Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
Seminário Internacional
Turismo, Natureza e Cultura:
Diálogos Interdisciplinares
e Políticas Públicas
Anais
Organização dos Anais:
Marta de Azevedo Irving
Lia Calabre
Coordenação Geral
Marta de Azevedo Irving
Lia Calabre
Maria Gravari-Barbas
Roberto Bartholo
Coordenação Executiva:
Marcelo Augusto Gurgel de Lima
Edilaine Albertino de Moraes
Deborah Lima
Marisa Egrejas
Organização do evento:
ISBN 978-85-7004-340-5
CDD 306
Sumário
1. Aprentação do evento 5
2. Programação do evento 7
Apêndices 173
a) Quais as principais questões teóricas e metodológicas que devem ser consideradas no debate?
b) Quais os principais obstáculos para a pesquisa interdisciplinar?
c) Como fortalecer o debate crítico sobre o tema?
d) Como integrar as políticas públicas setoriais?
e) Como promover o diálogo entre a academia e a gestão pública?
5
f) Como ampliar este debate para os demais segmentos da sociedade?
Com estes antecedentes, esta publicação visa assim sistematizar a reflexão de pesquisadores
convidados e interlocutores da gestão pública de referência para o debate e também identificar
possíveis caminhos para a pesquisa e para as políticas públicas nas interfaces entre turismo, natureza
e cultura.
6
2. PROGRAMAÇÃO DO EVENTO
Com base nos antecedentes apresentados, o evento foi organizado em sete mesas redondas
temáticas, partindo-se de uma leitura internacional, para uma reflexão das questões nacionais e,
ao final do debate, para as questões dirigidas ao caso específico do Rio de Janeiro. A síntese da
programação e as questões orientadoras de reflexão, bem como a composição de cada mesa redonda
estão apresentadas a seguir:
Data: 31/05/2016
Mesa Redonda 1: A perspectiva internacional e as questões conceituais norteadoras
nesta reflexão
11h00 – 12h30
Debatedores:
Maria Gravari Barbas (Paris 1)
Coordenação: Herve Thery (USP) Serge Bahuchet (MNHN)
Sébastien Jacquot (Paris 1)
Marina Faccioli (Universidade de Roma)
Florence Revelin (MNHN)
7
Mesa Redonda 3: Desafios para a pesquisa interdisciplinar
16h30- 18h00
Data: 01/06/2016
Debatedores:
Rita Cruz (USP)
Coordenação: Tereza Paes (UNICAMP)
Marcelo Sotratti (IPHAN/UERJ)
Sidnei Raimundo (USP)
Andrea Ribeiro (ICMBio)
8
Mesa Redonda 5: Pesquisa interdisciplinar e políticas públicas no Brasil (II):
Caminhos criativos, parcerias e ações inovadoras em curso
11h30 – 13h00
Debatedores:
Bernardo Gontijo (UFMG)
Coordenação: Lia Calabre (FCRB)
Maria Goretti Tavares (UFPA)
Henrique Pereira (UFAM)
Rafael Winter (UFRJ)
Data: 02/06/2016:
Mesa Redonda 6: Caminhos para a integração de políticas públicas no Rio de
Janeiro
9h00 às 10h30
Debatedores:
Valeria Lima (SETUR/TurisRio)
Coordenação: Lilia Seabra (UERJ) Aguinaldo Fratucci (UFF)
Camila Rodrigues (UFRRJ)
Marcello Tomé (UFF)
Ivan Bursztyn (UFRJ)
9
Mesa Redonda 7: Cenários para o Rio de Janeiro pós Olimpíadas 2016
11h30 -13h00
Debatedores:
Teresa Mendonça (UFRRJ)
Coordenação: Rita Afonso (UFRJ) Helena Catão (UFF)
Laura Sinay (UNIRIO)
Felipe Lopes (Secretaria de Cultura)
Paulo Schiavo (INEA)
10
Mesa Redonda 1: A perspectiva internacional e as questões
conceituais norteadoras nesta reflexão
11
Les Winescapes de l’UNESCO. Un laboratoire de (de) construction des
patrimoines « culturels », « naturels », « matériels » et « immatériels ».
Maria Gravari-Barbas - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
12
*La séparation des critères apparaît par ailleurs assez artificielle. En quoi par exemple le critère vii
(Représenter des phénomènes naturels remarquables ou des aires d’une beauté naturelle et d’une
importance esthétique exceptionnelles) relève-t-il d’un critère « naturel », alors que l’esthétique ou
la « beauté » en constituent un élément-clé?
La distinction entre patrimoine matériel et patrimoine immatériel est également de plus
en plus questionnable aujourd’hui. Un « Groupe de liaison des conventions culturelles » (GLCC),
constitué des secrétaires des différentes conventions et des hauts dirigeants du Secteur de la culture,
a certes été créé en 2012 au sein de l’UNESCO pour favoriser la coordination et améliorer l’efficacité
entre les secrétariats des conventions, mais l’ampleur de son intervention semble aujourd’hui très
limitée.
Ces catégorisations deviennent ainsi aujourd’hui bien plus questionnables qu’elles ne
l’étaient par le passé, ce qui invite à reconsidérer leur définition initiale et leur portée actuelle.
13
Tableau : Les vignobles inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, 1997-20142
Périmètre du bien et
Dénomination du bien Pays Date Critères d’inscription2
zone tampon
Portovenere, Cinque
Terre et les îles
Italie 1997 (ii) (iv) (v) 4 689 ha
(Palmaria, Tino et
Tinetto)
Juridiction de Saint-
France 1999 (iii) (iv) 7 847 +5 101 ha
Émilion
Paysage culturel de la
Autriche 2000 (ii) (iv) 18 387 + 2 942 ha
Wachau
Vallée du Haut-Rhin
Allemagne 2002 (ii) (iv) (v) 27 250 + 34 680 ha
moyen
Région viticole du
Portugal 2001 (iii) (iv) (v) 24 600 + 225 400 ha
Haut-Douro
Paysage culturel
historique de la région Hongrie 2002 (iii) (v) 13 255 + 74 879 ha
viticole de Tokaj
Paysage viticole de
Portugal 2004 (iii) (v) 987 + 1 924 ha
l’île du Pico
Lavaux, vignoble en
Suisse 2007 (iii) (iv) (v) 898 + 1 408 ha
terrasses
Paysage viticole du
Piémont : Langhe- Italie 2014 (iii) (v) 10 789 + 76 249 ha
Roero et Monferrato
2 (i) représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain ; (ii) témoigner d’un échange d’influences considérable
pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l’architecture ou de la
technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages ; (iii) apporter un
témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue; (iv)
offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural ou technologique ou de paysage
illustrant une ou des périodes significative(s) de l’histoire humaine ; (v) être un exemple éminent d’établissement
humain traditionnel, de l’utilisation traditionnelle du territoire ou de la mer, qui soit représentatif d’une culture (ou
de cultures), ou de l’interaction humaine avec l’environnement, spécialement quand celui-ci est devenu vulnérable
sous l’impact d’une mutation irréversible ; (vi) être directement ou matériellement associé à des événements ou des
traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle
exceptionnelle
14
Champagne 2015 (iii) (iv) (vi) 1 102 ha + 4 251 ha
Si tous les 6 critères « culturels » apparaissent sur le tableau, la plupart des vignobles sont inscrits
pour les critères
(iii) apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une
civilisation vivante ou disparue;
(iv) offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural ou technologique
ou de paysage illustrant une ou des périodes significative(s) de l’histoire humaine;
(v) être un exemple éminent d’établissement humain traditionnel, de l’utilisation traditionnelle
du territoire ou de la mer, qui soit représentatif d’une culture (ou de cultures), ou de l’interaction
humaine avec l’environnement, spécialement quand celui-ci est devenu vulnérable sous l’impact
d’une mutation irréversible.
La plupart des quatorze paysages à caractère viticole inscrits jusqu’à présent, de même
que ceux figurant sur la liste indicative, se sont essentiellement fondés sur le caractère historique et
esthétique de leur paysage et de leur patrimoine bâti. Ce sont principalement les éléments historiques,
architecturaux et esthétiques qui ont justifié leur « valeur universelle exceptionnelle ». En revanche,
l’intérêt et la renommée du vin produit, ou la spécificité du terroir restent secondaires bien que
largement mentionnés dans certains cas (en particulier pour le Saint-Emilion, le Tokaj et le Douro).
Seuls les dossiers récents ou ceux soumis en 2015 se consacrent à la relation symbiotique
entre le produit, les hommes et leur terroir. C’est le cas de la Bourgogne dont le dossier de candidature
a été centré sur la notion du climat ou le cas du Champagne dont le dossier est fondé sur l’organisation
professionnelle, le caractère agro-industriel et le patrimoine souterrain. Deux vignobles incluent par
ailleurs le critère « immatériel » vi (Champagne et Val d’Orcia).
Par leur nature, les paysages de la vigne et du vin peuvent constituer ainsi un laboratoire
pour la (de)construction des catégories structurantes de l’édifice unéscoïen.
Nous employons le terme de winescape, utilisé par plusieurs chercheurs (e.g. GETZ, 2000; HALL,
JOHNSON, MITCHELL, 2000). Peters définit le winescape de façon globale comme l’ensemble
des attributs d’une région viticole (PETERS, 1997 : 4) ; JOHNSON et BRUWER (2007, p. 277)
définissent le winescape comme “a held perception (or belief) about a bounded wine area space
that is usually holistic and multi-dimensional in nature, the elements of which are glued together by
inter-related winescape elements and/or the people and natural and physical attractions within it”.
Il est ainsi clair que le Winescape va bien au-delà des aspects matériels paysagers, pour embrasser
également les aspects immatériels.
15
les paysages de la vigne et du vin des relations qui relèvent d’une gamme d’expériences étendues.
Elles sont basées sur la délectation esthétique visuelle mais aussi sur le rapport gustatif du vin et
des produits du terroir. Plusieurs territoires viticoles inscrits sur la liste du patrimoine mondial de
l’UNESCO ont développé des stratégies très concertées de « mise en expérience » des paysages de
façon holistique : visites des vignobles, dégustation de vins, produits et services de bien-être basés
sur le raisin et le vin, dégustation des produits du terroir, découvertes architecturales, artistiques et
culturelles, etc. Ces produits et services s’adressent essentiellement à un public touristique qui, par
sa demande, les encourage et les insiste à se diversifier.
Cette approche de tourisme «d’expérience » est par définition globale, holistique. Elle ne
fait pas la différence entre les aspects naturels et culturels du paysage, ni entre les aspects matériels
et les aspects immatériels de ce patrimoine qui a le plus en plus tendance à être offert comme un tout.
La réflexion proposée invite ainsi à situer le public au centre de la relation patrimoine et, au-delà de
la façon dont la notion patrimoniale est susceptible d’évoluer.
Le tournant expérientiel du tourisme a été abordé par plusieurs chercheurs (BRUWER
et ALANT, 2009). Il est à mettre en relation avec les travaux de PINE et GILMORE (1999), sur
“l’économie expérientielle”, saisie comme le quatrième paradigme économique (après une première
étape correspondant à l’extraction ou la collecte des ressources, une deuxième correspondant à
production de biens manufacturés; et une troisième correspondant à la prestation de services). Selon
Pine et Gilmore “Experiences are a distinct economic offering, as different from services as services
are from good. Today we can identify and describe this fourth economic offering because consumers
unquestionably desire experiences and more and more businesses are responding by explicitly
designing and promoting them”. Les auteurs suggèrent que dans le contexte de l’hypermodernité
les services sont repackagés et présentés comme des expériences (HAYES et MacLEOD, s.d.). La
différence entre un service et une expérience selon Pine et Gilmore réside dans le fait que dans l’offre
expérientielle le prestataire est un “stager” (il n’est plus un “manufacturer” ou un “provider”), le
client est un “guest” (il n’est plus un “user” ou un “client”, et les prestations recherchées sont des
“sensations” (ni “features”, ni “benefits” comme c’était le cas dans l’économie des biens ou des
services.
Cet “experiential turn” de l’économie est à mettre en relation avec l’émergence d’un
tourisme hédoniste. La consommation hédoniste, à la différence de consommation utilitariste,
ne se concentre pas sur la résolution d’un besoin ou un problème ; Il met l’accent sur la valeur
intrinsèque des “sentiments, des plaisirs et l’imaginaire” favorisé par l’expérience (HIRSCHMAN,
HOLBROOK, 1982; HOLBROOK, HIRSCHMAN, 1982).
Les touristes recherchent une expérience qui “soit une interaction complexe entre le cadre
naturel, le vin, la gastronomie, la culture, l’histoire et surtout les gens qui incarnent les lieux”
(QUADRI-FELITTI, FIORE, 2012).
Dans les vignobles se joue sans doute une des évolutions les plus marquantes de
la patrimonialisation contemporaine, procédant par fusion entre le matériel et l’immatériel,
l’anthropique et le naturel, l’historique et son réactualisation ou réinterprétation instantanées.
La gestion paysagère gagne un tel degré de sophistication que nous pouvons faire le parallèle
16
avec une scène de théâtre dans laquelle se joue une pièce contemporaine qui ne peut exister sans ses
publics – parmi lesquels les publics touristiques jouent un rôle majeur.
Ainsi, le winescape contemporain, dans le croisement de l’âge hypermoderne du capitalisme,
du capitalisme artiste, de l’esthétisation de la vie contemporaine, du branding et du co-branding, de
l’experiential turn en tourisme, devient une scène multilocalisée composée d’un certain nombre
de hauts lieux globalisés, sur laquelle se performe la mise en scène contemporaine du monde. Son
analyse contribue sans doute beaucoup à la compréhension de la société contemporaine, de ses
pratiques et de ses imaginaires.
17
Références bibliographiques
BRUWER J.; ALANT, K. The hedonic nature of wine tourism consumption: an experiential view.
International Journal of Wine Business Research. United Kingdom, v. 21, n. 3, p. 235 – 257.
2009.
GETZ, D. Explore Wine Tourism: Management, Development & Destinations. New York:
Cognizant Communication Corporation, 2000.
HALL, C. M.; JOHNSON, G.; MITCHELL, R. Wine tourism and regional development. In Wine
Tourism Around the World: Development, Management and Markets. Auckland: Butterworth-
Heinemann, 2000.
HAYES,D.; MACLEOD, N. Packaging Places: Maximising the Potential of the Heritage Trail
by Adopting an Experience Economy Perspective. [online]. 8 th International Conference on Arts
& Cultural management. Quebéc, 2005. Disponível em: http://neumann.hec.ca/aimac2005/PDF_
Text/HayesD_MacLeodN.pdf . Acesso em: 20 jul. 2016.
IUCN; DINGWALL, P.; WEIGHELL, T.; BADMAN, T. World Heritage: A Global Framework. A
Contribution to the Global Theme Study of World Heritage Natural Sites. Gland: IUCN Protected
Area Programme. 2005.
JOHNSON, R.; BRUWER, J. Regional brand image and perceived wine quality: the consumer
perspective. International Journal of Wine Business Research. United Kingdom, v. 19, n. 4, p.
276 – 297. 2007.
PETERS, G. L. American winescapes: The cultural landscapes of America’s wine country. USA:
Westview Press, 1997.
PINE, J.; GILMORE, J. The Experience Economy. Boston: Harvard Business School Press, 1999.
18
BRUWER J.; ALANT, K. The hedonic nature of wine tourism consumption: an experiential view.
International Journal of Wine Business Research. United Kingdom, v. 21, n. 3, p. 235 – 257.
2009.
GETZ, D. Explore Wine Tourism: Management, Development & Destinations. New York:
Cognizant Communication Corporation, 2000.
HALL, C. M.; JOHNSON, G.; MITCHELL, R. Wine tourism and regional development. In Wine
Tourism Around the World: Development, Management and Markets. Auckland: Butterworth-
Heinemann, 2000.
HAYES,D.; MACLEOD, N. Packaging Places: Maximising the Potential of the Heritage Trail
by Adopting an Experience Economy Perspective. [online]. 8 th International Conference on Arts
& Cultural management. Quebéc, 2005. Disponível em: http://neumann.hec.ca/aimac2005/PDF_
Text/HayesD_MacLeodN.pdf . Acesso em: 20 jul. 2016.
IUCN; DINGWALL, P.; WEIGHELL, T.; BADMAN, T. World Heritage: A Global Framework. A
Contribution to the Global Theme Study of World Heritage Natural Sites. Gland: IUCN Protected
Area Programme. 2005.
JOHNSON, R.; BRUWER, J. Regional brand image and perceived wine quality: the consumer
perspective. International Journal of Wine Business Research. United Kingdom, v. 19, n. 4, p.
276 – 297. 2007.
PETERS, G. L. American winescapes: The cultural landscapes of America’s wine country. USA:
Westview Press, 1997.
PINE, J.; GILMORE, J. The Experience Economy. Boston: Harvard Business School Press, 1999.
19
Tourisme, Nature, Culture: Une breve note et quelques questions
Je n’ai jamais « travaillé sur » le tourisme, mon objet d’étude étant l’ethnoécologie, c’est
à dire les relations entre les sociétés humaines et leur environnement, les savoirs et les savoir-faire,
dans le monde de la forêt tropicale. Néanmoins au cours de mes recherches, j’ai été confronté à
plusieurs opérations touristiques, qui m’ont amené à me poser quelques questions.
« Potentiel touristique de la RCA : La RCA possède sur un vaste territoire de nombreuses curiosités
d’un intérêt certain : - Les chutes de Boali, Lancrenon, Kembé, etc. – Certaines régions : la forêt et
les Babingas, les bords de l’Oubangui, des montagnes comme le Djebel Mella. – Enfin et surtout, la
présence d’une faune nombreuse et variée dans le Nord-Est et l’Est du pays. »
Sans avoir un effet réel sur le développement touristique dans un jeune pays (indépendant
depuis 1960), très pauvre et très mal organisé, la confusion entre la forêt, sa faune et ses habitants
nomades va se développer. Au fur et à mesure que l’on crée des aires protégées dans la forêt, on va
voir des affiches de promotion pour la conservation, mettant dans le même montage des photos de
Pygmées, de gorilles et d’éléphants. Le message n’est jamais explicite : s’agit-il de protéger toute
la faune, humains compris ; s’agit-il d’impliquer les autochtones dans le processus de conservation
en valorisant leur savoir (on peut toujours rêver, mais la campagne contre la chasse et le commerce
de viande de brousse, au contraire, mettra en avant des photos des Pygmées chasseurs, ce qui fait
penser à l’inverse). Et actuellement il y a un réel prolongement avec des circuits organisés en forêt
qui offrent « une rencontre avec les Pygmées », en RCA, au Congo, au Cameroun…
En 2008, le classement au Patrimoine immatériel de l’Unesco des « chants polyphoniques
des pygmées Aka de Centrafrique » a eu comme conséquence directe la mise sous tutelle de cette
communauté par les agents du Ministère de la culture, empêchant la circulation des étrangers dans
la région sans l’accompagnement par un fonctionnaire du ministère…
20
département de près de la moitié de sa superficie, le replaçant ainsi sous contrôle de l’Etat central et
non plus de la Région, la privant ainsi de possibilité de développement économique. Ils réclament
toutefois la possibilité d’y développer, au moins, le tourisme. Les communautés amérindiennes
et marronnes qui vivent en bordure de la zone considérée, quant à elles, craignent d’une part de
perdre l’accès aux ressources forestières dont elles vivent, ainsi que l’accès aux zones. Plus encore,
elles refusent catégoriquement de devenir la cible de visites des touristes, à l’encontre de ce que
souhaitent les élus de la côte ! Le tourisme apparaît ainsi comme un obstacle durable à la création
du parc national amazonien. La situation se bloque très vite, conduisant à de lentes négociations.
Les projets et les contre-projets vont se succéder au cours des années, et le Parc amazonien de
Guyane ne sera officiellement créé qu’en 2007, non sans modification de la loi française, et avec
un découpage subtil qui exclut les zones parcourues par les communautés autochtones de la surface
protégée.
Lorsque nous avons conduit le programme européen Avenir des peuples des forêts tropicales
(APFT), nous avons pris en compte la question du tourisme vers les forêts équatoriales, pour laquelle
nous avons effectués plusieurs enquêtes, notamment sur l’offre et les attentes du public. Nous avons
pu relever de vraies contradictions, et une forte ambiguïté, dès les termes employés : écotourisme,
tourisme de nature, tourisme alternatif… Le but des clients est de visiter des zones de nature, de
voir des espèces rares, mais avec une recherche d’aventure, de nature, mais aussi d’authenticité.
Nous avons constaté une demande contradictoire : d’un côté on veut visiter des villages avec une
authenticité certaine, mais on rejette ces mêmes villages s’ils sont trop modifiés par le tourisme lui-
même ! On a aussi relevé une nette confusion, une dérive avec un subtil glissement d’écotourisme
vers l’« ethnotourisme » (cf rapport APFT, de Maret & Bouly de Lesdain 2000).
Nous avions commencé notre rapport par cette phrase du chanteur camerounais Francis
Bebey, tiré de sa chanson « Les touristes » : « on les aime bien, on les aime bien / quand ils sont là,
on est content / quand ils s’en vont, on est heureux » !
Je poursuivrai avec deux expériences personnelles vécues au Pérou en tant que touriste
moi-même.
21
costumes et musique. Le lendemain le groupe réembarque pour revenir à Puno, avec un arrêt sur
l’île de Taquile, que l’on parcourt pour en admirer les paysages, visiter les lieux de vente d’artisanat
(tissage, poterie) et prendre le repas au restaurant.
C’est une opération assez convaincante de tourisme rural, avec une organisation
communautaire à Amantani, plus douteuse sur los Uros. En revanche l’organisation à Taquile est
nettement prise en charge par des opérateurs privés.
22
comme les autorités locales, lors d’un projet de développement touristique, en appliquant le principe
de l’autorisation préalable en connaissance de cause (PIC, Prior Informent Consent), comme pour
toute action concernant la biodiversité. Il est également recommander d’impliquer et de consulter
les communautés autochtones et locales pour la surveillance sur les impacts négatifs envers la
biodiversité. Cette démarche est totalement conforme aux différents articles de la Convention. Elle
est confirmée par les « Lignes directrices Akwé : Kon pour la conduite d’études sur les impacts
culturels, environnementaux et sociaux des projets d’aménagement (…) », définies en 2004, et qui
doivent s’appliquer à tous les projets, y compris ceux de développement touristique.
Enfin, le secrétariat de la Convention a publié en 2007 un manuel opérationnel pour la mise
en œuvre des projets touristiques « Managing tourism & biodiversity : user’s manual on the CDB
guidelines on Biodiversity and tourism development. »
Toutefois, les principes et mises en garde concernent les communautés autochtones et
locales en tant que parties prenantes (stakeholders) au même titre que divers segments de la société
civile, certes en recommandant de les impliquer dans le processus, mais un peu en annexe, et non
pas en tant que cible ou « victime » de tels projets.
Le rôle que peuvent jouer les communautés autochtones et locales dans les programmes de
tourisme n’apparaît pas affronté directement : cibles des visites, accompagnateurs des touristes ou
guides, organisateurs des infrastructures d’accueil, avec quel partage des retombées financières…
Et la réflexion sur un éventuel impact du tourisme sur la valorisation du patrimoine culturel local
me semble rester à mener, artisanat (mais quelles conséquences sur les ressources naturelles?),
patrimoine culinaire, culture et musique (mais risque de mise en scène et folklorisation pour plaire
aux goûts supposés des étrangers ?) – voire une initiation pour une meilleure compréhension des
pratiques techniques d’agriculture locale et de conservation de l’agrobiodiversité, par exemple.
Ces éléments sont quelques questions qui pourraient être abordées lors du séminaire, pour
bénéficier des expériences des participants, plus compétents que moi!
23
Quelle articulation Nature – Culture dans la Liste du Patrimoine mondial?
Une analyse de la fabrique patrimoniale dans la globalisation touristique et
patrimoniale.
24
constituer un moteur de ces démarches patrimoniales. L’idée néanmoins là est de questionner la
façon dont les démarches de mise en tourisme ou les pratiques touristiques elles-mêmes valident ou
infléchissent ces constructions patrimoniales.
Plusieurs axes peuvent être envisagés: les démarches de mise en tourisme s’inscrivent-
elles dans une continuité par rapport à la valeur universelle exceptionnelle? Ou produisent-elles
des décalages, que l’on peut interpréter comme dissonances, subversions, ou résistances selon
l’intention politique dont elles sont porteuses. Quelles reconfigurations de cette articulation
nature-culture peuvent-elles induire? Ces questionnements peuvent être dupliqués sur le plan des
expériences touristiques : quelle réception de la valeur universelle exceptionnelle manifestent-
elles ? Reconfigurent-elles les articulations nature-culture opérées?
Ce travail est basé sur la construction d’hypothèses de travail, et l’identification de
méthodologies d’analyse. Il contient un premier volet basé sur une exploration quantitative des
documents issus du processus de candidature, et une identification des diverses articulations nature-
culture, à travers divers exemples. Concernant les expériences touristiques, une lecture exploratoire
des données issues des réseaux sociaux sera opérée.
25
Le Vocazioni originali dei Territori e le Politiche di Programmazione Territoriale
del Turismo.
26
delegano un certo numero ed una certa qualità di funzioni, variabile da caso a caso; attualmente
in via di abolizione, ma con modalità e tempi diversi da Regione a Regione; le associazioni
intercomunali ed i consorzi di Comuni, a varia denominazione (come ad esempio Unioni volontarie,
comprensori, Ato, Autorità di bacino, ecc.), attivi in alcune Regioni (ma non necessariamente in
altre); le Comunità Montane, all’epoca istituite ed operanti in tutto il Paese, ora in parte confluite
in altre forme amministrative; gli ambiti turistici sub-regionali; i distretti turistici (come quelli
istituiti in Sicilia, alcuni contigui ed altri no); le unioni di prodotto (come in Emilia Romagna,
di cui due territorialmente unite la costa e l’Appennino, e due a macchia di leopardo, le città e le
terme); le Aziende di promozione turistica (e persino, qualora sopravvissuti, gli Enti provinciali e le
Aziende autonome); gli Osservatori turistici di destinazione (in Toscana); gli Enti Parco e le autorità
di gestione sub regionali; i gruppi di azione locale del Por-Feaog; i patti territoriali, i contratti di
programma e gli altri strumenti della programmazione negoziata, fino alle prossime “Aree Interne”;
i progetti integrati territoriali nati all’interno dei programmi operativi regionali ecc. Istituzioni,
forme e soggetti, questi, di cui è indispensabile tenere conto, per non sovrapporsi, per non creare
tensioni, per non rendere ancor più complicata e rigida l’azione amministrativa dei settore, e anche
(e soprattutto) per non competere direttamente in termini di finanziamenti. A volte la progettazione
del Sistema Turistico Locale è partita dal lavoro già svolto in altre formazioni territoriali strategiche
nate soprattutto dalle nuove logiche di programmazione. Di conseguenza, il più delle volte, i
Sistemi Turistici Locali non sono riusciti ad integrarsi nell’impianto amministrativo e progettuale
preesistente, sostituendovisi in tutto od in parte, ma hanno finito per soccombere ad una situazione
istituzionale ritenuta in qualche modo soddisfacente dai governi locali.
In Italia arriva attualmente un considerevole numero di turisti dai Paesi nostri tradizionali
estimatori (dagli Usa al Canada, dall’Argentina all’Australia), come pure da tanti altri di nuovo
e rapido sviluppo, che sono cresciuti improvvisamente negli ultimi anni, sebbene rappresentino
ancora quote assolute piuttosto marginali in relazione al nostro incoming, : Brasile, Russia, India,
Cina per primi, e, subito dopo, la serie di Paesi desiderosi di vivere un’esperienza in Italia: dalla
Turchia al Kazakistan, dall’Indonesia al Sud Africa.
Il quadro dei mercati di domanda si presenta quindi come un insieme di bacini in calo,
ma anche in crescita, un po’ ovunque. Si pone allora il problema della nostra proposta e della sua
adeguatezza ad affermarsi sui diversi mercati, e qui i motivi di preoccupazione sono probabilmente
più seri. Storicamente il nostro Paese si è specializzato su poche famiglie di prodotti, concentrate
intorno al balneare, al termale-curativo, alla montagna invernale, alle città d’arte. Oggi le prime tre
tipologie appaiono in fase di maturità, si sono spesso mantenute a galla grazie alla domanda interna
di prossimità, e ne soffrono quindi fortemente la contrazione. Inoltre, non avendo sufficientemente
praticato innovazione di prodotto, fanno sempre più fatica ad affrontare i mercati esteri, diversificandoli
a seconda delle opportunità. E’ proprio su questi temi che si gioca il futuro prossimo del turismo
nazionale. Per quanto Roma e poche altre realtà siano emblematicamente al top dei desideri dei
turisti mondiali, è fin troppo facile, ed anche illusorio, sostenere che, affinché cresca il numero
dei visitatori, i nostri attrattori più forti devono potenziare la loro capacità di accoglienza. Per chi
conosce da vicino Venezia o Siena o Roma è del tutto evidente che il problema non è la forza di
27
attrazione, ma la capacità di carico, che non si può espandere con una unica tipologia di intervento,
anche perché non riguarda solo gli attrattori stessi (luoghi o musei o monumenti). Coinvolge infatti
i contesti urbani e territoriali, la vivibilità delle città, i sistemi infrastrutturali, ecc. Alla luce di
questi fatti, dal lato del marketing non può funzionare una attrazione generata solo attraverso il
potenziamento delle spese promozionali senza la creazione di prodotti nuovi. Dal lato dei prodotti,
la loro costruzione non può essere immediata, né fondata solo sull’attrazione di investimenti, come
si pensa di fare in alcune località “eccellenti”, come la Sardegna. (es., il progetto per la Costa
Smeralda), magari con la creazione di nuova ricettività (alberghi, ma anche e soprattutto case e
ville). In questi casi il problema è invece quello della riconversione e della saturazione della capacità
ricettiva.
I principali vincoli che ostacolano l’individuazione e la corretta gestione di destinazioni
turistiche nel territorio sono:
● da una parte, la scarsa capacità sistemica di sostenere la Marca nazionale, di generare attrazione
turistica, di conferire valore aggiunto alle proposte che si presentano e promuovono come prodotti
nazionali. Su questo i dati dicono che l’Ente Nazionale Italiano del Turismo, non è risuscito a
valorizzare i (pochi) investimenti, mentre risultati migliori li hanno prodotti le Regioni con le loro
risorse, ma anche con una professionalità cresciuta in alcuni casi fino a livelli di assoluta eccellenza;
● dall’altra, si rivela in tutta la sua importanza uno dei punti deboli del Piano strategico Italia 2020:
la non considerazione della domanda interna, e di suoi possibili meccanismi di incentivo e sostegno.
● infine, la necessità di dar vita ad una fabbrica dei nuovi prodotti, un ciclo sistemico coerente di
definizione, innovazione, promozione di prodotti costruiti sulla scoperta di vocazioni territoriali
originali, spesso sconosciute. A livello nazionale questo non funziona ancora, mentre alcune regioni,
anche grazie a precise leggi di sostegno ai “Club di prodotto”, hanno dimostrato già da alcuni decenni
di essere in grado di guidare e sostenere una ampia e interessante diversificazione dell’offerta.
Riferimenti Bibliografici
SL&A, Turismo e Territorio. La governance di una grande marca per la valorizzazione del
Lazio come destinazione turística. 2° Conferenza Regionale del Turismo. Regione Lazio: AT
Lazio, 2010.
LAZIO, Consiglio Regionale. Piano Turistico Triennale 2015-2017 della Regione Lazio.
Bollettino Ufficiale della Regione Lazio, n. 61. Jul. 2015.
LANDI, S. Turismo, 20 anni senza. Come ha fatto il turismo italiano a sopravvivere nonostante
tutto. CGIL - Filcams. Rassegna Sindacale. 2016.
28
Tourisme, nature, culture - Tourisme et sites mixtes du Patrimoine mondial.
Contribution de l’approche anthropologique
Les biens mixtes du Patrimoine mondial (PM) sont le fruit de l’élection d’attributs naturels et
culturels, reconnus comme possédant une « valeur universelle exceptionnelle » (VUE) au sens de la
Convention concernant la protection du Patrimoine mondial, naturel et culturel de l’Unesco3 (1972).
Ils constituent l’une des trois grandes catégories de biens (naturels, culturels et mixtes : naturel
et culturel) figurant La Liste du Patrimoine mondial, aujourd’hui très largement connue à travers
le monde. Le Patrimoine mondial de l’Unesco jouit en effet d’une image prestigieuse à plusieurs
titres : il s’agit d’un inventaire du patrimoine considéré comme exceptionnel, à la fois par le biais
des catégories définies par la Convention de 1972 et par les Orientations (2015), et également dans
l’opinion publique (Gravari-Barbas et al., 2012; Di Giovoine, 2008). En témoignent par exemple
son succès institutionnel (191 pays ont aujourd’hui ratifiés la Convention), sa forte médiatisation ou
la course aux inscriptions qui s’illustre notamment par une longue liste des biens candidats et des
moyens considérables investis dans la constitution des dossiers. Cet outil de patrimonialisation et
les situations qui lui sont associées constituent des cas d’études particulièrement intéressants pour
aborder la question des liens entre tourisme, nature et culture, et ce, à deux niveaux :
- d’une part, à travers les formes de caractérisation et de production de catégories du patrimoine,
très largement fondées sur une distinction entre nature et culture
- d’autre part, à travers l’ensemble et la nature de liens très forts qui animent la relation entre
tourisme et Patrimoine mondial.
29
valeur patrimoniale qui anime les projets d’inscription est renforcé par l’attrait pour le rayonnement
conféré par ce statut. Obtenir ce titre est en effet largement perçu par les porteurs de projets
comme une reconnaissance prestigieuse chargée d’un potentiel de stimulation du développement
économique à l’échelle locale, notamment par le biais du tourisme. Il s’agit là d’un lien structurant
de la relation tourisme-Patrimoine mondial. Cette combinaison entre des objectifs de conservation
et de valorisation est l’objet de notre attention : Comment cette force symbolique d’un système de
conservation du patrimoine naturel et culturel est-elle perçue, interprétée et mobilisée par les acteurs
locaux face aux enjeux du développement de leur région et en particulier les enjeux liés au tourisme
?
30
et qui garantissent auprès de du Centre du PM de l’Unesco le maintien de l’intégrité de la VUE
du site; de l’autre, celle de préserver une culture vivante qui, dans un mouvement nécessaire de
modernisation, évolue et tend à faire évoluer les paysages et donc les milieux. J’ai cherché à travers
cette étude de cas à mieux comprendre dans un premier temps comment est définie et négociée la
patrimonialisation d’un site dans le cadre des catégories Unesco fondées sur cette distinction entre
patrimoine naturel et culturel, et dans un second temps, comment cela se traduit dans la gestion
concrète de la nouvelle entité et du phénomène touristique (Revelin, 2013).
Mes enquêtes, de 2008 à 2014, abordent d’un point de vue empirique ces enjeux et pratiques
liés à la préservation et la valorisation de ce patrimoine. L’ethnographie est centrée sur une approche
« micro » du terrain et accorde une attention particulière aux habitants et usagers de ces sites (acteurs
locaux du tourisme, éleveurs, agents des parcs nationaux, acteurs politiques, touristes, etc.). Il s’agit
de mieux comprendre leurs divers liens à ces régions, leurs types d’implication et rôles dans sa
gouvernance, et leur définition de ce qui fait patrimoine. Les enquêtes s’appuient principalement sur
des observations et des entretiens semi-dirigés.
12 Il existe en Laponie suédoise plusieurs parcs nationaux, dont certains sont centenaires. Ils composent, avec
d’autres activités industrielles et modes d’usages des ressources pilotés par l’Etat, un ensemble d’acteurs du morcellement
du territoire, décrit par les Samis comme autant de moteurs de la colonisation de leur terre (voir Florence Revelin, 2013).
31
fédérée autour de représentants, c’est-à-dire des membres des communautés d’éleveurs (sameby),
pour formuler et défendre ses points de vue et ses intérêts. Les enquêtes mettent ainsi en évidence
comment le processus de patrimonialisation Unesco a créé un cadre qui a amené les acteurs à
expliciter, à travers la désignation de porte-paroles, leurs diverses positions par rapport à la re-
présentation d’une région, aux enjeux de son développement et à leur légitimité à œuvrer à sa
gestion. Cette étude de cas montre comment la communauté samie se saisit de ce processus comme
une arène politique pour porter et défendre des revendications autochtones, souvent déjà largement
instituées. La confrontation politique reste vive plus d’une décennie après l’inscription du site et
relaie au second plan la question touristique. On peine ainsi à observer les conséquences effectives
de cette « labellisation », tant sur les pratiques que sur l’offre touristique. Si le tourisme est un
argument qui a pesé en faveur de l’engagement de certains acteurs dans le projet de candidature (en
particulier les collectivités territoriales), l’inscription sur la Liste du PM est peu utilisée et mobilisée
dans les faits à ce dessein, et les projets marquant une inflexion dans l’organisation et la promotion
du tourisme sont rares.
Au contraire, le tourisme tend à suivre, dans cette localité, les tendances historiques qui le
caractérisent. Il perpétue ainsi une « culture touristique » développée à partir du début du 20ème siècle,
au moment de la création des premiers parcs nationaux dans la région (1909) et dans le cadre plus
large du développement des premiers clubs touristiques montagnards13 en Europe (1885 pour STF,
l’association touristique suédoise). Développant des refuges et sentiers de randonnées modestes
pour permettre l’accès à ces vastes espaces naturels protégés, l’association STF a historiquement
contribué à promouvoir un tourisme axé sur l’expérience de la nature caractérisée par une grande
autonomie des pratiques (Revelin, 2013 ; Wall Reinus, 2009). Ce type d’expérience est renforcé par
l’attachement profond, dans la culture scandinave, à une philosophie de la vie au grand air (frilufstliv
en suédois) (Berry 2011, Sandell et Sörlin, 2008). Combinée avec l’importance du droit d’accès
public à la nature14 (Allemansrätt) (Beery, 2011, Sandell, 2006, Miljöbalkens), ces spécificités
culturelles ont largement contribué, depuis plus d’un siècle, à valoriser comme terrains de loisirs
(randonnée pédestre et à ski, pêche, etc.) de vastes espaces qualifiés de naturels et peu aménagés.
Ces pratiques, façonnées par cette longue histoire, reposent sur un rapport spécifique des touristes à
la région. Les enquêtes qualitatives auprès de ces derniers ont en effet montré la prédominance d’une
image de la région comme sauvage. La nature perçue comme vierge et l’immensité des paysages
constituent un facteur d’attraction central pour les touristes. Si les enquêtes permettent d’établir une
typologie plus fine et nuancée, cette vision reste néanmoins très dominante. Elle rejoint largement
celle de la première initiative d’inscription Unesco, portée par les représentants de l’Etat suédois et
de l’Agence suédoise pour la protection de l’environnement, et qui visait à renforcer cette image de
la région et à favoriser le développement de ce type de tourisme.
13 Le premier du type est l’Alpine Club, créé à Londres en 1857. Le Club alpin français sera créé en 1874.
32
beaucoup plus fondamentaux par les éleveurs samis. On observe une rupture à partir de 2012, soit
plus de 15 ans après l’inscription du site. Cela correspond à la période où un accord de co-gestion
du site est trouvé, et un plan de gestion signé. Ces années de négociations ont abouti à une meilleure
intégration des questions liées à l’élevage de rennes dans la gestion du site, et à la reconnaissance
des Samis comme des acteurs légitimes pour contribuer à la nouvelle gestion. On observe que cette
inflexion de la gouvernance du site au profit d’une prise en compte des intérêts samis a participé
à réintégrer les enjeux de valorisation du patrimoine auprès des touristes dans le processus de
négociation et de production d’une nouvelle gestion. Ils sont même devenus des porte-drapeaux de
ces intérêts, en plaçant au cœur des projets la reconnaissance systématique des liens que les Samis
entretiennent avec leur environnement. S’exprime ainsi une volonté de nuancer l’image très ancrée
de la région comme une wilderness, au profit de celle paysage culturel sami. Cette dynamique qui
prend place après la création du comité de pilotage où siège une majorité de membres samis se lit
particulièrement bien à travers l’étude du projet de construction d’un naturum (centre pour les
visiteurs destiné à présenter le site). Il est emblématique des négociations qui se jouent autour de la
redéfinition du patrimoine et de sa mise en scène à destination des visiteurs.
