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CDD 342
CDU 342(81)
Equipe Técnica
Autores
Camila de Paula Rangel Fabiana Santos Dantas
BRASIL – Belém/PA BRASIL – Recife/PE
Mestranda em Direito pelo Centro Doutora e Mestra em Direito Público pela
Universitário do Estado do Pará (CESUPA). Universidade Federal de Pernambuco (UFPE).
E-mail: camila@cantoadvocacia.com.br E-mail: fabiana.dantas@ufpe.br
Guilherme Botelho Pablo Jiménez Serrano
BRASIL – Porto Alegre/RS BRASIL - São Paulo/SP
Doutor e Mestre em Direito pela Pontifícia Doutor em Direito pela Faculdade de Direito (Cuba).
Universidade Católica (PUC-RS). Professor Professor e Pesquisador do Centro Universitário
da Graduação da Universidade Feevale e da Salesiano de São Paulo (UNISAL) e do Centro
Pontifícia Universidade Católica (PUC-RS). Universitário de Volta Redonda (UniFOA).
E-mail: guilherme@botelhoemelani.adv.br E-mail: metodologo2001@yahoo.com.br
Caros leitores,
JULIEN PRIEUR
Doutor em Direito Ambiental pela Universidade de Limoges (França). Professor
Convidado da Universidade Católica de Madagascar (África) e da Universidade
Sorbonne Paris 1 e 13 (França).
SOMMAIRE : 1 Introduction 2 La coutume et le droit positif, un couple récent qui doit mûrir
3 Une conciliation entre droit coutumier et droit positif à trouver 4 Conclusion 5 Références.
SUMÁRIO: 1 Introdução 2 O costume e direito positivo, um casal recente que deve amadurecer 3
Uma reconciliação entre o direito consuetudinário e o direito positivo a ser encontrada 4 Conclusão
5 Referências.
CONTENTS: 1 Introduction 2 Custom and positive law, a recent couple that must mature
3 A reconciliation between customary law and positive law to be found 4 Conclusion
5 References.
1 Introduction
1 Le concept de pays de mégadiversité a été proposé pour la première fois en 1988 à la Conférence sur la
biodiversité, tenue à Washington. Ce concept qui examine les priorités de la préservation de la biodiversité
mondiale, a pour postulat que seule une petite poignée de pays rassemble la majeure partie de la vie sur
terre (terrestre et aquatique, qu’elle soit en eau douce ou en eau de mer). Pour être qualifié de mégadivers,
un pays doit abriter au moins 1% (3000) des quelque 300 000 espèces de plantes vasculaires endémiques
du monde. Ensemble, les pays mégadivers détiennent au moins les deux tiers, et probablement environ
les trois quarts, de toute la biodiversité. In : Annuel du développement durable 2008.
2 On note que l’auteur en a recensé plus de 750. « Développement durable et politique publique », Thèse
de doctorat. Crideau, Université de Limoges, 20 mai 2010.
3 Cf. le dernier recensement de 2004. Sur les 58 154 000 ha, la forêt représente 8 485 000.
4 Cette course a la terre s’est traduit par trois périodes : de 2005-2009, premier mouvement important
avec la réforme de 2005 et la loi sur la domanialité de 2008 ; deuxième période en 2009-2014 avec une
accélération des cessions de terre pâturées ou non titrées dans le cadre de la décentralisation ; troisième
période depuis 2015 dans laquelle l’Etat promeut l’accès au foncier puisqu’il envisage de délivrer 500
000 certificats fonciers d’ici 2025.
5 Une des raisons est d’être titulaire d’un bail emphytéotique, ce qui relève d’un véritable parcours du
combattant pour les investisseurs.
7 Cf. Programme Sectoriel pour l’élevage et l’Agriculture 2015-2025. Lettre de politique foncière. Ministère
d’Etat en charge des projets présidentiels, de l’aménagement du territoire et de l’équipement, 8 mai 2015.
agriculteurs semblent ne pas pouvoir tirer profit de cette évolution8, d’autant plus
que dans les zones rurales l’analphabétisme et la pauvreté sont monnaie courante,
à tel point que les agriculteurs ne peuvent vivre exclusivement de leur production.
Dans cette île de l’Océan Indien, 80 % des malgaches vivent de l’agriculture.
Ce changement de modèle agricole n’est pas sans poser quelques questions au
regard du développement durable, puis des divers conflits existants9. L’émergence
de ce green business pose également un défi au droit. Le droit coutumier ancestral
à Madagascar permet par exemple de céder des terres entre membres d’une même
famille sans avoir recours à des procédures écrites ; l’écrit étant un signe de défiance.
Cette problématique agricole n’est pas sans lien avec la protection des ressources
naturelles renouvelables et la biodiversité en général. Depuis l’émergence du
principe d’intégration de l’environnement en 1992, la législation malgache a pris
en compte ces enjeux. C’est la loi Gelose10 ou Gestion Locale Sécurisée du 30
septembre 1996, qui transfert la compétence de la gestion des ressources naturelles
renouvelables aux acteurs locaux. Ce transfert s’effectue par le biais d’un contrat de
gestion entre l’État, les Collectivités Territoriales (art.6) et les acteurs locaux appelés
communautés de base (Coba)11 et repose également sur le Dina (art. 49), sorte
de contrat social entre les acteurs locaux12. Le droit positif a ici suivi la coutume.
On observe par ailleurs qu’en Afrique, près de la moitié des pays ont un système
juridique basé entièrement ou en partie sur la tradition du droit civil français.
Le code civil réglemente beaucoup de domaines du droit privé tels que la
propriété, la responsabilité civile et les contrats. Ainsi l’application des modèles
du droit français à Madagascar se manifeste par la prépondérance des textes qui
8 L’agriculture malgache étant historiquement familiale, on note que la taille moyenne des exploitations
familiales était de 1,26 ha en 1984 ; 0,84 ha en 2004 et 0,6 ha en 2024 selon les prévisions de
l’observatoire foncier de Madagascar.
9 Conflits entre opérateurs privés étrangers et populations locales, notamment les jeunes malgaches qui
ne peuvent pas accéder à la terre, devenue source de spéculation ; conflits entre l’Etat et les 400 000
jeunes malgaches qui arrivent chaque année sur le marché du travail et pour certains d’entre eux, qui
voudraient accéder à la terre ; conflits entre investisseurs privés étrangers et l’Etat malgache.
11 Cette loi a remporté un large succès puisque 1850 « contrats Gelose » soit environ 4 % du territoire
sont concernés.
12 La communauté locale de base, désignée sous le sigle de COBA est constitué de l’ensemble de la
population du Fokonolona et porte le transfert de gestion des ressources naturelles proposé par la
Gelose. Cf. Rapport Alain Bertrand, « Appui en transfert de gestion, filières socioéconomiques des produits
forestiers et procédures d’adjudication simplifiée », Cirad, juin 2004.
s’en inspirent dans l’esprit et la lettre et également par les efforts de codification.
Néanmoins on peut s’interroger sur l’articulation entre le droit positif, dit moderne,
issu de cette influence des pays colons, et essentiellement écrit, et le droit local, ou
coutumier, souvent ancestral, qui bien sûr préexistait avant la période de colonisation
(1896-1960) et dont l’application se poursuit toujours de nos jours, notamment dans
les milieux ruraux. Se complètent ils lorsqu’il s’agit de protéger l’environnement et
les ressources naturelles ?
Si ce n’est pas le cas, lequel est appliqué ? Néanmoins si l’effectivité du droit
n’est pas propre à Madagascar, les enjeux en matière de protection de la nature
sont tels qu’elle relève d’un véritable défi. Et on observe que l’État malgache, jeune
nation, n’a pas une longue tradition dans l’expérience du droit étatique malgré les
trois Républiques qui se sont écoulées. Le droit généré par l’État Malgache a une
très faible emprise sur la société et sur la vie quotidienne de la grande majorité de
la population dont les comportements sont davantage régis encore par des règles
coutumières. Ces dernières, à l’échelle locale, prennent la forme de Dina13. Aussi
pertinentes qu’elles soient, les règles de droit ne produisent pas, par elles-mêmes
les effets qu’on en attend. Leur efficacité dépend le plus souvent des moyens de
contrôle mis en œuvre par les pouvoirs publics pour en assurer le respect14. Ainsi,
les coupes abusives de bois, les feux de brousse...échappent le plus souvent à la
vigilance des autorités de contrôle. L’importance de la régulation locale devient alors
fondamentale. C’est le sens de la loi Gelose de 1996 d’une part, puis de la coutume, à
travers le Dina. Si l’adhésion sociale aux règles de droit est primordiale, on observe
qu’elle fait défaut la plupart du temps, et qu’elle est fonction de leur adéquation
13 Si cet état de fait est attribué à l’importance de l’analphabétisme qui domine dans la société rurale
malgache, elle est aussi le reflet de la faiblesse générale de l’État. » Les Dina sont des conventions
collectives malgaches et forment un ensemble de règles coutumières d’organisation de la société… » cf.
Loi no 2001-004, exposé des motifs.
14 Les règles de protection de l’environnement n’échappent pas à cette réalité. Or, à Madagascar ces
règles souffrent d’un cruel déficit de contrôle. Le respect des règles de protection de l’environnement
suppose l’organisation de contrôles réguliers pour prévenir les atteintes à l’environnement et le cas
échéant, les réprimer. Or, non seulement le territoire malgache est trop vaste (plus grand que la France)
pour organiser régulièrement de tels contrôles mais en outre les organes chargés d’opérer ces contrôles
sont le plus souvent dépourvus des moyens humains, matériels et financiers nécessaires.
15 En ce sens, JHERING considère que le droit « n’est que le moyen de réaliser un but, qui est le maintien
de la société humaine ». R.von JHERING « L’esprit du droit romain », trad. Meulanaere, Bologne, 3ème
éd., tome III. Dans le même ouvrage, il explique que « toutes les règles de droit ont pour but d’assurer
les conditions de vie de la société », ibid., p.305. Cet auteur ramène ainsi la fonction essentielle de la
loi à la paix sociale en écrivant : « la paix est le but que poursuit le droit », La lutte pour le droit, Paris,
Marescqaîné, 1890, p.9. Dans le même sens, voir M.WALINE, qui considère que « la finalité du droit n’est
pas exclusivement d’assurer la justice entre les hommes, mais aussi d’apporter de la sécurité dans les
rapports sociaux ». « Empirisme et conceptualisme dans la méthode juridique : faut-il tuer les catégories
juridiques ? », in Mélanges en l’honneur de Jean Dabin, Bruxelles-Paris, Bruylant-Sirey, 1963, t.1, p.364.
Cité par Vito MARINESE, « L’idéal législatif du Conseil constitutionnel. Etude sur les qualités de la loi »,
thèse de doctorat soutenue à l'Université Paris X, 2007.
16 J. CARBONNIER, Flexible droit. Pour une sociologie du droit sans rigueur, LGDJ, 2001, 10ème éd. p.108. ;
H. KELSEN, Théorie générale du droit et de l’État, Bruylant, LGDJ, 1997, p. 71.
17 Of. nomography – The works of J. Bentham, ed. par J. Bowring, New-York, 1962, vol. 3, p. 233.
18 Cf. Raymond William Rabemananjara. Le Monde malgache. Sociabilité et culte des ancêtres. Paris.
L’Harmattan, p. 120, 2001.
lui était autrefois exogène, celui de l’Etat. On est passé d’un Fokonolona érigé sur
le modèle familial qui reposait sur les sages, à une entité politique dont l’autorité
repose sur celle d’un Etat. Le Dina passe de la coutume des ancêtres à un véritable
code programmatique et normatif. Dans cette perspective, le Dina constitue le point
d’ancrage dans le social d’un psychisme collectif en quête de sens et d’un ordre, le
lieu institutionnel ou s’épanouissent au grand jour les principes jadis latents de sa
structure cachée. Le Dina semble alors traduire le fondement incarné de la solidarité
portée par le fokonolona. Il en est sa définition normative et programmatique qui
doit être la concrétisation d’un ordre socio-culturel juste et bienveillant intégrant
ses propres expériences dans une structure administrative sensée. Sa vocation
suprême est donc d’assurer la conservation de la structure du Fokonolona. Il est ainsi
une sorte de contrat social, de contrat d’adhésion des membres du Fokonolona ou
d’un Fokontany, c’est-à-dire l’équivalent d’une intercommunalité19.
Droit coutumier ancestral confronté au droit positif post colonial. Il s’agit ici de
l’originalité dans le droit positif malgache. Ce qui est par ailleurs intéressant c’est
que le Dina s’est adapté aux diverses époques.
19 Le Fokontany est une circonscription administrative de proximité. Les dispositions de l’article 152
de la constitution énonce que ce dernier « organisé en Fokontany est la base du développement et de la
cohésion socioculturelle et environnementale ». Il s’agit donc d’une association de communes formalisée.
20 Il s’agit des prémices de la guerre Franco-Malgache avec le blocus des côtes malgaches en 1881 ou la
création d’une ambassade à Paris dans la foulée.
21 Ce Dina-type dès son premier article se réfère à une autorité gouvernementale à laquelle on remettrait
la personne qui aurait contrevenu à la convention. Il contient aussi des mesures de circonstances liées à
la période de troubles et intègre également les premières mesures d’ordre public et de police municipale
et d’hygiène publique. On y trouve également des prescriptions morales, largement influencées par le
protestantisme, devenu la religion d’Etat le 21 février 1869.
22 Lequel consacre le principe de dualité entre une Administration Française de contrôle et une
Administration indigène qui doit être maintenue avec ses cadres et son organisation traditionnels.
24 Il s’agit de la police rurale (protection des cultures, des plantations et des récoltes), justice civile
(arbitrage des affaires soumises par deux membres du même Fokonolona), la voirie, l’hygiène publique
et l’assistance aux faibles.
27 Cf. l’ordonnance no 60-175 du 3 octobre 1960 sur les conventions des Fokonolona précise que les
infractions au Dina ne peuvent donner lieu à des peines, mais à des réparations civiles. Complétée par la
circulaire du 3 octobre 1961, il s’agit en fait pour l’Administration de faire en sorte que le Dina serve de
relais aux dispositions de l’Etat et de rallier ainsi le Fokonolona à sa cause.
29 Cette circulaire rappelle que le Fokonolona n’a aucun pouvoir répressif propre, et que les conventions,
(les Dinas), doivent être préparées et signées de manière démocratique avant d’être soumises à l’autorité
administrative qui devra éliminer, le cas échéant les dispositions illégales et inconstitutionnelles. La loi
du 25 octobre 2001 qui va fixer plus tard le nouveau cadre général des dinas va largement s’en inspirer.
30 Elle porte structuration du monde rural pour une maîtrise populaire du développement, JORM
du 3 avril 1973.
autonomie à ces règles localement définies par les Dina. Il aurait également
fallu que les Fokonolona puissent se réapproprier leur territoire en définissant
de véritables projets construits autour de quelques règles fixées par les Dina.
Néanmoins cette tentative de rénovation portée de manière très personnelle par
le colonel Ratsimandrava prend fin avec sa disparition brutale en 197533.
Le nouveau régime dépouille encore le Fokonolona de ses velléités antiétatiques.
Le socialisme Malagasy34 conduit à ce que le Fokonolona perde son statut politique pour
ne plus apparaître que comme une composante administrative de l’Administration
de l’Etat. Ainsi dans cette ambiance de revanche de l’Etat redevenu dominateur, le
Dina est relégué au rôle de simple instrument de relais de l’ordre étatique. Des
actions de sensibilisation d’ampleur sous la forme de séminaires idéologiques35
conduisent à ce que le ministère de l’Intérieur oriente le développement des Dina
vers un dina-type. La loi du 25 octobre 200136 traduit la mainmise de l’Etat sur lui
avec une procédure d’homologation par un tribunal.
Cependant en pratique il n’est pas rare qu’on applique le Dina avant même
son homologation37 ; le magistrat vérifie toutefois que ses dispositions ne sont pas
illégales. On observe que ce nouveau cadre imposé par l’Etat n’est pas forcément
bien perçu aujourd’hui38. Ainsi d’un contrat social basé sur la confiance, le Dina de
2001 devient en quelque sorte un contrat de défiance.
Après avoir appréhendé la coutume et le droit positif, voyons comment
ces deux types de normes peuvent se confronter dans le cadre d’un projet de
développement local.
33 Troisième président de Madagascar, durant 6 jours, avant son assassinat. Il institua une politique
qualifiée de « révolutionnaire » , en instituant les « Fokonolona » comme socle de base, voire du pouvoir.
Cf. Ratsimndrava Richard : Ny Fokonolona, Fianarantsoa, Ambozontany, 2002.
36 Loi no 2001-004 du 25 octobre 2001 portant réglementation générale des Dina en matière de sécurité
publique, J.O.R.M. no 2746 du 19.11.2001, p. 3047.
