pon- pulação e menospreza suas “crendices”,
tiaguda em cima de uma colina localizada não só revela a esperada crença na ciên-
numa das regiões mais chuvosas do Bra- cia e na tecnologia por parte dos seus
sil, como não se pensou na possibilidade arautos, mas também um modo útil para
de o dispositivo ser atingido por um raio? sua imposição. Os técnicos dizem assim
A empresa reconheceu que o sistema pre- partirem do princípio de que, numa situ-
cisava de adequações. Manteve o disposi- ação de emergência, a população, “bem
tivo mas “fez melhorias para que eventos informada”, não terá motivos para agir
como esse não se repetissem”. diferente dos passos estabelecidos no PEE.
O Plano de Emergência não inclui a an-
Então soma-se à tendência dos técnicos de gústia, o medo e o pânico, nem poderia,
justificar a tecnologia pela tecnologia a sob pena de se inviabilizar.

EXISTE UM MEDO ESCONDIDO

A aceitabilidade das indústrias e das con- clear; lá ouvimos uma líder comunitária
seqüências de sua implantação numa lo- do Frade, que participava de uma das
calidade está necessariamente relacionada mesas-redondas, e que vivenciou o episó-
com o tipo de reciprocidade que elas esta- dio do raio, se referir à usina como algo
belecem com a comunidade que a hospe- que afligia muito menos a comunidade do
da; o que elas podem oferecer em termos que as difíceis condições de sobrevivência
de “desenvolvimento social e econômico” no local, dificuldades estas que extrapolam
passa a determinar a visibilidade e a a implantação da unidade nuclear. Falou
valoração de seus efeitos no “meio ambi- que os moradores do Frade, a quem ali
ente” e sobre a saúde da população. Pode- representava, pouco se preocupavam com
se afirmar que, quanto mais inovações vis- Angra I, já que sabiam que o “dragão es-
tas como benéficas a usina promover, mai- tava preso”, e que lutavam por emprego
or será a naturalização da poluição e ris- e pelo pão de cada dia, sendo este último
cos decorrentes. Existe uma equação en- o maior motivo de preocupação. Os diri-
tre a visibilidade do risco – e da poluição gentes da Eletronuclear (que, na época,
que a usina provoca – e a oferta de empre- ainda era Furnas) que estavam presentes
gos que ela propicia (LEITE LOPES, 1999). não devem ter-se surpreendido com a afir-
mação, pois um dos diretores da usina nos
Uma ilustração disto aconteceu em outu- garantiu exatamente isto:
bro de 1996, durante um Seminário, ocor-
rido na Universidade do Estado do Rio de Você vai ao Frade e pergunta se eles
Janeiro, sobre a utilização da energia nu- têm medo da usina, que vão dizer

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que nem dormem de tanto medo. va individualizada de ascensão social via
Mas se eu for lá oferecer emprego
vai fazer fila; todo mundo quer tra- empresa. Isto é, se ela não trouxe o “pro-
balhar aqui. Que medo é esse? gresso” esperado para a região, pode tra-
Essa pergunta pode ser respondida por zer melhorias na vida daquela pessoa que
qualquer um dos moradores do Frade; conseguiu nela se empregar. O ofereci-
senão falando de si próprio, dizendo a res- mento de emprego é um poderoso meca-
peito do que percebe entre seus vizinhos. nismo de legitimação da poluição
Eles reconhecem no seu sentimento com (ACSELRAD, 1996) e minimização do ris-
relação à usina uma ambigüidade: “Ela co, incluído no conjunto de benfeitorias
traz o progresso, a melhoria, o emprego; promovidas pela empresa junto à população.
é bom. Mas aqui nós somos divididos. Exis-
te um medo escondido.” (Nativo do Fra- As escolhas, que devem ser feitas por seus
de, lavrador e estivador aposentado.) habitantes entre a fome e a intoxicação ou
doenças degenerativas, conforme ponde-
Beck afirma que o alto grau de aceitação ra Beck, lembram o terrível drama da pro-
de populações desempregadas para com tagonista de A escolha de Sofia. Quando a
as “novas tecnologias”, geradoras de em- população enfrenta com apatia e distan-
prego, acaba por corroborar a lógica de ciamento a construção de uma Central
que a pobreza atrai risco. Afirma o autor Nuclear, na prática ela opta pela possibili-
que, na luta entre o risco visível da fome e dade de emprego: “Eu pensava que era
o risco invisível da intoxicação, a miséria um lugar para a pessoa ganhar dinheiro
material faz vitorioso o primeiro: com ele, realmente, ter serviço. Por opção,
o pessoal se empregavam, ganhavam di-
A história da distribuição de riscos nheiro, mas o povo não sabia o que era,
mostra que, como a riqueza, os ris-
cos aderem aos padrões de classes, afinal de contas” (Nativo do Frade, lavra-
mas inversamente: riqueza acumu- dor e estivador aposentado.)
la no topo, risco acumula na base. Mas essa opção acontece em meio a uma
Os riscos parecem reforçar e não expectativa de que nunca aconteça nada
abolir a sociedade de classes. Pobre-
za atrai risco. [...] O risco de ficar de mal. Por isso os entrevistados enfatizam
desempregado é maior entre os a dificuldade em acreditarem, naquele dia,
trabalhadores (1992, p. 35). que estaria acontecendo realmente um
Mesmo não usufruindo diretamente do problema na usina, como mostram os de-
que é produzido pelas empresas, os mo- poimentos que abriram o artigo.
radores locais, além de poderem operar O tipo de vazamento em questão não é
com um signo de “progresso” idealizado, perceptível de imediato. É um risco invisí-
mas objetivado na usina, têm expectativas vel e inodoro e, como bem observa Beck,
com respeito às “contrapartidas” que as faz necessária a utilização dos instrumen-
indústrias podem promover, sendo a ofer- tos sensoriais dos técnicos. Mas esses tam-
ta de trabalho especialmente valorizada. bém falham; então, ao escutar o alarme,
Isto quer dizer que existe uma expectati- em que acreditar: no “som de agouro”

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ritmado e incansável exalado pela sirene, ceptíveis nos seguintes trechos das entre-
ou nos próprios olhos, como São Tomé? A vistas:
incapacidade de avaliar através de seus
meios o que está acontecendo faz com que E aí tivemos uma informação que
a população dependa da empresa para ser Furnas não tinha conhecimento da-
quele estado todo. A gente lamen-
socorrida. Os moradores acham que a tou que numa tecnologia como
empresa só fez e fará o que estiver dentro Furnas deveria ter um aparelho
de suas possibilidades, mas não necessari- para que desse o defeito lá. Acu-
amente o melhor possível ou o que for sasse que aqui despertou. A sirene
levou tempos repetindo, repetindo
preciso. Os habitantes dos povoados adja- e foi por isso que o pessoal se alvo-
centes acreditam que os que moram nas roçaram. (Nativo do Frade, lavra-
vilas da Eletrobrás deverão ser atendidos dor e estivador aposentado).
dentro de suas necessidades, mas descon- Mas isso foi mais, muito mais de
fiam que, para os demais habitantes, po- uma hora depois. Na usina nin-
derá faltar atendimento. Nas entrevistas guém sabia; quer dizer, nós é que
estávamos mal informados. (Nati-
“o que é necessário” e “o que é possível”,
va do Frade, doméstica.).
ou “o que pode ser feito” e “o que tem que
ser feito” são expressões que se confun- Quem estava mal informado: o pessoal da
dem, conforme se evidencia nos trechos a usina ou o habitante do Frade? Uma pes-
seguir destacados: soa entrevistada e que mora numa das vi-
las da Eletronuclear afirmou que a popu-
[...] caso houvesse um defeito qual- lação do Frade se desesperou porque es-
quer na usina, então o povo ia ser tava “mal informada”, pois, naquela épo-
evacuado. Então tem aqueles pon- ca do disparo do alarme, a usina estava
tos, que pega as pessoas na época
da evacuação, se fosse possível. Se parada; a entrevistada do Frade, por sua
fosse necessário, aliás (Nativo do Fra- vez, afirmou que os habitantes do Frade
de, lavrador e estivador aposentado) estavam “mal informados”, mas no senti-
Aí eu digo: “não tá acontecendo
do de não saberem que o alarme soou por
nada, entrem e fiquem calmos”, um defeito. No primeiro caso, a pessoa li-
mas eu fiquei um pouco nervosa. gada a Eletronuclear acusa o Frade defen-
A informação que eu tinha era a sivamente; no segundo caso, a moradora
seguinte, que se faltasse energia, aí
reclama indiretamente da falta de infor-
a gente poderia, teria que procu-
rar socorro, abrigo, alguma coisa, mação proporcionada pela empresa.
porque aí era realmente vazamen-
to (Nativa do Frade; doméstica). Por parte dos técnicos, existe a pressupo-
Para Beck, a sociedade do risco é também sição de que a informação ajuda a criar
a sociedade da ciência da mídia e da in- confiança, embora os peritos de Angra I
formação, que deve responder quem pro- nunca tenham tido por tradição o hábito
duz o risco e quem consome o risco; e esse de informar os vizinhos sobre o cotidiano
acontecimento propiciou também uma da Central. Quando falam, partem do
reflexão sobre os usos da informação, per- princípio de que, se a população souber

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das normas que eles seguem, vai confiar informação técnica fica muito distante da
na segurança da usina; mas, na prática, o compreensão da maioria das pessoas. Mas
cultivo do “segredo” permanece. A rela- os peritos percebem que, ao demonstra-
ção direta entre quantidade – ou mesmo rem uma preocupação em informar, mui-
qualidade – de informação e seu claro tas vezes podem ser bem-sucedidos, pois
entendimento por parte de quem a rece- o simples estabelecimento de vínculos com
be não se verifica, até porque é recebida os habitantes pode substituir o conteúdo
por pessoas que têm uma bagagem cultu- da informação, criando um vínculo de
ral e uma bagagem de outras informações confiança, mesmo que frágil.
a respeito daquele assunto. Além disso, a

CONSIDERAÇÕES FINAIS
Beck (1992, p. 34) considera que: Zonabend (1989) mostram, por meios radi-
calmente diversos, que os riscos são escolhas
o risco passou por um vitorioso sociais que podem-se revelar desastrosas e
processo de legitimação social. Ris-
cos são bens a serem evitados. Um não são, portanto, matéria passível de rela-
modo de legitimação é claramente tivização; é preciso ir contra estas escolhas,
conectado a isso: os riscos podem denunciando o mal-estar que elas impõem.
ser legitimados pelo fato que nin-
guém viu nem quis suas conse- Assim, Zonabend (1989) vai tratar o risco
qüências. Isto acontece como “efei-
to colateral”; algo que não se po- proveniente da indústria nuclear do
dia prever, feito com a melhor das Hague, na França, como algo indes-
boas intenções. critível, o mal indizível. Usa sua sensibili-
O processo de industrialização e a as- dade antropológica para denunciar o
sunção dos riscos tecnológicos se apresen- medo que os trabalhadores e vizinhos do
tam como um caminho inexorável. A pos- nuclear não podem admitir; quer desven-
sibilidade de opção é muito restrita e, às dar as práticas de sobrevivência em con-
populações resta buscar alternativas para dições que considera desumanas.
a convivência com os riscos: a barganha Zonabend mostra como as formas de
por compensações e o emprego. Mas esta “minimização do risco” são mecanismos
falta de opção nem sempre é vivida de para que se suporte o insuportável; são
forma cínica (GIDDENS, 1991) ou com re- um conjunto de táticas e de subterfúgios
signação total. Existe uma ansiedade re- usados por aqueles que devem lidar com
primida que não é de todo disfarçada com o lado imoral das escolhas tecnológicas. Para
a crença de que “todos e ninguém somos Zonabend, o medo é o que explica o mutismo
responsáveis pelo risco” (BECK, 1992, p. 48). no qual se fecham os trabalhadores do nu-
Também Anthony Giddens (1991) e Françoise clear em relação aos amigos e familiares.

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No Frade, os entrevistados, às vezes, riam A brilhante formulação [de
ao contarem o que lembravam do dia da Wittgenstein] que a minha dor
pode estar localizada no corpo de
“tragédia”, embora nada houvesse de en- outra pessoa, e que a dor do outro
graçado. Tentando fugir de um suposto pode ser experimentada em meu
acidente nuclear, se expuseram muito e corpo, mostra que não existe pro-
hoje substituem, nas entrevistas, a revolta priedade individual na dor. Isto nos
mostra que a maneira pela qual nos
pelo gracejo. A empresa tratou do caso relacionamos com a dor dos outros
como se pudesse ser resumindo a um gran- pode nos transformar em testemu-
de engano, sobretudo por parte dos pró- nhos de uma vida moral, como
prios moradores, que se alarmaram. Mas, Durkheim sustentou. [...] A força
curativa da Antropologia pode sur-
conforme já foi dito, houve mobilização na gir se a experiência do sofrimento
época e a importância do Plano de Emer- não se transformar numa causa de
gência ficou assim muito mais evidente, consolidação da autoridade da dis-
embora a questão da responsabilidade te- ciplina, mas antes, uma ocasião
para formar um corpo, fornecer a
nha ficado intocada. Foi um evento que se voz e tocar vítimas, de tal modo que
desdobrou para cuidados com o futuro, sua dor possa ser experimentada
mas ele em si ficou sem ser tratado. Preva- também em outros corpos (1996,
leceu o discurso da empresa de que não p. 195-196).
houve nada, o que inviabiliza qualquer Percebo nas entrevistas que fiz com os mo-
processo de responsabilização. radores do Frade, que viveram a “tragé-
dia” e dela se lembraram para me contar,
Veena Das mostra, em um dos capítulos a existência de uma angústia, um sofri-
de seu livro Critical Events,7 como existe mento moral, “um medo escondido” que
uma conjuntura perversamente adequa- decorre, como já foi dito, da convivência
da para que Estado e empresas se omitam com uma usina que oferece empregos e
da responsabilidade sobre riscos riscos. Se a Antropologia não entender
tecnológicos. Os discursos oficiais aponta- esses riscos como aceitáveis, como quer
vam como principais culpados do Mary Douglas na sua manifesta fé na re-
famigerado acidente acontecido em solução dos problemas pela ciência, pode
Bhopal, em 1984, no qual morreram mais fazer mais do que denunciar ou dar voz
de 2.500 pessoas, os próprios atingidos. A àqueles que freqüentemente não são ou-
autora faz, ainda, uma inestimável contri- vidos. Pode, transformando o risco num
buição não só em termos etnográficos, mas legítimo objeto de estudo, acrescentar re-
também em termos de uma reflexão so- finamento teórico àquelas análises que
bre o papel da Antropologia na atualida- enfatizam o aspecto ético que está na base
de. Ela inicia um projeto a que se pode de todas as decisões técnicas.
chamar de Antropologia da Dor:

