Escolar Documentos
Profissional Documentos
Cultura Documentos
E
L
A
M
I
N
2015 - 2016
A nné e V
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
1
BAIDOURI REDA
&
SOUTADE NICOLAS
VOUS SOUHAITENT :
« BON CHANCE »
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
2
SOMMAIRE
LESIONS ELEMENTAIRES : DEFINITIONS …3
VARIATIONS DE LA NORMALE …4
AFFECTIONS VESICULO BULLEUSES …7
MALDIES BULLEUSES AUTO IMMUNES …23
MALADIES ULCEREUSES REACTIVES ET BACTERIENNES …35
ULCERATIONS BUCCALES …51
LESIONS BLANCHES…61
LICHEN PLAN ET MYCOSES …74
LESIONS ROUGES …85
TRAITEMENTS …96
PETIT PLUS POUR L’EXAMEN …101
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
3
LESIONS ELEMENTAIRES : DEFINITIONS
MACULA – lésion élémentaire de la peau ou de la muqueuse, plus ou moins PLAQUE- lésion élémentaire plus grande que celle d’une papule, dont les
ronde et plate, de quelques mm a 1cm, de couleur différente de celle de la caractères (dimensions, bords, couleurs, surface, consistance) doivent être
muqueuse voisine (érythémateuse, pigmentée, achromique ou kératosique) précisé.
TACHE - lésion élémentaire de la peau ou de la muqueuse de 1cm ou plus, de NODULE – formation anormale à type de masse plus ou moins bien limitée et
couleur différente de celle de la muqueuse voisine, ne s’effaçant pas à la vitro plus ou moins ronde, de quelques mm à plusieurs cm de diamètre, superficielle
pression (érythémateuse, pigmentée, achromique, kératosique ou ou profonde, de nature histologique variable (inflammatoire, réactionnelle,
correspondant à l’infiltration des tissus par de sang extravasé – ecchymose) tumorale)
VÉSICULE – petite cavité intra-épithéliale(1-5mm) contenant une sérosité claire, TUMEUR- prolifération cellulaire anormale, formant un nouveau tissu
formée par nécrose liquéfiante cellulaire ou par collection d’un œdème (néoplasie) ressemblant plus ou moins au tissu normal d’origine. Le tissu tumoral
intercellulaire. Après rupture-érosion post vésiculeuse petite et ronde ; des tend à s’autonomiser du reste de l’organisme, à persister et à s’accroître. Une
vésicules groupées et confluentes laissent une érosion plus large avec un tumeur bénigne se développe localement, refoule les tissus voisins, ne récidive
contour micro polycyclique. pas après exérèse complète ; une tumeur maligne détruit et remplace les tissus
voisins, tend à récidiver après l’exérèse et à donner des métastases à distance.
BULLE – une élevure de la muqueuse de forme plus ou moins hémisphérique
mesurant de 5mm à quelques cm avec une sérosité claire ou hématique. Une ÉROSION- lésion élémentaire de la peau ou de la muqueuse, caractérisée par
bulle est soit intra-épithéliale, soit sous-épithéliale, se forme par perte de une perte de substance circonscrite et superficielle n’intéressant que
l’adhérence normale entre les différentes couches tissulaires, et comporte un l’épithélium de revêtement et la partie superficielle du derme ou du chorion.
toit, des extrémités latérales, un plancher, une base et un contenu. Après
rupture-une érosion post-bulleuse. ULCÉRATION- lésion élémentaire de la peau ou de la muqueuse, caractérisée par
une perte de substance plus ou moins profonde, intéressant l’épithélium de
PUSTULE- Lésion élémentaire uniloculaire avec une petite cavité intra- ou sous- surface et les tissus sous-jacent.
épithéliale contenant du pus (produit liquide de nécrose tissulaire,
essentiellement constitué de très nombreux PMN altérés), traduite cliniquement ATROPHIE- qualifie une cellule, un tissus ou un organe dont la taille à diminué, à
par une petite élevure. la suite d’un manque d’apport nutritif, soit d’une autre cause comme une
inflammation chronique, une perte de fonction.
PAPULE - lésion élémentaire de la peau ou de la muqueuse, formant une petite
élevure plus ou moins ronde de couleur variable, 1-5 mm. Elle correspond à un CICATRICE- lésion élémentaire de la peau ou de la muqueuse, caractérisée par
épaississement focal soit de l’épithélium, soit du chorion, soit a une association une augmentation pathologique des fibres collagènes du tissu conjonctif, une
des deux. perte de souplesse, une induration ou une rétraction (sclérose)
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
4
CHAPITRE 1 : VARIATION
DE LA NORMALE
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
5
VARIATIONS DE LA NORMALE
IMAGE DEFINITION
LEUCOEDEME
Anomalie asymptomatique très fréquente, un aspect opalin en nappe
à limites floues observé le plus souvent sur la muqueuse des joues,
parfois sur celle des lèvres ou de la face inférieure de la langue. Cet
aspect est acanthose avec oedème intracellulaire et augmentation du
contenu glycogénique des kératinocytes du corps muqueux. Une
cause irritative a souvent été évoquée (la succion, le tabac, le
cannabis, le bétel, la coca, le dentifrice, les bains de bouche).
Leucoedeme Il n’existe pas de caractère héréditaire, et la fréquence élevée les
sujets à peau noire
LINEA ALBA HYPERTROPHIQUE
En cas de tic de succion et d’aspiration de la muqueuse des joues
dans l’espace de repos entre les arcades dentaires, la Línea alba
normale peut devenir un bourrelet saillant opalin ou blanchâtre qui
souvent se poursuit sur la muqueuse de la lèvre inferieure. Une ligne
blanche analogue mais habituellement plus fine peut se former de la
même façon sur les bords de la langue. L’aspect histologique :
acanthose et de kératinocytes à cytoplasme clair.
Linea alba hypertrophique
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
6
IMAGE DEFINITION
PIGMENTATION ETHNIQUE
Un aspect normal, cliniquement absente à la naissance et devient
manifeste autour de la puberté, disposée en plages irrégulières ou en
macules de façon plus ou moins étendue sur la muqueuse. Le plus
souvent, elle intéresse la gencive adhérente et respecte la gencive
marginale. Viennent ensuite la muqueuse jugale et labiale, le palais
surtout à sa partie antérieure, et la langue sur laquelle la
pigmentation peut prendre un aspect ponctué
Pigmentation ethnique
GRAIN DE FORDYCE
Sont des glandes sébacées hétérotopiques de la muqueuse qui ne
sont pas annexées à un follicule pileux. Ils ont l’aspect de points
jaunes ou blanc jaunâtre de la taille d’une pointe ou d’une tête
dʾepingle, fréquents sur la demi-muqueuse de la lèvre supérieure et
sur la muqueuse des joues. Quand ils sont très nombreux, ils pouvent
confluer en plaque, à disposition souvent symétrique. Leur nombre
diminue chez les sujets ȃgés
Grain de Fordyce
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
7
CHAPITRE 2 : AFFECTION
VESICULO-BULLEUSES
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
8
AFFECTIONS VESICULO-BULEUSES : VIRUS HERPEX SIPLEX 1
Primo infection herpétique
• Manifestations cliniques générales ou passe inaperçue.
• Après 3-5 jours, le sujet présente des symptômes prodromiques tels que fièvre et malaise, puis apparait une gingivite érythémateuse marginale aigue,
douloureuse avec saignements et sialorrhée.
• Dans les 12-24h, le tableau devient celui d’une gingivostomatite vésiculeuse et érosive.
• La muqueuse jugale, les lèvres et le palais sont congestifs, parsemés de petites vésicules claires de 1-2mm qui se rompent rapidement et laissent des
érosions post-vésiculeuses à fond plat fibrineux gris, entourées d’une petit auréole érythémateuse.