37 Cf. article 1.2 de la loi « Dans tous les cas, le Dina ne devient exécutoire qu’après son homologation
par le tribunal judiciaire territorialement compétent » ; et art. 7.
38 Si le Dina est historiquement « négocié » entre personnes rurales souvent analphabètes, le droit
positif émane d’une élite récente post coloniale.
39 Cf. article Julien Prieur « Le trafic de bois de rose et d’ébène à Madagascar, entre ombre et lumière »,
ed. Larcier, Mélanges Doumbé-Bille, novembre 2019, p. 577-589.
40 Madagascar est réputée pour ses forêts, la richesse de sa biodiversité et son taux élevé d’endémisme.
Le massif forestier se caractérise par la pluralité de ses usages et fonctions. Son importance économique,
son potentiel scientifique et écologique justifient l’intérêt que lui accorde la société internationale,
préoccupée par l’ampleur des menaces auxquelles elle est exposée et par la faiblesse de la capacité
de réaction de l’Etat. On estime par exemple que le couvert forestier d’Afrique perdra un sixième de
sa superficie au cours d’ici à 2030. Les deux dernières décennies ont été pour Madagascar une période
décisive dans le développement des options retenues par les nouvelles politiques forestières ou
simplement imposées par une pratique libérée des contraintes d’un contrôle étatique défaillant. Par
ailleurs, la profusion de textes législatifs et réglementaires encadrant le secteur forestier n’a eu qu’un
effet limité sur la qualité de la gestion. Ce contraste entre le nombre de textes et la persistance voire
l’aggravation des problèmes qu’ils sont censés résoudre, soulève à nouveau la question du rôle du droit
dans la promotion de la durabilité.
41 Cf. Déclaration de principes sur les forêts, point 2a, Rio 1992).
dans les conditions prévues par le droit moderne. Il s’agit en effet de titrer les terres
afin de permettre à l’État soit de préserver, soit de céder42. La procédure de classement
des forêts43 impose à l’administration forestière d’effectuer un bornage, cette opération
s’appuyant sur un décret de l’époque coloniale. Ce bornage demeure néanmoins trop
coûteux pour l’administration des forêts (MEF), ce qui renforce le poids des Domaines.
Depuis la colonisation l’administration a toujours voulu titrer les forêts afin que ce soit
l’État qui en ait la propriété et la gère. Toutes les utilisations à des fins économiques
sont soumises à une autorisation de l’administration forestière et doivent se conformer
aux objectifs de gestion fixés par l’administration des forêts. Madagascar National Park
(MNP)44 a à cet égard un rôle à jouer puisqu’il finance les contrats de gestion dont il
définit les objectifs à partir d’un cahier des charges avec les acteurs locaux gestionnaires
des aires protégées, souvent au détriment du Ministère chargé de l’environnement et
des Forêts (MEF). On peut craindre parfois la vision conservationniste et monopolistique
de MNP puisqu’il est financé largement par les bailleurs internationaux, et le risque est
aisé pour lui d’avoir un comportement qui ne tient pas assez compte des usages locaux45,
notamment des droits d’usage qui couvrent l’ensemble des ressources de la forêt46 surtout
42 La prééminence du droit écrit sur le droit coutumier, limite la valeur de la propriété foncière coutumière
perçue comme un simple droit d’usage au bénéfice des utilisateurs. Le régime de droit écrit ne coïncide
pas toujours avec les usages et normes locales, qui disposent d’un système encore plus complexe
organisant le rapport au foncier et aux ressources, bâti autour des notions d’appropriation privée et de
maîtrise foncière. L’immatriculation de la terre, considérée comme superflue par de nombreux habitants
ruraux, présente des inconvénients : son coût, les tracasseries administratives qu’il implique et sa faculté
à tempérer les prétentions foncières du bénéficiaire sur la réserve foncière.
43 Cf. art 3 de la loi de 2008 sur le domaine privé de l’État. Cette loi repose sur un rapport de force entre
le ministère des finances et le MEF qui est défavorable à l’administration forestière, car toutes les forêts
ne sont pas titrées.
44 MNP, association d’utilité publique a été créée à des fins de protection des forêts primaires et de la
biodiversité malgache dans le cadre du deuxième Plan National d’Action Environnementale (PNAE).
46 La loi de 2008 ne répond en rien à cette question mais le MEF a tendance à se comporter comme s’il
était propriétaire de l’ensemble des forêts. Dans ce cadre qu’en est-il des droits à l’usage ? Le MEF depuis
le décret no 60-338 du 7 septembre 1960 fixant les conditions d’attribution et le mode de répartition
des parts sur les amendes, condamnations pécuniaires, saisies et confiscations (JORM du 17 sept 1960 p.
1886-1887) dans son (art. 5) permet à chaque agent de percevoir une indemnité liée à une transaction
ou une sanction versée qui équivaut à dix pour cent de la valeur. Le comportement du MEF n’est ainsi pas
sans lien avec des raisons économiques. Ces droits d’usage en principe ne concernent ni les espèces et
essences protégées, ni la culture du sol forestier.
quand cette dernière n’est pas encore titrée. Le MNP se comporterait ainsi comme un Etat
bis. La mise en œuvre du droit forestier reste faible à Madagascar47.
Il convient de s’interroger sur le fondement du Dina afin d’observer si un intérêt
commun est trouvable entre droit coutumier porté par le Dina et droit positif de l’Etat.
3.1 Le Dina, vers une effectivité commune à trouver, à travers le contrat sui generis ?
En pratique le Dina repose sur des mesures définies par un ou plusieurs Cobas.
Le Dina, résultat de l’initiative libre et spontanée des membres du Fokonolona qui
ont senti le besoin naturel de fortifier leurs relations par l’adoption de règlements
établissant les droits et devoirs de chacun d’entre eux, peut alors être qualifié
d’acte originaire.
Le droit moderne parlerait d’acte sui generis transformé en acte administratif
unilatéral. Ainsi dans ce paradigme originel fondé plus sur une éthique et sur la
moralité que sur la juridicité, le problème de l’effectivité des dispositions du Dina ne
se pose guère. En effet l’ordre normatif issu du Dina se singularise par son caractère
non oppressif. A cet égard l’idée occidentale de règle normative ou de droit n’a
qu’un rôle mineur dans la pensée malgache. Les solutions préconisées au règlement
de tout conflit doivent être dominées par l’équité et le sentiment d’humanité
en dehors de tout schéma juridique. Ainsi comment appréhender le Vonodina
qui « consiste en des réparations pécuniaires ou en nature au profit de la victime
et du Fokonolona48 » ? Les « lois » ne sont pas le procédé normal du règlement des
conflits humains, elles ne sont que des directives, des modèles proposés. Plus la
loi est appliquée, moins efficace est le système social. Pourquoi être surpris alors
47 Trois raisons au moins en sont la cause ; leur déficit de légitimité, leur caractère incomplet, et
l’imprécision des normes. En effet le droit forestier intervient dans un contexte de crise financière
et politique dans un territoire marqué par un recul de l’État qui se désengage de nombreux secteurs
non productifs et limite également ses investissements sociaux dans les zones rurales. Le recours des
populations aux produits de la forêt comme source alternative ou principale de revenus s’est accru, et la
répression des services compétents de l’État a été d’autant plus mal acceptée que les normes du nouveau
droit sont en décalage complet avec les normes coutumières sur des questions centrales telles que la
propriété, la gestion des ressources...extraverti dans sa conception, mal accepté dans son contenu, accusé
de favoriser les intérêts des industriels de la filière bois et les agences de conservation, au détriment des
stratégies de survie des populations, le nouveau droit forestier présente également l’inconvénient d’être
peu connu des populations.
48 Cf. Loi no 2001-004 du 25 octobre 2001, article 3. Dans le cadre de la protection des ressources
naturelles, comment constater ces infractions ? Qui contrôle ? Souvent les dysfonctionnements sont
réglés entre membres des Cobas.
qu’un projet de territoire défendu par MNP une émanation de l’État, ne soit pas
respecté ? Le Dina est respecté surtout parce qu’il tire son origine et son existence
même d’une puissance qui le met à l’abri de toute contestation : il a été élaboré par
et avec les Ray Aman-Dreny c’est-à-dire les ainés, dépositaires du Aina (flux vital) de la
communauté. Ce phénomène de soumission au pouvoir des anciens vient du fait que
le Fokonolona est d’abord et avant tout d’essence familiale. Le rôle de l’individu est
secondaire puisqu’il doit s’effacer devant l’entité familiale49.
Ainsi dans les différents régimes qui se sont succédé, l’équilibre résultant du degré
de soumission du Fokonolona à l’administration et du degré d’autonomie qui leur est
consenti s’est sans cesse modifié conduisant la norme de l’État à demeurer incomprise,
incertaine, inefficace. Plus l’État cherche à reprendre le pouvoir, plus il s’exprime à
travers la norme juridique positive, signe caractéristique et moyen d’action de son
pouvoir institutionnalisé. L’Etat devient alors la seule source du droit, ce qui conduit
à ce les règles des Dina soient enserrées dans des limites bien précises. Autrement
dit la coutume est aspirée et happée par le droit positif moderne. Elle n’existe plus
qu’à travers lui. En outre l’utilisation de la technique du Dina-type constitue une autre
manifestation de cette volonté de préserver un ordre moniste au sein de l’Etat. Ce
procédé de tutelle indirecte crée une situation où le Fokonolona est invité à reprendre
dans ses Dinas le modèle établi par le ministère de l’Intérieur. Néanmoins, malgré
l’existence d’une tutelle uniformisatrice la concrétisation des deux ordres est loin d’être
parfaite. Des points de rapprochements se multiplient toutefois. Ainsi, l’éventuel litige
né de l’application du Dina et non réglé au sein du Fokonolona peut être porté devant
une juridiction d’Etat et réglé par elle50. Le Dina n’est alors plus qu’une norme juridique
complémentaire, qu’un acte administratif émanant d’une autorité décentralisée.
Mais en même temps il devient la manifestation de la volonté du Fokonolona de
s’identifier au sein de la société globale ; le Dina devient le lien entre l’individu et
la société malgache. D’autre part le Dina semble devoir faire le lien entre le passé
et l’avenir c’est-à-dire à la fois porter en lui les mesures d’accompagnement destinées
49 L’histoire montre que l’assemblée de la communauté villageoise qui prend les décisions collectives
sous l’influence prépondérante des anciens est devenu alors responsable de l’exécution locale des ordres
du roi, puis du gouvernement.
50 Cf. art. 20 et 22 de la loi no 2001-004 du 25 octobre 2001 portant réglementation générale des Dina
en matière de sécurité publique. En ce sens, l’art. 22 énonce que « Si l'une des parties s’estime lésée
par la décision rendue par le comité exécutif du Dina, elle peut présenter un recours devant le tribunal
judiciaire du lieu où les faits ont été commis (…). Le tribunal (…) statue en premier et dernier ressort dans
un délai de trente (30) jours à compter de la date de réception de la requête ».
4 Conclusion
Si le Dina se veut être la traduction malgache de la convention d’Aarhus51 il
semble traduire également deux contractions : d’abord la méfiance voire la défiance
des populations à l’égard du droit positif, véritable traduction du droit des colons ;
ensuite la mauvaise traduction d’un droit péniblement négocié entre l’État finalement
absent. Ce qui laisse le champ libre à certains acteurs tels Madagascar National Park
qui doit alors prendre ses responsabilités et à la fois assurer la participation du public
et l’information à la place de l’Etat, et une population non suffisamment informée
et éduquée, en tout cas capable de comprendre tous les rouages administratifs
complexes, ainsi que les enjeux liés à la gestion durable des ressources naturelles.
Ce défaut de collaboration entre l’Etat et les acteurs locaux crée un vide auprès de
la population rurale malgache qu’elle tente de combler par un comportement plus
individualiste que collectif. Le Dina des ancêtres et du Fanjakana n’étant plus, comment
trouver un nouveau lien entre le citoyen malgache et l’Etat ? Si les aspects historiques
ou politiques52 peuvent tenter de donner des réponses, comment faire pour rénover
le Dina, initialement conçu pour assurer l’ordre public et non pas conçu comme un
instrument de gestion durable et de protection des ressources naturelles.
Deux approches de régulation sociale liée à la préoccupation environnementale
se traduisent aujourd’hui à travers lui. D’une part le droit coutumier ancestral, puis
le droit colonial, moderne et positif. On est ainsi passé d’une gestion traditionnelle
de la nature à une gestion contractuelle de celle-ci. Les populations locales sont
indispensables pour traduire cette mutation du Dina environnemental, néanmoins
elles ne peuvent gérer seules les ressources naturelles, d’autant plus qu’elles n’en
51 Convention des Nations Unies du 25 juin 1998 sur la participation et l’information du public à
l’environnement.
ont pas les moyens économiques et légaux. Comment l’État peut-il affirmer son
autorité alors qu’il ne possède que peu de moyens et ne semble pas toujours faire
du respect du droit positif sa priorité ? Comment peut-il influencer positivement
le Coba alors que ce dernier préexistait avant lui et globalement fonctionnait ? Le
droit positif a t’il vocation et la capacité d’appréhender le droit coutumier et s’en
imprégner ou a t’il comme effet de vouloir le modifier voire le supprimer ?
L’État ne peut pas continuer à ignorer les Cobas, gardiens des Dinas et des
coutumes. Il doit en assurer la pérennité économique et sociale en leur proposant
une contre-partie économique claire et négociée en échange de l’efficace
application des Dina. Comment les Cobas peuvent générer suffisamment de
ressources alors qu’ils ne perçoivent rien en retour ? Comment entrer dans un jeu
gagnant-gagnant et non pas donnant donnant ce qui conduirait les membres des
Cobas à demeurer de simples exécutants de l’État et à les installer dans un système
pernicieux de fonctionnariat vis à vis de lui ? L’État doit clairement répondre à un
certain nombre de questions. Comment rendre plus effective l’autogestion53 ou le
vonodina, les réparations pécuniaires en cas de violation des règles du Dina (ne
pas couper de bois précieux par exemple54). Si ce dernier s’appuie en particulier sur
de la coutume malgache55 les acteurs locaux doivent s’approprier le territoire et
le gérer eux-mêmes. Le droit positif dérégule tout cela en instituant de nouveaux
acteurs qui n’ont pas les moyens de leurs missions. Alors que le dina sert à éviter
les conflits voire même la guerre civile entre les tribus, l’Etat en fait son relais,
alors qu’il n’a pas les moyens de ses ambitions56. Quel mode de gestion peut
permettre aux acteurs locaux, Fokonolona et Coba notamment de mieux coopérer ?
Face à cet Etat déficient, les Cobas veulent-ils eux-mêmes gérer leurs ressources.
En sont-ils capables, sans pour autant mettre un terme à un pillage rationnel mais
53 Préconisée à l’article 2 de la loi de 2001-004 du 25 octobre portant réglementation générale des Dina
en matière de sécurité publique.
54 Encore faut-il aller contrôler. Qui paye le déplacement alors, surtout lorsque les membres du coba se
déplacent à pieds et qu’il faut une journée de marche pour aller d’un point A à un point B ? Et lorsqu’on
a saisi l’arbre coupé de manière illégale, comment paye t’on le gardien des séquestres ?
55 Le fihavanana, la sécurité publique, les fady (interdits), les tribunaux populaires, le consensus local etc...
56 Entre un MNP omniprésent à travers le cahier des charges relatif au transfert de gestion des ressources
naturelles avec les Cobas, et un Ministère de l’environnement et des Forêts absent par manque de moyens
et de poids politique.
organisé des ressources57 ? Et comment limiter les potentiels abus d’autorité des
membres de la Coba, contraints de survivre ?
Ces questions demeurent à ce jour sans réponse satisfaisante. Le droit positif
peut-il leur montrer la voie d’une gestion durable ? Les institutions malgaches en
ont-elles la légitimité et la volonté ? Enfin instituer une gestion institutionnelle par
contrat est-ce l’unique voie ?
Si l’émergence du développement durable après 1992 n’a pas vraiment remis
de l’ordre dans les Dinas, la loi Gelose cependant dans un premier temps permet
aux acteurs locaux de gérer leurs propres ressources naturelles. A cet égard «
les avantages concédés aux communautés de base »58, s’avèrent-ils à postériori
suffisants d’autant plus qu’ils ne sont pas effectifs ? Puis la loi du 25 octobre
2001 institue le modèle du Dina-type à travers un modèle-type qui repose sur le
Fokonolona reconnue comme entité administrative. Il s’agit alors résolument de
faire entrer le droit positif dans le droit coutumier. Toutefois le Dina issu de la loi
Gelose n’est pas adapté à la gestion des ressources naturelles renouvelables car
il est trop technique et répressif. Le Dina doit promouvoir la participation de tous
et les préoccupations sociales des usages. Si l’Etat semble ainsi se partager entre
tradition et modernité, il manque néanmoins un échelon, une nouvelle dimension
à ce contrat social. Il faudrait en effet mener une réflexion sur la modernité de la
tradition et la tradition dans la modernité, à la lumière de la sagesse malgache
qui transcende le temps, et que le droit positif n’apporte pas. Le Dina reste avant
tout un contrat dont l’adhésion est plus ou moins fictive ; il pourrait devenir un
véritable contrat sociétal c’est-à-dire un contrat qui intègre à la fois la dimension
sociale et environnementale du développement durable.
