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ROYAUME DU MAROC

ECOLE NATIONALE
WILAYA D’ARCHITECTURE
DE TANGER DE TETOUAN
TETOUAN ALHOCEIMA
ECOLE NATIONALE D’ARCHITECTURE
ANNEE DE TETOUAN
2023 - 2024

L’ANTIQUITE EN EUROPE :
LA GRECE
LA GRECE
La Grèce est située au sud-est de l’Europe, sur les rives de la mer Méditerranée. Elle est environnée
d’une multitude d’îles, et sa côte est très découpée. 80% du territoire de la Grèce sont des
montagnes. Cela rend les communications difficiles, durant l’Antiquité la présence d'une multitude
de petits royaumes ou de cités organisées en petits États indépendants souvent rivaux.
L’agriculture et l’élevage sont limités (blé, vigne, olivier, moutons). La maîtrise de l’eau est
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nécessaire. Par contre la vie maritime est très importante. Très tôt, les Grecs ont fondé des colonies
sur les bords de la Méditerranée et de la mer Noire.
Tous les Grecs de l’Antiquité sont polythéistes. De plus, ils ont le sentiment d’appartenir à une
même civilisation et se réfèrent aux mêmes poèmes d’Homère écrits au cours du VIIIème s. av. J.-C. :
l’Iliade et l’Odyssée, qui font allusion au siège de Troie et aux voyages d’Ulysse.
A partir de 800 avant J.-C., le pays
des grecs est divisé en une
multitude d’États, les cités. Elles
sont indépendantes et
généralement très petites. Sparte
et Athènes sont les deux cités les
plus importantes.
Chaque cité est protégée par une
divinité : Athéna veille sur Athènes,
Artémis sur Éphèse, Héra sur
Samos…
Certaines villes (Olympie, Delphes)
accueillent les Grecs de toutes les
cités. C’est ici que se déroulent
libations, sacrifices, processions,
concours et jeux sportifs.
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E LES COLONIE GRECQUES

Le terme « Grèce antique » désigne le monde parlant grec ancien


durant l'Antiquité. Il comprend non seulement la péninsule de la
Grèce actuelle mais aussi les endroits de culture hellénique où les
anciens Grecs s'établirent : Chypre, les îles de la mer Égée, la côte
égéenne de l'Anatolie (appelée par la suite Ionie), la Grande-Grèce
(Sicile et sud de l'Italie), ainsi que les colonies grecques éparpillées
sur les côtes d'Illyrie, de Thrace, d'Égypte, de Cyrénaïque, du sud de
la Gaule, de l'est et du nord-est de la péninsule Ibérique.
LA CIVILISATION CRECQUE
Pour être citoyen athénien il faut remplir
certaines conditions :
-avoir plus de 20 ans (majorité)
-être de père et de mère athéniens (sang)
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-avoir accompli l’éphébie (service militaire


et civique)
LA CIVILISATION CRECQUE
Après avoir été gouvernée par des rois ou des tyrans, Athènes est devenue une démocratie.
L’assemblée des citoyens, l’ECCLESIA se réunit sur la PNYX (colline) quatre fois par mois pour voter
les lois et la guerre. Chacun vote à main levée. Tous les ans l’ecclésia élit 10 stratèges qui dirigent le
gouvernement et commandent l’armée
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l’ECCLESIA tire au sort les


magistrats :
- Les membres de la boulé
préparent les lois L’HELIEE
LE BOULEUTERION
- Les membres de l’héliée
rendent la justice
- Les archontes et les LE STRATÉGION
stratéges LA PRYTANIE
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E LA CIVILISATION CRECQUE
CIVILISATION MINOENNE 2000 AV.J.C. De 3200 av JC à 1100 av JC, deux civilisations forment le
monde grec : la civilisation cycladique et la civilisation minoenne. La première de ces
civilisations vivait, comme son nom l’indique, dans l’archipel des Cyclades. On y cultivait du blé,
de la vigne et des oliviers, y élevait des animaux pour la viande et le lait et y fabriquait des
poteries. La deuxième de ces civilisation vivait plus au sud sur l’île de Crète. Les minoens
descendaient du roi légendaire Minos. Ils édifiaient de vastes cités et firent du commerce avec
de nombreux peuples
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• Minoenne le légendaire Minos qui régna sur Cnossos