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71

NOTAS
1 Até o final de 1996, tanto as vilas quanto a própria 5 Cada um desses discos é denominado de Zona de
Central Nuclear eram administradas por Furnas, Planejamento de Emergência acrescida do núme-
empresa de grande prestígio no Frade. Devido à ro relativo à distância em quilômetros de Angra
perspectiva de privatização de Furnas, ela foi I; assim, além da ZPE 1, existem outras quatro
desmembrada e a diretoria nuclear passou a com- ZPE’s (3, 5, 10 e 15), compreendidas entre 3 e 15
por a estatal Eletronuclear, que assume, desde quilômetros do reator; de acordo com o que já foi
aquele ano, a direção das usinas e das vilas. dito, estas são contempladas pelo PEE, com exce-
ção das vilas de Mambucaba, propriedade de
2 As aspas estão sendo usadas para indicar palavras
Furnas e que, por isso, estão sob responsabilida-
e trechos retirados das entrevistas feitas com os
de do PEL. A questão da distância é importante
habitantes do Frade, das vilas residenciais da
porque esta é considerada uma defesa contra os
Eletronuclear e com seus funcionários.
malefícios de uma dose de radiatividade. Quanto
3 Rosane Prado mostrou que a usina nuclear é vista mais próxima a pessoa estiver da fonte de radia-
pelos moradores de Angra como a coroação de ção, mais ela é atingida. Porém, uma pluma
uma sucessão de eventos agressores ao lugar e, radiativa pode ser carregada pelos ventos ou mes-
em especial, à sua beleza natural (PRADO, 1990). mo pela água da chuva, o que faz das condições
meteorológicas um tópico essencial na avaliação
4 Além do Plano de Emergência Externa (PEE), há o das proporções de um acidente por escape
Plano de Emergência Local (PEL). O Plano de radiativo (por isso, o enguiço dos equipamentos
Emergência Interno abrange as áreas pertencen- da usina destinados à previsão da direção dos ven-
tes à empresa, tais como as vilas residenciais onde tos é considerado um incidente operacional im-
moram as famílias de seus funcionários. O PEL é portante, que exige a confecção de relatório à
de responsabilidade integral da empresa, abran- CNEN).
gendo as regiões de Itaorna, enseada de Piraquara
e Praia Brava, localizadas dentro de um raio de 6 Nesse sentido, Silvio Funtowicz e Jerome Ravetz
3km em torno do Edifício do Reator, numa área lançam as bases do que chamam Ciência Pós-nor-
denominada de Zona de Planejamento de Emer- mal (1993).
gência 1 (ZPE 1).
7 Mais exatamente no capítulo intitulado “Suffering,
Legitimacy and Healing: The Bhopal Case.”

ABSTRACT
This article shows how an episode related to the nuclear plant
“Angra I” has had opposite meanings: on the one hand, to the
people who live close to the plant, it meant a tragedy; and on the
other hand, in the view of the technicians, it meant no more than
a small failure in the plant’s alarm system, not important at all,
as there had been no radioactivity leaking nor failure of the reactor.
The article discusses the issue of responsibility for technological
risks from an empirical point of view, as well as how such risks
are seen in the field of sociology.
Keywords: technological risk modernity culture

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75

TRABALHO AGRÍCOLA: GÊNERO E SAÚDE


DELMA PESSANHA NEVES*

O artigo apresenta uma análise de modos de construção de papéis


sociais na divisão sexual do trabalho agrícola.
Palavras-chave: gênero; trabalho agrícola; divisão sexual do tra-
balho

O trabalho agrícola, em face das condições lorizado pelos que o objetivam e pelos que
e modalidades de objetivação das relações dele se apropriam. As esposas e filhos ou
de produção, diferencia-se conforme seja filhas, mesmo que sob o assalariamento,
colocado em prática por trabalhadores di- definem sua contribuição ao rendimento
retos – assalariados – ou pequenos propri- familiar como ajuda. Esta definição lhes
etários e/ou produtores. Contudo, sob propicia, ainda referenciados pelos pa-
quaisquer dos casos, ele é analisado em drões de dignidade do exercício de papéis
articulação com os processos gerais que pelos membros de uma família, a
orientam a atividade produtiva, com a intermitência ou entrada em momentos
unidade familiar, com as formas de admi- precisos, seja de pico do processo de tra-
nistração do consumo e dos projetos para balho, seja de crise de reprodução da fa-
as novas gerações, referências expressivas mília, seja de investimento na constituição
do ethos ou da visão de mundo específica a de poupança para pagamento de dívidas
cada categoria de produtor direto ou in- ou para constituir novas famílias, seja em
direto. casos de doença ou de impotência volun-
tária ou involuntária dos homens (espo-
Por estar articulado a todos esses atribu- sos e filhos adultos). De qualquer modo, é
tos, é uma atividade eminentemente mas- a partir desta posição que o homem in-
culina, embora, pelo distanciamento dos corpora os valores legitimadores do con-
padrões de dignidade socialmente sentimento das formas de exploração da
construídos pelas diversas categorias de força de trabalho. O contínuo vínculo tra-
trabalhadores rurais, o trabalho feminino balhista por parte das mulheres e das cri-
e infanto-juvenil seja amplamente incor- anças e jovens é demonstração pública de
porado. Por ter o vínculo estabelecido sob desvio dos padrões sociais de reprodução
excepcionalidade, é extremamente desva- da humanidade por eles reconhecida, to-

* Antropóloga, professora associada do Programa de Pós-graduação em Antropologia e Ciência


Política da UFF.

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 75-100, 2. sem. 1999


76
dos sendo percebidos pela má chance. As explicitados em situações de pesquisa. O
mulheres e os filhos e filhas almejam a registro de sua participação tem sido asso-
presença de maridos ou pais que sejam ciado ao trabalho do marido, como força
capazes de provê-los e poupá-los de um de trabalho marginal ou substituta ou com-
trabalho visto como desgastante, específi- plementar. Contudo, recentemente, diver-
co à força de que os homens são julgados sos estudos focalizam sua participação
portadores. Por tudo isto, falar do traba- como chefe de unidade de produção (caso
lho dos homens é acentuar a dignidade especial dos beneficiários do Programa
do exercício do papel de pai e esposo; e Nacional de Reforma Agrária), diante da
falar do trabalho de mulheres e jovens é situação de separação do casal ou viuvez,
compreender os modos de reprodução mas também das viabilidades das mudan-
social da categoria pela situação de crise ças tecnológicas, da pluriatividade ou do
ou de exceção. trabalho agrícola exercido em tempo par-
cial por parte dos trabalhadores masculi-
Diante de tais atributos, dificilmente o tra- nos adultos. Portanto, sua inscrição social
balho agrícola aparece como um tema iso- está compreendida pela ótica da divisão
lado. Está sempre revestido de significa- sexual do trabalho e pelas inversões do
ções que o caracterizam como um ato papel tradicional.
totalizante, abarcando várias dimensões da
vida social: o sistema de valores que ori- Se tais perspectivas caracterizam a com-
enta a reprodução das gerações familiares preensão das relações de trabalho pelas
e do patrimônio a ser transmitido – seja dimensões que lhes dão sentido e valor
ele material ou simbólico –, a divisão se- moral, também reproduzem um olhar
xual do trabalho, as relações de parentes- valorativo dos papéis masculinos; ou têm
co e vizinhança. Os trabalhadores, como consagrado uma Sociologia e uma Antro-
membros de uma unidade social familiar, pologia parcializadas (“masculinizadas”),
são muitas vezes representados pelo seu que sistematizam visões de mundo unila-
chefe, mediação que objetiva a delimita- teralmente situadas. A positividade mas-
ção socialmente construída entre os que culina é privilegiada para caracterizar a
acedem ao espaço público e os que se posição social: trabalhador rural, peque-
enfecham no domínio privado. Portanto, no produtor ou pequeno proprietário,
os significados dessas dimensões sociais camponês, assentado, parceiro, arrenda-
variam também segundo os princípios de tário, colono etc. Este privilegiamento re-
concorrência que estruturam as formas de flete a especificidade das relações sociais,
participação política, devedoras da cons- mas aparentemente cria um dilema para
trução desse espaço público para escuta escritura do texto. É nas situações de ex-
mútua e negociação de interesses. ceção que está em jogo a participação di-
ferenciada das mulheres. Portanto, nelas
Através dessas perspectivas, alguns aspec- a diferenciação também é explicitada no
tos da vida social das mulheres têm sido texto.

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 75-100, 2. sem. 1999


77
Assim sendo, a referência às categorias diferenciação. É preciso ir além da recons-
socioeconômicas aqui consideradas, trução da história dos sexos e das repre-
construídas e reconhecidas modelarmente sentações masculinas e femininas sobre o
pelo trabalho dos homens, aparece no feminino.1
masculino. Por esta distinção, na escrita
enfatiza-se a especificadade do trabalho Diversos trabalhos já demonstraram sufi-
agrícola de cada categoria. Nas situações cientemente a configuração simbólica do
em que as posições de gênero alteram os feminino e do masculino enquanto práti-
modos de exercício da posição, a diferen- ca e representação: a divisão sexual do tra-
ça na divisão sexual do trabalho é desta- balho, a demarcação moral de espaços
cada, abarcando, então, as diversas for- distintos e as imbricações com as concep-
mas de participação de homens, mulhe- ções cosmológicas (SCHPUN, 1997, p. 11-
res, jovens e crianças. 14). Do mesmo modo, mas em especial pela
contribuição dos antropólogos, já foram acen-
A contraposição a esta unilateralidade na tuadas a complementaridade desses papéis e
percepção de mundo e no reconhecimen- funções e a assimetria dos sexos expressa na
to de que alguns tipos de atividade são circulação de mulheres no sistema de alian-
eminentemente e eticamente masculinos, ças (MACHADO, 1997, p. 109).
tem produzido o seu oposto. Algumas aná-
lises fazem revelar a visão da sociedade a Se há um acordo de que as relações de
partir da posição da mulher, mas gênero são da ordem do reconhecimento
dissociada daquela referente aos homens. das formas de dominação, elas não podem
Por isso, ela também está dissociada da sua ser entendidas por esta única dimensão.
inserção numa categoria social. Por con- É fundamental a explicitação dos sistemas
seqüência, a perspectiva situada está de valores que fundam a dominação e o
construída pela pressuposição ideológica sistema de diferenças, propiciadores do
da diferenciação biológica, fator suposta- consenso quanto ao subjacente
mente explicativo da diferente percepção enclausuramento e tutelagem, explicativo
das mulheres sobre si mesmas e a sociedade. do constrangimento do acesso das mulhe-
res às atividades da esfera pública.
É fato que posições diversas produzem vi-
sões diferenciadas, mas tal constatação não A partir dessas considerações, quero tam-
é suficiente. É preciso perceber e revelar bém me libertar de uma das alternativas
as condições de possibilidade destas posi- de análise sobre as diferenças de gênero,
ções e suas diferenças. Não basta trazer à que deseja explicá-las apenas pela lógica
tona os espaços sociais femininos e o pro- dos sistemas classificatórios. A adoção de
cesso de construção de identidade das mu- tal postura enfatiza os princípios de cons-
lheres. Nem reafirmar o caráter hierárqui- tituição dos termos distintivos, em qual-
co das relações de gênero, pondo em des- quer situação, cúmplices da polarização
taque a diferença entre eles e as relações relacional.
de dominação inerentes a esta forma de

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 75-100, 2. sem. 1999


78
Os segmentos de trabalhadores rurais, toridade externa, afastar-se do trabalho.
homens, mulheres e crianças, dificilmen- Aceitam, assim, formas de auto-explora-
te se constituem em objeto de atenção ção da força de trabalho e a recorrente de-
quanto aos efeitos maléficos à saúde de- bilidade de saúde.
correntes do trabalho. Por vezes, algumas
considerações emergidas de pesquisa A análise das condições de saúde destes
empírica recaem sobre o trabalho infantil trabalhadores diretos e indiretos deman-
perverso e sobre os usos acumulativos de daria pesquisa, hoje praticamente
agrotóxicos (NEVES, 1999a). A insufi- inexistente. Por isso, vou considerar a
cência do registro em grande parte deriva questão a partir das diferenciadas formas
da exclusão destes segmentos do acesso aos de luta política no sentido da conquista do
serviços de saúde, distanciados do local de direito aos serviços de saúde. Neste inves-
moradia, incorporados mediante longas timento, quero destacar o papel das mu-
esperas, todavia inúteis diante da impos- lheres, pois que, voltadas para as ativida-
sibilidade de acesso ao medicamento. O des destinadas à reprodução física e social
valor do tratamento médico por vezes é dos membros da família, administram cui-
tão distanciado do rendimento auferido dados preventivos e curativos, inclusive a
por essas categorias socioeconômicas, que mediação própria das relações que
adotá-lo significa inserir-se num projeto subjazem à busca dos serviços médicos. São
de expropriação da propriedade dos mei- assim porta-vozes de demandas em torno
os de produção ou de acentuação do em- de serviços básicos de educação e saúde,
pobrecimento. A doença passa a ser aceita denunciando a inexistência de políticas
como um fato consumado, falta de sorte públicas voltadas para este fim, ou seu
de quem deve assumir o infortúnio da vida distanciamento frente às camadas mais
breve ou naturalmente limitada. No caso desfavorecidas da sociedade. Este papel
dos assalariados, desprovidos de atenção que lhes é atribuído não se distingue con-
da medicina preventiva, sobrevivendo forme a posição das diferenciadas catego-
mediante formas de exploração que não rias socioeconômicas. São elas que detêm
consideram as concepções vigentes de saú- a memória da morbidez familiar, o conhe-
de, eles só têm reconhecido o estado de cimento dos serviços institucionais, que in-
morbidez quando estão totalmente sistem no diálogo com o médico e, por tais
inviabilizados produtivamente; ou quan- atribuições, são mais ativas nos espaços
do se apresentam ineficazes para o au- públicos de luta pela inserção social quali-
mento (barateamento) da produtividade ficada da categoria social, explicitando as
da força de trabalho. No caso dos produ- demandas por serviços médicos e sociais.
tores independentes, nem sempre podem,
mesmo sem estar subordinados a uma au-