On pourrait également renforcer l’idée d’un dina communal afin de mieux
impliquer les communes dans les Cobas, d’une part et de mieux appliquer le Dina
lui-même, son effectivité faisant toujours défaut. A cet égard, un droit véritablement
« négocié » entre acteurs locaux (coba, fokonolona et Fokontany…) et l’Etat pourrait
renforcer la gestion durable des ressources naturelles et satisfaire à la fois les
57 Afin de développer des ressources pour eux, l’article 54 de la loi Gelose de 1996 offre la possibilité
de créer des mesures parafiscales en leur faveur. Mais le texte prévu n’a jamais vu le jour. Par ailleurs un
paysan des coba possédait 4 ha de terre en 89 et produisait 2500 g riz, aujourd’hui 1 ha et 500 kg. Avec
la présence du parc national et d’une zone protégée, la production de quantité de riz par hectare a été
divisé par cinq en moins de trente ans. Cf. données du Cirad.
58 Cf. article 54 de la loi no 96-024 du 30 septembre 1996 relative à la gestion locale des ressources
naturelles renouvelables, JORM no 2390 du 14 octobre 1996, p. 2377.
5 Références
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CONTENTS: 1 Introduction 2 On the need for an emancipatory hermeneutics of Social Security Law
3 Legal hermeneutics and its relationship with social security norms 4 The constitutionalization of
Social Security Law 5 Challenges of contemporary Brazilian social security law 6 Mitigating risks
7 Conclusion 8 References.
ABSTRACT: The present study aims to critically analyze the current hermeneutics of
Social Security Law and its perspective in relation to the post-COVID-19 era, in view
of the possible procedural pandemic - which will arise from the world emergency now
faced - in all branches of law. The interpretation of Social Security Law cannot be limited,
etymologically, to the herméneutikê radical as being the art of interpreting, linked only to
the grammatical and merely rhetorical scope. Thus, understanding the dimension and
scope of social security hermeneutics goes far beyond comparing it to the semiological
meaning of a trivial interpretation of signs or to the legal perception of the interpretive
framework of norms and principles. The pandemic caused by the coronavirus is breaking
paradigms in several areas and, within the scope of Social Security Law, it came to leave
behind positivist technicality and to review it critically, in the light of the Basic Law and
the reality of the facts, as will be demonstrated in this work.
1 Introduction
In December 2019, the first case of a new Severe Acute Respiratory Syndrome
caused by SARS-CoV-2 was reported in the city of Wuhan, province of Hubei,
China (CICHELERO, 2020, p. 31-47). That case gave birth to the new Coronavirus-
pandemics the world is currently facing, which will certainly leave permanent
consequences for life in society henceforth.
By June 15, 2020, 7.690.708 persons had been infected with, and 427.630
persons had died from COVID-19. In Brazil, by the same date, 867.882 cases had
been confirmed and 43.389 persons (HEALTH, 2020) had died from the pathology.
As has been noticed, the social and economic effects of the pandemics are
unevenly expressed among distinct social classes (WANG, 2020, p. 482-513). Although
COVID-19 is a globalized disease (HUPFFER, 2020, p. 147-166), its effects have a
more serious impact on the elementary social rights of the most vulnerable groups
of society, which are linked to the triple pillar of social security comprising health
services, social assistance and social security. In so doing, it exposes the abject social
inequality that has always overwhelmed Brazil, while strengthening the need for an
urgent fulfillment of the country’s constitutional precepts, especially its provisions
linked to: i) citizenship (article 1, paragraph II, of the Federal Constitution); ii) dignity
of the human person (article 1, paragraph III, of the Federal Constitution); iii) decrease
of social and regional inequalities (article 3, paragraph III, of the Federal Constitution);
and iv) substantive equality (article 5, head paragraph, of the Federal Constitution).
Within such context, the constitutionalization of Social Security Law is linked to
an expansive effect of constitutional norms. The axiological and material essence
of this effect is propagated with normative strength throughout the entire legal
system (BARROSO, 2018, p. 87-127). This will certainly be an indispensable feature
in the post-COVID-19 period.
The behaviors, public ends and values enshrined in the Constitutional Charter
become requirements for the validity and meaning of the several norms that fall
under the purview of infra-constitutional law (BARROSO, 2018, p. 87-127), including
social security norms.
In this regard, the Constitution is not only a system in itself – i.e., a system with
inner unity, order, and harmony –, but also a way of looking at, and interpreting
all spheres of Law. Thus, the constitutionalization of infra-constitutional law, in
general, and Social Security Law, in particular, is not contingent on the insertion of
norms that belong to other realms into the Constitution. It is contingent, instead,
for instance, of provisions on the requirements for framing rural workers into the
category of special coverage.
An illustrative example may convey a better notion of the particularities
involved in a country of continental dimensions such as Brazil: the area of one single
Brazilian municipality – Altamira, in the state of Pará – has almost twice the area of
a European country – Portugal.
Brazil encompasses the territorial area of entire Nation-States (GALILEU, 2016).
For instance, the area of the state of Rio de Janeiro [43,780 km²] is larger than
Denmark [42,925 km²]; the state of São Paulo [248,222 km²] is larger than the
United Kingdom [243,610 km²]; Tocantins [277,720 km²] is larger than New Zealand
[268,021 km²]; and the same occurs with the state of Pará [1,247,954 km²], compared
to a country as large as Angola [1,247,000 km²].
Considering such context, Social Security lawmakers and interpreters must observe
the respective particularities of each region of this huge country while drafting and
applying the laws, lest they would give rise to additional social security conflicts and
fuel even more the increasingly high judicialization levels of social security requests.
Law is not a stagnant reality. Instead, it behaves as a locomotive in continuous
motion on the rail of life and, consequently, the evolution-process is intrinsic to its
development. For this reason, the coexistence of distinct ways of interpreting the
rules of the game is a healthful feature that helps ensure to citizens the fulfillment
of their rights as human beings.
The interpretation-process inevitably generates a creative surplus. Such
interpretative fecundity becomes explicit in hard cases and cannot be eliminated
from the interpretative praxis of the administrative or judicial realms. Instead, it is a
desirable feature indeed, which helps promote coherence within the constitutional
text (VARGAS, 2019, p. 161-167).
In this sense, the following lines examine the need for an emancipatory
hermeneutics of Social Security Law, with the aims of fulfilling the fundamental
social security rights as enshrined in the Brazilian Constitution, minimizing disputes
and, consequently, mitigating the pandemics of legal requests that is expected to
emerge in the post-coronavirus period.
economic, historical, linguistic and social context, bringing along information and
experiences that permeate both one’s analysis and way of conveying his or her
interpretation (GADAMER, 1997, p. 403).
According to Gadamer (2009, p. 43), an interpreter must dialogue with the
text with the aim of relating, amidst a dialectical process, what is read to what is
previously understood, leading to a new understanding that will replace or not the
previous comprehensions with new and more agreeable concepts.
Taking into consideration this Gadamerian vision of hermeneutics, according to
which an interpretation is an understanding of a phenomenon by a being who already
has a previous comprehension with him or herself, instead of a ready-made method for
the identification of an absolute truth (FACHIN, 2011, p. 186-203), let us now proceed
to legal hermeneutics and its relationship with social security laws and norms.
1 Regarding the Italian case, v. Pietro Perlingieri, Perfis do direito civil, 1997, p. 6.
The connections between Civil Law and Constitutional Law, between the latter
and Social Security Law, unravel in the human being, the subject of rights, the clearest
constant. In the same way that the undeniable constitutionalization of inter-private
relationships makes the reciprocal interferences between those branches of the Law
(Civil and Constitutional) more and more evident, the irrefutable constitutionalization
of the social security relationships between beneficiaries and the INSS makes the
mutual influences between Social Security Law and Constitutional Law clearer and
clearer (FACHIN, 2018, p. 369-386).
In order to enable the transfer of normative texts to the factual reality, an
approximation between the force of the letter of the norm and the constructive
force of the facts, which is obtained by interpreting the infra-constitutional norm
in light of all constitutional values, principles, and ethics, becomes indispensable
(FACHIN, 2018, p. 369-386).
Hence, before applying any social security rule, interpreters should examine
whether it is in accordance with the Constitution, because if not, they should not
apply it. Interpreters of Social Security Law should always bear this procedure
in mind. Furthermore, when employing such rules, the operator of the Law shall
guide their meaning and scope and implement the constitutional intentions
(BARROSO, 2016, p. 13-100).
At this point, it is necessary to make a comment. Social security legislation
stipulates that rural workers children are considered special social security
beneficiaries, if proven that they work with their respective family group, as long as
they are over 16 (sixteen) years old (Art. 11, VII, c, of Law no. 8.213/91).
Employing a literal/grammatical interpretation and deciding as Judge Jupiter
did (OST, 2007, p. 101-130), according to whom a judge would be the mere mouth
of the law, as ordinarily happens in the administrative social security plan, minors
under 16 (sixteen) years old could never be classified as special beneficiaries, even
if they have effectively worked in rural labor since their earliest childhood, which
would exclude them from the social security protection.
However, the rule that prevents child labor in Brazil was obviously established to
protect minors under 16 (sixteen) years of age and not to harm them, by preventing
them from receiving their social security rights.
Thus, having these children or adolescents, regardless of age, effectively worked
in rural areas, when they should not have done so, since they should have been
studying and/or playing, they are entitled to social security protection.
their rights, which would certainly constitute a punitive bis in idem and an in dubio
adversus misero interpretation, both inadmissible in a Democratic Rule of Law.
The minimum age to start working in Brazil is a constitutional guarantee created
in favor of minors and not against them, as one could imagine if the social security
type were closed and, therefore, did not allow any interpretative flexibility.
Accordingly, the Federal Supreme Court has impeccably decided that Article
7, XXXIII, of the 1988 Magna Carta cannot be interpreted to the disadvantage of
adolescents or children who work, since the constitutional provision was created
with the intention of protecting them and not of curtailing their rights2.
As seen above, perhaps, one of the most instigating challenges for this century’s
interpreter of the Law is the abyssal divide between the discourse filled with good
intentions and implementation by experience, which means understanding the legal
norm as a citizenship and democratic practice tool in all private – Civil Law – and
public relations - Social Security Law (FACHIN, 2018, p. 369-386).
Legal norms, whether infra-constitutional or constitutional, have axiological
substance, so, they project themselves functionally. In this context, one of the
crucial roles of the Law is the active hermeneutic construction of norms in order
to transform their implementation into benefits for human beings and for their co-
existential bonds (FACHIN, 2018, p. 369-386).
The main goal here is to offer possibilities of social security-constitutional
hermeneutics when facing issues related to social security beneficiaries,
in general, and to Brazilian rural workers, in particular, as a social, political, and
legal institution, which, in its complex framework, is the appropriate scenario for
the perception of the effectiveness of infra-constitutional social security norms in
light of the Magna Carta, under the constitutional vectors of human dignity and
substantial equality (FACHIN, 2018, p. 369-386).
Therefore, it appears that the Constitution is at the epicenter of the legal system,
from where it disseminates all of its normative vigor, being endowed with formal
and material supremacy. Hence, it operates not only as a parameter of legitimacy for
the infra-constitutional order, but also as a vector for the interpretation of all system
rules, therein encompassed the social security ones.
2 RE 537.040, Rap. Just. Dias Toffoli, and RE 600.616-AgR/RS, Rap. Just. ROBERTO BARROSO, First Group,
DJe of 9/10/14.
6 Mitigating risks
As can be seen, by placing the Constitution at the heart of the legal system
(FACHIN, 2011, p. 186-203), it is possible to overcome the model that completely
binds public managers, therein included civil servants who work at the INSS, to the
law, as idealized by a hasty and conventional reading of the principle of legality,
according to which their actions would be based, in an absolute way, on what the
infra-constitutional legislator would state in a legal text (BARROSO, 2014, p. 31-63).
In fact, managers should base their actions directly on the Constitution, thus
transforming the principle of legality, which is transmuted into the principle of
broad normativity, assimilating its subordination to the Political Charter and to the
Law, necessarily in this order, in this sequence (BARROSO, 2014, p. 31-63).
The constitutionalization of Social Security Law is dressed in the expansive effect of
constitutional norms (FACHIN, 2011, p. 186-203), whose rules and principles are spread
throughout the entire legal system (BARROSO, 2014, p. 31-63). As explained above, from
it follows the interpretation of all social security rules considering the Constitution.
This phenomenon is undoubtedly positive and harmonious with the Democratic
Rule of Law and with a greater capacity for achieving fundamental rights (FACHIN,
2018, p. 369-386). Nevertheless, the possibility that an exaggerated constitutionality
may cause harmful results should be mentioned as, for instance: i) making the
infra-constitutional social security legislation inflexible; ii) legal and administrative
decisionism (BARROSO, 2014, p. 31-63).
Therefore, it is essential for the interpreter of social security rules to assume the
argumentative burden of applying rules that have undetermined legal concepts or
principles with fluid meanings (BARROSO, 2016, p. 13-100).
Excessive use of discretion should not be tolerated. Principles such as human
dignity, material equality and solidarity are not blank checks for personal and
idiosyncratic choices (BARROSO, 2014, p. 31-63). The Constitution should be,
simultaneously, the engine, the brakes, and the counterweight of any interpretation
of the existing social security rules (FACHIN, 2018, p. 369-386), always under the
scrutiny of proportionality.
Consequently, in order to mitigate the above-mentioned risks, two criteria must
be met (BARROSO, 2014, p. 31-63) by the interpreter of Social Security Law: i) priority
by law: where there is a clear and appropriate ruling by the infra-constitutional
legislator, it shall prevail, and the interpreter should renounce seeking for a different
solution for reasons of convenience (e.g. grace periods for obtaining social security
benefits); ii) priority by rule: where the social security legislator has worked through
the elaboration of an appropriate rule, it shall prevail over the principles of equivalent
hierarchy (e.g. periods for receiving death benefits correlated to the pensioner’s age).
Therefore, if there is a clash between the rules and the social security principles,
which cannot be solved by the traditional interpretation methods, the former will
have preference, provided they are valid, suitable for the reality of the facts, and in
harmony with the Basic Law (BARROSO, 2014, p. 31-63). Otherwise, the rules should
pave the way for a contemporary hermeneutics based on the Federal Constitution.
7 Conclusion
As we can see, the legal system as a whole and Social Security Law, in particular,
are complex and pluralistic, mostly with regard to rural workers, given the enormous
geographic, economic, and social differences that have always existed in this
continental-sized country.
In this regard, and inspired by Judge Hermes (OST, 2007, p. 101-130), Social Security
Law and Society must maintain a dialogical relationship, capturing from reality any
and all core descriptions for creating norms and recognizing that the pure and static
notion of Social Security Law does not take contemporary challenges into account.
What is proposed herein is not the discretionary will and one without limits,
which would put in check the social security legality itself. On the contrary, what
we want is to reinforce the legal command through the interpreter, thus avoiding
its premature decline. In view of all the above, the following propositions for Social
Security Law in the post-COVID-19 era are presented:
i) The interpreter of social security demands should not be limited to the literal
meaning of the letter of the law or to the will of those who created it, especially in
hard cases, but to the legal framework as a whole, as a unity, overcoming the code
culture and problematizing the specific case in order to grant maximum effectiveness
to the Political Charter and provide the indispensable and effective feasibility to all
fundamental rights (LEMOS; GRACIANO, 2020, p. 88-112).
ii) Generally speaking, a social security judge, whether in the administrative or
judicial sphere, cannot be a mere mouth of the law, starting from the false premise
that laws are not interpreted, they are applied. There must be a balance between
the existing legal provisions and the social security reality in a continental-sized
country, full of peculiarities.
iii) The time has come to employ an emancipatory hermeneutics of Social Security
Law. The Law is a dialectically open system, which must be understood under the
prism of a critical hermeneutics, which constantly subordinates infra-constitutional
rules - such as, for example, those dealing with the requirements for the classification
of special beneficiaries - to the constitutional provisions, among them the principles
of human dignity and material equality, and to the factual reality, herein included rural
activities throughout Brazil.
iv) Harmonically interpreting constitutional and infra-constitutional social
security laws encompasses a “theory of interpretation inspired by personalism and
the preeminence of justice over the letter of the law” (BASTOS, 2002, p. 19), seeking
to leave behind any positivist technicisms and re-read it critically, in light of the
Fundamental Law and the reality of the facts.
v) This quest to overcome any positivist technicisms in the field of Social Security
Law goes beyond rigidly configured hermeneutic archetypes. In fact, the application
of constitutional principles and norms transcends the mere subsumption syllogistic
reasoning to build an antagonistic logic, according to which the fact informs the
norm, and not the other way around (PERLINGIERI, 2008, p. 55).
vi) The social security laws, decrees, regulations, and normative acts of the INSS
must be discovered by the jurist not only in their literal meaning, but under an
in-depth hermeneutics, guided by the axiom of appreciation for human dignity in
the perennial dialectic between the norm and the fact, between the formal and the
substantial, permanently reinventing and updating the Social Security Law.
vii) The Constitutional Charter should not only be seen as a legal text with a
higher hierarchy, to be something much more than that, but also as a “way of looking
at and interpreting all other branches of the Law” (BARROSO, 2003, p. 44), mainly
those that deal with fundamental rights, such as Social Security Law.
viii) It is through hermeneutics that the legal sensibility necessary for
understanding Social Security Law will be achieved, recognizing, for example, the
reality of the activity in rural areas and lending it a socially effective way of looking
at it, which is why it is imperative to recognize the prospective constitutionalization
of Social Security Law.
ix) It is essential to have the decoding of the social security law, as was the case
with the Civil Law. In this scenario, the Federal Constitution should move from being
a system in itself - with its order, unity, and harmony - to being, above all, a way of
looking at and interpreting the Social Security Law.
x) Every interpretation of a social security benefit claim must be first and foremost
a constitutional interpretation. Thus, there must be a constitutional filtering in the
analysis of any benefit request from a rural worker or from any other social security
beneficiary, since the legal system must be interpreted and understood in accordance
with the Fundamental Law, in order to implement the values abided by it.