• Cnossos: (sur le littoral nord de la Crête), est le plus grand palais minoen, construit vers 1900
av. J.C. Ses bâtiments à plusieurs étages sont disposés autour d’une cour centrale et abritent des
pièces d’apparat somptueusement décorées.

CIVILISATION MYCENIENNE 1600/12OO AV.JC. Les Mycéniens envahirent la Grèce de 1600 av JC


à 1100 av JC. Ce sont au début, des Achéens venus du nord qui prennent le pouvoir sur les
Crétois et fondent au nord-est du Péloponnèse un royaume, Mycènes. Ils bâtissent des murs
épais, des citadelles et de multiples armes de bronze. Ils inventèrent le Grec. Les mycéniens
occupaient le sud et l’est de la péninsule, mais leur influence s’étendait à la Crête, à Rhodes, à
Chypre et au littoral de l’Asie mineure. Homère en fait la patrie d’Agamemnon, le grec qui a
vaincue Troie. Presque tous les vestiges liés à cette période remontent à 1300 Av. J.C.
LA PERIODE ARCHAIQUE 700/480 AV.JC. Les Grecs construisent des villes et leur « agglomération »
qui forment des territoires indépendants, les cités. Ils en établissent sur les cotes de la mer Egée,
dans le Péloponnèse, en Asie mineure et même, en quête de terres cultivables, sur le pourtour de la
mer Méditerranée et du Pont-Euxin (actuelle Mer Noire) .La Période archaïque s’étend de 700av JC
à 480 av JC.
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LA PERIODE CLASSIQUE 480/323 AV.JC. Les cités grecques affrontent les Perses d’abord à Marathon
(490 av JC) puis à Salamine (480 av JC). Des affrontements entre les cités suivent ceux avec les
Perses. Les grandes cités telles Athènes, Sparte et Thèbes s’affaiblissent. Quand la Macédoine, petit
pays faible, souvent envahi, au nord-est de la Grèce et dont les souverains s’affirmaient descendants
de Macedo, fils de Zeus; fut gouvernée par Philipe II, elle augmenta en puissance. En 338 av JC,
Philipe II contrôle toute la Grèce. IL déclara la guerre au Perse mais fut assassiné en 336 av JC. Son
fils Alexandre, âgé de 20 ans, va prendre modèle sur le héros de l’Illiade, Achille pour devenir le plus
grand conquérant.
Comme en Egypte, l’habitation grecque était faite de torchis. La pierre était réservée aux édifices
sacrés et publics. La civilisation grecque a déterminé pendant 2500 ans le cours de la civilisation
occidentale. L’architecture grecque est essentiellement celle de la « polis » = cité = ville en tant que
centre religieux enserré dans des murailles et des temples.
LA PERIODE HELLENISTIQUE 356/30 AV.JC. Le mot hellénistique vient des Grecs qui appelaient leur
pays Hellas et eux-mêmes les Hellènes. Ce mot qualifie les nouvelles civilisations issues du
rapprochement des peuples envahis par les Grecs. Alexandre favorisait le mélange des Grecs et des
« barbares » en adoptant certains de leurs usages et permettant les mariages. Un nouvel art grec se
forme : l’art respire la richesse et la grandeur car les rois peuvent consacrer beaucoup plus de
ressources aux arts que les magistrats des cités du V ème ou IV ème siècle av JC. Les rois désirent
associer leur nom à l’embellissement des villes. Le luxe réside dans les sculptures ou, à la différence
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de la période classique, les personnages ont des mouvements accentués et des expressions fortes.
C’est une période d’un certain réalisme artistique :les représentations sur les pièces de monnaie
sont plus fidèles qu’avant.
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L’ARCHITECTURE EN GRECE
De tous les arts pratiqués et perfectionnés par les Grecs, l'architecture a été le plus idéal, c.-à-d. celui qui
s'est le plus détaché des conditions de la matière et des passions qu'elle suggère.
Née de l'utile, elle s'en est bientôt détachée; opérant avec le bois et la pierre, elle les a peu à peu cachés, au
point de les faire disparaître aux yeux du spectateur pour ne lui présenter que des formes pures et
immatérielles. De bonne heure l'architecture grecque, dont les conceptions sont géométriques, s'annexa
deux arts :la sculpture et la peinture.
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L'architecture se développa en Grèce à la fin de la période mycénienne(du 12e jusqu'au 7e siècle av. JC.).