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AS DIFERENCIADAS FORMAS DE DIVISÃO SEXUAL


DO TRABALHO AGRÍCOLA
Neste artigo, analiso os modos de constru- ria – assentados – e de assalariados rurais –
ção social de papéis sociais na divisão se- cortadores de cana. Diferencio as situações
xual do trabalho agrícola. Considero ou- em que elas se apresentam como chefes
tros aspectos dos sistemas de relações que de unidade familiar de produção e de ren-
subjazem a esta diferenciação. Valorizo não dimento, por substituição aos filhos ou
os modos de integração de homens ou de maridos, ou em que elas administram a
mulheres,2 mas as categorias sociais das unidade de produção, por conquista de
quais eles são parte. Destaco as diversida- autonomia desta associação de dependên-
des de alternativas e de mediações para a cia. Ao mesmo tempo, diferencio as situa-
incorporação da força de trabalho, valori- ções em que são trabalhadoras autôno-
zando as ações políticas. Estas ações estão mas, administrando o tempo e o esforço
sendo apreendidas pela constituição de incorporados no processo de trabalho, ou
espaços públicos para a negociação de in- em que obedecem às regras constituídas
teresses, para encaminhamento de deman- no mercado de compra e venda da força
das, inclusive as que viabilizam o acesso aos de trabalho.
serviços médicos.
Para tanto, vou considerar, no caso da
Algumas categorias socioeconômicas são Região Açucareira de Campos, no estado
reconhecidas politicamente pela conquis- do Rio de Janeiro, diversas situações ou
ta do espaço público; outras estão circuns- maneiras de se configurar o sistema de
critas à sombra daquelas que se reprodu- hierarquias e papéis,3 tendo em vista a
zem pela subordinação aos interesses de multiplicidade de respostas de assalaria-
outrem. As formas de participação de ho- dos e produtores diretos (termos de posi-
mens e mulheres diferem conforme os ção social) diante das mudanças técnicas
modos de apropriação do espaço público decorrentes da interdependência entre
inerente a cada categoria socioeconômica. agricultura e indústria (NEVES, 1981,
1983, 1986, 1993, 1997a, 1997b, 1999a,
Construindo a visibilidade da participação 1999b).
das mulheres pela sua luta no sentido de,
idealmente, se restringir a atividades A Região Açucareira de Campos, palco
exercidas no espaço privado, considero das relações econômicas e políticas aqui
diversas situações por elas vividas no de- consideradas, situa-se ao norte do estado
sempenho dos papéis com que são social- do Rio de Janeiro, e vem sendo delimita-
mente reconhecidas: esposas ou filhas de da pelo predomínio da cultura da cana-
pequenos proprietários – pequenos fornece- de-açúcar. Sedia, após recente processo de
dores de cana –, de parceleiros beneficiários centralização industrial iniciado na déca-
do Programa Nacional de Reforma Agrá- da de 70, cinco das remanescentes 14 usi-

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nas que então permaneceram. Esta ativi- ram a massa de assalariados para a cultu-
dade absorve aproximadamente 10.000 ra da cana-de-açúcar, vinculando-se
fornecedores de cana ou produtores in- descontinuamente e, na maior parte dos
dependentes de matéria-prima e 20.000 casos, clandestinamente, nos momentos de
trabalhadores assalariados nos momentos pico do processo de trabalho.
de pico de atividades – plantio, limpas e
colheita da cana-de-açúcar. A partir de Os pequenos produtores, diante do mes-
1987, diversas áreas de terra, antes volta- mo processo, criaram outras condições de
das para a cultura desta matéria-prima, adaptação, como a migração e a cessão por
estão sendo transferidas para os trabalha- venda ou administração direta do patri-
dores rurais desempregados que, mobili- mônio produtivo. Mas tudo isso articula-
zados pela liderança sindical ou do MST – do à reordenação da composição da uni-
Movimento dos Trabalhadores Sem-Terra, dade familiar e à sua constituição enquan-
têm pressionado o governo federal a objetivar, to assalariado temporário e/ou adminis-
nem sempre de modo tão favorável, a trador da unidade de produção. Diminu-
reconversão e a desconcentração dos fatores indo as lavouras de subsistência diante da
de produção e a diversidade de fontes para especialização na cultura da cana-de-açú-
acesso ao rendimento (NEVES, 1999b). car, eles aumentaram a dependência ao
mercado e alteraram as tarefas domésticas.
Por volta da década de 50, teve início, nessa
região, um dos processos de interdepen- Com estas definições a priori, quero pôr em
dência entre agricultura e indústria, cujo destaque o caráter social da divisão sexual
desdobramento significou profundas alte- do trabalho, diferenciada conforme múl-
rações nas relações de produção e traba- tiplos processos, entre eles a ausência ou a
lho. Para os grandes proprietários de ter- presença de engajamento político dos tra-
ra e produtores de cana, implicou a con- balhadores nas mudanças das condições de
centração de meios de produção e expul- vida, afiliação dependente da criação de
são dos trabalhadores do domínio das fa- espaço público inerente ao seu reconheci-
zendas para a periferia das cidades. Ex- mento social como ator dotado de interes-
propriados do controle do acesso não-mer- ses específicos, expressos pelo discurso
cantil aos meios de subsistência, constituí- reivindicativo e pela negociação.

1O CASO
O SILÊNCIO POLÍTICO DOS PEQUENOS FORNECEDORES DE
CANA E A DISTINÇÃO SOCIAL DAS MULHERES PELA GESTÃO DO
DOMÍNIO PRIVADO

É fato estatisticamente demonstrado que na Região Açucareira de Campos consti-


os pequenos fornecedores de cana localizados tuem a grande maioria de produtores
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(aproximadamente 80%) e que contribu- Estes fatores foram decisivos na criação de
em com 20% da produção de matéria-pri- alternativas e constrangimentos à adapta-
ma (NEVES, 1997a). É recorrente o reco- ção atual. Por isso, o processo de consti-
nhecimento da precariedade com que se tuição social do fornecedor de cana pode
reproduzem socialmente e do crescimen- ser entendido como expressão de um con-
to da fragmentação da terra, índice da junto de ações postas em prática sob a
presença de múltiplos constrangimentos liderança dos grandes proprietários ru-
à expansão desta categoria, mas também rais fornecedores de cana. Essas ações tinham
de alternativas à sua adaptação criativa. por objetivo conter as investidas dos
Contudo, não são portadores de represen- usineiros no sentido de se apropriarem de
tação política formal, pois que seus inte- parte da renda gerada pelos agricultores
resses são silenciados ou adequados aos e de dificultar suas tentativas de expan-
projetos dos grandes produtores, media- são da cultura da cana. Elas redundaram
dores institucionais e, desta condição, por- na elaboração de reivindicações que, em
tadores de discursos sistematizadores de parte, consubstanciaram as medidas de
versões próprias sobre problemas e soluções. intervenção do Estado na economia
açucareira. Ademais, de certo modo, con-
Essa forma de constituição política da ca- solidaram as formas de organização polí-
tegoria vem sendo construída desde a dé- tica que propiciaram aos grandes fornece-
cada de 30, período de luta pelo reconhe- dores de cana a construção de um aparato
cimento oficial dos direitos dos fornecedo- institucional de representação política e
res de cana e de transformação das condi- recursos e mecanismos viabilizadores do
ções técnicas da produção. A partir de um financiamento da capitalização ou da aqui-
constante processo de luta, de resistência sição de instrumentos mecanizados.
e de busca de apoio político externo, os
grandes proprietários rurais, da condição Em 23 de março de 1948, a diretoria do
de porta-vozes dos demais agricultores, Sindicato Agrícola de Campos, que desde
obtiveram a aprovação da Lei no 178, de 1922 agregava politicamente os produto-
9 de janeiro de 1936, que reconhecia le- res de cana, criou o Serviço de Assistência
galmente a condição de fornecedor de cana, Médico-Social (cf. Ata da Assembléia de 23/
consagrava o princípio de separação das 3/48). Da perspectiva dos fornecedores de
atividades agrícola e industrial e adotava cana que dela participavam nesse momen-
o regime de quotas de fornecimento com to, a criação de uma associação oferecia
base na média do quinqüênio anterior melhores alternativas de prestação de
(art. 1o). Criava, ainda, para cada usina, a uma ampla gama de serviços. Em 1o de
obrigação de receber a quota individual maio de 1948, o Sindicato Agrícola de
de cada um dos fornecedores. O preço da Campos foi substituído pela Associação
tonelada de cana passou então a ser fixa- Fluminense dos Plantadores de Cana –
do pelo governo. ASFLUCAN (cf. Ata da Assembléia Geral

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Ordinária do Sindicato Agrícola de Cam- tas marcaram as estratégias implemen-
pos de 1o de maio de 1948). Em 31 de de- tadas por usineiros e produtores de cana.
zembro de 1948, o Serviço de Assistência As formas de luta entre esses agentes, de
Médico-Social foi transformado em Depar- encaminhamento de conflitos e de reivin-
tamento de Assistência Médico-Social da dicações tornaram-se mais burocráticas,
ASFLUCAN, para melhor se adequar à atrelando as ações dos dirigentes sindi-
aplicação do fundo financeiro repassado pelo cais aos meandros das instituições do Es-
IAA – Instituto do Açúcar e do Álcool (cf. Atas tado (ofícios, telegramas, memoriais, au-
de Assembléia de 22/11/48 e 31/12/48). diências com presidentes do IAA, minis-
tros, presidente da República).
Como todos os fornecedores deveriam con-
tribuir com uma taxa para manutenção Transformando esses produtores em cli-
dos serviços de assistência, a diretoria da entela cativa e privilegiada pelo acesso a
ASFLUCAN instituiu para os pequenos for- serviços sociais mais baratos ou em gran-
necedores (com produção inferior a 100 de parte sustentados pela contribuição
toneladas) a isenção de qualquer outro dos grandes fornecedores de cana, os dirigen-
pagamento (além da taxa compulsória) tes dessas instituições legitimaram a de-
como contrapartida ao uso daqueles ser- legação de poder, de certa forma até en-
viços (cf. Ata da Assembléia da ASFLUCAN tão imposta a todos os fornecedores; ampli-
de 25/10/49). Também edificou uma rede aram suas bases políticas; e propiciaram
de ambulatórios que ofereciam serviços a agregação de múltiplos produtores
básicos de enfermagem e consultas médi- dispersos pelo reconhecimento de alguns
cas alguns dias durante a semana. Posteri- dos seus interesses e necessidades. Admi-
ormente, finalizou a construção do Hos- tidos como porta-vozes dos fornecedores
pital dos Plantadores de Cana, até o mo- de cana, os grandes produtores mantive-
mento referência relativa em termos de ram o controle dos mecanismos
prestação deste tipo de serviço. Desse institucionalizados de diálogo com o Es-
modo, os pequenos fornecedores de cana e seus tado, com os usineiros, fazendo silenciar
familiares tiveram acesso a serviços médi- os pequenos produtores de cana ou difi-
cos por preços tão mais inferiores quanto cultando o debate, a sistematização e o
menor sua produção. A oferta de serviços encaminhamento dos interesses mais es-
sob tais condições se tornou fator decisivo pecíficos e imediatos destes agricultores.
para a consagração da identidade social de Desta postura, os pequenos produtores de
fornecedor de cana e para aumento do nú- cana mantiveram-se como reinventores,
mero desses produtores, animados por readaptadores e recriadores dos efeitos
essa racionalidade social. das mudanças em grande parte provo-
cadas, desejadas e controladas pelos gran-
A presença do Estado nessa economia e o des fornecedores de cana. E se especializaram
padrão de relação constituído para rela- em formas de organização política de base
cionamento com as categorias em disputa comunitária ou municiadora da mediação
por reconhecimento de direitos e conquis- para afiliação a partidos e candidatos

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eletivos a cargos no legislativo ou executi- dade dos tratores, das carretas e das má-
vo. quinas, permitiu a integração dos pequenos
fornecedores como compradores de servi-
O impacto dos efeitos dos processos poli- ços e como massa de trabalhadores tem-
ticamente administrados pelos grandes porários, contrapartida que viabilizava a
produtores não se restringiu a estes aspec- imobilidade pela propriedade de um lote
tos. A interferência ocorreu também sobre de terra que não lhes propiciava o sus-
as formas de organização da produção e, tento pleno, mais limitado ainda porque
por conseqüência, na estruturação da vida se viam obrigados a pagar trabalhadores
dos membros da família daqueles produ- extrafamiliares (e a manter a incorpora-
tores. Dentre estes efeitos têm destaque ção dos filhos produtivos nessa ativida-
especial os decorrentes da integração en- de). Dessa forma, não só eles participaram
tre agricultura e indústria ou da mecani- como compradores e vendedores da for-
zação das atividades agrícolas. ça de trabalho, como também criaram
seus próprios assalariados.
Os pequenos produtores de cana só se
integraram ao uso de instrumentos me- A dedicação quase que exclusiva ao plan-
canizados nas atividades agrícolas ao fi- tio de cana e a redução do cultivo dos de-
nal da década de 60, enquanto os gran- mais produtos, que atendiam ao consumo
des produtores colocaram-no em prática doméstico, acentuaram a dependência ao
durante a década de 50. Esta defasagem mercado para o acesso aos produtos de
estava baseada nas dificuldades econô- subsistência, diminuindo as possibilidades
micas para absorção de instrumentos de de reprodução de uma família numerosa.
trabalho de maior produtividade e de alto A unidade de produção só consegue ab-
custo financeiro, nem sempre compatí- sorver um ou dois trabalhadores produti-
veis com o volume dos fatores de produ- vos, eliminando os demais, tão logo alcan-
ção, mas também nas implicações acarre- cem a maturidade física e social para a in-
tadas pelas reordenações no uso de tra- corporação ao mercado de trabalho. Por
balhadores familiares e temporários e, volta dos 15 ou 16 anos, os filhos são soci-
assim, pelas alterações nas relações inter- almente considerados aptos a essa incor-
nas à família. poração e devem se integrar a outros se-
tores da produção, possibilitando a ampli-
Ao final da década de 60, entretanto, de ação das fontes de rendimento da própria
tal modo o uso de tratores e carretas se unidade familiar.
encontrava presente no município de
Campos, tantos eram os produtores que O chefe de família deve, então, operar com
os possuíam, que a oferta de serviços por a ajuda dos filhos que ainda não atingi-
esses instrumentos era relativamente am- ram as condições físicas e sociais que defi-
pla. A constituição de um mercado de nem tal maturidade. Estes oferecem um
prestação de serviços por instrumentos trabalho cujo esforço despendido não tem
mecanizados, em face da ampla proprie- contrapartida direta ou imediata de paga-

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mento em dinheiro, mas se submetem às pendência do esposo. Contudo, restringir-
regras que presidem o consumo familiar. se ao espaço doméstico constitui um dos
Através do trabalho dos filhos adultos, a recursos ou códigos de distinção social e
unidade de produção pode, então, ser de reconhecimento mútuo empregados
reordenada segundo a incorporação de pelos integrantes do grupo de pequenos
novas formas de equilíbrio frente ao aces- fornecedores especializados. As mulheres se
so aos produtos advindos do mercado e ausentam da casa para levar filhos ao mé-
contar com estes apenas nos momentos do dico, para prover a casa com os bens de
pico agrícola, caso não coloque em risco o consumo doméstico, para participar de
vínculo dos filhos com o mercado de tra- cultos religiosos e para visitar parentes e
balho livre. vizinhos.