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The concretization of human and fundamental rights: will, awareness and action
in pandemic times
CONTENTS: 1 Introduction 2 The positive norm: perspective of the communicational theory of law
3 The limits of post law: obstacles to implementation in times of crisis 4 Implementation: from
text to action in times of pandemic 5 Conclusion 6 References.
ABSTRACT: This article has as main objective the study of the problem that derives from
the non-realization of fundamental human rights in contemporary Brazilian society.
From a theoretical, doctrinal and philosophical perspective, the factors that affect the
non-realization of fundamental human rights in times of pre-pandemic, pandemic
and post-pandemic are discussed. The chosen methodology was the deductive,
inductive, documentary and historical methods. Based on these methods, the limits
that the legalistic (or positivist) view imposes on the processes and mechanisms of
concretization are discussed, as well as the concept, the meaning and the scope of the
realization of rights in modern societies, which are known in crises. It is concluded that
the responsibility for realizing rights, both in times of pandemic and post-pandemic, is
not only state, but also social, that is, of citizens and fellow citizens; having solidarity,
social coexistence and dialogical justice as principles and premises of this process, in
addition to economic, ideological and partisan interests.
RESUMEN: Este artículo tiene como objetivo principal el estudio del problema
que se deriva de la no realización de los derechos humanos fundamentales en
la sociedad brasileña contemporánea. Desde una perspectiva teórica, doctrinal y
filosófica, se discuten los factores que inciden en la no efectividad de los derechos
humanos fundamentales en tiempos prepandémicos, pandémicos y pospandémicos.
La metodología elegida fueron los métodos deductivo, inductivo, documental e
histórico. A partir de estos métodos se discuten los límites que la visión legalista
(o positivista) impone a los procesos y mecanismos de concretización, así como
el concepto, el significado y el alcance de la realización de los derechos en las
sociedades modernas, conocidamente en crisis. Se concluye que la responsabilidad
de la realización de los derechos, tanto en tiempos de pandemia como de
pospandemia, no es solo estatal, sino también social, es decir, de ciudadanos y
conciudadanos; teniendo como principios y premisas de este proceso la solidaridad,
la convivencia social y la justicia dialógica, además de los intereses económicos,
ideológicos y partidistas.
1 Introdução
que encontraria sua legitimidade nos poderes dos Estados, cujo problema principal
seria a vigência da hierarquia e da coerência normativa (validade), objetivos que
definem os pecados do positivismo moderno.
Com base na ideia de um positivismo virtuoso, o Direito se define como um conjunto
de normas (regras) positivadas que são consideradas obrigatórias em uma determinada
sociedade, pois sua violação dará lugar à intervenção de uma sanção (BOBBIO, 1995, p.
27-29). Nesse sentido o direito deveria ser concebido como uma ordem normativa da
conduta humana (um sistema de normas) definida por Hans Kelsen (1998, p. 4) como
o verdadeiro objeto do conhecimento jurídico (a Ciência do Direito).
Diz-se, assim, do domínio jurídico-normativo da ciência jurídica ser expressão
daquele domínio do Direito, em que unicamente vigoram as normas jurídicas
traduzidas na forma de proposições prescritivas, por meio das quais e com o bom
uso da linguagem, se objetiva uma mensagem (SERRANO, 2019).
Certamente é por meio dessa positivação (objetivação) feita pelos legisladores
que a sociedade se propõe a convencionar e comunicar uma mensagem. Nesse
sentido, julgam-se coerentes os ensinamentos de Norberto Bobbio (1995, p. 27, 29)
quanto à correspondência entre normas e convenção social, pois verdadeiramente
“quando identificamos o Direito com as normas postas pelo Estado, não damos uma
definição geral do Direito, mas uma definição obtida de uma determinada situação
histórica, aquela em que vivemos”.
Resumidamente é possível afirmar que, para poder regular o comportamento
humano, o Direito tem como propósito fundamental comunicar uma ordem de
comportamento, por meio da qual se prescreve o que deve ser (permissões) e o que
não deve ser (proibições). Daí a importância da Teoria Comunicacional do Direito que
a seguir será objeto de análise.
a natureza das sentenças, por considerar que elas figuram a realidade. Para
Wittgenstein as proposições se pronunciam apenas acerca do que está no mundo.
Portanto, tudo aquilo que diz respeito à ética não pode ser expresso por proposições.
Assim, conclui o autor:
É obvio que devemos usar palavras (conceitos e categorias) para explicitar o nosso
conhecimento, isto é, para explicar uma ideia ou teoria. Para compreender o significado
do explicitado (explicado), investigamos (interpretamos) o sentido e o alcance da fala
ou da escrita, relacionando a ideia à palavra que a exprime. Assim sendo, todo homem,
em suas normais condições psíquicas, é capaz de falar, pois é capaz de compreender
os sinais e a reflexão da qual se serve intencionalmente. O homem fazendo uso
da linguagem é capaz de conhecer e refletir a realidade por meio do pensamento.
Ela (a linguagem) designa e expressa o pensamento, eis o nexo entre a linguagem,
o conhecimento e o mundo.
Contudo, quaisquer que sejam as prerrogativas da linguagem falada, as palavras
se perdem; daí a necessidade de fixá-las, expressá-las por meio da escrita. É nesse
sentido que o pensamento humano é trazido à escrita, tomando esta última o lugar
da fala (RICOEUR, 1976, p. 40). Percebe-se que a objetivação das normas em leis
escritas (na forma de comandos: proibições e permissões) também se apresenta
como uma necessidade no direito.
Entre as grandes vantagens da escrita podemos destacar a sua fixidez, sua
permanência. Fixando o pensamento, a escrita o coloca em condições de perdurar
no tempo e espaço, de falar aos ausentes e às gerações futuras. Assim, podemos
dizer que a escrita é a memória da humanidade.
Resumindo, da interconexão entre linguagem e direito podemos deduzir o seguinte:
1o) O conhecimento jurídico é o resultado da atividade humana, isto é, uma
assimilação ideal da realidade jurídica indispensável para o desenvolvimento da
ciência, sendo que tal conhecimento é a expressão de um sistema linguístico
(linguagem jurídica).
2o) Existe uma estreita relação entre realidade, pensamento e linguagem, pois
as palavras (as figuras jurídicas) refletem propriedades (qualidades, quantidades
ou valores) já vistas nos fenômenos, nas coisas e, ainda, nas decisões e normas.
Assim sendo, sem uma ideia a exprimir, a palavra já não é palavra, mas mero som.
Todo pensamento permanece mais ou menos incompleto enquanto não se houver
revestido de sua expressão.
3o) A linguagem jurídica é um instrumento do conhecimento e de comunicação,
isto é, um conjunto de sinais destinados a exprimir o pensamento e prescrever
condutas, porém, antes de comunicar e de exprimir um sinal (proibir ou permitir),
precisamos de alguma coisa a significar, isto é, de uma conduta, de uma política, de
uma relação etc. Nesse sentido, o fim principal da linguagem jurídica é comunicar
ideias de organização, por meio de ordens ou comandos, mas também, a disseminação
de um conhecimento, de um agir conforme valores (consciência social: jurídica e
moral) e instruir, com suas regras e dispositivos, a quem lê, escuta e se interessa
pelas ciências e pela ordem normativa.
Assim, a finalidade da linguagem, isto é, do discurso jurídico, diferentemente
da de outras ciências, se molda a uma tipologia específica, a saber: valorativa,
descritiva, prescritiva. Assim, por exemplo, a linguagem científica (doutrinária) é
essencialmente descritiva e argumentativa (exemplo: A é B, por C) tendo como
função a descrição e a argumentação das teses. O juízo valorativo resulta da
linguagem valorativa na medida em que se faz possível quando invocamos valores
(Se A é Justo, A é Bom). Já o texto normativo se constrói com recursos próprios da
linguagem prescritiva (Se A é Ruim, deve ser proibido). Logo, não é permitido A ou
se A, deve ser B, mas, se não B, então C – sanção).
Destarte, o Direito se faz cada dia mais simbólico pela necessidade da
escrita (discurso). Observa-se que tanto as teorias quanto os códigos existem
como um sistema de signos, isto é, de símbolos, por meio dos quais se procura
explicar, descrever ou prescrever o fato ou a conduta. Devido a essa dialeticidade,
modernamente alguns autores se empenham em demonstrar que o Direito é um
texto – o Direito como Texto – buscando nesse texto, como objeto de estudo, os
problemas que nascem da lógica ou da interpretação (hermenêutica). A teoria é falha
quando unicamente coloca em relevância a norma, isto é, a linguagem prescritiva.
Esse é o sentido da Teoria Comunicacional do Direito, por meio da qual se propõe
uma nova leitura do direito tomando como tese principal que o Direito é um grande
fato comunicacional. Trata-se de uma concepção que tem em vista a perspectiva
histórica numa análise longitudinal da realidade. Como visto, tal perspectiva teórica
situa-se no marco da filosofia da linguagem, mas pressupõe interessante combinação
entre o método analítico e o hermenêutico. Diz-se de uma nova e instigante Teoria
do Direito, que se ocupa das normas jurídicas no sentido de serem mensagens
produzidas pela autoridade competente e dirigidas aos integrantes da comunidade
social (ROBLES, 2005).
Certamente, por meio de dispositivos, o legislador comunica aos destinatários
semelhantes o dever ser, o comando que objetiva inibir a conduta humana.
A afirmação de que unicamente pelo fato da positivação de normas o aplicador
do direito há de agir seguindo o comando prescrito é utópica, é uma falácia.
Acontece que, na prática, com muita frequência, o aplicador desse direito
sujeita-se à sua própria convicção ao fazer uso da norma (dos princípios e das
regras) para concretizar a sua própria justiça. Assim sendo, é legitimo afirmar que,
se, por um lado, o direito é texto, por outro é também ação e tais características e
sentidos serão objeto de análise nos tópicos seguintes.
2 Consideramos a norma (conjunto de normas: ordenamento) um material impuro, pois os processos da sua
criação, interpretação e integração se ligam a outros fatores não normativos (sociológico, político e valorativo).
teórico. A teoria não é incompatível com teses ontológicas fortes como aquela que
afirma que o direito é o justo, ou que sustenta que é fato social.
Em suma, a concepção do direito como texto nos convida a seguir e a observar
as perspectivas para a ciência, a saber:
a) pragmática – do ponto de vista pragmático (pragmática jurídica), propõe-se o
estudo dos contextos que determinam os usos linguísticos nos determinados sistemas
de comunicação visando a compreender a relação entre sujeito (comunidade), signos
(símbolos) e simbolizado (objeto);
b) semântica – do ponto de vista semântico, propõe-se o estudo da significação
dos conceitos (palavras ou signos) que visa a determinar o sentido e o alcance de
uma proposição conhecida em determinado tempo e espaço; e
c) sintática – do ponto de vista da sintática, orienta-se a investigação acerca da
relação existente entre os signos conferidos num texto e contexto.
Ora, ao reduzirmos o Direito a um texto, assumimos unicamente como relevante
para as pesquisas e a prática jurídica o caráter linguístico desta importante área do
saber humano; e isso significa reduzir todos os problemas e dimensões jurídicas a
um aspecto específico da ordem normativa escrita: seu texto. Essa, por sua vez, é a
maior crítica face à teoria comunicacional do direito, por envolver determinados
inconvenientes e obstáculos à concretização de direitos.
[...] a norma jurídica deveria ser abstrata, isto é, teria de preceituar em tese.
Generalidade e abstratividade seriam meios imprescindíveis, na concepção
do legislador, à garantia da idoneidade da lei mantendo-a à margem das
disputas pessoais. Aspirava-se assegurar a certeza do direito, único valor
que o positivismo soube distinguir.
3 A norma é geral, porque seu preceito se dirige indiscriminadamente a todos. Especificando melhor: a
todos, segundo a igualdade de situações.
[...] não basta a ciência ser internamente coerente: ela deve também ser
ciência sobre a realidade. Desse modo, não é suficiente que ela parta de
axiomas e teses, desenvolvendo-se dedutivamente com rigor lógico. A
definição nominal diz apenas o que uma coisa é, mas não afirma que ela é,
ou seja, que realmente existe. Afirmar a existência seria, assim, mais do que
apresentar uma tese, explorar o significado de uma palavra: seria assumir
uma hipótese. Por meio de hipóteses, cada ciência afirma a existência de
certos objetos [...]. (ARISTÓTELES, 1999, p. 19).
As palavras que constituem a linguagem são termos que resultam de uma razão
e de uma necessidade, pois, por meio das palavras, representamos as ideias que nós
formamos sobre as coisas ou fenômenos. Assim, por exemplo, as palavras: imaginar,
compreender, conceber, instalar, degustar, confusão, tranquilidade etc. são todas
tomadas das operações das coisas sensíveis e aplicadas a certos modos de pensar.
Nesse sentido, Leibniz considerava que:
[...] sendo as palavras empregadas pelos homens para serem sinais das
suas ideias, podemos perguntar primeiro como é que estas palavras
receberam um sentido determinado. Ora, temos que convir em que tal
acontece, não por algum nexo natural que existiria entre certos sons
articulados, e certas ideias (pois neste caso só haveria uma língua entre
os homens), mas em virtude de uma convenção arbitrária, em razão da
qual certa palavra se tornou o sinal de certa ideia. (LEIBNIZ, 1996, p. 267).
entidade lógica e que a questão primordial para toda a teoria do Direito, não é um
problema de Lógica (REALE, 2002, p. 185).
Como nem sempre há um deslinde claro entre o texto e a concretização,
resulta interessante responder as seguintes indagações: a) O que é concretização?
(Significação); b) Quem ou a quem cabe concretizar? (Responsabilidade do Estado
ou Responsabilidade social); c) Quem ou a quem cabe controlar? (Quem é o nosso
ombudsman); d) O que concretizar? (Direitos concretizáveis: constitutivos das
dimensões dos Direitos humanos e fundamentais); e) Como concretizar? (Mecanismos
de concretização); f) Para que concretizar? (Funcionalismo e Perspectivas do Direitos
humanos e fundamentais). Vejamos:
a) O que é concretização? Os Direitos humanos fundamentais podem e devem ser
concretizados pois nada vale o reconhecimento histórico e legal desses direitos se
eles não são realizáveis. Mas, o que entendemos por concretização?
Por concretização entendemos a efetivação dos direitos já consagrados nas
legislações nacionais e internacionais. Assim, importa voltar o nosso olhar para a
efetividade do direito ao invés de olhar para o seu caráter formal.
Definimos a concretização como o estado, a condição e o efeito que permite a um
direito se tornar concreto ou possível de implementação ou realização. Certamente,
nada vale um Direito sem direitos realizáveis, isto é, um direito positivado mas não
desfrutável e distante da realidade. Cumpre salientar que, em época da pandemia
COVID-195, muitas mudanças normativas tiveram destaque (MARTINEZ, 2020a, 2020b).
Uma coisa é proclamar esses direitos, outra é desfrutá-los efetivamente, sendo
que, existe uma diferença entre o direito reivindicado e o direito reconhecido e
protegido (BOBBIO, 2004, p. 9). Daí a luta por uma concretização efetiva dos Direitos
Humanos e Fundamentais.
b) Quem pode ou a quem cabe concretizar? (Responsabilidade do Estado ou
Responsabilidade social). Os direitos humanos e fundamentais como direito erga omnes6.