L’ARCHITECTURE MINOEENNE
L’architecture minoenne qui est naît de la construction des grands palais se caractérise par une
complexité évidente sous forme de labyrinthe (qui désigne, en grec, une architecture à plan compliqué).
Il se compose de constructions de différentes hauteurs et profondeurs qui ne sont pas réunies par un
système d’axes de symétrie et d’alignement, mais par un ordre complexe d’ensemble.
L’ordre minoen se présente sous forme d’un support en bois ; un fût rétrécis vers le bas, qui repose sur
une dalle en pierre (plinthe), ronde ou angulaire. Le chapiteau est formé par un coussinet entre les
annelets et les liens. Un abaque carré porte la poutre en saillie.
L’architecture minoenne se caractérise par l’absence de règle d’unification géométrique ou de simple
symétrie. Processus de construction par ajouts successifs en largeur, hauteur et profondeur. Pas de
plan d’ensemble pour les villages voisins des palais.
Logique d’un développement cellulaire de l’architecture: de la pièce à l’édifice, des bâtiments à leur
agrégation en blocs et en « quartiers ».
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E L’ARCHITECTURE MINOEENNE

Le palais assure
toutes les fonctions
primordiales.
Concentration du
palais autour d’une
cour centrale
rectangulaire
entourée d’édifices
d’abord isolés puis
reliés par des
parcours
découverts.
Le palais de
Cnossos, plan
simplifié de l’état le
plus développé
(vers 1450 av. J.-C.)
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E L’ARCHITECTURE MINOEENNE
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E Les propylées sont les salles ou couloirs soutenus par de colonnes.

vue de la cour centrale: le grand escalier soutenue avec


LE BASSIN
les colonnes, qui mène vers les appartements royaux.
LES PROPYLÉES ET LES PITHOI
Les colonnades crétoises sont formées d’un nombre impair de colonnes dites renversées car elles
s’évasent vers le haut. Ce sont des colonnes en bois de couleur rouge qui sont plantées dans le sol et
surmontées du chapiteau typique crétois.
Tout le palais possède un toit plat ce qui est assez courant sous ces climats. Les façades sont
monumentales, elles s’étendent sur plusieurs niveaux et sont rythmées par des piliers et des
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colonnes rouges sur des murs en gypse et en albâtre. De nombreux redans permettent de rompre la
monotonie des façades. Ce qui caractérise le décor de ces palais, ce sont bien sûr les fresques, qui
voient se développer des décors figurés. De nombreuses pièces étaient richement décorées comme
les quartiers de la reine avec ses fresques de dauphins ou la salle du trône.

