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o enfoque mais importante de Lucas, que é a cristologia.

Jesus, o noivo e provedor do


vinho novo, veio para reconciliar os pecadores com Deus e uns com os outros.
Até o sábado está subordinado a ele.

O poder de fesus para perdoar pecados (5,17-26). A partir de 4,31-5,16, Lucas tem descrito
o poder de Jesus para efetuar curas e exorcismos. Neste relato composto de curas (5,17-
20a.24c-26) e declarações (5,20b- 24ab), ele narrará algo realmente estranho (veja 5,26):
Jesus perdoa os pecados, algo que somente Deus pode fazer

Le Pardon des Péchés dans la christologie de Luc

A primeira parte deste versículo incômodo pode ser assim parafraseada: por ela ter
demonstrado, através de seus atos, tanto amor por mim, é óbvio que seus inúmeros
pecados foram perdoados. O texto não diz quando ela recebeu a dádiva do perdão, mas foi
antes que se encontrasse com Jesus nesta refeição.

J. J. Kilgallen (JBL 104 [1985] 675-70) argumenta que seus pecados foram perdoados
no batismo de João. Pouco amor: Jesus retoma a mensagem da parábola dos vv. 40-43
e desafia a autojustificação dos fariseus. 48. perdoados: Jesus expressa em palavras o que
ficou óbvio nas ações da pecadora. 49. até perdoa: A dimensão teocêntrica do relato recebe
uma orientação cristológica quando Lucas dá a palavra aos demais convivas. Percebemos
ecos de 5,17-32 e somos preparados para as perguntas: "Quem é esse?", de 9,7-50. 50.
paz: Sobre este tema, muito caro a Lucas, veja 1,79

O que significa a passagem sobre o perdão dos pecados? Para


compreendê-lo devemos ter em conta que na Palestina o pecado e o
sofrimento estavam inextricavelmente unidos. Cria-se implicitamente
que se uma pessoa sofria era porque tinha pecado. E portanto o doente
tinha muitas vezes o sentimento mórbido de ser um pecador. Por esta
razão Jesus começou dizendo ao homem que seus pecados lhe eram
perdoados. Sem isto o homem não poderia jamais ter acreditado que
tinha sido curado. Isto mostra como no debate os escribas e os fariseus
estavam completamente derrotados.

Le Pardon des Péchés comme Aphesis


Le Pardon des Péchés comme Aphiemi

[08/04 à 10:57] Michel Maluta: La problématique


1A qui veut exposer la conception néotestamentaire du pardon, se pose d'emblée une
question de méthode. Comment faut-il procéder ? La voie classique consiste à recenser les
affirmations néotestamentaires sur le pardon et à risquer une synthèse des passages
examinés. Dans cette hypothèse, le verbe pardonner (άφίημι) et le concept de pardon
(ἄφεσις) sont au centre de l'enquête et l'examen minutieux de leurs emplois successifs dans
la littérature néotestamentaire structure l'analyse1. Une telle perspective est certes légitime,
mais elle risque parfois de masquer l'envergure et le véritable enjeu de la question posée.

2A notre avis, la question de la conception néotestamentaire du pardon acquiert sa véritable


profondeur dès l'instant où la problématique qu'elle recouvre, est brièvement explicitée.
Alors — et alors seulement — est délimité l'espace dans lequel doit se déployer notre
interrogation. Comment se pose donc la problématique néotestamentaire du pardon ?

3De façon élémentaire et pour m'exprimer avec Xavier Léon-Dufour2, pardonner signifie
"rétablir la relation entre deux êtres, rompue à cause d'une offense". D’un point de vue
néotestamentaire, ce rétablissement d'une relation rompue peut être spécifié d'une double
manière. D'une part, le pardon fondateur et transformateur dont témoigne le Nouveau
Testament est toujours le pardon de Dieu3. Il y va donc d'une relation fondamentalement
asymétrique où Dieu de façon souveraine et gracieuse rétablit l'homme dans une vie
ouverte à l'accomplissement eschatologique. D’autre part, ce pardon vient à l'existence et à
la parole dans le destin d'un homme historique : Jésus de Nazareth4.