L’approche anthropologique permet de mettre en lumière la complexité des dynamiques à
l’œuvre derrière ce type de projet qui met en jeu la définition de ce qui fait patrimoine : celles dans
un premier temps liées aux conditions de cette définition, celles ensuite liées à la mobilisation et à la
formulation de revendications locales, celles également liées au processus d’institutionnalisation de
la nouvelle gestion d’un site « patrimonialisé » impliquant une participation de la population locale,
et celle enfin liée à la reconnaissance des droits autochtones et au processus de réappropriation
de ces droits. En travaillant à la fois autour de la gestion du site du patrimoine mondial et de sa
valorisation, les Samis ont ainsi négocié d’une part leur place dans ce processus, et d’autre part les
contenus, c’est-à-dire les discours formulés dans ce cadre - la présentation de soi au monde. A ce
titre, cette étude de cas constitue un exemple emblématique de lecture des rapports entre tourisme,
nature et culture que l’approche anthropologique permet de réaliser.
33
Références bibliographiques
DI GIOVINE, M. The Heritage-scape: UNESCO, World Heritage and Tourism. Lanham-USA: Lexington Books,
2008.
REVELIN, F. Ecotourism and Extraction in Saami Lands. In: BÜSCHER, B.; DAVIDOV, V.
The Ecotourism-Extraction Nexus: Rural Realities and Political Economies of (un)comfortable
Bedfellows. Oxon: Routledge, 2012.
ROUE, M. Paysages culturels et gouvernance: nouveau contrat social ou retour du refoulé. In : LUGINBÜHL, Y.;
TERRASSON, D. (dirs.). Paysage et développement durable, Versailles : Quae, 2013.
SANDELL, K. The Right of Public Access: Potentials and Challenges for Ecotourism. In:
GLÖSSLING, S; HULTMAN, J. Ecotourism in Scandinavia: Lessons in Theory and Practice.
Oxon & Cambridge: CAB International, 2006.
WALL-REINUS, S. A. Ticket to national parks ? Tourism, railways, and the establishment of national parks in Sweden.
In: FROST W.; HALL C. M. Tourism and National Parks, International perspectives on development, histories and
change. New York: Routledge, 2009.
34
Mesa Redonda 2: A perspectiva internacional e o papel da
academia
35
Para ressignificar o turismo: um encontro na natureza e na diversidade?
O turismo, embora, prioritariamente, interpretado como uma atividade econômica pela via
do mercado, no plano global, representa um fenômeno contemporâneo complexo, associado não
apenas à dimensão econômica que envolve, mas, também, às dimensões de ordem social, ética,
política e simbólica. Fenômeno este que implica, por pressuposto, para a sua interpretação uma
leitura teórica multidimensional e, por conseqüência interdisciplinar, mediada por uma perspectiva
política crítica.
Pela via do mercado, natureza e cultura são apropriados e traduzidos como “insumos” ou, na
linguagem turística, “atrativos” para alimentar o processo e as estatísticas dos distintos “segmentos”,
previamente e artificialmente formatados para atender a uma demanda frequentemente induzida,
construída com base em imaginários e sonhos de uma sociedade em crise, cada vez mais distante de
si mesma.
Esta leitura parece compreensível (mas não plenamente justificável) quando se considera a
tendência crescente para o setor observada globalmente e que as últimas estatísticas da Organização
Mundial de Turismo para 2014 (UNWTO), divulgadas em 2015, sobre o turismo no mundo, apontam
para 1.133 milhões de chegadas de turistas globalmente e receita cambial equivalente a 1249 bilhões
de dólares, representando aproximadamente 10% do PIB mundial (UNWTO, 2015).
No entanto, ela não é suficiente para explicar a complexidade deste movimento global em
busca de sonhos e imaginários na natureza e na diversidade.
E se considerarmos o argumento de Moscovici (2002), para o qual, “a natureza nos fabrica
tanto quanto nós a fabricamos”, este processo dinâmico e nesta escala sem precedentes precisaria
ser explicado, também, de uma outra maneira.
Na mesma linha de pensamento de Moscovici, Morin (2005, 2011 e 2015) considera
que a globalização, a ocidentalização do mundo e o desenvolvimento em suas múltiplas facetas
contemporâneas são três elementos de uma mesma dinâmica que produz não apenas uma crise mas
uma pluralidade de crises interdependentes. E segundo a sua argumentação, a crise de civilização
decorre também da cisão histórica entre sociedade e natureza. Isto porque natureza e sociedade são
elementos indissociáveis de um mesmo universo, como é também defendido por Guattari (1991),
Morin e Kern (1993), entre tantos outros pensadores contemporâneos, para os quais, a crise de
civilização implica, para o seu enfrentamento, o religare entre sociedade e natureza.
Sendo assim, não se pode esquecer que em uma sociedade contemporânea em crise, conforme
argumentado por Morin (2011 a), devemos reproblematizar a nossa relação com a natureza, em geral,
entendida pelo mercado apenas como “insumo” e, portanto, sujeita à manipulação, à domesticação
e à um movimento de degradação permanentes. Isso porque, segundo a sua interpretação, somos
36
inseparavelmente e vitalmente a ela ligados.
Mas para o autor (2011), em associação ao movimento do “religare” à natureza, deveríamos
também reproblematizar, em resposta à crise civilizatória, as nossas próprias crenças e credos, a
começar pela crença equivocada em um progresso irreversível da humanidade. Neste contexto,
para ele (op.cit.) assistimos, na atualidade, ao desencadeamento combinado de duas verdadeiras
pragas para a humanidade. A primeira seria a unificação abstrata e homogeneizante que destrói
as diversidades. A segunda, o fechamento das singularidades em si mesmas que, desse modo, se
tornam abstratas, porque se isolam do resto da humanidade. Segundo o autor, é preciso entender
o vínculo entre a unidade e a diversidade humana. Isto porque da mesma forma que não há dois
indivíduos que se assemelhem, o mesmo ocorre com as culturas. E, sendo assim, segundo a sua
análise, parafraseando Leibniz: “O uno conserva e salva o múltiplo”. Este entendimento seria,
então, fundamental para que se possa construir um caminho para escapar do antagonismo entre
a diversidade fechada em si mesma e a unidade abstrata. Neste contexto, dois princípios na ética
tenderiam a ser vitais para os indivíduos e para as sociedades humanas, no futuro: a solidariedade e
a responsabilidade frente ao movimento do mundo.
Mas não se pode esquecer que o próprio conceito de cultura é dinâmico e, segundo Cuche
(2002, p.11), “desde seu aparecimento, no século XVIII, a ideia moderna de cultura vem suscitando
constantes e acirrados debates”. Mas definir cultura não constitui uma missão simples, em termos das
inúmeras dimensões de análise envolvidas. Assim, essa noção evoca uma discussão interdisciplinar
complexa.
Mas para que se possa transitar no terreno híbrido do campo da cultura seria desejável
situar essa noção segundo alguns pontos de vista, retornando ao seu significado, ou melhor, aos
seus significados, como bem discute Geetz (1989), para o qual não é possível mencionar cultura,
mas sim, culturas do ser humano. Neste debate, o autor retoma à abordagem de Max Weber ao
afirmar estar o homem atrelado a teias de significados por êle mesmo tecidas. E, nesse caso, para
ele, a noção de cultura traduz estas teias de significados e por esta leitura, a sua análise poderia ser
conduzida não através do olhar objetivo de uma ciência experimental em busca de leis, mas sim a
partir de uma ciência interpretativa, em busca de significados.
A construção de significados reflete a dinâmica da própria existência em sociedade. Neste
caso, a noção de cultura poderia ser expressa como um sistema de signos e significados originados
na dinâmica social. Segundo Botelho (2001, p. 02), “ela se produz “através da interação social dos
indivíduos, que elaboram seus modos de pensar e sentir, constroem seus valores, manejam suas
identidades e diferenças e estabelecem suas rotinas”.
A perspectiva da interação traduz um sentido de movimento e a possibilidade de transformações
resultantes deste movimento. Nesta análise, não se pode negligenciar que, segundo Verbunt (2016),
a crise da sociedade, frequentemente, gera o esquecimento que a mundialização provoca também
um “terremoto” cultural e que a modernidade afeta todas as populações do mundo, talvez mais
profundamente do que as mudanças econômicas e políticas. Sendo assim, emerge a questão: Como
no futuro poderemos viver juntos com tantas culturas distintas em um planeta “não extensível”?
(Verbunt, 2016). A partir desse questionamento, o autor defende a noção de “esferas culturais”, em
37
permanente mutação/transformação e interação, negando a noção de cultura como uma categoria
hermeticamente fechada e formatada na dinâmica social.
Neste caso, como reinterpretar o turismo como fenômeno complexo diante dos desafios da crise
civilizatória, da urgência do “religare” entre sociedade e natureza e da percepção de uma dinâmica
cultural em permanente mutação na sociedade contemporânea?
Para avançar na análise proposta é importante reafirmar que a própria noção de turismo vem
se modificando historicamente, a partir da clássica definição da OMT de 1993, que o caracterizou
como a “atividade de pessoas que viajam para lugares afastados de seu ambiente usual ou que neles
permaneçam por menos de um ano consecutivo, a lazer, a negócios ou por outros motivos” que
expressa um conteúdo técnico e operacional, evidentemente, insuficiente para abordar as questões
acima mencionadas (WTO, 1993).
Esta proposta conceitual e suas variantes orientadas pelos interesses do mercado têm
inspirado as ações de planejamento para o setor que se apropriam, então, da natureza e das culturas
como motivações para os desejos de consumo de um contingente populacional, cada vez mais,
ávido por viagens ou pela sensação de viagem. Isto porque nem sempre a motivação da viagem está
efetivamente atrelada ao real desejo de interação no lugar visitado.
Pelo mesmo viés de interpretação, apesar de alguns avanços e das boas intenções rumo
a uma nova maneira de se pensar o turismo, influenciada pelas tendências delineadas durante a
Rio 92, a OMT chancela alguns princípios para o denominado “turismo sustentável”, através da
Carta de Lanzarote (1995) que expressa algumas salvaguardas para o seu desenvolvimento. No
entanto, este texto se sustenta na leitura de sustentabilidade pela perspectiva da ecoeficiència15 no
processo de planejamento e gestão e, na salvaguarda de proteção do patrimõnio (na lógica de cisão
entre natureza e cultura e na segmentação entre patrimônio natural e cultural, este interpretado
como “capital”, ou ainda como base de recursos ou como garantia de médio e longo prazos para o
próprio desenvolvimento do setor, neste caso a partir da qualificação de “turismo sustentável”. Esse
argumento pode ser ilustrado de maneira pedagógica pelo primeiro princípio do documento assim
expresso:
15 Conforme o debate teórico conduzido por Irving (2014) sobre a noção de sustentabilidade.
38
Mas apesar disso, o documento inova ao advogar o desenvolvimento turístico baseado
em princípios de solidariedade, de respeito mútuo e de compromisso de participação de todos os
atores envolvidos no processo (Princípio 4) e de valorização do patrimônio (natural e cultural), um
âmbito privilegiado para a cooperação que poderia implicar em “um autêntico processo de inovação
cultural e tecnológica” (Princípio 5).
Mas qual seria o real sentido de inovação cultural deste documento? Pela perspectiva
defendida parece pouco provável que esta expressão traduza o encontro na diversidade de culturas em
sentido dinâmico, como discutido anteriormente. Parece mais provável que essa noção de inovação
esteja atrelada neste documento oficial à diversificação de produtos para o desenvolvimento do setor
e não propriamente ao processo de interação e transformação da dinâmica cultural, propriamente
dita, defendido segundo a argumentação teórica apresentada no início do texto.
A relação e a dinâmica de interação entre turistas e populações locais se resumem, no
documento, à afirmação que ...os critérios de qualidade devem ser orientados à preservação do
destino turístico e à capacidade de satisfação do turista, determinados conjuntamente com as
comunidades locais e baseados em princípios de desenvolvimento sustentável (Princípio 6).
Ou seja, o turista é entendido como o consumidor final do cardápio diversificado de
“produtos oferecidos” (entre os quais, natureza e cultura) e não propriamente como protagonista do
processo de interação com os lugares visitados. E para a satisfação desse consumidor, o trade deve
se mobilizar.
Ainda assim, a Declaração de Lanzarote ou a Carta do Turismo Sustentável (OMT, 1995)
orienta o desenvolvimento do setor com base no compromisso de melhoria de qualidade de vida
das populações locais e de enriquecimento sociocultural de cada destino (Princípio 8). Mas o que
realmente traduz a expressão enriquecimento cultural? Estaria subjacente à proposta do documento
o pressuposto de que na interação entre visitantes e visitados poderia haver um enriquecimento
sociocultural mútuo? Este avanço parece improvável (embora desejável), tendo em vista o tom e as
ideologias traduzidas no texto em análise.
Mas apesar de todas as imprecisões e contradições decorrentes da leitura crítica preliminar
deste texto oficial e das principais orientações da OMT, algumas pistas deste debate emergem como
possibilidades futuras de avanço em planejamento turístico, principalmente, tendo vista os desafios
enfrentados pela sociedade contemporânea, a emergência do religare entre sociedade e natureza e a
interpretação da noção de cultura como uma teia de significados em constante transformação.
Não seria interessante se pensar então o turismo como uma via possível de encontro na
natureza e na diversidade? Não seriam visitados e visitantes protagonistas de um processo pulsante de
transformação social e difusão de novos valores na sociedade contemporânea? Não seria necessária
a construção de novos caminhos teóricos e metodológicos para interpretar o turismo como fenômeno
contemporâneo complexo?
Se este é um caminho possível e desejável para a reflexão e a produção de conhecimento
sobre o turismo, como desconstruir as certezas, os poderes e os limites de um processo de produção de
conhecimento disciplinar que desqualifica a abordagem interdisciplinar e desconsidera a importância
de outros saberes e fazeres? Como construir pontes e diálogos entre a academia e demais segmentos
39
da sociedade para a geração de um novo tipo de conhecimento que expresse as reais nuances de
uma sociedade em crise, na qual o turismo representa um vetor de mudança e transformação?
Como repensar o turismo diante das urgências estabelecidas pelos Objetivos de Desenvolvimento
Sustentável (UNITED NATIONS, 2015) e pelo Acordo do Paris (UNITED NATIONS, 2015b).
Muitas questões ainda sem resposta...E o debate continua...
Mas diante de tantas incertezas seria o paradigma do Pensamento de Complexo proposto
por Morin (2005) um caminho possível nesta direção?
Referências Bibliográficas
CUCHE, D. O Conceito de Cultura nas Ciências Sociais. Tradução de Viviane Ribeiro. 2ª Ed.
Bauru: EDUSC, 2002.
MORIN, E. Penser Global: L´humain et son univers. Paris: Éditions Robert Laffont, 2015.
UNITED NATIONS. Paris Agreement. Conference of the Parties Twenty-first session Paris: UN.
12 dez. 2015. [FCCC/CP/2015/L.9/Rev.1. 2015a.].
UNITED NATIONS. Transforming our world: The 2030 Agenda for sustainable development.
Paris: UN. 2015. [A/RES/70/1. 2015b.].
UNWTO. WORLD TOURISM ORGANIZATION. Annual Report 2014. Madrid: UNWTO, 2015.
40
La mise en valeur d’un ecosystème patrimonial: Les canaux d’irrigation du
Briançonnais
Introduction
Lors des dernières décennies le rythme d’extension du champ du patrimoine n’a cessé de
s’accroitre (Heinich 2009 ; Bortolotto 2011 ; Greffe 2015) : du patrimoine ancien aux architectures
contemporaines ; des monuments isolés aux paysages naturels et culturels ; des créations uniques
du génie de l’artiste au patrimoine typique d’un territoire et de sa communauté ; des « exemples
éminents » détenant une « importance esthétique exceptionnelle » (Unesco 1972) au patrimoine
industriel, modeste, jusqu’au patrimoine culturel immatériel (Unesco 2003).
Cette extension continue de la sphère patrimoniale ne concerne pas simplement l’intégration
d’éléments originaux, mais notamment la prise en compte de nouvelles dimensions et perspectives.
Dans le domaine de l’économique du patrimoine, plusieurs questions surgissent, en bouleversant les
approches fondées sur un patrimoine en priorité matériel et exceptionnel, dont la conservation relève
principalement des acteurs publics. L’émergence de nouvelles catégories et dimensions patrimoniales
incite ainsi les économistes à réinterroger les systèmes de valeurs associées au patrimoine, le rôle des
acteurs patrimoniaux et en particulier des communautés (Unesco 2003, Conseil de l’Europe 2005),
ainsi que les modèles de gouvernance. Ces derniers dépassent les bornes du monument isolé et
nécessitent d’être redéfinis en relation à un patrimoine vivant qui fonctionne comme un écosystème
(Greffe 2015, Cominelli 2016).
Ces constats, bien que d’ordre général, montrent la nécessité d’une approche interdisciplinaire
au patrimoine fondé sur un lien étroit entre « Tourisme, Nature et Culture ». C’est ainsi à partir du
cas des canaux d’irrigation du Briançonnais que ces liens seront explorés et des perspectives de
recherche tracées.
41
d’archive sur le sujet, qui datent du 14e siècle, seuls les nobles avaient des droits sur la gestion
de l’eau. Toutefois, la « Charte des Escartons », promulguée par le dauphin Humbert II en 1343,
reconnut tous les habitants comme francs et bourgeois. Ce statut social leur accorda de nouvelles
libertés, notamment liées à l’utilisation de l’eau. La construction des canaux d’irrigation gravitaire
prit alors de l’ampleur en permettant une distribution capillaire de cette ressource extrêmement rare
dans la zone des Hautes-Alpes, ensoleillé et sèche. Si la construction des canaux d’irrigation à ciel
ouvert et creusés en pleine terre, remonte au 14e siècle, leur sauvegarde a été assurée par un entretien
continu des usagers et par des formes d’organisation et de gouvernance qui ont su évoluer jusqu’à
nos jours. Ces organisations ont aujourd’hui la forme d’ASA, Associations Syndicales Autorisées
ou d’ASL, Associations Syndicales Libres. Au-delà des fonctions agricoles, en déclin depuis les
années ‘60, les canaux assurent la recharge des nappes phréatiques, contribuent à la diminution des
phénomènes érosifs en canalisant l’eau des précipitations, et favorisent le maintien d’un paysage
verdoyant. Certains canaux passent également en milieu urbain, où ils assurent l’alimentation des
gargouilles, l’arrosage des jardins privés et étaient auparavant utilisés pour faire face aux incendies.
Un exemple exceptionnel de canal de ville est représenté par le canal Gaillard, qui prend naissance
dans La Salle et daterait de 1302, même si les premières attestations écrites remontent au 1343.
Ces canaux jouent ainsi un rôle crucial dans le maintient d’un paysage attractif pour les
habitants et les touristes, et assurent, tout au long de leurs berges, des parcours de randonnées
caractérisés par une pente régulière et faible conçue pour l’acheminement de l’eau sur des longues
distances. Ces nouveaux usages se révèlent fondamentaux pour une région où l’agriculture a perdu
d’importance et l’économie s’est tournée vers le tourisme hivernal, puis culturel et naturel. Ces
activités légitiment l’existence de ce patrimoine et en pérennisent les activités de sauvegarde
autrement irrégulières.
42
la reconnaissance des « pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire […] »
faisant partie de leur patrimoine culturel. De manière analogue, la Convention de Faro sur la valeur
du patrimoine culturel pour la société (2005) fait référence au « patrimoine commun de l’Europe »
et à la « communauté patrimoniale ». Ces approches ne laissent pas indifférents les économistes
qui retrouvent dans les théories d’Elinor Ostrom (1990) sur la gouvernance des biens communs des
principes valides d’analyse des dynamiques patrimoniales et de leurs acteurs. Dans cette démarche
on dépasse, bien évidemment, les limites d’une notion de bien commun construite autour des critères
économiques de rivalité et d’exclusion, pour s’intéresser aux processus de construction du bien
commun à travers des nouvelles formes de partage, de distribution des droits, de financement et de
contrôle. On se retrouve ainsi face à une multitude de conceptions, constructions et administrations
du bien commun (Coriat 2015) qui dépendent à la fois des communautés patrimoniales et de leurs
interactions avec les acteurs publics et internationaux.
43
Références bibliographiques
ADELL, N.; BENDIX, R.; BORTOLOTTO, C.; TAUSCHEK, M. Between Imagined Communities
and Communities of Practice. Göttingen Studies in Cultural Property. Göttingen, v. 8. 2015.
CIBIEL, F. A la Croisée des Temps, ces canaux d’irrigation du briançonnais sont-ils en danger?
[Mémoire de master 1]. Marseille: Université Aix-Marseille, 2014.
CORIAT, B. Le retour des comuns. Paris: Les Liens qui Libèrent, 2015.
OSTROM, E. Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action. New
York: Cambridge University Press, 1990.
44
autochtone participatif comme icone d’un tourisme de nature protegee a l’echelle
mondiale- quelques reflexions critiques.
Les autochtones sont souvent présentés comme ayant une culture territorialisée très liée
à la nature au point qu’elle imprègne leurs connaissances, leurs pratiques et leurs croyances.
Bien des peuples autochtones ont été exclus de territoires et ont été déplacés, voire parqués dans
des réserves. Ils réclament souvent la rétrocession de ces terres, l’accès aux ressources qui s’y
trouvent et la possibilité de faire vivre leurs héritages culturels. Ces terres que les autochtones
qualifient d’ancestrales ont été perdues lors de différentes colonisations et souvent redistribués et
réaffectées à différentes activités dont la protection de la nature. Les espaces protégés ne cessent de
se développer dans le monde. Les 209 000 aires protégées dénombrées en 2014 couvrent 15,5% des
zones terrestres et 3,5% de la surface des océans (UNEP-WCMC, 2014). La protection de la nature
a d’abord consacré des isolats sanctuarisés sans l’homme avant d’évoluer très progressivement vers
une approche plus sociale dans les années 1980. La nature protégée est ainsi souvent associée à
des projets de territoires si possibles participatifs notamment avec les populations autochtones. Ces
dynamiques sont fréquemment liées à la promotion d’un tourisme respectueux de l’environnement
ou encore d’un écotourisme promu à l’échelle international. Dans de telles conditions, l’autochtone
n’apparaît-il pas comme l’icône participative d’un tourisme mondialisé de nature protégée ? Pour
répondre à cette question nous voyons d’abord comment la protection de la nature et des peuples
autochtones est apparue comme un paradigme de la conservation au niveau mondial ? A l’aide de
deux exemples, nous nous demandons si la situation sur le terrain est aussi conforme à ce modèle
international avant de voir quelles leçons nous pouvons tirer des deux exemples
- Un lien entre nature et cultures autochtones de plus en plus mis en avant au niveau
international
L’Unesco déclare dès 1972 qu’il est nécessaire de protéger le patrimoine matériel naturel et
culturel de l’humanité, «ces biens uniques et irremplaçables à quelque peuple qu’ils appartiennent
». Les Actes de la conférence mentionnent l’importance de « sauvegarder les cultures autochtones
» (Unesco, 1973). Les réflexions menées par une sous-commission des Nations-Unies aboutissent à
la création d’un groupe de travail sur les populations autochtones en 1982 qui devient une instance
permanente en 2000. Elle est chargée d’un état des lieux sur l’évolution de leurs droits dans le
monde et doit faire des propositions en la matière. Entre temps, le rapport « Notre avenir à tous
», publié en 1987 dans le cadre de l’Onu, précise que les autochtones doivent pouvoir accéder
aux territoires perdus et s’organiser localement pour les gérer selon leur culture. L’Organisation
Internationale du Travail (OIT) qui défend des conditions de travail décentes dans le monde le fait
45
aussi pour les peuples autochtones et insiste dans la convention 169 en 1989 sur la nécessité de
reconnaître leurs spécificités culturelles et coutumières. Conçu pour lutter contre la pauvreté et
l’exclusion, le Programme des Nations-Unies sur le Développement (PNUD) aide les autochtones
sur des micro- projets économiques, environnementaux et culturels. Les savoirs vernaculaires et
l’interprétation sacrée de leur lien à la nature, l’importance de la langue dans la transmission de ces
connaissances y sont progressivement reconnus (Collignon, 2005, Ingold, 2000). Ils le sont aussi
par l’Unesco en 2003 avant de faire l’objet de mesures de protection dans le cadre de la convention
sur le patrimoine immatériel en 2006 après celle sur le patrimoine culturel et matériel de 1972. La
déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones prolonge ces démarches en
2007. Après avoir invoqué les discriminations et les injustices historiques dont ils ont été victimes,
la résolution affirme haut et fort le droit au territoire et la nécessité d’une réappropriation culturelle
quitte à aller jusqu’à l’autodétermination. Alors que les espaces et les modes de vie des autochtones
évoluent avec des situations très variables et très inégales, la question de leur condition et de ce
qu’ils sont est de plus en plus mondialisée
46
populations locales et autochtones. Si les espaces naturels protégés et notamment les parcs nationaux
ont contribué à l’ethnocide des autochtones et à une nature protégée hors du social (Spence, 2005),
il s’agit désormais de les associer aux discussions, aux décisions et d’intégrer leurs cultures de
la nature. De manière plus générale, les peuples autochtones se mobilisent pour développer des
projets et faire des propositions pour le développement de leurs communautés. La contribution des
autochtones apparaît comme un nouveau paradigme notamment dans la protection de la nature.
2- Des situations très contrastées sur le terrain- regards croisés à partir de deux études de cas
- Les revendications territoriales amérindiennes dans le cadre de l’organisation des jeux
olympiques de Vancouver en 2010
Craignant l’essor de chantiers entre Vancouver et Whistler pour les jeux olympiques de
2010 sur les terres ancestrales qu’ils réclament, les natifs, c’est-à-dire les Sqamish et les Lil’wat, ne
veulent pas être mis à l’écart d’un projet d’importance nationale (Glon, 2008). Très tôt, ils ont tenu
à y être intégrés et à faire des propositions. De son côté, le gouvernement provincial a précocement
engagé des discussions avec les autochtones afin d’éviter toute manifestation de mécontentement
de leur part au moment des jeux. Les Lil’wat et les Sqamish obtiennent ainsi des terres qu’ils
pourront valoriser à des fins économiques comme bon leur semble avec par exemple la construction
d’un centre culturel à Whistler et la rétrocession d’équipements dans une des vallées, celle de la
Callaghan, aménagée pour le ski de fond, le saut à ski, le combiné nordique, le biathlon. S’ajoutent
à ces infrastructures, des hôtels, logements, parkings et routes. Les natifs ont non seulement
récupéré des terres mais aussi la possibilité de garder ou non les équipements réalisés pour les
jeux dans cette vallée qui est située dans le parc provincial de Garibaldi. Les Lil’wat ont décidé
de conserver les structures d’accueil et les parcours aménagés pour le ski de fond pour héberger
les touristes et pour leur permettre de découvrir la richesse naturelle, la diversité des paysages,
les liens intimes de cette culture amérindienne avec un territoire. Si les autorités fédérales et celles
de la province de Colombie-Britannique ont instauré un cadre participatif pour négocier tout ce
qui touche aux revendications amérindiennes y compris dans les espaces ayant une vocation forte
en matière de conservation de la nature, il n’en reste pas moins vrai que cette opportunité suscite
un certain désarroi. Les natifs se trouvent confrontés à une possible valorisation d’un territoire
notamment à des fins touristiques mais ils n’y sont pas préparés. S’ils sont enthousiastes à l’idée
de proposer une découverte de leur territoire dans ses spécificités avec accueil possible sur place,
ils sont plus interrogatifs quant à la gestion des structures d’hébergement. Ils sont aussi désemparés
quant à l’utilisation possible des tremplins à ski. Les Lil’wat ont le choix entre les garder pour faire
du « business » durant la saison hivernale ou les démonter s’ils ne souhaitent pas les exploiter. C’est
un débat qui divise cette population. Très hésitants quant à la conduite à tenir, ils n’ont pas encore
pris de décision en 2014. L’essentiel n’est pas seulement de participer mais aussi très concrètement
de gérer de telles opportunités. Ils n’y sont pas toujours prêts et ont besoin d’un temps d’adaptation
d’autant que ce projet des jeux n’est absolument pas de leur fait.
47
- L’exclusion des San du Central Kalahari Game Reserve (CKGR) au Botswana.
Cette réserve a été créée en 1961 sous protectorat britannique afin de préserver la faune et
de permettre aux San de vivre selon leurs pratiques dans une partie de leur territoire traditionnel.
Plus grand que la Suisse (40 000 km2), la CKGR qui couvre 53 000 km2 est le théâtre d’un rejet
accru des autochtones surtout depuis la fin des années 1980 (Glon, Chebanne, 2013). Ce rejet a
eu lieu en plusieurs étapes de la sédentarisation forcée pour des chasseurs cueilleurs en 1979 à
différentes phases d’expulsion depuis 1997 avec obligation de vivre dans des camps où l’accès à
l’eau est rendu très aléatoire par les autorités. A l’inverse de ce qui est réservé aux San, les touristes
souvent fortunés sont les bienvenus. La réserve du Kalahari (53 000 km2) est source d’expériences
spécifiques et d’aventures singulières dans ses vastes étendues de savane sableuse. Les rencontres
avec la grande faune africaine ménagent toujours de l’inattendu. Les bivouacs en pleine nature
autour d’un feu ajoutent une touche d’authenticité. Bien que situés sur les pourtours de la CKGR,
les hébergements en dur sous la forme de « Lodge » de luxe garantissent les ambiances coloniales
avec bar et restaurant mais aussi piscine sans oublier les safaris photos ou la chasse sportive. De
nombreux séjours incluent la visite d’autres parcs nationaux ou réserves de faune sauvage. Pour
résoudre en partie le problème de l’éloignement des principaux lieux d’hébergement par rapport
au CKGR, le gouvernement botswanais a accepté la création d’un « Safari Camp » de luxe qui
appartient à l’entreprise « Wilderness Safaris » à l’intérieur même de la CKGR. Ouvert en 2009,
ce camp entièrement clôturé présente des bungalows à mi-chemin entre la tente coloniale et l’abri
de luxe voisinent le restaurant, la piscine et les palmiers transplantés. Ce lieu offre toutes les
commodités aux touristes alors que les San sont expulsés de la réserve tout en étant régulièrement
privés de l’accès à l’eau.
48
ces caractères génériques et aussi d’offrir des spécificités selon la destination (Harvey, 2010). Si
certaines particularités qui font l’unicité de la CKGR ont été mentionnées, il en est une qui mérite
d’être soulignée. Des résidences privées- la plupart du temps des ranchs- offrent de vivre une
expérience autochtone souvent édulcorée pour les touristes sous la forme d’une veillée de danse
ou d’une promenade dans le bush en sollicitant quelques San pour découvrir des animaux et des
plantes aux abords de la réserve du Kalahari ou dans la CKGR avec « Wilderness safaris ». La
CKGR devient un haut lieu du tourisme de nature sans la participation effective des autochtones au
sein de ce qui était leur territoire traditionnel. Ils ne peuvent ni y impulser d’activités, ni en tirer
d’avantages pour leurs communautés même si la référence aseptisée à la culture San est présente
de la part des pouvoirs publics et des initiateurs privés. Entre Vancouver et Whistler en Colombie-
Britannique, la participation effective des amérindiens leur permet de faire apparaître la découverte
de leur territoire y compris dans ses particularités culturelles avec hébergement sur place comme
un attribut spécifique de la « commerciabilité » de cette nature protégée au sein même du parc
provincial de Garibaldi. De telles opportunités suscitent un certain désarroi et des interrogations
en matière de gestion même si ces populations peuvent néanmoins espérer en tirer profit pour leurs
communautés.
49
Références bibliographiques
COLLIGON, B. Que sait-on des savoirs géographiques vernaculaires? BAGF. n°3. Paris: BAGF.
2005.
GLON, E. Forêts et société au Canada- ressources durables ou horreur boréale? Lille: Presses
Universitaires du septentrion, 2008.
HERITIER, S. Participation et gestion dans les parcs nationaux de montagne: approches anglo-
saxonnes. Revue de géographie alpine. v. 98, n. 1. 2010.
SPENCE, M. D. Dispossessing the wilderness. Indian removal and the Making of National
Parks, New York, Oxford University Press, 2005.
WWF, TERRALINGUA. Indigenous and traditional peoples of the world and ecoregion
conservation. An integrated approach to conserving the world’s biological and cultural diversity.
WWW, Glan Suisse, 2000.
50
Quebrada de Humahuaca (Jujuy, Argentina): Naturaleza, Cultura y Turismo1
La Quebrada de Humahuaca, transitada por humanos desde hace al menos 11.000 años y
declarada Patrimonio de la Humanidad por la UNESCO en el siglo XXI, se ubica en el centro
de la provincia de Jujuy, noroeste de Argentina. Se extiende por un profundo y estrecho valle, en
dirección norte-sur, por unos 150 km de largo, desde aproximadamente 1.600 hasta 4.500 m snm.
Los elementos que más llaman la atención, tanto de locales como de visitantes, son los cerros de
colores que se deben a que la Quebrada es recorrida, en su margen este, por una falla que produce
una gran paleta de altos cerros.
Desde el punto de vista ambiental, en la Quebrada de Humahuaca se desarrollan 4 de las 5
ecorregiones presentes en la provincia de Jujuy, si bien la importancia relativa en cuanto a superficie
varía sensiblemente entre ellas: Yungas (3%), Monte de Sierras y Bolsones (20%), Puna (40%) y
Altos Andes (37%). Esta diversidad de ambientes, unida a la larga historia de ocupación humana,
configura la existencia de paisajes de gran valor tanto ambiental como sociocultural.
51
de bienes y propiedades, y la quiebra de las actividades económicas que sustentaban vidas y
patrimonios. A inicios del siglo XX, la prolongación del ferrocarril a Bolivia por la Quebrada y la
supresión del tránsito de animales y el comercio con Bolivia y Perú, provocó cambios progresivos en
la región. La organización productiva de la Quebrada se encaminó hacia la agricultura con huertas
de producción de frutas y hortalizas, perfilando una orientación cada vez mayor hacia los cultivos
comerciales.
Sociedad y economía
La población actual de la Quebrada de Humahuaca es levemente superior a 34.000 habitantes.
La mayor cantidad de la población de la Quebrada se concentra en los sectores norte y central; y si
bien no hay grandes ciudades, los núcleos urbanos más grandes son Humahuaca, Tilcara y Maimará.
El resto de la población se encuentra ubicada en varias localidades menores, todas situadas a los
márgenes del río Grande, o bien dispersa en el fondo del valle principal y en alguno de los valles
transversales.
La Quebrada fue, durante la segunda mitad del siglo XX y hasta la actualidad, escenario de
múltiples desplazamientos de población. Éstos son parte de dos procesos superpuestos de migración
de largo plazo. Por un lado, la existencia de una migración a escala subregional y local hacia los
núcleos urbanos principales de la Quebrada de Humahuaca y, paralelamente, un flujo migratorio
desde estos núcleos hacia zonas urbanas en el ámbito regional y nacional. Son al menos dos los
motivos que explican esta migración de largo alcance: las insuficientes posibilidades de trabajo y
la falta de oferta de educación terciaria y universitaria; lo cual explica que son en su mayoría los
jóvenes quienes abandonan la región.
En términos generales, la principal ocupación de la población continúa siendo la actividad
agro-ganadera, fundamentalmente la agricultura bajo riego practicada en el fondo del valle y la cría
de ganado vacuno, ovino y caprino. Sin embargo, el sector agrario, significativo para la Quebrada
de Humahuaca como un todo, ofrece pocas posibilidades para la incorporación de nueva fuerza de
trabajo. El Estado es la mayor fuente de trabajo: casi la mitad de todos los empleados pertenecen
al mismo, ya sea a nivel nacional, provincial o municipal (46%); luego están los servicios privados
(14%); le siguen en importancia el comercio (12%) y, finalmente, la actividad turística (10%). El
turismo, si bien no es una actividad nueva en el área, está adquiriendo en los últimos años una gran
importancia, bajo una modalidad de tipo itinerante o de recorrido que articula diferentes destinos del
noroeste argentino.
52
en la Puna y Quebrada donde se localiza el mayor número. Las comunidades Tilián y Ocloya se
concentran al sur de la Quebrada.
53
La academia tiene un rol importante que cumplir en este proceso de expansión del turismo en
la Quebrada, en la provincia y en la región. Por un lado, debe colaborar activamente en monitorear
los impactos positivos y negativos de la actividad, abordando con una mirada amplia aspectos
económicos, sociales, culturales y ambientales. La temática es compleja y está cargada de intereses,
visiones e ideologías, y por ende requiere promover y guiar un debate calificado y transparente
sobre el tema, a través de un proceso de construcción compartido e interdisciplinario. Por otro lado,
la academia tiene la posibilidad y tal vez el deber de aportar su conocimiento y sus “indicadores”,
en un proceso de integración con la gestión pública, en un dialogo que entiende explícitamente
las necesidades de las partes (política pública y academia) y busca activamente una convivencia
positiva. No alcanza con la muletilla de “poner a disposición” la información académica a los
gestores públicos.
Finalmente, es la sociedad de un modo integral la que debe beneficiarse de las políticas
públicas y de las inversiones en ciencia y tecnología (que aquí llamamos academia). Las partes
interesadas en el desarrollo del turismo (empresarios, comerciantes, ONGs, grupos comunitarios,
vecinos, autoridades, etc.), como actividad promotora de bienestar, deben participar de un diálogo
multidimensional que es difícil de organizar y articular con resultados positivos. Existen múltiples
instancias de diálogo sectorial, pero que tienden a nuclearse en torno a intereses particulares comunes,
y donde generalmente no conviven gestores públicos, investigadores y actores del sector privado. La
reciente creación (2016) de la “mesa sectorial de la actividad turística de la Provincia de Jujuy”, que
representa a todas las instituciones intermedias del sector privado, y que busca posicionarse como
interlocutor con el sector público para participar y aportar a la construcción de políticas públicas
sustentables para el crecimiento de la actividad, podría ser una instancia superadora, en la medida
que logre integrar activa y positivamente los intereses y las visiones de los múltiples actores sociales
interesados en y afectados por el turismo.
54
Referencias bibliograficas
MALIZIA, L.; REID RATA, Y.; MOLINA NAVARRO, C. Guía de áreas protegidas de la Provincia
de Jujuy. Tucumán: Ediciones del Subtrópico, 2010.
55
Mesa Redonda 3: Desafios para a pesquisa interdisciplinar
56
Turismo, teoria e liberdade de ir e vir
Começo com uma proposição provocativa que se reporta a um texto de Vilém Flusser, cujo
título original alemão é: Plannung des Planlosen e pode ser traduzido como planejamento do sem
plano, publicado no Frankfurter Algemeine Zeitung em 6 de agosto de 1970. A proposição nos diz:
o turismo tem na contemporaneidade papel análogo ao que na Antiguidade tinha a teoria.
Consideremos mais de perto o que nos foi dito: a teoria na Antiguidade era uma visão
contemplativa e o teórico era um espectador daquilo que vale a pena ser visto. A teoria era sempre
“pura”, um propósito em si, não sendo formulada com vistas a propósitos aplicados. Teorizar era
uma forma de catarse, uma descarga purificadora de sentidos e emoções, que continha em si mesma
suas finalidades. O turismo contemporâneo é uma viagem pela viagem e a sua experiência também
apresenta características de uma forma de catarse.
A proposição flusseriana está associada a uma intencionalidade: apontar contornos
de uma fenomenologia do turismo. Para ser fiel a esse intencionalidade necessito fazer agora
uma advertência. As diversas interfaces contemporâneas do turismo não serão o foco da minha
questão. Longe de mim pretender com isso diminuir suas importâncias, quer seja para economia
(tão emblematicamente expressa na cunhagem da conhecida expressão indústria do turismo), quer
seja para os governos (nacionais, regionais e locais), quer seja para a política internacional (com
fronteiras nacionais crescentemente porosas diante da forte mobilidade dos fluxos turísticos), quer
seja para a etnologia (com deslocamentos cruzados de usos e costumes), quer seja mesmo para a
linguística (com acelerada mistura de elementos de diversos idiomas). Mas uma fenomenologia
do turismo precisa tomar como seu ponto de partida o ato turístico em si. E precisa fazê-lo desde
uma perspectiva filosófica. Isto implica um exercício não rotineiro, que a tradição filosófica da
Antiguidade tão bem expressou dizendo que todo filosofar nasce de thaumazein, palavra grega
usualmente traduzida por espanto, mas que prefiro traduzir por estranhamento. Ou seja o filosofar
requer colocar em questão o que usualmente não colocamos em questão. Pensar criticamente sobre
o que sequer paramos para pensar. Em síntese: ousar olhar para X com olhos críticos e livres da
inércia dos hábitos, usos e costumes. No nosso caso esse X será o turismo.