Com a utilização máxima dos fatores de Entretanto, o padrão de comportamento


produção para o cultivo da cana e a limi- para as mulheres tem variado em face da
tação da criação de aves ao próprio con- presença daquele organizado mercado de
sumo, as formas de participação das mu- prestação de serviços. As mulheres soltei-
lheres nas tarefas da unidade de produ- ras ou viúvas hoje podem administrar o
ção foram alteradas. As esposas dos forne- seu patrimônio produtivo obtido por he-
cedores de cana, antes absorvidas nas tare- rança ou meação na viuvez. Contratam os
fas domésticas de beneficiamento de pro- trabalhadores e intervêm diretamente na
dutos agrícolas, pequenas criações e ofer- comercialização.4 O reconhecimento de
ta de serviços básicos ao exercício da ativi- seu direito e papel de fornecedora de cana
dade produtiva pelos homens, no momen- é aceito positivamente. A despeito de limi-
to participam objetivamente dos mecanis- tarem seu rendimento a esta atividade,
mos de controle da dependência da uni- posto que interferir diretamente no pro-
dade familiar ao mercado, seja para o con- cesso produtivo constitui desonra – espe-
sumo, seja para a obtenção do rendimen- cialmente se puder ser evitado ou
to dos demais familiares. A definição desconsiderado –, elas obtiveram autono-
precípua de seu papel gira em torno do mia diante da tutelagem dos homens e
economizar, como preferem qualificar. Par- foram reconhecidas como portadores das
ticipam da objetivação do cálculo econô- habilidades para administrar o processo
mico, da avaliação dos riscos do crédito sob produtivo posto em prática por equipes
critérios de pagamento sempre mutantes, especializadas.
do estímulo a assumir riscos diante de
modos de integração nem sempre relati- A perda de autonomia do chefe da família
vamente previsíveis. Tornam-se, assim, asses- e da mulher frente às decisões emanadas
soras do esposo na formulação de decisões de titulares do Estado ou de instituições
cujos critérios são definidos externamente. de representação política é produto do
mesmo processo. Através da análise da
As mulheres se pensam trabalhando me- relação de gênero pode-se entender a es-
nos no momento atual mas sob maior de- trutura de poder e as formas gerais de su-

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bordinação da categoria com a qual parti- processo de expropriação dos meios de
lham a existência social.5 Mas este mesmo produção em decorrência de doença pro-
processo de delegação propiciou a incor- longada e não solucionada pelos recursos
poração de cuidados preventivos e curati- da medicina popular, além de transferir
vos quanto às condições de saúde, liber- para os trabalhadores assalariados os efei-
tou os pequenos fornecedores do anterior tos perversos das técnicas decorrentes da
industrialização das atividades agrícolas.

2O CASO
OS CORTADORES DE CANA E O PAPEL DAS MULHERES NAS
REDES DE INTEGRAÇÃO DOS INDIGENTES

O trabalho no corte de cana sempre in- zação das atividades agrícolas, em face,
corporou o trabalho das mulheres, tanto como já visto, da expulsão das famílias dos
na condição de esposas quanto de filhas. moradores do interior das fazendas e da
O sistema de imobilização da força de tra- conseqüente habitação sob condições mais
balho estruturado por ocasião da implan- precárias, em favelas situadas no entorno
tação das usinas, no início do século, ado- da cidade de Campos. Essa aproximação
tava como critério de integração a presen- do centro urbano favoreceu os projetos e
ça potencial do trabalho familiar, os esforços no sentido de ampliar a
viabilizado pela prole numerosa entre os escolarização dos filhos e facilitou o acesso
moradores (trabalhadores residentes nas aos serviços médicos aí concentrados. To-
fazendas) ou pelo rebaixamento do valor davia, este acesso foi incapaz de minorar
do salário ao ponto de criar a necessidade os efeitos perversos das condições de tra-
de integrar todos os membros (reais ou po- balho inerentes ao uso de agrotóxicos, da
tencialmente produtivos) da família. A casa correspondência entre a produtividade
e seu entorno (roça, lavoura, pomar, chi- das máquinas e do uso da força de traba-
queiro), oferecidos ao chefe de família, lho, das condições insalubres decorrentes
deviam reproduzir toda a potencialidade do corte de canas queimadas, das seqüe-
financeira da concentração imobilizadora las produzidas pelo recorrente corte dos
e barateadora da força de trabalho que membros superiores e inferiores dos tra-
fossem capazes de aglomerar. balhadores, do trabalho intenso e sob ex-
tensa exposição ao sol e à chuva e pela
Contudo, o trabalho das mulheres, das ingestão de alimentos insuficientes em ter-
crianças e dos jovens foi intensificado e mos de teor nutritivo e condições de con-
ampliado a partir do processo de mecani- servação.6

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A intensificação do processo de desvalori- co de aumento da pauperização e das di-
zação da força de trabalho também tem ficuldades para a sobrevivência.
sido objetivada pela maior precarização
nas formas de contratação dos trabalha- O reconhecimento de que os limites físi-
dores, com crescente perda de direitos cos do corpo são inadequados ao bom de-
sociais e minimização do valor do salário. sempenho do trabalhador, concebido
Esta minimização atinge tal magnitude que como se operasse sob condições ótimas,
os trabalhadores não conseguem compre- impõe a contratação de vigilantes pela
ender o valor das unidades de medida de administração da unidade de produção.
pagamento por produção ou tarefa Este controle constante acresce mais um
(R$0,01 a R$0,03 por metro de cana cor- fator extenuante. Os trabalhadores, espe-
tada ou linhas capinadas). Além disso, a cialmente os homens, sempre reclamam
residência em bairros desprovidos de dos fiscais muito exigentes. Contam e
infra-estrutura de serviços e em casas que, recontam situações de conflito entre eles
mesmo que precaríssimas, são construídas e tais intermediários. Os conflitos, no caso
a partir de poupanças e donativos que os dos homens, por vezes adquirem um ca-
trabalhadores conseguem obter, aumenta ráter violento, acarretando agressões físi-
a necessidade de dinheiro para fazer frente cas, abandono de trabalho e até homicí-
ao consumo em gás, energia elétrica, em dio. Assim, a internalização da disciplina é
certos casos, aluguel, passagens de ônibus também mediada pelo aprendizado do
e aquisição, por compra, de todos os re- controle das emoções e pela adoção de
cursos alimentícios. uma atitude racional que impõe a calma
diante de situações adversas e conflitivas,
Dado o intenso desgaste da força de tra- condição a que as mulheres, pela
balho vinculada à cultura da cana-de-açú- especificidade de sua socialização, respon-
car e sua desqualificação como mercado- dem mais adequadamente. Portanto, os
ria, a sua substituição se faz de forma rá- trabalhadores – homens e mulheres – de-
pida, representada pela entrada sistemá- vem internalizar não só a disciplina como
tica das mulheres e prematura de jovens a valorização do sentimento de resignação.
no mercado. As exigências de intenso dis-
pêndio de força física para corresponder O controle dos fiscais se exerce sobre a
a um teto de salário, reconhecido por pa- intensidade do uso da força de trabalho,
trões e trabalhadores como patamar mé- que orienta o lucro do empreiteiro, mas tam-
dio, transformam estes últimos em peça bém sobre a qualidade do trabalho. Esta
descartável a partir, aproximadamente, exigência opera contra os interesses dos
dos 35 anos. Por volta desta idade, dadas trabalhadores, que são remunerados por
as limitações físicas acumuladas, sua pro- tarefa ou produção. O respeito a um pa-
dutividade tende a decrescer. Por isso, a drão de qualidade impinge o uso adapta-
entrada das mulheres e das crianças e jo- do do corpo às condições de crescimento
vens no mercado de trabalho sinaliza o ris- da cana.

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As condições desfavoráveis do trabalho na to adquire o caráter formal. Neste caso,
cultura da cana-de-açúcar se intensifica- fazem recair sobre outras unidades de
ram com o processo de deambulação dos medida esta forma de apropriação gratui-
trabalhadores. Três a quatro horas diári- ta do consumo da força de trabalho. Na
as, em média, para ida e volta, quando os vinculação clandestina, aparece de modo
trabalhadores percorrem as maiores dis- mais revelador o uso das unidades de
tâncias. Este tempo de trabalho é totalmen- medida de pagamento por produção ou
te irreconhecido como tal. Este irreconhe- tarefa.
cimento pode ser totalmente naturaliza-
do, se os empregadores, em contrapartida, Os trabalhadores destacam o desgaste rá-
respeitarem a data de pagamento do salá- pido do vestuário adequado a este exercí-
rio. Os trabalhadores valorizam-na pela cio profissional, não contemplado pelo sa-
expressão: paga certinho, sem enrolo. lário. Os modos adequados de se vestir (to-
talmente cobertos, exceto os olhos) são
Para as mulheres, esta forma de muito reveladores das condições adversas
deambulação contribui para a desqua- de trabalho.
lificação do seu trabalho. Ela não respeita
os padrões de definição das formas Uma outra conseqüência imediata destas
ritualizadas de separação dos sexos e os formas perversas de desvalorização da for-
modos de construção da dignidade do ça de trabalho, sustentadas inclusive na
comportamento público delas cultural- exclusão do acesso aos direitos trabalhis-
mente esperados. Segundo elas, são obri- tas, em face do vínculo formal intermiten-
gadas a viajar para os canaviais misturadas te ou, o que é mais comum, da clandesti-
com os homens em caminhões super- nidade da relação de trabalho, é a consti-
lotados, sob contatos físicos indesejados, tuição de uma ampla camada de indigen-
nos momentos de freada brusca desse tes. Os homens e as mulheres devem tra-
veículo. Devem sempre estar vestidas de balhar até a idade limite para alcançar a
forma a controlar os constrangimentos mo- contribuição atribuída aos incapazes. De-
rais de subirem em carrocerias. O uso de vem, então, assumir esta posição, quando
vestimentas semelhantes às dos homens é impedidos de trabalhar pelos efeitos do
a solução considerada mais sensata. Devem desgaste físico intensivo desde tenra ida-
sempre estar atentas às marcações das de. É recorrente a referência a 20 ou 30 anos
fronteiras simbólicas dos comportamentos de trabalho não reconhecidos pelo sistema
honrados, colocando em prática a todo previdenciário, por falta de prova formal.
momento os rituais de evitação e, em es-
pecial, se agregam o trabalho das filhas A partir da definição de direitos trabalhis-
adolescentes e jovens.7 tas pela Constituição de 1988, os traba-
lhadores rurais, na prática cada vez mais
De um modo geral, os trabalhadores pres- incorporados sob a condição de clandesti-
supõem que o tempo de trabalho gasto na no, perderam as possibilidades de uso de
deambulação seja pago quando o contra- outras provas para demonstração do vín-

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culo empregatício: residência, testemunha, adversas para a realização das tarefas do-
inclusive por dirigentes sindicais que, mésticas.
muitas vezes, se valiam da filiação do asso-
ciado para constituição da prova. Por isso, A burla aos direitos, visando diminuir o
boa parte dos trabalhadores rurais tem valor da força de trabalho no caso das
sido amparada na velhice pela regulamen- mulheres, não está limitada à cultura da
tação do benefício continuado dirigido aos cana-de-açúcar. A maior parte das empre-
indigentes. gadas domésticas e de restaurantes ou ba-
res na região sofre iguais vicissitudes. Ao
Esta situação se agravará a partir de 1998, mesmo tempo, em face da intensificação
com a reformulação das regras para a apo- do processo de precarização do trabalho e
sentadoria, que pressupõem a definição do empobrecimento das famílias dos trabalha-
direito pelo número efetivo de contribui- dores, elas são crescentemente atiradas à
ções para a previdência. A acumulação complementação ou mesmo à responsabi-
dessas contribuições ultrapassa mesmo o lidade do papel de provedor da unidade
tempo médio de vida biológica dos doméstica. As mulheres, trabalhando e
cortadores de cana, e muito mais o tempo inserindo-se em redes institucionais de
produtivo. Aqueles que alcançarem um redistribuição caritativa, passam a assumir,
contrato formal temporário poderão, na sob tais circunstâncias, o papel de prove-
melhor das hipóteses, acumular seis a sete doras precarizadas da família.
meses de contribuição por ano. A
desqualificação desse trabalhador pelo O constrangimento e a desorientação atin-
deslocamento para a condição de indigen- gem a todos da família. As esposas dos tra-
te estará oficialmente consolidada. E abar- balhadores não têm como prever e elabo-
cará tanto os que seletivamente forem con- rar cálculos para distribuição dos gastos.
templados com o contrato formal como os A avaliação é a posteriori: se dispõem ou não
que se integrarem sob a informalidade. do dinheiro para pagar o débito e honrar
Para eles, restarão então, caso se mante- o crédito. Se a dívida com o armazém au-
nham como recurso de redistribuição so- menta em proporção impagável pelo de-
cial aos indigentes, o benefício continua- sempenho do esposo, os demais membros
do, as bolsas de alimentos, a caridade pes- da família, esposa e filhos, devem partici-
soal e institucional e a ajuda de familiares, par na constituição do salário necessário à
se os tiverem. reprodução do crédito e, portanto, da so-
brevivência.
As mulheres estão submetidas a formas
mais intensas de desqualificação e barate- No caso dos empreiteiros que dispõem de
amento da força de trabalho. Raramente vendas para assegurar o crédito aos tra-
conseguem obter o vínculo formal e, por balhadores, a deterioração do valor da for-
conseqüência, a aposentadoria como tra- ça de trabalho incorpora ainda um outro
balhadora que foi. Além disso, elas se auto- fator, qual seja a supervalorização do pre-
exploram por condições extremamente ço dos produtos de subsistência. Imobili-