Conforme explica Alexy (1998a), a concretização dos direitos humanos exige
a necessidade de um Estado constitucional democrático. Por um lado, os direitos
5 COVID-19, sigla em inglês para Coronavirus disease 2019, que causa doença respiratória. Inicialmente
registrada na China e depois disseminada por todos os outros países, inclusive o Brasil, é grave, e tem
número alto de contágio – o que pode levar o paciente a número significativo de internações e óbito
–, resultou em medidas emergenciais do governo tanto no âmbito federal e estadual quanto municipal,
dentro de suas competências, para fazer frente às realidades específicas (MARTINEZ, 2020c, p. 1).
6 Em latim, que significa "contra todos", "frente a todos" ou "relativamente a". Direito de todos, que vale
para todos (tradução nossa).
fundamentais são direitos contra o Estado; por outro, os direitos humanos são,
também, direitos frente aos outros seres humanos. Logo, a concretização tem como
condição prática o diálogo entre os objetivos estatais (plasmados em normas jurídicas
gerais e abstratas) e os objetivos dos cidadãos (nexo materializado nos textos legais).
“O Estado e as empresas devem contribuir para a efetivação dos referidos direitos
e participação direito no conceito de desenvolvimento sustentável vinculando-se a
um triângulo que relaciona objetivos sociais, econômicos e ambientais.” (MARTINEZ;
COSTA, 2016, p. 241; MARTINEZ, 2020a).
c) Quem ou a quem cabe controlar? Quem é o nosso ombudsman7? Se, por um
lado, os direitos fundamentais são direitos contra o Estado; mas, por outro, são,
também, direitos frente aos outros seres humanos, a mera incorporação dos direitos
fundamentais numa Constituição não basta. A pergunta decisiva consiste em saber
quem deve controlar a observância dos direitos fundamentais. Existem duas respostas
fundamentais: o processo democrático (1) ou um tribunal constitucional (2).
(1) O legislador deve ser controlador exclusivamente mediante o processo
democrático, importa, assim, um Estado democrático de direito.
(2) Um tribunal constitucional deve ser o controlador, importa, assim, o Estado
constitucional democrático.
Porém, a relação entre o Estado democrático de direito e o Estado constitucional
democrático não é de restrita alternativa, mas de complementação, pois um e outro
são condições necessárias para a institucionalização dos direitos humanos, mas são
insuficientes. Devem ser complementados com uma jurisdição constitucional em
face de um Estado constitucional democrático. O Estado democrático de direito não
é nada mais do que a união do Estado formal de direito com a democracia, por meio
do qual se garanta a autonomia e a correção (ALEXY, 1998a).
d) O que concretizar? Todos os direitos históricos, presentes e futuros, consagrados
e expressos nas chamadas dimensões, podem e devem ser progressivamente
concretizados. Direitos incluídos nas dimensões presentes e futuras, todos
relacionados à Convivência Social, que se sabe condicionada.
e) Como concretizar? (Mecanismos de concretização) Quais são os mecanismos
(M = meio) de concretização?
i) um sistema democrático (democracia); e
ii) princípio reitor: Convivência Condicionada.
7 A instituição ombudsman é denominada de diversas formas, a saber, Defensor do povo, Procurador dos
Direitos Humanos, Procurador dos Direitos do Cidadão, Comissionado do Parlamento, Provedor de Justiça etc.
5 Conclusão
Não é viável afirmar seriamente que a aplicação (concretização) depende
unicamente da positivação das normas jurídicas.
Há, no mínimo, seis obstáculos à aplicação (concretização) de direitos, a
saber: a) imprecisão da linguagem do Direito; b) possibilidade de conflitos entre
as normas; c) possibilidade de haver casos que requeiram uma regulamentação
jurídica; d) possibilidade, em casos especiais, de uma decisão contrária à
6 Referências
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como teoria da fundamentação jurídica. Trad. Zilda Hutchinson Schild Silva; rev. e
introdução à edição brasileira Claudia Toledo. 2 ed. São Paulo: Landy, 2005.
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SERRANO, Pablo Jiménez. Curso de filosofia jurídica. Rio de Janeiro: Jurismestre, 2019.
WITTGENSTEIN, Ludwig. Investigações Filosóficas. Trad. José Carlos Bruni. São Paulo:
Nova Cultura, 1999.
JULIANA FREITAS
Doutora em Direito (UFPA), com período na Universitá di Pisa (Itália). Mestra em
Direito (UFPA). Professora da Graduação e da Pós-Graduação em Direito (CESUPA).
ABSTRACT: This article addresses the importance of the structural process as a formal
equality, in a path to development. Throughout this text, with the bibliographic
research methodology, it was possible to identify civil proceedings of public
interest with the tutelage of collective rights. The perception of the process as an
instrument of concretization of constitutional values, added to judicialization and
judicial activism were identified as essential premises for the development of the
theme. The new understanding of the procedural functions, with the increase of
democratic participation techniques through the process, cooperation and dialogue
were essential to the development of the premises listed above, culminating with
the current experience, in search of procedural effectiveness. It was understood the
inadequacy of the individualistic process model in face of the new rights, linked to
the constitutional and protection values of collectivities, and to contemporary society.
1 Introdução
foi, aos poucos, cedendo espaço à atuação cada vez mais proativa, criativa e ousada,
o que pode ser interpretado como ativismo judicial. Nesse ponto, cabe observar
que o presente trabalho, a partir de uma metodologia de pesquisa bibliográfica,
não se propõe a identificar o acerto ou desacerto da postura ativista, ou seja,
sobre a análise da legitimidade constitucional-democrática do ativismo judicial;
ao invés disso, toma esse fato como existente na prática e parte desse pressuposto
para enfrentar o problema sob a perspectiva estritamente da técnica processual.
A partir das novas bases e situações jurídicas, o direito processual teve que se
desenvolver e se adaptar às necessidades até então ignoradas, e, partindo do
imperativo de se resguardar os direitos e garantias fundamentais no exercício
da função jurisdicional, o direito processual identificou a igualdade formal,
prevista no artigo 5o, caput, da Constituição Federal (“todos são iguais perante a
lei...”), como esse imperativo, para que, então, consigamos alcançar um dos nosso
objetivos como República Federativa do Brasil que somos, que é o de garantir o
desenvolvimento nacional (BRASIL, 1988, art. 3o,II).
Assim, com o objetivo de trazer (algumas) bases da fundamentação acerca do
processo estruturante como um elemento de efetivação do desenvolvimento de uma
sociedade, alcançada por decisões mais justas porque construídas a partir das dados
e contextos sociais, esse trabalho enfrenta, como problema a seguinte indagação:
a atuação das partes, e do próprio Judiciário, em um processo, precisam ser repensadas
de modo a garantir a promoção do desenvolvimento com a efetiva compreensão, e
aplicação, da igualdade formal, no exercício de atribuir justiça às decisões?
No trabalho, que traz um desenvolvimento composto por 3 (três) seções,
consideramos incialmente como o Direito – como Ciência Social que é – deve se
adaptar constantemente às exigências impostas pela complexidade e cada vez maior
prolixidade das relações; e como devem sanados os conflitos oriundos e decorrentes
da sua constituição. Seguimos para enfrentar, na seção seguinte, a necessidade
de superação dos padrões estabelecidos tradicionalmente no que diz respeito à
efetivação do acesso à justiça, mais pontualmente, sob a sua perspectiva material.
E, finalmente, encerramos nosso estudo identificando a igualdade formal como um
dos princípios basilares do processo estruturante, na medida em que lhe compete
subsidiar o afastamento de situações juridicamente distintas, de fato, e a aproximação
daquelas idênticas, de modo a garantir, não a certeza do julgamento, mas a sua justiça;
e, para tanto, é fundamental que tanto as partes processuais como o próprio Judiciário
reconheçam que o seu papel, nessa relação jurídica, deve ser repensado.
Como reflexo direto desse novo desenho processual, é possível perceber que se
exige do magistrado uma postura diferenciada, mais dialógica e ativa, uma vez que
o simples distanciamento encastelado de outrora não mais será adequado ou até
mesmo tolerado, dada a complexidade dos assuntos tratados em demandas lideradas
por processos estruturais. Em razão de tais aspectos, torna-se imprescindível que essa
nova face jurisdicional seja (de)marcada por amparo teórico, porque se ao Judiciário
compete dirimir conflitos oriundos de casos complexos e com elevado impacto social,
fundamental que sejam construídos mecanismos capazes de absorver essa demanda
de uma forma mais adequada, a partir de decisões estruturais (OSNA, 2019, p.360)
Logo, a forma de atuação continuada se faz necessária para a construção das
respostas necessárias a esses tão delicados conflitos, mesmo que para isso seja
necessário romper com institutos e conceitos tradicionais da prática processual, em
especial considerando a aplicação fria e seca da letra da lei processual.
Quando o Poder Legislativo não consegue atribuir ao povo novas leis que
possam modificar esse ambiente ou quando o Poder Executivo fica inerte em
seu dever de administrar, é o Poder Judiciário que deverá intervir, em ambos
os casos, por meio de processos individuais ou coletivos. A esse fenômeno dá-
se o nome de ativismo judicial, em contraposição a autocontenção judicial,
o que, em alguns casos, pode trazer benefícios e em outros, prejuízos, sendo
que o que ora se defende é que no ativismo judicial equilibrado a tendência
do acerto é maior que a do erro. (JOBIM, 2013, p. 104).
Nesse sentido, é necessário trabalhar de acordo com uma ótica em que é possível
que surja, dentro do processo, um ciclo de decisões, em que devem ser considerados,
principalmente, a definição do objeto do processo, a estabilização do julgamento e
o desempenho concomitante de atividades de cognição e de execução.
As múltiplas dificuldades – políticas, de legitimidade, ideológicas, de capacidade
institucional e até mesmo financeiras – de implantação de prestações de fazer
complexas em processos de interesse público atormentam a doutrina, os tribunais,
e, sobretudo, a própria sociedade civil. Lidar com a caracterização dos processos
civis de interesse público e os mecanismos de efetivação das suas decisões é tarefa
que exige do intérprete a necessidade de se revisitarem os institutos processuais
clássicos, como já exposto acima, o que inclui a fase decisória e, essencialmente, a
satisfativa (LUCON, 2018, p. 373).
Nas palavras de Aluísio Mendes (2012), “em razão da nova realidade e dos novos
interesses, defende Cappelletti a necessidade de adequação do processo e dos
institutos processuais às novas exigências” (MENDES, 2012, p. 96).
Dentre as novas exigências, destaca-se a relativa à necessidade de provimentos
adequados para a tutela dos interesses coletivos, relacionada “com a insuficiência
de uma tutela essencialmente repressiva e monetária para a satisfação efetiva
dos novos direitos e interesses coletivos” (MENDES, 2012, p. 97). Os obstáculos ao
cumprimento do que judicialmente determinado, diante da potencial complexidade
do dever imposto, suscitam o dilema da efetividade de tais decisões e da escolha
dos meios executivos próprios para a solução da crise de satisfação, o que se
tem denominado na doutrina norte-americana de remedial dilemma2. A edição
de provimentos em escala e de sucessiva especialização é apontada como nota
característica dos processos civis de interesse público, notadamente em seu escopo
de atuação social (modificação de estruturas sociais).
A doutrina afirma que tais casos impõem novos padrões decisórios, distintos
do modelo tradicional, pois “exigem soluções que vão além de decisões simples a
respeito de relações lineares entre as partes. Exigem respostas difusas, com várias
imposições ou medidas que se imponham gradativamente” (ARENHART, 2013,
p. 395). A vinculação da decisão da causa à lógica binária (certo, errado, procedência,
improcedência) não tem se mostrado adequada para a correta definição e composição
da situação jurídica em debate que, como já se destacou acima, é complexa e não se
adequa totalmente ao padrão abstrato bi polarizado.
O raciocínio simplista de impor ao juiz a escolha de uma dentre duas propostas
“é na maior parte das vezes obrigá-lo a cometer injustiças” (PINHO e CÓRTES, 2014,
p. 235), o que reforça a necessidade de se ter em conta que o padrão decisório das
lides estruturantes não segue a mesma lógica das demandas ordinárias, demandando
do magistrado a superação de dois principais obstáculos. Como se notou acima,
o primeiro obstáculo a ser superado se encontra na correta definição da situação
jurídica de direito material discutida, ou seja, na fase cognitiva.
A estrutura subjetiva policêntrica, a necessidade de tornar real a participação
democrática por meio do processo e a cognição diferenciada indicam atividade
cognitiva de grande extensão e profundidade, potencialmente duradoura e com
grandes desgastes para todos os envolvidos. O segundo obstáculo a se superar se refere
à correta e justa definição da medida judicial a ser utilizada para satisfazer a pretensão
iguais e, ainda, quando o órgão em questão considere que deva afastar-se de seus
precedentes deve oferecer, para tanto, uma fundamentação objetiva e razoável,
cabendo, neste caso, à justiça constitucional avaliar a razoabilidade dos critérios
interpretativos utilizados pela justiça ordinária para fundamentar o porquê da
aplicação de um novo critério, e não buscar o motivo pelo qual houve uma eventual
mudança de critério para solucionar um caso concreto. Não se pode admitir a igualdade
entre os cidadãos, sem que exista igualdade nos julgamentos (OLLERO, 2005, p. 45-46).
A regra geral da igualdade formal contempla que a igualdade na aplicação
da lei impõe a impossibilidade de um mesmo órgão modificar arbitrariamente
o sentido de suas decisões em casos substancialmente iguais e, quando o
fizer – ou seja, quando um órgão decide se afastar de seus precedentes –,
fundamente suficiente e razoavelmente sua decisão. Distinto é o problema da
igualdade na aplicação da lei quando esta não se refere a um único órgão, mas
sim a órgãos diversos: para tais casos, a fonte da busca da uniformidade é a
jurisprudência proveniente dos órgãos jurisdicionais de instâncias superiores, pois
necessário se faz que a igualdade formal se compatibilize com a independência
dos órgãos jurisdicionais, no sentido de que estes órgãos superiores uniformizem
a aplicação da lei através da sua jurisprudência. (FREITAS, 2018, p. 144).
Dessa forma, a igualdade formal deve ser entendida como a impossibilidade de
distinções, considerando que todos são iguais perante a lei, exceto pelas diferenças que
devem ser reconhecidas juridicamente necessárias ao alcance da própria igualdade
(material ou substancial), portanto, devidamente autorizadas na própria lei.
5 Conclusão
Convém observar que os acordos processuais podem estar direcionados
à composição das lides ou apenas ao desenvolvimento do processo. De fato,
no primeiro caso, a solução consensual na fase executiva se distingue daquela
inicialmente entabulada para o processo de conhecimento, onde ainda se discute
a certificação da própria relação jurídica de direito material. O componente
desfavorável reside no fato de que, nesse momento, o exequente possui em seu
benefício um título executivo judicial que não apenas certifica determinada
situação jurídica, como traz sua exigibilidade. Apesar disso, surge aspecto prático
de inegável valor, que se relaciona às dificuldades de efetivação das prestações
judicialmente reconhecidas. Se em processos individuais a dificuldade prática
de implantação de prestações de fazer pode se mostrar dificultosa, quiçá em
demandas de interesse público de índole complexa.
De todo modo, há que se colocar no fiel da balança os pesos dessas duas
circunstâncias, estimulando as partes à obtenção de solução consensual para a
satisfação da pretensão.
Vem-se percebendo que a execução cível democrática, para cumprimento das
obrigações provenientes dessas novas modalidades de litigiosidade, deve assumir um
papel processual dialógico e coparticipativo de modo a promover um cumprimento
planejado, com o chamamento de todos os envolvidos. Tanto em relação à situação
jurídica de direito material quanto ao modo de ser da execução, a solução consensual
deve ser vista como modelo preferencial, prima facie, a ser exercido e estimulado
pelos magistrados, notadamente em processos civis de interesse público de índole
complexa. Sendo assim, os mecanismos tradicionais de atuação imperativa devem
estar reservados apenas para hipóteses subsidiárias, quando a atuação consensual
não se mostrar viável, devendo o magistrado justificar sua não utilização após o
regular exercício do dever de alerta e contradita.
Portanto, a superação de ideias tradicionais em termos de técnica processual
deve ser naturalizada, e por vezes até priorizada, uma vez que estes institutos
clássicos não se mostraram suficientes para produzir as respostas justas para os
conflitos enfrentados pela coletividade.
6 Referências
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GUILHERME BOTELHO
Doutor e Mestre em Direito (PUC-RS). Professor da Graduação
em Direito (FEEVALE e PUC-RS).