• Rares vésicules intactes groupées en bouquet sont observées sur la demi-muqueuse ou la face cutanée des lèvres
• Adénopathie sous-mandibulaire et sous-mentale
• Une forme particulière est la pustulose varioliforme (syndrome de Kaposi-Juliusberg) ou l’infection s’étend aux téguments.
Herpès récurent
• Réactivation de HHV1 resté latent dans le ganglion de Gasser
• Intéresse 30% des personnes ayant contracté une primo-infection
• Lésion au niveau des lèvres, langue, fibro-muqueuse palatine, gencive
• Un peu douloureux en bouquet
• Plusieurs stimuli peuvent déclencher une poussée d’herpès : infection, menstruation, Fatigue, stress, traumatisme
Herpès secondaire
• Herpès labial : lésions localisées sur le bord externe de la lèvre, à cheval sur la demi-muqueuse de la peau, débordant habituellement sur cette dernière.
• Signes prodromiques qui les précèdent : picotements, prurit, sensations de brûlure.
• Sur une macule érythémateuse apparaissent de petites vésicules de 1-2 mm, groupées en bouquet. D’abord à contenu clair, translucide, en 24-48h, elles se
troublent, se dessèchent et se recouvrent d’une croûte jaunâtre ou brunâtre.
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
9
IMAGE ANAMNESE EXTRA- INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
O
ENFANT: 7-8 Gglions, -Lésions - Cyto- - Aphtose commune ou milliaire -Bain de
ans -Pas érythémateuses sur diagnostique : (pas de vésicules mais vasculites bouche
- Depuis 3 jours d’exan- la gencive attachée cellules ballonisées auto immune avec macules puis -Lidocaine
Etat général thèmes et face dorsale de la de Unna ulcérations supérficielles) 10%
affecté : fièvre, - IFD avec Ac -Erythème polymorphe (bulles +
langue -Aciclovir en
douleurs, spécifique ulcérations + vermillon + croûtes)
-Surface rouge suspension
malaise - IFI avec dosage -Herpangine ou man-pied-bouche
-Pas de malade congestif avec sérique des IgG -Varicelle (pas d’exanthème) 15mg/kg/jrs
dans petites vésicules anti-herpétiques -Zona (trop jeune) pendant 5-
l’entourage - Isolement du -Syphilis secondaire (trop jeune) 7jours
-1ére fois virus sur culture
Gingivo-stomatite herpétique primaire cellulaire
ADULTE IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Gingivo-stomatite herpétique primaire
ADULTE IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Gingivo-stomatite herpétique primaire
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
10
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Glossite herpétique primaire
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Glossite herpétique primaire
Glossite herpétique primaire
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
11
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ADULTE - Pas - Vésicules + - Aphtose commune Symptomatique :
-Etat général non d’exanthèmes Erosions sur face ou milliaire (pas de Lidocaine 10%,
affecté avec douleur ventrale de la vésicules mais forme topique
face ventrale de la langue en vasculites auto acyclovir en
immune avec macules suspension
langue bouquet entourés
puis ulcérations - Sévère : Aciclovir
-Recidive d’un halo supérficielles) 5cp/jrs pendant 5-
erythémateux. - Erythème 10jours ou
- Autres lésions polymorphe (bulles + Valaciclovir 2cp/j
dans la bouche ulcérations + pendant 5-10 jours
(plancher, palais, vermillon + croûtes)
lèvres, gencive) - Syphilis secondaire
Gingivo-stomatite herpétique secondaire
IDEM IDEM Vésicules + IDEM IDEM
Erosions bordant
la lèvre et sur face
ventrale et
dorsale de la
langue.
Gingivo-stomatite herpétique secondaire
IDEM IDEM Ulcération sur IDEM IDEM
surface
érythémateuse
qui se couvre de
dépôts fibrino
leucocytaires
Gingivo-stomatite herpétique secondaire
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
12
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
IDEM IDEM Début avec IDEM IDEM
vésicules
puis Erosions
sur
muqueuse
labiale
supérieure
Gingivo-stomatite herpétique secondaire
IDEM IDEM Début avec IDEM IDEM
vésicules
puis érosions
sur
muqueuse
labiale
inférieure et
sur la
gencive
inférieure
Gingivo-stomatite herpétique secondaire
ADULTE - Pas de ganglions - Infection aux - Application
- Au début - Vésicules en staphylocoques ou topique
sensation de bouquet de 1-2mm streptocoques d’aciclovir en
douleurs et superficiels avec surtout en cas pommade
d’anesthésie puis contour irrégulier d’extension - Sévère :
démangeaisons polycyclique sur les Aciclovir 5cp/jrs
- Etat général non téguments et pendant 5-
affecté jusqu’au vermillon 10jours ou
- Récidive avec la lèvre Valaciclovir 2cp/j
inférieure droite pendant 5-10
Herpes labial secondaire
jours
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
13
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
IDEM - Pas de ganglions IDEM IDEM
- Vésicules érodés
avec croutes sur le
vermillon, contenu
à sérosité claire.
- Les lésions se
dessèchent en
croutes jaunâtres
Herpes labial secondaire
IDEM IDEM IDEM IDEM
Affection de la
commissure labiale
droite uniquement
sur les tegmens
Herpes labial secondaire
IDEM IDEM IDEM IDEM
Vésicules en bouquet de
quelques mm avec fond
érythémateux à la
commissure labiale
droite et gauche, lèvre
inférieure, lèvre
supérieure avec
dissémination jusqu’au
plis naso labial droit et
sur le nez et sur le plis
labio-mentonnier
Herpes labial secondaire gauche.
Croutes jaunâtres sur
érosions des vésicules
IDEM IDEM IDEM IDEM
Croutes jaunâtres et
vesicules
Herpes labial secondaire
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
15
AFFECTIONS VESICULO-BULEUSES : VIRUS VARICELLE - HERPEX ZOSTER 3
Varicelle :
Varicelle
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Varicelle
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Varicelle
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
17
AFFECTIONS VESICULO-BULEUSES : VIRUS ZONA – HERPES ZOSTER
Zona :
Syndrome Ramsay-Hunt : Zona du nerf facial
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
19
AFFECTIONS VESICULO-BULEUSES : HERPANGINE – VIRUS COXSACKIES A ou B
Herpangine :
• Douleurs bucco-pharyngées, malaises, dysphagie
• Erythème
• Lésions vésiculo-érosives sur le voile du palais, sur les piliers antérieurs, les amygdales et la paroi pharyngée postérieure, plus rarement la partie
postérieure de la muqueuse des joues et de la langue.
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Hepangine
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
20
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Herpangine
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Herpangine
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Herpangine
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
21
AFFECTIONS VESICULO-BULEUSES : ROUGEOLE – PARAMYXOVIRUS
Rougeole :
• Catarrhe oculo-nasal pré-éruptif s’accompagne d’une hyperthermie en plateau à 39-40˚C et d’une toux avec laryngite
• Lésions buccales – le signe Köplik (dans 1/3 des cas) – de petites macules érythémateuses centrées par de minuscules lésions punctiformes bleuâtres, puis
blanc grisâtre, nécrotique, ressemblant à des grains de sel ; elles sont bilatérales, sur la muqueuse jugale en regard des premières molaires supérieures ;
disparaît au 3e jour de l’exanthème.