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zados pelo atendimento da reprodução assistencialistas, filantrópicas ou estatais,
física, os trabalhadores e seus familiares es- para obtenção de bolsas de alimentos, ou,
tabelecem, por fim, inúmeras formas de como eles qualificam, bolsa de compras ou
fechamento do círculo de relações sociais. bolsa de mercadoria (um quilo de feijão, dois
Reproduzem-se numa posição construída de açúcar, dois de arroz e um de macar-
pelo isolamento e pela dependência rão, uma lata de óleo, três latinhas de sal-
constitutiva da dominação paternalista- sicha, um pacote de fubá e um de maise-
clientelista, cada vez mais precarizada por- na, quatro latas de leite em pó) e ajuda
que objetivada pelo empreiteiro-benfeitor, em leite para filhos em tenra idade ou pré-
nem sempre portador de condições finan- escolares.
ceiras adequadas para tal desempenho.
As reivindicações dirigidas às instituições
A aceitação do desconhecimento do valor assistenciais e à rede pessoal de entre-aju-
da força de trabalho, em grande parte, da (parentes, ex-patroas, filiados ao mes-
deve-se ao fato de o conhecimento não mo sistema de crenças) expressam formas
servir para orientar opções. Pelo contrá- de saber construídas na relação com o ou-
rio, exacerba a percepção da fatalidade tro, o portador dos recursos a serem
da ausência de outras alternativas para redistribuídos. Este conhecimento está as-
sobreviver. Por isso, a maior parte dos en- sociado ao desempenho dos papéis de mãe
trevistados dimensiona o salário pela ca- e avó, portanto, das mulheres que assu-
pacidade de atender ou não às necessida- miram responsabilidades na constituição
des básicas e naturaliza as condições de de famílias de origem e procriação.
reprodução, só avaliando-as em situações
extraodinárias. O processo de desvalorização da força de
trabalho impinge então um patamar de
Os trabalhadores da cultura da cana deterioração precoce da saúde do traba-
complementam o rendimento de inúme- lhador, que se objetiva ainda pela transfe-
ras formas, das quais destaco, para efeitos rência da responsabilidade por sua auto-
da análise da questão aqui proposta: a exploração. Os homens, se dificilmente
associação de mercados de trabalho locais conseguem reproduzir a posição moral de
e à longa distância; a inclusão de todos os provedor, quando alcançam este dever, o
membros produtivos da família no proces- fazem num prazo restrito. Após este perí-
so de trabalho; o encaminhamento, desde odo, tendem a se ver como homens doen-
tenra idade, das filhas para o emprego do- tes e incapazes, dependentes da ajuda da
méstico; a redistribuição dos parcos recur- esposa e dos filhos, ou recomeçam a cons-
sos de habitação e dinheiro entre os pa- tituição de outra unidade familiar menos
rentes, especialmente se portador de uma onerosa.
pensão por aposentadoria; a cessão de es-
paços para construção de puxadas, quar- A considerar os relatos das mulheres en-
tos ou barracos autônomos; a reivindica- trevistadas, os homens são mais atingidos
ção de ajuda junto às instituições por mortes prematuras ou deficiências fí-

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sicas, porque sobre eles socialmente recai De tal modo eles são vitimados por doen-
a expectativa da honra do sacrifício.8 Mes- ças e por fadigas não reconhecidas, que a
mo as mulheres entrevistadas falam mais solução que encontram para prolongar sua
sobre a debilidade de saúde do esposo do capacidade de trabalho é se auto-atribuir
que dela própria, geralmente referida à o direito ao descanso não-remunerado. Os
pressão alta e lombalgias. Este limite não empregadores avaliam esta estratégia
é reconhecido pelo serviço de avaliação como preguiça ou desinteresse pela assi-
médica para afastamento remunerado do duidade. Por isso, compensam e privilegi-
trabalho e, se o é, não corresponde ao pa- am os que são assíduos, incutindo, tam-
gamento de benefício para a maior parte bém entre os trabalhadores, o orgulho por
deles, pois que desprovidos de vínculo for- este reconhecimento. Estes, assim
mal de contrato de trabalho e de contri- prestigiados, passam a ser missionários da
buição previdenciária. O irreconheci- defesa da assiduidade. Incorporam este
mento do mal-estar dos trabalhadores – fato como atributo positivo de sua identi-
homens e mulheres – pelos médicos dei- dade social, enaltecida ainda pelo cumpri-
xa-os confusos, porque expropriados de mento do papel de homens e mulheres
um diagnóstico e uma explicação. Fazem, como provedores da família, mediante sa-
então, recair a explicação do mal-estar so- crifício e coragem de enfrentar tais vicissi-
bre a consciência de sua debilidade e so- tudes.
bre a desvalorização da sua força de tra-
balho. Resistem sob o temor da ampliação A adoção da disciplina explica ainda a vai-
das condições de miserabilidade. dade de trabalhadores e trabalhadoras
que, excepcionalmente, não se vitimaram
Os trabalhadores, tanto homens como por acidente de trabalho; ou, se o sofre-
mulheres, associam seu mal-estar às con- ram, sentem-se vitoriosos por não terem
dições penosas para o exercício laborativo. acumulado seqüelas. A referência obriga-
Ao mesmo tempo, atribuem o aumento do tória ao acidente de trabalho denota o
mal-estar à maldade do médico, único juiz quanto ele é constitutivo das condições
capaz de, por sua autoridade, contrapor- adversas e penosas de trabalho. Dado
se à imposição da fadiga pelos patrões; por como certo, a solução administrada é a ex-
seu saber, reconhecer o sofrimento físico trema vigilância, fazendo recair sobre o
advindo do trabalho. Por tudo isto, o úni- trabalhador todo o ônus de uma imposi-
co agente capaz de suspender temporari- ção adversa pelos empregadores.
amente a transferência de uma força físi-
ca vital à reprodução da saúde. Enfim, Por isso, eles incorporam a culpabilidade
mesmo aceitando que estas são as condi- e atribuem o acidente de trabalho à
ções dadas para trabalhar, todos os traba- indisciplina, ao devaneio e às brincadeiras
lhadores – homens, mulheres e jovens – inadequadas ao ambiente do canavial. Esta
reivindicam o direito ao repouso remune- internalização da disciplina, contudo, não
rado, vital à recomposição das disposições se apóia somente na aceitação da interpre-
físicas para o trabalho. tação derivada da posição do empregador.

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A dignidade do sacrifício sustenta-se em Ao lado dos acidentes de trabalho, a refe-
valores que orientam os papéis e a divisão rência aos acidentes de trânsito é bastante
de trabalho familiar, ao homem cabendo recorrente. Residindo ao lado de estradas
o papel do provedor e, se ele não pode de grande movimentação, os membros das
suprir tal função, à mulher cabe a respon- famílias de cortadores de cana e seus familia-
sabilidade pela constituição da família. res acumulam histórias de atropelamen-
Faces da mesma moeda, enquanto uns to, muitas vezes impeditivo do aproveita-
exibem as marcas das condições de traba- mento produtivo da força de trabalho e
lho adversas e seus conseqüentes riscos, também fatal.9
outros, referindo-se a essas mesmas con-
dições, exibem as razões de sua ilibada ati- O acesso aos serviços médicos, como já
tude moral que fundamenta a disciplina destaquei, é relativamente facilitado pela
irrepreensível. fixação de residência no entorno da cida-
de de Campos. O deslocamento de pesso-
É importante perceber que, no caso do as doentes até os postos de atendimento
acidente de trabalho, os empregadores, médico faz parte do dever do empreiteiro,
para evitar punições decorrentes da pro- geralmente co-residente no mesmo bair-
va cabal do vínculo empregatício sob clan- ro periférico. Nesses termos, o acesso pou-
destinidade, não recusam a atitude co difere da maior parte da população de-
paternalista, transformando-se, eles mes- pendente das atenções do SUS – Serviço
mos, em provedores do familiar interdita- Único de Saúde. Os problemas mais gra-
do à contribuição financeira para a repro- ves, vencidas as longas filas de espera, es-
dução do grupo. tão relacionados à incapacidade aquisitiva
dos medicamentos.

3O CASO
OS ASSENTADOS E A DIVISÃO SEXUAL DE TRABALHO NA
LUTA PELA TERRA E PELOS SERVIÇOS SOCIAIS

A visibilidade política do produtor agrí- marcar o reconhecimento político deste


cola vinculado a processos de assentamento produtor agrícola mercantil como agente
rural10 tem sido definida pelos assentados11 econômico. Outrossim, assegura a constru-
e pelos mediadores12 como a objetivação ção de direitos sobre a apropriação da ter-
mais acabada e eficaz do fragmentado pro- ra e sustenta a implementação de estraté-
grama de reforma agrária.13 Esta valori- gias em torno das demandas por recursos
zação considera o fato de a produção as- sociais básicos – escola, serviços médicos,
segurar as condições concretas de repro- energia elétrica, serviços de transporte – e
dução física e social do grupo, além de de- pela legalização da redistribuição dos lo-

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tes. Por fim, tais conquistas integram os Ele só assegura condições de reprodução
assentados a outros campos sociais de re- física e social para uma unidade familiar.
conhecimento, viabilizando alternativas de O encaminhamento dos filhos para a
reprodução e de contraposição às institui- vinculação ao mercado de trabalho assa-
ções que administram e impõem a tutela lariado se expressa na menor presença
sobre tal processo. deles na faixa etária correspondente a 16
e 20 anos. E esta ausência é mais inciden-
Tomando em consideração os modos de te entre as jovens, que migram para a ci-
constituição dos assentados do Projeto Novo dade através da vinculação ao trabalho
Horizonte, valorizo as formas de doméstico. O trabalho dos filhos tem-se
integração política e econômica, 14 reduzido à incorporação de crianças e
enfatizando a compreensão das condições pré-adolescentes (entre 10 e 14 anos).
de existência deste produtor. Considero as
relações que subjazem à produção social
ou os resultados plausíveis e mais objeti- A força de trabalho fundamental destas
vos do processo de assentamento. Eles po- unidades de produção é constituída pelo
dem ser expressos pela produção agríco- chefe da família e sua esposa. Ao casal
la levada aos diversos circuitos de merca- cabem as decisões sobre a escolha da área
do. Complementarmente, pelo reconhe- de ocupação provisória, dos produtos a
cimento deste ator como parceiro no jogo serem plantados, a quantidade e o desti-
de disputa e de troca que consubstancia o no da produção.
campo da política partidária e da admi-
nistração municipal. Nas situações em que o esposo se dedica
apenas à produção agrícola e a esposa dis-
A integração dos assentados ocorreu põe de tempo para acompanhá-lo, por-
diferenciadamente e pressupôs constru- que os filhos a liberam de cuidados siste-
ções distintas de representações sobre si máticos, ela tem uma atuação decisiva ou
mesmos, de cálculos econômicos, de es- significativa nas tarefas de cultivo. Se ne-
tratégias políticas e, portanto, de posições cessita de maior parte do tempo para o
sociais. Esta diversidade é também expres- cuidado com os filhos, colabora
siva das circunstâncias heterogêneas em assistematicamente com o esposo, quan-
que ocorreu o processo de assentamento e das do consegue se liberar deste encargo. A
elaborações específicas sobre o senso de limi- esposa ou a mãe têm uma participação
te e de possibilidades que cada assentado, in- fundamental quando o esposo ou o filho,
dividualmente ou através do seu grupo de respectivamente, encontram-se ainda vin-
residência, incorporou (NEVES, 1997b). culados ao trabalho assalariado. Elas se de-
dicam a uma pequena produção
O tamanho da área de terra definida como asseguradora dos direitos ou legitimadora
objeto de transferência a cada família não da reivindicação da posse de uma parce-
permite a incorporação de todos os filhos. la de terra.

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As tarefas de casa que as mulheres desem- culação de mercadorias se torna mais gra-
penham são bastante intensas, em virtude ve porque um mal necessário à reprodu-
das precárias condições de habitação. Di- ção.
ariamente elas se dirigem várias vezes ao
rio para lavar louças, panelas, roupa e tra- Na medida em que foi constituída a parti-
zer água para dentro de casa. cipação dos produtores assentados na Feira
da Roça, local de mercado instalado siste-
Além disso, elas têm a responsabilidade de maticamente na cidade de Campos dos
cuidar da horta e da criação de pequenos Goitacazes, algumas mulheres mudaram
animais, no momento ampliada em virtu- as condições de vinculação à produção, de-
de do cultivo do milho. Também cabem a sempenhando papel fundamental na
elas as tarefas de beneficiamento e conser- comercialização. Como esta forma de en-
vação dos produtos agrícolas, de modo a caminhamento dos produtos agrícolas ao
evitar a deterioração ou ampliar o tempo mercado pressupõe a distribuição de va-
de uso. riadas mas restritas quantidades e exige
um enorme consumo de tempo, os espo-
A escassez de força de trabalho é mantida sos preferem se manter vinculados ao tra-
como recurso de adaptação às estratégias balho direto no processo produtivo e trans-
de avaliação e comparação das múltiplas ferir a comercialização no varejo às mu-
possibilidades de inserção no trabalho; ou lheres (esposas, filhas ou mães).16
de dimensionamento dos recursos mate-
riais e culturais de que as unidades famili- Os assentados conduzem para a Feira da Roça
ares podem dispor. É também adotada em feijão, milho, aipim, farinha, banana, ba-
face das limitações institucionalmente im- tata-doce e abóbora como produtos prin-
postas para expandir a produção, como a cipais. Fazem acrescer a estes uma diversi-
indecisão quanto à área de terra a ser fu- dade de outros produtos, cultivados a par-
turamente apropriada e por falta de re- tir da percepção das demandas do merca-
cursos financeiros. Ela é compensada pela do ou da criação de redes de relações com
troca de dias ou de serviço com irmãos, a clientela compradora. Entre esses outros
filhos adultos e vizinhos e pela colabora- produtos destacam-se inhame, quiabo, fru-
ção do pai ou do sogro, se aposentados.15 tas (maracujá, goiaba, limão, manga,
E mais raramente, pelo assalariamento. abacate, cajá, jambo), tapioca, mamão, to-
mate, pimentão, couve, cebolinha, cenou-
Na constituição do assentado, a relação com ra e beterraba. Estes últimos produtos não
o mercado torna-se mais dramática. A in- são plantados em grandes quantidades.
serção no programa de assentamento pres- Visam ao autoconsumo e são encaminha-
supõe um certo saber sobre o processo de dos à venda conforme a quantidade obti-
trabalho na agricultura, mas aceita o des- da e a constituição de fregueses regulares.
conhecimento sobre a comercialização, do- Nesta situação, também se colocam o lei-
mínio de regras e de socialização próprias. te, a carne de porco, as aves, os ovos, sem-
A subordinação aos intermediários da cir- pre levados mediante encomenda.