Processos turísticos apresentam três momentos distintos: a partida, a viagem em si
e o regresso. Em tempos passados a partida era um ato de aventura, solenemente esperado em
ciclos periódicos, tipicamente anuais, costumeiramente coincidentes com o período das férias
nos calendários. Os preparativos da partida eram muitos, diversos e intensos. Eles integravam um
cuidadoso planejamento que incluía estudar mapas, providenciar vistos e passaportes, comprar
passagens, roupas adequadas e moeda estrangeira, comparar roteiros, reservar hotéis. A moderna
marcação das férias anuais guardava assim uma analogia com os preparativos da peregrinações
medievais ou dos jogos e mistérios antigos. A partida se finalizava no rito da despedida que podia
incluir lágrimas de entes queridos e lenços acenados nas estações. Hoje tudo é muito diferente.
Os preparativos se trivializaram. O cartão de crédito internacional e a globalização dos mercados
57
simplificaram muitas das decisões. Dentro de diversos blocos regionais o mesmo ocorreu com
relação à obtenção de vistos e passaportes. Nessa rede de decisões facilitadas uma única decisão
crítica permaneceu: ir ou não ir para esse ou aquele lugar, eis a questão.
Mas mesmo com partidas incomparavelmente mais ágeis e rápidas, um traço de solenidade
permaneceu. Uma solenidade análoga àquela que os teóricos da Antiguidade designavam com a
palavra epoché, usualmente traduzido como parada, obstrução ou suspensão do juízo na contemplação
teórica imperturbada. A nova epoché turística contemporânea indica a solenidade de se desprender
teia de inércias e hábitos que tece a vida cotidiana e as responsabilidades costumeiras. A partida
do turista expressa sua disponibilidade para dissolver hábitos fixos na mobilidade de um viajar
em si e por si. Como enfatiza Flusser, a essência da liberdade do ir e vir é ser um acte gratuite
, um ato livre de planos que o pré-configurem. Todo ato turístico carrega consigo uma nostalgia
desse acte gratuite. Nostálgico dessa liberdade empenha-se por colocar em suspenso a contingência
dos planejamentos habituais, das funcionalidades costumeiras, das vidas rotineiras. Nos horizontes
desse desejo desenham-se contornos da miragem de uma decisão feita na ausência de planejamento.
Como afirma Flusser, o que a miragem encobre é o fato de “... esta liberdade sem
planejamento é agora pré-planejada pelo capitalismo liberal” (p.29). A liberdade turística é uma
liberdade de video game. Cada jogador tem diante de si a possibilidade de escolher dentre um número
enorme de alternativas de movimento, desde que sua escolha esteja inscrita na programação que
formata o jogo. Dentro dos limites do programa os jogadores (como os turistas) fazem escolhas
possibilistas (não deterministas) entre diversos cursos de ação (ou destinos turísticos).
Processos turísticos emergem de decisões impregnadas de elementos aleatórios,
probabilísticos. O acaso do cálculos de probabilidades confere ao turismo configuração de um
jogo. A referência ao turista permite identificar uma metamorfose do homo oecomicus, o homo
ludens. Na liberdade de ir e vir dos turistas pode ser identificada a aleatoriedade de movimentos
do tipo browniano, marcados por uma polaridade entre solidão e comunidade. Toda comunidade
floresce tendo por contraponto alguma solidão, enquanto a massificação dissolve e anula as relações
interpessoais. Portanto o fenômeno turístico evidencia relação ambígua e tensa com a massificação.
Em meio à massificação inerente á produção seriada de uma indústria do turismo e suas
formas canônicas de sight seeing tours, hotels, restaurants, bars, night clubs, fast food, shopping
malls e airport lounges seguem emergindo, em movimento browniano, pequenas comunidades
temporárias e contingentes. São comunidades abertas, marcadas por uma forma singular de
nomadismo, a forma turística, que engendra a configuração possibilista de proximidades relacionais
entre seus membros, permitindo vislumbrar o desenho de uma espécie de nova polis multinacional.
Mas em toda variedade de experiências turísticas sempre há um day after. A catarse tem data
marcada e duração finita. Finda a experiência catártica os turistas sempre, tal como os teóricos da
Antiguidade Clássica, fazem suas jornadas de retorno até suas cavernas platônicas, onde as velhas
rotinas das funcionalidades esperam por eles. Ao fim da catarse o turista volta a ser funcionário.
Essas são as regras do jogo institucionalizado.
Como Sísifos felizes os turistas empurram mais uma vez morro acima suas pedras rotineiras. No
horizonte de expectativas desse espaço de experiências cíclico está a renovação da catarse da descida
turística morro abaixo nas próximas férias.
58
Nenhum turista nega no jogo institucionalizado o funcionário que carrega dentro de si
mesmo. As regras do jogo programado fixam data e duração para a experiência do gozo da liberdade
de ir e vir. Quem depois do prazo de vigência de sua ida se recusa a vir de volta para casa deixa
de ser turista para experienciar os riscos jogos mais perigosos: o nomadismo da errância dos easy
riders e a liberdade dos migrantes. Assim, como nos diz Flusser, “... o turismo é uma realização do
liberalismo planejado na qual a perigosa dialética da liberdade se torna especialmente evidente” (p
32).
Nessa perigosa dialética da liberdade uma diferenciação não pode ser perdida de vista.
Os teóricos gregos da Antiguidade clássica eram predominantemente aristocratas que tinham
abaixo de si escravos e artesãos para garantir-lhes as bases de seus gozosos ócios catárticos. Os
turistas contemporâneos são predominantemente democratas que carregam dentro de si mesmos
os funcionários que sustentam suas gozosas catarses provisórias. O sublime e o absurdo são os
horizontes de suas respectivas jornadas.
Referências bibliográficas
FLUSSER, Vilem. Plannung dês Planlosen. Frankfurter Algemeine Zeitung. Alemanha. 6. ago.
1970.
59
Repensando natureza e cultura a partir da interdependência
Entretanto, nossos conceitos ainda são precários. No campo da saúde, no Brasil, defendemos
a integralidade como princípio e como valor. Tal conceito supõe a pessoa como um ser integral,
e a integridade, em toda vigência de sua subjetividade, autonomia e responsabilidade, com uma
perspectiva de qualidade de vida. Supõe também a integralidade nos serviços, como modo de
organizar as práticas e nas respostas governamentais a problemas específicos. A integralidade
enquanto conceito tem o potencial de contribuir para o pensamento e prática interdisciplinar a partir
de uma perspectiva ampla, ligando dimensões distintas.
Albert Memme analisa outro conceito que destaca nossa interconectividade, a dependência,
como uma característica básica da existência humana para a satisfação de necessidades. Para ele
a dependência é “uma relação com um ser, objeto, grupo,ou instituição real ou ideal que envolve
60
compulsão aceita e que está associada a satisfação de uma necessidade”. Trata-se de qualquer elo
imaginável. Uma vez que a liberdade absoluta é impossível e indesejável, somos todos dependentes.
A questão que se apresenta é, portanto, como ser dependente.
O conceito de dependência se delimita de forma restrita entre quem necessita de algo
e quem provê. Assim, é o conceito de interdependência que alarga tais fronteiras para realçar a
interconectividade entre todos os seres. Tanto a dependência como interdependência evocam a
noção de circulação e reciprocidade. A interdependência enquanto valor nos aponta para o cuidado
e a responsabilidade e nos une, na contramão de valores individualistas como a autonomia.
Da mesma forma como integralidade é um conceito polissêmico para a saúde,
interdependência pode se aplicar de diversas maneiras nas discussões sobre natureza, cultura e
turismo. O reconhecimento da interdependência enquanto visão de mundo nos leva a apreciação e
valorização da natureza e das diversas formas culturais em que grupos se relacionam com ela para
seu sustento, diversão e lazer e desenvolvimento espiritual. Também destacamos a interdependência
entre campos do conhecimento e atores sociais para a pesquisa interdisciplinar e gestão intersetorial.
Por fim, tal conceito deve realçar a reciprocidade enquanto elemento essencial tanto para a vida
social, como já apontou Mauss, como para a nossa existência no planeta.
61
Referências bibliográficas
AMRINE, M. The real problem is in the hearts of men. New York Times Magazine. 23 de junho,
1946
MAUSS, M. Ensaio sobre a dádiva: forma e razão da troca nas sociedades arcaicas. In: MAUSS, M.
Sociologia e antropologia. São Paulo: Cosac & Naify, 2003.
RATH, Prabodh Kumar Gandhian Sarvodaya. Orissa Review. p. 36 – 39. 2010. Disponível em:
http://odisha.gov.in/e-magazine/Orissareview/2010/October/engpdf/36-39.pdf Acesso em 20 jul.
2016.
PAIM, J. S.; SILVA, L. M. V. da. Universalidade, integralidade, equidade e SUS. BIS, Bol. Inst.
Saúde (Impr.) [online]. v. 12, n.2, p. 109 – 114. 2010. ISSN 1518-1812.
PATANKAR, Pratibha S. Sarvodaya Philosophy of Mahatma Gandhi –the base for Inclusive
Philosophy and Inclusive Education. Indian Streams Research Journal. v. I, n. 6. 2011.
ZAJONC, R. B. Attidunal effects of mere exposure. Journal of Personality and Social Psychology
Monograph Supplement. v. 9, n. 2. [Part2]. 1968.
62
Estudos interdisciplinares sobre turismo, natureza e cultura: recuperando os
conceitos de desenvolvimento local e de turismo cultural
O campo dos estudos do turismo é por natureza interdisciplinar, por conta das próprias
características desta atividade. Isso porque o turismo é uma atividade econômica que engloba diversas
atividades diferentes, desde alojamento e alimentação a transporte. Cada uma destas atividades pode
ser estudada sob o prisma de uma diferente área de conhecimento: Administração de Empresas
(gestão das atividades e logística); Antropologia (impacto da atividade turística sobre populações
locais, turismo e cultura); Direito (impacto de indicações geográficas sobre o turismo); Economia
(contribuição para o desenvolvimento econômico e impactos da atividade sobre o meio ambiente);
Geografia (impacto sobre o território); Sociologia (impacto sobre a sociedade local, estudos sobre
turismo e globalização) etc.
O desafio que se coloca para estudos interdisciplinares sobre o turismo é como construir
conceitos que possam contribuir para um maior entendimento das atividades turísticas. No Brasil,
os (poucos) estudos que analisam estas atividades são em sua maioria disciplinares.
Como observado por Alvarenga et al.,(2011) a interdisciplinaridade pressupõe uma nova
forma de produção de conhecimento porque implica trocas teóricas, metodológicas e de técnicas de
pesquisa. Assim, a pesquisa interdisciplinar envolve novos conceitos e metodologias que possam ser
aplicados a diferentes campos do conhecimento.
Dois conceitos podem ser utilizados para os estudos que se propõem a estudar políticas
públicas de promoção do turismo que levem em consideração a natureza e a cultura: o conceito
de desenvolvimento local o conceito de turismo cultural. O conceito de desenvolvimento local
engloba vários aspectos espaciais, econômicos, culturais e políticos de um território, comportando
também a dimensão endógena da articulação institucional (Fauré e Hasenclever, 2005). O conceito
de turismo cultural inclui não apenas oferta e demanda de serviços culturais relacionados a museus,
monumentos, prédios históricos, sítios arqueológicos e parques naturais com também a participação
em manifestações culturais como feiras de arte, artesanato, livros e audiovisual (Bonnet, 2011).
O termo turismo cultural coloca em evidência o papel do turismo como um processo e como um
conjunto de práticas que engloba comportamentos, aprendizado e transmissão de significados através
de símbolos e artefatos de uma sociedade. O turismo, enquanto expressão e experiência da cultura,
necessita ser contextualizado e contribui para a emergência de novas formas culturais (Robinson e
Smith, 2005).
Entretanto, ambos os conceitos trazem dificuldades na sua aplicação para estudos que visem
contribuir para a definição de políticas públicas. Como apontado por Pecqueur (2000), o campo do
desenvolvimento local ultrapassa o estudo de bens e serviços num território, incluindo também a
esfera pública e a esfera social; além disso, a análise dos recursos de um território permite não apenas
compreender as dinâmicas dos atores que produzem os recursos como também as condições de sua
reprodução a longo prazo. Assim, segundo este autor o desenvolvimento local deve compatibilizar
63
geração de renda e emprego com viabilidade ecológica e demográfica, numa perspectiva de curto e
de longo prazo. A dificuldade no campo das políticas públicas é propor uma perspectiva que englobe
o curto e o longo prazo, principalmente em países como o Brasil onde costuma haver mudanças
nas políticas de desenvolvimento condicionadas por mudanças de cunho político na administração
pública. No nível municipal, é comum que prefeitos recém-eleitos proponham novas políticas para
“deixar sua marca” na administração pública, interrompendo ou mesmo desfazendo iniciativas de
seus antecessores.
No que se refere ao turismo cultural, a principal dificuldade para propor políticas públicas
vem do fato que o reconhecimento pelos formuladores de política do mundo ocidental da importância
desta atividade para o desenvolvimento local, leva a uma valorização comercial que pode promover
falsificação de tradições culturais e também pressionar os recursos naturais do território (Smith e
Robinson, 2015).
Assim, os desafios para propor políticas públicas de apoio ao turismo que levem em
consideração aspectos culturais e de respeito ao meio ambiente colocam em relevo a necessidade
de avançar na construção de estudos interdisciplinares para analisar o turismo. Os estudos sobre
a relação entre turismo cultural desenvolvimento local podem contribuir para a proposição de
políticas públicas de longo prazo que reconheçam e valorizem os aspectos locais ao mesmo tempo
priorizando a conservação dos recursos naturais e culturais.
Referências bibliográficas
BONET, L. Cultural Tourism. In: TOWSE, R. (ed.). A Handbook of Cultural Economics. 2 ed.
London: Edward Elgar, 2011.
ROBINSON, M.; SMITH, M. Politics, Power and Play: The Shifting Contextsof Cultural Tourism.
In: SMITH, M. & ROBINSON, M. (eds). Cultural Tourism in a Changing World - Politics,
Participation and (Re)presentation. Toronto: Channel View Publications, 2015.
64
Between economics and anthropology: Cultural and natural resources: public
goods to drive growth and development, and of course Sustainable Tourism.
Of the proposed questions and issues for the debate, I will address the following
a) Which are the main theoretical and methodological issues that have to be taken up in the
debate?
b) What are the main obstacles to an interdisciplinary research?
which will be addressed in section 3
c) How to reciprocally integrate sectorial public policies, to be taken up in the last section.
1. Background
I would begin making clear that I also hold the idea (entertained by the economists, generally)
that tourism can be an engine of development and therefore it cannot, nor should it be, separated from
the general field of analysis of local development. Tourism does act as one such engine, however,
only if it is “managed”. And its management entails consideration of: i) the exploitation of tourist-
relevant resources (both natural and cultural), the characteristics of which are briefly discussed
in; ii) the management of the flows of visitors; and, finally iii) due care for its impact upon local
communities, both issues arising in sect.??. Unfortunately, the first of these items does not attract
much attention; even less the last one.
Hereafter, I will refer to research partly accomplished, but mostly still going on with a
group of colleagues, some at UFRJ (among others, Proffs. Carlos Frederico Rocha, Maria Teresa
Leopardi, Peter May, Valeria Vinha) and at UFF (Prof. Ana Urraca), some elsewhere16. We start
with a reconstruction of how the economist’s understanding of the growth and development process
has evolved. Such understanding, at the outset, was focussing on the idea of a pure public good,
technological progress, as the driver of growth; it went through a long phase in which the latter
was converted into an appropriable (“private”) good; to return, in more recent years, to a greater
attention to public goods as the drivers of endogenous growth.
Endogenous growth is now interpreted as a process driven by a class of idiosyncratic
resources with certain specific characteristics: to begin with, they belong to or are owned by local
communities. In this sense, in this sense only, tourism-driven development is in fact the oldest and
best known form of endogenous growth17. Interaction between communities and their resources has
molded the latter, and rendered (material and in-material) culture and nature, an integrated unity.
16 The inception event of this international collaboration has been the International Workshop on “Pure Public
Goods, Economic Rent and Local Development”, held at UFRJ and UFF; 18-19 November 2014.
17 Most often tourism is developed by firms and capital investment from outside the destination, which aim at
capturing rents from local resources in form of profits. I am not referring to this notion of endogenous/exogenous.
65
It is such a unity that is expressed in the notion of Landscape: a complex resource recognized as a
cultural good by e.g. the European Convention on Landscape.
Next, of resources.
iii) Culture as the inspirer of innovation, as much as of an input into quality of life contributing
to welfare; and the
iv) The web of social relations, the social capital conceptualized by the sociologists.
Such resources span a special class of (inpure) public goods defined by the following
characteristics:
i) Just like any public good, they are non-excludable (or hadly excludable), though they
may show the effects of congestion18;
ii) Like the common pool resources, they “belong to somebody” or in other words, they
have stakeholders: they are , in this sense, local;
iii) They are inputs in production (they release services as capital goods) but also they
enter consumption satisfaction (they enter utility functions directly)
iv) Unlike “resources” in the ordinary sense of Economic Theory , they are “wholes”
(and their value is because they are “wholes” though they might be made up of individual
resources). Therefore, they escape the double dichotomy public/private goods , state
(regulation)/market mechanisms (and among other things, a property right approach does
not apply)
v) Like common pool resources (CPR, those in between public and private goods), they
live between the possibility of the tragedy of commons (Hardin) and the observed success of
certain mechanisms of collective governance (Ostrom). Unlike CPRs, though, the stake for
their stakeholders is greater as they enter their utility functions as a collective good whose
benefits can accrue to individuals only if everyone collaborates (mutually agreed rules and
cooperation are essential). Collective solutions are a must for isolated communities, not an
option.
18 The issue of resources that are shared, has come up in relation to the Tragedy of Commons and, again, within
the debate on open source and software development; the issue of the productive role of (anthropologically defined)
culture is associated with the literature on industrial districts, etc.
66
vi) Finally, they are societal products, so that allocation of rents (and even measurement
of their contribution to individuals’ productivity) is inherently impossible.
The identification of the public goods’ nature of natural and cultural resources, and of
their complex combination (the above mentioned, landscape) has gone in parallel with the debate
on sustainable development and has contributed in a fundamental way to its advances. From the
twofold idea (of development driving resources and the communities of their stakeholders), one
goes on to rethink development and tourist-driven development: as it should be human-, rather than
thing- centered19. Thence, the notion has trickled down into our conception of sustainable tourism as
a model of inclusive development20.
The recognition of the expanding scope of culture in development leads to conceive of
tourism as the social, hence cultural encounter between communities, in a human-shaped landscape.
Here, economists have to establish and entertain a dialogue with anthropologists and
sociologists.
3. Theoretical Interface(s)
Interdisciplinary communication is rendered difficult, first of all, by the lack of a shared
language. To try and make it easier, my colleague (S. Bimonte) and I (most recently in 2016,
also with Accinelli and Carrera of USLAP, 2008) have been developing an interface between the
anthropological view of tourism, where the notion of hosts and guests is central, and the economists’
view of the mutual results (both, positive benefits, and negative shortcomings) issuing from such
an interaction, in a sort of cynical view, where tourism does not necessarily is a good option for
local development. Our fundamental aim has been to develop a shared language and to establish
results the way economists understand them. Thus, the hosts-guests framework is reformulated in
a game-theoretic setting where strategic behavior of either player takes place, and the game is over
the “best exploitation” of the local resources, i.e. that resources (both natural and cultural) that have
in the host community the obvious or historic stakeholders (most of them form their common pool
resources, as defined by e.g. E. Ostrom).
Many results (equilibria, in the language of the economists) may issue of one such strategic
game, only one of them corresponding to a sustainable path of tourism-driven development: this
single equilibrium corresponds to a social agreement between hosts and guests, partners willing
to commit themselves to a sustainable exploitation of local resources. It is also shown, as a kind
of corollary, that such an (equilibrium) outcome is rarely seen21. This corollary issues from the
twofold observation: that resources to be exploited in tourism are resources to be shared by the
residents (hosts) with the visitors, and that in such a sharing intervene players that have different
19 A notion adopted by the World Bank and inspired by the work of Nobel Prize Winner, A. Sen.
20 See e.g. the final report of the Tourism Sustainability Group of Experts, set up at DG ENTERPRISE of the
European Commission (EC), and in the official communication document EC COMM(2007) 621 Final, and ensuing
formal interventions of the Commission.
21 Further extensions with evolutionary game theory, studied with Accinelli, Brida and Carrera (2008) confirm
such a result, (technically) demonstrating that the sustainable tourism path is not evolutionary stable.
67
time horizons, discount rates, etc.., in short, different preference structures.
1. Thus, once again, if we talk of policies for development sustainability and in particular
sustainability of tourism development, it is hard, if not impossible, to think separately of natural
resources from culture and cultural resources, as the latter mediate the interaction between the two
communities foreign to one another, while internally structuring them around projects and visions
of development.
2. The argument above leads us to think that, within tourism, even the distinction between
nature and culture is fictitious or irrelevant, as both are resources (to be) made available to visitors
by local communities, shaped by them as much as the way they are supplied.
3. It leads also to reconsider the conception of tourism policies as sectorial policies: policies
for tourism have to be conceived and designed as components of broader development policies,
where economic/social inclusion is the redistributive recognition of the value contributed by
commonly owned resources.
4. Finally, it also shows that the value added to natural resources by (local) culture, is an
economic value (in fact, a rent) to be treated as a social bonus and thus distributed to all legitimate
stakeholders, while it normally accrues only to a subset of them. Distribution of such a social bonus
is the only guarantee that tourist-relevant resources will be socially maintained.
i) The variety of governance mechanisms at different policy levels for joint maintenance
of welfare and environmental quality through the latter’s valorization; i.e. re-considering
tourism-related public policies to find a new role for it, as subsidiary to (self)regulation;
ii) Comparing different approaches: in the European Union (where local communities are
strong, and the EC can only introduce so-called subsidiary policies), in Brazil where
public policies play a major role, and possibly in resettling communities that are re-
appropriating their territory.
Considering these points of analysis, public policies have to be redefined in the long term to face
the development challenges and the global context in the future.
68
Bibliographic References
ACCINELLI, E.; BRIDA, J.-G.; CARRERA SANCHEZ, E.; PUNZO, L. F. Emergence of Long
run Behavior in a game-theoretic setting with hosts and guests (resident and visitors) populations.
Papeles de Población. V. 58, p. 18 - 30. 2008.
HARDIN, G. The Tragedy of the Commons. Science. v. 162, n. 3859, p. 1243–1248, 1968.
OSTROM, E. Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action.
Cambridge: Cambridge University Press, 1990. ISBN 9780521405997
PUNZO, L. F.; BIMONTE, S. The evolutionary game between tourist and resident populations and
Tourist Carrying Capacity. International Journal of Technology and Globalization. [s.l.]. v. 3.
2007.
69
Mesa Redonda 4: Pesquisa interdisciplinar e políticas
públicas no Brasil (I): Contexto, obstáculos e tendências
70
Entre a Cultura e a Natureza – a Patrimonialização das Paisagens Naturais
A sociedade moderna produz espaço de acordo com suas escolhas para o que concebe
como desenvolvimento e, sob a ótica da conservação da natureza, a concepção de desenvolvimento
sustentável ganhou força e favoreceu a efetiva institucionalização de áreas de reserva. Neste novo
sistema da natureza (SANTOS, 1992), o espaço é recortado em novos territórios valorizados como
reserva de capital futuro (BECKER, 2005), muitas vezes sobrepostos às territorialidades locais
historicamente constituídas.
A valorização e a patrimonialização das paisagens naturais encontraram, hoje, um papel
privilegiado nas práticas sociais, políticas e econômicas, exigindo de nossas interpretações um
esforço teórico que supere a sua compreensão técnica e operacional, pois estamos diante de ações
sociais reveladoras de conflitos de interesse, de representações simbólicas e de apropriação do
território.
Do ponto de vista teórico, a natureza tornada patrimônio é uma materialidade que se exprime
a nós na paisagem, nossa forma de compreender e classificar o mundo. A natureza tornada Unidade
de Conservação ou patrimônio natural é fundamentada por um estatuto jurídico, constituída por um
território normado e legitimada pela necessidade de conservação da natureza, por conseguinte, da
sobrevivência da espécie humana.
Já no século XIX, a ideia de patrimônio comum da humanidade remetia à herança comum
das coletividades. Essa ideia funda juridicamente o livre acesso às riquezas naturais dos países mais
pobres e, a partir da segunda metade do século XX, o temor pela escassez, revelado por uma nova
consciência socioambiental impõe também os limites do crescimento que estes países deveriam
adotar (LABROT, 1996, pp. 110-112).
Somado a isso, hoje, as paisagens naturais ganharam destaque na escala internacional dos
interesses do setor turístico, atividade econômica que organiza, normatiza, seleciona, fragmenta
e dá uma nova dinâmica ao uso do território. É bastante conhecido o processo contraditório de
valorização turística das paisagens naturais. O selo de área a ser conservada, sobretudo pelos critérios
de paisagens excepcionais dos Patrimônios Mundiais pela Organização das Nações Unidas para a
Educação, a Ciência e a Cultura (UNESCO), legitima a sua valorização turística (LAZZAROTTI,
2000 e BOURDEAU; GRAVARI-BARBAS; ROBINSON, 2012).
Desde as contribuições de Carl Sauer (1925), o termo paisagem cultural romperia a
dicotomia entre as abordagens físicas, das ciências naturais, e humanas, das ciências sociais. Embora
mais afeita à morfologia descritiva da paisagem e à fisiologia dos aspectos naturais ou ecológicos,
a Geografia Cultural destacou a função social da organização das paisagens, com potencial de
superação das abordagens deterministas na relação homem e meio e da sua própria dicotomia interna
como ciência da natureza e da sociedade.
Mas, se as categorias e conceitos orientam nosso processo cognitivo de interpretação do
mundo, a plasticidade dos conceitos nos permite sua ressignificação para que ainda sirvam como
71
ferramentas analíticas em períodos históricos distintos. Nesse sentido a categoria contém um valor
que é permanente e outro que é histórico, alterando-se em significado para adaptar-se à nossa
interpretação do mundo. E se hoje a paisagem ganhou novamente valor cultural e passou a fazer
parte novamente de nosso arsenal conceitual, devemos desvendar qual o seu papel operacional e
cognitivo para este novo momento.
Então, para iniciar, nos perguntamos: o que é paisagem? E com Ab’Saber (2003, p.
09) respondemos: é herança material e simbólica e patrimônio coletivo de significação histórica
localizada, e é nesse fragmento da totalidade do espaço que o tempo, ou a memória, se cristaliza,
dando-se a nós para interpretação.
O processo de patrimonialização da natureza por meio da seleção de paisagens excepcionais,
ou de criação de Unidades de Conservação institui novas normas e regras de uso e apropriação do
território, ignorando a prática do direito costumeiro das populações locais, configurando-se enquanto
verticalidades (SANTOS, 1996), uma ordem distante de imposição de relações econômicas,
políticas e sociais aos lugares, com nexos geográficos mundializados que desestruturam os alicerces
socioespaciais vividos nas horizontalidades, ou, nos lugares.
Assim podemos afirmar que as novas funções e valores sociais que passam a dar sentido
à conservação da natureza integram a paisagem natural ao sistema social, desnaturalizando o
seu conteúdo em um novo sistema da natureza concebido por uma ordem hegemônica global.
(SANTOS, 1992, p.95). Desse modo, as paisagens naturais portadoras de sentido e valor social
para as populações locais, são agora valorizadas pelo olhar externo e pelas relações de poder que as
transformam em território de disputas (LUCHIARI, 2001, p.11).
A criação de territórios a partir do processo de institucionalização de reservas da natureza
é um projeto político da modernidade que, em grande medida, racionaliza e reduz a complexidade
de nossa relação com o mundo, como se as relações tradicionais com a natureza não existissem, ou
tivessem um valor menor diante da lógica racionalista do capitalismo. É necessário deixar o discurso
do falso heroísmo de lado, “salvar a natureza e as gerações futuras”, e enfrentar as suas reais escalas
socioespaciais, do lugar ao global, e temporais, do passado, presente e futuro. A institucionalização
das UCs é um processo de legitimação, mas não pode ser o único, afinal, a própria concepção de
ecodesenvolvimento e sua ressonância em desenvolvimento sustentável nasceu do conhecimento
do modo de vida de populações tradicionais que viviam, na escala grande, em relativo equilíbrio de
reprodução cultural e natural. A concepção de patrimônio natural possui um sistema de valores que
não trata somente da estética da natureza, do seu valor romântico para a nossa apreciação, da sua
classificação, preservação ou memória, mas de uma legitimidade científica, política e econômica da
sobrevivência de um modelo de vida urbano e capitalista.
Similar ao processo globalizante dos territórios, a questão ambiental trouxe, em um primeiro
momento, a concepção de meio ambiente como a unificação da crise ecológica. Desta forma a
sociedade moderna colocou a natureza numa relação complementar, designando porções de reserva
de natureza (LATOUR et al., 1998, p.92). Contudo, é inconcebível a ideia de territórios naturais
desvinculados de relações sociais (HAESBAERT, 2004, p.53). Sob os mesmos pressupostos que os
territórios políticos, as UCs são estabelecidas por um recorte político; permeadas por estratégias de
72
poder; delimitadas por fronteiras materiais ou simbólicas; são objeto de planejamento ou de uma
normatização social; e possuem graus de institucionalidade, objetivando uma coesão institucional
(PAES-LUCHIARI, 2005).
Portanto, ao fazermos uso do termo natureza estamos, inevitavelmente, fazendo referência
a uma produção sociopolítica e cultural, e esta se dá numa relação onde sociedade e natureza são
opostos e complementares. No processo de tecnificação da natureza e de sua institucionalização como
patrimônio a sociedade a transforma em objeto e externalidade. Por outro lado, são complementares
na medida em que a estrutura social relativiza o seu valor local, reinventa a natureza e lhe confere
valor de uso, de troca ou de reserva, “transformando elementos naturais em recursos sociais”
(SANTOS, 1996, p.54).
A natureza reinventada é orientada por novos atributos culturais e interesses políticos e “(...)
provoca a reprodução de territórios que são uma espécie de clausura ao contrário, já que muitas vezes
têm praticamente vedadas a intervenção e a mobilidade humana em seu interior” (HAESBAERT,
2004, p.55).
No Brasil, muitas populações tradicionais (pescadores, rebeirinhos, agricultores,
quilombolas, entre outros) foram expulsas de seus territórios tornados Unidades de Conservação.
Contraditoriamente, enquanto o discurso da preservação expulsou estas populações com o objetivo
de excluir de tais áreas a dinâmica do mercado, estas mesmas áreas foram reincorporadas ao mercado
pela apropriação turística e pela urbanização ao seu redor.
Nas planícies e encostas da Serra do Mar, no litoral norte de São Paulo e sul do Rio de
Janeiro, região com áreas preservadas de Mata Atlântica e com antigos bairros de pescadores
artesanais, ou, populações caiçaras, observamos que, desde os anos 1970, a proliferação de UCs com
uma legislação ambiental restritiva tirou da cultura caiçara as suas antigas bases de sobrevivência
econômica e cultural, quais sejam: 1) a caça, destinada à complementação alimentar; 2) a coleta
extrativista de madeiras nobres para a confecção de canoas e madeiras leves para a confecção de
artesanato, assim como de plantas e frutos da Mata Atlântica; 3) as práticas da pequena agricultura
(especialmente de mandioca e banana). Além disso, a pesca artesanal, comprometida pela redução
dos estoques de pescado retirados pela pesca industrial, tornou-se pouco viável economicamente,
assim como as suas antigas territorialidades constituídas na praia – lugar de morar, das festas e da
pesca –, e no sertão, nas encostas da Serra do Mar – lugar de colher e plantar -, foram tomadas pelas
segundas-residências do turismo.
Contraditoriamente, após a expulsão direta ou indireta destas populações, o processo de
urbanização turística (LUCHIARI, 2000) foi o vetor de transformação do lugar, com a consequente
especulação imobiliária de suas terras e a implantação de uma nova racionalidade urbana, tendo em
vista que, na urbanização turística, diferente da urbanização industrial, embora ocorra a dinamização
de vários setores produtivos, a sociedade de consumo possui mais visibilidade do que a produção;
o comércio informal e sazonal naturaliza a precarização do trabalho; a intensificação dos fluxos
migratórios acelera a hibridação cultural; a venda de paisagens de natureza estetizada aceleram a
especulação imobiliária; e a implantação de infraestruturas modernas, sazonais ou concentradas,
priorizam os usos privados ou mais elitizados.
73
Este exemplo recorrente no Brasil se impõe para compreendermos que a proteção do
patrimônio natural é também uma disputa de territórios entre ações e discursos que objetivam a
conservação do seu valor material e econômico enquanto estoque futuro de recursos naturais, e
ações de conservação da “relevância cultural dos processos adaptativos dos grupos sociais ao seu
meio ambiente” (XAVIER, 1987, p. 235) que primam pela permanência de práticas tradicionais no
manejo da natureza, dos modos de vida a ele associados, e do etnoconhecimento de tais populações.
Para além da preservação restrita da natureza em Unidades de Conservação, é preciso
considerar tais populações tradicionais que, em muitos casos, seja pela baixa pressão demográfica
sobre os recursos, ou pelo uso de técnicas racionais de manejo associadas à reprodução do próprio
grupo sociocultural, foram responsáveis pela conservação da natureza.
Já a pressão do crescimento da visitação turística em áreas patrimonializadas e sua
consequente alteração do meio é bastante conhecida, seja na escala internacional ou nacional, para
patrimônios mundiais ou não, em sítios naturais ou urbanos. Ao analisar a correspondência entre
sítios de patrimônio mundial e sítios turísticos internacionais, Lazzarotti (2000, p. 01) afirma: “Cela
valide l’hypothèse que patrimoine et tourisme procèdent d’un même systeme de valeurs, dont la
diffusion mondiale est conforme à un seul et même mouvement de mise en ordre d’un monde”.
A questão não é negar a validade dos processos de conservação da natureza trazidos pela
questão ambiental contemporânea, mas assumir que existem várias formas de concepção da natureza
que devem ser respeitadas. Claro que devemos considerar que já caminhamos muito em relação a
um primeiro modelo mais preservacionista e biocentrado; mas ainda teríamos muito a aprender
com o etnoconhecimento das populações tradicionais constituídos na escala do lugar, e mesmo com
o simples fato de reconhecer que também estas populações são nosso patrimônio histórico e não
apenas a sua natureza agora ironicamente sacralizada por nós.
74
Referências bibliográficas
BECKER, B. K. Geopolítica da amazônia. Estudos Avançados. São Paulo, v. 19, n. 53, p. 71–86.
USP. 2005.
LATOUR, B., SCHWART, C.; CHARVOLIN, F. Crises dos meios ambientais: desafios às ciências
humanas. In: ARAÚJO, H. R. (Ed.). Tecnociência e cultura: ensaios sobre o tempo presente. p.
91–124. São Paulo: Estação Liberdade, 1998.
LUCHIARI, M.T D.P. “Urbanização Turística: um novo nexo entre o lugar e o mundo” (pp.
105-130) In: SERRANO, C.M. de T., BRUHNS, H.T.; LUCHIARI, M.T.D.P. (Orgs.). Olhares
contemporâneos sobre o turismo. Campinas, SP: Papirus (Coleção Turismo), 2000.
SANTOS, M. A Natureza do Espaço: Técnica e Tempo, Razão e Emoção. 4ª ed. São Paulo:
EDUSP, 1996.
XAVIER, C.A. R. de. A natureza no patrimônio cultural do Brasil. In: Revista do Patrimônio
Histórico e Artístico Nacional. n. 22, p. 233-235. 1987.
75
Políticas públicas de turismo no Brasil e pesquisa interdisciplinar: uma análise
sobre o passado e o presente e reflexões sobre o futuro
Introdução
76
A superação de análises meramente descritivas e superficiais somada à produção de estudos
aprofundados, disciplinar e interdisciplinarmente, é condição sine qua non para uma melhor
compreensão do turismo na contemporaneidade e, para tanto, não há um só caminho teórico ou
metodológico a ser abraçado e sim uma pluralidade de teorias e de métodos à nossa disposição.
Entretanto, o desafio da construção de pontes para o diálogo permanente no interior da
academia e entre a produção acadêmica e a produção de políticas públicas permanece.
Os maiores obstáculos à interdisciplinaridade encontram-se no interior de nossas
universidades, cujos ambientes acadêmicos são burocraticamente desfavoráveis à pesquisa
interdisciplinar.
A interdisciplinaridade deve resultar de pelo menos dois movimentos convergentes, sendo
um deles o da política acadêmica em sentido amplo e, portanto, voltado a estimular/fomentar a
interdisciplinaridade em todos os campos, e outro no sentido bottom-up, ou seja, fundado em
iniciativas particulares ou de pequenos grupos e que sejam capazes de gerar movimentos centrífugos,
disseminando práticas e estimulando novas iniciativas.
77
A integração entre políticas de turismo e outras políticas setoriais depende da mudança
da cultura política no pais e não é possível ter a ilusão de que isto ocorrerá facilmente ou no curto
prazo. Mas a ação pró-ativa de pesquisadores no sentido de buscar uma maior interação com os
organismos da administração pública em suas distintas escalas pode ser um caminho para a mudança
e a consequente superação dessas dificuldades.
Na inexistência de demandas advindas do Estado em direção às universidades, estas devem
ser provocadoras do debate.
Síntese Propositiva
1. Entre as questões envolvidas com as pesquisas sobre turismo entendo ser fundamental discutirmos
as causas geradoras das fragilidades de natureza teórica e metodológica presentes nos trabalhos
produzidos sobre o tema no pais, nas últimas décadas. A construção de um “estado da arte” da
pesquisa sobre turismo no pais ainda está por ser feita.
2. A institucionalização de um projeto interdisciplinar sobre turismo, envolvendo pesquisadores de
diversos campos, do Brasil e do exterior, nos moldes de um CEPID ou de um Projeto Temático,
ambos promovidos pela FAPESP-SP, pode ser um caminho viável para fortalecer o debate critico
sobre o tema.
3. A construção de propostas de parceria entre Estado (nas suas diferentes escalas de gestão) e
Universidades, visando a acessória técnica para o planejamento do turismo constitui caminho
possível para melhorar a qualidade do planejamento governamental do turismo no pais, minimizando
a terceirização da política pública, por exemplo, e a participação, muitas vezes de baixa qualidade,
de empresas privadas neste processo.
78
Referências bibliográficas
BRASIL. Minsitério do Turismo. Plano Nacional de Turismo 2013-216. Brasília, 2013. Disponível
em: http://www.turismo.gov.br/images/pdf/plano_nacional_2013.pdf. Acesso em: 20 jul. 2016.
VAINER, C. Cidade de exceção: reflexões a partir do Rio de Janeiro. Anais do XIV Encontro
Nacional da Anpur. Rio de Janeiro, p. 1-14. Maio, 2011.
79
O Turismo e as políticas de preservação do Patrimônio Cultural do IPHAN:
encontros, distanciamentos e reaproximações
80
de desenvolvimento turístico (guias impressos, incentivo à construção de novos hóteis, abertura de
museus) foram desenvolvidas em cidades recém tombadas, como Ouro Preto, e contribuíram para
a “construção da legitimidade das ações de proteção e conservação do patrimônio nacional e para
o reconhecimento do IPHAN como o grande responsável pelo projeto nacional de preservação”
(AGUIAR, 2014, p. 194).
A expansão do turismo mundial observado após a segunda guerra mundial impactou de
forma significativa o campo da preservação do patrimônio. Os recursos financeiros e a consagração
de grandes monumentos históricos europeus e orientais pelo turismo foram apropriados por grupos
envolvidos com a preservação no Brasil, que passaram a defender o turismo em centros urbanos
detentores de bens patrimoniais onde os recursos financeiros advindos do turismo poderiam amenizar
ou mesmo sanar a falta de recursos públicos na manutenção do patrimônio cultural nacional.