• Pas de vaccin à ce jour
Rougeole
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
22
AFFECTIONS VESICULO-BULEUSES : MONONUCLEOSE INFECTIEUSE – VIRUS EPSTEIN BARR
Mononucléose infectieuse : Fièvre/ Malaise /Adénopathie /Erythème du pharynx et des amygdales /Pétéchies à la jonction palais dur- palais mou pendant la
phase prodromique
Mononucléose infectieuse
IDEM IDEM IDEM IDEM
Mononucléose infectieuse
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
23
CHAPITRE 3 : MALADIES
BULLEUSES AUTO-
IMMUNES
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
24
MALADIES BULEUSES AUTO-IMMUNES : PEMPHIGUS VULGAIRE
Pemphigus vulgaire :
- Lésions cutanées sur peau apparemment saine (signe de Nikolski)
- fente acantholytique supra-basale aux extrémités pointues
- Cellules Tzank à noyau volumineux avec hyperbasophilie cytoplasmique
- l’Ag du PV est la desmogleine3, d’où la prédominance de l’atteinte muqueuse
- IFI permet de déceler la présence et le titre des Ac circulant de type ICS
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Pemphigus vulgaire vegetant
IDEM IDEM -Lésions sur fond IDEM IDEM IDEM
érythémateux
-Erosion de la
muqueuse jugale
droite avec dépôts
fibrino-leucocytaires,
en zones de
traumatismes
chroniques.
Pemphigus vulgaire
IDEM érosions au palais IDEM IDEM IDEM
IDEM mou, trigone rétro-
molaire et aux piliers
amygdaliens avec
bulles et érosions sur
fond érythémateux
qui débute aux zones
de traumatisme
chronique
Pemphigus vulgaire
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
27
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
IDEM Lésion au IDEM IDEM IDEM IDEM
niveau des
commissures
qui s’étend
sur les
téguments
avec croutes
jaunâtres
Pemphigus vulgaire
IDEM IDEM Lésion au niveau de la IDEM IDEM IDEM
gencive avec aspect
érythémateux
Pemphigus vulgaire
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
28
MALADIES BULEUSES AUTO-IMMUNES : PEMPHIGOIDE CICATRICIELLE
Pemphigoïde cicatricielle : Formation cicatrices fibreuses et synéchiantes /Prédominance féminine, habituellement entre 50 et 80 ans
• Atteint surtout la muqueuse buccale et en particulier la gencive, souvent la conjonctive, mais parfois aussi les muqueuses nasopharyngée, laryngée,
Œsophagienne et génitale.
• Histologie : formation de bulles sous épithéliales (perte d’adhérence entre chorion et épithélium)
• En MO : une fente sous-épithéliale aux extrémités effilées / chorion siège d’un infiltrat inflammatoire à prédominance lymphocytaire
• Au début, érythème de la gencive marginale, prédominant du côté vestibulaire, puis s’étend à la gencive adhérente qui devient lisse et brillante « gingivite
desquamative »
• Le signe de la pince : une traction légère provoque facilement et sans douleur le décollement de l’épithélium qui reste cohérent.
• En extra oral, le plus souvent on observe des lésions conjonctivales, ou alors génitales, pharyngolaryngées et œsophagiennes (risque de sténose)
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Pemphigoïde cicatricielle
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
30
MALADIES BULEUSES AUTO-IMMUNES : PEMPHIGOIDE BULLEUSE
Pemphigoïde bulleuse :
• La maladie commence par un prurit, suivi après quelques jours ou semaines de l’apparition spontanée de bulles bien tendues sur peau érythémateuse ou
urticarienne.
• Les lésions cutanées sont situées sur les faces de flexion des membres et sur le tronc, de façon symétrique, avec le respect de la face et du cou.
• Lésions buccales rares (bulles tendues à contenu clair sur base érythémateuse)
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Pemphigoïde bulleuse
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Pemphigoïde bulleuse
IDEM IDEM Lésions face ventrale de IDEM IDEM IDEM
la langue
Erosions bien délimités
recouvertes de dépôts
fibrino-leucocytaires
Pemphigoïde bulleuse
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
32
MALADIES BULEUSES AUTO-IMMUNES : ERYTHEME POLYMORPHE
Erythème polymorphe :
• Débute brusquement, avec signes généraux discrets et sensation de brûlures ; atteint simultanément la peau et la muqueuse buccale, conjonctivale et
génitale ; la poussée peut toucher seulement la peau, surtout ou seulement les muqueuses, ou seulement la muqueuse buccale
• Lésion buccales douloureuses, les gencives sont le plus souvent épargnées
• Les lésions cutanées (en cocardes : presque toujours d’origine infectieuse) sont symétriques, commencent aux extrémités (paumes et plantes), s’étendent
de façon centripète sur les faces d’extension des membres et intéressent souvent la face
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA- EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ORAL
ADULTE Lésion en cocarde ou - Biopsie - Pemphigoide - Corticothérapie
- Depuis 2-3 jours herpesiris arrondi cicatriciel générale
- Lésions très avec au centre une - Pemphigoide - Aciclovir 400mg
douloureuses bulle surélevée au bulleuse 2x/jours pendant 5-
buccales dans un contenu liquidien, - Pemphigus 6 mois ou
1é temps suivies entouré d’un halo de vulgaire valaciclovir
de lésions petites minuscules - Lichen plan 500mg/jrs
prurigineuses sur bulles satellite et un bulleuse ou érosif
Erythème polymorphe tégumen (main, anneau au liseré - Gingivo-
pied, tronc) érythémateux stomatite
- Etat général herpétique
affecté avec fièvre
et adénopathie
- 1é manifestation
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
33
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMP DIAG TRAITEMENT
DIFF
IDEM Sur vermillon lèvres IDEM IDEM IDEM
supérieures et
inférieures, croutes
jaunâtres car les
érosions sont
superficielles
Erythème polymorphe
IDEM IDEM Lésions au niveau du IDEM IDEM IDEM
versant interne de la levre
sup, avec ulcération.
Erythème polymorphe
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
34
MALADIES BULEUSES AUTO-IMMUNES : SYNDROME DE STEVEN JOHNSON
• Lésion purpurique ou nécrotique qui correspond toujours à une cause médicamenteuse (anti-inflammatoires non stéroïdiens, sulfamides, barbituriques,
Carbamazépine, pénicilline, antibiotiques)
• Précédé de fièvre, malaise, état grippal, atteinte respiratoire avec toux, douleurs pharyngées et thoracique, arthralgies, diarrhée.
• Les lésions buccales sont profuses et extrêmement douloureuses, étendues au pharyngo-larynx, trachée et bronches
• La lésion élémentaire cutanée : une macule érythémateuse ou purpurique, taille et forme irrégulière, qui tend à confluer avec les macules voisines, sur
laquelle une ou plusieurs bulles ou foyers nécrotiques peuvent apparaître ; l’éruption est accompagnée d’adénopathies.
CHAPITRE 4 : MALADIES
ULCEREUSES REACTIVES ET
BACTERIENNES
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
37
ULCERATIONS REACTIVES
Ulcérations mécanique : traumatique
Ulcérations chimique : acide trichloracétique / nitrate d’argent / phénol / eugénol / formaldéhyde / sodium hypochlorite.