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Dos produtos cujo planejamento de plan- Na medida em que os assentados tiveram
tio pressupõe a destinação basicamente reconhecimento como produtores e fei-
mercantil se destacam o milho, a banana e rantes, foram reestruturando as relações
a farinha de mandioca. Eles são vendidos de crédito informal, inclusive com novos
em pequenas porções no início da feira. parceiros. Deles se aproximaram os ven-
Ao final, são destinados aos comerciantes dedores de roupas, calçados, salgados (lin-
atacadistas, que compram maiores quan- güiças, mortadela), biscoitos, pães, artesãos
tidades para revender. (para conserto de sapatos, relógios, rádi-
os, televisores) e vendedores de insumos.
O circuito de troca constituído a partir da
Feira da Roça, que ocorre duas vezes por Tendo em vista que as atividades coloca-
semana, é solenizado pela visibilidade as- das em prática para a preparação das mer-
segurada pelo deslocamento espacial das cadorias e sua venda são realizadas pre-
atividades e pela sistemática dominantemente pelas mulheres, as con-
temporalidade das feiras. Agregados em siderações acima fazem ressaltar seu im-
torno da defesa dos interesses comuns a portante papel na reprodução das condi-
partir da Associação dos Pequenos Produ- ções de produção e de constituição na nova
tores da Feira da Roça, tentam controlar posição. Valendo-se do deslocamento para
os preços dos produtos por alianças políti- o transporte das mercadorias, as mulhe-
cas com titulares da Prefeitura Municipal res assumem as tarefas destinadas a admi-
de Campos dos Goitacazes e técnicos da nistrar o acesso a recursos institucionais,
EMATER-RIO – Empresa de Assistência às compras de bens de consumo – roupas,
Técnica e Extensão Rural do Estado do Rio remédios, utensílios, implementos – e am-
de Janeiro, que lhes prestam assistência. pliam os contatos viabilizadores da legiti-
Desfrutam as vantagens do reconhecimen- midade da reconversão da posição junto à
to mútuo obtido pela participação na fei- clientela compradora. Freqüentam as as-
ra. Na mesma medida em que ela, pela sembléias, muitas vezes representando o
propaganda recebida, se torna conhecida, esposo ou os filhos, para tomada de deci-
também eles, atores do mesmo cenário, sões, tendo uma delas assumido, não só a
apropriam-se do prestígio auferido. diretoria da Associação de Produtores do
Projeto Novo Horizonte, como do seu
O mercado não pode ser entendido ape- agrupamento residencial e dos Produto-
nas como espaço de circulação de merca- res da Feira da Roça. Freqüentam gabine-
dorias mas locus de construção de novos tes das diversas instituições articuladas ao
mediadores e alianças, de produção e de processo de assentamento, constroem a
incorporação de novos saberes. Espaço imagem pública do grupo junto à impren-
referenciador da construção do produtor, sa escrita e televisada. Por esta posição,
ele orienta a gestão e a adequação dos re- insistem na necessidade de descen-
cursos disponíveis ou conquistados pela tralização dos serviços médicos e educaci-
unidade familiar em sua rede de vizinhan- onais, reivindicando constantemente esco-
ça e/ou de parentesco. las e postos médicos para os diversos agru-

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pamentos residenciais que compõem o Deste conhecimento, habilitam-se a avali-
Assentamento. ar as práticas institucionais e a participar
do processo de produção de hipóteses e
Importa então destacar o deslocamento do conjecturas sobre as potencialidades das
papel das mulheres que se fez acompanhar ações estatais.
da mudança de posição frente ao proces-
so produtivo. Antes encontravam-se insu- A mudança nos papéis das mulheres e nas
ladas nas tarefas domésticas e de colabo- formas como vivem as relações hierárqui-
ração sistemática ou esporádica na com- cas com os homens, de qualquer forma
posição do rendimento através do traba- redefinidas neste novo contexto, é
lho assalariado – sempre desqualificado caudatária de um processo mais amplo de
pela administração da usina. Vinculavam- luta de trabalhadores de usina expropria-
se diretamente ao plantio e ao corte de dos desta posição, em virtude da falência
cana ou à criação de galinhas e de algumas unidades agroindustriais, con-
beneficiamento da mandioca para a admi- tudo processo que, de início, objetivava-se
nistração da usina, se dispunham de pro- segundo atendimento de interesses alhei-
le numerosa ou se assumissem a respon- os às demandas e às expectativas dos
sabilidade por uma família incompleta (di- atuais assentados.
ante da incapacidade laborativa do espo-
so, da viuvez ou da separação). Inseriam- Os assentados ainda não alcançaram as con-
se no mercado de trabalho de forma dições de oferta dos serviços médicos por
descontínua, quando os filhos ocupavam eles consideradas adequadas: instalação de
a única posição de consumidores ou para postos médicos para atendimento de cui-
preparar o enxoval das filhas. Insulavam- dados preventivos de saúde e de ambu-
se em relações mercantis impostas pela ad- lância para deslocamento dos casos gra-
ministração da usina, que impingia as fa- ves para atendimentos mais sofisticados.
mílias ao endividamento antecipado e lhes Tais demandas fazem parte de sua pauta
impossibilitava o acesso direto ao dinhei- de reivindicações. Contudo, consideram-
ro para escolha de produtos e preços em se portadores de melhores condições de
outras praças de mercado. saúde, por terem autonomia para contro-
lar a exposição ao sol e à chuva, por re-
Devendo-se constituir em proprietárias de pousar em casos de fadiga, especialmente
terra pela reconversão à crença no direito se pode contar com ajuda familiar, por ter
à luta por direitos, algumas delas amplia- acesso a melhores condições de alimenta-
ram o universo social participando de en- ção, vestuário e habitação. As avaliações,
contros, seminários e visitas, e investiram entretanto, estão fundamentadas na per-
na construção do reconhecimento de in- cepção dos entrevistados.
teresses comuns à categoria de assentados.

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CONSIDERAÇÕES FINAIS

Através da exposição analítica dos três ca- Por isso, o acesso a eles depende de mo-
sos, espero ter demonstrado que homens vimentos políticos de reconhecimento de
e mulheres são construídos tendo em vis- determinadas categorias pelo Estado. Es-
ta relações que ultrapassam a cena onde tes movimentos, por outro lado, balizam
cada um espelha o outro. Os exercícios cir- a construção e a reconstrução de univer-
culares de compreensão dos diferenciados sos sociais dos atores em cena.
papéis, a partir do sistema classificatório
que organiza os significados atribuídos a A restrição do papel das mulheres ao do-
categorias relacionais, limitam o entendi- mínio privado é valorizada positivamente
mento pela referência recíproca. nas situações em que sua participação pú-
blica está condicionada às crises de repro-
A participação política de cada categoria dução da família, ao distanciamento dos
socioeconômica se opera por representa- padrões de definição dos papéis sexuais e
ção pública e formal ou silenciada, isto é, à divisão social do trabalho. Assim, para
sem vocalização formal dos interesses dos as esposas dos pequenos fornecedores de cana
trabalhadores e, por isso mesmo, adapta- e dos cortadores de cana, permanecer no es-
da às condições impostas por aqueles que paço da casa e seus entornos, desenvol-
podem constituir o campo de lutas vendo funções específicas ao papel
viabilizador do encaminhamento das de- reprodutivo, constitui símbolo de dignida-
mandas. Esta diferença interfere, sobrema- de e distinção. Para as mulheres integra-
neira, nos diferenciados processos de cons- das a processos de constituição da catego-
tituição e transformação da divisão sexual ria assentado, o exercício de papéis em es-
do trabalho familiar. paços públicos é demonstração cabal da
legitimidade da crença no processo de mu-
Por isso, é fundamental valorizar, na pers- dança de posição social, de amplitude das
pectiva analítica, os significados diferen- redes de relações viabilizadoras de
tes da definição dos papéis conforme con- acúmulo de saberes que ultrapassam o
textos sociais diversos. Tais contextos re- domínio familiar e comunitário. Portan-
velam a diferenciada construção de espa- to, é indicador da expansão do poder de
ços de tomada de decisão, geralmente vin- influência e decisão na redistribuição de
culados às formas de inserção onde o Es- recursos sociais concentrados para aten-
tado está presente ou onde sua presença é dimento de interesses de outras categori-
reivindicada. Os recursos que viabilizam as socioeconômicas.
o acesso aos serviços sociais, inclusive mé-
dicos, estão concentrados em torno de ins- Por fim, é importante destacar que o pro-
tituições estatais e se associam a direitos cesso de trabalho pressupõe uma organi-
obtidos mediante formas de inserção zação referenciada por conhecimentos
laborativa, quando eles se dirigem às ca- compartilhados, que expressam as rela-
madas economicamente desfavorecidas. ções dos homens entre si, de gênero e de
Antropolítica Niterói, n. 7, p. 75-100, 2. sem. 1999
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hierarquia geracional. Ele associa saber e aí se encontram articuladas as relações de
prática. Este modo de associação é hierarquia e gênero, além de modelos de
caudatário do modo de participação da saber a partir dos quais os trabalhadores,
categoria no jogo de forças que subjaz à de um modo geral, agem. Ele expressa
sua existência e possibilidade. Integra uma ética que referencia os papéis famili-
múltiplos domínios, abarcando concepções ares, fundamental à criação de planos de
sobre a natureza, papéis masculinos e fe- entre-ajuda imprescindíveis à reprodução
mininos, expressivos de visão de mundo e social sob precariedade. O trabalho é as-
de si mesmos no mundo. Para que estes sim um ato moral e referenciador dos
domínios possam ser compreendidos, é modos de inserção social, não só pelos sig-
necessário valorizar a compreensão dos nificados atribuídos pelo segmento em
significados que diferenciam os papéis e os questão, como também por aqueles que
modos de construção do consentimento. estão institucionalizados em normas e va-
lores que o regulamentam socialmente ou
O trabalho agrícola põe em destaque o que legitimam as formas de desvaloriza-
papel da unidade familiar e a forma como ção e desqualificação.

NOTAS
1 Para a análise do estado do debate no campo míticos, de posições em uma estrutura abstrata
temático constituído a partir das relações de gê- de relações que implica uma ordenação hierár-
nero, ver Bandeira e Siqueira, (1997, p. 223-234); quica do mundo e contém a semente das relações
Machado (1997, p. 93-139); Matos (1997, p. 73- de poder na sociedade” (1997, p. 237).
91); Schpun (1997, p. 45-72) entre outros.
6 Dentre as condições adversas têm destaque: posi-
2 Não há a categoria homem ou mulher pensada no ção e flexões exigidas para o exercício do corte,
singular, pois que estas posições só encontram riscos de picadas de insetos e cobras, doenças res-
inteligibilidade no interior da diversidade cultu- piratórias e oculares causadas pelos efeitos da
ral e da multiplicidade de modos de inserção social. queima da cana, exposição extensa ao sol, exces-
so de transpiração e dificuldades para reposição
3 Sobre esta perspectiva de análise, ver também
de líquido, recorrentes acidentes nos membros
Bandeira e Siqueira (1997, p. 223-234).
superiores e inferiores e de trânsito, além de do-
4 Quando realizei o primeiro trabalho de campo enças profissionais, que os trabalhadores reconhe-
entre os produtores de cana (1976-1977), as mu- cem como nervoso, problema de coluna e doença dos rins.
lheres que assumiam estas funções eram pejora-
7 Antes da mecanização das atividades agrícolas e
tivamente classificadas como mulheres que tocam
das condições de trabalho daí decorrentes, elas
terra e, por vezes, eram jocosamente identificadas
trabalhavam em turmas de mulheres e se dirigi-
como mulher-macho (NEVES, 1981).
am a pé, formando grupos de caminhadas entre
5 Conforme assevera Segato: “[...] afirmo que os gê- elas mesmas. Além disso, muitas vezes eram acom-
neros constituem a emanação, por meio de sua panhadas por filhos pequenos e delas dependen-
encarnação em atores sociais ou em personagens tes, nas situações em que não contavam com subs-
tituta para o papel de mães e donas de casa.

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8 Referem-se recorrentemente a paralisias, decorren- movimentos sociais de luta pela reforma agrária
tes de acidentes vasculares cerebrais, geralmente vinculados ao Movimento dos Sem-Terra, à Con-
por volta dos 40 a 50 anos. federação Nacional dos Trabalhadores da Agri-
cultura, militantes de partidos políticos, técnicos
9 Ressaltam de imediato ao pesquisador os inúme-
em agronomia, veterinária, animadores sociais
ros casos, por vezes muito recorrentes numa mes-
vinculados a programas de ação filiados a insti-
ma família, de mortes por acidentes de trânsito e
tuições estatais – nos seus diversos níveis – ou a
homicídios por conflitos ou por causas
organizações não-governamentais.
inespecíficas. A análise de tamanha recorrência
dependeria do acesso a outras informações, tal- 13 Para uma análise do processo de objetivação da
vez pelo registro policial, e uma outra pesquisa, política de reforma agrária, ver Leal (1985); Ne-
de modo a avaliar o impacto de tais formas drás- ves (1997b); Pessoa (1989); Silva (1989); Veiga
ticas de violência sobre este segmento de traba- (1991): entre outros.
lhadores.
14 Dentre os diversos projetos de assentamento em
10 Processo de constituição da posição social de titu- curso no estado do Rio de Janeiro, o de Novo
lar de um lote de terra para a produção Horizonte tem destaque por se tratar da primei-
agropecuária, a partir da reivindicação política e ra experiência de apropriação de terra, antes per-
da redistribuição estatal mediante regras do Pro- tencente a uma das diversas usinas de açúcar do
grama Nacional de Reforma Agrária, conforme parque agroindustrial do norte fluminense sub-
Estatuto da Terra (1964), Plano Nacional de Re- metidas a processo falimentar (NEVES, 1991,
forma Agrária (1985) e leis e atos complementares. 1993, 1997b).
11 Agentes sociais que se encontram em processo de 15 Os aposentados que não têm perspectiva de re-
reconhecimento oficial da condição de titular de ceberem um lote produtivo de terra tendem a
um lote de terra, processo que associa os investi- colaborar com filhos e genros, compensando a
mentos em capitalização através de crédito espe- aplicação de sua força de trabalho com o acesso a
cial e, por vezes, assistência técnica e estímulos à uma parte dos produtos agrícolas de subsistência.
organização política formal.
16 Sobre o papel das mulheres na comercialização
12 Agentes intermediários da objetivação do pro- da produção agrícola (GARCIA, 19 91).
cesso de assentamento. Abarcam os dirigentes de

ABSTRACT
This text analyzes the building ways of the social roles in the sexual
division of agricultural work.
Keywords: sexual division of work - worker health - gender

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 75-100, 2. sem. 1999


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REFERÊNCIAS
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balho apresentado na Mesa Redonda A fronteira em debate: apropriação territorial e
conflito no XX Simpósio Nacional de História: História: Fronteiras. Florianópolis, 25 a 30 de
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cesso de legalização das relações de trabalho na agroindústria canavieira da Região
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________. Os trabalhadores rurais e o sistema de poder da usina: estudo dos conflitos sociais
entre trabalhadores rurais em uma das usinas da Região Açucareira de Campos. 1983.
Mimeografado. Relatório de Pesquisa apresentado a OAB/RJ.
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nas, v. 21, n. 3, p. 74-90, set./dez. 1991.