CONTENTS: 1 Introduction 2 Origin and formation of the dispositive principle 3 Publicism in the
civil process and the unfolding of the dispositive principle 4 The Klein Code as the result of the
dichotomy dispositionsmaxime and verhandlungsmaxime in German doctrine 5 The evolution
of studies on the disposition of the parties and the powers of the judge in modern Italian doctrine
6 Principle of dependence on guardianship at the will of the interested party (Dispositionsprinzip)
7 Conclusion 8 References.
ABSTRACT: This article analyzes the development of the device principle in Western
culture as a structuring norm of the process since the pre-classical period of the
Roman experience, able to guarantee the exclusive right of the party to initiate
the process and which prevents the judge from the possibility of intervening in the
formation of the disputed object. At a different level lies the choice of procedural
techniques, such as the possibility of determining the production of evidence by
judicial initiative. It is shown that this is a conclusion based on a better interpretation
of the Roman aphorisms, which historically built this principle. As a scientific
method of approaching the subject, the deductive method will be used. The research
approach is based on the qualitative model insofar as it aims to understand the
phenomenon in its own context. Due to the peculiarities of qualitative research, it
tends to be less structured, in order to work with what is important for individuals,
social, political, legal and economic systems, using deep research on the proposed
theme. in the present research. In this way the same part of questions or focuses of
broad interest, which will be defined as the study develops.
1 Introdução
1 Tradução nossa
2 Em grande parte, resume-se àquelas relações entre o romanismo e o germanismo (tradução nossa).
10 “A invocação da proteção jurídica em matéria civil (intensa no sentido mais amplo) constitui o
conteúdo de um direito estritamente individual e, portanto, a defesa dos próprios interesses é confiada à
livre determinação do titular” (tradução nossa).
diversos estádios que há de recorrer hasta llegar a la decisión final”11. É que, por impulso
processual (MILLAR, 1945, p. 81-91), tem-se um valor diverso da definição do conteúdo
da causa, ligado à tarefa da marcha procedimental, podendo o desenvolvimento da
demanda ficar a cargo da constante participação da parte ou a depender do juízo. É o
chamado impulso da parte (party-prosecution) ou impulso oficial (judicial prosecution).
Com o fim do Império Romano, propaga-se um inicial domínio da tradição
germânica, com revalorização da inatividade judicial e sobreposição do interesse
das partes. No mais, com a retomada dos estudos das fontes romanas no século XI
na Escola de Bolonha, o princípio dispositivo não sofre maior restrição, mantendo-se
imprescindível, em especial, a iniciativa da parte para o desenvolvimento da demanda,
bem como a definição do objeto litigioso, mediante a proibição de julgar fora dos
limites traçados no pedido (BOTELHO, 2020).
No final do século XVIII, o privatismo e o individualismo encontram seu apogeu
com o ataque aos Estados Absolutistas e o nascimento dos Estados de Direito. A
revolução francesa, movimento histórico de ruptura de nossa história, baseado nos
valores da liberdade, igualdade e fraternidade, dá vazão ao Code de procédure civile de
1806, que é uma verdadeira homenagem ao liberalismo processual, dado que, embora
tenha representado grande evolução na técnica processual, não aporta ideologia
muito diferente da Ordennance de 1667, revelando “[...] por consiguiente plenamente la
matriz del sistema del derecho común”12 (CAPPELLETTI, 1974, p. 343).
Em resumo, como já afirmamos anteriormente, é possível afirmar que a origem
do princípio dispositivo vem arraizada em nossa herança romana e compreendida
inicialmente como uma proteção do particular na definição do conteúdo da causa e no
desenvolvimento do processo, dado que, o que é privado fora do processo, continuará
sendo dentro dele (BOTELHO, 2020). Nessa ótica, o princípio dispositivo se constrói e se
faz imprescindível no processo civil como insuperável expressão do poder reconhecido
aos privados de dispor da própria esfera jurídica (CARNACINI, 1951, p. 735).
11 “Poderia configurar-se como uma proibição para o juiz de avançar em juízo, já não de pô-lo em marcha,
pelas diversas etapas que há de percorrer até chegar à decisão final” (tradução nossa).
13 Segundo Barbosa Moreira (1989), utilizando-se das informações de Bomsdorf, o termo teria sido criado
por Ortloff, que também teria batizado seu princípio oposto com a denominação de Offizialmaxime.
14 “Uma vez concedido ao rico o dirieto de ser representado por advogado, o juiz deveria procurar
estabelecer um equilíbrio entre as partes, assumindo a representação da parte pobre” ... “resultaria
menos prejudicial para o pobre, na defesa do seu direito, se o juiz pudesse intervir espontanemante na
administração da justiça civil” (tradução nossa).
5 A evolução dos estudos sobre a disposição das partes e dos poderes do juiz na
moderna doutrina italiana
16 “Na formação do material de conhecimento, e outros à sua interferência na direção do processo e são
limites variáveis e relativos” (tradução nossa).
imposição da regra que lhe impede julgar fora dos limites do pedido. Exposta a
ação pela parte, é possível conceber, abstratamente, um juiz investido de todos os
poderes para descobrir a verdade dos fatos alegados, ou como sujeito continuamente
preso à iniciativa das partes. A primeira opção caracterizaria o princípio inquisitório,
enquanto a segunda, o dispositivo (CHIOVENDA, 1925, p. 178-181).
Poucos anos depois, Calamandrei (1965a, p. 145-176; 1965b, p. 415-426;
1965c, p. 204-233) também dá sua participação no tema, por meio de, pelos menos,
três ensaios fundamentais. De chofre, o autor expõe a distinção entre o princípio
dispositivo e o inquisitório, com a comparação entre o direito civil e o penal.
Destaca que o processo civil pode ser do tipo dispositivo, quando expõe um conflito
de interesses privados, mas que, por vezes, o processo civil pode ter por objeto
interesse que justifica o uso de “[...] un altro tipo di processo civile, che possiamo fin
d’ora denominare lato sensu processo civile ‘inquisitorio’ [...]”17. Salienta que a distinção
entre processo dispositivo e inquisitório reside na intensidade de importância da
participação da vontade privada no exercício da jurisdição. Enquanto o primeiro
fica condicionado à iniciativa da parte, no segundo, o magistrado tem poderes
desvinculados àquela iniciativa. Salienta, ainda, que a diferença não reside tanto na
estrutura, mas no sujeito ao qual se dá o comando das atividades.
Em clara evolução do seu pensamento, já sob a égide do nuovo codice de
procedura civile, Calamandrei (1965, p. 216-221) prefere falar em um princípio da
autoridade que transpõe o interesse público, que se opera sobre o processo e que
deve ter como fito conciliar o seu caráter público com os poderes de disposição da
parte sobre a própria esfera jurídica. Distingue o princípio da demanda como valor
intocado no codice e que decorre da disposição da parte sobre o próprio direito,
sendo uma “logica conseguenza della autonomia negoziale riconsciuta al privato”18.
Diferencia ainda, o princípio da demanda do princípio do impulso, que no codice
continua como regra a cargo da parte. Como consequência do princípio da demanda,
decorre o da correspondência entre o pedido e a sentença, o qual também impede o
juiz de considerar fatos não alegados pelas partes. Junto ao princípio que determina
a necessidade de alegação dos fatos, caminha aquele pelo qual cabe às partes a
indicação dos meios de prova que entendem adequados; é este que justamente
deve ser chamado de dispositivo e que tem como seu oposto o princípio inquisitório.
17 “Um outro tipo de processo civil, que podemos doravante denominar de processo civil inquisitório latu
sensu” (tradução nossa).
Por fim, salienta que a distinção para a adoção de cada princípio é a natureza do
direito. Nos direitos indisponíveis vige o inquisitório, sendo lícito ao juiz determinar
os meios de prova que entender pertinentes a descobrir a verdade, até porque falar
de dispositivo em direitos indisponíveis seria uma contradição em termos.
Assim, a doutrina italiana passa a distinguir com mais clareza o princípio
della domanda e della trattazione e começa a debater o conteúdo e extensão do
princípio dispositivo (LIEBMAN, 1962, p. 3-5). Enquanto para alguns se tratava de
um princípio absoluto, como próprio da autonomia privada e reflexo da disposição
do direito pela parte, para outros não passava de um simples conceito diretivo
ao legislador (um critério de oportunidade) (CHIOVENDA, 1993, p. 174-175).
A conscientização do interesse público que permeia o processo judicial dá espaço
para se conceder ao magistrado “la iniziativa nella trattazione e nella istruzione
della causa”19 (LIEBMAN, 1962, p. 5).
Em célebre ensaio intitulado “tutela giurisdizionale e tecnica del processo”,
Tito Carnacini (1951, p. 695-772) avança nos estudos alemães para aduzir que a
distinção entre a disposição do direito material pela parte em nada se compara com
a disposição sobre os instrumentos processuais. O autor adverte que, enquanto o
direito pertence ao seu titular, o processo é instrumento público e a disposição sobre
as técnicas processuais não pode pertencer às partes como mera consequência da
titularidade do direito material.
Assim, residem em planos distintos o direito à tutela jurisdicional e as técnicas
processuais. Nesta perspectiva, a possibilidade de determinação de prova motu
proprio pelo magistrado é apenas uma técnica que pode ou não ser adotada pelo
legislador, dado o interesse público que move o julgador na busca pela resolução
adequada do litígio (CARNACINI, 1951, p. 709-714).
O autor enfatiza que não se pode confundir a posição de parte e a atividade
que ela desenvolve no processo, o que precisamente está ligado ao regime de
tutela do interesse material e o que, de outro lado, está ligado ao regime interno
do instrumento escolhido: o primeiro supera o campo processual, ainda que se
apresente sub especie processus. Critica a doutrina alemã que, ainda sob dupla
faceta, põe coisas distintas sob um único princípio: uma, o fato de a parte ser a
dona do objeto em litígio e de servir-se do processo civil; e outra, a determinação
do material de fato e dos meios para prová-los. Na visão da doutrina alemã, não
se chegou a pensar em dois princípios distintos, visto que não havia nenhuma
20 “Consiste precisamente e apenas na perda deste monopólio investigativo das partes após a
entrada em cena” (tradução nossa).
21 “Dispõe do seu interesse material, e mais precisamente tem o poder de requerer sua tutela jurisdicional”
(tradução nossa).
22 “Indica que tanto, e somente aquele tanto, que se reflete na esfera jurídica como consequência lógica
e juridicamente necessária da natureza privada [...] do objeto contencioso, ou seja, da relação substancial
deduzida em juízo” (tradução nossa).
24 “Da natureza privada da relação em disputa, ao poder dispositivo das partes” (tradução nossa).
26 “Com a adoção do código de instrução criminal de 1808, do que historicamente se qualifica como
um 'sistema misto' (obviamente no que diz respeito aos sistemas opostos em estado puro, acusatório e
inquisitorial” (tradução nossa).
como fazia o Código de Processo Civil de 1973, sendo bem verdade que o legislador
de 2015 preferiu não repetir a excepcionalidade.
A questão é que existe efetivamente uma garantia do indivíduo contra a
ingerência de sua esfera jurídica sem prévia manifestação de vontade. Vale dizer, o
indivíduo tem direito à autonomia privada na gestão de seus bens. Por sua vez, esse
direito reflete no processo mediante uma garantia específica: da não intervenção
jurisdicional, sem prévia manifestação do jurisdicionado. Como se constitui de um
valor fundamental, esta intervenção, quando postulada, deve respeitar os estritos
limites do pedido.
Seguindo a doutrina de Carnacini (1951, p. 744), pode-se falar em um “princípio
fundamental da dependência da tutela à vontade do interessado”, que protege o
indivíduo contra intervenção do Estado. Logo, não é uma proteção ao direito disponível,
porque incide inclusive naqueles de natureza indisponível. A indisponibilidade do
direito impede seu titular de renunciá-lo, porém não o obriga a exercer o poder
(faculdade) de pleitear a tutela jurisdicional, caso esteja sofrendo qualquer turbação
ou restrição no plano do direito material. Esse princípio nada mais é do que o
reconhecimento da Dispositionsmaxime, reconhecida na doutrina alemã.
No mais, parece também importante salientar que o direito romano não conheceu
a categoria dos chamados direitos indisponíveis. Há evidência de que o princípio não
nasce como proteção da disposição do direito no sentido que se tentou recuperar
modernamente, mas na proteção da faculdade do titular de exercer a pretensão à
tutela do direito. O princípio da dependência da tutela à vontade do interessado não
se move em conta da disponibilidade do direito. É proteção do indivíduo, do direito
de liberdade e de propriedade: é garantia do titular do direito. Logo, atua sempre
que houver titular reivindicando direito próprio, mesmo que indisponível.
Assim, o princípio fundamental da dependência da tutela à vontade do
interessado – que pode ser chamado de princípio da demanda, desde que restrito
ao conceito traçado, já que expressão de maior uso na doutrina nacional – é uma
proteção natural do indivíduo. Ela se distingue das demais proteções contra a
intervenção do Estado-Juiz que se operam dentro do processo, porque estas não
representam uma garantia imediata ao direito material. Isso porque, o indivíduo
não é titular (proprietário) das alegações sobre o fato, da iniciativa de provar ou do
impulso a fim de dar andamento no processo judicial. Essas garantias se operam
sobre situações processuais e o processo é instrumento público de resolução de
conflitos, mediante decisões que apliquem o direito objetivo ao caso concreto.
7 Conclusão
O princípio do dispositivo deita suas raízes no direito romano e vem
acompanhando as mais diversas culturas ao longo dos séculos. Pensado como
princípio de proteção do titular do direito em juízo, ele é recuperado como uma
garantia da natureza disponível do direito material, a partir da ideia de que o que
é disponível fora do processo deve continuar a sê-lo fora dele, com o que integra
a plena disposição das partes, não apenas da conformação do objeto processual,
como também de suas técnicas, pertencendo apenas a elas seu impulsionamento,
vedando-se ao magistrado que se pronuncie sobre o que não foi alegado.
É apenas a partir do movimento publicista do início do século XIX e do
estabelecimento da premissa de que o processo é instrumento de proteção dos
direitos, que advém a necessidade de sua recompreensão, mediante a distinção
entre disposição do direito material em juízo e disposição das técnicas processuais,
com isso equivocada a divisão entre dispositivo em sentido material e dispositivo
em sentido processual, como se fossem faces opostas da mesma moeda.
A proibição à instauração do processo ex officio e ao julgamento fora dos
limites do pedido são verdadeiros reflexos processuais dos direitos fundamentais
à liberdade e à propriedade, com o que não atuam no mesmo plano da eventual
disposição das partes que possa, em maior ou menor medida, incidir sobre as técnicas
27 Pontes (1975, p. 19) usa a expressão pré-processual para referir-se à pretensão à tutela jurídica.
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ABSTRACT: The memory of national heroes and heroines is an important part of the
Nation's construction narrative and is part of the Brazilian cultural heritage. The
purpose of this article is to analyze the motivation, procedures, requirements and
legislation that enshrines them, verifying their effectiveness as a form of celebratory
remembrance. The discussion about how to award the honorific title is relevant to
improving the criteria and procedures, as a way to enhance the presence of the
national heroes in the daily lives of citizens, realizing their right to memory, and
also to systematize and interpret this normative universe that is dispersed and little
known. The expected result is to contribute to a better understanding of the topic
through a panorama and contextualization of the discussion, carried out through
a brief case study on Tiradentes, as well as legislative documents and relevant
bibliography.
1 Introdução
2 A etimologia da palavra herói (do grego heros e do latim dele derivado) permite vislumbrar a origem
excepcional e quase divina, e o caráter protagonístico do personagem nas narrativas (CUNHA, 2001, p. 408).
3 A heroína, potente psicotrópico opiáceo, recebeu esse nome (heroisch) do fabricante Bayer (VON EVERS,
2015) exatamente por apresentar efeitos mais fortes do que as demais drogas disponíveis à época. No
mesmo sentido, cf. Norman Ohler (2017, p. 25), é o relato do consumo para potencializar a ação dos
soldados, que se tornavam quimicamente destemidos.
4 Por outro lado, nossa época não se satisfaz com o testemunho ou com a afirmação e defesa de ideais.
Vivemos o momento do super-herói, aquele que possui habilidades físicas extraordinárias, literalmente
capaz de voar e subir pelas paredes.
Tant mieux, répond Roland, mon ardeur s’en accroit. Ne plaise à Dieu, ni a
ses três-saints anges, que France, à cause de moi, perde de sa valeur. Plutôt
mourir qu’être déshonoré: plus nous frappons, plus L’Empereur nous aimet.
(LA CHANSON DE ROLAND, 1872, p. 91)7.
5 Quando não é o próprio herói o mítico fundamento para a criação do Estado, os atos extraordinários
podem servir de justificação para o exercício do poder político e da relação de obediência que pressupõe
o conceito de governo.
6 Também é diferente de ser santo, porque não é necessário demonstrar certas virtudes, como a bondade,
a humildade, nem fazer milagres ou qualquer outro aspecto religioso.