Ulcération thermique
IMAGE ANAMNESE EXTRA- INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ORAL
ADULTE Lésion ulcérative de la - Résolution de la - Aphte géant - Enlever agent
- Etat G non muqueuse jugale gauche cause - Lésion chimique étiologique et
affecté à cause d’une obturation - Si rien après 15 ou thermique surveillance
- lésions jugale de la 36 jours colorations - Chancre - Si surinfection
douloureuse Lésion ronde 1cm, bien au bleu de syphilitiq= non antibiotiques
depuis 5J délimité sur fond toluidine douloureuse
- 1ére fois hémorragique avec - après 24h si rien - Chancre
dépôt FN biopsie tuberculeuse=
douleur + état G
Ulcération traumatique affecté + fistule
ADULTE Lésion ulcérative sur le IDEM IDEM - Lidocaine spray
- Etat G non bord lat droit et face 10%
affecté ventrale de la langue - aliments mous
- lésions langue Bords bien représentés, - bain de bouche
face ventrale surélevés avec un liseré sans alcool
douloureuse blanc surface blanche
depuis qqJ douloureuse se couvre
de dépôts FN
Ulcération traumatique
ADULTE Lésion ulcérative au IDEM Ulcération - Lidocaine spray
- Etat G non niveau du plancher chimique 10%
affecté buccal à cause d’une - extraction de la
- lésions plancher prothèse amovible mal 43
- enlever agent
douloureuse adapté et d’une lésion
causal
depuis qq parodontale de la 43 qui
- aliments mous
semaines est à extraire. - bain de bouche
sans alcool
Ulcération traumatique
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
38
IMAGE ANAMNESE EXTRA- INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ORAL
PERSONNE AGEE Lésions ulcératives au Non nécessaire - Lidocaine
- Etat G non palais dur et mou, face spray 10%
affecté dorsale langue, muq. - bain de
- depuis 2J Jugale douloureuse. bouche sans
- badigeonnage à alcool
l’aspirine - aliments mous
Ulcération chimique (aspirine)
ADULTE Lésion ulcérative face IDEM Ulcération IDEM
- Etat G non interne de la lèvre thermique
affecté supérieure, douloureuse
- depuis 2J avec depots FN
application locale
d’aspirine
Ulcération chimique (aspirine)
ADULTE Ulcérations sur tout le Non nécessaires Ulcération - Lidocaine
- Etat G non palais dur sur fond chimique spray 10%
affecté érythémateux et - bain de
- 1ére fois quelques dépôts FN bouche sans
alcool
- aliments mous
- antibio si
surinfection
Ulcération thermique
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
39
IMAGE ANAMNESE EXTRA- INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ORAL
IDEM Ulcérations sur face IDEM IDEM IDEM
dorsale de la langue sur
fond érythémateux et
quelques dépôts FN
Ulcération thermique
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
40
ULCERATION D’ETIOLOGIE BACTERIENNES : SYPHILIS
Syphilis primaire : Chancre (3 semaines après contact/3 mois en cas d’AB), indolore, couleur chair musculaire + Adénopathie (1 semaine après contact, 5
ganglions durs indolores, persistent 2 ans)
Syphilis Secondaire (2mois après contact) : céphalées / fatigue / pâleur / fièvre 39°C
• Eruption cutané précoce = Roséole syphilitique
• Eruption cutané secondaire = Syphilides secondaires papuleuses
• Intra oral :
Ø Syphilides érythémateuses (roséoles) : langue avec aspect de prairie fauchée
Ø Syphilides opalines : surface recouverte d’un voile opalin de PN
Ø Syphilides érosives : destruction totale epithélium ac fond fibrineux gris jaunâtre
Ø Syphilides vegétantes : aspect de langue en dos de crapaud
Syphilis tertiaire (3 – 15ans après chancre) : nodule 1-3cm indolore, laisse cicatrice mutilante (communication bucco-nasale)
• Gomme Syphilitique
Ø Crudité
Ø Ramollissement et fluctuation
Ø Ulcération : fond nécrotique
Ø Cicatrisation : fibrose rétractile
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ADULTE Adénopathies ss Langue chargée, lésion non - Ex clinique - Aphte : - Penicilline
- Etat G mandibulaires douloureuse sur face dorsale - microscopie à douloureux par IM
non affecté de la langue, partie fond noir : - Carcinome 1 000 000 UI
- depuis 5J antérieure droite ulcérations Spirochète épidermoïde
- 1ére fois aux bords surélevés, bien Treponema - Chancre
délimitée, avec halo Pallidium tuberculeuse=
érythémateux, lésion très - test sérologie : douleur
contagieuse avec voile opalin négatif les 15
riche en tréponèmes, non premiers jours
douloureuse. - enquête
Lésion latérale gauche au 1/3 épidémiologique
Syphilis primaire : chancre médian, macule qui s’érode
et se développe en ulcération
dure non douloureuse très
contagieuse
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
41
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ADULTE Adénopathies ss IDEM IDEM - Penicilline
- Etat G non affecté mandibulaires ss par IM ou IV
- depuis 5J mentale, jugale. 1 000 000 UI
- 1ére fois Sur lèvre sup
gauche, sur
vermillon, lésion
ronde, ulcéreuse
couverte d’une
croute
hémorragique,
non douloureuse,
Syphilis primaire : chancre
très contagieuse
dure. Atteinte des
téguments de la
lèvre sup jusqu'à
0.5cm sous le nez.
Œdème de la
lèvre sup et
érythème.
ADULTE Adénopathies ss IDEM IDEM IDEM
- Etat G non affecté mandibulaires ss
- depuis 5J mentale, jugale.
- 1ére fois Sur lèvre inf
gauche, sur
vermillon, chancre
lésion ovalaire
surface jaunâtre
avec treponema
Syphilis primaire : chancre palidum,
ulcération dure
non douloureuse,
bords surélevés
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
42
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ADULTE Adénopathies Sur le palais dur 5-6 - Ex clinique - Aphte : IDEM
- Etat G affecté : fièvre généralisés papules erodés - microscopie douloureux
fatigue, pâleur, symétriques entouré d’un halo à fond noir : - Syndrome
syndrome méningé, érythémateux Spirochète de Behcet :
hépato-splénomégalie, Treponema mais touche
éruptions cutanée de Pallidium les autres
macules roses pales - test
muqueuses
(roséoles syphilitiques sérologie :
- allergies
sur le tronc et les positif
membres) ou syphilides
Syphilis secondaire : Syphilides érosives secondaires papuleuses
IDEM IDEM Papules IDEM IDEM IDEM
érythémateuses
bien délimités avec
un liseré rouge, non
douloureuse qui
évoluent vers des
érosions = syphilides
vegétantes
Syphilis secondaire : syphilides végétant
IDEM IDEM Macules IDEM - Aphte : IDEM
érythémateuses qui douloureux
confluent sur le palais - allergies
dur au niveau des
collets de 17, 16, 15,
13 en zone médiane.