4Cette brève définition du lieu du pardon néotestamentaire nous indique la marche à suivre
pour notre enquête. Dans une première partie, nous tenterons de montrer comment la figure
pardonnante de Dieu s'incarne dans la parole, la pratique et la mort de Jésus de Nazareth.
Dans une seconde partie, nous examinerons comment le pardon en acte qu'est la destinée
du Nazaréen est reçu et thématisé après Pâques par cette figure-clef de la mission
chrétienne qu'est l'apôtre Paul. Dans une troisième partie enfin, nous tenterons de discerner
comment ce drame du pardon qu'est la vie de Jésus est reconfiguré dans la narration
johannique.
[08/04 à 10:58] Michel Maluta: d'impôts et les prostituées). En prenant place à la table des
pécheurs (cfr Mc 2,15-17), Jésus met en question cette séparation religieuse érigée entre
justes et pécheurs. D'une foi qui discrimine, il passe à une foi qui intègre. Par la communion
qu'il accorde aux exclus, il signifie le pardon de Dieu. Il restaure ainsi pour quiconque, sans
condition préalable, la possibilité d'une relation renouvelée au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de
Jacob. C'est là une autre figure du Règne qui vient ou, comme on voudra, du pardon.

Les récits de miracles constituent l'une des face de la pratique libératrice de Jésus. La
possession ou la maladie étaient considérées dans la société palestinienne du premier
siècle comme l'expression du châtiment divin. "Jésus ne conteste pas qu'il existe une
connexion entre péché et souffrance. Jésus s'insurge contre la maladie et la souffrance qui
défigurent l’homme et l'aliène. Sous la pression du Règne qui vient, il se fait guérisseur pour
arracher l'homme à la fatalité de la souffrance et pour l'ouvrir au Dieu qui s'approche.
Comme le montre le récit de la guérison d'un paralytique à Capharnaüm (Mc 2,1ss), pardon
et guérison vont de pair. En rendant aux malades leur intégrité physique, Jésus entend
signifier le début d'une vie nouvelle placée sous le signe de l’amour de Dieu et de la foi. Par
son activité thaumaturgique, Jésus donne au mot pardon sa véritable dimension : c'est de
recréer l'homme abattu, c'est de libérer l'homme aliéné, c'est de créer les conditions d'une
vie nouvelle qu'il y va en définitive.

La mort de Jésus
La tradition de la première Eglise — que l'on pense ici p.ex. à sa pratique cultuelle —
rattache le thème du pardon des péchés à la mort de Jésus. S'agit-il d'un élément du
message du Jésus historique ou d'une expression de la foi post-pascale ? La question est
encore aujourd'hui passionnément débattue12. Limitons-nous, dans le cadre du présent
exposé, aux quelques indications suivantes.

S'il est probable que Jésus a prévu sa mort, il est, en revanche, peu vraisemblable qu'il l'ait
interprétée de façon affirmée. On s'expliquerait mal, en effet, que la croix ait été l’objet d'une
mutiplicité d'interprétations dans le christianisme naissant si Jésus avait fermement défini le
sens de sa mort à venir. Les plus anciens récits de la Passion qui interprètent la souffrance
et la mort du Fils à la lumière du Psaume 22 ou des chants du serviteur souffrant (Esaïe 53),
confortent cette hypothèse.

Ce jugement global souffre pourtant une exception. Il s'agit de la tradition du dernier repas
(Mc 14,22-25 et par.)13. Cette tradition mérite toute notre attention, car elle lie mort de
Jésus et pardon des péchés. S'il est vrai que ce récit a été reformulé en fonction de la
célébration eucharistique des premières communautés chrétiennes et qu'à ce titre il reflète
au premier chef la pratique liturgique qui avait cours dans la première Eglise, il nous laisse
néanmoins découvrir trois aspects de l'attitude de Jésus face à sa mort.

20En premier lieu, la parole conservée par Mc 14,2514 remonte certainement à Jésus. Son
contenu ("En vérité, je vous le déclare, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu'au
jour où je le boirai nouveau, dans le Royaume des deux") montre clairement que, devant la
mort, Jésus n'abdique pas sa confiance dans la proche venue du Règne, mais au contraire
la confirme. Son supplice imminent ne falsifie pas son message, mais s'y intègre. En second
lieu, le pain partagé signifie que, dans la mort même, la relation entre Jésus et ses disciples
est maintenue, que cette mort-même fonde une communion appelée à durer. En troisième
lieu, enfin, la parole sur la coupe renvoie sans doute au thème de la nouvelle alliance qui va
être scellée dans la mort du Nazaréen.