7 “Tanto melhor, respondeu Roland, meu ardor aumenta. Não apraz a Deus, nem aos seus santos anjos
que a França, por minha causa, perca o seu valor. Melhor morrer que cair em desonra: quanto mais
golpearmos, mais seremos amados pelo Imperador” (tradução nossa)
8 A Lei no 13.433/2017 alterou a denominação do registro perpétuo para “Livro dos Heróis e Heroínas da Pátria”.
Por isso, embora alguns heróis e heroínas não obedeçam aos critérios previstos na Lei
no 11.597/2007 não se pode afirmar que o seu título foi ilegalmente atribuído, mas
sem dúvida se pode questionar a pertinência e a adequação do seu reconhecimento.
Para que a Lei no 11.597/2007 e seus critérios assumissem o caráter de norma geral
e vinculante, o ato de reconhecimento deveria ser jungido ao princípio da legalidade
estrita, como acontece com os atos administrativos de identificação e valoração dos
bens culturais pela Administração Pública, e, por essa razão, essa é a natureza jurídica
mais adequada do ponto de vista sistêmico do Direito Brasileiro.
Concluindo este item, pontua-se que a adoção de procedimentos administrativos
técnicos favoreceria um maior conhecimento do personagem, além de permitir a
consulta à população como parte do procedimento instrutório, conforme prevê a
Lei no 9.784/1999:
9 General Joaquim Xavier Curado (PLC 124/2007), Sóror Joana Angélica de Jesus (PLS 102/2011 e PLS
535/2011), Maria Quitéria, Maria Felipa e João das Botas (PLS 535/2011) e Ajuricaba (PLS 202/2010),
Chico Xavier (PL 4543/2012), Carlos Marighela (PL 2.857/2011 e PL 1771/2011), Francisco José do
Nascimento (PL 4.203/2012), Cacique Serigy (PL 3.724/2012), Chefe Tupiniquim Tibiriçá, o Chefe Temiminó
Araribóia e o Potiguar Poti (PL 3.716/2012), Djalma Maranhão (PL 3.705/2012), Clara Felipa Camarão
(PL 3.684/2012), Jovita Alves Feitosa (3.683/2012), Aracy de Carvalho Guimarães Rosa (PL 3.435/2012),
Luiz Carlos Prestes (PL 1.771/2011), João Goulart (PL 1.642/2011), Maestro Antônio Carlos Gomes (PL
1.549/2011), Rubens Beyrodt Paiva (PL 630/2011), Machado de Assis (PL 6.623/2009), Senador Pinheiro
Machado (PL 6.541/2009), Rui Barbosa (PL 5.942/2009) e Marechal Cândido Rondon (PL 1.834/2007).
Joaquim José da Silva Xavier, o Tiradentes, foi o primeiro nome inscrito no Livro
dos Heróis da Pátria, é o anfitrião do Panteão da Pátria e da Liberdade Tancredo
Neves e considerado o maior compatriota de todos os tempos pela Lei no 4.897/1965.
O seu exemplo constitui-se em um interessante estudo de caso, do ponto vista
jurídico, visto que foi realizada a sua reabilitação póstuma pela da Lei no 4.897/1965 e
também a construção da lembrança celebrativa por meio da concessão de dois títulos
honoríficos distintos – Patrono da Nação Brasileira e Herói Nacional –, ambas formas
de efetivação do direito à memória individual dos mortos.
Embora não caiba discutir a legitimidade ou veracidade histórica do personagem
neste brevíssimo estudo, de fato há a consagração da memória de um criminoso
condenado, executado em 21 de abril de 1792, considerada a data como feriado
nacional. Não se tratou meramente de conceder um título, mas de ressignificar o
personagem transformando-o de infame inconfidente em herói.
A condenação e o crime atribuídos a Tiradentes eram infames perante o Direito
português vigente à época, recaindo como uma maldição pública sobre a sua
memória e sobre os seus descendentes11. Era preciso, então, desconstruir a memória
pública de um infame, reabilitando a sua memória, o que foi feito pelo artigo 3o da
Lei no 4.897, de 9 de dezembro de 1965:
10 Paulo Miceli (1994, p. 40) destaca esses versos como referências de Tomás Antônio Gonzaga a Tiradentes,
de quem não tinha uma boa opinião, e com o qual foi injustamente acusado de associação na Inconfidência
Mineira. Os versos são do poema Marília de Dirceu, Lira XXXVIII, de Tomás Antônio Gonzaga (2018, p. 90-91).
11 Talvez por essa razão tenha sido concedida pensão aos seus descendentes através do Decreto-Lei
no 952/69, Lei no 7.342/85, Lei no 7.705/88 e Lei no 9.255/96. Trata-se de um benefício de natureza especial,
que foi considerado acumulável por decisão do Supremo Tribunal Federal no Agravo de Instrumento
no 623.655.
Nessa mesma Lei, ele foi considerado "Patrono Cívico da Nação Brasileira".
Posteriormente, a sua imagem pública (quanto às formas de representação) foi
estipulada no Decreto no 58.168, de 11 de abril de 1966, que estabelece como
modelo para reprodução da figura de Tiradentes a efígie de Joaquim José da Silva
Xavier existente em frente ao Palácio Tiradentes, na cidade do Rio de Janeiro.
Essa representação é a que todos temos na memória: de um homem altivo, barbudo
e vestindo o camisolão dos condenados. Devido à evidente restrição à liberdade artística,
essa norma foi revogada pelo Decreto no 78.101, de 20 de julho de 1976. Finalmente,
pela Lei no 7.919, de 11 de dezembro de 1989, o seu nome foi inscrito no Livro dos Heróis
da Pátria. Além de ser herói, a memória de Tiradentes é celebrada através do seu nome
em cidades e logradouros públicos, além do feriado, evidentemente.
Indagar os motivos pelos quais a sua memória específica mereceu exaltação
serve para revelar quais valores devem ser veiculados e cultuados como virtudes
públicas. Tiradentes assumiu o papel de símbolo do ideal libertário e nacionalista,
pois lutou contra o jugo colonial português, mas também por manter-se leal aos
companheiros, sacrificando-se pela causa.
Há polêmica (não do ponto de vista jurídico, surpreendentemente) quanto ao
caráter heroico de Tiradentes e muito se fala que esse constructo republicano não tem
legitimidade. Ou seja, Tiradentes não foi herói em sua época e não o é agora, e a adoração
de sua figura prende-se muito mais à ideia de martírio do que pelo apreço de seus atos.
Além disso, existe uma zona indistinta entre o heroísmo em sentido tradicional,
o martírio ou outros tipos de realização que não permite distinguir perfeitamente
o conceito legal-operacional de herói, como citamos acima no item 1. Tiradentes
é mais um mártir do que um herói, porque sofreu e morreu na defesa de suas
opiniões e seus ideais.
No entanto, foi declarado como herói por lei e a questão passa a ser a de como
dar efetividade à norma que cria heróis. Quais são seus efeitos práticos? O que
significa ser herói no Brasil?
Caxias [do antr. Caxias, do militar e estadista brasileiro Duque de Caxias. Adj.
Bras. Pop. 1. Diz-se de, ou pessoa extremamente escrupulosa no cumprimento
de suas obrigações (...). 2. Diz-se de, ou pessoa que, no exercício de sua função,
exige dos subordinados o máximo rendimento no trabalho e extremado
respeito à lei e aos regulamentos. (HOLLANDA, 1999, p. 436).
Alguns heróis viram adjetivos e outros viram estátuas (MICELI, 1994, p. 91),
mas, embora a função dessa legislação seja meramente simbólica e declaratória, a
concessão do título honorífico traz alguns efeitos jurídicos que devem ser levados
em consideração, ainda que sem uniformidade.
O primeiro efeito é o registro no Livro dos Heróis e Heroínas da Pátria, também
conhecido como Livro de Aço, para o registro perpétuo do nome e da data do feito
memorável do vulto histórico.
O Livro de Aço está depositado em um monumento criado para acolher a
memória dos heróis nacionais, cuja localização se reveste de um caráter simbólico
muito interessante: após a Praça dos Três Poderes, em frente ao Congresso Nacional,
e junto da Pira da Pátria e da Bandeira Nacional.
O monumento foi projetado por Oscar Niemeyer, é denominado Panteão da
Pátria e da Liberdade Tancredo Neves, embora ele mesmo não tenha sido considerado
herói nacional. A exaltação certamente reflete a comoção pela sua inesperada morte,
ocorrida em 21 de abril de 1985. O monumento foi inaugurado no ano seguinte ao
seu falecimento, em 7 de setembro de 1986, e, em memória do segundo ano do seu
falecimento, foi inaugurada a Pira da Pátria, perenemente acesa representando a
chama simbólica da Nação.
Além do registro em livro próprio e do monumento dedicado aos heróis
em geral, na prática, há um tratamento muito diferenciado em relação a cada
personagem, exatamente porque se trata de um mero título, não precedido de um
processo de identificação e de conhecimento exaustivo. Não são apontados os meios
necessários e adequados à preservação da sua memória individual e coletiva e, como
consequência, há efeitos muito variados da concessão do título, que, geralmente,
se exaurem na homenagem formal, como o ato de nomear logradouros públicos,
conforme dispõe a Lei no 6.454/1977.
Alguns heróis são agraciados com um dia memorial (Tiradentes, dia 21 de abril), que
pode ser feriado ou não. Outros possuem um culto memorial próprio, e outros não. Essa
6 Conclusão
Infeliz a terra que não possui heróis, pois carece de modelos positivos das virtudes
públicas úteis à coesão social. Em nome do compartilhamento de tradições e destinos,
os povos concedem o reconhecimento público — por meio de um título tradicional
que assume diversos significados historicamente, — àqueles que, em momentos
excepcionais e de grande dificuldade, conseguiram destacar-se dos seus compatriotas.
O herói é uma espécie de arquétipo que ilustra virtudes públicas, encarnando e
personificando os ideais nacionais, que são exatamente os motivos de sua comemoração
e exaltação, e tornam-se um dos símbolos do Estado ou das comunidades.
No Brasil, os heróis são consagrados por lei ordinária em nível nacional,
podendo existir heróis estaduais e municipais. A análise jurídica do tema permitiu
7 Referências
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patrimônio histórico e artístico nacional. Diário Oficial da União. Rio de Janeiro,
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ZERUBAVEL, Eviatar. Time maps: collective memory and social shape of the past.
Chicago; Londres: University of Chicago Press, 2004.
ABSTRACT: This article analyzes the conflicts within the Government, between
agencies or departments. The paper addresses its causes, its avoidance methods
and the ways to solve intragovernmental litigation under Brazilian law, focusing
on arbitration procedures. From bibliographical research and decision analysis,
especially from a qualitative perspective, it is proposed standards that recommend
or contraindicate each of the dispute resolution methods that will be examined.
1 Introdução
1 Não há tutela administrativa sem expressa previsão legal (tradução interpretativa). Não há tutela sem
texto (tradução literal).
art. 4o, XI, de sua Lei de regência: “unificar a jurisprudência administrativa, garantir
a correta aplicação das leis, prevenir e dirimir as controvérsias entre os órgãos
jurídicos da Administração Federal” (BRASIL, 1993).
Por maior que seja a importância dos mecanismos de solução de controvérsias,
a prevenção de litígios é sempre preferível; deve ser a meta. A litigiosidade intra-
administrativa recorrente, especialmente a intragovernamental, é uma patologia, que
compromete a eficiência administrativa e obstaculiza a consecução das atividades-
fim incumbidas ao Estado.
2 Por razões didáticas, optou-se por tratar no corpo do artigo apenas do sistema federal de solução de
conflitos intragovernamentais. No âmbito dos Estados e Municípios, os Governadores e Prefeitos fazem às
vezes do Presidente e – se assim dispuser as Constituições ou Leis locais – as procuradorias respectivas
assumem o papel desempenhado pela AGU e CGU no contexto da União. Não há notícia de órgão local
análogo à CCAF. Quanto à possibilidade de autocomposição, arbitrabilidade e apreciação judicial do
litígio não há diferença entre os entes federativos.
A Lei no 13.140, de 2015, em seu art. 35, também permite que órgãos e entidades
de direito público da Administração Pública Federal ponham fim a suas controvérsias
por transação, com fundamento em autorização do Advogado-Geral da União,
A arbitragem que ora se menciona não é aquela prevista pela Lei no 9.307, de 1996.
Aliás, é de se questionar se tal método compositivo merece mesmo esse rótulo. Embora
haja quem pense diferente (GODOY, 2015, p. 186), parece mais adequado caracterizar
o ato resolutório praticado pelo CGU como espécie de poder administrativo dirimente,
incidente sobre conflitos endógenos, tal qual aquele conferido ao Advogado-Geral
da União pela LC no 73, de 1993 (OLIVEIRA, 2018, p. 35). Outro exemplo de função
administrativa dirimente pode ser encontrado no contexto das Agências Reguladoras,
em que é comum existir procedimentos administrativos de solução de disputas entre
particulares ou entre autoridades administrativas e particulares (e.g., Lei no 9.478,
de 1997, art. 20 e Lei no 9.984, de 2000, art. 4oA, §4o). Também nesses casos o ato
administrativo de composição do conflito apreciado é judicialmente sindicável em
ampla extensão. No Direito Comparado, fenômenos correlatos também têm sido
diferenciados da arbitragem e de outras formas de prestação jurisdicional:
El órgano regulador al imponer una resolución obligatoria entre las partes resuelve
sobre relaciones en principio jurídico privadas y sometidas a la Ley de autonomía en
la contratación. En cierto modo dirime o arbitra un conflicto inter-privatos, al resolver
sobre pretensiones de las partes. Esta circunstancia ha hecho reflexionar a cierta
doctrina que se ha decantado por la atribución de una potestad arbitral en manos
de la Administración y configuradora de una actividad arbitral así mismo como una
categoría básica de la actividad administrativa. El problema planteado es sin duda
de amplio calado puesto que existen imperativos constitucionales que determinan
el fin de la actuación administrativa en cumplimiento de los intereses generales
3 “O órgão regulador, ao impor uma resolução obrigatória entre as partes, decide sobre as relações que, a
princípio, são privadas e estão submetidas à regra da autonomia da vontade. De certa forma, resolve ou arbitra
um conflito entre particulares, ao decidir a respeito das pretensões das partes. Essa circunstância fez com
que parcela da doutrina tenha reconhecido à Administração um poder arbitral, configurando a arbitragem
como uma categoria básica da atividade administrativa. O problema proposto é, sem dúvida, abrangente,
uma vez que existem imperativos constitucionais que determinam que a atividade administrativa deve
estar orientada a consecução de interesses públicos e não para resolver conflitos privados, sob formatação
essencialmente jurisdicional. O direito à tutela judicial efetiva e o princípio geral de submissão da
Administração à legalidade também constituiriam obstáculos importantes para a categorização dessa
função dos órgãos reguladores como arbitragem. A intervenção regulatória é direcionada ao cumprimento
da lei e à satisfação do interesse público, e não diretamente à composição de conflitos de interesses
particulares. Para diferenciar essa função administrativa resolutória de eventual função arbitral em sentido
estrito, dos órgãos reguladores, preferimos falar neste caso de uma atividade administrativa dirimente do
órgão regulador, sujeita ao esquema típico do Direito Administrativo Público” (tradução nossa).
5 O entendimento parece constituir uma interpretação corretiva, de base sistemática, que, considerando
o feixe de atribuições institucionais da Procuradoria-Geral Federal, atraiu para tal autoridade uma
competência normativamente alocada ao Consultor-Geral da União. Na última edição do Regimento
Interno da Procuradoria-Geral Federal, veiculado pela Portaria no 338/2016, já se prevê dentre as
competências do Departamento de Consultoria (DEPCONSU/PGF/AGU) a função de “assistir o Procurador-
Geral Federal no tocante à análise de controvérsias jurídicas que envolvam autarquias e fundações
públicas federais submetidas à Câmara de Conciliação e Arbitragem da Advocacia-Geral da União”
(art. 33, VIII). Dentre outros, essa tese é acolhida no Parecer no 00032/2015/DEPCONSU/PGF/AGU. Não
voltaremos, nas páginas seguintes, a reiterar essa diferenciação criada por via hermenêutica. Por razões
didáticas, continuaremos a referir somente à competência de arbitramento atribuída ao Consultor-Geral
da União; embora já se tenha esclarecido que, no caso de ambos os confrontantes serem autarquias
ou fundações públicas federais, a autoridade para o arbitramento será o Procurador-Geral Federal, com
auxílio do Departamento de Consultoria da Procuradoria-Geral Federal.
No que toca aos conflitos travados entre entidades administrativas (que dispõem
de personalidade jurídica própria) e nas contendas entre estas e a Administração
Direta (sempre representada judicialmente pelo ente político), as disputas judiciais
não só são teoricamente possíveis, como largamente verificadas. No entanto, desde a
promulgação da Lei no 13.140, de 2015, a “propositura de ação judicial em que figurem
concomitantemente nos polos ativo e passivo órgãos ou entidades de direito público
que integrem a administração pública federal deverá ser previamente autorizada pelo
Advogado-Geral da União” (BRASIL, 2015).