A partir da década de 60 observa-se uma grande influência da UNESCO nos órgãos
patrimoniais mundiais, em destaque no Brasil, quanto ao enaltecimento do turismo como
atividade propulsora de desenvolvimento econômico do patrimônio, como instrumento de defesa
da sua preservação, conservação e valorização e de seu potencial educativo. As chamadas Cartas
Patrimoniais, documentos referentes a reuniões sobre a proteção do patrimônio cultural ocorridas em
diversas partes do mundo, abriram um grande espaço em suas agendas para discutir a importância
da atividade turística na garantia da integridade dos patrimônios culturais preservados frente ao
acelerado crescimento das cidades e da pressão exercida pelos interesses capitalistas industriais.
O turismo cultural, termo empregado pela UNESCO a partir de 1966, passou a ser defendido
em diversos países e a compor parte de suas políticas públicas de patrimônio. Isso se deveu em parte
ao incentivo do turismo cultural pela UNESCO e a uma série de missões específicas da agência
voltadas a países subdesenvolvidos que apresentavam problemas de direcionamento de recursos
e de preservação de seus patrimônios nacionais. As Missões da UNESCO eram uma espécie de
cooperação técnica liderada por um especialista designado pelo órgão internacional e tinham como
objetivo central apontar problemas e soluções de desenvolvimento e gestão de sítios patrimoniais
dentro da realidade do país visitado, atuando como um mecanismo de difusão de ideias e de caráter
colaborativo (RIBEIRO, 2016).
Segundo Leal (2008) a vinda de Michel Parent ao Brasil (1966) “enquadrou-se exatamente
nesse contexto de ênfase na relação entre turismo, desenvolvimento econômico, preservação e
valorização do patrimônio cultural; da busca de cooperação entre os dois organismos voltados para
a preservação do patrimônio cultural – IPHAN (na época DPHAN) e UNESCO –; e de esforços por
parte do governo brasileiro nesse sentido”: A autora enfatiza que o apelo ao desenvolvimento turístico
defendido pela UNESCO era superior aos interesses nessa atividade pelo órgão brasileiro, que via
nessa parceria com a UNESCO ,maiores possibilidades de recursos financeiros para a preservação
do patrimônio nacional. Entretanto, as missões da UNESCO a diversos países latino americanos,
africanos, asiáticos e do leste europeus foram cruciais para a construção da ideia iminente de um
patrimônio da humanidade e da importância da atividade turística na sua visibilidade, valorização e
desenvolvimento econômico.
No entanto, o contato efetivo entre a IPHAN e a Embratur ocorreu em 1975. Essa data
81
marca o lançamento do Programa das Cidades Históricas (PCH) coordenado e implementado pelo
Ministério do Planejamento e com participação de órgãos como IPHAN, EMBRATUR, SUDENE
e órgãos estaduais. O PCR foi apresentado como uma política pública brasileira de preservação do
patrimônio cultural em centros históricos do nordeste, por meio de um desenvolvimento integrado
e articulado por meio de questões urbanas, patrimoniais, econômicas e turísticas. O objetivo do
Programa destacava a preservação por meio do uso turístico dos monumentos históricos, artísticos
e de expressões culturais do Nordeste, tornando-os economicamente viáveis.
Ao analisar a concepção, ações e repercussões do PCH é clara a influência do pensamento
internacional sobre a importância do turismo como atividade geradora de recursos em áreas dotadas
de patrimônio cultural, fortalecido pelas recomendações das missões da UNESCO no Brasil e pelos
relatórios internacionais do turismo. No entanto, é notável o papel frágil do órgão de turismo frente
às decisões centrais do Programa. Segundo Corrêa (2012), o desenvolvimento do PCR evidenciou
notadamente a disputa entre o Iphan e o Ministério do Planejamento e levou a um intenso debate em
relação à política que o Iphan vinha implementando para a preservação do patrimônio cultural.
Nesse sentido, o olhar cada vez mais fortalecido sobre o turismo como uma atividade
potencializadora e geradora de recursos financeiros para o patrimônio cultural distanciou o olhar
romântico e otimista da atividade expressos pelos modernistas envolvidos na criação do IPHAN
e pelas primeiras ações de gestão do órgão de preservação. Os efeitos desastrosos da apropriação
econômica excessiva do patrimônio cultural pelo turismo acarretou, a partir do final dos anos setenta,
num posicionamento preocupante dos técnicos do órgão de preservação brasileiro em relação à
importância da atividade para as políticas de preservação. O turismo torna-se alvo de críticas e
crescem os debates sobre seus efeitos negativos sobre o patrimônio cultural.
O dito turismo cultural não poderia, nesse momento ser considerado uma alternativa ou
uma oposição ao turismo de massa: o turismo cultural incentivado pela UNESCO e apropriado
de forma distorcida pelo mercado capitalista se articulava ao turismo de massa e tinha-o por
referência (RIBEIRO, 2016). O alto grau de atratividade do patrimônio cultural monumentalizado
ou sacralizado pelos títulos de Patrimônio da Humanidade ou Patrimônio Nacional aliado a altos
investimentos públicos e privados em processos de gentrificação dificultaram a inclusão do turismo
como uma atividade parceira às políticas de preservação do patrimônio recentes.
No entanto, o atual reposicionamento da UNESCO em relação ao turismo em cidades
patrimônio por meio de um “turismo sustentável” e com premissas de controle de fluxos turísticos,
maior participação da população local e valorização da diversidade cultural, abre espaço para a
reintrodução dos debates sobre do papel do turismo nas políticas atuais do IPHAN. Várias parcerias
com o Ministério do Turismo em projetos de turismo sustentável vem sendo estabelecidos e a recente
criação do Centro Lúcio Costa em parceria com a UNESCO reaproximam o turismo das ações de
gestão do patrimônio cultural do IPHAN.
Em abril de 2016 o IPHAN, junto ao Centro Lucio Costa, realizou o Seminário Internacional
sobre Patrimônio e Turismo no MERCOSUL discutindo possibilidades de gestão, de qualificação do
turismo em cidades patrimoniais e de referências para uma nova forma de aproximação do turismo
com a preservação do patrimônio cultural.
82
Talvez seja o momento em que o turismo brasileiro desconstrua sua imagem de indústria
fechada e produtiva e se apresente como uma atividade orgânica, intregradora e atenta ao seu papel
fundamental nas políticas públicas de patrimônio
Referências bibliográficas
ANDRADE, M. de. O turista aprendiz. Mário de Andrade; edição de texto apurado, anotada e
acrescida de documentos por Telê Ancona Lopez, Tatiana Longo Figueiredo; Leandro Raniero
Fernandes, colaborador. Brasília, DF: Iphan, 2015.
LEAL, C. F. B. (org.). As Missões da UNESCO no Brasil: Michel Parent. Rio de Janeiro: IPHAN,
COPEDOC, 2008.
RIBEIRO, C. Que tinha a Unesco a ver com desenvolvimento econômico? Arquitextos. São Paulo,
ano 16, v. 3, n. 189. Vitruvius. Fev. 2016.
83
Visões da natureza pela sociedade ocidental: aportes para uma abordagem
interdisciplinar no turismo
84
é transformada em mercadoria e encarada como fonte infinita e inesgotável de recursos naturais.
Nessa lógica, a transformação da natureza (e sua degradação) vira um fenômeno global, e fez
aparecer na segunda metade do século XX, ações ligadas ao desenvolvimento sustentável, ou,
mais presentemente, a sustentabilidade. Esta tem sofrido críticas, à medida que são rotuladas como
questões ambientais (de sustentabilidade) problemas de ordem cultural, social, econômico, ou seja,
dando ênfase a uma abordagem (problemas ambientais), quando a questão é outra. Poderíamos falar
do mito, ou utopia, da sustentabilidade.
A maneira como a sociedade contemporânea encara a natureza é uma mescla de todas essas
abordagens: o eterno retorno, o paraíso perdido, a perfeição e a sustentabilidade. Contudo, esse
olhar é o de uma sociedade urbana, industrial e sob a égide de valores judaico-cristãos.
Nesse sentido, para complexizar essa relação sociedade – natureza, que é distinta ao
longo da história ocidental, faz-se necessário enfatizar também que a sociedade ocidental não é
una / homogênea. Muito pelo contrário, pois o mundo ocidental, mesmo condicionado pelo modo
de produção capitalista, é composto por diversas sociedades (ou comunidades) que apresentam
uma cosmogonia e relações com a natureza, muito diferente da do mundo urbano a respeito dos
entendimentos e valores sobre a natureza. Trata-se de comunidades, como indígenas e quilombolas,
que tem seus direitos reconhecidos pela constituição e demais leis complementares sobre seu modo
de vida. Sem um reconhecimento legal maior, mas igualmente distintas da sociedade urbana, há
vários grupos considerados como comunidades tradicionais, tais como: ribeirinhos, caboclos,
sertanejos, seringueiros, caipira, caiçara, entre tantos outros, para ficar na realidade brasileira.
Com isso, longe de querer esgotar um assunto tão complexo em poucas linhas, mas
apresentando as questões centrais para o debate, é necessário entender a polissemia que a sociedade
urbana atual tem sobre a natureza. Os principais centros emissivos de turistas são as grandes cidades,
ou seja, de cidadãos que, em seu tempo livre querem se religar a natureza, com todos esses valores
aqui brevemente apresentados inseridos em seu imaginário e se transformando em motivações de
viagem.
Nessa linha, é necessário que o turismo, enquanto setor econômico e os turistas considerem
as visões de mundo sobre a natureza dessas outras comunidades, tradicionais ou não. Essas questões
da relação sociedade–natureza têm de ser consideradas pelos tomadores de decisão e planejadores
do turismo e pelo próprio trade turístico para minimizar os problemas entre visitantes e visitados e
deles com o ambiente que usam/ocupam.
Trata-se, portanto, de questões complexas que os campos disciplinares do conhecimento
não conseguiram apresentar propostas e soluções adequadas. O campo interdisciplinar necessita
ser fortalecido para o enfrentamento destes problemas. Como disse Morin: “Estou cada vez
mais convencido que a ciência antropossocial tem de articular-se na ciência da natureza, e que
esta articulação requer uma reorganização da própria estrutura do saber”22. Ou seja, pesquisas
interdisciplinares precisam ser levadas a cabo.
Mas os obstáculos são grandes, desde a própria estrutura departamentalizada das instituições
de pesquisa. Como é possível desenvolver uma pesquisa interdisciplinar se o departamento configura-
22 Morin, Edgar. s.d. O método. Mira-Sintra, publicações Europa-América, tomos I, II e III, p. 13.
85
se como uma estrutura de poder? Ao longo da construção das universidades brasileiras, com
reformas e contrarreformas, os departamentos se consolidaram como referências em seus campos
disciplinares, evitando, consciente ou inconscientemente, que grande parte de seus pesquisadores
desenvolvessem projetos com outros departamentos, ou áreas do conhecimento. A cultura do
departamento gera pesquisadores pouco sensíveis a saírem de suas “zonas de conforto” que são
os departamentos. Assim, cria-se uma lógica de pesquisa, procurando recursos para fortalecer o
departamento e suas linhas de pesquisa, normalmente disciplinares. É claro que há exceções, de
pesquisadores procurando buscar outras abordagens, mas, como exceções, só confirmam a regra
desta estrutura.
As agências de fomento também exercem pouca influência para quebrar essa estrutura.
O campo interdisciplinar normalmente é contemplado por editais ligados a outras áreas – ou os
editais universais – raramente se presencia um edital específico sobre esse campo. Já tive projetos
submetidos ao campo interdisciplinar que foram rejeitados pelos pareceristas. O projeto foi
ressubmetido, com poucas alterações, em uma área disciplinar e foi aprovado. Talvez uma questão
para este problema seja o quão os pareceristas são “formados/capacitados” para entender e atender
ao campo interdisciplinar e poder dar pareceres mais adequados?
Mas, ao mesmo tempo, é importante destacar as tendências. O “carro-chefe” das pesquisas
no Brasil ainda é o disciplinar, porém, enquanto tendência, o campo interdisciplinar, em números
relativos, foi o que mais cresceu nos programas de pós-graduação credenciados na Capes, nos
últimos anos.
Diante deste quadro, as metodologias precisam ser repensadas. Algumas consagradas, seja
das ciências humanas, seja das naturais, não conseguem explicar os fenômenos contemporâneos
que envolvem a relação entre sociedade e natureza. O ponto de partida são os conhecimentos e
métodos construídos nesses campos disciplinares, mas falta o salto epistemológico de correlacionar
os resultados de cada abordagem em um método integrado.
Não se pode falar de um método interdisciplinar, como há nos campos disciplinares
(método dialético, método fenomenológico, método etnográfico, entre outros). Também não se
deve ter a pretensão de ter um método interdisciplinar, pois eles são construções para dar respostas
às abordagens relacionais, como a da sociedade e natureza, traduzidas nas questões de impactos
socioambientais e econômicos. Trata-se, portanto, de um exercício de buscar uma síntese do natural,
do social, do cultural, do econômico, do político... A teoria geral dos sistemas, como uma das
tentativas dessa “síntese” parece não apresentar saídas adequadas, por isso uma análise estrutural
do turismo, como um sistema, escamoteia os conflitos, aspirações e necessidades dos atores menos
favorecidos nesse sistema relacional. Da mesma forma, a discussão sobre os conflitos, sobre as
contradições de uma dada sociedade, não conseguem apresentar adequadamente propostas sobre os
limites da natureza em suportar interferências, como as técnicas de avaliação de impacto centradas
nas questões ambientais.
Então, referente ao turismo é necessário entender a metodologia interdisciplinar como um
percurso específico de cada pesquisador, diante de suas questões e objetivos. Trata-se de considerar
nesse percurso os limites da natureza em suportar interferências humanas, sem desestabilizar
86
seus fluxos de materiais e processos geoecológicos; as necessidades e aspirações dos envolvidos,
notadamente as comunidades locais, abarcando seus valores e visões de mundo, em processos de
tomada de decisão; a reversão das fugas de capitais e dos abismos sociais produzidos pelos modelos
tradicionais de projetos turísticos.
O desafio é buscar esse esforço de síntese, que a sustentabilidade tentou, mas ficou em
definições rasas / genéricas. Melhor do que tentar conceituar a sustentabilidade é trabalhar como
suas dimensões: ambiental, natural, social, cultural, econômica, territorial e política. Elas podem
ser estudadas independentemente como recurso analítico, mas, em seguida, deve-se pensar nas
“amarrações” entre elas considerando sua interdisciplinaridade. Tal amarração tem sido tentada nos
projetos com banco de dados relacionais, inseridos num programa de geoprocessamento. Mas ainda
falta uma reflexão teórica de como relacionar estas dimensões interdisciplinares para um adequado
planejamento e gestão do turismo.
Assim, do ponto de vista econômico, por exemplo, podem-se buscar elementos da economia
ecológica e economia solidária; do ponto de vista sociocultural, as ideias sobre sítio simbólico de
pertencimento, descrição densa, ligadas ao simbolismo e imaginário das comunidades envolvidas;
do ponto de vista natural, ações da biologia da conservação e ecologia da paisagem, que permitem
uma análise dos ótimos de conservação e dos limites da natureza. Mas fica ainda o desafio da
correlação, e está se dará de acordo com os objetivos e questão de cada pesquisa. Ainda estamos
numa etapa em que há tantas pesquisas interdisciplinares, quanto pesquisadores sensíveis a essa
abordagem.
87
Referências bibliográficas
CARVALHO, M. B. de. O que é natureza. 1. ed. v. 1. p. 17-55. São Paulo: Brasiliense, 1991. 85 p.
CLAVAL, P. A geografia cultural. tradução de Luiz Fugazzola Pimenta & Margareth de Castro
Pimenta. 2ª ed. Florianópolis: Ed. da UFSC, 2001. 453 p.
FORMAN, R. T. T.; GODRON, M. Landscape Ecology. New York: John Willey & Sons, Inc. 1986.
619p.
LEFF, E. Epistemologia Ambiental. Tradução de Sandra Valenzuela. São Paulo: Cortez, 2001. 240
p.
MARTINS, A. B. M.; SCOTOLO, D.; MATHEUS, F. S.; CASTRO, J.; VALLE, P. F.; FERREIRA,
P. T. A.; RAIMUNDO, S. Governança do turismo em áreas naturais. In: Silvia Helena Zanirato.
(org.). Participação política: atores e demandas. 1ªed. São Paulo: Annablume, v. 1, p. 129-154.
2015.
MATHEUS, F.; RAIMUNDO, S. O envolvimento das comunidades locais nas políticas de uso
público em áreas protegidas no estado de São Paulo. Anais Brasileiros de Estudos Turísticos -
ABET, v. 5, p. 45-54. 2015.
MATTOS, K.; MATTOS, A. Valoração Econômica do Meio Ambiente: uma abordagem técnica
e prática. p. 7-34. São Paulo: RiMa, Fapesp, 2004. 148p.
88
Pesquisa interdisciplinar e políticas públicas em Unidades de Conservação
89
Qualquer área protegida é criada a partir de estudos científicos que embasam suas
características principais. A criação de unidade de conservação pode ter origem em pesquisas
cientificas que indiquem tal destinação, ou, a partir de uma proposta de política publica, uma área
passar a ser alvo de estudos, em qualquer caso, pesquisas são realizadas visando a proposição de
limites, categoria e tamanho.
A pesquisa científica continua norteando os rumos da Unidade, pois é também com base
em estudos, que devem ser estabelecidos o diagnostico, as propostas de manejo, e as bases para uso
sustentável dos recursos alem das questões relacionadas às ciências humanas, visando a integração
deste território ao ambiente histórico de relações, reformuladas por sua destinação como área
protegida.
O caminho percorrido até aqui, das políticas públicas envolvendo a criação e gestão de
Unidades de conservação, é fruto de um dialogo estabelecido entre pesquisadores e suas instituições
e os poderes legislativo e executivo. Dialogo muitas vezes difícil, mas indispensável para que as
unidades cumpram com os objetivos de sua existência,e sejam integradas a sociedade. Notadamente,
a partir do entendimento da importância das praticas das populações tradicionais na conservação da
biodiversidade, objeto de pesquisas na área das ciências humanas e sociais, que vem agregar às
pesquisas realizadas no campo técnico, uma visão mais interdisciplinar.
90
Mesa Redonda 5: Pesquisa interdisciplinar e políticas
públicas no Brasil (II): Caminhos criativos, parcerias e ações
inovadoras em curso
91
O lugar do outro nos estudos de políticas públicas: transversalidades necessárias
Cultura, turismo e natureza são áreas tradicionalmente tratadas como muito distintas seja
no campo acadêmico, seja no da gestão, ou ainda no que diz respeito a elaboração de políticas
públicas. Porém, nos tempos contemporâneos de intolerâncias, de urgências climáticas, do auge
de ações predatórias e de implantação de lógicas de produção pouco adequadas à sobrevivência da
diversidade do planeta, o diálogo entre esses três campos mostra-se urgente, inclusive na acadêmia.
Podemos iniciar essa aproximação a partir de duas questões, ou se quisermos, de dois conceitos:
o de diversidade e o de sustentabilidade, dentro, certamente, de limites e liames diferentes, mas com
essências comuns. A esses conceitos se vai também agregar a problemática do desenvolvimento
econômico-sócio-cultural
O conceito de diversidade no campo das ciências naturais é há muito trabalhado. A
manutenção da riqueza dos ambientes está lastreada pela preservação de sua diversidade, que
sustenta as complexas cadeias de sobrevivência da natureza. São construções, em sua maioria sutis,
mas fundamentais para a manutenção da saúde do planeta.
A crise da sociedade moderna mostra que o tema da biodiversidade ultrapassa os limites
das ciências biológicas e/ou ecológicas e abrange as ciências humanas e sociais, agrega sentido
político e humanista. A sobrevivência da humanidade não pode ser dissociada da conservação da
biodiversidade
Já o conceito de diversidade cultural só passou a receber uma maior atenção nas duas últimas
décadas – ainda que tenha começado a frequentar os documentos dos organismos internacionais
na década de 1970. O antropólogo José Márcio Barros refletindo sobre o tratamento dispensado à
diversidade cultural, alerta para o fato de que:
A questão colocada pelo antropólogo, levada para o campo das políticas públicas se mostra
complexa, pois se ninguém é contra quem precisa ser a favor e de que maneira essa defesa é tomada,
com que nível de urgência? Ele ainda complementa: “A diversidade cultural, se pensada sem a
tensa, dinâmica e política relação entre sociedade civil, Estado e mercado e os projetos políticos
em disputa, limita-se a um arranjo de diferenças, um mosaico de singularidades e curiosidades.”
(Barros. p . 121)
A tradição dos estudos acadêmicos, na prática, ainda se mantém de maneira muito disciplinar.
Um dos desafios é o dos campos se permitirem dialogar sem ter por base pressupostos muito
fechados, acumulados por décadas de pesquisa e produção disciplinar – é o exercício do olhar sob
a ótica do outro.
92
Nas três áreas aqui em questão, há o tensionamento dos usos cruzados, criando ruídos na
área ambiental, diversas das visões de turismo ambiental, o mesmo se dando na área de cultura
em relação ao turismo cultural, ao mesmo tempo que o turismo é visto como um potencial aliado
para os processos de preservação. Não podemos negar que o turismo ajuda a evidenciar a faceta
de rentabilidade econômica dos patrimônios cultural e natural (para os quais o conceito de
sustentabilidade econômica, em geral, tem ser mostrado no mínimo com muitas contraindicações).
Tais questões que podem ser menores no campo acadêmico, ganham escala quando transferidos para
a elaboração e prática de políticas públicas, se tornando mais críticas com a submissão às lógicas
do mercado.
Existe a necessidade de um aprofundamento do conhecimento das áreas entre si, em
trabalhos efetivamente interdisciplinares. O crescimento dos programas na área interdisciplinar vem
apontando para a necessidade de mudanças de abordagens, ainda que, concomitantemente, venha
crescendo focos de resistência nas áreas puramente disciplinares no tocante ao apoio a iniciativas
dessa natureza.
É do trabalho interdisciplinar acadêmico que podem surgir contribuições que subsidiem a
elaboração de políticas públicas nos três campos. As políticas públicas nas áreas de meio ambiente,
turismo e cultura, ainda tem um largo caminho a trilhar para fazerem valer os direitos constitucionais
do conjunto dos grupos sociais e étnicos que forma a sociedade brasileira.
Referências bibliográficas
93
A Reserva da Biosfera da Serra do Espinhaço (MG): Laboratório e Locus
privilegiado de pesquisa do fenômeno turístico e suas interfaces com a natureza
e a cultura
A opção por destacar a Reserva da Biosfera da Serra do Espinhaço (RBSE) como elemento
central deste texto/relato não se dá por acaso. É a partir desta clara definição territorial e paisagística
que entendemos ser possível embrenhar por uma vereda teórico-metodológica que nos permite lançar
mão de algumas ferramentas de pesquisa que possiblitam algum vislumbre de exercício da prática
multidiciplinar e multisetorial. O ponto de partida teórico é o pensamento complexo, especialmente
a partir das concepções de Edgar Morin. O ponto de partida espacial e portanto geográfico, por
sua vez, nos autoriza a eleger tanto o território, como a paisagem enquanto parâmetros de análise
e nos permite transitar entre diversas escalas, inclusive temporais, de pesquisa. Apoiamo-nos no
que Bertrand & Bertrand (2002) chamaram “complexo paisagem-território” quando os mesmos
referem-se à ideia de que
a paisagem não é somente a aparência das coisas, mas o espelho que a sociedade constrói e
no qual ela se vê refletida. Uma construção cultural e econômica integrada. Sob a paisagem
está o território, sua organização espacial e seu funcionamento. O complexo paisagem-
território é de qualquer maneira o meio ambiente sob a perspectiva dos homens, um
ambiente com a fisionomia do homem (Bertrand e Bertrand, 2002, p.278).
Neste sentido, podemos definir objetos de pesquisa que abordem desde elementos relativos
à transformação espacial do grande território da RBSE como um todo, até elementos paisagísticos
e/ou específicos de qualquer área protegida em seu interior (seja Unidade de Conservação [UC]
ou um conjunto de UCs, ou Mosaico, ou suas Zonas de Amortecimento, seja Áreas de Proteção
Permanente [APPs], ou Reservas Legais, ou Corredores Ecológicos, etc.). Podemos também abordar
questões específicas que eventualmente incluam problemas de gestão (em UCs ou não, levando-se
em conta UCs ou não), conflitos e/ou impactos ambientais, parcelamento do solo, pressões de uso,
urbanização, fragmentação de ecossistemas, enfim, todo um cardápio temático que reflete a riqueza
de possibilidades de diálogos interdisciplinares e de pesquisa. No nosso caso, tal cardápio permite
e demanda a intervenção/ação no território, sendo a própria intervenção um mecanismo, desejável,
de pesquisa participante.
Dentre os elementos transformadores da paisagem, o estudo do fenômeno turístico tem
ganhado destaque no âmbito de nosso grupo de pesquisa23. Identificamos na relação entre Turismo
e Meio Ambiente um nicho de pesquisa que nos permite avaliar a interferência mútua existente
entre ambos, fato que segue subjacente às análises perpetradas ao longo dos trabalhos realizados.
Neste sentido, partimos de uma dialética de fundo na qual o fenômeno turístico é analisado
enquanto suceptível a alguns condicionantes ambientais, assim como o ambiente, especialmente
no seu componete paisagístico/territorial, apresenta marcas (“rugosidades” no sentido proposto por
23 Grupo Integrado de Pesquisas do Espinhaço – GIPE
94
Milton Santos, 1997) do fenômeno turístico, refletindo em processos de transformação espacial em
proporções variáveis de revelação.
Mais uma vez, apoiamo-nos em Bertrand & Bertrand (op.cit.), na medida em que eles
trazem o conceito de Território Naturalizado, ou seja, ao mesmo tempo em que se busca “naturalizar
o território” (o que significa assumir que sempre existirá, na paisagem, uma dimensão natural, visto
que não existe território sem “terra”), busca-se também “territorializar a natureza” (uma vez que
não existe uma natureza que não seja enraizada em uma sociedade, é através do território que a
problemática da natureza torna-se uma problemática social, interna à Geografia, mas que também a
transcende) (BERTRAND & BERTRAND 2002, p.82). Apoiamo-nos, também, no já citado Milton
Santos (1997, op.cit.), especialmente em suas ponderações acerca das rugosidades da paisagem e
dos fluxos e fixos identificáveis na mesma. Tal dinâmica na paisagem é por nós entendida como o
elemento subjacente à lógica dialógica, considerando os “princípios de inteligibilidade” de Morin
que serão detalhados a seguir, que entende o fenômeno em tela como fruto de uma ordem que, ao
ser constantemente acossada por elementos desordenadores, chega a uma nova organização fruto
das interações decorrentes daqueles elementos desordenadores.
95
São questões básicas e que permeiam nossa investigação com relação à Serra do Espinhaço:
Em que condições o fenômeno do turismo vem se desenvolvendo no Espinhaço? Como este
fenômeno (não importando seu grau) está relacionado com a questão da transformação espacial,
qualquer que seja a escala de análise? Nosso foco passa a incluir as relações, para além de se ater
ao elemento principal do estudo, qual seja, o turismo no Espinhaço. Contextualizando o turismo no
Espinhaço estaremos nos referindo às relações entre todos os elementos envolvidos. Vasconcellos
(op.cit.:112) completa: “contextualizar é reintegrar o objeto no contexto, ou seja, é vê-lo existindo no
sistema. E ampliando ainda mais o foco, colocando o foco nas interligações, veremos esse sistema
interagindo com outros sistemas, veremos uma rede de padrões interconectados, veremos conexões
ecossistêmicas, veremos redes de redes ou sistemas de sistemas”.
Distinguindo nosso objeto de seu contexto e procurando estabelecer articulações e inter-
relações, estaremos caminhando para o que Morin chama de princípio dialógico, o que nos remete
não a uma unificação primeira ou última, mas a uma dualidade no seio da unidade. Estamos
tentando unir conceitos que tradicionalmente se opõem porque no âmbito de um pensamento
tradicional eles se encontravam em compartimentos estanques. Aqui caminhamos para o princípio
da multidisciplinaridade e Vasconcellos (op.cit.:114) coloca que “uma das consequências do
pensamento complexo é que, em vez de pensar a compartimentação estrita do saber, passa-se a
focalizar as possíveis e necessárias relações entre as disciplinas e a efetivação de contribuições
entre elas, caracterizando-se uma interdisciplinaridade”. A autora cita Morin, o qual afirma que o
problema da epistemologia complexa é fazer comunicar as instâncias separadas do conhecimento.
Finalizando, Boff (op.cit.:51) observa que a lógica includente da complexidade “impõe um estilo de
pensar e de agir: obriga a articular os vários saberes relativos às várias dimensões do real; importa
jamais enrijecer as representações, mas compreender a multidimensionalidade de tudo; leva a
conjugar o local com o global, o ecossistema com a história, o contrário e até o contraditório com
a totalidade mais abrangente”.
Paisagem e território, no caso a RBSE, passam a se constituir, então, num locus privilegiado
para a análise do fenômeno turístico e de suas implicações com o ambiente da região. Enquanto
Reserva da Biosfera, a Serra do Espinhaço deve ser considerada, para além de sua eco-fisiografia,
uma paisagem também humanizada, carregada, portanto, de história e de cultura. Se faz juz ao
diploma de “Reserva de Biosfera”, é “Área Protegida” em seu sentido pleno e amplo, sendo seu
alvo de proteção a biosfera, que ao mesmo tempo em que está contida em seu território, constitui-
se em sua marca paisagística. É este “complexo paisagem-território” que é cobiçado, demandado e
esquadrinhado turisticamente, sendo este o pano de fundo do que iremos discorrer a seguir.
Espinhaço Multidimensional
A Serra do Espinhaço foi reconhecida como Reserva da Biosfera em 2005 por ser um
divisor de águas e de biomas de extrema importância do Brasil central, por ter espécies de fauna e
flora endêmicas e por ser uma das maiores formações de campos rupestres do Brasil. A extensão da
área – mais de três milhões de hectares – e sua importância biológica, geomorfológica e histórica
justificam a adoção de medidas urgentes para a conservação de todo o complexo montanhoso. A
RBSE vem sofrendo uma série de transformações que podem ser associadas a dois fenômenos
96
correlatos. Ao mesmo tempo em que várias unidades de conservação foram/estão sendo criadas, o
fluxo turístico também tem aumentado significativamente nos últimos anos. Ambos os processos
alimentam-se reciprocamente, ou seja, quanto maior a quantidade de UCs – e quanto melhor
estruturadas estão – maior o fluxo turístico nas unidades e entorno, e, por outro lado, quanto maior
o fluxo turístico da região maior é a pressão sobre as unidades, suas estruturas e as populações
residentes dentro e no entorno destas áreas protegidas. É claro que os elementos causais tanto para o
surgimento e estruturação das UCs quanto para o aumento do fluxo turístico são mais diversos e não
se encerram nos dois processos relacionados anteriormente. Porém, é certo que ambos os processos
derivam de uma razão central relacionada à combinação de características geoespaciais, históricas e
culturais externalizadas pelo enorme e reconhecido patrimônio e potencial ambiental, paisagístico,
cultural e histórico da RBSE.
Geologia, relevo, água, clima e biota conferem à RBSE características e feições de
paisagem que hoje são bastante valorizadas/buscadas enquanto destino turístico. A este “pacote
natural” adicionamos a pré-história da região e, notadamente, a história de sua ocupação recente,
desde o século XVIII. Esta ocupação definiu todo um processo de urbanização, então inédito na
colônia portuguesa, na região sul da RBSE onde se localiza o assim chamado Quadrilátero Ferrífero.
A ocupação colonial definiu também um modelo de gestão único, o qual consistiu na delimitação de
toda a porção norte do que hoje é a RBSE como sendo um enclave administrativo dentro da colônia,
no que ficou conhecido como “Demarcação do Distrito Diamantino”.
Além das diferenças no processo de ocupação histórica e pré-histórica, as diferenças
macroecológicas, e a maneira como estas definiram e definem as atuais vocações e potencialidades
turísticas, permitem com que sejam definidas três sub-regiões turísticas para a RBSE, a saber, o
Quadrilátero Ferrífero, a região sul do Espinhaço Meridional (ou região da Serra do Cipó) e a
região norte do Espinhaço Meridional (ou região de Diamantina). Em todas elas percebe-se uma
pressão turística de massa, que tem colocado a perder toda a janela de oportunidade educacional/
interpretativa, ambiental e patrimonial, aberta a partir da criação da Reserva da Biosfera. Ainda
assim, observam-se também incursões ecoturísticas no sentido verdadeiro e profundo do termo, mas
isto de forma ainda tênue, fragmentada e espalhada pela região, especialmente nas diversas UCs aí
existentes.
Patrimônio natural e patrimônio cultural constituem-se num amálgama único quando
nos referimos à RBSE, sendo que isso é plenamente observável em cada uma de suas três sub-
regiões. Trata-se de uma das poucas reservas de biosfera do planeta em que tal correlação pode
ser verificada de forma tão nítida – este é talvez o seu grande diferencial turístico, restando saber
até que ponto os turistas que a frequentam (em número cada vez maior) realmente conhecem esta
característica/riqueza/potencial de forma a valorizá-la enquanto o que realmente é. Neste contexto,
o turismo surge como uma possibilidade de aproveitamento econômico deste mesmo potencial.
Faz-se necessário, portanto, a investigação destes fenômenos identificando a intensidade e os
processos gerados pela evolução e correlação de ambos, além de se intensificar as pesquisas sobre
a sociobiodiversidade do Espinhaço e de desenvolvimento de instrumentos capazes de contribuir
efetivamente para o planejamento e gestão de seu território, com vistas à conservação dos recursos
naturais e à valorização sociocultural.
97
Referências bibliográficas
BOFF, L. Dignitas Terrae. Ecologia: Grito da Terra, Grito dos Homens. 3a Ed. São Paulo: Ática,
2000
SANTOS, M. A natureza do espaço: técnica e tempo; razão e emoção. 2 a Ed. São Paulo: Hucitec,
1997.
MORIN, E. Ciência com consciência. 3a Ed. Rio de Janeiro: Bertrand Brasil, 1999.
98
Turismo, Patrimônio e Espaço Geográfico: Teoria e Prática de uma ação
interdisciplinar
Torna-se importante evidenciar a relação estreita que o turismo tem com a modernidade.
Isso está, sobretudo, ligado às transformações que o atual sistema capitalista apresenta. Ou seja, as
mudanças ocorridas na forma de produzir implicaram, também, no modo de vida das pessoas, mais
ainda no que se refere à reprodução do espaço. Assim, a partir de um novo regime de acumulação do
tipo acumulação flexível (HARVEY, 1989), as atividades econômicas ganharam mais peso quanto à
produtividade e, juntamente com esse novo paradigma inerente ao modo de produção capitalista, a
natureza foi sendo “racionalmente” transformada para se adequar ao ritmo do modo de produção, o
que implicaria em novos arranjos espaciais (HARVEY, 2005). Neste sentido, novos espaços foram
sendo descobertos e com isso, a turistificação desses obedeceu à lógica de produção do sistema
capitalista, desencadeando fluxos populacionais para esses lugares. Esses fluxos configuram-
se, como aponta Urry (1999), a partir de três sentidos: a diversão, o prazer e o entretenimento,
sendo caracterizado pela viagem para o lazer em locais que fujam da normalidade residencial e de
trabalho, e que são escolhidos pela expectativa do devaneio e da fantasia. Para esse autor, apesar do
turismo revelar aspectos de estruturação produtiva econômica, essa desenvolve fundamentalmente
pelo olhar do turista que ele arrola em dois: um romântico e um coletivo. Cruz (2006) também vê na
figura do turista um aspecto central:
Novas relações, novas espacialidades são geradas tanto nos espaços emissores de turistas
como nos receptores, propiciando a criação de um sistema de objetos e ações (SANTOS, 2004) e
transformando infraestruturas e relações locais para melhor atender o desenvolvimento do turismo.
Assim, quanto mais reorganizada a economia mundial, mais a atividade a prática turística articula-
se a partir de sua própria lógica, ou seja, criando ou ressignificando espaços sociais (público e
privado), novas relações socioespaciais emergem (modismo, consumo, relação comercial e
imobiliária, padrões de urbanismo e reforma arquitetônica) e rearranjo político-administritativo
(criação de órgãos públicos específicos para ordenamento turístico e critérios metodológicos para
regionalização) configurando-se um das mais rentáveis em escala global que se materializa na escala
local.
99
Neste contexto, como ressalta Rodrigues, o turismo releva-se uma marca de hibridismo
territorial enquanto prática social que imprime o grande dinamismo que é inerente a sua natureza
fluída e móvel à busca de novos espaços a serem inseridos à lógica produtiva turística de vários países
entre vários países em escala global. O meio técnico-científico-informacional (SANTOS, 1994) daí
decorrente engendra uma reestruturação nas atividades produtivas, na geração de emprego e renda,
nas relações de organização de trabalho, tornando necessária uma nova concepção de planejamento
e gestão da atividade turística enfaticamente no que tange a competitividade entre países e regiões,
o que ocasionou um aumento da oferta de produtos turísticos, e conseqüentemente, a crescente
competitividade entre as regiões e/ou países (SOUZA; SERRA 2007).
Destaca-se ainda que o turismo valeu-se da necessidade de ampliar o tempo do ócio, que,
cada vez mais foi sendo introduzido por agentes do setor turísticos, habilitados em promover tipos
de lazer e de entretenimento nas viagens turísticas em busca de novas culturas, costumes e práticas
diferenciadas do hábito urbano. É dessa forma que a “redescoberta” da natureza torna-se um fator
significativo para se entender uma nova forma de se produzir espaços. Como assesta Urry (1999),
essa nova forma de se produzir o espaço é produto da construção social dos olhares turísticos,
que muito bem sinalizados pelos agentes turísticos passam a demandar uma serie de segmentos
turísticos. Esses segmentos representam o resultado das discussões em diversas escalas que se
contrapunham ao turismo de massa pautado no segmento sol e praia, assim o turismo aloca uma
serie de objetos espaciais sob o rótulo de turismo alternativo (turismo cultural, turismo histórico,
turismo patrimonial, turismo na natureza, turismo ecológico, turismo de aventura, ecoturismo...).
A atividade turística por incluir vários setores, constitui um conhecimento interdisciplinar.
Daí a necessidade de se fortalecer um debate critico sobre o tema. Neste ensaio, tratar-se-á da
relação com a Geografia, com as politicas públicas, com o patrimônio, finalizando com um exemplo
pratico a apresentação de um projeto de extensão e pesquisa que possui esta proposta.
100
sentido afirma Nigro (idem, p. 69-70),“..o patrimônio constitui um elemento primordial e um
componente das estratégias de políticas relacionadas ao planejamento urbano, desenvolvimento
regional e turismo, temas tradicionalmente de interesse dos geógrafos”. Neste sentido, revela-se a
importância atual da Geografia na leitura do patrimônio e sua espacialidade, tanto no que se refere
ao patrimônio material, como o patrimônio imaterial. O que revela a importância dos lugares em um
mundo globalizado.
Nos últimos anos, a atividade turística ganhou significativa importância na estruturação
de políticas públicas concebidas por governos interessados em desenvolver mais um setor que
possibilite retorno social. Nesses termos, conjuntamente com o interesse, uma plêiade de princípios
tem sido adicionada à forma de pensar o turismo como vetor do desenvolvimento de uma região,
estado, país, ou em uma escala menor, do município. Tais princípios podem ser associados, quase
que invariavelmente, à lógica do mercado, o que faz com que as políticas tenham um perfil: a do
turismo de mercado. Nesse sentido, de uma forma ampla, a atividade turística, não raro, é vista
ao mesmo tempo como produto de uma concepção que visa o crescimento econômico de seus
setores, ao mesmo em que é condição para a (re) formulação de novas ideias que estão associadas
ao mercado, sobretudo.
Apesar de muitos debates acerca da importância do espaço terem sido discutidos nas
temáticas que envolvem o turismo (e seus diversos segmentos) pouco se tem sabido a respeito da
real significância, ou melhor, de como o espaço realmente importa para se compreender a dinâmica
da atividade turística. Diversos são os autores que já se debruçaram sobre esse assunto, notadamente,
os ligados aos estudos da geografia (gerando, assim, um recente segmento chamado geografia do
turismo). Em uma temática que envolve o estudo do patrimônio material e imaterial dos lugares, o
entendimento da relação entre o espaço e o turismo torna-se, portanto, a condição para a análise da
essência do tema em questão.