Lésions érodées un
peu douloureuses, pas
encore recouvertes de
Syphilis secondaire : forme érosive voile opalin, très
contagieuse
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
43
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Syphilis secondaire : syphilides végétant
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
44
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITMT
ADULTE Adénopathies Lésion au bord - Ex clinique - Aphte : Penicilline
- Etat G affecté généralisés droit de la langue - douloureux IM ou IV 1
- Téguments symétriques à la face microscopie - lésions 000 000
avec papules ventrale, à fond noir : traumatiques UI
érythémateuses ulcérations Spirochète - chancre
et croutes recouvertes d’un Treponema tuberculeux
voile opalin Pallidum
blanchâtre qui se - test
détache et il en sérologie :
résulte une positif
surface érosive,
Syphilis secondaire : Syphilides opalines non douloureuse
ADULTE Adénopathies Nodule de 3-5 IDEM IDEM IDEM
- Etat G affecté généralisés cm sur face
- 3-15ans après Papules dorsale de la
chancre érythémateuses et langue, forme
- Depuis 3 tumorale non
croutes sur les
semaines douloureuse bien
membres, torse,
- Lésion sur délimité rouge et
langue non paume et plante = surélevé, se
douloureuse pemphigus palmo- développe en
- accidents plantaire papulo- surface ou en
neurologique, squameux profondeur avec
Syphilis tertiaire : gomme syphilitique => 1. Crudité => vasculaire ou hypersensibilité
2. Ramollissement et fluctuation => 3. Ulcération => 4. oculaire. de type 4
Cicatrisation
Syphilis tertiaire: Evolution de la gomme syphilitique
en perforation du palais
Syphilis congénitale tardive
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
46
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITMT
IDEM IDEM Dens Hutchinson IDEM IDEM IDEM
avec aspect de
tournevus IC et
IL et molaires en
moule
Syphilis congénitale
ENFANT Cicatrices Perforation IDEM IDEM IDEM
Front péribuccales radiées palatine
olypimpien, nez Coryza= lésions Dent Hutchinson
en selle papulo-érosives Stigmate
Triade de
groupés autour des
Hutchinson
orifices de la face
avec croutes et
lésions buccales
pharyngées laryngées
Rhagades= aux
comissures fissures
Syphilis congénitale : pemphigus syphilitique péribuccales radiales
de Parot
Tuberculose secondaire: chancre
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
48
ULCERATION D’ETIOLOGIE BACTERIENNES : ACTINOMYCOSE
Pseudo mycose profonde dévolution lente, causée par une bactérie filamenteuse anaérobie – Actinomyces israelli
Due à Actinomyces d’origine dentaire ou amygdalienne accompagné d’autres bactéries – Aggregatibacter actinomycetemcomitans
Aspect cellulite chronique avec plusieurs fistules
Noma : Cancrum Oris
Noma : Cancrum Oris, gingivite
ulcéro-nécrotique (phase de debut
de la maladie)
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
50
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Noma : Cancrum Oris
IDEM IDEM IDEM
Lésions au niveau
des muqueuses
jugales, du
vestibule et du
trigone retro-
molaire
Noma : Cancrum Oris
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
51
CHAPITRE 5 :
ULCERATIONS BUCCALES
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
52
ULCERATION BUCCALE : APHTOSE BUCCALE
Aphte commun :
Ø Phase prodromique : picotement sur petite zone muqueuse
Ø Phase érosive : après quelques heures, macule érythémateuse centrée par point de nécrose
Ø Phase ulcéreuse : douleur vive, partie superficielle de nécrose remplacée par ulcération ronde. Fond nécrotique en « beurre frais »
Ø Phase de cicatrisation : disparition progressive de douleur, guérit en 1-2 semaines sans laisser de cicatrices
Aphte géant (maladie de Sutton) : ulcération 1-5cm / même phases qu’aphte commun / guérit avec cicatrice fibreuse déprimé
Aphtes milliaires : petites érosions de moins de 2mm, fond nécrotique gris jaunâtre, confluent, aspect irrégulier polycyclique, chaque erosion entouré
halo érythémateux / disparaît sans laisser cicatrices en 1-2 semaines
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Aphte commun vulgaire
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
53
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
56
ULCERATION BUCCALE : LUPUS
3 types de Lupus :
Lupus systémique : fièvre, malaise, fatigue, anorexie, perte de poids
Ø Extra oral : Érythéme en vespertillio => rougeur symétrique du nez et des pommettes qui respecte les plis naso-géniens
Ø Intra oral : lésions, douloureuses ou non, sur le palais, les gencives, la langue, les lèvres, la face interne des joues => petites ulcérations
douloureuses / lésions érythémateuses, kératosiques et atrophiques non ulcérées / nappe érythémateuses et érosives, exfoliées sur le dos
de la langue
Lupus subaigu
Lupus érythémateux discoïde (chronique) : femme de plus de 40 ans
Ø Lésions cutanées : plaques sur les parties découvertes du visage ou du cuir chevelu ; arrondies, limitées, indolores, associé à érythème rouge
violacé, laissent une cicatrice atrophique accompagnée de troubles pigmentaires.
Ø Demi-muqueuse des lèvres : un halo sous forme de plaques keratosiques, à bord net souligné par liseré d’érythème
Ø Joue : plaque érythémateuses de taille variable, limite périphérique marquée par un liseré kératosique avec stries blanches radiée. Centre de
plaque est très rouge, lisse et déprimé atrophique.
Ø Autres sites : muqueuse du palais, du voile, de la gencive, du vestibule, de la muqueuse pelvi-linguale
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Lupus érythémateux Discoïde
- Adulte - eryth en -Lés° sur le palais Ana-path -Pemphigoïde - Cortico thera G
- Etat G affecté verpertillo dur Biopsie bulleu - Anti-inflammatoire
- Fièvre, malaise, (en forme de -Erythm keratosique ANA - Pemphigus -
fatigue, anorexie chauve -Papule keratosique vulgaire Immunosuppresseur
et perte de poids souris) en periph et centre - Erythème poly
-Eros° en plaque - Lichen plan
couvert dépôts
Lupus érythémateux Systémique fibrino-leucocytaire
Lupus érythémateux Systémique
`
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
59
ULCERATION BUCCALE : ALLERGIES
Urticaire aigu : peau – des lésions prurigineuses, papules ou plaques de taille variable, rose ou blanches / intra oral - le prurit est remplacé par une vague
sensation de brûlure
Œdème de Quincke : Œdème angioneurotique apparaît brusquement et augmente rapidement ; il est habituellement asymétrique, pâle ou à peine rosé,
dure quelques heures, peur récidiver
Choc anaphylactique : angoisse, malaise, prurit étendu débutant aux paumes et aux plantes / dyspnée asthmatiforme, des vomissements, diarhée / chute
de la tension artérielle avec tachycardie, extrémités pâles et froides
Syndrome allergique oral : sensation de picotements ou de brûlures, un érythème, un œdème des lèvres, de la langue ou du pharynx
IMAGE ANAMNESE EXTRA-ORAL INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
CHAPITRE 6 : LESIONS
BLANCHES
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
62
LESIONS BLANCHES : WHITE SPONGE NAEVUS
Apparait progressivement durant l’enfance / Teinte blanche, épaississement inégal de la muqueuse des joues, surface plissée qui desquame par
lambeaux / Lésions indolores qui ne s’ulcèrent pas.
Autres zones de la muqueuse : lèvres, voile, langue, plancher buccal, gencives avec un aspect opalin, moins épaisses et plus irrégulières
Autres régions : œsophage, muqueuse génitale et anale
WSN : harmatome spongieux
muqueux
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
63
LESIONS BLANCHES : KERATOSE DE FRICTION
Apparait dans une région traumatisée (exemple M3 en malposition)
Kératose sur la muqueuse jugale plus ou moins épaisse
IMAGE ANAMNESE EXTR- INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
O
ADULTE - lésion blanche qui ne se détache - Bleu de - lichen plan - Non
- Etat général pas sur muqueuse jugale gauche toluidine (non - Leucoplasie nécessaire
non affecté avec sensation rugueuse concluant) - Candidose - Elimination
- non douloureuse, parfois - biopsie aigue pseudo de la cause :
bilatérale membraneuse disparaît en
- dû à habitude vicieuse de succion - Leuco- 15 jours
de la joue oedeme
- hypertrophie de la linéa alba avec - WSN
hyper-keratinisation
Kératose de friction - lésion de 2 x 5 cm sous forme de
plage keratosique
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Du à destruction de 18
Kératose de friction
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Sur crête alvéolaire, du à
malposition.
Kératose de friction
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
64
LESIONS BLANCHES : KERATOSE DU FUMEUR
En pastille : lèvre inférieure, à l’emplacement du filtre, plaque opaline 1 cm diamètre, parfois lésion en miroir sur lèvre supérieure
Rétro commissurale : forme de triangle à base antérieure, se prolonge parfois sur la face interne de la joue jusqu’à la commissure intermaxillaire et au
trigone rétro- molaire
De la gencive : muqueuse vestibulaire (unilatérale)
Palais du fumeur : aspect opalin homogène sur la partie postérieure, duquel se détachent des points rouges correspondant aux orifices des glandes
salivaires acc.