21Par son message, par ses gestes libérateurs, par sa mort, le Jésus historique instaure
une nouvelle relation de l'homme à Dieu et donc de l'homme à lui-même. La proximité
libératrice du Dieu qui vient, efface le passé marqué par la séparation d'avec Dieu et fonde,
par pure grâce, la possibilité d'une nouvelle histoire avec Dieu. C'est ce que la tradition de
l'Eglise veut dire, lorsqu'elle parle de pardon.
[08/04 à 11:00] Michel Maluta: La religion chrétienne a souvent été assimilée à une religion
du pardon. La pratique ecclésiale centrée sur le baptême et la célébration de l'eucharistie,
mais aussi le sacrement de la pénitence ont puissamment contribué à l'établissement de
cette image. Que faut-il penser de ce développement à la lumière du Nouveau Testament ?
A quels résultats sommes-nous parvenus ?

40Pour amorcer notre synthèse, il est bon de partir d'une observation simple, mais
hautement significative. La conceptualité du pardon et les traditions qui lui sont associées ne
sont au centre ni de la prédication du Jésus historique, ni des lettres de Paul, ni de l'évangile
de Jean. Cette sobriété néotestamentaire donne à penser. Le fait même que Jésus pour
annoncer l'imminence du Règne de Dieu, Paul et Jean ensuite pour dire l'évangile chrétien,
n'aient pas recouru prioritairement au champ sémantique du pardon, nous montre que, pour
le premier comme pour les deux autres, le pardon est l'exposant possible, mais non exclusif
d'un événement plus fondamental qui peut venir au langage par d'autres biais. Quel est
alors cet événement originaire qui a provoqué les variations herméneutiques que nous
avons observées ? Que veut signifier le Nouveau Testament lorsqu'il en vient à parler de
pardon ? Pour répondre à cette question, nous risquons les trois thèses récapitulatives que
voici :

41(a) Thèse théologique. La thématique du pardon renvoie fondamentalement à la figure de


Dieu. Non pas d'un Dieu qui s'écarterait de la tradition vétérotestamentaire juive et qui
renoncerait à sa fonction judiciaire. Mais d'un Dieu qui appelle le pécheur (ainsi Jésus), qui
justifie l'impie (ainsi Paul), qui est résurrection et vie (ainsi Jean). La façon totalement
inattendue dont Dieu exerce le jugement révèle sa créativité : faire l'impasse sur un passé
perdu pour créer un avenir véritable, faire l'impasse sur le droit pour laisser une chance à la
vie. La créativité du Dieu de l'Evangile est la créativité de l'amour et elle s'incarne dans cette
relation asymétrique où la miséricorde qui recrée la relation prend constamment le pas sur la
transgression qui la brise.

42(b) Thèse christologique. La créativité de Dieu qui se condense dans le miracle de l'amour
— et que la tradition ecclésiale nomme pardon — n'est pas une idée abstraite sur Dieu,
mais elle se fait événement dans la personne de Jésus de Nazareth. Que ce soit comme
témoin et instaurateur du Règne, qui conteste toutes les fatalités et toutes les exclusions
(ainsi la tradition synoptique), que ce soit comme le crucifié qui fait éclater la folie du monde
et le scandale de la grâce (ainsi Paul), que ce soit comme Logos incarné qui fait briller la
lumière dans les ténèbres (ainsi Jean), Jésus de Nazareth est la figure diversement
réfractée de l'amour divin, de la créativité divine au sein du monde.

43Annoncer le pardon divin et proclamer l'Evangile sont un seul et même événement.

44(c) Thèse sotériologique. Le pardon évangélique ne doit pas être d’abord envisagé
comme l'amnistie ponctuelle d’une transgression morale isolée. Comme un acte juridique
répétable à souhait. Une telle conception ne rend pas justice à la notion biblique du péché.
Du point de vue néotestamentaire, l’homme que rencontre le Christ, est fondamentalement
séparé de Dieu, en révolte contre son Créateur, victime de sa volonté d’autonomie. Le
pardon n’est pas simplement amnistie d’une mauvaise conduite ou oubli du passé. Il est
bien plus recréation, transformation de la totalité de l’existence, ouverture à un nouvel
avenir. L’homme retrouve sa condition de créature, son lieu de vie qu’il avait abandonné
pour un destin de mort. En ce sens, la catégorie du pardon thématise de façon privilégiée
l’asymétrie du salut.

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