Em um de seus mais significativos trabalhos, Santos (2002) evoca a ideia de que o espaço é
“formado por um conjunto indissociável, solidário e também contraditório, de sistemas de objetos
e sistemas de ações, não considerados isoladamente, mas, como o quadro único no qual a história
se dá” (SANTOS, 2002, p. 63). Nessas condições, o autor aponta para a inseparabilidade que há
entre aquilo que se produz (os objetos) e aquilo que dá condição de sua existência (a ação ou
atividade empregada na fabricação-construção das coisas). Como esses elementos não se dão de
forma separada, significa afirmar, também, que para que o espaço seja entendido da forma como ele
é torna-se necessário um determinado tempo, justificando, assim, a importância da história.
Nesses termos, os estudos sobre o patrimônio tanto material como imaterial dependem,
assim, de uma condição para sua existência, o que lhe é garantida através de uma base concreta, ou
seja, o espaço, que aqui só pode se entendido senão pela construção humana. Santos (2002) ainda
acrescenta a ideia de que os objetos e as ações se dão de forma interativa, o que confirma mais ainda
a inseparabilidade entre estes dois elementos.
Lefebvre (1976), por exemplo, afirma basicamente que o espaço é tanto a condição para que
as ações humanas se realizarem como elas pretendem ser, assim como o meio onde essas mesmas
ações acontecem. No final desse processo, como homem e meio relacionam-se entre si, há um novo
101
espaço configurado, caracterizando, dessa forma, o espaço como produtos das relações sociais.
Se pensarmos, por exemplo, que o patrimônio cultural de uma cidade só se configura como
tal por conta das atividades que os homens empregaram nele ao longo do tempo. Dessa forma, tais
espaços só conseguem se reproduzir por conta de um uso em bases concretas (que obviamente estão
ligados a uma concepção de cultura); mais ainda, uma condição “inicialmente” física, que depende
exclusivamente da ação humana. Sendo assim, justifica-se que um determinado patrimônio cultural
só tem valor por conta de suas condições tanto políticas, como sociais e econômicas, acrescentadas,
ainda por uma condição técnica (PAES, 2009; ALMEIDA, 2009).
Porém, essa relação entre o patrimônio e o espaço geográfico, depende ainda da paisagem
como elemento “divulgador” e ratificador da condição da existência desses dois elementos. Assim,
para que o espaço geográfico possa ser visível, a paisagem surge como ente que liga aquilo que é
concreto/ material àquilo que é suscitado no campo da subjetividade. A paisagem é assim uma síntese
ou arquétipo das manifestações simbólico-culturais que formam um determinado patrimônio.
A paisagem – faz-se necessário que se diga – não é estática no tempo e no espaço. Seu caráter
de mobilidade se dá justamente pelas condições de dinâmicas empregadas pelos grupos sociais que
lá estão presentes; a paisagem é, dessa forma, reflexo das ações que se dão sobre o espaço geográfico.
Santos (1988) afirma que a paisagem é tudo aquilo que a vista alcança, ou que está ao redor do
sujeito, composta por formas, cores, símbolos e movimentos que estão interconectados claramente
a uma demanda social, cultural e política. Exemplo disso é a ideia de que uma paisagem em um
determinado contexto histórico reflete as condições sociais de uma época. Essa mesma paisagem
pode – de acordo com o conjunto de ações efetivadas no espaço – mudar de significado (conteúdo),
permanecendo, por outro lado, sua forma, como espécie de “resquício” do que era antes. Forma-se,
assim, o que o autor chama de rugosidade espacial (SANTOS, 1988, 2002).
Não menos diferente, porém de uma forma mais relativa, Massey (2008) defende a ideia
de que o espaço sempre é produto de relações que, por sua vez, estão ligadas intimamente à
multiplicidade. Para a autora, para se compreender o espaço inicialmente, deve-se entendê-lo a
partir de pelo menos três condições: a primeira delas é a ideia de que o espaço é produto de inter
– relações. Nesses termos, o jogo político que é feito entre os grupos sociais dá condição para que
as relações se formem e dê condição ao espaço, as subjetividades, portanto são importantes dentro
desse argumento.
A segunda condição para Massey (2008) faz com que o espaço seja entendido como o “espaço
da diferença e heterogeneidade” (MASSEY, 2008, p. 31). Nesse sentido, para a autora, o espaço é
também a “esfera da possibilidade” (Idem, p. 31), onde não se é permitido a leitura de mundo de
apenas um ou poucos grupos sociais, como é o caso do Ocidente explicando a história dos povos,
entre outros casos. Assim, forçosamente, se reconhece as diversas espacialidades que os indivíduos
cunham sobre uma base material, o que implica, também, no reconhecimento de outras concepções
de espaço.
Por último, Massey (2008) enfatiza a ideia de que não se pode conceber o espaço como sendo
uma estrutura fechada, típico de realidades pensadas nos movimento de progresso e desenvolvimento.
A autora esclarece que são diversas as histórias e estórias que se cruzam ao longo do tempo e que
102
sempre possibilitam um campo vasto e aberto para o futuro, garantindo, sobretudo, o espaço como
um ente do “vir a ser”.
103
Referências bibliográficas
ALMEIDA, M. Prefácio. In: PAES, M.; OLIVEIRA, M. (orgs.). Geografia, turismo e patrimônio
cultural. p. 7-12. São Paulo: Annablume, 2010.
HARVEY, D, Condição pós-moderna: uma pesquisa sobre as origens da mudança cultural. 6. ed.
São Paulo: Edições Loyola, 1993.
LEFÈBVRE, H. Espacio y política: el derecho a la ciudad II. Barcelona: Ediciones Península, 1976.
MASSEY, D. Pelo espaço: uma nova política da espacialidade. Rio de Janeiro: Bertrand Brasil,
2008.
PAES, M.T.D. Patrimônio cultural, turismo e identidades territoriais - um olhar geográfico. In:
BARTHOLO, R.; SANSOLO, D. G.; BURSZTYN, I. (org.). Turismo de Base Comunitária -
diversidade de olhares e experiências brasileiras. 1 ed. Rio de Janeiro: letra e imagem, v. 1, p. 162-
174. 2009.
PAES, M. Apresentação. In: PAES, M.; OLIVEIRA, M. (orgs.). Geografia, turismo e patrimônio
cultural. p. 13 -32. São Paulo: Annablume, 2010.
PAES, M.; OLIVEIRA, M. (Orgs.). Geografia, turismo e patrimônio cultural. São Paulo:
Annablume, 2010.
______. Natureza do espaço: técnica e tempo, razão e emoção. São Paulo: 4.ed. EDUSP, 2004.
SOUZA, M. Algumas notas sobre a importância do espaço para o desenvolvimento social. Revista
território. Rio de Janeiro: LAGEG / UFRJ / Garamond, ano II, n.º 3, p. 13-35. Jul./dez. 1997.
SOUZA, M. L. de. Como pode o turismo contribuir para o desenvolvimento local? In: RODRIGUES,
A. B. Turismo e desenvolvimento local. 3. ed. São Paulo: HUCITEC, 2002.
URRY, J. O Olhar do Turista: lazer e viagens nas sociedades contemporâneas. São Paulo: Studio
Nobe / SESC, 1999.
104
Pesquisa interdisciplinar e ação transdisciplinar para o turismo sustentável:
caminhos criativos, parcerias e ações inovadoras em curso no Amazonas
Introdução
Este artigo está dividido em três momentos. Num primeiro, toma-se a perspectiva do turismo
como uma atividade humana baseada na manutenção dos fluxos de serviços ecossistêmicos (no
sentido sistema ecológico – sistema social), isso para revelar a importância da gestão integrada e
estratégica das áreas protegidas como capital natural e do patrimônio material e imaterial como capital
cultural essencial para o desenvolvimento sustentável da atividade turística. Num segundo momento,
apresenta-se o turismo como um fenômeno complexo e globalizado cujos estudos requerem uma
abordagem interdisciplinar. Para tal, apresenta-se o arcabouço teórico dos Sistemas Socioecológicos
como uma possibilidade para o desenho de estratégias metodológicas que permitam a condução de
estudos empíricos sobre o turismo ao mesmo tempo em que se busca a fortalecimento do campo
da pesquisa acadêmica sobre o tema. Por fim, aborda-se o conceito de pesquisa transdisciplinar e o
potencial da atuação da academia como um dos agentes da cadeia de valor do turismo e de inovação
das políticas públicas para o fomento do turismo sustentável.
24 A teoria dos quatro (ou cinco) capitais afirma que o bem-estar humano depende de fluxos de serviço de cinco
categorias de ações, onde o capital financeiro é visto como um ativo líquido para facilitar o intercâmbio entre as outras
categorias (MAACK; DAVIDSDOTTIR, 2015).
105
Dentre os serviços ecossistêmicos25 essenciais para o turismo, merecem destaque os serviços
culturais, que seriam aqueles que benefícios não materiais que as pessoas obtêm dos ecossistemas,
através de seu enriquecimento espiritual, desenvolvimento cognitivo, reflexão, recreação e
experiências estéticas (UNEP, 2013, p. 59-60). Porque esses e outros serviços dos ecossistemas
não são totalmente “capturados” em mercados comerciais ou devidamente quantificados em termos
comparáveis com os serviços econômicos e do capital manufaturado, muitas vezes, é dado pouco
peso a eles nas decisões políticas (CONSTANZA et al., 1997).
Ecossistemas (ou paisagens culturais) sensíveis, onde recursos naturais estão criticamente
ameaçadas por mudanças físicas e que contêm uma grande diversidade proporcionam os principais
ativos de que a atividade do turismo depende. No entanto, essas áreas estão sendo cada vez mais
ameaçadas pelo aumento na visitação, e as ações de fomento do turismo nessas áreas sensíveis
podem resultar insustentáveis. É fundamental que organizações e indivíduos (usuários ou
provedores) envolvidos nas ações de turismo sustentável valorizem a manutenção dos fluxos de
serviços ecossistêmicos culturais como expressões do capital natural que são a condição básica para
o seu desenvolvimento assim como reconheçam que tais atividades podem, de modo paradoxal,
representar ameaças que contribuem para o aniquilamento desses fluxos.
106
de turismo. Como em outras situações que se constituem como dilemas sociais, o desenvolvimento
do turismo resulta de que os indivíduos (agindo por conta própria ou como agentes de organizações
formais) interajam uns com os outros e, assim, produzam um conjunto de resultados que são
valorizados de modo diferenciado por esses atores.
O subsistema social compreende os atores envolvidos na ação focal que têm suas relações
de poder condicionadas pelo sistema de governança26 (SG) que define e impõe as regras a esses
atores, que não se resumem apenas aos usuários das unidade de recursos (ou serviços) de base. Por
outro lado, tais unidades recursos são parte integrante de um sistema de recursos (Ecossistema) que
condicionam a situação de ação focal. Como exemplo, tem-se a turismo de pesca esportiva, onde a
unidade recurso (o peixe) é parte de um sistema de recursos que integra não somente as populações
locais da espécie(s) alvo(s) da pesca que se reproduzem e tornam a pesca ecologicamente sustentável,
mas também todas a interações destas populações com seus hábitats.
107
Conclusões
Essas experiências transdisciplinares em situações de ações focais do turismo têm em
comum a atuação de pesquisadores ligados à instituições de ensino que se envolvem diretamente
em iniciativas interinstitucionais, com ou sem a participação do poder público. Estas pesquisas
transdisciplinares buscam resultados que demonstrem como operam os sistemas de governança
locais para poderem orientar a geração (inovação) de respostas que possam modificar as políticas
públicas. Por fim, buscam interferir diretamente no fluxo de serviços ecossistêmicos culturais
que são “consumidos” pelo turismo de modo a tornar a atividade como uma das promotoras do
desenvolvimento sustentável de comunidades locais e da região.
108
Referências bibliográficas
COSTANZA, R.; D´ARGET, R.; GROOT, R.; FARBERK, S.; GRASSOT, M.; HANNON, B.;
LIMBURG, K.; NAEEM, S.; O´NEILL, R. V.; PRUELO, J.; RASKIN, R. G.; SUTTONKK, P.; van
den BELT, M. The value of the world’s ecosystem services and natural capital. Nature. London, v.
387, p. 253- 260, 1997.
FARLEY, J.; CONSTANZA, R. Payments for ecosystem services; from local to global. Ecological
Economics. New York, v. 69, p. 2060 - 2068, 2010.
FOLKE, C.; HAHN, T.; OLSSON, P.; NORBERG, J. Adaptive governance of social-ecological
systems. Annu. Rev. Environ. Resour. Palo Alto-USA, v. 30, p. 441–473, 2005.
IRVING, M.; CONTI, B.R.; CORRÊA, F.V. Ecoturismo em Parques Nacionais do Rio de Janeiro:
uma abordagem preliminar sob a ótica da gestão. Anais do VIII Congresso Nacional de Ecoturismo
e do IV Encontro Interdisciplinar de Ecoturismo em Unidades de Conservação. Revista Brasileira
de Ecoturismo. São Paulo, v. 4, n. 4, p. 502. 2011,
MAACK, M.; DAVIDSDOTTIR, B. Five capital impact assessment: Appraisal framework based
on theory of sustainable well-being. Renewable and Sustainable Energy Reviews. Amsterdam, v.
50, p. 1338 - 1351. 2015.
McGINNIS, M. D.; OSTROM, E. Social-ecological system framework: initial changes and continuing
challenges. Ecology and Society. Ottawa, v. 19, n. 2, p. 30. 2014. [http://dx.doi.org/10.5751/ES-
06387-190230]
109
PORTO, N. P. Análise socioeconômica do turismo de base comunitária no mosaico de áreas
protegidas do baixo Rio Negro - AM. 2014. Dissertação de Mestrado. Instituto Nacional de
Pesquisas da Amzônia-INPA. Manaus, 2014.
UNEP. Ecosystems and Human Well-being: a framework for assessment. Paris: UNEP, 2013.
Disponível em: http://www.unep.org/maweb/en/Framework.aspx. Acesso em: 28 jun. 2016.
UNWTO. Tourism highlights, 2015 Edition. Paris: UNWTO, 2015. Disponível em: http://www.e-
unwto.org/doi/pdf/10.18111/9789284416899. Acesso em: 30 abr. 2016.
110
Mesa Redonda 6: Caminhos para a integração de políticas
públicas no Rio de Janeiro
111
Turismo e políticas públicas: reflexões teóricos-conceituais e metodológicas
112
como atores sociais relevantes na preservação dos legados culturais. Como “juízes no tempo”, cada
sociedade, em seu tempo histórico, elege aquilo que deve permanecer e seguir, alcançando as futuras
gerações. Promove, também, o desgaste e a ruptura de tudo aquilo que, de certa forma, não tem
expressão ou significado social. Tal questão possibilita entender os lugares como espaços dinâmicos
e propositivos; onde as políticas públicas devem ser construídas dialogicamente, resultando em
acordos socialmente produzidos e afirmados (SEABRA, 2005).
A questão acima abordada permite considerar todo o tipo de atrativo turístico como legados
culturais - patrimônios preservados, que passam pelo crivo das sociedades, quando as mesmas
exercem o poder de julgamento daquilo que fica e daquilo que sai do convívio societário. Esta
afirmativa faz dos ecossistemas naturais atrativos, também, culturais e passíveis de julgamento.
A discussão do parágrafo anterior é fácil de ser entendida quando se trata, principalmente, de
áreas naturais protegidas por lei. Estas sofreram em sua criação, e sofrem para a sua permanência, do
julgamento contínuo quanto à sua relevância ecológica e quanto à sua importância na manutenção do
bem-estar das sociedades humanas. São áreas designadas como “de proteção”, frente aos interesses
e anseios sociais, num determinado tempo histórico.
Mesmo as áreas naturais não protegidas, de forte beleza cênica, relevantes para o turismo,
devem ser entendidas como patrimônios culturais do presente, sustentadas e lançadas por gerações
passadas ao convívio das gerações atuais. A permanência ou não dessas áreas estão em conformidade
com iniciativas de cunho político- econômico e social, cujas políticas públicas para o turismo são
partícipes.
No tocante à questão acima, é de observar os inúmeros problemas causados às localidades
pela decretação de áreas naturais protegidas por lei. Muitas vezes, políticas públicas exógenas aos
lugares, construídas à revelia destes, são bons combustíveis a alimentar uma série de conflitos,
difíceis de serem geridos e minimizados, que desestruturam a relação sociedade local-natureza
vigente, impondo mudanças, por vezes, pouco desejáveis por parte das sociedades locais.
O terceiro tópico de reflexão versa sobre a importância dos estudos de capacidade de
suporte dos lugares. Não se busca aqui abrir discussão em torno da problemática metodológica dos
estudos de capacidade de suporte para fins turísticos - já, inclusive, bastante debatida em muitos
manuais. Alerta-se, somente, para a necessidade de compreensão, por parte das políticas públicas,
em prol do turismo sustentável, de que os lugares têm um limite de suporte para a manutenção dos
ecossistemas naturais e reprodução da vida social.
A questão acima não busca compreender as localidades e as culturas locais como imutáveis,
incapazes de adaptação às novidades do tempo; constitui um apelo ao entendimento, por parte das
políticas públicas, de que as culturas locais podem e devem decidir sobre as alterações desejáveis e
aceitáveis em seus espaços. Enquanto “espaços-movimento”, os lugares estão em constante mutação,
julgando a todo instante a capacidade que os mesmos têm em suportar mudanças. Políticas públicas
para o turismo, pouco sensíveis à compreensão dos lugares como espaço original e pertencente ao
outro, são, historicamente, desastrosas, colocando sob ameaça aquilo que se quer proteger: a cultura
dos lugares (SEABRA, 2005).
Neste breve ensaio, acerca das políticas públicas para o turismo, vale ressaltar, não se
113
pretendeu compreender as localidades como espaços isolados de processos mais abrangentes.
Buscou-se, apenas, destacar a originalidade diversa dos lugares, que estão em contínuo processo de
conversação com o espaço global. Fenômenos globais precipitam sobre as localidades, dialogando
com elas e ganhando no interior destas formas e conteúdos particulares; evidenciando que as
localidades não são imagens refletidas dos fenômenos que acontecem em escala global.
As questões, aqui discutidas, corroboram para o entendimento do lugar enquanto “espaço-
problema” para as políticas públicas do turismo. Isto quer dizer que cada localidade deve constituir,
para as políticas públicas, um território-laboratório, capaz de incitar a reflexão e a construção de
metodologias que deem conta do diverso mosaico das realidades originais locais.
Referências bibliográficas
114
Programa Nacional de Desenvolvimento do Turismo – Rio de Janeiro: perspectivas
e aprendizados
115
implantação de projetos diversos, conforme os objetivos e resultados pactuados com o BID.
Inicialmente, o prazo de execução do PRODETUR RJ estava previsto para 2015, havendo
uma repactuação para que o mesmo fosse prorrogado até agosto de 2017.
Considerando que há, até aqui, uma trilha percorrida que sinaliza com experiências que
parecem ser diferentes de outras anteriores, e diante das expectativas que criou, acreditamos que
temos, nessa fase do programa, a condição de um primeiro levantamento para observação e debate,
com vistas a colher frutos de significativa aprendizagem.
Propomo-nos, assim, sondar as vozes de atores envolvidos com a promessa do PRODETUR
RJ, contrapondo às suas apostas o quadro objetivo de realizações alcançadas.
Sabemos de antemão que esse não é um diálogo fácil, embora seja há muito almejado,
e interessa-nos, sobretudo, usar das lições aprendidas para construir planos e práticas cada vez
melhores, supondo que o objetivo e a vontade de acertar são comuns a todos aqueles que dedicam
seu trabalho ao turismo e às suas grandes áreas de interface.
Retomaremos, nessa análise, visões antes observadas acerca do turismo no estado do Rio de Janeiro
e o PRODETUR RJ (Lima, 2014), dedicando a releitura mais acurada das proposições de Secchi
(2009) e Motta (2007), dentre outros autores, em relação a análises e críticas sobre modelos de
gestão que engendram políticas públicas, diante de um novo momento e situação.
Ao final, caberá alguma contribuição para se pensar em como afinar tantos e multifacetados
instrumentos que, juntos, possam se voltar à construção de projetos que espelhem políticas públicas
justas e competentes.
Referências bibliográficas
CUNHA, L. Introdução ao Turismo. Lisboa, Portugal / São Paulo, Brasil: Editorial Verbo, 2001.
SOLHA, K. T. Órgãos Estaduais de Turismo no Brasil. In: TRIGO, Luiz Gonzaga Godoi et al. (ed.).
Análises regionais e globais do turismo brasileiro. São Paulo: Roca, 2005.
116
Políticas públicas de turismo no Estado do Rio de Janeiro: Um olhar sobre o
passado-presente-puturo
Introdução
Olhar para o estado do Rio de Janeiro de hoje e refletir sobre suas políticas públicas de
turismo, buscando recuperar sua relação circular passado-presente-futuro (MORIN, 2011), é tarefa
árdua mas também, instigante, infelizmente empreendida por poucos ainda. Olhar dialogicamente
(MORIN, 2005; 2009) para esta problemática revela-se uma oportunidade de rever, analisar e propor
alguns possíveis caminhos para o processo de desenvolvimento do turismo no território fluminense,
baseado em articulações entre a academia e os responsáveis pelas políticas públicas de turismo.
Como pesquisador sobre políticas públicas de turismo que tem o estado do Rio de Janeiro
como seu principal objeto empírico há quase quarenta anos, devo cuidar para não misturar meus
“olhares”. O olhar que devo e quero assumir é o de um pesquisador que não gosta de pensar
disciplinarmente. Proponho olhar dialética e dialogicamente, buscando avançar para proposições que
assumam a complementaridade, as interações e retroações, a circularidade que a ordem-desordem
(MORIN, 2009) da gestão pública do estado do Rio de Janeiro nos oferece na atualidade.
Não proponho apenas um exercício de olhar para o que se oferece para análise e, a partir
de processos sucessivos de análise-síntese, indicar pontos fortes e pontos fracos e com eles construir
um diagnóstico. Proponho olhar para o atual momento da política pública de turismo fluminense,
considerando toda a complexidade de fatos e fenômenos que a compõe e que a circundam
e contextualizam. Não considero a possibilidade de isolar o turismo e sua política do contexto
sócio-político-econômico e histórico onde ele se insere, interage, afeta e é afetado, circularmente,
integrando e sendo integrado por outras políticas públicas setoriais.
Pensar complexo é minha proposta neste ensaio. Entender o turismo como um fenômeno
socioespacial contemporâneo complexo (FRATUCCI, 2000, 2009) que gera e é gerado por práticas
socioespaciais (SOUZA, 2003; 2006) que vão muito além da simples dicotomia oferta-demanda.
Para além da atividade econômica dinâmica e potencializadora de oportunidades de (re)produção
do capital que aquela relação dicotômica estrutura e revela, temos que abrir nossos sentidos para
perceber e assumir outras ações, relações e interações e processos socioespaciais que necessária e
urgentemente precisam ser contemplados pelas políticas públicas direcionadas para o ordenamento,
o monitoramente e o fomenta dos processos de desenvolvimento turístico (FRATUCCI, 2014).
O estado da arte do estágio de desenvolvimento turístico do estado do Rio de Janeiro atual é
reflexo e produto de um processo histórico construído pelas ações dos seus diversos agentes sociais
que ultrapassa, pelo menos, um século de tempo (TOMÉ MACHADO, 2008). Sem querer fixar
pontos exatos de quando o turismo começou a acontecer no território fluminense, podemos indicar
que ele está entre nós desde meados do século XIX. Desde então, ele foi se esparramando pelo nosso
litoral (Rio de Janeiro, Cabo Frio, Angra dos Reis, Búzios, Paraty...) e pelo nosso interior (Petrópolis,
Teresópolis, Vassouras, Itatiaia, Nova Friburgo) em movimentos espontâneo, diacrônicos, (des)
117
articulados, ora orientados por políticas de governo pontuais e descontínuas, ora totalmente sem
orientação estratégica nenhuma do poder público nas suas variadas instâncias.
A atividade e o negócio gerados pelo turismo encontraram nesta parte do território brasileiro
um cenário bastante propício e promissor e, por isso mesmo, não o descartou. Aqui se instalou de
forma consistente, primeiro na cidade do Rio de Janeiro, então capital nacional, e depois por tantos
outros municípios do interior do estado (FRATUCCI, 2000; 2005).
Até 1966, esse processo de turistificação do território fluminense ocorreu sem qualquer
ingerência concreta e efetiva do poder público federal ou estadual. Nenhuma política pública
coerente e abrangente para o desenvolvimento turístico no território fluminense e mesmo brasileiro,
pode ser identificada antes do Decreto Lei 55/66. Anteriores a ele, conseguimos encontrar apenas
atos legais isolados e pontuais, ou “tentativas” de proposição de políticas específicas para o setor
turístico nacional (CRUZ, 2002; PIMENTEL, 2104; FRATUCCI, 2014).
Ouso dizer que, especificamente no caso do estado do Rio de Janeiro, até os dias de hoje é
impossível identificarmos uma política estadual de turismo concreta, seja de governo seja de Estado,
dentro daquilo que computamos como uma política pública. Tudo o que é possível ser identificado
sobre esse tema, pode ser aglutinado em dois blocos: a) um conjunto de políticas públicas nacionais
que foram aplicadas total ou parcialmente no estado do Rio de Janeiro e, b) um conjunto bem
rarefeito de ações (talvez melhor seria classifica-las apenas como projetos) específicos do governo
estadual.
Breve contexto da evolução das políticas públicas de turismo no estado do Rio de Janeiro
Em linhas gerais podemos indicar como marco da institucionalização do turismo na
estrutura pública do estado do Rio de Janeiro, a criação da Companhia de Turismo do Estado do Rio
de Janeiro - FLUMITUR em 1960 (Lei estadual nº 4.221 de 12/04/1960). Paralelamente, no recém
criado estado da Guanabara, criou-se também a Empresa de Turismo do Estado da Guanabara -
Riotur (abril de 1960). Esses dois órgãos foram redefinidos a partir da fusão daqueles dois estados
(Lei Complementar nº 20 de 01/07/1974) no novo estado do Rio de Janeiro, com capital na cidade
do Rio de Janeiro: a Flumitur manteve o papel de órgão estadual de turismo e a Riotur assumiu o
papel de empresa municipal de turismo da cidade do Rio de Janeiro. (FRATUCCI, 2005).
A partir desses marcos institucionais, podemos listar algumas tentativas (não podemos
deixar de classifica-las assim, pois em sua maioria não tiverem sua implementação completada) de
estabelecimento de algum direcionamento para o ordenamento e desenvolvimento do turismo no
território estadual:
a) Projeto Turis, proposto pelo governo federal em 1973 objetivando o ordenamento do
desenvolvimento turístico do litoral compreendido entre as cidades do Rio de Janeiro e de Santos
(SP);
b) Identificação do espaço turístico estadual (1970-1981), projeto coordenado pela Embratur e
executado pela Flumitur, buscava identificar os espaços turísticos prioritários para o desenvolvimento
turístico no território estadual;
c) Identificação das áreas especiais de interesse turístico do estado (1981-1985), estruturado a
118
partir da lei federal 6.766/79, pretendeu identificar as áreas do território estadual com interesse
turístico para fins de ordenamento do parcelamento e ocupação do solo;
d) Plano Indutor de Investimentos Turísticos na Região dos Lagos (1988-1989), contratado pela
Agência de Desenvolvimento Econômico do Estado do Rio de Janeiro (AD-Rio), com apoio da
TurisRio (antiga Flumitur) e desenvolvido por uma empresa catalã, com o objetivo de desenvolver
um “trabalho conjunto de planejamento, visando transferir o qualificado know-how turístico
adquirido pela Catalunha para o Rio de Janeiro” (AD-Rio, 1989, p.1);
e) Campanha “Cidades maravilhosas do estado Rio de Janeiro (1988-1990), campanha de
marketing desenvolvida pela TurisRio com o intuito de interiorizar parte do fluxo turístico
concentrado na cidade do Rio de Janeiro;
f) Plano diretor de desenvolvimento de polos de turismo náutico (1988-1990), desenvolvido
também pela TurisRio com “o propósito básico de reciclar e/ou otimizar os equipamentos náuticos
já existentes no litoral do estado e estimular a implantação de novos empreendimentos para atender
a esse segmento do mercado turístico.” (FRATUCCI, 2005, p. 94);
g) Plano Diretor de Turismo do Estado do Rio de Janeiro (1997-2001), desenvolvido pela
Secretaria de Planejamento do Estado do Rio de Janeiro em conjunto com a TurisRio para atender
ao parágrafo segundo do artigo 227 da Constituição Estadual, promulgada em 1989;
h) PRODETUR-RJ programa iniciado em 2010, com previsão de investimentos iniciais de US$
187 milhões, em sua maior parte (60%) financiada pelo BID. O financiamento foi autorizado pela
Lei Estadual 5.280/2008. O prazo inicial de execução era de quatro anos, indo de agosto de 2011 a
agosto de 2015. Entretanto, esse cronograma ainda não foi encerrado até o momento.
De todos essas tentativas, apenas o última referente às ações proposta dentro do Programa
de Desenvolvimento Turístico - PRODETUR-RJ, ainda continuam em andamento, sem bem que
com seu cronograma original bastante dilatado e, efetivamente, com muitos poucos resultados
alcançados.
119
revisão de toda a estrutura institucional responsável pela gestão do turismo no âmbito do governo
estadual - SETUR-RJ, TURISRIO, Conselho Estadual de Turismo, desde as suas instalações físicas,
seus recursos humanos e, principalmente, até os recursos orçamentários para investimentos no setor.
Paralelamente a essa ação, torna-se necessário a reorganização daquilo que na teoria do turismo,
chamamos de supraestrutura turística estadual.
Essas duas ações parecem ser o passo inicial para a construção de uma instância de
governança estadual democrática capaz de refletir e de construir uma política estadual de turismo
consistente e estratégica. Tal instância precisa ser (re)construída a partir da articulação das diversas
instâncias públicas e privadas que já existem: Conselho Estadual de Turismo, Fórum Estadual de
Secretarias Municipais de Turismo, Conselhos Regionais de Turismo, SETUR-RJ e TurisRio. A
partir do momento que essas diversas instâncias se articularem em uma rede estadual consistente,
participativa, ativa e estratégica, será possível o estabelecimento de uma política estadual de turismo
ampla e democrática.
O segundo ponto que visualizo como estratégico para a definição de uma política estadual
de turismo é de cunho técnico e estratégico: a revisão e a definição do espaço turístico estadual
prioritário para o desenvolvimento do turismo dentro de um horizonte temporal de dez ou quinze
anos. Não me parece lógico o governo estadual continuar trabalhando com um recorte regional
construído no final do século passado, portanto, um pouco desatualizado, sem o estabelecimento
claro de priorizações. Não há como trabalhar com todo o território estadual indistintamente, ou com
o atual recorte de regiões prioritárias definida pela SETUR-RJ no âmbito do PRT, que comporta seis
regiões e mais de quarenta municípios.
Nesse ponto, a Academia, representada pelas diversas instituições de ensino e pesquisa
existentes no estado, tem muito a contribuir. Diagnosticar, analisar e propor estratégias de
desenvolvimento a partir de estudos consistentes e ampliados do espaço turístico estadual é uma
tarefa que ainda está por ser feita e, hoje temos condições de fazer isso.
Considerações finais
Pensar em articular a integração de um conjunto de políticas setoriais de turismo, cultural,
meio ambiente exige que partamos do pressuposto da existência de tais políticas, mesmo que
ainda embrionárias ou parciais. Esses três setores estabelecem relações e inter-relações que se
complementam, se retroalimentam e, mesmo que em alguns pontos ou questões específicas possam
apresentar contradições e conflitos, precisam estar articulados para ganharem mais consistência.
Infelizmente, o estado do Rio de Janeiro não tem e nunca teve uma política estadual de
turismo, o que dificulta e até mesmo impede essa integração com outras políticas setoriais tão
imbricadas com e nas suas práticas socioespaciais cotidianas. É urgente que se repense o papel do
turismo dentro contexto da gestão pública estadual e se reveja tanto a sua estrutura institucional de
gestão (órgãos, recursos orçamentários, recursos humanos) como seu sistema turístico estadual,
entendido como uma instância de governança democrática. Também é urgente a reflexão sobre a
definição do espaço turístico do estado, definindo claramente suas prioridades para nortear tanto as
políticas públicas, como as ações e projetos privados.
120
Referências bibliográficas
FRATUCCI, A. C. A dimensão espacial das políticas públicas de turismo no Brasil. In: PIMENTEL,
T. D.; EMMENDOERFER, M. L.; TOMA ZZONI, E. L. (org.). Gestão pública do turismo no
Brasil: teorias, metodologias e aplicações. p. 39 - 64. Caxias do Sul: Educs, 2014.
__________. Mudar a cidade. Uma introdução crítica ao planejamento e à gestão urbana. Rio de
Janeiro: Bertrand Brasil, 2003.
YÁZIGI, E. Saudades do futuro: por uma teoria de planejamento territorial do turismo. São Paulo:
Plêiade, 2009.
121
Políticas públicas e parcerias para a gestão do turismo e dos bens naturais e
culturais
Considerações iniciais
A conexão entre os temas turismo, cultura e natureza no âmbito das políticas públicas tende
a fortalecer a diversidade de expressões culturais, em relação direta com os diferentes significados
de natureza atribuídos pelos grupos sociais.
A noção de “natureza” é construída socialmente em distintos contextos históricos. E,
nesse sentido, a cultura orienta a forma como os indivíduos se apropriam da natureza, pautados
em ideologias e visões de mundo diferentes. Da mesma forma, as políticas públicas nas áreas de
turismo, conservação da natureza, e cultura, também são influenciadas pelas prioridades e demandas
dos governos nacionais e internacionais.
No cenário internacional, as convenções e acordos firmados após a década de 1970,
reforçam o compromisso de redução das desigualdades sociais em associação com as iniciativas de
conservação e utilização sustentável da biodiversidade.
No que diz respeito à integração entre as temáticas biodiversidade, cultura e turismo, a
Convenção da Diversidade Biológica, firmada em 1992, dispõe sobre a importância de se considerar,
no âmbito das políticas públicas, os valores estético, recreativo, espiritual, social e econômico da
biodiversidade. Neste sentido, desde a promulgação da CDB, uma das estratégicas mais utilizadas
pelos países no âmbito da proteção da natureza tem sido a criação de áreas protegidas. Estas áreas,
por sua vez, geram benefícios diretos e indiretos para a sociedade, como por exemplo espaços de
lazer e recreação em contato com a natureza.
Em 1999, a UNESCO divulgou a Carta Internacional do Turismo Cultural, na qual destaca
o turismo desenvolvido a partir de premissas como o diálogo entre as instituições que promovem a
conservação dos bens naturais e culturais e o setor privado interessado na exploração comercial, e
a formulação de políticas para o desenvolvimento do turismo em sintonia com o contexto cultural
dos destinos.
A integração entre as instituições públicas e privadas também foi salientada no âmbito do
“Programa de Trabalho para as Áreas Protegidas” (UNEP/CDB, 2007), elaborado pelo Grupo de
Trabalho para Áreas Protegidas da Convenção sobre Diversidade Biológica (CDB). O programa
de trabalho traçou diretrizes com o objetivo de mobilizar diferentes alternativas para fortalecer a
implementação e a gestão das áreas protegidas. Dentre os caminhos possíveis, buscou sistematizar
os mecanismos “inovadores” para se desenvolver a parceria público-privada como uma alternativa
potencial para apoiar o financiamento da gestão de áreas protegidas.
Em 2013, a IUCN publicou as Resoluções e Recomendações do Congresso Mundial da Natureza,
realizado em Jeju, República de Corea, que tratam de boas práticas para conservação da natureza,
dentre as quais, destaca-se o turismo desenvolvido em bases sustentáveis e em consonância com o
contexto socioeconômico e cultural local.
122
Também como fruto dos acordos e das demandas pós Rio+20, iniciou-se um debate internacional
entre os Estados-membro das Nações Unidas a respeito da construção de objetivos e metas comuns,
ampliando a experiência dos “Objetivos do Milênio” para o “Objetivos do Desenvolvimento
Sustentável” (ODS), instituídos em setembro de 2015. Foram definidos 17 objetivos, dentre os
quais destacamos neste texto a erradicação da pobreza; a geração de emprego digno e crescimento
econômico; consumo e produção responsáveis. Esses objetivos guardam estreita relação com os
potenciais efeitos do turismo, em associação com a natureza e a cultura dos destinos de turismo.
Diante do exposto, este texto busca responder, em caráter preliminar, as questões propostas para o
debate, considerando os compromissos internacionais e nacionais relevantes e seu rebatimento na
elaboração e implementação de políticas públicas de turismo, natureza e cultura.
123
construção de uma agenda comum, contextualizada com as prioridades de cada setor, mas também
em sintonia com os compromissos de conservação do patrimônio natural e cultural.
As “parcerias”, em suas variadas formas, sugerem um modelo de governança que tende
a fortalecer a construção compartilhada de conhecimento. Neste sentido, a academia, por meio do
fortalecimento de redes de pesquisa, pode favorecer as oportunidades de intercâmbio de experiências
e a geração de conhecimento nas áreas de turismo, natureza e cultura. E, a partir deste fluxo de
informações, promover o aprendizado e as possibilidades de “colaboração” entre os diferentes
setores. A coleta e a gestão de informações básicas sobre a dinâmica do turismo, em associação ao
aproveitamento dos bens naturais e culturais, como fluxo de visitantes, benefícios socioeconômicos
da visitação, impactos sobre a biodiversidade e a cultura, são aspectos que as pesquisas acadêmicas
podem priorizar e investigar, favorecendo a tomada de decisão no âmbito da gestão pública e privada,
e a disponibilização de informações para a sociedade.
Referências bibliográficas
124
Política, segurança e turismo
125
cultura e meio ambiente constituem prioritariamente as políticas públicas relativas ao turismo. No
entanto, geralmente não se encontram integradas, limitando a repercussão positiva destas ações.
Um exemplo relativo à ineficiência das políticas públicas em turismo são as questões relativas
à segurança pública.
O turista, sobretudo o estrangeiro, apresenta severas apreensões quando se encontra ausente
do seu entorno habitual, pois desconhece o cotidiano local, referente a diversos fatores, entre estes
os elementos relacionados a segurança.
Tuan (2005), afirma que a sensação de insegurança ocorre comumente em ambientes
estranhos e desorientadores, longe de seu território, dos objetos e figuras cotidianas que lhe dão
apoio. A Organização Mundial de Turismo afirma que a segurança é um dos mais importantes
fatores restritivos ao desenvolvimento do turismo. Tal afirmativa é atestada por pesquisas recentes
que destacam a violência como importante fator limitante para a escolha de um destino (Machado,
2011).
O turista ao se afastar temporariamente do seu entorno habitual, busca satisfação pessoal
através da alteridade propiciada pelo deslocamento e estada no destino escolhido, cuja definição
ocorre por meio da percepção dos fatores motivadores que estimulam positivamente o deslocamento
turístico. No entanto, também é levado em consideração os fatores limitantes que influenciam
negativamente na escolha de uma localidade como destinação. Um fator limitante relevante e
decisivo na escolha de um destino turístico é a segurança.
Determinados destinos apresentam graves problemas de segurança, relativos a violência
urbana, riscos de desastres naturais de elevadas proporções, problemas severos de saúde pública,
guerras, atentados terroristas etc. Tais problemas podem vincular a localidade a uma imagem que
cria o medo social, caracterizado como o temor construído socialmente e que afeta a coletividade,
gerando as pessoas uma sensação difusa de medo e pressupõe uma habilidade de antecipação, que
acontece comumente quando as pessoas estão fora do seu entorno habitual, temendo os possíveis
riscos na qual estariam expostas. As localidades que apresentam imagem relacionada a insegurança
estariam impedidas de se estabelecerem como importantes destinações turísticas motivadas pelo seu
estereótipo vinculado a problemas de segurança?
As políticas públicas de segurança não se encontram devidamente integradas às políticas de
turismo. Porém, não há como negar que existem grandes esforços nesta área, cujos resultados, no
entanto, são limitados.
A questão da segurança e do medo social tem ocupado pouco espaço nos estudos
e reflexões relativos ao turismo e às políticas públicas no Brasil. A fim de contribuir com esta
temática, pretendemos analisar e debater sobre a influência dos problemas relativos à segurança no
desenvolvimento do turismo no país, sobretudo nos segmentos voltados à natureza e à cultura,
126
Referências bibliográficas
MACHADO, M. Turismo e Medo Social. Tourism & Management Studies. Faro, Portugal, n. 8.
2012.