Les pithoi (en grec ancien, πίθοι / píthoi) sont de grandes jarres de terre cuite, fabriquées par les
Minoens pour conserver, pour la plupart, de l'huile d'olive. Ces pithoi étaient hermétiquement clos
par des sceaux indiquant le nom de leur propriétaire
L’ARCHITECTURE MYCÉNIENNE
L'architecture mycénienne est le produit de la civilisation mycénienne, qui s'épanouit en Grèce
continentale vers (1550-1050 av. J.-C.). Elle tire son nom du site de Mycènes, et est présente dans le
Péloponnèse, en Grèce centrale et en Thessalie. Elle se caractérisée par l'édification d'ouvrages
militaires (remparts, fortifications), de palais-forteresses, et de tombes monumentales
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Les murs datant de cette période sont formés de blocs de pierre énormes, entassés les uns au-dessus
des autres, sans ordre apparent, sans liaison. Les plus anciens ne portent aucune trace de travail
humain; les angles des pierres y ont leurs formes naturelles et primitives; ces formes seules, en
s'adaptant grossièrement les unes dans les autres, ont déterminé la place que les constructeurs leur
ont donnée. Plus tard, les architectes firent tailler avec soin les angles de ces pierres colossales, de
manière qu'elles ne laissassent point de vide dans leurs jointures; c'est ce que l'on nomme des
constructions Polygonales. Tels étaient les murs de Mycènes.
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E L’ARCHITECTURE MYCÉNIENNE : L’ACROPOLE

Tirynthe

Les citadelles mycéniennes étaient dressées sur des hauteurs et comportaient des talus et de
puissantes fortifications sillonnées de passages et de galeries interrompues par des portes.
Des murailles cyclopéennes entourent les citadelles. Les Grecs classiques attribueront la
construction de ces murailles aux géants et aux cyclopes, tant l’entreprise semble inhumaine. Au
temps de l’outillage de silex et de bronze, la taille des pierres offrait des difficultés que nous avons
peine à nous représenter aujourd’hui; au contraire la manœuvre de gros blocs n’exigeait que des
bras et du temps: de là cet aspect mégalithique qui est celui des forteresses dites pélagiques ou
cyclopéennes (murailles de Tirynthe et de Mycènes)

Palais, siège de la résidence royale, est situé au point le plus élevé de la citadelle qu’on a nommé
ACROPOLE. Autour de lui, sur divers niveaux de terrasses, se développaient des édifices publics
(greniers, citernes et magasins; sanctuaires et lieux de culte) et privés (maisons des seigneurs et des
marchands). A proximité du palais se trouvaient le temple, les magasins, et les dépendances
LA CITE DE MYCENNE

Les cités mycéniennes sont des


bourgs fortifiés, construits sur
des acropoles ou d'autres
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endroits faciles à défendre. Les


cités sont entourées de
gigantesques murailles
cyclopéennes composées de
grands blocs de pierre
polygonaux, qui peuvent
atteindre jusqu'à 7 mètres Plan de la cité
d'épaisseur.
Les murailles de Mycènes A - Le palais
offrent un exemple très bien B - Muraille
préservé. Le mur entoure une cyclopéenne
surface triangulaire d'environ C - Mur d'enceinte
300 mètres sur 200. Une D - Cercle des tombes
rampe carrossable, taillée dans royales
la roche, conduit à la porte E - Porte des Lions
principale, dite Porte des Lions,
surmontée d'un tympan de
calcaire sculpté qui lui a donné
son nom
LE PALAIS
Le palais Mycénien était de dimension plus réduite et d'une structure plus simple que celui des
Minoens. La construction du palais fut faite à l'époque avec une architecture similaire dans tout le
Sud de la Grèce. On peut distinguer, dans la salle du trône, les éléments constitutifs d'un mégaron
ou salle du Trône, avec un foyer central, d'une ouverture dans le toit, qui était soutenu par quatre
colonnes. Un trône était placé au centre d'un mur à côté du foyer. Des fresques ornaient les murs de
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plâtre. La chambre était accessible à partir d'une cour avec un portique à colonnes. Un grand escalier
conduisait à partir d'une terrasse au-dessous de la cour sur l'acropole.
LE PALAIS DE NESTOR
Le mégaron est un élément clé dans la
hiérarchie de composition du palais mycénien.
D’une cour précédent l’entrée monumentale
de la résidence princière, on accède au
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portique principal, puis, par un vestibule qui


dessert les ailes du palais, à la vaste salle qui
constitue le mégaron proprement dit, avec au
centre un foyer rond et quatre hautes colonnes
soutenant la couverture, percée d’un
lucernaire ou d’une cheminée. Ce mégaron
suggèrera aux Grecs le dispositif de la cella,
demeure de la divinité, dans leurs temples.