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 75-100, 2. sem. 1999


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Janeiro: Paz e Terra, 1989.
VEIGA, José Eli da. A reforma agrária que virou suco: uma introdução ao dilema agrá-
rio do Brasil. Petrópolis: Vozes, 1991.

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 75-100, 2. sem. 1999


101

RELAÇÃO DE DISSERTAÇÕES DEFENDIDAS NO


PROGRAMA DE PÓS-GRADUAÇÃO EM
ANTROPOLOGIA E CIÊNCIA POLÍTICA

CURSO DE MESTRADO EM ANTROPOLOGIA

1 TÍTULO: Um abraço para todos os amigos


Autor: Antonio Carlos Rafael Barbosa
Orientador: Prof. Dr. José Carlos Rodrigues
Data da Defesa: 16/1/97

2 TÍTULO: A produção social da morte e morte simbólica em


pacientes hansenianos
Autor: Cristina Reis Maia
Orientador: Prof. Dr. José Carlos Rodrigues
Data da Defesa: 2/4/97

3 TÍTULO: Práticas acadêmicas e o ensino universitário: uma


etnografia das formas de consagração e transmissão do
saber na universidade.
Autor: Paulo Gabriel Hilu da Rocha Pinto
Orientador: Prof. Dr. Roberto Kant de Lima
Data da Defesa:16/6/97

4 TÍTULO: “Dom”, “iluminados” e “figurões”: um estudo sobre a


representação da oratória no Tribunal do júri do Rio de
Janeiro.
Autor: Alessandra de Andrade Rinaldi
Orientador: Prof. Dr. Luiz de Castro Faria
Data da Defesa: 3/1/97

5 TÍTULO: Mudança ideológica para a qualidade


Autor: Miguel Pedro Alves Cardoso
Orientador: Profª. Drª. Livia Neves Bragança
Data da Defesa: 7/10/97

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 101–106 , 2. sem. 1999


102

6 TÍTULO: Culto rock a Raul Seixas : sociedade alternativa entre


rebeldia e negociação
Autor: Monica Buarque
Orientador: Prof. Dr. José Carlos Rodrigues
Data da Defesa: 19/12/97

7 TÍTULO: A cavalgada do santo guerreiro: duas festas de São Jorge


em São Gonçalo/Rio de Janeiro
Autor: Ricardo Maciel da Costa
Orientador: Prof. Dr. Roberto Kant de Lima
Data da Defesa: 23/12/97

8 TÍTULO: A loucura no Manicômio Judiciário: a prisão como


terapia, o crime como sintoma, o perigo como verdade
Autor: Rosane Oliveira Carreteiro
Orientador: Prof. Dr. Roberto Kant de Lima
Data da Defesa: 6/2/98

9 TÍTULO: Articulação casa e trabalho: migrantes “nordestinos” nas


ocupações de empregada doméstica e empregados de
edifício.
Autor: Fernando Cordeiro Barbosa
Orientador: Profª. Drª Delma Pessanha Neves
Data da Defesa: 4/3/98

10 TÍTULO: Entre “modernidade” e “tradição”: a comunidade


Islâmica de Maputo.
Autor: Fátima Nordine Mussa
Orientador: Prof. Dr. Marco Antonio da Silva Mello
Data da Defesa: 11/3/98

11 TÍTULO: Os interesses sociais e a sectarização da doença


mental
Autor: Cláudio Lyra Bastos
Orientador: prof. Dr. Marco da Silva Mello
Data da Defesa: 21/5/98

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 101–106, 2. sem. 1999


103

12 TÍTULO: Programa médico de família: mediação e reciprocidade


Autor: Gláucia Maria Pontes Mouzinho
Orientador: Profª. Drª. Simoni Lahud Guedes
Data da Defesa: 24/5/99

13 TÍTULO: O império e a rosa: estudo sobre a devoção do Espírito


Santo
Autor: Margareth da Luz Coelho
Orientador: Prof. Dr. Arno Vogel
Data da Defesa: 13/7/98

14 TÍTULO: Do malandro ao marginal: representações dos


personagens heróis no cinema brasileiro
Autor: Marcos Roberto Mazaro
Orientador: Profª. Drª. Livia Neves Barbosa
Data da Defesa: 30/10/98

15 TÍTULO: Prometer – cumprir: princípios morais da política :


um estudo de representações sobre a política construídas
por eleitores e políticos
Autor: Andréa Bayerl Mongim
Orientador: Profª. Drª. Delma Pessanha Neves
Data da Defesa: 21/1/99

16 TÍTULO: O simbólico e o irracional: estudo sobre sistemas de


pensamento e separação judicial
Autor: César Ramos Barreto
Orientador: Prof. Dr. José Carlos Rodrigues
Data da Defesa: 10/5/99

17 TÍTULO: Em tempo de conciliação


Autor: Angela Maria Fernandes Moreira Leite
Orientador: Prof. Dr. Roberto Kant de Lima
Data da Defesa: 15/7/99

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 101–106 , 2. sem. 1999


104

18 TÍTULO: Negros, parentes e herdeiros: um estudo da reelaboração


da identidade étnica na comunidade de Retiro, Santa
Leopoldina – ES
Autor: Osvaldo Marins de Oliveira
Orientador: Profª. Drª. Eliane Cantarino O’Dwyer
Data da Defesa: 13/8/99

19 TÍTULO: Sistema da sucessão e herança da posse habitacional


em favela
Autor: Alexandre de Vasconcellos Weber
Orientador: Profª. Drª. Delma Pessanha Neves
Data da Defesa: 25/10/99

20 TÍTULO: E no samba fez escola: um estudo de construção social


de trabalhadores em escola de samba
Autor: Cristina Chatel Vasconcellos
Orientador: Profª. Drª. Simoni Lahud Guedes
Data da Defesa: 5/11/99

21 TÍTULO: Cidadãos e favelados: os paradoxos dos projetos de


(re)integração social
Autor: André Luiz Videira de Figueiredo
Orientador: Profª. Drª. Delma Pessanha Neves
Data da Defesa: 19/11/99

CURSO DE MESTRADO EM CIÊNCIA POLÍTICA


22 TÍTULO: Gestão da educação municipal: a administração do
Partido dos Trabalhadores no município de Angra dos Reis
Autor: Claudio Batista
Orientador: Prof. Dr. José Ribas Vieira
Data da Defesa: 17/10/97

23 TÍTULO: Utopia revolucionária versus realismo político: o dilema


dos partidos socialistas na ótica dos dirigentes do PT
fluminense
Autor: Gisele dos Reis Cruz
Orientador: Profª. Drª. Maria Celina D’Araujo
Data da Defesa: 7/11/97

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 101–106, 2. sem. 1999


105

24 TÍTULO: Relação ONG – Estado: o caso ABIA


Autor: Jacob Augusto Santos Portela
Orientador: Profª. Drª. Maria Celina D’Araujo
Data da Defesa:18/11/97

25 TÍTULO: Reforma do Estado e política de telecomunicações: o


impacto das mudanças recentes sobre a EMBRATEL
Autor: José Eduardo Pereira Filho
Orientador: Profª. Drª. Livia Neves Barbosa
Data da Defesa: 18/12/97

26 TÍTULO: Entre a disciplina e a política: Clube Militar


(1890 – 1897)
Autor: Claudia Torres de Carvalho
Orientador: Prof. Dr. Celso Castro
Data da Defesa: 19/12/97

27 TÍTULO: Associativismo Militar no Brasil: 1890/1940


Autor: Tito Henrique Silva Queiroz
Orientador: Prof. Dr. Ari de Abreu Silva
Data da Defesa: 22/12/97

28 TÍTULO: Escola de Guerra Naval na formação dos oficiais


superiores da Marinha de Guerra do Brasil
Autor: Sylvio dos Santos Val
Orientador: Profª. Drª. Maria Antonieta Parahyba Leopoldi
Data da Defesa: 6/2/98

29 TÍTULO: O Poder Legislativo reage : a importância das comissões


permanentes no processo legislativo brasileiro
Autor: Ygor Cervásio Gouvea da Silva
Orientador: Prof. Dr. Fabiano Guilherme Mendes dos Santos
Data da Defesa: 13/8/98

30 TÍTULO: A experiência do Itamaraty de 84 a 96 : entre a tradição


e a mudança
Autor: Joana D’Arc Fernandes Ferraz
Orientador: Prof. Dr. Ari de Abreu Silva
Data da Defesa: 15/9/98

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 101–106 , 2. sem. 1999


106

31 TÍTULO: Centrais Sindicais e Sindicatos


Autor: Fernando Cesar Coelho da Costa
Orientador: Profª. Drª. Maria Celina Soares D’Araujo
Data da Defesa: 16/11/98

32 TÍTULO: A dimensão política da família na sociedade brasileira:


o conflito de representações
Autor: Guiomar de Lemos Ferreira
Orientador: Prof. Dr. Gisalio Cerqueira Filho
Data da Defesa: 15/12/98

33 TÍTULO: A OMS, o Estado e a Legislação contrária ao tabagismo:


os paradoxos de uma ação
Autor: Mauro Alves de Almeida
Orientador: Prof. Dr. Ari de Abreu Silva
Data da Defesa: 21/12/98

34 TÍTULO: Violência e racismo no Rio de Janeiro


Autor: Jorge da Silva
Orientador: Prof. Dr. Roberto Kant de Lima
Data da Defesa: 23/12/98

35 TÍTULO: Novas democracias: as visões de Robert Dahl Guillermo


O’Donnel e Adam Przeworski
Autor: Jaime Baron
Orientador: Profª Drª Maria Antonieta Parahyba Leopoldi
Data da Defesa: 16/7/99

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 101–106, 2. sem. 1999


107

Revista Antropolítica /Artigos publicados


Revista no 1– 2o semestre de 1996
Artigos
Brasil: nações imaginadas
José Murilo de Carvalho
Brasileiros e argentinos em Kibbutz: a diferença continua
Sonia Bloomfield Ramagem
Mudança social: exorcizando fantasmas
Delma Pessanha Neves
Ostras e pastas de papel: meio ambiente e a mão invisível do mercado
José Drummond
Conferências
Algumas considerações sobre o estado atual da antropologia no Brasil
Otávio Velho
That deadly pyhrronic poison a tradição cética e seu legado para a teoria
política moderna
Renato Lessa
Resenha
Uma antropologia no plural: três experiências contemporâneas. Marisa
G. Peirano
Laura Graziela F. F. Gomes
Revista no 2 – 1o semestre de 1997
Artigos
Entre a escravidão e o trabalho livre: um estudo comparado de Brasil e
Cuba no século XIX
Maria Lúcia Lamounier
O arco do universo moral
Joshua Cohen
A posse de Goulart: emergência da esquerda e solução de compromisso
Alberto Carlos de Almeida

Antropolítica Niterói, n. 7, p.107–110, 2. sem. 1999


108

In córpore sano: os militares e a introdução da educação física no Brasil


Celso Castro
Neoliberalismo, racionalidade e subjetividade coletiva
José Maurício Domingues
Do “retorno do sagrado” às “religiões de resultado”: para uma
caracterização das seitas neopentecostais
Muniz Gonçalves Ferreira
Resenhas
As noites das grandes fogueiras – uma história da coluna Prestes,
Domingos Meireles
José Augusto Drummond
Os sertões: da campanha de Canudos, Euclides da Cunha; o sertão
prometido: massacre de Canudos no nordeste brasileiro, Robert M.
Levine
Terezinha Maria Scher Pereira
Revista no 3 – 2o semestre de 1997
Artigos
Cultura, educação popular e escola pública
Alba Zaluar e Maria Cristina Leal
A política estratégica de integração econômica nas Américas
Gamaliel Perruci
O direito do trabalho e a proteção dos fracos
Miguel Pedro Cardoso
Elites profissionais: produzindo a escassez no mercado
Marli Diniz
A “Casa do Islã”: igualitarismo e holismo nas sociedades muçulmanas
Paulo Gabriel Hilu da Rocha Pinto
Quando o amor vira ficção
Wilson Poliero
Resenha
Nós, cidadãos, aprendendo e ensinando a democracia, de Maria

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109

Conceição D’Incao e Gerard Roy, a narrativa de uma experiência de


pesquisa
Angela Maria Fernandes Moreira Leite
Revista no 4 – 1o semestre de 1998
Artigos
Comunicação de massa, cultura e poder
José Carlos Rodrigues
A sociologia diante da globalização: possibilidades e perspectivas da
sociologia da empresa
Ana Maria Kirschner
Tempo e conflito: um esboço das relações entre as cronosofias de
Maquiavel e Aristóteles
Raul Francisco Magalhães
O embate das interpretações: o conflito de 1858 e a lei de terras
Márcia Maria Menendes Motta
Os terapeutas alternativos nos anos 90: uma nova profissão?
Fátima Regina Gomes Tavares
Resenha
Auto-subversão
Gisálio Cerqueira Filho
Revista no 5 – 2o semestre de 1998
Artigos
Jornalistas: de românticos a profissionais
Alzira Alves de Abreu
Mudanças recentes no campo religioso brasileiro
Cecília Loreto Mariz e Maria das Dores Campos Machado
Pesquisa antropológica e comunicação intercultural: novas discussões
sobre antigos problemas.
José Sávio Leopoldi
Três pressupostos da facticidade dos problemas públicos ambientais
Marcelo Pereira de Mello

Antropolítica Niterói, n. 7, p.107–110, 2. sem. 1999


110

Duas visões acerca da obediência política: racionalidade e conservadorismo


Maria Celina D’Araujo
Revista no 6 – 1o semestre de 1999
Artigos
Palimpsestos estéticos y espacios urbanos: de la razón práctica a la razón
sensible
Jairo Montoya Gómez
Trajetórias e vulnerabilidade masculina
Ceres Víctora e Daniela Riva Knauth
O sujeito da “psiquiatria biológica” e a concepção moderna de pessoa
Jane Araújo Russo, Marta F. Henning
Os guardiães da história: a utilização da história na construção de uma
identidade batista brasileira
Fernando Costa
A escritura das relações sociais: o valor cultural dos “documentos” para
os trabalhadores
Simoni Lahud Guedes
A Interdisciplinaridade e suas (im)pertinências
Marcos Marques de Oliveira