Passa-se a analisar agora as circunstâncias nas quais cada mecanismo de
solução de disputas intra-administrativas é mais adequado. De modo geral, deve-se
evitar a judicialização de conflitos entre órgãos ou entidades administrativas. Não
sendo possível prevenir a formação das lides, é preferível resolvê-las internamente
e, caso seja viável, por conciliação. Assim, para Godoy:
5 Conclusão
A amplitude e a heterogeneidade das funções confiadas aos Estados
contemporâneos redundaram em máquinas administrativas complexas, policêntricas
e multiorganizativas. Com o crescimento e a diversificação dos interesses
carecedores de tutela, das demandas sociais, das tarefas estatais e das entidades
8 Observe-se excerto da justificativa à Emenda no 07 ao PLS no 406, de 2013: "a Advocacia Pública,
seguramente, é o espaço institucional mais adequado para a arbitragem dos conflitos entre órgãos e
entidades do Poder Público. Primeiro, porque é regida pelo Direito Público. Segundo, porque conhece
bem as leis do país, sobretudo, as que regem a Administração Pública. Terceiro, porque conhece
profundamente as instituições públicas brasileiras (sistemas, estrutura, cultura, dificuldades, limitações,
diretrizes, etc.). E, quarto, porque possui experiência na solução de litígios entre órgãos e entes públicos,
vez que, como mencionado, já há algum tempo, vem atuando com sucesso nessa seara". Documento
disponível para download em: http://legis.senado.leg.br/sdleg-getter/documento?dm=4412824&disp
osition=inline. Acesso em: 30 dez. 2020.
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SUNDFELD, Carlos Ari. Direito administrativo para céticos. 2. ed. São Paulo: Malheiros, 2014.
The tragic choices theory in Public Administration after Law no. 13.655/2018
ABSTRACT: This article develops in the current Brazilian scenario, when the state
is characterized by discredit in Public Administration and dealing with questions of
legal certainty and reserve of contingencies, searching for identify reasonableness
and proportionality in administrative decisions. In this regard, it approaches the
aim of analyses the cost-benefit relation, as guiding of tragic choices in public
administration, by doing appropriate judgments of convenience and opportunity,
and showing ipso facto the absence of public management liberty about the public
interest, based in Law no. 13.655/2018, that changes the “Lei de Introduçao às
Normas do Direito Brasileiro” (LINDB). It is indispensable to diagnose the social
demands, using historic, anthropological, endowment, budget, technical and other
criteria; and just after this analysis, it will be possible to make prognoses to reach
the best solutions, removing the discretion of public management.
1 Introdução
1 Kornhauser Lewis A., em contrapartida, no texto On Justifying cost-benefit analysis, defende que a análise
do custo-benefício oferece um meio atraente para as escolhas óbvias, mas não é um bom caminho para
as escolhas trágicas, ou quando quaisquer das alternativas é ruim.
se, quando exerce prerrogativas que lhe são conferidas indevidamente, fazendo uso
indevido daquelas legitimamente outorgadas, ou ainda agindo além delas. Segundo
José Cretella Júnior (1964, p. 66), o desvio de poder serve para atingir tanto finalidade
pública quanto privada, diversa daquela que a preceituara. Dessa maneira, em qualquer
das situações, está o agente confluindo contra o interesse público.
Agente é o sujeito de competência para o exercício da função pública. O agente
possui, portanto, discricionariedade – dever de procurar a melhor escolha –, e não
liberdade, faculdade que possui como gente, pessoa física, dotada de capacidade para
decidir sobre sua vida. Quando o agente atua, dentro do Estado, como se gente o fosse,
ou seja, guiado pela liberdade, está agindo com desvio de conduta.
Moreira Neto (1992, p. 69) distingue a moralidade administrativa da moral
comum, que é uma espécie desta última, derivada da legitimidade política
e finalidade pública. Conforme prelecionou o autor, é pela finalidade que se
estabelece o que vem a ser a moralidade da atuação pública, aferida em relação
a seus fins e a seus meios, sempre vinculada à ideia de legitimidade da ação
do Estado no atendimento ao interesse público. Portanto, a utilização de meios
ilegítimos ou a traição da finalidade, ínsita na regra de competência, caracterizam
a imoralidade ou o desvio de conduta. O autor afirma ainda que a ineficácia não
decorre imediatamente da violação da regra moral de conduta, mas mediatamente,
já que foi violada a regra jurídica que a continha.
Os desvios de conduta na Administração Pública geram, nos Estados Unidos da
América, um considerável número de casos judiciais, os quais discutem desvios éticos
e técnicos geradores de ineficiência na administração pública, obstando a realização
de muitos deveres públicos por desperdiçarem recursos (MOLAN, 1997, p. 236).
Dessa maneira, não há a reserva do possível, uma vez que recursos estão
sendo alocados em destinos inadequados, e a inevitável escolha trágica,
natural em administrações livres de desvios, resta impossibilitada diante da má
destinação orçamentária.
Holmes e Sunstein, no livro The cost of rights (2000), afirmam que todas as
escolhas têm custos. Essa observação, proveniente do senso comum, quer dizer que
ao escolher X em detrimento de Y está se desistindo de Y, que é definido como custo
da escolha, caso tenha sido ele a alternativa mais valiosa preterida. Nota-se, pois,
que efetivar qualquer direito2 implica um custo para a alternativa valiosa excluída e,
consequentemente, para determinada parcela da sociedade. Essa percepção de que as
escolhas públicas são custosas é importante para compreender a reserva do possível,
a qual, mais uma vez, é a impossibilidade de realização de todas as alternativas de
escolha. Ou seja, o Estado não tem condições financeiras de realizar todos os direitos
– na acepção de Holmes e Sunstein –, tornando inevitável a realização da escolha
trágica, a partir de critérios de adequação, de necessidade e de custo-benefício.
A reserva do possível, portanto, consiste na escassez dos recursos públicos, em
razão da crescente demanda de prestação de serviços e limitação do orçamento.
Para Pleguezuelos, a escassez de recursos obriga à eficiência, que consiste no
alcance dos objetivos públicos com o menor custo possível e a otimização dos
meios disponíveis (PLEGUEZUELOS, 1999, p. 27).
Nesse sentido, relembra-se que a eficiência é perspectiva natural, ou inerente, à
própria administração pública, assim como a necessária convivência com a reserva do
possível, que os economistas denominam de Limite do Orçamento. Amartya Sen, com
sua perspicácia habitual, comenta tal fator como sendo onipresente, pois fazer suas
escolhas não significa a inexistência de limites orçamentários, mas simplesmente
que a escolha deve ser feita internamente ao limite do orçamento ao qual o Estado
e os indivíduos devem se adequar (SEN, 2011).
2 Para os autores, direitos negativos e positivos são igualmente direitos, tendo em vista que os dois
exigem do Estado, ao menos, uma estrutura para sua garantia, como, por exemplo, os custos com agências
de fiscalização, de maneira a garantir a liberdade de expressão.
pelo referido jurista portenho demonstra uma solução viável para o combate à
morosidade administrativa, tendo em vista as queixas constantes da população,
tanto que adquiriu respaldo legal (BAY, 1995).
Especificamente, o amparo conferido ao cidadão representa seu direito
de ingressar em juízo e obter uma decisão irrecorrível do magistrado em seu
benefício, quando se tratar da inatividade formal ou material da Administração
Pública. A inatividade material é exemplificada por situações de passividade
do administrador, como simplesmente o fato de não responder a uma petição;
enquanto a inatividade formal manifesta-se quando a Administração comete
infrações ao seu dever de resolver, quando ela deixa de resolver uma demanda
que lhe caiba. Essa é uma maneira de fornecer instrumentos aos administrados
para a concretização de sua confiança no Estado (BAY, 1995, p. 4).
Nesse contexto, é imprescindível para a Administração Pública cercar-se
dos cuidados necessários à garantia da confiança dos administrados, dentre eles
os credores, com o fito de melhor aplicação das verbas públicas e por meio da
mensuração dos elementos relativos a cada escolha trágica.
Certamente no preço maior, muitas vezes pago pelo Estado, está embutida a
desconfiança quanto à pontualidade no pagamento, elemento gerador dos possíveis
acréscimos de valores.
no 13.655, que reforça tais conceitos quando, especificamente nos artigos 20 e 21,
proíbe o administrador de tomar decisões com base em valores jurídicos abstratos
ou se alijando das consequências práticas no caso concreto.
No que concerne a essa temática, vale destacar o texto do professor
norte-americano Lewis Kornhauser (2001, p. 201), que trata, por exemplo, da
maximização de vidas salvas em determinada situação, ou da maximização da
qualidade de vida, por meio de indicadores etários, de uma comunidade específica.
Esse jurista afirma, ainda, que a análise do custo-benefício, dentro dos casos
concretos, determina quantos recursos deverão ser ali alocados, especialmente no
que diz respeito à redução de riscos e melhoramentos ambientais das atividades. Para
ele, o estabelecimento de critérios garante uma limitação do que é relevante dentro
da lógica do custo-benefício, e esse exercício sempre auxiliará no acertamento das
decisões (KORNHAUSER, 2001, p. 202).
A aplicação prática da teoria acima pode ser observada no seguinte exemplo:
o gestor deve efetuar uma escolha relativa à infraestrutura da cidade; contudo, a
verba que ele dispõe para melhoria do asfaltamento possui diversas demandas.
Assim, ele deve optar entre reparar os danos já existentes no asfalto de uma região
ou investir no asfaltamento de um bairro que ainda não tem asfalto. Então, ele
decide analisar o custo-benefício das duas possibilidades. Há a necessidade dos
cidadãos que vivem nos bairros não asfaltados, necessidade inerente à realidade
urbana, enquanto existe o interesse daqueles que utilizam as vias prejudicadas
por buracos e desvios.
Na situação acima, o gestor público inicialmente limita o critério mais relevante
naquele momento, que o direciona para o reparo dos buracos em caráter urgente.
Isso porque o trânsito, nas vias principais dentro da cidade, já tem apresentado
lentidão, engarrafamentos e problemas diversos. Enquanto isso, os bairros mais
distantes, naquele momento, não apresentam demasiada urgência, em razão
do menor número de automóveis, bem como não exibem prejuízo pontual ou
ascendente no local. Deverá ser realizado o referido asfaltamento, entretanto, em
momento posterior, devido aos prejuízos causados pela demanda concorrente.
Ora, o fato recai novamente na questão da preponderância de interesses públicos,
que será observada dentro de cada situação concreta. Nesse momento, porém, já é
possível pensar acerca dessa preponderância sob a égide do custo-benefício e a
limitação de seus critérios.
(...)
6 Conclusão
O presente trabalho, portanto, buscou esclarecer que somente é possível falar
das possibilidades de escolha quando a Administração Pública está imune dos
desvios éticos e técnicos, alcançadas as condições normais de eficiência, higidez e
impessoalidade. Para isso, demonstrou-se que a discricionariedade administrativa
não se confunde com voluntarismo ou arbitrariedade do administrador.
Nesse contexto, rememora-se que a escolha trágica se conceitua por envolver
opções complexas e relevantes, e aquela opção não eleita pelo gestor público
corresponde a uma parcela significativa de interesses públicos. Destarte, é necessário
o juízo de ponderação de prioridades, dentro da realidade jurídico-fática específica.
Já a Lei no 13.655/2018, que altera a LINDB, reitera princípios relevantes para
a Administração Pública e surge para proibir definitivamente a tomada de decisões
sem motivação específica, excluindo-se delas os princípios jurídicos abstratos e
incluindo-se a análise das consequências práticas da atuação.
Conclui-se, assim, que as decisões administrativas, conforme a nova lei, passam
a dimensionar realmente as questões de custo-benefício envolvidas, reduzindo os
impactos negativos. No entanto, essa legislação demanda de instrumentalização para
ser cumprida. Dessa forma, o Poder Público, especialmente no âmbito da Administração,
precisa criar mecanismos de medição das suas decisões, visto que apenas a diagnose
acertada à situação concreta possibilita o prognóstico também apropriado.
7 Referências
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Número de Palavras: mínimo de 7.000 (sete mil) e máximo de 10.000 (dez mil)
no artigo completo, incluindo notas de rodapé e Referências.
Tipo de arquivo: são admitidos arquivos com extensões .DOC, .DOCX, .RTF e
.ODT, observadas as normas de publicação e os parâmetros de editoração adiante
estabelecidos.
1 Título
Deve conter, no máximo, 15 (quinze) palavras, incluído o subtítulo (quando
houver), realçado em negrito. Título e subtítulo do artigo devem ter apenas a
primeira letra de cada frase em maiúscula, salvo nos casos em que o uso desta seja
obrigatório. Exemplo:
A suposta permissão do Código Civil para emissão eletrônica dos títulos de crédito
2 Sumário
Deve ser posicionado logo abaixo do título e reproduzir somente número e
nome das seções principais que compõem o artigo.
3 Resumo
Deve ser um texto conciso (até 150 palavras), redigido em parágrafo único, que
ressalte o objetivo e o assunto principal do artigo. A enumeração de tópicos não
deve ser usada nesse item. Deve-se, ainda, evitar o uso de símbolos e contrações que
não tenham uso corrente e de fórmulas, equações e diagramas.
4 Palavras-chave
Indicar até 5 (cinco) termos que classifiquem o trabalho com precisão adequada
para sua indexação, separados por travessão.
5 Referências
A indicação das referências deve obedecer ao disposto na NBR 6023
– Informação e Documentação – Referências – Elaboração/Nov. 2018 da ABNT. Esse
item deve conter todos os dados necessários à identificação das obras, dispostas em
ordem alfabética. A distinção de trabalhos diferentes de mesma autoria será feita
levando-se em consideração a ordem cronológica, conforme o ano de publicação.
Os trabalhos de igual autoria e publicados no mesmo ano serão diferenciados
acrescentando uma letra ao final do ano (Ex. 2016a, 2016b).
Revista Jurídica da Presidência
638
Citações com até 3 (três) linhas devem permanecer no corpo do texto, sem recuo
ou realce, destacadas por aspas. As citações com mais de 3 (três) linhas devem ser
separadas do texto com recuo de parágrafo de 4 (quatro) cm, 11 pontos, espaçamento
entre linhas simples e texto justificado, sem o uso de aspas.
Referências
Todos os documentos mencionados no texto devem constar nas referências, de
acordo com o disposto na NBR 6023 da ABNT. Para auxiliar os autores na composição
das referências, estão reproduzidos exemplos abaixo:
CAPEZ, Fernando. Curso de Processo Penal. 22. ed. São Paulo: Saraiva, 2015.
Eletrônicos. Exemplos:
2 Coletâneas.
Exemplos:
TOVIL, Joel. A lei dos crimes hediondos reformulada: Aspectos processuais penais. In:
LIMA, Marcellus Polastri; SANTIAGO, Nestor Eduardo Araruna (coord.). A renovação
processual penal após a constituição de 1988: estudos em homenagem ao professor
José Barcelos de Souza. Rio de Janeiro: Lumen Juris, 2009.
3 Periódicos:
Impressos. Exemplo:
Eletrônicos. Exemplo:
4 Atos normativos.
Exemplos:
5 Projetos de lei.
Exemplos:
6 Jurisprudência:
Impressa. Exemplos:
Eletrônica. Exemplos:
7 Notícias eletrônicas.
Exemplos:
Avaliação
Os artigos recebidos pela Revista Jurídica da Presidência são submetidos ao
crivo da Coordenação de Editoração, que avalia a adequação à linha editorial da
Revista e às exigências de submissão. Os artigos que não cumprirem essas regras
serão devolvidos aos seus autores, que poderão reenviá-los, desde que efetuadas as
modificações necessárias.
Aprovados nessa primeira etapa, os artigos são encaminhados para análise dos
pareceristas do Corpo de Consultores ad hoc, formado por professores doutores das
Direitos autorais
Ao submeterem artigos à Revista Jurídica da Presidência, os autores declaram
ser titulares dos direitos autorais, respondendo exclusivamente por quaisquer
reclamações relacionadas a tais direitos, bem como autorizam a Revista, sem ônus,
a publicar os referidos textos em qualquer meio, sem limitações quanto ao prazo,
ao território ou qualquer outra, incluindo as plataformas de indexação de periódicos
científicos nas quais a Revista venha a ser indexada. A Revista fica também autorizada
a adequar os textos a seus formatos de publicação e a modificá-los para garantir o
respeito à norma culta da língua portuguesa.
Considerações finais
Qualquer dúvida a respeito das normas de submissão poderá ser dirimida por
meio de mensagem encaminhada ao endereço eletrônico: revista@presidencia.gov.br.