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ADULTE - Lés° sur - Lés° blanche avec aspect - Bleu de - Kératose de - Arrêt
- Etat G non lèvre parqueté avec points rouges Toluidine fumeur de pipe (+ cigarette
affecté - Aspect opalin, homogène sur (Biopsie) épaisse sans lés°
- Pas de douleur partie post du palais où se lèvre)
- Sensation de détachent des points rouges - Trauma chimique
rugosité (orifices glandes salivaire - Trauma thermique
- grand fumeur accessoires congestionnées) - Leucoplasie
candidosique
Kératose du fumeur : ouranite
glandulaire du palais
Ouranite quand IDEM IDEM IDEM
fumeur de pipe
(pas de les° sur
lèvre quand pipe)
Ouranite glandulaire du palais
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
65
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
IDEM IDEM IDEM
Ouranite glandulaire du palais
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
66
LESIONS BLANCHES : CHEILITE ACTINITE
Chéilite actinique :
- Principalement chez les hommes à peau claire, exposés au soleil
- Localisé à la lèvre inférieure, dont la demi-muqueuse est exposée au soleil
Chéilite actinique chronique :
- Installation progressive ou épisodes récidivants
- Teinte jaunâtre de la demi-muqueuse surtout marquée près du bord cutanéomuqueux, qui rend indistincte la limite entre vermillon et la peau.
- Souvent accompagnée d’hyperkératose et d’atrophie épithéliale, érythème et érosions.
- Risque majeur d’évoluer vers un carcinome épidermoïde de la lèvre inférieure.
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ADULTE - ggl sous - Lés° peu douloureuse, - Bleu de - Chéilite - éviter soleil
- Agriculteur mand, sous seulement lèvre inf sur limite Toluidine glandulaire - agents protecteur
- Etat G non mentonnier vermillon tégument - Ana-path - Chéilite (acide para-amino-
benzoîque)
affecté et latero- - Ne saigne pas Biopsie allergique
• Dysplasie
- qlq mois avec cervico - Extension en surface sur - Carcinome
mineure :
plaies qui toute la lèvre - Lupus - acide rétinoïque
disparaît pas - Début progressif avec épi et érythémateux (topique)
perte de limite puis disséminé • Dysplasie sévère :
hyperkératose et lèvre - Excis° chirur
Chéilite actinique chronique devient dure - Cryothérapie,
- Aspect infiltrant électrothérapie,
laser
-Plastie labiale
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
67
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
- Les° lèvre inf, IDEM IDEM IDEM
au niveau du
vermillon
- Lèvre gonflée,
tuméfiée
- Perte de limite
- Qlq zone hyper
kératinisation
avec des zones
Chéilite actinique chronique
érythémateuse
- Croute IDEM - Traumatisme IDEM
hémorragique - Allergie - procédés d’Abey
qui guerrit pas - Lupus
- Extension en érythémateux
surface - Chéilite
angulaire
- Carcinome
Chéilite actinique chronique
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
68
LESIONS BLANCHES : LEUCOPLASIE
4 types de leucoplasies :
- Homogène
- Non homogène :
- Nodulaire
- Verruqueuse
- Erythroleucoplasie
Leucoplasie : Incidence : homme de plus 40 ans
Leucoplasie villeuse :
- Causée par le virus Epstein Barr chez le patient avec SIDA
- Sur le bord de la langue, stries verticale blanc grisâtre qui peuvent confluer et former des plaques, non rugueuse au toucher, peut s’étendre sur le
dos ou la face ventrale de la langue.
- Presque toujours surinfection candidosique.
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
- Adulte - Plaque blanche au - Bleu de - Candidose chro - enlever facteurs
- Depuis qlq mois plancher buccal et face toluidine hyperplasique irritants locaux
- Non douloureuse ventrale langue - Biopsie - Lichen plan - antifongique et
- Ne se détache pas (leger = 1/3 hyperkératosique antibio pdt 10j
- Non douloureux supra-basal, - WSN - réévaluation les°
- Bien délimité, moy = 2/3 - Leucoplasie non - excis° chirur
homogène épi, sévère = homogène - électrocoagulat°
tt tissus épi) - Kératose friction - cryo chir
Leucoplasie Homogène - Leuco-œdème - laser
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
69
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
- Homogène IDEM - Lichen plan IDEM
- bord lat D langue - Erythroplasie
- Se détache pas souillée
- ne saigne pas - Lupus
- nn douloureuse érythémateux
- s’étend en - Leucoplasie non
surface homogène
- Candidose
- WSN
Leucoplasie Homogène - kératose friction
- carcinome epi
IDEM IDEM
Leucoplasie Homogène
- Adulte - Face dorsale langue IDEM IDEM IDEM
- depuis qlq mois (1/2 G = lés° blanche en
- non douloureux plaque, ½ D = lés°
- se détache pas blanche + ulcération
post et érythème)
-Lésion mal délimitée
Erythroleucoplasie non homogène
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
70
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
- Adulte - Face dorsale langue IDEM IDEM IDEM
- depuis qlq mois (1/2 G = lés° blanche en
- non douloureux plaque, ½ D = lés°
- se détache pas blanche + ulcération
post et érythème)
-Lésion mal délimitée
Erythroleucoplasie non homogène
- Lés° blanche sur IDEM IDEM IDEM
face dorsale
langue et bord G
- ulcération post
sur fond
eryhtémateux
Erythroleucoplasie non homogène
- Au palais dur, sur - Aspect de kératose IDEM IDEM IDEM
½ G inflammatoire
- Lés° blanche sur - Plaque kératosique
fond taille, forme et épaisseur
érythémateux diff, associé a 1
- ½ D = stade érythème + ou - marqué
ulcération (saigne)
+ lés° blanche
Erythroleucoplasie non homogène
(Stade sévère => carcinome épi)
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
71
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Erythroleucoplasie
- Plaque blanche IDEM IDEM IDEM
sur muqueuse
jugale,
retrocommissurale
G sur fond
érythémateux
- Risque élevé
malignité
Leucoplasie nodulaire
Leucoplasie nodulaire
Leucoplasie nodulaire
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
72
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
- Sur bord D : face Excision chir
ventrale langue +
plancher buccal
exophytique sur
fond
érythémateux
avec aspect
plurifocal et
verruqueux ou
papillaire,
kératosique
Leucoplasie verruqueuse
- Adulte - Strie verticales blanc - Sérologie - Leucplasie - pr éliminer
- VIH (causé par grisatre, peuvent (pour - Candidose kératose =
virus Epstein Barr) confluer et former confirmer les hyperplasique podophyllin
plaques à surface 3 virus) - Kératose friction - Acyclovir +
irrégulière mais nn - Lichen plan tretinoin gel
rugueuse au toucher hypertrophique - anti-retroviral
- presque toujours AZT
infection candidosique
Leucoplasie villeuse
(virus Epstein Barr + Papilloma virus
+ VIH)
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
73
LESIONS BLANCHES : LANGUE GEOGRAPHIQUE
Langue géoragphique : Apparait dès la petite enfance (5 ans) et persiste toute la vie /Facteurs prédisposants : stress émotionnel, carences, nutritionnelles, hérédité
IMAGE ANAMNESE EXTRA- INTRA-ORAL EX DIAG DIFF TRAITEMENT
O COMPL
ADULTE Figures circinées - Syndrome Reiter - Steroide
Maladie inflammatoire complexes, aspect se - Psoriasis topiques
bénigne apparaît dès la modifie d’un jour à - Lichen plan - Antifongiques
petite enfance, évolue l’autre. atrophique
par poussées toutes la Macule blanchâtres -> - Leucoplasie
vie. s’elargit et s’exfolie au - Lupus erythémateux
Stress, carences, centre = anneau à centre discoide
hérédité rouges -> figure circulaire
Langue géographique = glossite migratoire
IDEM IDEM IDEM IDEM
Langue géographique = glossite migratoire
Langue géographique = glossite migratoire
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
74
ADULTE Exanthème - Lésions blanche en forme de points sur - biopsie - Pas de trait juste
- Etat G non muqueuse jugale gauche contrôle régulier
affecté - lésion initiale car petits points pour les lésions
seulement de la taille d’une tête d’épingle asymptomatiq
- c’est une myco-dermatose d’origine
Seulement pour
inconnue
- pas de douleurs, rugosité
formes
- lésion symétrique !! érythémateuse
Lichen plan réticulé : type pointillé ou érosives
(lésion récente)
ADULTE Macule
- Etat G non puis
affecté papule sur
zones de
flexions du
corps
Lichen plan : exanthème, réseau lichénéen.