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 107–110, 2. sem. 1999


111

Resumo das publicações recentes dos


professores do colegiado do PPGACP
Os fornecedores de cana e no setor sanitário, analisando os efeitos dos
o Estado intervencionista gastos definidos para a área. Consiste em
DELMA PESSANHA GOMES explicar por que o processo político brasi-
leiro caracteriza-se como altamente pre-
1997. 384 P. datório, dilapidador e ineficiente com re-
A autora apresenta contribuições ainda lação aos gastos públicos em geral.
pouco discutidas pelos antropólogos, ao
considerar a especificidade da experiên- Assentamento rural: reforma
cia social e política dos fornecedores de agrária em migalhas
cana. Apresenta, também, com incomum DELMA PESSANHA NEVES
riqueza de detalhes e sob uma instigante
1997. 440 P.
démache antropolítica, o processo de cons-
trução social e política dos fornecedores Analisa o processo de mudança de posi-
de cana. ção social de trabalhadores rurais assala-
riados para produtores mercantis, no qua-
Devastação e preservação dro de aplicação do PNRA – Plano Nacio-
ambiental no Rio de Janeiro nal de Reforma Agrária (1885) –, trans-
JOSÉ AUGUSTO DRUMMOND formação possível diante da falência e da
desapropriação da área agrícola de uma
1997. 306 P.
das usinas da região Açucareira de Cam-
Narra e avalia os diferentes usos que as pos, Estado do Rio de Janeiro.
terras florestadas fluminenses sofreram,
desde os anônimos povos indígenas cons- A antropologia da academia:
trutores dos sambaquis até a moderna ca- quando os índios somos nós
feicultura comercial. As características na- ROBERTO KANT DE LIMA
turais e sociais de cada um dos parques
nacionais fluminenses – Itatiaia, Serra dos 2. ED. 1997. 65 P.
Órgãos, Tijuca e Serra da Bocaina – tam-
bém são analisadas nesta obra. Pretende discutir algumas questões relati-
vas ao tema do colonialismo cultural, em
A predação do social particular no que se refere à possibilidade
ARI DE ABREU SILVA da produção de um conhecimento antro-
político capaz de descobertas esclare-
1997. 308 P.
cedoras no âmbito da interpretação de
Focaliza conseqüências de decisões políti- países do Terceiro Mundo e, em especial,
cas na área social brasileira, em particular, do Brasil

Antropolítica Niterói, n. 7, p.111–115, 2. sem. 1999


112

Jogo de corpo Pescadores de Itaipu – meio


SIMONI LAHUD GUEDES ambiente, conflito e ritual no
1997. 355 P. litoral do Estado do Rio de
Janeiro
Jogo de corpo é um livro que se inscreve na
ROBERTO KANT DE LIMA
temática da cultura da classe trabalhado-
ra. Procura articular, a partir de trabalho 1997. 333 P.
etnográfico, as concepções de homem e Inaugurando a série A Pesca no Estado do
trabalhador, enfocando o processo de Rio de Janeiro, Pescadores de Itaipu – meio
construção social de trabalhadores e, por ambiente, conflito e ritual no litoral do
essa via, de uma forma particular de cons- Estado do Rio de Janeiro retrata a praia
trução da pessoa. de Itaipu (Niterói, RJ) em um passado não
muito distante e faz uma breve avaliação
A qualidade de vida no das mudanças ocorridas.
Estado do Rio de Janeiro
ALBERTO CARLOS DE ALMEIDA Sendas da transição
SYLVIA FRANÇA SCHIAVO
1997. 128 P.
1997. 178 P
Define o que é qualidade de vida, escolhe
indicadores para quantificá-la e classifica Uma contribuição ao estudo do
os municípios do Estado do Rio de Janei- campesinato parcelar, tão a gosto de inú-
ro, bem como os bairros de Niterói e da meros antropólogos que, na década de 80,
capital do Estado de acordo com a buscaram o meio rural como lugar de re-
conceituação e a medição corresponden- flexão sobre as mudanças que muito rapi-
te. Um estudo útil para a implementação damente sacudiam o campo brasileiro.
de políticas sociais. Indicado para funcio-
nários da administração pública interessa- O pastor peregrino
dos em questões sociais, planejadores ur- ARNO VOGEL
banos e regionais, estudantes universitá-
1997. 300 P.
rios e cidadãos interessados na situação de
sua cidade. Trata-se de um trabalho pio- O autor analisa o ritual da primeira visita
neiro na utilização da metodologia quan- do Papa João Paulo II ao Brasil, revelan-
titativa para a medição da qualidade de do ao público acadêmico e ao leitor inte-
vida em municípios brasileiros. ressado na questão religiosa, no Brasil, as
implicações simbólicas e sociológicas des-
se acontecimento.

Antropolítica Niterói, n. 7, p. 111–115, 2. sem. 1999


113

Presidencialismo, parlamen- Antropologia-escritos


tarismo e crise política no exumados 1 : espaços cir-
Brasil cunscritos – tempos soltos
ALBERTO CARLOS DE ALMEIDA L. DE CASTRO FARIA
1998. 251 P. 1998. 286 P.
Trata-se de importante contribuição para Apresenta ao público leitor de Antropolo-
a compreensão de situações da crise polí- gia no Brasil o conjunto dos textos escri-
tica, bem como para o entendimento do tos e de programas de curso ministrados
golpe de 64. O autor faz uma análise da pelo autor.
história política brasileira, mais precisa-
mente, da história do período de 1946 a Professor Emérito da UFRJ e da UFF, ao
1964. longo de seus 85 anos, mais de 60 deles
dedicados à atividade acadêmica inin-
Um abraço para todos os terrupta, Castro Faria publica seu primei-
amigos: algumas conside- ro livro. Uma ótima leitura para aqueles
rações sobre o tráfico de que se propõem a pesquisar a história do
drogas no Rio de Janeiro pensamento social brasileiro e da Antro-
pologia.
ANTONIO RAFAEL
1998. 178 P. Violência e racismo no Rio de
Uma investigação acerca do tráfico de dro- Janeiro
gas no Rio de Janeiro, em especial aquele JORGE DA SILVA
que é implementado no interior das fave- 1998. 249 P.
las cariocas.
Produto de esforço teórico e acadêmico, é
Baseado em dados colhidos em trabalho sobretudo uma contribuição prática para
de campo realizado nos anos de 1995 e os estudiosos da questão racial e da vio-
1996, analisa as características infraccionais lência, bem como para os formuladores de
dos grupamentos que atuam no tráfico nas políticas públicas destinadas à melhoria da
comunidades. Um estudo corajoso sobre qualidade de vida da população, relacio-
um dos temas mais polêmicos da atualidade. nadas com a violência e a segurança pú-
blica e ao público de modo geral.

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114

Novela e sociedade no Brasil As redes do suor : a repro-


LAURA GRAZIELA FIGUEIREDO FERNANDES dução social dos traba-
GOMES lhadores da pesca em Juru-
1998. 137 P. juba
LUIZ FERNANDO DIAS DUARTE
Destaca o objeto das narrativas teleno-
velísticas e explicita o que elas de fato dra- 1999. 289 P.
matizam em relação às formas de controle As redes do suor resulta de pesquisa sobre
social e de resolução de conflitos existen- os processos de identificação implicados na
tes na sociedade brasileira diferenciação pelo trabalho na pesca em
Jurujuba. É um dos raros trabalhos a li-
O Brasil no campo de futebol dar com essa problemática no contexto
SIMONI LAHUD GUEDES urbano moderno brasileiro.
1998. 136 P.
A descrição etnográfica da vida de um bair-
Enfoca o futebol como operador da iden- ro popular e das diversas formas do tra-
tidade nacional brasileira, analisando a balho na pesca nos leva à discussão das
forma como ele se transforma em veículo questões centrais da mudança e moderni-
para o debate sobre características do povo zação em nosso país.
brasileiro. Discute também seu lugar no
processo de socialização masculina através Antropologia – escritos
de estudo realizado numa escolinha de exumados – 2 : dimensões do
futebol. conhecimento antropológico
L. DE CASTRO FARIA
Modernidade e tradição :
construção da identidade 1999. 424 P.
social dos pescadores de O segundo volume de Antropologia – escri-
Arraial do Cabo (RJ) tos exumados apresenta a produção de L.
ROSYAN CAMPOS DE CALDAS BRITTO de Castro Faria nas áreas de Antropologia
Biológica, Arqueologia, Etnologia e dos es-
1998. 265 P. tudos de cultura material.
Uma etnografia da vida social e econômi-
ca dos pescadores de Arraial do Cabo. Resgata dimensões da trajetória do autor
Instigante análise para a compreensão da pouco evidentes para aqueles que já o co-
pesca enquanto atividade econômica de nheceram envolvido com pós-graduação,
nosso país e de nosso Estado. Traz uma estudos de Antropologia Social e história
relevante contribuição teórica para de- da produção intelectual.
monstrar as transformações das sociedades
tradicionais frente à modernidade.

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115

Seringueiros da Amazônia: “Dom”, “Iluminados” e


dramas sociais e o olhar “Figurões”: um estudo sobre
antropológico a representação oratória no
ELIANE CANTARINO O’DWYER Tribunal do Júri do Rio de
1998. 231 P. Janeiro
ALESSANDRA DE ANDRADE RINALDI
O livro descreve uma viagem pericial ao
alto rio Juruá, no Estado do Acre, solicita- 1999. 107 P.
da pela Procuradoria Geral da República Busca compreender a representação da
para investigar denúncias sobre trabalho oratória do Tribunal do júri no Rio de Ja-
escravo. O levantamento antropológico é neiro. Segundo a autora, existe uma fór-
feito no contexto de ameaças contra os mula, cuja função, de um ponto de vista
membros do Conselho Nacional dos Se- externo ao campo jurídico, é persuadir
ringueiros, praticamente um ano depois aqueles a quem é dirigida; e, de um ponto
do assassinato de seu líder Chico Mendes. de vista interno, distinguir os profissionais
Através dos testemunhos dos seringueiros, deste ofício, atribuindo-lhes ou não pres-
pode-se constatar, in loco, formas de viola- tígio.
ção das liberdades pessoais e de constran-
gimento ilegal perpetradas contra as po- Angra I e a melancolia de uma
pulações seringueiras pelos chamados pa- era: um estudo sobre a
trões dos seringais. construção social do risco
GLÁUCIA OLIVEIRA DA SILVA
Práticas acadêmicas e o
ensino universitário: uma 199. 284 P.
etnografia das formas de A originalidade deste livro reside na etno-
consagração e transmissão grafia pioneira da única usina nuclear exis-
do saber na universidade tente no Brasil na época e na construção
PAULO GABRIEL HILU DA ROCHA PINTO de uma antropologia do trabalho em situa-
ção de risco.
1999, 244 P.
Instigante, dominando a literatura sobre
Um trabalho relevante, não só pela sua sin-
trabalho, comunidade, risco e meio am-
gularidade, como também pela abran-
biente, é uma das contribuições mais no-
gência e fôlego com que foi concebido e
táveis para uma sociologia do drama vivi-
realizado. Constitui-se em fonte segura de
do pelos trabalhadores e empregados do
subsídios para a compreensão de nossas
nuclear.
instituições universitárias e acadêmicas.

Antropolítica Niterói, n. 7, p.111–115, 2. sem. 1999


NORMAS DE APRESENTAÇÃO DE TRABALHOS
APRESENTAÇÃO

1. A Revista Antropolítica, do Programa de Pós-Graduação em Antro-


pologia e Ciência Política da UFF, aceita originais de artigos e rese-
nhas de interesse das Ciências Sociais e de Antropologia e Ciência
Política em particular.
2. Os textos serão submetidos aos membros do Conselho Editorial e/
ou a pareceristas externos, que poderão sugerir ao autor modifica-
ções de estutura ou conteúdo.
3. Os textos não deverão exceder 25 páginas, no caso dos artigos, e 8
páginas, no caso das resenhas. Eles devem ser apresentados em duas
cópias impressas em papel A4 (210 x 297mm), espaço duplo, em
uma só face do papel, bem como em disquete no programa Word
for Windows 6.0, em fontes Times New Roman (corpo 12), sem
qualquer tipo de formatação, a não ser:
• indicação de caracteres (negrito e itálico);
• margens de 3cm;
• recuo de 1cm no início do parágrafo;
• recuo de 2cm nas citações; e
• uso de itálico para termos estrangeiros e títulos de livros e perió-
dicos.
4. As citações bibliográficas serão indicadas no corpo do texto, entre
parênteses, com as seguintes informações: sobrenome do autor em
caixa alta; vírgula; data da publicação; vírgula; abreviatura de pági-
na (p.) e o número desta.
(Ex.: PEREIRA, 1996, p. 12-26).
5. As notas explicativas, restritas ao mínimo indispensável, deverão ser
apresentadas no final do texto.
6. As referências bibliográficas deverão ser apresentadas no final do
texto, obedecendo às normas da ABNT (NBR-6023).
Livro:
MARX, Karl. Manuscritos econômico-filosóficos e outros textos escolhidos. 2.
ed. São Paulo : Abril Cultural, 1978. 208 p. (Os pensadores, 6).
LÜDIKE, Menga, ANDRÉ, Marli E. D. A. Pesquisa em educação : abor-
dagens qualitativas. São Paulo : EPU, 1986.
118
FRANÇA, Junia Lessa et al. Manual para normalização de publicações téc-
nico-científicas. 3.ed. rev. e aum. Belo Horizonte : Ed. da UFMG,
1996, 191 p.
Artigo:
ARRUDA, Mauro. Brasil : é essencial reverter o atraso. Panorama da
Tecnologia, Rio de Janeiro, v. 3, n. 8, p. 4-9, 1989.

Trabalhos apresentados em eventos:


AGUIAR, C. S. A. L. et al. Curso de técnica da pesquisa bibliográfica :
programa-padrão para a Universidade de São Paulo. In: CON-
GRESSO BRASILEIRO DE BIBLIOTECONOMIA E DO-
CUMENTAÇÃO, 9, 1977, Porto Alegre. Anais... Porto Alegre : As-
sociação Rio-Grandense de Bibliotecários, 1977. p. 367-385.
7. As ilustrações deverão ter a qualidade necessária para uma boa re-
produção gráfica. Elas deverão ser identificadas com título ou le-
genda e designadas, no texto, como figura (Figura 1, Figura 2 etc.).
8. Os textos deverão ser acompanhados de resumo em português e
inglês, que não ultrapasse 250 palavras, bem como de 3 a 5 pala-
vras-chave também em português e em inglês.
9. Os textos deverão ser precedidos de identificação do autor (nome,
instituição de vínculo, cargo, título, últimas publicações etc.), que
não ultrapasse 5 linhas.
10. Os colaboradores terão direito a cinco exemplares da revista.
11. Os originais não aprovados não serão devolvidos.
12. Os artigos, resenhas e demais correspondência editorial deverão
ser enviados para:
Comitê Editorial da Antropolítica
Programa de Pós-Graduação em Antropologia e Ciência Polí-
tica
Campus do Gragoatá, Bloco “O”
24210-350 – Niterói, RJ
Tels.: (21) 620-5194 e 719-8012

Antropolítica Niterói, n. 6, p. 119–121 , 1. sem. 1999


Antropolítica
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119

Niterói, n. 6, p. 119–121, 1. sem. 1999

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