Pylos, palais dit de Nestor (XIVe siècle av. J.-C.),


plan du corps de bâtiment principal
Les sépultures de Mycènes comportent cinq types de tombes :
1-Les tombes à puits,
2-les tombes à ciste, LES SEPULTURES
3- les tombes à fosse,
4-les tombes à chambre
5- les Tholoi ou tombe à coupole (Singulier, une Tholos).
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LES TOMBES ROYALES DE


MYCENE

LES TOMBES À FOSSE

LES TOMBES À CISTE


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LES THOLOI
OU TOMBE À COUPOLE
Le tombeau est creusé dans le roc,
construit en pierre, revêtu
extérieurement d’une couche d’argile
pour l’étanchéité, puis recouvert
entièrement de terre.
L’ARCHITECTURE MINOEENNE
L’architecture minoenne : est naît de la construction des grands palais .
Le labyrinthe : qui désigne, en grec, une architecture à plan compliqué. Il se
compose de constructions de différentes hauteurs et profondeurs qui ne sont pas
réunies par un système d’axes de symétrie et d’alignement, mais par un ordre
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complexe d’ensemble.
L’ordre minoen se présente sous forme d’un support en bois ; un fût rétrécis vers
le bas, qui repose sur une dalle en pierre (plinthe), ronde ou angulaire. Le
chapiteau est formé par un coussinet entre les annelets et les liens. Un abaque
carré porte la poutre en saillie.

L’ARCHITECTURE MYCÉNIENNE
Le mégaron: salle principale, forme architecturale que l'on trouve dans toutes les
habitations et palais mycéniens.
Les murs cyclopéens: construction primitif, constitué de grosses pierres équarries
ou non, agencées ou simplement entassées de manière à former un mur.
L’acropole: citadelle construite sur la partie la plus élevée et la mieux défendue
d'une cité, servant de refuge ultime aux populations lors des attaques.
ákros « élevé » et pólis « cité ».
Les tombeaux à coupoles, éléments qui n’ont pas d’antécédents en Crète.
Le sens de l’ordre, de la progression et de l’effet architectural est déjà bien ancré
chez ces pré hellènes et préfigure l’esprit grec classique.
L’ARCHITECTURE MONUMENTALE
• La période entre 1100 et 700 avant J.C. est la période de la formation de la civilisation
grecque;
• C’est à partir de 800 avant J.C. que nous pouvons retracer le développement de l’art grec,
d’abord grâce à la poterie peinte, la seule conservée car l’architecture et la sculpture de cette
période étaient en bois.
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• Les Grecs commencent à bâtir leurs temples en pierre dans le 7ème siècle avant J.C.. Le plus
ancien temple conservé est l’ancien temple d’Artémis à Corfou, érigé vers 600 avant J.C..
• Avec l’architecture monumentale en pierre nait aussi la sculpture monumentale en pierre.

Caractéristiques de l’architecture grecque :