ADULTE - Lésions blanche en forme de réseau IDEM IDEM
- Etat G non sur muqueuse jugale gauche
affecté - lésion ancienne car réseau
- pas de douleurs, rugosité
- lésion symétrique !!
- Avec le temps l’aspect devient
rouge
Lichen plan réticulé : aspect en réseau
(lésion ancienne)
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
77
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Lichen plan réticulé : aspect en réseau
IDEM IDEM - Glossite kératosique IDEM - Candidose IDEM
- Disposition symétrique - Langue
- Aspect en dentelle chargée
- Stries kératosiques - Leucoplasie
Lichen plan réticulé : glossite
kératosique (phase d’état)
IDEM IDEM - Lésions au niveau de Muq jugale gauche Biopsie - Ressemble IDEM
(nb : pour en soleil = stries de Whickam Anapath beaucoup au
reconnaître - aspect réticulé avec zone rouge centrale lupus
la photo atrophique érythémateux
- par transparence on voit la vascu du discoïde où le
regarder le
chorion, c’est pour ça que c’est rouge contour est
vis sur dent
- Atrophie de l’épithélium oral bcp moins
sup) (dépapillation marginale) prononcé =>
biopsie va
confirmer
Lichen plan atrophique - kératose de
friction
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
78
IMAGE ANAMNESE EXT-O INTRA-ORAL EC DIAG DIFF TRAITEMENT
IDEM - aspect rouge, de gingivite IDEM - gingivite desquamative dû à IDEM
atrophique pemphigus ou pemphigoide
- stries de Whickam mal - gingivite desquamative
représenté d’origine bactérienne
- demander au patient si
- Atrophie de l’épithélium oral
lésions autre part pour
(dépapillation marginale)
confirmer diag
- gencive perd son aspect en
peau d’orange devient lisse et
Lichen plan atrophique
brillante
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Lichen plan atrophique
IDEM IDEM - lésion symétrique IDEM - ulcération traumatique - Lidocaine
- perte de substance, - ulcération bact - corticostéroide
ulcération profonde sur - carcinome (LPE= lésion ac TRIAMCINOLONE
muqueuse jugale gauche, fort potentiel de dég (Orabase) ou
BETHAMETASON =
entourés de stries de Wickam maligne)
application
mal représentés. - érythro-leucoplasie topique, puis
- bords surélevés - chancre tuberculeux immunisupréss
- douloureuse (TACROLIMUS)
- aspect en réseau à la - Si lésion ancienne
periphérie = injection intra-
Lichen plan érosif lésionnelle de
corticostéroides
TRIAMCINOLONE
(ARISTOPAN) 5mg
3-4fois/ semaine
- Cyclosporine
systémique
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
79
IMAGE ANAMN EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Candidose aigue pseudomembraneuse
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Sur toutes les muqueuses
Candidose aigue pseudomembraneuse
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Face dorsale de la langue - ne pas
confondre avec
langue
géographique
Candidose aigue pseudomembraneuse
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
82
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX DIAG DIFF TRAITEMENT
COMPL
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Muqueuse gingivale
Candidose aigue pseudomembraneuse
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
ENFANT Face dorsale de la langue et
commissures
Candidose aigue pseudomembraneuse
associée à perlèche candidosique
PERSONNE - Patient totalement édenté IDEM - Réactions - On enlève l’agent
AGEE - Atrophie du verstibule et allergiques étiologique (si
- Etat G non palais jusqu’au la ligne AH. - Ulcérations microtraumatismes
affecté - Congestions qui a la forme de chimiques chroniques ou port de
- Douleurs la prothèse la prothèse la nuit par
- Sensation de - En général : Macules et ex)
brulures ponctuations rouge, marquant - Antifongique : gel de
Candidose chronique atrophique = - Porte la les orifices des glandes MICONAZOL 2% à
chronique érythémateuse = stomatite prothèse palatines avec lésions blanche mettre entre la
prothétique durant la nuit discrètes ou absentes muqueuse et prothèse
pour un contact
permanent avec le gel,
10jrs après remissions.
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
83
IMAGE ANAMNESE EXTRA- INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
O
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Candidose chronique atrophique = chronique
érythémateuse = stomatite prothétique
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Sur toutes les muqueuses
Candidose chronique atrophique = chronique
érythémateuse = stomatite prothétique
IDEM - lésion sur langue 1/3 post IDEM IDEM
et médian
- forme ovoïde
- plaque un peu surélevé et
mamelonnée infiltrée à la
palpation
- Zone prédisposée à
prolifération C. Albicans
- Rouge vif, aspect
atrophique lisse = c’est la
forme de début de la lésion.
Glossite losangique médiane
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
84
IMAGE ANAMNESE EXTRA- INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
O
IDEM IDEM IDEM IDEM Traitement
- Aspect verruqueux ou chirurgical
nodulaire = c’est le stade
d’évolution de la lésion
=> chirurgie
Glossite losangique médiane
IDEM IDEM IDEM IDEM Traitement
- Aspect verruqueux ou chirurgical
nodulaire = c’est le stade
d’évolution de la lésion
=> chirurgie
Glossite losangique médiane
ADULTE - Pâleur - Glossite atrophique IDEM - Anémie Voir
- Douleurs faciale - Langue dépaillée (aspect ferriprive traitement
- Sensation en langue de chat) pour C aigue
de brulures - depots blancs limites pseudom.
- patiente inexistants
sous - Aspect de la langue lisse et
traitement congestive
antibiotique
car
pneumonie
(= cause)
Candidose aigue érythémateuse (atrophique)
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
85
CHAPITRE 8 : LESIONS
ROUGES
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
86
LESIONS ROUGES : ERYTHROPLASIES
Erythroplasie : Etiologie inconnue, aspect d’érythème persistant caractérisé par une plaque érythémateuse souple „veloutée”, non modifiée, résistant a
tout traitement antibiotique ou corticothérapie ; souvent nettement limitée au moins sur une partie de son contour. Emplacement : plancher buccal, le
palais mou, piliers antérieur
• Erythroplasie homogène : lésion rouge caractérisé par une plaque érythémateuse souple „veloutée”, dʾorigine indéterminée, aspect homogène,
bien défini, taille variable
• Erythroplasie souillée : plage érythémateuse semée de points blanc de taille assez régulière, parfois confluents
Erythroplasie souillée
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
87
LESIONS ROUGES : ANEMIES
Anémie = diminution du taux hémoglobine / diminution du nombre des hématies / Une baisse d’hématocrite
• Anémie ferriprive= Anémie microcytaire périphérique, hypochrome, normo-régénérative : étiologie => ménorragies / saignement digestif occulte /
carences alimentaires / troubles de l’absorption du fer (la maladie cœliaque).
o Manifestations buccales précoces : l’exfoliation de la langue, souvent plus ou moins rouge, douloureuse au contact des aliments ; elle évolue
vers un aplatissement complet des papilles filiformes et fongiformes, réversible sous traitement martial ; la perlèche est pratiquement
constante au niveau d’une ou des deux commissures.
o Cheveux secs, une chute des cheveux, des ongles striés, fragiles, plats ou concaves (koïlonychie), un érythème avec aspect atrophique et fine
kératose de la muqueuse des joues.
o Asthénie, une dyspnée d’effort avec tachycardie et une pâleur cutanéomuqueuse.