127
Sobre o impacto das políticas ambientais e de turismo na cultura alimentar das
populações da Ilha Grande (RJ)
128
Fruto da miscigenação do índio com o europeu, os caiçaras sofreram fortes pressões devido
a especulação imobiliária no litoral sul fluminense principalmente após a abertura da BR-101, a
Rodovia Rio-Santos, durante a década de 1970. Hoje, as populações caiçaras encontram-se em
declínio em muitos pontos do litoral. A cultura caiçara se baseia na pesca artesanal e nas roças de
subsistência. As roças por sinal tinham papel fundamental na ocupação do território uma vez que
sua posse era baseada na sua capacidade de provimento de recursos para as famílias e este, poderia
ser alterado em função da interrupção do cultivo para recuperação do solo. Este sistema de cultivo,
também conhecido como roça de toco ou de coivara, é muito conhecido pelo interior do país e “é
baseado na derrubada e queima da mata, seguindo-se um período de pousio para restauração da
fertilidade do solo” (OLIVEIRA & COELHO NETTO, 2006: 46).
Alguns relatos de moradores antigos da Ilha Grande nos ajudam a resgatar muitos dos
hábitos alimentares presentes na região ao longo do século XX, bem como os alimentos que eram ali
produzidos. Nas roças caiçaras tinha de tudo: feijão, mandioca, batata-doce, cana-de-açucar, inhame,
abóbora, mangalô, milho, guandu, café e muito mais. Tinha também muita fruta: laranja, jambo,
tangerina, caju, jabuticaba, abacate, banana e dentre outros. Para temperar, não se usava alho ou
cebola, pouco adaptados às condições da região, usava-se salsa, coentro, tomate, mostarda e couve.
Criavam muitas raças de animais, tais como galinhas, perus, marrecos, porcos. Do mar vinham os
peixes, que salgavam para conservar, o guaiá (um tipo de marisco parecido com mexilhão), dentre
tantos outros frutos do mar.
A diversidade e a fartura eram tantas que pouco se comprava fora da Ilha, basicamente sal,
açúcar (para fazer remédio) e carne-seca. Porém essa situação mudou drasticamente nas últimas
décadas do século XX e início do século XXI. As restrições impostas em benefício da preservação
ambiental e o aumento do fluxo de turistas após a desativação do presídio transformaram radicalmente
muitos dos hábitos que compunham a cultura alimentar desses caiçaras.
Os tempos mudaram...
O isolamento foi uma importante característica que propiciou a consolidação de um modo
de vida todo baseado na necessidade de uma relação harmônica com a natureza e o respeito pelos
ciclos por ela impostos. As dificuldades de realizar trocas econômicas com o continente impôs uma
realidade onde cada família deveria garantir sua subsistência plantando e colhendo seu próprio
sustento. No entanto, a instalação de novos empreendimentos ao longo do século XX, tais como as
indústrias de pesca e o Instituto Penal Cândido Mendes, intensificaram as redes de fluxos comerciais
com o continente e transformaram a dinâmica social, cultural e econômica da região (OLIVEIRA &
COELHO NETTO, 2006: 54).
Dessa forma, a cultura alimentar ilhéu ganhou novos contornos. Novos ingredientes foram
introduzidos, novas técnicas de preparo e novos utensílios somaram-se aos que ali já estavam e
influenciaram os hábitos alimentares locais. Segundo relatos, não se observava uma competição
entre os hábitos “de fora” e os “de dentro”, mas sim, uma integração, uma mistura, uma alquimia de
novos sabores fruto desse novo contexto sociocultural e econômico.
A década de 1980 foi marcada pela ascensão e consolidação da questão ambiental e o
129
desenvolvimento sustentável. Inúmeras organizações, governamentais e não governamentais, de
todo o mundo começaram a debater a necessidade de preservar o meio ambiente sob o risco das
gerações futuras não poderem usufruir das condições mínimas para sua sobrevivência. O discurso
ambientalista ecoou na Ilha Grande e inaugurou um novo ciclo de conflitos em torno do uso do
território.
O poder público adotou como política a implantação de unidades de conservação (UCs)
para garantir que a natureza fosse salvaguardada da ação “predatória” do homem. Muitas UCs foram
criadas nesse sentido sem que houvesse diálogo com as populações diretamente afetadas pelo novo
contexto. Assim, Reservas Biológicas e Parques (dentre outras categorias de UCs) foram criadas em
áreas onde populações já moravam por séculos expondo a vulnerabilidade e a fragilidade de suas
condições de vida. Estudos, como o de Diegues (1998), mostram a incongruência da adoção do
modelo de Parques e outras áreas de preservação em áreas já habitadas, principalmente, quando se
deparam com as chamadas populações tradicionais.
Na Ilha Grande a política de preservação ambiental imposta pelo estado encontrou muita
resistência entre os moradores mais antigos que tinham na relação com a natureza a garantia de seu
sustento. A adoção de restrições ao uso da terra para plantio e da pesca gerou conflitos em todas as
localidades da Ilha. Como pode ser notado na fala de um antigo morador revelado pela pesquisa
de Prado (2006b): “Depois que entrou o Imbamba, estragou tudo” (fazendo referência ao IBAMA,
órgão ambiental federal, mas que pode ser entendido como uma referência a qualquer órgão público
de controle ambiental seja federal ou estadual). Os relatos de moradores seguem, ressaltando o
impacto da política ambiental no modo de vida e na cultura das populações locais:
“Na Ilha Grande, tem muita gente pobre, carente; não tem emprego, estudo. A vida deles é pescar e
plantar. Hoje, não pode plantar, é proibido. Esse negócio de preservação... o camarada está acostumado
a caçar, plantar uma cana para fazer garapa... você não pode chegar e proibir. Primeiro tem que ouvir
como é que vive essa família.” (PRADO, 2006b: 276)
“Hoje em dia ninguém pode plantar mais nada. A democracia da ecologia fica em cima. Nós aqui, a
gente plantava pra comer. [...] Entrou o ‘imbamba’, os nativos hoje estão mendigando, por causa da
maldita democracia ecológica. [...] Nós tinha lavoura de café – se acabou nossa Ilha Grande, não tem
mais aquele biju de coco, feijão de tudo que é tipo, aipim, mandioca, fruta.” (PRADO, 2006b: 278)
As restrições impostas pela política ambiental às práticas cotidianas dos moradores da Ilha,
como o plantio e a pesca, impactou decisivamente na cultural alimentar dessas populações. Pessoas
que tiravam sua subsistência da lida diária com a terra ou com o mar se viram obrigadas a ganhar o
sustento da família trabalhando para terceiros e comprando seus alimentos, na maioria dos casos no
continente.
Essa situação se agravou com a desativação, em 1992, e a posterior implosão, em 1994, do
presídio de Dois Rios. Muitas famílias prestavam serviços para a administração pública local ou para
os servidores. Com o fim do ciclo econômico vinculado ao presídio, muitas famílias ficaram ainda
mais desamparadas e com poucas perspectivas de sobrevivência. Muitas saíram da ilha, venderam
suas terras e foram morar na periferia de Angra dos Reis. Os que ficaram eram constantemente
perseguidos pelos guardas florestais, autuados e até presos por insistirem em cultivar seu sustento.
Se por um lado a implosão do presídio desestabilizou a dinâmica local, por outro abriu novas
130
oportunidades vinculadas ao turismo. Até a década de 1990, o turismo na Ilha Grande era muito
incipiente. Além das poucas casas de veraneio da região, apenas alguns grupos mais aventureiros se
arriscavam a acampar nas praias da região ou a se hospedarem nas poucas pousadas que existiam.
O risco iminente de alguma fuga de presidiários impedia o pleno desenvolvimento da atividade.
Porém, a desativação do presídio, representou o impulso que faltava para que esse “paraíso insular”
fosse apropriado pelo turismo.
Nos anos que se seguiram, houve um crescimento considerável dos fluxos turísticos para
a Ilha Grande. Lugares ainda “isolados” estavam sendo “descobertos”, o que conferia uma áurea
de magia e encantamento à região. Os principais valores turísticos do território estavam atrelados
a beleza de suas praias e montanhas e não a cultura de sua gente. Com isso, os territórios ocupados
por moradores tradicionais começaram a constituir-se como alvo de especulação imobiliária sem
precedentes no local (PRADO, 2006b).
No início, o turismo era sazonal, basicamente acontecia nos meses de verão ou nos feriados
como carnaval e semana santa. Mas em pouco mais de 10 anos toda a economia das principais
vilas da Ilha Grande passou a estar atrelada a atividade. Inúmeras pousadas, hotéis, albergues e
campings, além de restaurantes e serviços de agenciamento de passeios se instalaram na região
dando os contornos da atividade massificada que hoje encontramos (PRADO, 2006b).
O turismo é um fenômeno social de caráter ambíguo. Se por um lado, pode contribuir com a
dinamização da economia local, gerando oportunidades de trabalho e renda para os moradores locais;
por outro, pode gerar impactos negativos irreversíveis no ambiente social e físico (BARTHOLO et
al., 2009). Tudo vai depender de como a atividade é planejada e como os atores locais se apropriam
das oportunidades geradas. Isso não se dá de forma espontânea. É necessário que o protagonismo dos
moradores locais seja fomentado sob o risco dos valores estritamente econômicos se sobressaiam
sobre outros valores fundamentais para o equilíbrio da dinâmica social local.
O discurso hegemônico de promoção do turismo como atividade econômica capaz de gerar
benefícios às comunidades locais (BRASIL, 2013), enfatiza como uma importante estratégia para
realizar tais benefícios a valorização da cultura local. Nesse sentido, a culinária e a gastronomia
local ganham destaque como recursos a serem apropriados pela atividade (SCHLUTER, 2003).
Porém o que vemos na Ilha Grande é uma situação oposta. Em levantamento realizado ao longo
de nossa pesquisa, a maior parte dos restaurantes, principalmente da vila do Abraão, não oferece
opções de alimentação baseadas no patrimônio alimentar das comunidades locais. Pelo contrário, o
que identificamos é a homogeneização da oferta de refeições, totalmente desenraizados da cultura
alimentar local, salvo algumas exceções: como o prato peixe com banana, característico da cultura
local e presente em alguns poucos cardápios.
Acreditamos que o turismo possa servir de fator de fortalecimento e valorização da cultura
local. No entanto, para que isso aconteça, é necessário que a promoção da Ilha Grande enquanto
destino turístico não foque apenas em seus atributos naturais, mas também passe a valorizar sua gente
e suas histórias. A construção de uma gastronomia situada, enraizada nas referências simbólicas e
culturais da região, passa pelo reconhecimento e valorização da cultura alimentar badjeca.
131
Referências bibliográficas
BRASIL, Ministério do Turismo. Plano Nacional de Turismo 2013-2016. Brasília: MTur. 2013.
Disponível em http://www.turismo.gov.br/images/pdf/plano_nacional_2013.pdf. Acesso em: 10
mar. 2016.
PRADO, R. M. Apresentação: as marcas da Ilha Grande. In: PRADO, R. M. (org). Ilha Grande: do
sambaqui ao turismo. Rio de Janeiro: Garamond / EdUERJ, 2006a.
PRADO, R. M. Depois que entrou o Imbamba: percepção de questões ambientais na Ilha Grande. In:
PRADO, R. M. (org). Ilha Grande: do sambaqui ao turismo. Rio de Janeiro: Garamond/EdUERJ,
2006b.
SCHLUTER, Regina. Gastronomia e Turismo. Coleção ABC do turismo. São Paulo: Editora
Aleph, 2003.
Mesa Redonda 7:
Cenários para o Rio de Janeiro pós Olimpíadas 2016
132
Diálogos intersetoriais em políticas públicas e grandes eventos
Este artigo se propõe refletir sobre as questões colocadas pela organização do Seminário
Internacional Turismo, Natureza e Cultura, promovido em parceria pelo Programa de Pós-Graduação
em Psicossociologia de Comunidades e Ecologia Social – EICOS, o Programa de Pós-Graduação
em Políticas Públicas, Estratégias e Desenvolvimento – PPED, o Programa de Pós-Graduação em
Engenharia de Produção - PEP da UFRJ, a Universidade de Paris 1, e a Fundação Casa de Rui
Barbosa/Ministério da Cultura.
Busca-se, identificar: (1) as principais expectativas para o turismo no Rio de Janeiro durante
as Olimpíadas, (2) os problemas centrais que precisarão ser enfrentados em pesquisa e políticas
públicas em turismo no período pós Olimpíadas e, (3) os caminhos possíveis e experiências em
curso que poderão ser potencializadas após as Olimpíadas.
A partir de uma leitura crítica sobre a relação natureza e cultura no contexto de uma
sociedade em crise, o objetivo do artigo é refletir sobre o tema e a prática de ensino e pesquisa e sua
relação com as políticas públicas, utilizando como caso o evento das Olimpíadas Rio 2016.
O percurso metodológico adotado na elaboração deste artigo, de modo que seja possível
atingir tais objetivos a partir das questões colocadas, será o de levantar a bibliografia produzida
por diferentes setores da sociedade, sobre as Olimpíadas do Rio, a saber, planos governamentais,
relatórios do Comitê Olímpico brasileiro e internacional, documentos produzidos pela sociedade
civil organizada e estudos realizados por grupos de pesquisa. Nestes materiais serão identificadas
as expectativas dos diferentes grupos em relação aos impactos positivos e negativos por eles
relacionados, os aspectos relativos ao modo como as informações são produzidas e as análises
realizadas e publicadas serão também objeto de observação.
Em paralelo aos relatórios e estudos, serão mapeadas iniciativas inovadoras de negócios
em turismo e sua articulação com políticas públicas.
Finalmente, será proposta a reflexão sobre os desafios da academia diante das construções
de políticas públicas em turismo, meio ambiente e desenvolvimento social, em termos de diálogo
inter setorial e reconhecimento de novos modelos organizacionais.
A análise dos impactos das Olimpíadas sobre o turismo no Rio de Janeiro envolve os
aspectos de meio ambiente e sociedade, além de economia, negócios e infraestrutura urbana; a
imagem da cidade (como destino turístico) e os equipamentos esportivos, são os maiores destaques
do Plano da Prefeitura para o evento. A partir disto o artigo reflete sobre o entendimento de “legado”
e as apostas do poder público municipal nas olimpíadas.
Experiências anteriores em outros países mostram que além do evento, as grandes
transformações urbanas aumentam o volume de turistas pós-evento e que, no entanto, o legado
deixado para as cidades sede não compensam claramente o investimento financeiro realizado. A
partir dos Jogos de Atenas 2004 a indústria do turismo cresceu consideravelmente, mas os custos do
133
governo foram o dobro do planejado. Em Pequim 2008, o custo dos Jogos foi o maior da história
das Olimpíadas e o legado em termos de mobilidade e qualidade ambiental não supriram o rápido
crescimento urbano da cidade, deixando de atrair visitantes. Em Londres 2012, com a inauguração
de parques públicos, o número de cidadãos que praticavam esportes semanalmente aumentou, mas
foi reduzido em seguida devido, entre outras razões, ao aumento no preço do ingresso nas piscinas
públicas. Em todos estes casos os estádios e centros esportivos construídos para os grandes eventos
são subutilizados e os custos de manutenção elevados, tornando-os impróprios para os recursos das
cidades.
Nos Jogos Pan Americanos do Rio de Janeiro em 2007 os aparelhos esportivos, no geral,
foram pouco desfrutados pela população e alguns foram destruídos ou tiveram a entrada sujeita ao
pagamento de ingressos caros: “Além do mais, a localização das instalações olímpicas, em geral,
favorece áreas da cidade que já têm bastante infraestrutura esportiva”, segundo o Comitê Popular da
Copa (2015), em referência à orla e a parques e praças.
O projeto “megalomaníaco” (MASCARENHAS, 2016) implementado pela Prefeitura,
apresenta uma série de impropriedades que vem sendo contestadas pela sociedade civil e que
impactam direta ou indiretamente a experiência turística na cidade.
O dossiê “Megaeventos e violações dos direitos humanos no Rio de Janeiro” (2015),
elaborado pelo Comitê Popular da Copa e Olimpíadas do Rio de Janeiro, reforça a leitura de que a
Copa de 2014 e a Olimpíada de 2016 servirão para criar um Rio de Janeiro excludente, com remoção
de famílias, criação de bairros exclusivamente turísticos e de classe alta, infraestrutura concentrada
e sem acesso da população aos eventos esportivos.
Dentre os principais impactos ambientais e sociais anunciados sobre o projeto Olímpico
estão a construção do Campo de Golfe na APA Marapendi, a privatização do Estádio de Remo e a
ampliação da Marina da Glória.
O Plano de Sustentabilidade Rio 2016 aponta “a necessidade de estabelecer um programa
abrangente de envolvimento de partes interessadas”. Os indicadores que medem o desempenho
deste quesito são as reuniões e fóruns organizados, surveys e consultas abertas, grupos de trabalho e
painéis de especialistas criados, assim como percentual de perguntas e dúvidas tratadas/respondidas.
Segundo a Câmara dos Deputados (1996), através da Comissão sobre Governança Local,
“governança é a totalidade das diversas maneiras pelas quais os indivíduos e as instituições, públicas
e privadas, administram seus problemas comuns”. Trata-se de distinguir o funcionamento do aparato
estatal dos conteúdos das políticas públicas e sintonizá-lo com os mecanismos de acesso às regras
do jogo político-democrático, aos arranjos institucionais e orçamentários: “o papel da academia,
com o apoio das demais instituições da sociedade civil organizada, tem sido o de contribuir com o
monitoramento e avaliação de políticas públicas e os programas de capacitação para implantação/
fortalecimento de novos arranjos institucionais em busca de maior efetividade da ação governamental”
(NUNES, 2015). Outra dimensão considerada pela autora é a formação dos atores sociais para
compreensão dos arranjos institucionais do processo de planejamento e orçamento públicos. Neste
sentido, a universidade possui papel primordial no empoderamento dos movimentos sociais afim de
garantir condições para o exercício da governança democrática e participativa nas cidades (NUNES,
134
2015).
Na tentativa de identificar os problemas centrais que precisarão ser enfrentados em pesquisa
e políticas públicas em turismo no período das Olimpíadas, há uma questão anterior a respeito
de como os governos “consideraram” a participação da sociedade civil no projeto olímpico e na
identificação dos impactos. A discussão sobre o “direito a cidade”, proposta pelo sociólogo francês
Henri Lefebvre (2001) quando questiona sobre quem tem a propriedade da cidade e a qual propósito
serve, se dá no sentido do entendimento coletivo sobre a participação efetiva nos benefícios do
processo de urbanização.
O Estatuto da Cidade (2009), dentre outras garantias, estabelece que a gestão democrática se
dá através da participação da população e suas associações representativas na formulação, execução
e monitoramento dos planos, programas e projetos de desenvolvimento urbano.
O debate critico já está acontecendo. Cabe pensar como a Academia se relaciona com
estas vozes, como ela produz o conhecimento apreendido ao estudar práticas e discursos da
sociedade civil; como ela cumpre seu papel de orientador de políticas públicas. O que deveria ser
enfrentado antes das Olimpíadas para que restasse legado deveria ter sido construído anteriormente.
Acompanhar os projetos públicos é objeto de estudo da academia e o trabalho aí realizado é bom
para os governos. Em relação aos impactos das Olimpíadas podem ser acessadas as publicações
realizadas por organizações da sociedade civil e academia, onde são analisados estes impactos e
expectativas dos jogos, como o Dossiê produzido pelo Comitê Popular da Copa e Olimpíadas e o
relatório da SAGE/COPPE/UFRJ, por exemplo.
Um desafio que se coloca à academia e aos gestores públicos se refere a mudança na cultura
de articulação entre os diferentes setores da sociedade. Ainda que o Ministério da Educação tenha
o direcionamento de promover o diálogo entre os conhecimentos produzidos academicamente
e a sociedade, persistem problemas de comunicação/ difusão que interferem diretamente na
produção acadêmica: não bastaria apresentar trabalhos, mas escutar, aprender, debater e construir
conhecimentos de maneira conjunta.
A exigência da atividade de pesquisa como um indicador de atividade docente ainda é um
método novo e discutível; a experiência de projetos de extensão procura estender a atividade da
universidade para a sociedade, mas existem diversos modelos possíveis ainda pouco explorados.
Trata-se também de olhar para as iniciativas isoladas que promovem trocas e vínculos
entre os diferentes segmentos da sociedade como novas maneiras de fazer turismo que podem ser
inspiradoras. Uma das formas da academia promover diálogos entre empreendedores e gestores
públicos é exatamente fomentar a articulação destas experiências, semelhantes e inovadoras, que
não estão articuladas. Neste cenário, tanto academia como poder público podem exercer papel
fundamental na construção participativa de políticas públicas democráticas.
135
Referências bibliográficas
BARTELT, D. D. The Other Side Of The Medal - Major Sporting Events in Brazil in the Web
of Urban Planning, Speculation and the Right to the City. n. 39. Germany: Publication Series on
Democracy, 2015.
CÂMARA DOS DEPUTADOS. Estatuto da Cidade, 2ª ed., Brasília: CD, 2009. Disponível em
http://bd.camara.gov.br. Acesso em: abr. 2016.
SAGE / COPPE / UFRJ. Estudo sobre o impacto dos Jogos Olímpicos. Rio de Janeiro: UFRJ,
2014.
136
Sobre megaeventos esportivos e seus impactos: perspectivas e expectativas pós
Olimpíadas Rio 2016
Helena Catão Henriques Ferreira – Universidade Federal Fluminense
Teresa Cristina de Miranda Mendonça – Universidade Federal Rural do Rio de Janeiro
Tem se tornado uma espécie de “consenso”, entre aspas, a ideia de que grandes eventos,
grandes projetos e grandes investimentos sejam necessariamente benéficos aos lugares, pois seriam
capazes de “revitalizar” (também entre aspas) áreas que estariam em processo de “estagnação” ou
até mesmo de “degradação” e reinventá-los como áreas produtivas. Dizemos que tudo isso está entre
aspas, pois essas ideias são decorrentes de um determinado olhar e também para indicar que não
devem ser aceitas como verdades absolutas.
As cidades globalizadas, na atualidade, disputam o direito de sediar grandes eventos esportivos,
com base na ideia de que eles contribuiriam necessariamente com sua dinamização econômica e
também para uma redefinição de sua imagem perante o cenário mundial. A importância crescente
desses eventos, entretanto, está relacionada muito mais aos processos do capitalismo neoliberal
contemporâneo, no que concerne à organização e estruturação das cidades, do que propriamente
com questões relacionadas especificamente à economia dos esportes e as transformações
globalizantes da atualidade. Nesse sentido essas cidades passam a ter um protagonismo na economia
globalizada, mudando sua gestão de um enfoque administrativo para o empreendedorismo urbano
(MASCARENHAS, 2014).
Esses grandes eventos supõem também grandes intervenções urbanas. O turismo está
profundamente relacionado a esses grandes eventos, na medida em que estes atraem um grande fluxo
internacional de turistas e também por ser o mote para a instalação de equipamentos e infraestruturas
que servem prioritariamente a uma demanda turística globalizada. O que realmente as cidades podem
ganhar em longo prazo ou perder com esses eventos e intervenções, no entanto, não se pode prever
com certeza.
A proposta da discussão que ora empreendemos parte de alguns temas considerados
centrais para pensar o projeto de Cidade Olímpica: o processo sociopolítico, cultural e econômico
de transformação das cidades para atender aos megaeventos; os discursos sobre o seu legado e
as relações que este processo tem com o desenvolvimento turístico da cidade do Rio de Janeiro,
considerando seu território diverso de ofertas de experiência no campo cultural e natural.
É importante refletir sobre estes processos e procurar relativizar ideias, colocando perguntas,
ao invés de respostas prontas. As primeiras que podemos pensar são muito simples: A quem
beneficiam os projetos? Em que? Quais os problemas que estão sendo criados por eles? Podemos
também exercitar a percepção de que este não é o único caminho. E também de que são possíveis
outros caminhos, que incorporem outras vozes e outras visões. Talvez aqueles que surjam de dentro,
de uma escuta mais apurada das próprias necessidades e anseios. Dos próprios modos de ser e de
fazer.
Castels e Borja trazem análise sobre a construção das cidades, compreendidas / interpretadas
como “atores sociais complexos e de múltiplas dimensões” (CASTELS; BORJA, 1996, p. 152) que
137
adquirem cada vez mais importância na vida social, econômica e cultural. No entanto, as cidades
tidas como atores sociais, apresentam sua melhor expressão na oportunidade de articulação das
administrações públicas, sejam elas locais ou não, organizações sociais, intelectuais, profissionais
etc. Esta articulação se constitui por ações coletivas que de alguma forma surgem para atender a
questões e demandas diversas como as destacadas pelos autores (CASTELS, BORJA, 1996, p.153):
Nesse sentido, as grandes cidades devem responder a cinco tipos de objetivos: nova base
econômica, infraestrutura urbana, qualidade de vida, integração social e governabilidade. Somente
atendendo a estes três itens estas serão capazes de gerar competitividade externamente, se inserir
economicamente e garantir um mínimo bem estar à população. Estas questões colocadas por Castels
e Borja nos inspiram a pensar na construção/transformação do Rio de Janeiro em uma cidade
Olímpica, na compreensão desta cidade como um ator social complexo e nas diversas articulações
possíveis.
Acima de tudo, o projeto Olímpico no Brasil, e especificamente no Rio de Janeiro, assim
como o projeto Copa do Mundo (2014) estão inseridos no contexto latino-americano, que apesar
da revitalização econômica ocorrida a partir da década de 1990, se insere em territórios que
passam por efeitos sociais de políticas diversas de ajustes econômicos e somadas a desigualdades
e marginalidades herdadas, déficits e precariedade de infraestrutura e serviços públicos, uma frágil
sustentação sócio cultural das cidades. Diante de vários processos a cidade do Rio de Janeiro vem
emergindo no cenário nacional e internacional como um ator político e econômico que se utiliza de
um megaevento como as Olimpíadas para ter como meta se transformar de vez em um importante
centro turístico em nível mundial. Deste modo, o Projeto Rio Olímpico se inspira em diversos
outros exemplos espalhados pelos diversos continentes, como o do Projeto Barcelona 92.
138
A resposta à consciência da crise se viu facilitada em algumas cidades pelacapacidade de
conseguir e utilizar um grande evento internacional. Barcelona seconverteu em paradigma.
Provavelmente, o plano estratégico não seria o marco deum ambicioso projeto de
transformação urbana — já parcialmente realizado — semos Jogos Olímpicos de 1992.
(CASTELS, BORJA, 1996, p. 156).
Entretanto, poderosos interesses econômicos são envolvidos nesse processo. Até porque
a infraestrutura que passa a ser necessária está pautada em padrões internacionais. É necessário
ampliar e adequar a capacidade de alojamento da cidade para acolher atletas, equipes de apoio,
comitês olímpicos e imprensa. Projetos de grande porte são pensados pelos governos, no sentido de
conseguirem maior competitividade na disputa por sediar os eventos e estas intervenções provocam
grande impacto no sistema urbano. Tudo isto é articulado a partir de interesses imobiliários e de
grandes empreiteiras. Além de estar articulado também a uma disputa internacional, não somente no
âmbito dos próprios eventos, mas também no cenário do turismo internacional (MASCARENHAS,
2014). Mascarenhas (2014) argumenta que desde 1980 as Olimpíadas têm estimulado cada vez
mais intervenções urbanas, promovendo a valorização da terra e desembocando em processos de
gentrificação. Refletindo sobre a realização dos megaeventos, com foco no projeto Cidade Olímpica,
e suas relações com a construção das cidades, Oliveira (2012, p. 259) destaca que
Na virada para o século XXI, a partir da convergência entre dois universos sociais distintos,
o campo onde se produz a cidade e o campo onde se produz o espetáculo esportivo,
engendram-se formas de exercício do poder e de organização da administração pública que
radicalizam o já conhecido autoritarismo inerente às práticas neoliberais de gestão urbana.
139
interesses públicos e privados que, segundo Curi, leva a práticas pouco transparentes como ocorreu
no Pan-Americano de 2007. Por esta razão, uma grande discussão sobre usos e abusos, significado,
e tendências globais de megaeventos esportivos é instaurada na sociedade (CURI, 2013).
Esses grandes empreendimentos citados podem causar grandes impactos de endividamento
com as intervenções e com a organização dos jogos, como ocorreu, por exemplo, com a Atenas,
Pequim e Atlanta, que sediaram outras versões olímpicas e assim como no Brasil, os Jogos Pan-
Americanos 2007 e a Copa de 2014. Ações que provocaram também processos de segregação dos
espaços e da criação de infraestruturas, que muitas vezes, são abandonadas ao final do evento, pois
são projetadas sem se levar em conta as necessidades locais, ou mesmo os aspectos culturais das
populações receptoras.
Esse é um processo que acompanha de um modo geral o desenvolvimento de um turismo
globalizado, muito mais voltado para as expectativas e padrões dos turistas que viajam para as
cidades globais, do que as reais possibilidades e demandas daqueles que participam da produção da
atividade localmente.
Outro problema implicado nessa dinâmica é o uso de espaços públicos para a instalação de
equipamentos privados para esses eventos o que denotaria uma mercantilização desses espaços.
Os governos procuram justificar essas intervenções e a necessidade de atrair esses eventos pela
sua ligação com o desenvolvimento do turismo, e da infraestrutura turística, captando novos fluxos
turísticos (MASCARENHAS, 2014). Barcelona, a partir de grandes intervenções como revitalização
do centro histórico, recuperação da zona costeira e de terminais ferroviários subutilizados, da
criação de parques urbanos, da refuncionalização de equipamentos obsoletos, etc. dispersou os
benefícios à cidade, atendendo também a periferia. Relacionado diretamente ao turismo destaca-se
a revitalização da zona portuária, entre outras intervenções. A cidade ganhou grande visibilidade
internacional após os jogos. Mas toda essa reestruturação foi feita a custa da remoção de moradores
(MASCARENHAS, 2014).
Em diversas cidades que receberam as Olimpíadas, como é o caso de Atenas na Grécia, foi
criado um processo de segregação social no uso dos espaços de lazer, fazendo com que muitos deles
passassem a ser frequentados quase que exclusivamente por turistas. Os jogos de Pequim causaram
impactos muito significativos, por processos violentos de remoção de populações, repressão
política, criminalização de atividades informais, embora tenham estimulado o crescimento do fluxo
turístico (MASCARENHAS, 2014). Segundo o autor, o processo do Rio de Janeiro se aproxima
ao de Pequim, com uma gestão definida como empresarial e mercadológica. Os gastos do Rio de
Janeiro são enormes, com grandes impactos urbanos, com foco em questões habitacionais, como
remoções de moradores e extinção de usos populares, a apropriação privada de recursos públicos
e sem participação democrática nas decisões sobre intervenções, que se caracterizam pelo modo
autoritário e pelo uso da força, como tem sido feito na Vila Autódromo. Muitas obras ainda estão por
ser concluídas, e isto terá que ser feito em um momento em que o país enfrenta uma crise econômica
e política.
Diante dos problemas que se apresentam, a questão de se os megaeventos esportivos podem
impactar positivamente ou não o turismo no Rio de Janeiro, ainda se coloca como uma incógnita.
140
Para além dos números que podem ser gerados com relação ao aumento de fluxo, resta saber qual o
tipo de turismo gerará, e, inclusive, quem poderá ganhar e quem poderá perder com ele. Se ele será
mais um produtor de segregação social também é algo que se insinua como impacto possível. Esta
previsão pode ser balizada pela lista de exigências traçadas pelo Comitê Popular Copa e Olimpíadas
(CPCO) em abril de 2005, motivados pelas decisões sobre a Copa de 2014 e Olimpíada de 2016
(COMITÊ SOCIAL DO PAN, 2009 apud CURI, 2012, p. 83):
141
problemas contemporâneos.
Para ele, coloca-se claramente, que a estrutura social e política que se organiza em âmbito
nacional e internacional determina as condições de vida das classes na sociedade e estas condições
só podem alterar-se verdadeiramente a partir de mudanças profundas que transformem as condições
de desigualdade social em que estão inseridas. Deste modo, não é possível pretender que uma escala
local possa se constituir no principal campo de construção de alternativas societárias (VAINER,
2001). Por outro lado, “(...) a cidade não é apenas o reflexo da sociedade; a cidade é ela mesma um
universo social, econômico e político (...) ela é também um complexo de relações sociais – relações
econômicas, mas também de relações de poder” (VAINER, 2001, p. 148). Nesse sentido, ela contribui
decisivamente para a configuração da estrutura social, tendo, portanto, um importante papel a
desempenhar. Os recursos captados localmente podem ser administrados de maneiras diversas, mais
ou menos inclusivas e participativas pelo conjunto da população, em sua grande diferenciação. A
cidade éum poderoso mecanismo de geração e apropriação de riqueza, mas que não está de antemão
completamente determinado na estrutura social (VAINER, 2001). Há um importante campo de ação
que pode ser disputado por outros segmentos e forças sociais.
Diversas lógicas territoriais e patrimoniais disputam hegemonia na cidade, no país e em
todas as escalas. O patrimônio, esta importante categoria identitária para grupos e sociedades, que
é em si um campo de intensas disputas, para além de sua carga simbólica, adquire na atualidade,
valor econômico, propiciando novas intervenções, tanto a partir da administração pública como por
entidades privadas, que promovem um discurso de recuperação e revitalização de elementos culturais
de determinadas zonas e sua especialização como novos espaços de lazer e turismo (CRIADO et
al., 2003).
As possibilidades de participação e interferência neste campo dependem, portanto, de
conquistas que resultem no empoderamento dos grupos subalternos em todo esse processo. Quanto
ao turismo que estes eventos atraem, também é preciso avaliar. O turismo é um fenômeno de amplas
consequências no mundo social. Não se trata de demonizá-lo e atribuir todos os problemas a ele.
Há outros fatores de grande peso para as mudanças sociais e culturais das comunidades receptoras.
Mas não podemos também minimizar sua importância. As questões ligadas ao turismo não são
apenas as econômicas, mas também as ecológicas, sociais, culturais. Ele tece redes pelos territórios,
instala seus dispositivos, orientando os fluxos e a circulação de pessoas. E muitas vezes, na maioria
delas, sem uma consciência plena do que está sendo produzido. Os impactos provocados pelo
desenvolvimento turístico não podem ser totalmente previsíveis, uma vez que fatos novos sempre
podem surgir. Há sempre conflitos de interesses de indivíduos e grupos envolvidos. Por isso é tão
importante essa avaliação permanente dos caminhos que estão sendo percorridos.
A cidade não é apenas o espaço em que se constroem as estruturas, mas principalmente onde
se estabelecem as relações sociais e essas construções são por um lado resultados dessas relações,
mas por outro, construtoras também de relações. A forma como o espaço se organiza favorece ou
dificulta as interações entre as pessoas. É preciso estar atento para saber se as vozes das comunidades
envolvidas estão se fazendo presente. Se seus interesses estão sendo levados em conta. Muitas vezes
é difícil para essas populações lidar com o universo dos projetos, das políticas públicas, conseguir
142
articular-se estrategicamente, participar. É necessário todo um aprendizado nesse sentido.
Mesmo quando as diferenças culturais são consideradas, valorizadas e legitimadas, sabemos
que existe uma hierarquia dos capitais culturais dos grupos sociais. A cultura letrada tem mais valor
que a oral, a medicina científica é mais valorizada que a popular. O papel das populações locais nas
políticas públicas é geralmente secundário, subordinado. Apesar de todo discurso de valorização
da participação. Neste sentido, o patrimônio cultural de alguns grupos vale mais que de outros. É
importante estar atento para ver que o patrimônio também é um espaço de luta material e simbólica
entre os grupos sociais.
O grande desafio hoje, parece ser a organização das comunidades para interagir com as
agências externas e se fazer ouvir, representar, respeitar e interferir concretamente em todos os níveis
dos projetos e ações. Essa é uma questão de natureza política, que pode favorecer a construção de
novas possibilidades de apropriação cultural e fortalecer a pluralidade das culturas.
143
Referências bibliográficas
CASTELLS, M.; BORJA, J. As cidades como atores políticos. Novos Estudos CEBRAP. n. 45, p.
152-166. Jul. 1996.
PMRJ. 2009-2012 Plano Estratégico da Prefeitura do Rio de Janeiro: Pós 2016, um Rio mais
integrado e competitivo. Rio de Janeiro: PMRJ, 2009.
PMRJ. 2013-2016 Plano Estratégico da Prefeitura do Rio de Janeiro: Pós 2016, um Rio mais
integrado e competitivo. Rio de Janeiro: PMRJ, 2013.
VAINER, C. B.As escalas do poder e o poder das escalas. O quê pode o poder local? In: Anais 9°
Encontro Nacional da ANPUR. Rio de Janeiro, ANPUR, 2001.
144
O Papel das Film Commissions e do setor audiovisual no desenvolvimento
econômico de territórios
Introdução
As políticas culturais para o setor audiovisual buscam dar conta dos aspectos culturais
e econômicos intrínsecos à atividade. Dissociá-los por completo implica em uma visão que
negligenciaria características de um setor que se destaca como um dos com maior potencial financeiro
dentre aqueles que fazem parte da economia criativa e que possui um valor cultural intangível
por meio do registro de imagem e som. No Estado do Rio de Janeiro, a política audiovisual
dos últimos dez anos buscou olhar para estas duas vertentes: o desenvolvimento da indústria e a
difusão e acesso. Além disso, buscou atrair produções para filmagens no estado, com um escritório
de apoio à produção cinematográfica: a film commission.
O conceito de film commission data da década de 1950 nos EUA e é utilizado mundialmente
para designar órgãos do setor audiovisual focado em atrair filmagens e produções audiovisuais
para uma cidade ou região. Esta estrutura facilitadora traz desenvolvimento para o setor cultural
e turístico, gerando emprego e renda para agentes culturais, artistas, técnicos e toda uma rede
de serviços ancilares como hotelaria, transporte e alimentos, beneficiadas com as demandas das
filmagens, além de externalidades positivas com a divulgação das imagens dos territórios atendidos.
É nesta interdisciplinaridade onde observa-se um obstáculo no desenvolvimento e na eficácia
destas instituições. Estando, principalmente, vinculadas a órgãos oficiais, as film commissions não
são observadas com o mesmo grau de importância nas instâncias culturais, turísticas e econômicas.
É fundamental uma boa articulação interna dos órgãos públicos para que o audiovisual seja também
reconhecido por seu potencial econômico e seja discutido como uma indústria estratégica para uma
cidade ou região.
Outro gargalo destas políticas é que nem sempre elas surgem com um planejamento
estratégico de médio ou longo prazo. Ora, pensar o audiovisual como indústria pressupõe enxergar
de forma ampliada a cadeia de valor do audiovisual para além do tripé “produção – distribuição –
exibição”. A formação e capacitação e a inovação são elementos primordiais para que as políticas
não sejam focadas apenas em uma ideia de desenvolvimento que se esgota no momento em que a
filmagem termina e a produção sai da cidade escolhida como locação.
Pensar políticas estruturantes passa por formar e capacitar profissionais locais que se
apropriem das ações públicas. Neste sentido, a população é incluída no propósito de desenvolvimento,
incorporando o setor audiovisual como um setor gerador de emprego e renda local, fundamental
também para uma política social.
A proposta deste texto é pensar em uma estrutura de film commission em que a atração de
produções faça parte de uma estratégia de desenvolvimento sustentável de um setor e de cidades,
em uma estrutura estadual que dá suporte a cidades com características e vocações para as áreas de
cinema, televisão, vídeo e jogo eletrônico.
145
1. A Film Commission RJ
A Superintendência do Audiovisual (SUPAV) da Secretaria de Estado de Cultura do Rio
de Janeiro atua na formulação, planejamento, elaboração e coordenação de políticas públicas para
o audiovisual fluminense, reconhecendo suas múltiplas linguagens e formatos e desenvolvendo o
audiovisual de forma integrada e complementar.
O projeto da Film Commission RJ, integrado à SUPAV e ao programa Cidades Criativas,
possui olhar ampliado para o interior e baixada fluminense, buscando atrair investimentos para estas
regiões por meio de filmagens de cinema e televisão. Faz parte desta estratégia a articulação visando
o aumento de produções filmadas em todo o estado. Cidades como Barra do Piraí, Nova Friburgo,
Petrópolis, Armação de Búzios já observam o potencial do audiovisual no desenvolvimento territorial
e são alguns dos exemplos de atração de filmagens desenvolvendo a economia local.
O principal objetivo da Film Commission RJ é fortalecer o estado do Rio de Janeiro como
polo audiovisual através de promoção do estado para atração de filmagens, articulação institucional,
padronização de autorizações de filmagens, estímulo à coprodução, apoio logístico e capacitação
dos gestores e agentes audiovisuais para receber e coproduzir filmagens nacionais e internacionais.