Structure de base des édifices basée sur des normes de lignes simples horizontale et verticales
Harmonie visuelle : importance de toutes les façades et Construction monumentale
Classification des édifices en ordres : Artistique : dorique ionique et corinthienne
Structure qui soutient : la colonne, Structure soutenue : l’entablement et le fronton
Les matériaux de construction : La pierre Le marbre
Typologie: Temples, théâtres, agoras, gymnases et stades
Urbanismes : irrégulier adapter au terrain
URBANISME
Les Cités à partir du Ve siècle av. JC. Sont formées d’une grille orthogonale (attribuée à Hippodamos
de Milet) qui organisa le plus souvent la planification de la cité. Le centre de la grille était réservé à
l’agora. Un espace circonscrit ou se produisaient les rencontres publiques. Paestum En grec
poseidonia, situé au sud de Naples est l’un des sites grecs les mieux conservés.
Le plan de la ville était organisé selon une grille orthogonale, à
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l’intérieur de laquelle un grand espace rectangulaire réservé à


l’agora. Le site compte d'importants monuments architecturaux
d'époques grecque, parmi lesquels trois grands temples grecs:
deux d'ordre dorique et un d'ordre dorique et ionique ainsi
qu'un bouleutérion et des édifices publics d'époque romaine,
dont un petit amphithéâtre romain, un comitium et un hérôon,
petit temple funéraire dédié aux héros fondateurs de la ville.
Les remparts de la ville, longs de 4,75 km, sont bien conservés.
L’ordonnancement urbain
hippodamique: en référence à
Hippodamos de Milet. Le tracé
des rues est régulier sous forme
de damier. L’occupation au sol est
rationnelle. Le réseau de voies se
coupant à angle droit divise la ville
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en îlots (insulae) identiques. Ce


plan est aussi appelé "en damier",
ou en échiquier compte tenu de
sa forme régulière et orthogonale.

Olynthe est une cité de style hippodamien, Le réseau


orthogonal des rues délimite des insulae rectangulaires
comprenant chacune deux rangées de cinq maisons, qui
sont séparées par une ruelle sanitaire. Le quadrillage se
poursuit également à l’est de la colline. On retrouve par
ailleurs les plus riches maisons de la cité dans cet espace.
Les parcelles des insulae sont pratiquement carrées et font
environ 17m de côté. L’architecture domestique est restée
embryonnaire, peu d’évolution entre les différentes
habitations. Les maisons sans être identiques se
ressemblent en de nombreux points. La ville était
économiquement active. Les maisons avaient des
magasins en rez-de-chaussée.
La cité grecque, appelée polis, est une
cité-état indépendante, qui partage une LA CITÉ GRECQUE
langue et des valeurs communes avec
les autres cités. Elle est le fait d’un
groupe d’hommes libres pouvant
participer au pouvoir, les citoyens. Elles
comportent toutes: une agora, centre
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politique et économique et une


acropole, centre religieux. Opposés
entre eux, les Grecs sont unis par la
culture: ils parlent la même langue, ils
connaissent tous les poèmes d'Homère.
Ils commercent, Ils croient aux mêmes
dieux comme Zeus et aux mêmes héros
comme Héraclès. Ils interviennent tout
le temps dans leur vie. Les Grecs se
retrouvent dans des grands sanctuaires
panhelléniques (Espaces consacrés à un
dieu, commun à tous les grecs), comme
Delphes ou Olympie, pour honorer leurs
dieux.
ATHÈNES
Le site d’Athènes est occupé depuis 3000 ans av. jc. Athènes fut la capitale artistique et culturelle de
la Grèce antique, les plus grandes figures de la pensée occidentale y enseignèrent (Socrate, Aristote,
Platon..). L’Acropole d’Athènes Située sur une colline, véritable « ville haute » dominant la « ville
basse », elle abritait des temples et divers bâtiments : Parthénon, Érechthéion, Propylées (porche
monumental en avant d’un temple ou d’une citadelle), temple d'Athéna Niké ...etc; Son
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aménagement, ordonné par Périclès et conçu, en grande partie, par le sculpteur Phidias, date pour
l'essentiel de la seconde moitié du Ve siècle av. J.-C. Édifié entre 447 et 432 av. J.- C.
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ACROPOLE: Le plateau a d'abord été utilisé comme habitat, puis comme forteresse, avant de devenir, au
cours de l'époque archaïque, puis de l'époque classique, un grand sanctuaire principalement consacré au
culte d'Athéna.
HELIEE: l'Héliée est un tribunal qui siège en plein air, dans un lieu éclairé par le soleil.
l'Héliée serait le tribunal d'en bas, qui siège en bas, par opposition au tribunal d'en-haut, l'Aréopage.
AREOPAGE: est la colline d'Arès, avait un pouvoir judiciaire, le tribunal
PNYX: est le siège de l’Ecclésia, l’assemblée des citoyens, qui y votait à main levée les lois, le budget,
désignait les membres de la Boulê, de l’Héliée et les magistrats.
BOULE: assemblée restreinte de citoyens chargés des lois de la cité. Son nom a souvent été traduit par
« Conseil » et, plus rarement, par « Sénat ».
PRYTANEE: Ce bâtiment est le foyer de l'État, de la polis, là où se trouve le feu sacré qui ne s'éteint jamais.
Lieu du siège des Prytanes qui sont des magistrats issus des Cinq-Cents élus de la Boulê
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E L’AGORA