• Syndrome-Plummer Vison : repli ou d’une striction de la partie haute de l’œsophage susceptible d’évoluer vers un carcinome épidermoïde=
dysphagie
• Anémie mégaloblastique de Biermer= Anémie macrocytaire centrale, normo-chrome ou hyperchrome, hypo-régénérative : carence en vitamine B12
qui provoque formation érythroblastes de grande taille (mégaloblastes) et passage dans le sang de grandes hématies (mégalocytes) dans un stade
avancé évolue en glossite atrophique de HUNTER
o Paresthésies buccales, de sensations de brûlures de la langue, exacerbées par le contact des aliments
o „glossite atrophique de Hunter”: des plaques plus ou moins étendues d’atrophie lisse et rouge, avec des fissures ou des érosions „aphtoïdes”,
les papilles filiformes et fongiformes ont disparu, la perlèche ne fait pas partie des signes de l’anémie de Biermer.
o Syndrome digestif
Anémie ferriprive
ADULTE - Pâleur - Glossite sans - Histologique : - Anémie Vitamine B12 en
Dyspnée - Syndrome digestif : chéilite anémie centrale ferriprive IM
d’effort, dysphagie + - Langue striée macrocytaire (périphérique)
asthénie, vomissement + diarrhée - brulure de la - Test Schilling positif - Syndrome de
carence en - Syndrome neuro- langue - Grandes hématies = Plummer Vison
vitamine B12 anémique : paresthésie - Paresthésie mégaloblastes à - Candidose aigue
des extrémités, troubles buccale courte durée de vie érythémateuse
reflexe tendineux et - macules + - Langue
d’équilibre plaques géographique
érythémateuses - LP atrophique
mal délimitées
Anémie mégaloblastique de
Biermer (pernicieuse)
Leucémie aigue
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Pétéchies +
Hyperplasie
Leucémie aigue
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Hyperplasie
généralisée
Leucémie aigue
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
91
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Leucémie aigue
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Aspect bleuté
de la gencive
Leucémie aigue
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
92
LESIONS ROUGES : SCARLATINE
Scarlatine = Agent étiologique : Streptocoque hémolytique du groupe A, incubation : 1-5 jours, glossite exfoliative
Scarlatine : glossite exfoliative
IDEM IDEM - 4é jour : Zone rouge sur les IDEM IDEM IDEM
bords et s’étend en dedans et
arrière. Aspect classique de V
rouge circonscrivant 1 triangle
blanc, dépapillation périphérie
de la langue
Scarlatine : glossite exfoliative
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
93
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
Scarlatine : glossite exfoliative
IDEM IDEM - Jour 10-15 : œdème IDEM IDEM IDEM
régresse, langue devient
rouge et lisse avec un aspect
de langue de chat
Scarlatine : glossite exfoliative
IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM IDEM
Scarlatine : Exanthème
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
94
LESIONS ROUGES : PURPURA THROMBOCYTOPENIQUES
Purpura thrombocytopénique = caractérisé par une diminution des plaquettes sanguines périphériques
§ Classification : primitive ou secondaire
§ Étiologie :
§ Primaire : immune
§ Secondaires : agents myélotoxiques (médicament cytotoxique, l’alcool, les diurétiques thiazidiques)/ augmentation des dommages périphérique/
augmentation séquestration splénique
Purpura thrombocytopénique
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
95
LESIONS ROUGES : SARCOME DE KAPOSI
Sarcome de Kaposi = infection par le virus HHV-8, touche les patients séropositifs (HIV)
§ Localisation : le palais dur et les gencives, la langue, le voile, la muqueuse vestibulaire et jugale
§ La lésion se manifeste au début sous forme de macules et de plaques de couleur rouge bleuâtre a brun grisâtre; Des nodules saillants rouge brunâtre a
pourpre ou violacé et au stade tardif des masses tumorales de plusieurs cm qui s’ulcèrent et saignent facilement
IMAGE ANAMNESE EXTRA-O INTRA-ORAL EX COMPL DIAG DIFF TRAITEMENT
ADULTE Aspect de macule sur - Une ecchymose Chir
Patient avec VIH palais, exophytique qui - Purpura
s’erode rapidement, evolue - Thrombocytopénique
en prenant un aspect - Tatouage amalgame
tumoral - Mélanome malin
Sarcome de Kaposi
IDEM IDEM IDEM IDEM
Sarcome de Kaposi
IDEM Nodules saillants rouge IDEM IDEM
bleuatre à pourpre-violacé,
exophytique -> stade tardif
avec masse tumorale
vasculaire de plusieurs cm
qui s’ulcerent et
saignement facilement,
non douloureuse ->
Sarcome de Kaposi ulcération puis infection.
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
96
TRAITEMENTS
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
97
Primo infection herpétique Rougeole
Herpangine Syphilis
Candidose buccale
1. Agents polyènes :
a. Suspension de Nystatine à 100.000 U/ml, 4 fois/j pendant 10 jours
b. Amphotéricine B à 10M, 4 fois/j pendant 10 jours
c. Nystatine et Triamcinolone pommade, 4-6 fois/j
d. Gel de miconazole 2%, encore 10 jours après la rémission des symptômes
2. Agents d’imidazole
a. Kétoconazole – 1 cp (200 mg)/j pendant 14 jours (hépato-toxicité modérée)
b. Fluconazole 50 mg/j
3. Les bains de bouche bicarbonatés
SΘUT@ΔΞ - βαιδσυřι Řεδα
101
Chancre indolore +
adenopathie Syphilis primaire Penicilline par IM ou IV 1 000 000 UI
OUI
Forme de cellulite Actinomycose Antibiotiques (la penicilline G) + drainage
Fievre paleur
adenopathies, lésions Syphilis secondaire Penicilline par IM ou IV 1 000 000 UI
non douloureuse
LESIONS BLANCHES
BAIDOURI REDA
Traitement non
specifique: podophylin +
VIH Leucoplasie villeuse tretinoin gel + aciclovir +
antiretroviral
FLUONID), clobétasol
Symétrique (Cormax, Demovate)
Injections intra-lésionnelles de
triamcinolone (AMCORT,
Aristocort, ARISTOPAN) - 5 mg
intralésionnelles - 3,4
fois/semaine. LP en plaque:
rétinoïde étrétinate lésions
Ulcération profonde Lichen plan erosif symptomatiques: la
cyclosporine systémique
Immunosuppresseurs –
Tacrolimus.
Lichen plan hyper
Aspect en langue de chat
keratosique en plaque
agents polyènes:La
versant cutané de la
perlèche candidosique suspension de Nystatine à
comissure
100.000 U/ml, 4 fois/j, 10
jours + Amphotéricine B à
Port de prothèse durant Stomatites prothétique = 10%, 4 fois/j, 10 jour +
Chronique la nuit/ aspect Candidose chronique Nystatine et
erythémateux atrophique
Triamcinolone pommade,
4-6 fois par jour + agents
aspect mameloné 1/3 Glossite losangique dg imidazole: Kétoconazole
OUI post langue médiane – 1cp= 200mg, 1cp/jour,
14 jours (hépatotoxicité
modérée) Fluconazole
Traitement sous Candidose aigue 50mg/j gel de miconazole
antibiotique erythémateuse 2%, encore 10 jours après
Aigue la rémission des
Candidose aigue symptômesLes bains de
Psoeudo filaments bouche bicarbonatés
pseudomembraneuse
LESIONS ROUGES
BAIDOURI REDA
Gingivorragies +
hyperplasie gingivale + Leucémie aigue
pétéchies
Fievre
Exanthème + glossite
Scarlatine
exfoliative