Além disso, visa-se aumentar o número de produções realizadas nos municípios do interior e na
baixada fluminense, potencializando o investimento de recursos na cidade e o desenvolvimento
regional através das filmagens e do retorno em turismo a partir da divulgação das locações nas telas
de cinema e televisão.
Dentre os benefícios para o audiovisual e turismo, destaca-se que muitas locações utilizadas
na produção de um filme acabam por influenciar o telespectador, de forma consciente ou não,
induzindo-o a incorporar em seu imaginário pessoal os cenários onde se desenvolveram suas tramas
favoritas – ou seja, em filmes, em produções de televisão, entre outros.28
O turismo cinematográfico diz respeito à influência de filmes, programas, séries de TV e
comerciais nas decisões de turistas ao escolherem seus destinos de viagem. A representação de
cidades e regiões nas telas tem um impacto econômico significativo no turismo e no fortalecimento
da promoção cultural desses lugares.
Os incentivos e investimentos na esfera audiovisual geram capital financeiro e atraem
produções estrangeiras, o que desencadeia o crescimento do volume de turistas e produções
audiovisuais. Este movimento desenrola um ecossistema e continuidade de resultados e ações no
audiovisual e no turismo, que contribuem em um progresso mútuo entre os setores.
Alguns exemplos mais conhecidos do turismo cinematográfico são:
• Coração valente, Escócia: aumento de 300% no ano após o lançamento.
• Harry Potter, em várias locações na Inglaterra: aumento de mais de 50% em todas as locações
de filmagem.
• Missão impossível II, Parques Nacionais, Sydney: aumento de mais de 200% em 2000.
• Troia: Canakkale, Turquia: aumento de 73% após o lançamento.
28 Retirado da edição de julho de 2006 da revista espanhola “HostelTur – Comunicación para el Turismo del
Futuro.
146
Com base nestas observações, e visando uma estrutura que busque o desenvolvimento sócio-
econômico cultural, as ações propostas da Film Commission RJ são:
• Apoio/capacitação para os municípios, que não a capital, no desenvolvimento de polos
audiovisuais e maximização das oportunidades que uma produção audiovisual possa trazer
à cidade;
• Realizar editais de fomento a coprodução de filmes e séries de TV realizados em cidades
do RJ e realizar editais de intercâmbio internacional/nacional de formação e promoção
audiovisual (Films From Rio, Rotterdam Lab, etc);
• Criar portfolio de locações do estado, e site específico para a Film Commission RJ;
• Articulação institucional com os órgãos de governo estadual e com os
municípios do estado para auxiliar logisticamente as produções audiovisuais. Desenvolver,
preferencialmente, uma espécie de “fast-track” para o atendimento de questões burocráticas;
• Divulgar nacional e internacionalmente os atrativos audiovisuais do estado. Não só de
locações, mas de polos de produção audiovisual também (ex: Rio de Janeiro, Barra do Piraí
e Nova Friburgo);
• Desenvolver um banco de dados/cadastro aberto de produtores audiovisuais e prestadores
de serviços do estado, que seja continuamente alimentado e de fácil acesso pelas produções
interessadas;
• Realizar editais de fomento direto para produções que realizem parte de suas filmagens
em cidades da baixada ou do interior, com contrapartidas de utilização de recursos nestas
cidades e contratação de profissionais locais.
2. Conclusão
A proposta de estruturação de um órgão para desenvolvimento regional a partir do audiovisual
como agente de potencial econômico e cultural passa por um planejamento em que as ações vão
além do discurso apenas financeiro ou de marketing, incluindo a formação e capacitação na cadeia
de valores do setor e incorporando uma política que alcance a população local diretamente.
Além disso, esta política deve ser feita em diálogo com a sociedade e articulada entre
os departamentos de cultura, turismo e desenvolvimento econômico. Com uma política eficaz e
eficiente, criar-se-á um ciclo virtuoso de um ecossistema em que audiovisual e turismo se inter-
relacionam atraindo investimentos e incentivos, além de gerar aumento no número de visitantes.
147
- 4. CONTRIBUIÇÕES DE DEMAIS PESQUISADORES
148
Turismo e cultura como vetores de desenvolvimento territorial de base
conservacionista
149
insustentáveis de turismo, como o turismo sexual e de apropriação; b) conflitos e mazelas: prostituição
infanto-juvenil, aumento do tráfico de drogas e da violência; poluição; conflitos socioambientais;
ocupação desordenada, etc.; c) concentração de renda: canalização dos benefícios econômicos os
quais, normalmente, os moradores locais não os usufruem devidamente (KRIPPENDORF, 2000);
d) Sobrecarga de serviços básicos e estruturas e equipamentos públicos e mudanças de dinâmicas
locais; e) comprometimento de ativos ambientais e culturais locais (Áreas de Preservação Ambiental
e Patrimônio Histórico Cultural); entre outros.
Diversos autores, entre eles Lohmann; Netto (2012) cita que em decorrência de sua
popularização, o turismo vêm exercendo maior pressão sobre os ambientes naturais e culturais, e
as visitações aos ecossistemas naturais a partir dos séculos XIX e XX começam a estabelecer uma
condição inversamente proporcional entre demanda turística e conservação da natureza.
Entre as estratégias para se alcançar o sucesso nas ações de desenvolvimento territorial de
base conservacionista, tem-se as áreas protegidas, que são instrumentos de gestão territorial onde o
seu polígono deve está associado a sua vocação local. Estas áreas protegidas, muito conhecida no
Brasil como Unidades de Conservação não podem se tornar inviabilizadores do desenvolvimento,
mas devem sim fortalecer ações de valorização do ambiental natural, cultural e das comunidades
tradicionais.
Neste contexto, é importante ter em mente que o turismo não pode ser visto como uma
panaceia, tampouco pode ser considerado, em uma visão egossistêmica e ingênua, a força motriz
única de um processo de desenvolvimento local que se deseja sustentável.
A partir destas questões, surgem ainda outras questões e desafios relacionados com os
diversos olhares sobre o turismo e o território (figura 1):
Figura 1: Foto de uma ilustração urbana no bairro de Getsemani ao lado do Centro de Cartagena de Índias – Colômbia.
Retirado durante missão de reconhecimento com representantes de turismo cultural do Bairro do Candeal – Salvador/
BA (IABS/AECID/IBERTUR em dezembro de 2014). Acervo IABS.
150
O turismo não é necessariamente desejável ou viável em todas as localidades! (OMT, 1993)
• Existem recursos adequados para desenvolver o turismo de forma sustentável?
• O turismo pode contribuir para atingir objetivos de desenvolvimento local?
• Quais são os possíveis impactos negativos do turismo nos ativos culturais e ambientais
locais?
• Como a população local pode se beneficiar com o advento e dinamização do turismo?
• Como a população local enxerga as possibilidades de inserção na atividade?
• “Qual o modelo de turismo queremos”?
151
desenvolvimento local, sustentabilidade, inclusão social e economia solidária. Tal conceito vem
sendo frequentemente adotado para superação da pobreza no Brasil, bem como viabilizar novas
fontes de renda e desenvolvimento local.
O turismo é um setor que pode contribuir de maneira efetiva com a inserção produtiva
em diversos âmbitos, dada a sua natureza dinâmica e a quantidade de setores que envolve. Assim,
promover a inclusão das comunidades locais no desenvolvimento da atividade turística pode, não só
contribuir com a dinamização socioeconômica, mas também com a melhoria da experiência turística
– uma vez que possibilita o contato com aspectos culturais autênticos e genuínos, cada vez mais
valorizados pelo turista atual.
As atividades produtivas podem, portanto, promover e agregar valor a atividade turística.
Segundo o Ministério do Turismo do Brasil et al (2011), qualquer produção artesanal, industrial ou
agropecuária que detenha atributos naturais e/ou culturais de uma determinada localidade ou região
é capaz de agregar valor ao produto turístico, enriquecendo a experiência do turista.
Nesse contexto, é interessante destacar que novas tendências vem caracterizando uma “ressignificação”
do turismo, com uma mudança no perfil dos turistas, como ressalta Irving (2009):
Percebe-se que a demanda turística atual encontra-se cada vez mais exigente, procurando
lugares verdadeiros e autênticos que combinem, de um lado, um intercambio cultural profundo e, de
outro, a harmonia com a natureza e memória dos lugares visitados. (ZAOUAL, 2009)
Para se alcançar o turismo sustentável, com a valorização dos patrimônios históricos
culturais e naturais, é fundamental a integração de ações entre as pesquisas desenvolvidas em
Instituições de Ensino Superior, as politicas públicas e as práticas de gestão. Tendo a diversidade
de temas, que apesar da aproximação conceitual em áreas vulneráveis, inicialmente terem suas
problemáticas individuais, a integração destes podem gerar oportunidades, inclusive a consequente
transformação do tema a ser pesquisado.
Diante das dificuldades de construção de um trabalho integrado entre o poder público e
o meio acadêmico, assim como a pouca capacidade de execução da gestão pública, percebe-se a
importância de se trabalhar elementos estratégicos de formação de capital humano e social. Se faz
necessário princípios e práticas de cooperação e negociação coletiva, que garantam a base necessária
para um trabalho de construção e implementação de um modelo de governança que possa exercer
o protagonismo fundamental para o desenvolvimento permanente de diálogo entre a academia e a
gestão publica.
Para tanto, essas discussões devem ser ampliadas e difundidas em diversos meios, para
que sejam, de fato, apropriada pela sociedade civil e pelo poder público. O valor do conhecimento
é a oportunidade de oferecer as comunidades um trabalho de intervenção e ao mesmo tempo de
governança, provendo esta comunidade de um serviço integrado.
152
Dar voz a esse processo de transformação com o registro de metodologias implementadas e
replicação de conhecimento para outros segmentos da sociedade, se transforma em um instrumento
para o poder público desempenhar seu planejamento em áreas de intervenção com características
semelhantes.
Referências bibliográficas
ASSAD, L. T.; TASSO, J. P.; NASCIMENTO, E. A Produção Associada ao Turismo como Instrumento
de Desenvolvimento Local: o caso de Barreirinhas, na região dos Lençóis Maranhenses, no estado
do Maranhão, Brasil. In: Revista El Periplo Sustentable. México: Universidad Autónoma del
Estado de México. Jul./Dez. 2010.
BLANKE, J.; CHIESA, T. The Travel and Tourism Competitiveness Report. Genebra: World
Economic Forum, 2015.
ORGANIZAÇÃO MUNDIAL DE TURISMO. Global tourisme forecasts for the year 2000 and
beyond. Madri: OMT, 1993.
153
Diálogo na gestão de políticas públicas e o estabelecimento de governança
democrática
154
da sociedade civil e dos setores produtivos, cabendo ao Estado o papel de coordenar a atuação do
conjunto de atores envolvidos (COZZOLINO & IRVING, 2015).
Para a presente reflexão adotamos uma concepção democrático-participativa de governança
para a esfera pública, a qual teria o mérito de estimular a organização da sociedade civil e de promover
uma reorganização dos mecanismos de tomada de decisão, com a constituição de espaços públicos
efetivos de interlocução com a sociedade, nos quais seriam possíveis a explicitação de conflitos
e a negociação (FREY, 2007; SANTOS JUNIOR, AZEVEDO& RIBEIRO, 2004; COZZOLINO;
IRVING& SOARES, 2015). A perspectiva adotada compreende três pressupostos centrais: (a) a
ampliação do universo de atores que participam dos processos de tomadas de decisão, (b) a instituição
de espaços formais de participação social dos processos de tomadas de decisão e (c) a garantia do
direito à voz a todos os potencialmente impactados pelas decisões.
O presente trabalho se articula a partir da concepção de diálogo, aqui entendida como um
processo de escuta e expressão dos sujeitos em torno de um bem comum. Não se trata de um “monólogo
alternado” que visa apenas convencer o outro, mas, sobretudo, uma construção coletiva, onde cada
parte escuta a si e ao outro, transformando-se ou reafirmando-se (COSTA, 2015). Esta percepção
sobre o diálogo recebe influências de Paulo Freire (1970, 1983), Benjamin Barber (1997) e Philippe
Breton (2006), autores que, embora distantes no tempo e espaço, compartilham inquietações sobre a
importância dos processos comunicativos políticos para o fortalecimento da democracia. Em nosso
entendimento, a concepção de diálogo pode se integrar como dinâmica central em processos de
construção de governança democrática.
Para compreender o papel do diálogo na gestão de políticas públicas setoriais, objetivo deste
texto, apresentaremos dois casos, um relacionado à gestão de Unidades de Conservação (UC), e
o outro relacionado à aplicação da metodologia de roteirização dialogal na construção de roteiros
turísticos em sítios históricos. O primeiro se refere à criação de uma página na Internet para o
Monumento Natural dos Morros do Pão de Açúcar e da Urca (MoNa Pão de Açúcar), UC carioca,
e os demais se referem à construção de roteiros turísticos para os sítios históricos do Campo de
Santana, do Morro da Conceição e para os fortes e fortalezas cariocas.
155
vínculos entre os membros da Câmara Técnica, gerando, ainda que temporariamente, um processo
identitário coletivo e de pertencimento. Ao se reconhecerem enquanto grupo, sustentado por uma
relação simétrica de diálogo, os participantes assumiram também a agenda do coletivo e atuaram na
proposição, planejamento e execução das ações, terminando por executar a tarefa por eles delimitada,
com a publicação da página doMoNa Pão de Açúcar na Internet (www.monapaodeacucar.com).
Além disto, foi possível identificar que o processo de ação coletiva, pautada pelo diálogo
entre os atores envolvidos, cumpriu também um papel transformador sobre a própria realidade de
quem participa e sobre o todo. O diálogo atuou na ressignificação da relação do si com o outro,
estimulando à compreensão e a ação cooperada. Os atores reconheceram que não se tratava de
uma mudança simples (sair da participação informacional e passiva, em direção à ação coletiva e
cooperada), porém avaliaram, ao final da oficina, que os resultados alcançados eram mais sólidos,
pois estavam compactuados por todos os envolvidos.
O projeto que ilustra este estudo – Janelas Abertas para a República – é o terceiro de
uma série de três e vem sendo desenvolvido desde 2014, pelo Laboratório de Tecnologia e
Desenvolvimento Social (LTDS) em parceria com a Diretoria de Patrimônio Histórico e Cultural
do Exército (DPHCEx), com encerramento previsto para 2017. Nesta versão, o projeto tem como
campos de estudo a Casa Histórica de Deodoro (CHD) e o Campo de Santana, situados no Centro
do Rio de Janeiro.
Em comum, os três projetos tiveram a utilização de uma metodologia própria, batizada de
Roteirização dialogal. Cada um se apresentou como um desafio diferente, visto que no primeiro, os
diálogos foram travados principalmente com moradores e trabalhadores29, no segundo, basicamente
com o Exército e militares30, e nesta terceira versão, vem travando diálogos com instituições públicas
e privadas variadas do entorno do Campo de Santana.
A Roteirização Dialogal surge como uma metodologia sistematizada de construção de
roteiros a partir do primeiro projeto, quando se observou que as qualidades atrativas intrínsecas
ao lugar poderiam se ressentir pela circulação de visitantes. Mostrou-se necessário, na ocasião,
criar instrumentos que possibilitassem ouvir os habitantes em seus desejos e expectativas quanto à
atividade turística no lugar. Ao ouvi-los, de fato e com a devida atenção, os laços de relacionamento
foram sendo criados, de maneira que, compartilhar os benefícios que por ventura fossem gerados,
passou a integrar também os objetivos do projeto, como um compromisso ético com o sítio. E, da
mesma forma, garantir que os bens patrimoniais significativos para os moradores, trabalhadores
e frequentadores do sítio não sofressem danos e fosse estimulada a preservação e a interpretação
coerente com os valores do sítio, passou a ser um comprometimento da equipe de pesquisadores e
guias.
29 Para mais informações sobre este projeto: EGREJAS, BOTELHO, BARTHOLO, 2013; EGREJAS,
BURSZTYN, BARTHOLO, 2013; e BOTELHO, EGREJAS, BARTHOLO, 2013.
30 Para mais informações: EGREJAS, FRATUCCI, BARTHOLO, 2014; e EGREJAS, PAZ, BARTHOLO, 2015.
156
Reconhece-se, entretanto, que criar roteiros apoiados em diálogos, não é simples. A tarefa de
coordenar grande número de pessoas e seus desejos, além de ordenar o enorme número de variáveis
técnicas necessárias à sua consecução torna-a difícil e onerosa. Principalmente quando se pretende
que seja organizada de maneira dinâmica e reatualizada a cada encontro.
Ainda assim, justificam-se os esforços pela possibilidade de desenvolvimento local, inovação
nos serviços oferecidos, e da qualidade da relação criada entre os visitantes e visitados, implicando-
os em ações e atitudes sociais de preservação patrimonial e cuidados ambientais.
Algumas Considerações
Diante destes casos expostos acima, analisamos que o diálogo cumpre importante papel para
assegurar a governança democrática na gestão de políticas públicas.
Com relação às três dimensões apontadas como centrais aos processos de construção de
governança democrática cabe ressaltar que os processos de diálogo estabelecidos foram fundamentais
para a ampliação do universo de atores envolvidos e na integração de suas atuações. No caso do MoNa
Pão de Açúcar, o Conselho Gestor desta UC e a sua Câmara Técnica de Comunicação funcionaram
como espaços formais de discussão e de legitimação das decisões tomadas. Já nos casos dos roteiros
dialogais, embora não se tenham instituído fóruns permanentes, a metodologia adotada fortaleceu
os canais de comunicação entre os atores governamentais envolvidos e permitiu dar voz aos atores
sociais potencialmente impactados pelas decisões. Essa última dimensão ficou particularmente
evidenciada no caso do Morro da Conceição, em que a posição expressa pela população local foi
decisiva na definição do perfil de visitação a ser adotado nos roteiros, os quais foram direcionados, a
partir da ótica dos atores locais, no sentido de buscar minimizar os impactos e otimizar os benefícios
da atividade turística. No caso do MoNa a existência do Conselho funciona como garantia do livre
direito à voz. Já no caso dos roteiros dialogais, a adoção da metodologia permitiu dar voz aos
implicados, propiciando o estabelecimento de vínculos e influenciando nas decisões tomadas.
Em vista do exposto, nosso entendimento é que a concepção de diálogo se apresenta como
uma alternativa metodológica na efetivação de processos inclusivos na gestão de políticas públicas,
contribuindo na construção de governança local de cunho democrático
157
Referências bibliográficas
BARBER, B. R. Démocratie forte. J.-L. Piningre (trad.). Paris: Desclée de Brouwer, 1997.
BRETON, P. L’incompétence démocratique : la crise de la parole aux sources du malaise (dans la)
politique. Paris: La Découverte, 2006.
COZZOLINO, L. F.; IRVING, M.; SOARES, D. Gestão de áreas protegidas: análise dos marcos
legais à luz dos princípios de governança democrática. Sociedade e Território. São Paulo, v. 27, n.
1, p. 138 – 156, 2015.
COZZOLINO, L. F.; IRVING, M. Por uma concepção democrática de governança para a esfera
pública. Revista de Políticas Públicas, São Luís, v. 19, n. 2. Jul./dez. 2015.
DORNA, A., & COSTA, G. B. La crise politique et la perte de cohésion sociale. Cahiers de
Psychologie Politique. Vandoeuvre-lès-Nancy, v. 25. 2015. Disponível em: http://lodel.irevues.
inist.fr/cahierspsychologiepolitique/index.php?id=2940. Acesso em: 20 jun. 2016.
158
EGREJAS, M.; PAZ, A.; BARTHOLO, R. Roteiros dos Fortes: diálogo, pertencimento e
webdocumentário no planejamento turístico. Caderno Virtual de Turismo. Rio de Janeiro, v. 15,
n. 3, p. 240 - 250. Dez. 2015.
JACOBI, P. R., & BARBI, F. Democracia e participação na gestão dos recursos hídricos no Brasil.
Revista Katálysis. Santa Catarina, v. 10, n. 2, p. 237 – 244. 2007.
WEISS, T. G. Governance, good governance, and global governance: conceptual and actual
challenges. Third World Quarterly. London, v. 21, p. 795 - 814. 2000
159
Turismo no entorno de Parques: uma perspectiva territorial de análise
Introdução
160
potencial dos parques para oportunizar momentos de contato com a natureza, lazer e recreação para
a sociedade e, sobretudo, para as populações residentes nas cidades35. E, no âmbito das políticas
públicas de proteção da natureza, principalmente a partir do Sistema Nacional de Unidades de
Conservação (SNUC) no caso brasileiro, os parques passaram também a ser reconhecidos em função
de seu potencial para visitação como estratégia para se promover a geração de renda e a dinamização
de economias locais.
Em um contexto mais recente, essa perspectiva foi, também, reafirmada no Relatório
Tourism and Visitor Management in Protected Areas: Guidelines for Sustainability (IUCN, 2014),
lançado no dia 14 de novembro de 2014, durante o Congresso Mundial de Parques que aconteceu
em Sidney, Austrália. Esse documento reafirmou que o desenvolvimento do turismo sustentável
constitui, atualmente, uma via essencial para a manutenção dos parques e para o fortalecimento dos
processos de desenvolvimento comunitário. Por esta razão, se advogou, na ocasião, a necessidade
de articulação e esforços entre parceiros do setor público, da iniciativa privada e da sociedade civil,
para a consolidação dessas áreas protegidas como estratégias de conservação da biodiversidade e
melhoria da qualidade de vida das populações envolvidas.
No Brasil, na direção dessa tendência internacional, é possível reconhecer também um
forte movimento que ratifica a contribuição do turismo para a conservação da biodiversidade. Em
unidades de conservação36 como os parques, tanto a visitação quanto a estruturação do turismo em
seu entorno, assumem papel estratégico em diversos programas e projetos coordenados, sobretudo,
pelos Ministérios do Meio Ambiente e do Turismo, e também por algumas secretarias estaduais, com
as mesmas atribuições. O desenvolvimento do turismo integra, também, as prioridades planejamento,
no caso dessas unidades de conservação, inspirando projetos e parcerias públicas e/ou privadas para
a sua estruturação e fortalecimento.
A visitação turística é apontada também, em políticas públicas, como importante fonte de
recursos financeiros para a manutenção dos parques, e como caminho para a geração de benefícios
socioeconômicos para as populações residentes em seu entorno direto, o que torna ainda mais
complexa a gestão desses territórios e impõe inúmeros desafios aos propósitos de conservação da
biodiversidade. Isso porque o incremento do turismo pode contribuir, também, para a intensificação
das pressões sobre o patrimônio natural protegido. E as áreas de entorno de parques muitas vezes são
habitadas por populações tradicionais, agricultores familiares, pequenos comerciantes, entre outros
grupos sociais, cujos exercícios de territorialidade passam a ser influenciados direta ou indiretamente
pelos processos de criação e de gestão dessas unidades de conservação e, também, pelas próprias
atividades econômicas que aí se estabelecem e/ou são incrementadas em decorrência dessa política
35 Essa perspectiva de exaltação e de retorno à natureza justificou as primeiras iniciativas de proteção nos
Estados Unidos – tema exaustivamente debatido pela literatura especializada, cujo ideário de conservação influenciou,
diretamente, as ações subsequentes em todo o mundo.
36 Como se sabe, no Brasil, a principal iniciativa de proteção da natureza está fundamentada na criação de
Unidades de Conservação (UC’s), processo normatizado pelo Estado através do Sistema Nacional de Unidades de
Conservação (SNUC-Lei 9.985/2000). O SNUC pressupõe a delimitação territorial de porções do espaço de grande
relevância em termos de biodiversidade e estabelece regulamentações de uso e gestão, considerando-se os diferentes
níveis de proteção e formas de manejo.
161
de proteção, como é o caso do turismo.
Nesse sentido, sem deixar de reconhecer a complexidade inerente ao processo de
territorialização associado à criação e gestão de unidades de conservação37, neste breve ensaio, de
natureza essencialmente teórica, temos por objetivo problematizar a relação entre turismo e áreas
protegidas, tendo como foco prioritário os processos de desenvolvimento turístico no entorno de
parques. Procuramos, dessa forma, refletir sobre a natureza dessa relação, as questões socioespaciais
envolvidas e alguns dos desafios para o fortalecimento do turismo como meio para a conservação da
biodiversidade e para a promoção do desenvolvimento socioambiental.
Mas, diante desse propósito, que pressupostos teóricos adotar e que caminho trilhar no
intuito de fundamentar uma interpretação crítica dessa relação entre parques e turismo? Sem deixar
de reconhecer a relevância de pesquisas filiadas às diferentes áreas do conhecimento, optamos por
ancorar nossa reflexão, fundamentalmente, na perspectiva teórico-metodológica da abordagem
territorial.
A dimensão territorial38 adotada para a análise sugere um olhar dirigido ao conjunto de
forças políticas, econômicas e simbólico-culturais presentes e atuantes no território, a partir de uma
perspectiva que privilegia processos de governança democrática, ancorados em pressupostos de
gestão descentralizada. Nessa direção, a perspectiva territorial de análise pressupõe o reconhecimento
das diversas territorialidades incidentes num dado recorte espacial e o estímulo à construção de
relações de confiança e o aproveitamento das capacidades e valores locais na busca por soluções aos
problemas identificados e na definição dos rumos do processo de desenvolvimento desejado.
Esse ponto de vista nos permite interpretar o turismo como um dos elementos conformadores
da dinâmica territorial associada aos parques, em uma perspectiva múltipla, integrada e relacional,
capaz de colocar em evidência a complexidade e os inúmeros desafios vinculados a esse processo. Ao
nosso ver, optar por esse caminho de investigação tende a contribuir com relevantes subsídios para a
concretização do potencial do turismo como via para a conservação da biodiversidade, promoção do
desenvolvimento socioambiental e manutenção e valorização de modos de vida e práticas culturais.
37 O desafio de tentar dar conta dessa complexidade pressupõe considerar inúmeros aspectos como governança,
participação, normatizações legais, cooperação interinstitucional, transversalidade em políticas e ações, conflitos, uso
público, uso e ocupação do solo, problemas fundiários, relação entre UC’s e populações, mudanças sociais, entre muitos
outros, o que, de antemão, torna tal tarefa de difícil execução neste breve ensaio.
38 Segundo Saquet (2007), a leitura territorial sugere um olhar processual, relacional, que abrange as des-
continuidades, temporalidades, escalaridades e processos históricos da dinâmica territorial em estudo, considerando
as articulações/interações existentes entre as dimensões sociais do território (economia, política e cultura), em unidade
entre si e com a natureza.
162
Referências bibliográficas
BRYANT, R.; BAILEY, S. A politicized environment. Third World Political Ecology. London and
New York: Routledge, 1997.
COSTA, W. M. da. Geografia Política e Geopolítica. São Paulo: Editora da Universidade de São
Paulo, 2008.
IUCN. Report Tourism and Visitor Management in Protected Areas: Guidelines for Sustainability.
Congresso Mundial de Parques, Sidney, Austrália, 12 a 19 de novembro de 2014.
MONTE-MÓR, R. L. As teorias urbanas e o planejamento urbano no Brasil. In: DINIZ, & CROCCO
(Eds.) Economia Regional e Urbana: contribuições teóricas recentes. Belo Horizonte: Editora
UFMG, 2006.
MOUFFE, C. Por um modelo agonístico de democracia. Revista Sociologia Política, Curitiba, 25,
p. 11-23, nov. 2005.
SACK, R. D. Human territoriality: Its theory and history. Cambridge: Cambridge University
Press, 1986.
SANTOS, M.; BECKER, B. (orgs.) Território, Territórios: ensaios sobre o ordenamento territorial
Rio de Janeiro, DP&A, 2a edição, 2006.
TAVARES, F.; IRVING, M. A. Natureza S. A.: o consumo verde na lógica do Ecopoder. São
Carlos: RIMA Editora, 2009.
Introdução
Nos próximos parágrafos vamos tentar contribuir com o debate aberto que trata das relações
entre turismo, natureza e cultura. Ainda que a minha formação esteja no âmbito da geografia, a
pesquisa e os estudos turísticos, que formam parte central do meu currículo, permitiram nos últimos
anos uma aproximação a outras disciplinas que também são relevantes para entendermos bem a
complexidade do fenômeno que se quer abordar. Para seguirmos a sistemática proposta desde a
organização do evento este texto vai ser estruturado com os pontos comuns que nos foram sugeridos
tendo algumas questões norteadoras como ponto de partida para a compreensão do que se pretende
investigar, a destacar:
1. Quais as principais questões teóricas e metodológicas que devem ser consideradas no debate
entre turismo, natureza e cultura?
Em primeiro lugar gostaria de colocar a ideia da falsa oposição entre natureza e cultura.
Tradicionalmente entende-se que estes dois conceitos são opostos, pois a cultura forma parte do
âmbito do ser humano, no entanto a natureza é o resultado da sua não presença ou de um contato
menos intenso. Em qualquer caso, ao estabelecermos essa dicotomia o estamos incitando o confronto.
Por isso, ao meu entender, temos de compreender que a natureza forma parte da nossa cultura e a
relação que estabeleçamos com ela é consubstancial a nós.
Uma segunda questão teórica interessante resulta da nossa relação como humanos com
a natureza, que é o que desperta o interesse por ela, por que somos seletivos com o que gostamos
e por que essa necessidade de visitarmos, de fazer turismo para gozar das maravilhas de esses
espaços naturais. Tudo isto considerando que existem outras muitas áreas com as que somos menos
exigentes na hora de reclamar a sua proteção ou conservação.
Neste debate acho que é muito importante o conceito de paisagem entendido como a nossa
percepção de uma determinada área, designadamente natural ou rural. Portanto, a paisagem implica
uma olhada cultural que nunca é neutra. Esse olhar está condicionado pela representação cultural.
A paisagem é pois uma expressão cultural que é construída para ressaltar valores de um povo,
por exemplo. O caso dos parques nacionais é muito evidente. Autores como Hall e Page (2002)
evidenciaram o papel secundário da visão naturalista na designação dos parques naturais no âmbito
anglo-saxão e o seu protagonismo como veículos para a criação de identidade nacional. O valor
simbólico de estes espaços é criado e re-criado através da literatura, da mídia e responde aos interesses
dos grupos dominantes. Segundo Bourdieu (1984), as práticas culturais servem para perpetuar os
sistemas de dominação. Mesmo o Mitchell (1994) relaciona paisagem com o imperialismo europeu,
convertendo-o num instrumento do poder. Outro autor como Nash (1970) já dizia há muitos anos
que os parques nacionais foi um dos grandes contributos dos americanos à civilização, vinculando-
165
os a ideias como democracia e progresso.
Estes interesses incluem aqueles de caráter simbólico e outros econômicos. Entre os
primeiros está, como já vimos, a criação de uma identidade nacional através do estabelecimento de
paisagens canônicas ou talvez de um discurso paisagístico oficial, hegemônico que nós adotamos
e defendemos. Ganglmair-Wooliscroft e Wooliscroft (2011) em seus estudos sobre os parques
nacionais da Nova Zelândia advertem que para os visitantes mais importante que a flora e a fauna
era o significado de esses espaços naturais relativamente à sua identidade nacional.
No tema dos interesses econômicos existem pelo menos dois temas relevantes, sendo a
greentrification (Smith e Phillips, 2001) de muitos espaços naturais consequência da chegada de
novos residentes, permanentes ou temporários nas a áreas de especial valor natural. Por outro lado
está o turismo que tem transformado os espaços naturais em objeto de consumo e portanto numa
mercadoria.
166
Ao meu modo de ver, fortalecer o debate crítico consiste em recuperar a essência social do
nosso discurso sem complexidades. Reconhecer que a natureza forma parte da cultura e integrá-la
na mesma. A cultura da natureza não é manter separados ambos os âmbitos nem submeter um ao
outro, ao contrário, é seria entender a mútua dependência e a necessidade de estabelecer de novo o
equilíbrio entre elas.
167
Conclusões
Ainda que esta apresentação possa parecer muito pessimista não é a minha intenção
transmitir essa ideia. Seminários como este são importantes para avançar no caminho da compreensão
entre turismo, natureza e cultura. A transformação da academia como agente social e as inquietudes
e preocupações que mostram cada vez mais pessoas são ferramentas para mudar desde baixo as
políticas. Entender as relações entre cultura e natureza resulta fundamentalmente em abordar
uma questão que agora é vista como problemática mas que não tem de ser assim. Debater, propor
iniciativas e ajudar a construí-las é possível.
Referências bibliográficas
BOURDIEU, P. Distinction. A Social Critique of the Judgement of Taste. Cambridge (MA): Harvard
University Press, 1984.
HALL, M., e PAGE, S. The Geography of Tourism and Recreation. Environment, Place and
Space. London: Routledge, 2002.
MITCHELL, W. Imperial Landscape. Em MITCHELL, W. (Ed.). Landscape and Power (pp. 5-34).
Chicago: Chicago University Press, 1994.
NASH, R. (1970). The American Invention of National Parks. American Quarterly, 22, 1970
168
Vers une nouvelle culture du tourisme
Dans son article de 1962 Une théorie du tourisme39 publié dans l’ouvrage Culture ou mise
en condition ?, l’essayiste Hans Magnus Enzensberger retraçant la naissance du tourisme souligne
l’étroitesse des liens qui associent son développement et celui de la civilisation industrielle (si l’on
fait exception de la Rome du Bas-Empire où, dans les derniers siècles de l’Empire s’est développée
une forme intense de tourisme vers la Grèce, l’Asie Mineure, l’Egypte, avec liaisons maritimes
régulières, bureaux de change..., puisqu’il semble que le nombre de voyages de cette époque n’a été
dépassé en Europe qu’au XIXème siècle). Sous la forme apparemment inoffensive du voyage de
vacances s’affirme selon Enzensberger, au moyen de l’éloignement, le nouveau droit de l’homme de
se libérer de sa propre civilisation. Ce droit d’abord réservé à la bourgeoisie s’est étendu à d’autres
classes de la société.
Toutefois, comme le souligne cet auteur, «les moyens d’échapper au monde industriel se
sont constitués eux-mêmes en industrie, le voyage hors du monde de la marchandise est devenu
à son tour une marchandise». Paradoxalement, ce hors-marchandise est de fait une marchandise
normalisée. Dès 1836, le Red Book de Murray oriente les masses de touristes vers des destinations
déterminées à l’avance par le guide. Cette marchandise est également produite en série. Quelle que
soit la forme de tourisme pratiquée, le touriste ne peut qu’emmener sa société en voyage même s’il
vise à s’en éloigner. Le paradoxe est poussé jusqu’à le transformer en commercial de l’industrie du
tourisme puisque de retour de vacances il racontera autour de lui son voyage. Les photos et récits
confirmeront les publicités qui l’ont incité à telle ou telle destination, répétant d’une certaine manière
ce que tout le monde connaît déjà. Il en était autrement avec les récits des voyageurs-explorateurs
qui faisaient découvrir des mondes qui étaient inconnus et inexplorés pour tous.
Enzensberger démasque la désillusion secrète du touriste, mais il ne rejoint pas ceux qui le
raillent. Il choisit plutôt d’interroger la «force puissante qui, partout dans le monde aujourd’hui, jette
les masses sur le rivage de leur petit bonheur de vacances... la force d’une révolte aveugle, inarticulée
qui, dans les ressacs de sa propre dialectique, fait sans cesse naufrage»40. Il s’agit déjà d’une certaine
manière de la description d’un «impossible voyage»41 développée par la suite par Marc Augé et de
l’impossible subversion. Enzensberger poursuit encore plus loin son argumentation. La force et le
désir qui poussent le touriste à partir et partir encore, correspondent à la quête du bonheur d’être
libre. Mais ce que le phénomène du tourisme révèle, selon lui, c’est que «l’habitude a été prise
d’admettre une liberté qui n’est qu’une imposture».
39 Hans Magnus Enzensberger, Une théorie du tourisme, in Culture ou mise en condition ?, traduit par
B. Lortholary, UGE 10/18, 1973.
40 Hans Magnus Enzensberger, Une théorie du tourisme, in Culture ou mise en condition ?, op.cit.
169
Métamorphoses régénératrices des milieux habités et nouveaux projets
Les enjeux climatiques amènent à repenser et réinventer la façon d’habiter la Terre et
notamment les rapports entre urbain, rural et nature e, dans un contexte de « finitude écologique » et
de reliance. Comment cultiver le tournant de l’écotourisme dans la réinvention des milieux habités ?
Dans un contexte de fortes difficultés et de désorientation, la question des métamorphoses
des milieux habités s’avère d’autant plus nécessaire dans les situations difficiles et met en évidence
comment un projet touristique peut tirer parti des ressources vivifiantes du milieu. Il s’agit
d’abandonner des pratiques prédatrices et d’inventer des dispositifs mixtes immersifs à même de
régénérer les milieux habités ; avec la reconnaissance des interactions des organismes vivants et de
leurs milieux de vie qui va à l’encontre d’une culture toxique basée sur la séparation et l’exploitation
sans limite des ressources.
Dans cette orientation de métamorphoses régénératrices, le ménagement de ressources d’un
autre type sont essentielles : « La ressource est aussi bien ressource de vivre que de penser, elle ne
les sépare plus. Aussi de cette ressource de la ressource pourra-t-on repartir, sur elle se caler, pour à
la fois vivre et penser. »42 Ce qui renvoie à des projets visant à tirer parti ou susciter des changements
à partir de l’entrelacement d’échelles mais aussi en prenant appui sur les ressources élémentales,
agricoles et paysagères.
170
vivante »44 par une « vision holistique et dynamique qui resurgit dans l’épistémologie de l’écologie
contemporaine ». La force de leur imagination matérielle - imagination matérielle, car c’est l’eau
ou le feu, ou l’air qui commande aux images - qui est à proprement parler irréelle, surréelle ou
hyper réelle, a une réalité aussi consistante mais d’une autre nature que celle que la connaissance
scientifique procure et qui se combine avec l’évolution des modes de vie.
De nombreux chantiers s’ouvrent alors :
- des transformations d’héritages dissociés par des mises en relation écosystémiques entre cultures,
mais aussi entre humain et non-humain ;
- des entrelacements d’échelles spatio-temporelles, entre micro-lieux, ville, métropole, bio-région
et globalisation ;
- des adaptations à l’ère du numérique, capables d’accorder cultures vernaculaires et innovations;
- des mises en œuvre de processus socio-spatiaux, à même de favoriser des mises en commun.
171
Références bibliographiques
BECK, U. La société du risque. [édition Suhrkamp Frankfurt 1986]. Trad. de l’allemand par Laure
Bernardi. [Préface de Bruno Latour]. Paris: Ed. Aubier, 2001.
CLÉMENT, G. L’alternative ambiante. In: Les Carnets du paysage. Versailles, n. 19. Ed. ENSP,
2010.
GIDDENS, A. Modernity and self-identity. Self and Society in the Late Modern Age, Cambridge:
Ed. Polity Press, 1991.
GUATTARI, F. Les trois écologies, l’espace critique. Paris : Ed. Galilée, 1989.
172
Apêndices
1. Lista de pesquisadores convidados
173
Malizia, Lucio R.
174
2. Fichas de identificação e impressões dos pesquisadores convidados sobre o
tema
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Rita de Cassia Monteiro Afonso
Formação: Bacharel em Comunicação, mestrado e doutorado em Engenharia de Produção.
Inserção Institucional completa: Professora Adjunta da FACC – Faculdade de Administração
e Ciências Contábeis/UFRJ. Pesquisadora LTDS/COPPE – Laboratório de Tecnologia e
Desenvolvimento Social – Programa de Pós-graduação e Pesquisa em Engenharia de Produção.
Temas prioritários de pesquisa: inovação social / desenvolvimento social / Turismo de base
comunitária
Sugestão de Projeto(s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: diálogos inter setorial
para desenvolvimento social.
175
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Luís Tadeu Assad
Formação: Engenheiro de Pesca M.Sc. (UFC), Doutor em Desenvolvimento Sustentável, Posdoc em
Análise e Gestão de Conflitos Socioambientais (CDS/UnB) e Pos-doutorando em Turismo Cultural
(UB).
Inserção Institucional completa: Diretor Presidente do Instituto Brasileiro de Desenvolvimento e
Sustentabilidade (IABS), Pesquisador Associado e membro do colegiado do Mestrado Profissional
em Sustentabilidade junto a Povos e Terras Tradicionais – MESPT (CDS/UnB); Pesquisador
Associado do Centro de Inovação para o Desenvolvimento Humano da Universidade Politécnica de
Madri (itd/UPM)
Temas prioritários de pesquisa: Dialogo Social e Gestão de Conflitos Socioambientais; Inserção
socioprodutiva e negócios sociais; Desenvolvimento Local; e Inovação social.