Dans la Grèce antique, l'agora désigne le lieu de


rassemblement social, politique et mercantile de
la cité. C'est une composante essentielle du
concept de polis, à tel point qu'Aristote traita les
barbares de non-civilisés, car ils n'avaient pas
d'agora. Dans l'Athènes antique, la majorité des
institutions politiques (Bouleutérion, Héliée...)
siégeaient à l'agora. On y trouvait également des
bâtiments religieux, des monuments à l'honneur
des héros de la patrie athénienne et nombre des
capéloï (le commerce). Enfin, de nombreuses
écoles philosophiques s'étaient implantées sur
l'agora.
Le forum en est plus ou moins l'équivalent
romain.
C'est dans le bouleutérion que se réunissait la boulè des cinq-
cents pour délibérer. Les séances ont eu lieu dans deux
LE BOULEUTERION
bâtiments successifs.
L'ancien bouleutérion date de la
fin du VIe s. av. J. C. Il se
composait d'un grand vestibule
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oblong et d'une salle de


délibérations sur un plan carré.
Une colonnade soutenait le toit.

Le nouveau Bouleutérion, dont la


salle de délibérations était en
forme d'hémicycle, fut construit à
l'ouest du précédent à la fin du Ve
s. av. J.C.
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E LE STRATEGION
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E L’HELIEE
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E LE PRITANEE
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E LA STOA

Stoa est le terme grec désignant un portique, c'est-à-dire un bâtiment, ou la partie d'un bâtiment
couvert, fermé à l'arrière par un mur plein, et ouvert en façade par une colonnade. C'est un lieu de
rencontre, destiné à protéger diverses activités des intempéries. Elle peut avoir une spécialisation
fonctionnelle comme la Stoa Basileios à Athènes où siège l'archonte. À l'époque classique, les Stoas
ne comportaient qu'une seule nef; puis, à partir de l'époque hellénistique, on construit des
portiques plus grands et plus vastes, à deux nefs et souvent avec un étage.
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E

LE PRYTANEE L’ARÉOPAGE

LE PNYX L’HELIÉE
Dix archontes sont tirés chaque année au sort, soit un par tribu. L'archonte éponyme donne son
nom à l'année de son mandat (éponyme signifie qui donne son nom à). Il est chargé des procès de
succession. L'archonte roi préside l'Aréopage. L'archonte polémarque organise les cérémonies
funèbres en l'honneur des morts de la guerre. Il instruit aussi les procès des métèques et des
étrangers. Les 6 archontes thesmothètes (gardiens des lois) codifient les lois et président divers
tribunaux.
L’ACROPOLE
L’Acropole d’Athènes
Située sur une colline,
véritable « ville haute »
dominant la « ville basse
», l'Acropole abritait des
H I S T O I R E D E L’ A R C H I T E C T U R E