Interesse na temática do workshop: Integração dos temas natureza, cultura e turismo como vetor
de desenvolvimento local e a discussão em torno da construção de políticas publicas relacionadas,
como forma de consolidar experiências localizadas no âmbito de projetos de desenvolvimento.
176
I- Identificação:
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: pesquisa interdisciplinar
sobre a integração das comunidades em projetos de conservação; gestão da biodiversidade.
Valorização do patrimônio cultural. Diversidade cultural em conexão com a biodiversidade.
177
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Jannyne Lima de Meira Barbosa
Formação: Bacharel - Administração com ênfase em Marketing
Inserção Institucional completa:
IABS – Instituto Brasileiro de Desenvolvimento e Sustentabilidade: Coordenadora Técnica - Projeto
de Dinamização e Sustentabilidade do Turismo no Baixo São Francisco em parceria com o Banco
Interamericano de Desenvolvimento – BID, Agencia Espanhola de Cooperação Internacional para o
Desenvolvimento – AECID e Governo do Estado de Alagoas.
Secretaria Adjunta de Turismo da Prefeitura de Maceió/AL.
Temas prioritários de pesquisa: Turismo como vetor de desenvolvimento socioeconômico e de
redução das desigualdades em destinos com vocação turística. Observatório de turismo (visão
sistêmica).
Interesse na temática do workshop: Visão integrada dos temas Turismo, Natureza e cultura
em processos de desenvolvimento territorial para a construção de politicas publicas e ações de
desenvolvimento.
178
I - Identificação:
Nome e sobrenome: Cristiane Barroncas Maciel Costa Novo.
Formação: Bacharel em Administração - Bacharel em Turismo - Mestrado em Geografia Humana.
Inserção Institucional completa: Universidade do Estado do Amazonas - Escola Superior de Artes
e Turismo.
Curso de Turismo
Doutoranda no Programa de Pós-graduação em Ciências do Ambiente e Sustentabilidade na
Amazônia na Universidade Federal do Amazonas.
Temas prioritários de pesquisa: Desenvolvimento local - Planejamento participativo - Turismo
comunitário - Produção científica em Turismo.
179
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Ivan Bursztyn
Formação: Designer, mestrado e doutorado em Engenharia de Produção.
Inserção Institucional completa: Professor do curso de gastronomia do Instituto de Nutrição Josué
de Castro da Universidade Federal do Rio de Janeiro.
Temas prioritários de pesquisa: Turismo de Base Comunitária, Cultura Alimentar, Novas Formas de
Produção e Consumo, Design da Hospitalidade de Serviços.
180
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Marcel Bursztyn
Formação: Economista, Mestre em Planejamento Urbano e Regional, Diploma em Estudos de
Planejamento, Diploma em Desenvolvimento Econômico e Social, Doutor em Política e Programação
do Desenvolvimento, Doutor em Economia
Inserção Institucional completa: professor titular junto ao Cento de Desenvolvimento Sustentável
da Universidade de Brasília
Temas prioritários de pesquisa: interdisciplinaridade, sustentabilidade, políticas públicas, mudanças
climáticas.
181
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Lia Calabre
Formação: Doutora em história
Inserção Institucional completa: Pesquisadora Titular da Fundação Casa de Rui Barbosa, atual
Presidente da instituição.
Temas prioritários de pesquisa: políticas culturais, políticas públicas, cultura.
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Projetos que busquem
compreender / revelar os conceitos de turismo, natureza e cultura, operados nas políticas públicas
entre as áreas, analisando criticamente e propondo possíveis contribuições para o aprimoramento de
tais políticas.
182
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Francesca Cominelli
Formação: M1 et M2 Economie du patrimoine et des activités culturelles, PhD en Economie du
patrimoine culturel immatériel
Inserção Institucional completa: IREST – EIREST Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Temas prioritários de pesquisa: Nature, Culture et Tourisme: la mise en valeur des canaux d’irrigation
du Briançonnais
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Le cas que je présente
dans mon papier de synthèse permet de relier les trois objets du workshop ainsi que d’imaginer des
perspectives de recherche internationales. Il s’agit de techniques d’irrigation gravitaire qui existent
dans le monde entier et déjà objet d’étude de disciplines différentes. Ce cas peut constituer un
laboratoire intéressant pour réfléchir à des recherches interdisciplinaires, impliquant des chercheurs
et acteurs différents, et à la mise en œuvre de véritables politiques intersectorielles.
183
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Guilherme Borges da Costa
Formação: Doutor em Psicologia pela Université de Caen Normandie, França. Mestre em Mudança
Social e Participação Política, pela USP. Especialista em Psicologia Política, Políticas Públicas e
Multiculturalismo, pela USP e em Comunicação Popular e Comunitária pela Universidade Estadual
de Londrina. Graduação em Comunicação – Jornalismo, Universidade Estadual de Londrina.
Inserção Institucional completa:
Pós-doutorado em andamento no Programa Psicossociologia de Comunidades e Ecologia Social
(EICOS/ UFRJ). Pesquisador do Grupo de Pesquisa “Governança, Biodiversidade, Áreas Protegidas
e Inclusão Social” (GAPIS/UFRJ).
Temas prioritários de pesquisa:
Gestão de unidades de conservação; gestão participativa; governança.
184
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Marcela Pimenta Campos Coutinho
Formação: Turismóloga (PUC Minas), M.Sc. Gestão Turística - Especialidade em Planejamento e
Turismo Sustentável (UIB - Universitat de Les Illes Balears).
Inserção Institucional completa: Coordenadora do Núcleo de Turismo e gestora das ações de
inserção socioprodutiva e empreendimentos sociais do Instituto Brasileiro de Desenvolvimento e
Sustentabilidade (IABS), Consultora do Sebrae Nacional no tema de turismo e External Liaison
Agent da Fundação OMT Themis no Brasil.
Temas prioritários de pesquisa: Turismo de experiência, slow food, turismo gastronômico e sua
relação com turismo de base comunitária, marcas territórios.
Interesse na temática do workshop: Turismo, natureza e cultura (integração entre os temas), formas
de consolidar o turismo em ambientes naturais, relação do tema com marcas territoriais e turismo
gastronômico.
185
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Luiz Felipe Freire Cozzolino
Formação: Doutor e Mestre em Psicossociologia das Comunidades e Ecologia Social pelo Programa
EICOS da Universidade Federal do rio de Janeiro.
Inserção Institucional completa: Pesquisador do Grupo de Pesquisa “Governança, Biodiversidade,
Áreas Protegidas e Inclusão Social” (GAPIS/UFRJ).
Temas prioritários de pesquisa: Governança democrática; Unidades de Conservação; Gestão
Participativa.
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Estabelecer parceria
para alavancar projetos conjuntos na área de gestão de UCs e turismo inclusivo.
186
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Rita de Cássia Ariza da Cruz
Formação: Geógrafa
Inserção Institucional completa: Docente do Depto. de Geografia da FLCH/USP. Vice-presidente
da comissão de pós-graduação da FFLCH/USP. Coordenadora do programa de aperfeiçoamento do
Ensino-PAE-CAPES, da FFLCH/USP. Coordenadora da coleção Geografia e adjacências da editora
Annablume, juntamente com Manoel de Sousa Fernandes.
Temas prioritários de pesquisa: Geografia do turismo. Geografia regional. Turismo e produção do
espaço.
Interesse na temática do workshop: relação direta com meus interesses de pesquisa e minha atuação
como docente.
Sugestão de Projeto(s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: dois temas, no meu
entendimento, de grande interesse à comunidade científica internacional – de um lado, o turismo no
contexto das políticas públicas estatais; do outro, a turismo na sua relação dialética com a produção
do espaço.
187
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Marisa Egrejas
Formação: Doutorado em Engenharia de Produção (COPPE/UFRJ), Mestre em Educação (UERJ),
Bacharel em Comunicação Visual (EBA/UFRJ), Licenciada em Educação Artística com habilitação
em História da Arte.
Inserção Institucional completa: Professora Docente do Curso Técnico em Turismo do Colégio
Estadual Antônio Prado Júnior (SEEDUC-RJ).
Temas prioritários de pesquisa: Formação profissional em turismo, Patrimônio, Cultura, Interpretação
do Patrimônio e Criação de Roteiros em parceria com os habitantes de sítios de interesse turístico.
188
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Marina Faccioli
Formação: Laurea in Lettere, Dottorato di Ricerca in “Geografia urbana e Regionale”.
Inserção Institucional completa:
Professore Ordinario di Geografia Economico-Politica nell’Università di Roma “Tor Vergata”.
Temas prioritários de pesquisa:
Studio dello sviluppo locale, Analisi dei sistemi territoriali complessi, Analisi del processo turistico,
Applicazioni al processo di programmazione territoriale del turismo.
Interesse na temática do workshop: Analisi delle relazioni complesse fra processi di organizzazione
del territorio e dinamiche di intervento della programmazione territoriale turistica da parte degli
organismi amministrativi territoriali.
189
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Helena Catão Henriques Ferreira
Formação: Bacharelado e licenciatura em Ciências Sociais (IFCS/UFRJ)
Mestrado e Doutorado em Ciências Sociais (CPDA/ UFRRJ)
Inserção Institucional completa: Programa de Pós-Graduação em Turismo (Mestrado) - PPGTUR, e
Graduação em Turismo da Faculdade de Turismo e Hotelaria da Universidade Federal Fluminense-
FTH/UFF
Temas prioritários de pesquisa: Antropologia do Turismo, Antropologia do Meio Ambiente, Turismo
e Populações Tradicionais, Desenvolvimento Local, Turismo de Base Comunitária, Unidades de
Conservação da Natureza.
Interesse na temática do workshop: Dois temas que considero importantes de serem abordados e que
apontam para a continuidade do debate devido à sua complexidade são:
Como fazer dialogar as diversas pesquisas sobre unidades de conservação da natureza, nos seus
diferentes pressupostos disciplinares, de forma a contribuírem efetivamente com o desenvolvimento
local.
As implicações de novas formas de gestão das unidades como as Parcerias Público-Privadas (PPPs)
e a participação pública de forma democrática nestes processos.
Principais Obstáculos para a pesquisa interdisciplinar na temática: Ainda parece difícil (pelo
menos no Brasil) ultrapassar os limites e pressupostos disciplinares para alcançar um nível de
debate interdisciplinar e até mesmo transdisciplinar. Ainda mais difícil é relacionar as políticas
públicas, nos seus aspectos estruturantes, sempre extremamente vinculadas a questões das políticas
conjunturais, aos resultados da pesquisa acadêmica, que poderiam resultar em um conhecimento
empírico importante para iluminar essas mesmas políticas. Esse exercício, que faz parte da proposta
do seminário é extremamente importante, e principalmente, sendo o evento de âmbito internacional,
nos dará condições de avaliar como se dá esse relacionamento entre ciências e entre o campo
acadêmico e as políticas públicas em outras realidades.
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Acredito que
seja interessante a pesquisa em torno do tema: Turismo, campo acadêmico, políticas públicas e
desenvolvimento local.
190
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Aguinaldo Cesar Fratucci
Formação: Doutor em Geografia pela UFF (2008); mestre em Geografia pela UFF (2000); bacharel
em arquitetura e urbanismo pela Universidade Santa Úrsula (1981)
Inserção Institucional completa: Professor adjunto do Departamento de Turismo da Faculdade
de Turismo e Hotelaria da Universidade Federal Fluminense. Coordenador do Programa de Pós-
Graduação Stricto Sensu em Turismo da FTH/UFF
Temas prioritários de pesquisa: Planejamento e gestão de destinos turísticos; políticas públicas de
turismo; processos de turistificação de espaços; epistemologia do turismo.
191
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Eric Glon
Formação: Géographe- Docteur en géogtraphie- Agégé de géographie. Habilité à diriger des
recherches
Inserção Institucional completa: Professeur des Universités.
Temas prioritários de pesquisa: Eric GLON est géographe, Professeur à l’université de Lille.
Ses recherches portent sur la valorisation/protection des ressources et de la nature ainsi que les
processus participatifs impliquant les populations locales et autochtones dans les projets au sein des
territoires. Si Eric Glon s’intéresse également aux inégalités sociales et culturelles dans l’accès aux
territoires et aux ressources, une partie de ses réflexions concernent les cartographies participatives
et autochtones.
Interesse na temática do workshop: Les différents points d’intérêt que j’évoque ici seront davantage
développés dans le texte que je prévois pour ce workshop à Rio. Les formes de protection de la
nature ne cessent de se diversifier et de se développer dans le monde tout en faisant de plus en
plus une large place à la participation des populations locales et autochtones. Par de nombreux
aspects, ces formes de protection sont sources d’ambivalences. En favorisant théoriquement la
participation des populations, il y a l’occasion de développer une autre approche des ressources par
le biais d’une rencontre entre des acteurs de cultures différentes. Il s’agit alors non seulement de
protéger l’environnement à la fois en préservant la nature mais aussi en y impulsant des initiaves
de développement à l’échelle locale dont certains ont trait au tourisme. De par la diversité des
initiatives et leur inégale maîtise par les populations locales et autochtones au niveau local peuvent
se dessiner de nouveaux territoires avec une autre approche des ressources mais aussi des formes
de commerciabilité pouvant ériger l’espace protégé comme un produit touristique mondialisé
où l’autochtone apparaît comme un icône participatif. L’intérêt de ce workshop est pour moi de
permettre des échanges sur ces tendances contradictoires en sachant que mes recherches portent sur la
valorisation/protection des ressources et de la nature ainsi que les processus participatifs impliquant
les populations locales et autochtones dans les projets au sein des territoires. Le tourisme n’est
pas une entrée principale dans mes recherches mais plutôt une entrée induite par mes thématiques
premières de réflexion. Les activités touristiques ou écotouristiques sont pratiquement un élément
récurrent dans les projets portés par les territoires affichant de préoccupations quant à la protection
de la nature mais aussi de manière plus large à l’environnement. C’est en réfléchissant finalement
aux relations que les populations locales et autochtones tissent nature et culture et au sens qu’elles
leur donnent dans les territoires que je viens à ce workshop avec le désir d’échanger avec d’autres
sur ce sujet tout en les écoutant sur ce champ spécifique du tourisme
192
institutionnels.
- la nécessité de bien penser l’indispensable travail de terrain.
- La difficulté à réfléchir sur des tendances multiples et contradictoires (Voir paragraphe ci-dessus
sur mon intérêt dans le Workshop).
- La difficulté à croiser des approches culturelles de la recherche et des méthodes disciplinaires
différentes alors qu’il semble indispensable d’établir une transversalité des analyses avant d’esquisser
une thématique qui puisse fédérer les chercheurs présents dans un réseau qui est à construire.
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Ce séminaire est une
option idéale car il permet d’échanger et de formuler nos idées en vis-à-vis pendant plusieurs jours
et je tiens à remercier à nouveau Marta Irving d’avoir impulsé et porté cette initiative.
De nombreuses possibilités sont offertes en France pour monter des projets de recherche mais à
l’enthousisasme des chercheurs qui peuvent y participer s’ajoutent très souvent des contraintes très
fortes de gestion opérationnelle. Le véritable projet de recherche se trouve en partie éclipsé par la
lourdeur administrative des tâches de compatabilité et d’organisation. L’idée est donc de trouver
une forme de projet qui permet de bien avancer sur nos objectifs de recherche sans être envahis par
des tâches purement administratives surtout dans un contexte international. Ce séminaire doit être
un lieu de débat pour réfléchir ensemble à de telles opportunités. Il ne s’agit de s’engager à l’aveugle
dan un projet de recherche trop lourd à gérer mais plutôt d’après moi d’avancer pas à pas dans une
cooopération constuite dont le projet de recherche n’est pas forcément l’expression première ou
ultime.
Plusieurs hypothèses sont possibles
- Un site internet ou une plateforme nous permettant une visibilité et un affichage
- Entamer des échanges avec les représentants de l’Institut des Amériques en France sur les
opportunités qui peuvent s’offrir à nous. Il y a un interlocuteur au sein de mon université que je peux
facilement rencontrer afin d’évoquer directement et concrétement ce sujet mais c’est une hypothèse
qu’il faut d’abord discuter entre nous.
-Envisager une manifestation (workshop, séminaire, colloque...?) en France prolongeant celle qui a
lieu en juin 2016 au Brésil pour conforter le réseau
- Je termine par une question- - Faut-il s’en tenir à une croisement entre les trois termes qui
apparaissent pour ce workshop c’est à dire “Tourisme, nature et cultures” ou éventuellement élargir
éventuellement à Développement, nature et cultures?
.... à suivre lors du séminaire de Rio
193
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Bernardo Machado Gontijo
Formação: Biologia (Graduação) – PUC/MG - Geografia (Graduação) - UFMG
Estudos Latino-Americanos (Mestrado) – Vanderbilt Univ. (EUA)
Desenvolvimento Sustentável (Doutorado) – CDS/UnB
Inserção Institucional completa: Professor Associado – Deptº Geografia / UFMG – Cursos de
Graduação em Geografia e Turismo, Pós-Graduação em Geografia.
Temas prioritários de pesquisa: transformação espacial; proteção à biodiversidade; áreas protegidas
/ unidades de conservação; turismo e meio ambiente.
Interesse na temática do workshop: A temática relativa a Turismo e Natureza perpassa o que venho
trabalhando desde meu doutoramento (2003), sendo que, ao focar meu território de análise na Reserva
da Biosfera da Serra do Espinhaço (MG), tenho abraçado questões relativas à cultura no que ela tem
contribuído para a produção humana do espaço regional. Por último, minha pesquisa tem um forte
viés aplicado na qual várias ações são desenvolvidas, o que abrange discussões relativas a políticas
públicas que afetem a questão das áreas protegidas na/da região.
194
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Maria Gravari-Barbas
Formação: Architecte (Ecole d’Architecture, Université Technique d’Athènes) et Géographe
(Université Paris 4 Sorbonne)
Inserção Institucional completa: Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures du Tourisme (IREST)
et Chaire UNESCO « Culture, Tourisme, Patrimoine », Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Temas prioritários de pesquisa: De façon générale, je m’intéresse à la façon dont les sociétés
contemporaines, notamment occidentales, réinvestissent leurs milieux (en particulier urbains) dans
le contexte de l’hypermodernité et du capitalisme tardif:
*dynamiques touristiques et transformations urbaines ;
*architecture iconique ;
*gentrification urbaine et tourisme ;
*esthétisation et artialisation urbaine urbaine ;
*dynamiques de patrimonialisation et tranformations urbaines
*dynamiques touristiques
En dehors des contextes urbains, je l’intéresse plus généralement aux dynamiques du patrimoine
mondial autour du concept de la « patrimondialisation ». Je porte un intérêt particulier aux paysages
de la vigne et du vin inscrits à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Principais Obstáculos para a pesquisa interdisciplinar na temática: Analyser de façon critique les
mots-valise parfois utilisés sans être questionnés (« patrimoine », « nature », « culture », etc.). De
nouveau, un contexte d’échange international, multilingue et interdisciplinaire me semble le meilleur
contexte pour cette approche critique des termes employés. Le défi principal consiste précisément
dans la capacité d’éclairer ces concepts par les différentes disciplines et cadres de pensée.
195
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Marta de Azevedo Irving
Formação: BSc em Biologia (UFRJ) e em Psicologia (UERJ). MSc. Oceonografia Biológica
(University of Southampton-UK). PhD. Ciências (USP).
Inserção Institucional completa: Programa de Pós-graduação EICOS em Psicossociologia de
Comunidades e Ecologia Social/IP/UFRJ e Programa de Pós-graduação em Políticas Públicas,
Estratégias e Desenvolvimento/IE/UFRJ; Instituto Nacional de Ciência e Tecnologia em Políticas
Públicas, Estratégias e Desenvolvimento/CNPq
Temas prioritários de pesquisa:
a) A relação entre desenvolvimento, conservação da natureza e inclusão social;
b) A dinâmica de planejamento turístico;
c) Governança e políticas públicas de proteção da natureza, turismo e cultura;
d) Sustentabilidade, consumo e marketing ambiental;
e) Desenvolvimento local e turismo de base comunitário.
196
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Sébastien Jacquot
Formação: Agrégé de géographie, élève de l’Ecole Normale Supérieure Ulm, Thèse en géographie
(U. Angers).
Inserção Institucional completa: Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Temas prioritários de pesquisa:
Patrimonialisation et patrimoine mondial
Patrimoine, tourisme et mondialisation
Politique(s) du tourisme en métropole et en périphéries
Oenotourisme
Digital studies : big data et tourisme
Géographies du politique
Informalité politique et espaces urbains
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Une coopération sur
les modalités de la construction de valeurs patrimoniales à l’échelle globale, par la circulation des
expertises, des projets et ambitions nationales, confrontées à des conflits de valeur. Bref une lecture
des mises en patrimoine et tourisme sur le plan des légitimations, qui permettrait de croiser le rôle de
la circulation des normes et valeurs, mais également les effets de résistances ou de retranscriptions
locales.
Un autre projet concernerait la mise en tourisme des marges métropolitaines, dans leur relation aux
espaces culturels / naturels.
Au-delà de la thématique nature culture, une réflexion collective sur l’événementiel sportif me
semble une perspective de coopération stimulante. 197
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Renata Lèbre La Rovere
Formação: Economista
Inserção Institucional completa: Professora Associada do Instituto de Economia da Universidade
Federal do Rio de Janeiro e Coordenadora do Programa de Pós-Graduação em Políticas Públicas,
Estratégias e Desenvolvimento
Temas prioritários de pesquisa: desenvolvimento local, empreendedorismo
198
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Marcelo Augusto Gurgel de Lima
Formação: Graduação em Comunicação Social e Turismo. Especialização em Gestão Ambiental e
Gestão Sustentável em Turismo. Mestrado em Psicossociologia de Comunidades e Ecologia Social
- Programa Eicos/UFRJ. Doutorado em andamento no Programa Eicos/UFRJ.
Inserção Institucional completa: Pesquisador do GAPIS/IP/UFRJ.
Temas prioritários de pesquisa: Turismo, Cultura, Turismo de Base Comunitária, Natureza e Políticas
Públicas.
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: troca de informações,
dados, metodologias, informações que possibilitem o intercâmbio entre os grupos de pesquisa e da
possibilidade de realização de projetos que relacionem as temáticas do turismo, natureza e cultura;
formação de uma rede de conhecimentos, pesquisas e projetos.
199
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Valéria Maria de Souza Lima
Formação: Doutoranda em Geografia (UERJ), Mestrado em Educação (PUC), Especialização em
Administração Pública (UERJ), Especialização em Turismo (UCB), Especialização em Docência do
Ensino Superior (ESPM), Administração (UFF)
Inserção Institucional completa: Secretaria de Estado de Turismo – SETUR / Universidade do
Estado do Rio de Janeiro – UERJ – Departamento de Geografia
Temas prioritários de pesquisa: Turismo / Políticas Públicas
Principais Obstáculos para a pesquisa interdisciplinar na temática: Falta de diálogo entre as áreas,
em diversas esferas de governo e de instituições.
200
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Felipe Lopes
Formação: - Bacharel em Comunicação Social, com habilitação em Cinema, pela Universidade
Federal Fluminense;
- Pós-Graduando em Gestão Empresarial e Marketing pela Escola Superior de Propaganda e
Marketing.
Inserção Institucional completa:
Coordenador-Geral de Difusão e Acesso / Assessor Especial da Film Commission RJ – Secretaria de
Estado de Cultura do Rio de Janeiro
Temas prioritários de pesquisa:
Políticas públicas do setor audiovisual; cinema e território; film comission.
Ao desenvolver a proposta para uma Film Commission no estado do Rio de Janeiro, busca-se fortalecer
o estado do Rio de Janeiro como polo audiovisual através de articulação institucional, promoção
do estado, padronização de autorizações de filmagens, estímulo à coprodução internacional, apoio
logístico a produções audiovisuais e capacitação dos gestores e agentes audiovisuais do interior para
receber e coproduzir filmagens.
Uma film commission está diretamente ligada ao conceito de turismo cinematográfico. Este termo
diz respeito à influência de filmes, programas, séries de TV e comerciais nas decisões de turistas ao
escolherem seus destinos de viagem. A representação de cidades e regiões nas telas tem um impacto
econômico significativo no turismo e no fortalecimento da promoção cultural desses lugares.
Principais Obstáculos para a pesquisa interdisciplinar na temática: Ainda não é claro, dentro das
discussões de políticas públicas, as sinergias entre as áreas de cultura e turismo e o potencial
econômico destes dois setores em conjunto. Portanto, as discussões tendem a ser segmentadas e não
há uma estruturação de uma política intersetorial.
Além disso, para que se possa acompanhar e analisar dados e indicadores que embasem ações de
201
uma film commission, é necessário uma estrutura pública que conheça as especificidades do setor
audiovisual e a característica econômica deste. Em geral, as cidades não possuem um banco de dados
estruturado ou políticas contínuas de estado e não de governo para a cultura em geral, dificultando
programas e ações de longo prazo.
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Um dos principais
objetivos da Film Commission RJ é a ampliação das coproduções entre empresas do Rio de Janeiro
com outros países. Para isso, uma série de ações são realizadas e/ou desenvolvidas:
- Acordo de Cooperação Técnica com o Festival Internacional de Cinema de Rotterdam, Holanda.
(O Rotterdam Lab do CineMart é o mercado de encontros e negócios do festival).
- Programa Films From Rio
Através deste programa, produtores participam de mercado na cidade do Rio de Janeiro, em Buenos
Aires e em Cannes. Atualmente, o programa está em sua terceira edição e é realizado pelo SICAV
com parceria da SEC-RJ, Riofilme, SEBRAE e FIRJAN.
202
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Lucio Ricardo Malizia
Formação: Dr. en Ecología
Inserção Institucional completa: Facultad de Ciencias Agrarias, Universidad Nacional de Jujuy,
Argentina.
Temas prioritários de pesquisa: Ecología forestal, gestión de áreas protegidas, ordenamento
territorial, conservación de la biodiversidad.
203
Identificação:
Nome e sobrenome: Maria Cecília Mello e Souza
Formação: PH.D. Antropologia, University of California, Berkeley
Inserção Institucional completa: Professora, Programa EICOS, IP, UFRJ
Temas prioritários de pesquisa: Comunidades, Saúde, Ambiente
204
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Teresa Cristina de Miranda Mendonça
Formação: Bacharel em Turismo, Mestre em Psicossociologia de Comunidades e Ecologia Social
(UFRJ) e Doutora em Ciências Sociais (UERJ).
Inserção Institucional completa:
Departamento de Administração e Turismo do Instituto Multidisciplinar da Universidade Federal
Rural do Rio de Janeiro (DAT/IM/UFRRJ).
Temas prioritários de pesquisa:
Antropologia do Turismo, Turismo e Populações Tradicionais, Turismo de Base Comunitária e
Unidades de Conservação.
Interesse na temática do workshop: Interesse nas Relações do Tema Principal: Turismo Cultura e
Natureza. Assim como suas conexões com a política pública.
205
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Edilaine Albertino de Moraes
Formação: Bacharelado em Turismo pelo Instituto de Ciências Humanas da Universidade Federal
de Juiz de Fora; Especialização em Gestão Pública e Sociedade pela Universidade Federal do
Tocantins, direcionada para Políticas Públicas em Economia Solidária; Mestrado e Doutorado (em
andamento) em Psicossociologia de Comunidades e Ecologia Social pelo Programa EICOS, do
Instituto de Psicologia da Universidade Federal do Rio de Janeiro.
Inserção Institucional completa: Professora Adjunta do Departamento de Turismo do Instituto de
Ciências Humanas da Universidade Federal de Juiz de Fora.
Temas prioritários de pesquisa: Turismo, Desenvolvimento Local, Áreas Protegidas, Populações
Tradicionais, Movimentos Sociais, Políticas Públicas e Redes, com ênfase no campo do Turismo de
Base Comunitária.
Interesse na temática do workshop: O maior interesse é pelo diálogo sobre a prática metodológica da
pesquisa interdisciplinar na área de turismo, natureza e cultura, com ênfase na abordagem política-
organizacional de movimentos sociais, coletivos e redes que atuam no campo do turismo de base
comunitária. Além disso, tem-se o interesse pela investigação sobre o papel da Universidade e o
processo de aprendizagem em curso neste campo temático.
206
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Maria Tereza Duarte Paes
Formação: Geógrafa, Mestre em Sociologia, Doutora em Ciências Sociais
Inserção Institucional completa: Professora do Departamento de Geografia (DGEO), Instituto de
Geociências (IG) da Universidade Estadual de Campinas (UNICAMP)
Temas prioritários de pesquisa: Patrimônio Cultural, Meio Ambiente Urbano, Metodologia em
Geografia
207
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Henrique dos Santos Pereira
Formação: Agrônomo (UFAM-1985), MSc. Ecologia (INPA-1992), PhD. Ecologia (Penn State
University, 1999)
Inserção Institucional completa: - Professor Associado IV da Faculdade de Ciências Agrárias da
Universidade Federal do Amazonas (FCA/UFAM). Coordenador do Programa de Pós-graduação
em Ciências do Ambiente (PPGCASA/UFAM). Professor permanente e membro da coordenação
do Mestrado Profissional em Gestão de Áreas protegidas na Amazônia do Instituto Nacional de
Pesquisas da Amazônia (MPGAP – INPA). Professor permanente do Mestrado e doutorado em
Agronomia Tropical (PPGATr/UFAM). Professor colaborador do Mestrado em Agricultura do
Trópico Úmido do Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia (PPGATU/INPA). Professor
Permanente do Mestrado Profissional em Rede Nacional em Ensino de Ciências Ambientais da
Escola de Engenharia de São Carlos da Universidade de São Paulo (ProfCiAmb/USP). Membro
externo da Ecole Doctorale n°587 «Diversités, Santé et Développement en Amazonie» da Université
de Guyane. Membro da direção da Associação Nacional de Pós-Graduação e Pesquisa em Ambiente
e Sociedade – ANPPAS – Gestão 2015-2017.
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: sem propostas a priori.
208
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Patrícia Reis Pereira
Formação: Bióloga, especialista em Administração e Manejo de Unidades de Conservação, Mestre
em Geografia.
Inserção Institucional completa: Coordenadora do Núcleo de Meio Ambiente e Unidades de
Conservação do Instituto Brasileiro de Desenvolvimento e Sustentabilidade (IABS) e coordenadora
dos projetos junto ao Ministério Público de Minas Gerais.
Temas prioritários de pesquisa: Áreas Protegidas, desenvolvimento territorial em bases
conservacionistas através do fortalecimento do turismo e da cultura local.
209
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Lionello F. Punzo
Formação: Doutorda em economia
Inserção Institucional completa: Dipartimento di Economia e Statistica, Universita di Siena, Italia
Temas prioritários de pesquisa: desenvolvimento sustentável, economia da cultura e dos bens
culturais.
210
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Florence Revelin
Formação: Dr. Anthropologie de l’environnement
Inserção Institucional completa: Muséum National d’histoire Naturelle
Temas prioritários de pesquisa: Tourisme et Patrimoine mondial, Conservation de la nature, Paysages
culturels, Europe
211
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Sidnei Raimundo
Formação: bacharel e licenciado em Geografia pela Universidade de São Paulo (USP), mestrado em
Geografia pela USP, doutorado em Geografia pela Universidade Estadual de Campinas (UNICAMP)
e Pós-Doutorado na Universidade de Girona, Espanha.
Grupo de Pesquisa: Territorialidades, Políticas Públicas e Conflitos na Conservação do Patrimônio.
Temas prioritários de pesquisa: Manejo de áreas protegidas, análise espacial, geografia do lazer e do
turismo, gestão de recursos naturais, ecoturismo, impactos do lazer e turismo
Interesse na temática do workshop: para poder aplicar nas pesquisas ligadas ao manejo de áreas
protegidas e ao desenvolvimento do TBC no estado de São Paulo
Principais Obstáculos para a pesquisa interdisciplinar na temática: vide texto produzido para o
workshop
212
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Andrea de Nóbrega Ribeiro
Formação: Engenheira Agrônoma (UFRRJ)/ Mestra em Ciências Biológicas/ Ecologia (UFRJ)
Inserção Institucional completa: coordenadora Regional da CR8 (RJ/SP/MG) Instituto Chico
Mendes de Conservação da Biodiversidade/ ICMBio
Temas prioritários de pesquisa: Uso Público em Unidades de Conservação; espécies ameaçadas;
Gestão de Unidades de Conservação.
Interesse na temática do workshop: Por ter clara interface com a missão institucional, bem como
com a atuação das Unidades de Conservação, entendemos que a temática possibilita o diálogo entre
nossa atuação cotidiana e as reflexões geradas pela produção acadêmica.
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: preservação ambiental
por populações tradicionais; manejo de áreas protegidas; turismo de base comunitária
213
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Camila Gonçalves de Oliveira Rodrigues
Formação: Bacharel em Turismo
Mestre em Sociologia Rural
Doutora em Política e Gestão Ambiental
Inserção Institucional completa:
Professora Adjunta IV do Departamento de Administração e Turismo e do Programa de Pós-
Graduação em Prática de Desenvolvimento Sustentável da Universidade Federal Rural do Rio de
Janeiro
Temas prioritários de pesquisa: Parcerias no âmbito do planejamento e da gestão de áreas protegidas;
Análise dos efeitos socioeconômicos do turismo; Política e Gestão Ambiental
Interesse na temática do workshop: Debate crítico e construtivo sobre a gestão dos bens naturais e
culturais e sua apropriação pelo turismo.
Principais Obstáculos para a pesquisa interdisciplinar na temática: Integração, ainda limitada, entre
diferentes áreas de conhecimento com capacidade de interpretar a complexidade dos efeitos do
turismo.
214
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Altair Sancho
Formação: Doutor em Geografia (UFMG), Mestre em Psicossociologia de Comunidades e Ecologia
Social (UFRJ) e Bacharel em Turismo (UFJF).
Inserção Institucional Completa:
- Pesquisador e Professor Adjunto I do Departamento de Turismo da Universidade Federal de Juiz
de Fora/UFJF
- Pesquisador do Grupo de Pesquisa CNPq “Grupo Integrado de Pesquisa do Espinhaço”.
- Pesquisador do Grupo de Pesquisa CNPq “Áreas Protegidas e Inclusão Social”. (EICOS/IP/UFRJ).
- Pesquisador do projeto “Observatório de Áreas Protegidas” (EICOS/IP/UFRJ).
Temas prioritários de pesquisa:
- Ordenamento Territorial, Governança e Unidades de Conservação
- Áreas Protegidas, Turismo e Inclusão Social
- Geografia do Turismo
- Paisagens Culturais
- Políticas Públicas de Turismo
- Epistemologia do Turismo
215
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Paulo Schiavo Junior
Formação: Engenheiro florestal.
Inserção Institucional completa: Diretor de Biodiversidade e Áreas Protegidas do Instituto Estadual
do Ambiente.
Temas prioritários de pesquisa: -
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Intercâmbio em gestão
para o uso público e turismo em unidades de conservação e áreas protegidas.
216
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Lilia dos Santos Seabra
Formação: Doutorado em Geografia
Inserção Institucional completa: Professora Associada do Departamento de Geografia / UERJ/FEBF
Temas prioritários de pesquisa: Turismo, planejamento e gestão ambiental, história ambiental
217
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Marcelo Antonio Sotratti
Formação: Engenheiro Agrônomo (USP), Mestrado e Doutorado em Geografia (UNICAMP)
Inserção Institucional completa:
Professor Adjunto do Departamento de Turismo do Instituto de Geografia da Universidade do Estado
do Rio de Janeiro- DTUR/IGEOG/UERJ;
Docente do corpo permanente do Programa de Mestrado Profissional do IPHAN – PEP/IPHAN
Temas prioritários de pesquisa: Geografia, turismo e patrimônio cultural
Interesse na temática do workshop: Grande interesse, uma vez que a temática do evento constitui-se
em minha área de pesquisa e docência.
218
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Maria Goretti da Costa Tavares
Formação: Geografa
Inserção Institucional completa: Faculdade de Geografia e Cartografia, Universidade Federal do
Pará.
Temas prioritários de pesquisa: Geografia da Amazônia, Políticas de Turismo, Turismo e Patrimônio.
Sugestão de Projeto(s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: na área Das politicas
de turismo e de patrimônio.
219
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Herve Thery
Formação: Geógrafo, École Normale Supérieure et Université Paris Panthéon-Sorbonne Paris 1
Inserção Institucional completa: Directeur de recherche émerite au CNRS e Professor visitante na
Universidade de São Paulo (USP)
Temas prioritários de pesquisa: Disparidades e dinâmicas do território brasileiro
220
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Marcello Tomé
Formação: Bacharelado e Licenciatura em Geografia (UFF); Especialização em Planejamento
Ambiental (UFF); Mestrado em Geografia Humana (USP); Doutorado em Geografia (UFF) e Pós-
Doutorado em Ciências Econômicas e Empresariais (Universidad de Málaga - UMA, Espanha).
Inserção Institucional completa: Professor Associado I, lotado no departamento de Turismo da
Faculdade de Turismo e Hotelaria da Universidade Federal Fluminense (UFF). Diretor da Faculdade
de Turismo e Hotelaria – FTH/UFF. Professor do Programa de Pós-graduação em Turismo (Mestrado)
– PPGTUR/UFF. Professor dos cursos de graduação em Turismo e em Hotelaria.
Temas prioritários de pesquisa: Turismo e Segurança Pública; Turismo e Acessibilidade; Turismo e
Meio Ambiente Urbano.
Principais Obstáculos para a pesquisa interdisciplinar na temática: Como destaca Nietzsche (1998, p.
295), todo o especialista tem a sua corcunda... todo o ofício força o homem a entortar-se. (Nietzsche,
1998, p. 295)
Todo cientista moderno possui sua corcunda; cada um a sua maneira debruça-se única e exclusivamente
sobre um objeto, perdendo a dimensão de sua relação com os demais.
A transversalidade e integração das políticas públicas é essencial para ações efetivas voltadas ao
desenvolvimento do turismo.
221
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Rafael Winter Ribeiro
Formação: Geógrafo (UFRJ), Mestre (UFRJ) e doutor (UFRJ) em geografia
Inserção Institucional completa: Professor Adjunto do Departamento de Geografia da UFRJ; Professor
efetivo do Programa de Pós-Graduação em Geografia (PPGG/UFRJ); Professor colaborador do
Mestrado Profissional em Preservação do Patrimônio Cultural do Instituto do Patrimônio Histórico e
Artístico Nacional (PEP-MP/IPHAN); Vice-coordenador do Geoppol (Grupo de Estudos e Pesquisas
em Política e Território)/UFRJ.
Temas prioritários de pesquisa: Política da Paisagem; Gestão e Proteção de Paisagens; Políticas
Públicas de Patrimônio Cultural; Projetos de intervenção urbana, representações e contestações.
Sugestão de Projeto(s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Nos últimos anos
tem crescido no Brasil o interesse pela formação de políticas públicas que tem como objeto central
a paisagem, sejam oriundas da área de proteção ambiental e cultural, sejam oriundas de políticas
urbanas. O turismo é um dos eixos centrais desse movimento, e estudar como ele se dá em diferentes
contextos, urbanos e nacionais, ganha particular relevância. A experiência europeia é bastante rica,
diversa e, muitas vezes, mais consolidada que a brasileira. Por isso, entender os diferentes contextos
de criação e aplicação dessas políticas em escala internacional que envolva pesquisadores de
diferentes áreas, técnicos de instituições e policy makers se torna bastante relevantes.
222
I- Identificação:
Nome e sobrenome: Chris Younès
Formação: doctorat et HDR philosophie
Inserção Institucional completa: Ecole Spéciale d’Architecture (Paris)
Temas prioritários de pesquisa: Nature et culture – Architecture des milieux
Interesse na temática do workshop: Explorer les formes de reliance entre nature, culture et tourisme
Principais Obstáculos para a pesquisa interdisciplinar na temática: Renforcer les liens entre le monde
académique et la société civile
Sugestão de Projeto (s) para a Cooperação Internacional em rede na temática: Oui, une coopération
avec Europan, dans la mesure où il s’agit d’un concours en architecture, ville, territoire et paysage,
qui s’adresse à des architectes de moins de 40 ans et qui implique des gouvernances urbaines.
223
Núcleo institucional de organização
Apoios