temples et divers
bâtiments de l'Athènes
antique : Parthénon,
Érechthéion, Propylées
(porche monumental en
avant d’un temple ou
d’une citadelle), temple
d'Athéna Niké ...etc; Son
aménagement, ordonné
par Périclès et conçu, en
grande partie, par le
sculpteur Phidias, date
pour l'essentiel de la
seconde moitié du Ve
siècle av. J.-C. Édifié
entre 447 et 432 av. J.-
C., le Parthénon, au
sommet, est l'un des
plus beaux exemples de
l'architecture grecque
classique.
LES ORDRES GRECS
Qu’appelons nous « ordre » dans l’architecture? Le terme « ordre » concerne les éléments constants
d’un temple grec et les rapports de proportions qui existent entre ces différents éléments. Les ordres
ne concernent pas les plans des temples, mais juste les parties « en élévations », notamment les
colonnes, l’entablement qu’elles soutiennent et le fronton. Nous parlons aussi de « style » qui dérive
de stylos, colonne. Dans l’architecture des temples grecs nous distinguons l’ordre dorique, l’ordre
ionique et l’ordre corinthien qui est une variante de l’ordre ionien.
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Les chapiteaux des trois ordres grecs:


Dorique : échine (en forme de coussin) et l’abaque (en frome de dalle carrée)
Ionique : les volutes de l’ordre ionique,
les feuilles d’acanthe de l’ordre corinthien.
Les architectes grecs, ayant remarqué que le pied de
l’homme était la sixième partie de la hauteur du L’ORDRE DORIQUE
corps, transportèrent cette proportion dans leurs
colonnes: « Quelle que fut la grosseur d’une
colonne à son pied, ils lui donnèrent une hauteur
sextuple, y compris le chapiteau. C’est ainsi que la
colonne dorique prit l'empreinte des proportions,
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de la force et de la beauté du corps de l’homme. »


VITRUVE
Plus tard, voulant élever un temple à Diane, les Grecs
cherchèrent à instaurer un nouvel ordre: pour lui L’ORDRE IONIQUE:
donner la grâce de la femme ils portèrent la hauteur
des colonnes à huit diamètres, afin que celles-ci
paraissent plus minces. Ils y ajoutèrent des bases avec
des enroulements, à l’imitation des chaussures et ils
placèrent des volutes au chapiteau pour représenter
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les boucles de la chevelure, rejetées à gauche et à


droite du visage. Des cannelures furent creusées le
long du fût imitant les plis d’une robe…
Le troisième ordre, que nous appelons corinthien, imite
la grâce d’une jeune fille, considère Vitruve. Il ne se L’ORDRE CORINTHIEN
distingue du style ionien que par la forme de ses
chapiteaux, à feuilles d’acanthe et pousses en volutes.
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LA CARYATIDE
On donne le nom de Caryatide ou Cariatide à toute figure de femme, isolée ou adossée à une
construction, et servant de support. Généralement, ces femmes vêtues de longues tuniques sont
placées en guise de colonnes, de piliers ou de pilastres. Les caryatides, ne sont pas d'origine
exclusivement grecque ; mais c'est aux Athéniens qu'il faut reconnaître le mérite d'avoir, par les
admirables figures du portique méridional de l'Erechthéion (L'Acropole d'Athènes), consacré un des
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plus anciens en même temps qu'un des plus beaux exemples de cet élément de construction et aussi
de décoration.
UN ATLANTE
OU TÉLAMON
En architecture, un atlante ou
télamon est une variante
masculine de la cariatide.
Le terme dérive du nom du Titan
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dans la mythologie grecque Atlas.


Les atlantes sont formés de figures
d'hommes debout ou agenouillés,
et sont employés dans certains
temples grecs. Dans les temples
romains, ces éléments portent
plutôt le nom de « télamons ».
Les atlantes sont ensuite en vogue
au moment de la Renaissance
italienne, mais surtout à l'âge
baroque.
ATLAS ATLANTE

Les télamons des


thermes du
forum de
POMPEI

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